☇ Infos complémentaires ; gamin quelconque + on lui reprochait souvent de manquer de personnalité, d’être trop effacé. c’était d’autant plus accentué par sa timidité et sa tendance à bégayer quand on s’adressait à lui ; gamin, Damian avait une personnalité awkward. et physiquement non plus, il n’était pas gâté : la coupe au bol et une mauvaise vision corrigée par ses coke-bottle glasses, il était aussi effacé physiquement qu’il l’était à l’intérieur. quelconque. c’est auprès d’Arnie que sa personnalité s’est affirmée, qu’il s’est découvert des qualités jusque-là inconnues ; blagueur, farceur et bavard, doté d’un esprit critique qu’il ne refoule plus mais qu’il impose, capable de donner son avis sans bégayer. malgré sa tendance à se replier sur soi-même face au reste du monde, adoptant sa carapace habituelle du gamin réservé et timide, Damian était capable de s’ouvrir auprès de ses amis. ça s’est d’autant plus marqué au fil des années. il a attendu ses treize ans avant d’envisager de changer la monture de ses lunettes, encouragé par Callie qui donnait ses conseils pour qu’il arrange aussi ses cheveux, lui donnant envie de changer, chose complètement nouvelle pour lui puisqu'il n'était pas quelqu'un qui accordait beaucoup d'attention au physique – mais ses changements physiques se sont faits progressivement. respectueux + il laisse souvent une bonne impression chez les adultes qu’il rencontre, principalement parce qu’il n’hésite pas à courber son dos pour faire un salut respectueux. ceux qui sont proches de son âge ou plus jeunes, il incline sa tête respectueusement. des habitudes qu’il a héritées de ses origines coréennes, même si c’est devenu quelque chose d’automatique qu’un réel besoin de bien paraître. bien élevé, très maniéré dans sa gestuelle et accordant beaucoup d’importance à son attitude en toutes circonstances pour éviter les situations embarrassantes, Damian ne hausse pas le ton et garde un vocabulaire propre de toute injure. les jurons, il en connaît, il évite surtout d’en utiliser parce que sa mère ne cesse de lui répéter qu'à chaque fois qu'il jure, il tue ses ancêtres déjà morts (en réalité, lorsqu’il jure à la maison, les ancêtres squattent les tableaux pour l’importuner et lui cassent surtout les oreilles pendant des heures). acharné + à l’école, Damian est un bosseur, pire encore, il est extrêmement perfectionniste. les mauvaises notes ont toujours été un sujet de discorde pour ses parents et de fait lui ont mis une pression monstrueuse sur les épaules, au point qu’il s’acharne sur ses cours jusqu’à s’en rendre malade. il ne se trouve pas plus intelligent qu’un autre mais il est extrêmement acharné dans le cadre scolaire, n’acceptant pas d’arriver deuxième – l’échec scolaire peut réduire son moral à néant pendant des semaines, tellement il a du mal à le gérer (parce que ça implique de décevoir ses parents : sa pire hantise). angoisses + contrairement à son apparence calme et détachée, Damian est pétri d’angoisses profondes et de mal être qu’il dissimule sous une carapace faite de faux sourires et de I’m fine. il angoisse parce qu’il a une incroyable peur de décevoir ses parents, de les voir lui tourner le dos pour une raison futile mais qui l’effraye tout de même ; il angoisse parce que c’est effrayant de garder des secrets même s’il est bon et muet comme une tombe ; il angoisse parce qu’il a peur de rater ses études et de ne pas obtenir un métier digne ; il angoisse parce qu’il a peur de perdre la face ; il angoisse parce qu’il a peur que quelqu’un découvre la supercherie qu’il est, à quel point il est faux et inintéressant ; il angoisse quand il manque d’idée et n’arrive pas à dessiner ; il angoisse à l'idée qu'on puisse faire le lien entre REDBIRD et lui… Damian angoisse pour tout mais ne laisse rien paraître, il attend de se retrouver dans sa chambre insonorisée pour tout relâcher. dessin, bd & graffiti + le dessin, chez Damian, a toujours été quelque chose de caustique, de satirique. il se fiche de la perfection, des canons de beauté que les professeurs de dessin ont tenté de lui inculquer. Damian a volontairement le trait acide, plein de défauts, parce que ce qui compte pour lui, c’est de faire des dessins qui ont du sens, qui percutent, qui font passer un message. il faisait des gribouillages de ses professeurs au tout début, lançant même un sort pour rendre les traits vivants ; c’était un moyen d’évacuer la pression familiale et scolaire quand il était petit. c’est Arnie qui lui a proposé de créer une BD : les premières BD créées étaient essentiellement enfantines et ne concernaient que Poudlard et ses élèves. et puis avec le temps, la qualité de son dessin s’est grandement améliorée au point qu’il crée une BD sorcière caricaturant la situation actuelle avec un Baldemort (The Man With No Nose) au pouvoir. mais Damian s’est récemment lancé dans les graffitis magiques, en taguant principalement les immeubles résidentiels parce qu’il a peur de se faire prendre en s’approchant des bâtiments administratifs avec une bombe de peinture – le plus pénible c’est qu’il a rendu la peinture presque indélébile, il faut du temps pour effacer complètement (et de toute façon, il refait ses graffitis quand ils sont effacés). il reproduit souvent des scènes de sa BD ou tague des slogans humoristiques (en ce moment on voit surtout He-Who-Needs-A-Wig-And-Nosejob sur les murs). manga + les séjours réguliers en Corée du Sud lui ont permis de découvrir la littérature moldue japonaise, principalement les mangas dont il raffole ; à chaque fois qu’il s’y rend, il revient avec une valise remplie de mangas traduits en coréen. il ne s’est rendu dans le Londres moldu qu’une seule fois parce qu’il était en manque de manga mais la ville trop sauvage lui a foutu la trouille et il est rentré chez lui bredouille. un jour peut-être qu’il aura du courage pour arpenter les rues moldues à la recherche du nouveau Hellsing (dear lord, il sera probablement émerveillé en découvrant l'existence des animes). bug sentimental + Damian a un problème avec le skinship. il n’aime pas être touché (même effleurer sa nuque ça le fait grincer), mais il n’arrive pas non plus à envisager l’aspect physique d’une relation. ce n’est pas un complexe d’être célibataire et sexuellement inactif à dix-sept ans, mais il complexe parce qu’il ne ressent pas d'attirance envers personne. pas comme les jeunes de son âge en tout cas. ça lui est arrivé seulement une fois de s’attacher émotionnellement à quelqu’un et de développer une attirance sexuelle par la suite (sauf qu’il n’a jamais avoué ses sentiments à la fille et ignore si ça se reproduira de nouveau).

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi anna (harry, ari, arsy, blaise). J'ai 24 ans, je viens de paname et j'ai connu le forum via pffff. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Un dernier mot ? j'avais demandé le mauvais perso dans le sujet des multi -out- non en vrai on m'a juste réquisitionnée à la dernière minute ;; faible que je suis, j'ai accepté ;; (le coach de quidd viendra dans quelques semaines )

if the morning light don't steal our soul11/97 & poudlard
« …tu dois m’appeler Noona, c’est la règle, Dam’. Je suis ton aînée, tu dois m’obéir », chuchote Callie avec une main couvrant sa bouche pour ne pas alerter le professeur Snape. Même en tentant d’enfouir son visage dans ses parchemins, Damian n’arrive pas à empêcher Callie de l’importuner avec cette histoire d’hiérarchie. « Nous n’avons qu’un jour d’écart, dit-il tellement bas qu’elle est obligée de tendre l’oreille, tu devrais m’appeler Oppa, je suis plus grand que toi. » « Appelle-moi Noona. » « Non. » « Appelle-moi Noona, allez. » « Non. » « Noona, Noona, Noona, c’est facile, ess – » « Miss Davis, dois-je conclure que vous avez terminé la rédaction ? » L’interruption de professeur Snape la fait sursauter, Damian est obligé de contenir le rire en voyant l’expression de surprise de Callie qui s’excuse rapidement. Snape semble la considérer un instant mais finit par tourner le dos, Callie profite qu’il soit de dos pour frapper Damian sur le bras et remettre (évidemment) la faute sur lui. Mais il n’y prête pas attention puisqu’il entend les rires discrets d'Arnie et Blair juste devant, qui se tournent légèrement pour se moquer d’eux. Damian repousse ses lunettes sur son nez avant de se relever, les yeux toujours fixés sur le dos de Snape. Il prend le parchemin sur lequel figure la caricature de professeur Snape et tend le bras vers Arnie pour qu’il attrape et juge son dessin ; il a toujours les meilleurs encouragements dans la manche. « Mince », grimace-t-il quand un mouvement brusque de la part d’un autre élève le fait sursauter ; Damian relâche aussitôt le parchemin avant de se rasseoir et d’enfouir son visage dans ses bouquins, pour faire comme s’il ne s’était rien passé. Juste avant que le professeur Snape ne tourne pour fixer le petit groupe de l’abécédaire. Le papier est près de Blair mais coincé derrière un sac, il suffit que Snape fasse un peu plus attention pour le voir et coincer l’auteur. La panique commence à monter en lui, tant il essaye de ne pas regarder son professeur pour ne pas s’attirer son attention. Sauf qu’il voit du coin de l’œil Blair qui se contorsionne aussi discrètement que possible pour attraper le parchemin et le refiler à Arnie. Ce dernier le transforme en petite boule et l’enfourne dans sa bouche, avant de se tourner vers Damian et Callie pour leur faire un sourire de hamster en faisant un signe de la main le pouce levé. « Snape est très goûteux » murmure Arnie avant de se détourner, laissant les deux autres dans un état de semi-panique. « On a eu chaud. » « Noona. On a eu chaud, Noona, c’est pas bien difficile. » L'instant d'après, Damian se frappe lui-même avec son grimoire ; elle ne lâchera jamais l'affaire.

we will walk away from empty gold01/98 & poudlard
Damian n’a pas connu de difficultés scolaires durant sa première année à Poudlard, à contrario de ce que son grand-frère lui avait dit : tu vas souffrir, tu n’auras plus de vie sociale, dis au revoir à tes mangas. Stupide Hyung et ses avertissements bidons qui ne valent rien et qui avaient seulement fait psychoter Damian inutilement pendant des semaines. Maintenant que ça fait déjà cinq mois qu’il est à Poudlard, Damian a non seulement commencé sa collection de bonnes notes mais il a aussi eu le temps de se faire des amis et de traduire un manga pour Blair. Il aimerait tellement envoyer une beuglante à son frère juste pour le narguer mais ça agacerait surtout maman ; il grimace et continue à trotter jusqu’à la grande salle où il avait donné rendez-vous à Blair pour lui remettre la traduction de GTO (Great Teacher Onizuka). « Hey », le salue-t-elle lorsqu’il arrive près de sa table. Il incline légèrement sa tête en guise de salut et sourit, en remontant ses lunettes sur son nez jusqu’à presque les coller sur ses yeux (avec sa coupe au bol et ses lunettes à la monture épaisse, il n'est pas très avantagé physiquement). « J’ai fini de traduire le manga, tiens », dit-il en poussant le paquet sur la tête non sans jeter de coup d’œil aux alentours – comme s’ils faisaient un trafic illégal (ça l’est en partie, puisque c’est de la littérature moldue). Au moins, s’ils se font prendre, les dessins et les mots traduits en coréen dans les bulles de dialogues n’attireront pas trop d’attention sur eux. « N’hésite pas à me dire si j’ai fait des fautes, il y a certains mots que j’ai eu du mal à traduire. » C’est une première pour lui, d’avouer ses défauts mais il ne peut nier qu’il a vraiment eu du mal avec certains mots en coréen, lui qui est né en Angleterre et qui y a vécu toute sa vie ; il connaît sa langue et son pays mais avec des lacunes. « Oh, t’en fais pas ! Merci pour la traduction. On se retrouve ici à la même heure demain ? Pour parler de GTO ? » Il acquiesce avec un sourire et quitte la table en laissant Blair dans sa lecture. Il a le nouveau Digimon à lire.

dark as midnight sun2000 & busan
Les coréens de la Nation de l’Eau organisent chaque été des rassemblements festifs à Busan, pour les Rhee, c’est l’événement le plus important de l’année : ils se préparent en fanfare et prennent un portoloin jusqu’en Corée du Sud. Depuis quelques années, ils ont aussi pris l’habitude d’emmener Callie avec eux – heureusement pour Damian, d’ailleurs, puisqu’il ne s’entend pas très bien avec ses cousins et se sent souvent seul dans ces événements. Les aînés critiquent tous les ans la venue de Callie en reprochant son métissage mais le père de Damian prend toujours sa défense en rabrouant les bigots parce qu’elle fait tout de même partie de la famille. Les fêtes traditionnelles terminées, ils sont libres maintenant de vaquer à leurs occupations ; Damian traîne Callie dans les marchés de Busan, à la recherche de babioles à rapporter en Angleterre (et surtout de nouveaux mangas). « Pourquoi prends-tu des cartes postales ? » Questionne Callie en examinant un collier en écailles de Sirène. « N’achète pas ça, dit-il en anglais pour que seule Callie puisse comprendre, c’est de la contrefaçon. Les vraies écailles de Sirène se trouvent dans une boutique spécialisée. » Elle relâche aussitôt le collier, en grimaçant, probablement déçue de ne pas pouvoir se parer du collier et l’exhiber à son retour en Angleterre. « Et pour les cartes postales… Hm, dunno, je me dis qu’un jour on va revoir Arnie et Blair. » Ça fait des années qu’ils sont partis, l’un après l’autre mais Damian a encore du mal à se faire à l’idée qu’ils ne soient plus dans leur groupe. « C’est ringard, je sais. » Il l’attrape par la main avant qu’elle ne puisse ajouter quelque chose et la traîne dans les couloirs étroits de stands aux mille objets en tous genres. Il repère rapidement son père en train de porter quelques cartons de reliques. « Abeoji, est-ce que tu pourrais nous emmener dans la boutique des Sirènes ? » Parce qu’il a ses cartes postales mais il veut aussi acheter le collier d’écailles – les vraies – pour sa meilleure amie. Ringard.

smoke as black as charcoal2003 & diagon alley
Réduit au silence, pantin sans opinions personnelles, interdit de donner son avis ; ça a toujours été son plus gros problème. Incapable de tenir tête à ses parents, incapable de prendre du courage et d’affirmer ses positions, incapable de montrer qu’il n’est pas une coquille vide. Cette pression constante que ses parents ont exercé sur lui, principalement sa mère, Damian l’a évacué dans son art. Ce n’est pas un art parfait, il a pris des cours de dessin durant son enfance mais c’était plus un passe-temps – il n’a jamais pris ça au sérieux. Et ce n’est toujours pas le cas mais c’est devenu un exutoire précieux qu’il protège tout particulièrement. Damian est certain de devenir fou si on lui enlevait le dessin ; c’est viscéral, il a besoin de mettre sur papier tout ce qui le ronge dans sa tête. Au moins, personne ne sait qu’il est derrière ce ramassis de conneries pseudo-humoristiques. Mais il sait que pas mal de sorciers lisent sa BD. Il remet son masque noir sans expression pour cacher son visage et une capuche sur la tête avant de sortir en douce de chez lui. Son sac-à-dos contient des bombes de peinture et une nouvelle édition de ΛΞRTIGΘ (le #04 : Fractured But Whole). En se glissant dans la pénombre, il tente d’être le plus discret possible lorsqu’il longe les immeubles dans le noir, les mains gantées, une bombe de peinture déjà prête à être utilisée. Les graffitis dans un temps aussi limité ne sont pas sophistiqués, il prend plus de temps lorsqu’il examine le terrain et est certain qu’il ne sera pas interrompu – dans ces cas-là il fait des œuvres beaucoup plus détaillées. Mais ce soir, il est sorti sur un coup de tête, repère le mur vierge d’un immeuble et utilise sa bombe pour graver : He-Who-Must-Not-Be-Nude. Son oeuvre terminée, il sort les copies de Fractured But Whole et les glisse dans les boîtes aux lettres sur son chemin du retour. REDBIRD a encore frappé, ni vu ni connu.