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sujet; Persée (+) Being a slave does not mean being weak |
| Perséphone Alice Rosenbach feat astrid bergès-frisbey • Shiya
| ◄ | • nom complet ; Il m'appelle Perséphone mais je ne sais plus très bien ce que je suis ou ce que je dois être ... Où est donc passée Persée Alice Rosenbach première du nom et sûrement dernière au vu de ce qui m'attend au fin fond de cette cellule humide où il me retient prisonnière ? • surnom(s) ; Il lui arrive également de me balancer un esclave acerbe manquant cruellement de délicatesse mais la délicatesse, cela fait longtemps que je l'ai oubliée et bannie de ma vie. Si Daphné était dans le coin, je suis sûre qu'elle illuminerait les murs de cette pièce froide d'un Persée à réchauffer le coeur d'un de ces gamins du Soudan atteints par la Dragoncelle. • naissance ; Si je me souviens bien, mon anniversaire a lieu un 17 Mai et j'ai aujourd'hui vingt-cinq ans. Maman m'a souvent dit qu'elle m'avait donné naissance à la maison familiale dans le centre de Londres entourée de toutes mes tantes ses soeurs et de sa meilleure amie, Médicomage à Sainte Mangouste. • ascendance ; Comme il aime à me le rappeler, je n'ai rien d'une sang-pur. Encore serais-je bien habillée je pourrais créer l'illusion mais ce n'est pas avec les haillons qu'il me laisse sur le dos que je vais pouvoir jouer à Princesse Persée la prétendue sang-pure en pince pour son geôlier, et de toute façon, je n'aimerais pas ce jeu. Je suis fière de mes origines moldues du côté de mon père qui nous a trop vite quitté ma mère et moi alors qu'il n'avait rien fait et du côté sorcière de ma mère. Tous deux ont toujours vécu en parfaite harmonie et m'ont persuadée que sorciers comme moldus pouvaient très bien s'entendre que ce soit dans les meilleures situations comme dans les pires. • camp ; Le tatouage ayant marqué ma peau il y a de cela quelques moi sur mes côtes n'a de cesse de me rappeler à quel camp j'appartiens désormais. Jadis reliée de très près aux Insurgés , ne quittant jamais leurs rangs et oeuvrant en leur faveur et en l'espoir d'un monde meilleur, c'est en effectuant une de mes missions que je me suis retrouvée dans cet état pitoyable d' esclave, vendant mon âme au diable en acceptant le cruel marché du gouvernement, la prétendue rédemption à laquelle nous avons droit et m'ayant faite tomber entre les mains de Monsieur Parkinson. • métier ; Hmm, vous plaisantez là ? • réputation ; Esclave indomptable rendant la vie dure à son maître, le rendant par la même occasion complètement dingue ? • état civil ; Célibataire. • rang social ; Rebuts . • particularité(s) ;Hormis le fait d'être rebelle, je n'ai rien de particulier à vous signaler. Tout du moins pas officiellement. J'ai récemment réussi à paufiner et parfaire ma transformation en animagi chat Bengale à l'aide de Ginny et de la pression exercée par les Parkinson mais je garde ça pour moi bien entendu ... ce don est bien trop précieux pour être aussitôt mis en avant et révélé au monde entier. Peut-être pourrait-il également être mon "pass" sortie de prison imminente ! • patronus ; Un ocelot. • épouvantard ; Le sortilège d'impero déferlant sur mon corps et emprisonnant mes membres faisant de moi un pantin au service de Monsieur Parkinson. • risèd ; Rejoindre les Insurgés et débarrasser le monde des Mangemorts en commençant par Monsieur Parkinson une fois de plus. • animaux ; Les rats que je crois dans le sous-sol de la propriété de nos "maîtres" comptent ? • baguette ; Bois de cèdre d'apparence usé comprenant en son coeur un poil de moustache de Sombral mesurant vingt-sept centimètres.
• ESCLAVES • Perso prédéfini / Scénario |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Vous savez, la politique et moi ça fait deux, même trois en ce moment... Je n'en ai rien à foutre de la personne se trouvant sur le trône d'Angleterre actuellement ou de quelle équipe de Quidditch est première dans les blocs -parce que oui oui le quidditch joue un rôle politiquement parlant mais ça, nous en parlerons plus tard- vous ne serez donc pas surpris que je n'ai pas particulièrement d'avis à ce sujet. Je sais ce qui se passe, je sais que ce qui se passe est loin de me plaire mais en ce moment, j'ai plus intérêt à fermer ma grande gueule plutôt que de l'ouvrir. Mon statut ne me permet plus guère de m'intéresser à des choses dérisoires de la vie quotidienne. J'aperçois parfois la première page de la Gazette du sorcier lorsque je sors de ma "cellule" pour servir mon tyran d'idiot de Parkinson mais c'est le seul lien que j'ai avec la vie extérieure et réelle. La situation n'est plus aussi excitante qu'elle ne l'était lorsque je galopais encore sur mes deux jambes aussi rapides que celles d'une gazelle alors excusez-moi mon sarcasme et mon ton sec mais, laissez-moi tranquille avec ça. Si vous voulez vraiment que je vous donne mon avis sur la guerre, je vous dirait qu'elle pue et que si les résistants comme moi finissons tous en rebuts, le monde magique n'est pas prêt de sortir de la crise qu'il connait ! Cette guerre a trop duré, il est temps que ça se termine mais nous en reparlerons lorsque je serai sortie de là et que je n'aurais plus aucun fer accroché à mes membres. ► Infos en vrac : La métamorphose, ça a toujours été mon truc. La transformation d'un corps solide en liquide ou d'un objet en animal n'a plus aucun secret pour moi, je pourrais lire des livres sur ce sujet matin, midi et soir et même la nuit ! • Je n'ai jamais été une grande fan de Quidditch, le simple fait de m'imaginer perchée sur un balai, loin de la terre ferme me dépasse ! • Lorsque je me bats pour une cause, je ne lâche pas le morceau jusqu'à obtenir satisfaction. Ca me rappelle mes années à Poudlard pendant lesquelles, en sixième année précisément, je me suis battu pendant des semaines pour que nos tables à manger soient recouvertes d'un sort les épargnant lorsque nos chouettes, hiboux et volatiles en tout genre venaient nous délivrer nos courriers et ... se faisaient plaisir en même temps. Alors entre boire un jus de citrouille souillé par les besoins d'une chouette qui n'est même pas la mienne et devoir enchanter notre table avant chaque début de repas, le choix est vite fait. • Je suis une guerrière, je pense que j'ai été une amazone dans une autre vie et ça expliquerait le fait qu'un de mes seins soit plus petit que l'autre ... • Je fais une fixation sur les cheveux longs, les pelotes de laine et les boîtes, toutes ces choses m'obsèdent lorsqu'elles sont devant moi • Je suis allergique aux fruits à coque et aie une sainte horreur du chocolat. • etc. Nothing compares to you • pseudo & âge ; On prend la même et on recommence ! 22 ans, Sven des neiges à votre service ! • comment as-tu trouvé le forum ? Les publicités Bazzart et vos suppliques à sa suite m'ont convaincues ! • ton avis, tes suggestions ; Excidium est un forum très attirant, en plus on se retrouve dans une version Harry Potter qui a été laissée de côté mais qui aurait pu permettre à la saga de s'enrichir encore plus. Bref, vous l'aurez très bien compris, je suis fan ! • connexion ; Sûrement tous les jours si je m'intègre bien et que j'ai matière à RPer :3 Sinon, si je suis très occupée, ça pourrait tourner à 3-4 jours par semaine. • quelque chose à ajouter ? • quelque chose à ajouter ? SLAVES FTW ! • coup de main pour le bottin ;1. Si ton personnage est un prédéfini ; ▋ ▋ ASTRID BERGES-FRISBEY ; perséphone a. rosenbach - Code:
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<a href="http://excidium.bbactif.com/t402-f-astrid-berges-frisbey-o-sometimes-the-heart-sees-what-is-invisible-to-the-eye" class="vacant">▋</a> ▋ <reserve> ASTRID BERGES-FRISBEY ;</reserve> perséphone a. rosenbach
Dernière édition par Perséphone A. Rosenbach le Dim 5 Oct 2014 - 23:19, édité 6 fois |
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| Here comes the hurricane ――――――-―• Baby, I'm preying on you tonight •――――-――― Je le regardais, il m'avait souri. Mes joues avaient légèrement rosies et je m'étais automatiquement recadrée pour ne montrer aucune faiblesse. Père m'avait toujours dit de me méfier des hommes et de leurs sourires faux. Les bonnes volontés dont ils prétendaient être possesseurs étaient souvent de mauvaises intentions déguisées derrière de belles apparences et j'avais bien retenu ma leçon. Descendant du train, ignorant cette main, geste chevaleresque de mon Prince au nom inconnu, je me dirigeais vers les barques qui allaient nous conduire vers la fameuse Poudlard. Me fondant dans la masse des élèves de première année dont je faisais partie, j'étais vite disparu de son champs de vision mais nul doute que je le reverrai plus tard ... La traversée du Lac avait été décevante. Nul poulpe agressif venant menacer nos embarcations précaires menaçant de craquer sous le poids des cinq élèves blottis à son bord, nulle inondation faisant couler cet amoncellement de bois fragile, aucun tsunami ... Je m'étais sûrement emportée et je m'étais déjà attirée les foudres des autres élèves manquant cruellement de sens de l'humour qui m'avaient incendié alors que j'avais fait curieusement tanguer la barque de droite à gauche pour en tester la flottaison. Ce premier jour était décidément redoutable ... comment allait se passer la répartition, et le repas ? Et si j'étais répartie dans une maison qui ne me correspondait pas avec des élèves aussi pompeux, sérieux et ennuyeux que ceux qui étaient mes passagers alors que je m'improvisais capitaine de bord ? « Vous n'êtes qu'une bande de Boursoufs ! Allez tous vous noyer dans les eaux insalubres du Styx mécréants ! »Je n'avais pas arrêté de pester après eux, leur laissant certainement un souvenir amer de leur premier voyage en "bateau" bien que cette barque rudimentaire n'en méritait pas le nom. Les deux pieds retrouvant la terre ferme, je leur avais tiré la langue et m'étais une fois de plus mêlé aux têtes blondes, rousses et brunes qui m'entouraient. J'avais croisé le regard clair de ce preux chevalier servant au sourire ravageur mais lui avait bien vite tourné le dos. Je n'avais pas de temps à perdre en basse besognes, des choses plus importantes m'attendaient ! Un brouhaha s'élevait déjà autour de moi alors que nous attendions comme des Hippogriffes qui n'attendaient que d'être libérés de leurs enclos pour aller gambader et s'envoler fièrement vers leur prochaine destination. Tous parlaient des quatre maisons, des professeurs dont leurs frères ou soeurs avaient évoqués le nom et la réputation et je tremblais d'impatience, seule avec ma conscience comme seul interlocuteur, les écoutant tous. ――――――-―• Hunt you down •――――-――― « Tu vas où comme ça ... ? » Il m'avait fait sursauté ce débile ... Et merde ... « Leo ? Tu ne dors pas ? Je croyais que tu aimais les grasses matinées ... Et mais pour qui tu te prends pour me demander où je vais comme ça ?! T'es pas ma mère ! » J'imaginais déjà son regard suffisant me fixer, infaillible et ce jusqu'à ce que je lui donne une réponse satisfaisante ou ... Je lui tournais de nouveau le dos et dévalais les escaliers séparant la salle commune de Gryffondor et mon objectif final, ma cape s'envolant sur mon passage. J'aimais la sentir s'envoler et claquer dans l'air à mesure que ma course s'accélérait. Et dire que bientôt j'allais sentir l'air frais du matin et la rosée matinale se poser sur mon visage tout comme les rayons du premier soleil du mois de Décembre caresser ma peau qui avait perdu de ses couleurs. J'étais sûre que la pluie avait un pouvoir décapant et attaquait notre bronzage dès qu'elle le pouvait ! Seulement, c'était sans compter la détermination et la tendance agaçante de mon ami Leo qui m'avait suivi et vite rattrapé, agrippant mon épaule de sa poigne de fer. Il avait beau n'avoir que treize ans, il avait déjà beaucoup de force. Enfin, ça c'est moi qui le pensais, parce que dans le fond, il n'était pas si musclé que ça et puis il n'arrivait même pas à déboucher les bocaux que nous utilisions en cours de potions lorsque nous devions en sortir les ingrédients qui nous serviraient à concocter notre breuvage. Une fois de plus, je contemplais son visage d'illuminé et voyais cette même lueur d'imbécile niais du dimanche briller dans ses yeux alors qu'il me regardait d'un air contrarié. « Tu vas encore les observer ? » Haussant les épaules, je détournais le regard, croisais les bras derrière mon dos et tapotais du pied sur le sol lui faisant bien comprendre que j'allais attendre ainsi jusqu'à ce qu'il cesse de m'embêter. J'ajoutais à cela une mélodie que je sifflais, une chanson de choix puisqu'il s'agissait du tube des Bizarr' Sisters qu'il ne pouvait supporter. Il se boucha les oreilles mais refusa de battre en retraite. « Si tu y tiens tellement, je viens avec toi, tu pourras siffler autant que tu veux, je ne te lâcherai pas ! Ils ont failli te faire perdre connaissance la dernière fois ! Sans moi tu ... » Le sang bouillait dans mes veines, mes poings se serraient et mes dents frottaient les unes contre les autres au souvenir de cet évènement gênant. « Bon tu vas la fermer ? J'ai compris, tu peux venir mais ferme-la. » Point final à la ligne, ouvrez les guillemets, ou plutôt, fermez-la dans ce cas. J'avais pris l'habitude de les suivre tous les dimanches matins alors qu'ils se croyaient discrets et mystérieux. La première fois que je les avais suivi, c'était pour les embêter et leur tendre un piège parce que, disons-le franchement, je ne les supportais pas. Dans la vie, il y a des personnes avec qui le contact passe tout de suite mais il y a certains autres énergumènes qui vous sortent par les trous de nez et vous insupporte. Eux en faisaient parti. Un Serdaigle et un Poufsouffle, unis dans cette envie de réussir et d'être meilleur que les autres avaient passé un pacte et allaient s'entraîner sur le terrain de Quidditch tous les Dimanches matin, révisant sorts et leçons pratiques, mettant bien souvent leurs vies en danger à tester de nouveaux sortilèges qu'ils feraient mieux de ne pas connaitre. Et moi, je les trouvais amusant, distrayant. Souvent, je leur révélais ma présence en me tordant de rire au milieu des gradins à cinq heures du matin, les faisant sursauter et manquant de me manger un sortilège balancé à l'aveuglette. La dernière fois, référence à ce que venait de souligner mon sauver au grand coeur Leo, ils avaient réussi à me toucher et je n'avais pas pu m'empêcher de vomir des limaces et rire en même temps -magnifique cocktail de deux sorts redoutables- jusqu'à ce que mon compère Gryffondor ne me traîne jusqu'à l'infirmerie en me faisant léviter mais tomber au moins cinq fois. Nous n'étions pas très doués en sortilèges mais nous faisions de notre mieux sauf que cette fois, j'avais écopé de plusieurs bleus et d'une douleur d'un mois au niveau du coccyx. Depuis ce jour, je m'étais promis de rester en retrait, les observer, prendre des notes parce que je trouvais que ce qu'ils faisaient était intéressants, de plus, le Serdaigle était plutôt doué en la matière alors, lorsqu'ils s'affrontaient lors de duels sans fin, je n'en perdais pas une miette et notais les moindres mouvements de poignet qu'il opérait. Je pense que Leo était jaloux que je fasse une telle fixation sur ce Serdaigle du nom de Vlad', raccourci de Vladimir mais je n'en avais que faire. ――――――-―• Eat you alive •――――-――― Il m'observa d'un regard enchanté alors que nous ouvrions nos lettres en même temps et m'adressait ce sourire que j'avais appris à aimer au fil des années. Leo et moi tenions entre nos mains la lettre de nos résultats aux examens de fin d'année à Poudlard. Je tenais les siens, il tenait les miens et j'observais son expression changer à mesure qu'il découvrait les notes associées aux matières et me regardait de temps à autre pour être sûr que je faisais de même. Sauf que je ne le faisais pas, je le fixais. J'étais sûre qu'il avait eu la note maximale dans toutes les matières qu'il avait choisi alors je ne me faisais pas de soucis pour lui. En revanche, concernant mes notes, c'était tout autre chose et je redoutais le pire ... Je savais que j'excellais en Métamorphose mais j'avais plus de mal en enchantements et sortilèges tout comme en botanique. Les autres matières allaient passer comme du petit lait mais j'avais de gros doutes quant à ma performance générale. Au vu de son air, ça avait l'air plutôt concluant et lorsqu'il me tendit ma lettre et pris la sienne, je manquai de m'évanouir. J'avais obtenu des O partout sauf en botanique mais cela ne me surpris pas plus que ça. « J'ai réussi Leo ! » « J'ai bien vu, tu as même eu de meilleures notes que moi ... ça m'apprendra à t'avoir passé mes notes toute l'année ! » Il me faisait des reproches mais n'en pensait pas un mot. Nous nous regardions, hésitants, et je brisais la glace, annihilais le vide qui nous séparait pour nous lier dans une étreinte puissante qui me coupa la respiration. Lorsqu'il me relâcha, je respirais de nouveau et riais, les larmes aux yeux. Il avait alors fait glisser un de ses doigts sur ma joue et m'avait embrassé. C'était la première fois qu'un garçon m'embrassais et, surprise, croyant faire face à un attentat, je m'étais retirée et l'avais giflé. Il me savait sauvage et ses yeux ne m'adressèrent aucun reproche, au contraire, il se mit à rire et m'agrippa de nouveau pour me faire goûter de nouveau à ce nouveau plaisir qu'il me faisait découvrir et auquel je m'habituais volontiers. ――――――-―• Just like animals •――――-――― « Nous sommes heureux de vous compter parmi les nôtres, il jeta un regard interrogateur à Leo qui se tenait prêt de lui m'adressant un clin d'oeil à cet instant précis avant de se pencher vers son oreille et lui faire part de la façon la moins discrète au monde mon prénom et mon nom, Miss Rosenbach. » J'avais l'impression d'assister à un couronnement. Mais pas n'importe lequel car il s'agissait du mien sauf que cette fois-ci, aucun trône n'occupait le décor de ses contours imposants, de son dossier matelassé pour les dos délicats et ses accoudoirs en pattes de lion comme je les imaginais souvent. J'avais un problème avec les pattes de lion. Après avoir longtemps cru que les gargouilles ornant les façades de Poudlard en étaient dotées, j'avais longuement cru que presque tous les accoudoirs des membres éminents de notre communauté qui se respectent en étaient dotés ... Mais passons ce sujet et revenons-en à nos moutons. Mes nouveaux "collègues" insurgés voire coéquipiers -je préfère ce mot, coéquipier, ça sonne un peu mieux que collègue qui fait trop formel- m'analysaient, me dévisageaient, me testaient de leurs regards tant tôt agressif, à droite accueillants, à gauche froid et derrière inquisiteurs. Je ne flanchais pas. Cele faisait maintenant plus de deux heures que j'étais debout dans cette pièce à présenter mes projets d'avenir au sein de cette faction que je rejoignais et que j'employais de nombreux mots pompeux dans des phrases trop longues ponctuées par des points finaux aux allures ambitieux. J'avais du les convaincre puisqu'il m'accueillaient finalement parmi les leurs. A vrai dire, je ne m'imaginais guère faire autre chose de ma vie. Quand bien même je m'en étais admirablement bien sortie aux examens de fin d'étude de Poudlard, je ne dévouerai ma vie qu'à la cause pour laquelle je me battais depuis ma première année. Ne vous méprenez pas, je ne comptais pas faire la guerre aux Serpentards et les annihiler un par un jusqu'à la fin de ma vie, loin de là. Ce que je souhaitais surtout c'était aider notre communauté mais également nos pairs moldus à vivre en harmonie dans un monde paisible bien loin des préoccupations des plus pourris de ce monde qui menaçaient un peu plus chaque jour l'équilibre qui nous entourait. Cette situation me rappelait à l'aide de nombreux échos venant frapper ma boîte crânienne, ma première journée au sein du programme d'entrainement des aurors pendant laquelle nous nous étions tous dévisagés, nous, bizus destinés à faire de grandes choses ou à échouer dès les premiers tests. J'en avais entendu des choses quant à la formation entourant les aurors et ce que m'en avaient dit les gens m'avaient laissé de marbre. Certes on m'avait prévenu que ça allait être dur, que tous les potentiels aspirants à ce titre allaient se tirer dans les pattes et qu'il allait falloir se défoncer pour remporter les places de choix délivrées à la fin de cet entrainement de choc et tests sans fin. On disait que beaucoup échouaient mais l'échec et moi, nous ne faisions pas bon ménage alors, j'avais balayé ces remarques d'un revers de main et j'avais foncé la tête la première, comme toujours, dans l'inconnu face à ma première épreuve. ――――――-―• Maybe you think that you can hide •――――-――― « Vous pensiez vraiment qu'un sortilège de lévitation allait être suffisant pour lever ce lycan et l'assommer en le faisant retomber au sol ? MAIS QUE DIABLE FAITES-VOUS LARSON ? Lever la voix faisait parti de mon quotidien alors, une fois n'est pas coutume, je me fis plaisir alors que nous fuyions l'ennemi. Et oui, c'était une grande première pour moi, j'avais vouvoyé quelqu'un en pleine mission. Après des années de rébellion et d'expérience, je vouvoyais finalement pour taquiner de temps à autre les membres de mon équipe d'auror avec qui j'avais encore du mal à composer mais jamais encore je ne l'avais fait alors que nous opérions sur le terrain. Surtout Larson en fait parce que les autres, Billie, Max et Isaac, j'arrivais à les tutoyer et ne pas trop me moquer d'eux en général mais Larson ... cet idiot doublé d'incompétent triplé d'imbécile ne méritait qu'une chose, que je le vouvoie. J'aurais même pu croire qu'il le faisait exprès ! Nous avions le même âge et pourtant, je lui infligeais cette peine chaque jour que nous passions ensemble. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu'il avait horreur d'être vouvoyé. Tout avait commencé ce jour où il avait tâché sa chemise lors de notre premier dîner entre membres de la même équipe et que mes nouveaux alliés et moi nous étions gentiment moqués de lui en lui balançant des "monseigneur, voulez-vous que je vous apporte un bavoir ?" constatant que ça le mettait hors de lui. Drôle de technique vous alliez me dire mais je n'avais pas le choix. Les autres m'avaient laissés le privilège de partir en éclaireur avec ce bougre de véracrasse et il s'était littéralement chié dessus en oubliant tout ce qu'il était sensé faire dans ce genre de situation, se rabattant sur le seul sort qu'il maîtrisait parfaitement et qu'il arrivait encore à prononcer alors qu'il tremblait de peur devant la menace poilue du jour. Moi, à la base, je n'étais là que pour les soigner, tous autant qu'ils sont ... Car après avoir échoué aux tests d'entrée dans une brigade officielle d'auror en 94, en tant qu'auror, je m'étais rabattue sur une voix plus douce et délicate autrement connue comme la médicomagie. C'était ma seule échappatoire, le seul moyen que j'avais encore à ma disposition pour rejoindre un groupe d'aurors et je n'en avait pas démordu. Me voilà alors là, cachée avec cet tête de Bubobulb de Larson qui lui, par le plus grand des miracles, avait fini major de promo alors que j'avais été éliminée il y a de cela six ans. Je le détestais non seulement parce qu'il avait eu beaucoup de chance mais aussi parce qu'il était la cause de mon élimination. Le hasard avait bien fait les choses pour lui et lors d'un duel magique sensé éliminer les quelques derniers prétendants souhaitant réussir, il avait trébuché et lancé un sortilège sans même sans rendre compte qui m'avait frappé de plein fouet faisant de lui le seul "survivant de notre duel". ――――――-―• I can smell you scent from miles •――――-――― Ils s'approchaient de nous à pas comptés ... Je cachais les quelques élèves auxquels j'intimais de s'échapper pendant que je retenais ces dégénérés de Mangemorts en me jetant dessus. Ils avaient beau être trois, je m'étais débattu comme une véritable tigresse mais ils m'avaient eu. J'avais fait mine d'être assommée une fois assurée que Larson s'était chargé d'emmener les élèves bien plus loin en transplant et les avait laissé me transporter plus loin que cette tour d'astronomie, descendre les escaliers et même peiner à me porter à renforts de grognements et de reniflements. J'avais cassé le nez du plus grand, la baguette de la femme et arraché quelques cheveux au plus jeune du trio. Une fois arrivés au niveau des marches animées, ils avaient du patienter et même se disputer pour savoir qui allait me porter et surtout ce qu'ils allaient faire de moi. J'avais attendu ce moment, je savais qu'un groupe était toujours plus facilement distrait qu'un Mangemort agissant en solitaire. Je m'étais alors réveillée en sursaut et les avait frappé aussi fort que je l'avais pu de mes poings revanchards. Sautant par dessus la rambarde, atterrissant deux étages plus bas non sans mal, une crampe me cloua au sol et je du me traîner dans le couloir qui s'étalait sur le côté, me cacher derrière une statue de pierre qui fit bien son travail en me cachant et m'empêcher de gémir alors que je constatais que ma jambe droite n'était pas dans le bon sens. Mon nez saignait, mes cheveux étaient en bataille, mon coeur battait la chamade et j'avais perdu ma baguette au niveau de la tour d'astronomie. La douleur remontant le long de ma jambe me foudroyait et je me mordais la main alors qu'ils arrivaient au même étage que moi, tergiversaient à ne plus savoir où aller décidant finalement de se disperser mais empruntant tous les trois un mauvais chemin. Me croyant saine et sauve, je m'étais extirpé en manquant de crier et en me trainant au sol. Je comptais sur mes compères insurgés et aurors, peut-être même Leo qui avait disparu depuis des semaines mais qui réapparaissait toujours de façon inespérée, pour venir me porter main forte mais elle fut plus rapide qu'eux ... Je revois encore son sourire triomphant, ses traits plus que satisfaits faire s'étirer ses pommettes, ses yeux et ses lèvres puis la semelle de ses bottes s'affaisser sur mon visage, me précipitant dans un autre monde. J'étais à sa merci ... Deux ans et demi venaient de passer ... Maintenant, me voici à observer la lune, refermant ce manuel de métamorphose qui reposait sur mes genoux et gratter le mur de pierre de ma "chambre" qui ressemblait plus à la cellule d'un donjon qu'à un véritable nid douillet. Cela faisait maintenant plusieurs mois que j'avais été jetée ici comme un vieux rat dont on ne veut plus et à qui on croit faire une faveur en lui rendant sa liberté lors de ses derniers jours ... Le calvaire allait-il bientôt s'arrêter ? Ma nouvelle alliée, Ginny Weasley, et moi allions-nous nous en sortir ? Je planchais déjà depuis des semaines sur un nouveau plan et constatait à mesure que la lune s'élevait et que ma concentration grandissait, que mes émotions s'équilibraient, que la patience allait enfin payer ... Les yeux brillants, orangés, je fixais le vide en faisant se mouvoir mes yeux comme si je fixais plusieurs personnes à la fois et laissais ma voix rauque s'élever sans les airs comme un mantra que je me répétais toutes les nuits, inlassablement. Alecto, Parkinson, Larson ... vous me le paierez tous un jour.
Dernière édition par Perséphone A. Rosenbach le Dim 5 Oct 2014 - 3:06, édité 2 fois |
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| Re-bienvenue Je suis content que tu sois revenue, vraiment, car j'avais la sensation que tu avais plus zappé le recensement qu'autre chose Du coup j'espère que ce coup-ci, tu es avec nous pour de bon |
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| oh persée, j'suis happy que tu sois re-là rebienvenue sweetie |
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| Oh recoucou Persée ! Je me disais bien qu'on me jouait un tour là ! Aller, courage pour faire ta fiche, belle enfant, tu peux y arriver !!! (Et puis ce prénom me tue toujours ) |
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| Théodore - Dylaaaaan Ha il y a eu un recensement ? En effet je l'ai zappé si c'est le cas ! Je suis vraiment très motivée à jouer ce personnage, je réfléchis même activement depuis que je suis inscrite à l'histoire que je vais pouvoir lui écrire alors je ne pouvais pas supporter d'avoir été supprimée. Me revoici donc T'inquiète paupiette, cette fois-ci je reste et je finis tous ces griffonnages ! Lysander - Tu es chou, merci beaucoup Susanna - Oui c'était un bien mauvais tour qu'on t'a joué ! Mais il a échoué puisque je suis de retour :naan: Passer moi les fers aux pieds par pitiéééé Je prends tout ton courage et je le mets dans une boîte le temps que je sois en week-end et que j'ai tout mon temps pour écrire |
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