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sujet; (JUIN 1999) MAKSIMON / DON'T THREATEN ME WITH A GOOD TIME

PRISONERS • bloodstains on the carpet
Maksim Dolohov
Maksim Dolohov
‹ inscription : 12/03/2016
‹ messages : 832
‹ crédits : odistole
‹ dialogues : #2F4F4F
(JUIN 1999) MAKSIMON / DON'T THREATEN ME WITH  A GOOD TIME 1481923300-nastya-maks

‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : 35 yo
‹ occupation : l'ancien directeur adjoint au département de la justice magique, aujourd'hui incarcéré pour crimes de guerre. Je suis également derrière un réseau d'orviétan impliqué en Angleterre et je gère mon business comme je le peux depuis ma cellule.
‹ maison : (Koldovstoretz)
‹ scolarité : //
‹ baguette : a été fabriquée par Gregorovitch, elle mesurait 29 centimètres, elle était en bois de genévrier et contenait un cheveux de vélane mais elle a été brisée sous mes yeux.
‹ gallions (ʛ) : 4380
‹ réputation : je suis le remplaçant, le prince gâté qui n'aurait pas dû régner et qui s'est cassé la gueule, celui qui s'est fait berner par sa protégée, celui qui doit être maudit tant le sort s'acharne à lui prendre tout ce qu'il veut si désespérément.
‹ particularité : du genre à me dire que si j'avais été legilimens ou voyant, j'aurais pu voir venir les emmerdes et coups dans le dos et les éviter, malheureusement il n'en est rien.
‹ faits : je fais parfois semblant de ne pas parler Anglais correctement pour voir jusqu'où certains tireront sur la corde. Mon calme sardonique laisse place à des colères monstrueuses et violentes. J'ai deux petites sœurs et mon frère Antonin était le véritable mangemort, je ne suis qu'un pion qui occupe une place, celle du fils d'un chef de clan, celle d'un héritier qui devait assurer des accords et des alliances et doit aujourd'hui en payer les conséquences.
‹ résidence : à Azkaban, loin du faste du manoir Dolohov érigé à Herpo Creek et aujourd'hui en ruine.
‹ patronus : un cygne, impossible à conjurer depuis que la Marque des Ténèbres est sur mon avant bras.
‹ épouvantard : le visage de Ulyana greffé sur le souvenir du corps végétatif de ma mère.
‹ risèd : un gosse blond courant dans les longs couloirs de la résidence de St Petersbourg. Un enfant se jetant dans mes jambes en suppliant d'aller faire flotter une maquette de bateau dans le grand bassin des jardins.
http://www.smoking-ruins.com/t4592-maksim-greed-may-do-your-bidd
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― DON'T THREATEN ME WITH
A GOOD TIME / MAKSIMON ―

Please, leave all overcoats, canes and top hats with the doorman, from that moment you'll be out of place and underdressed. I'm wrecking this evening already and loving every minute of it ruining this banquet for the mildly inspiring and...

21 JUIN 1999

Il était indéniable que Saint Pétersbourg lui manquait. Il trouvait Londres sale, la ville grouillait de rats qui arpentaient le pavé trop souvent humide. Tout sorcier qu’il était, il ressentait un dégout évident à l’égard des rongeurs, d’autant que certains – et il était sûr d’en avoir croisé, de ceux-là – pouvaient prétendre au statut de félin compte-tenu de leur taille. Comme ses nuisibles, Londres était grise, loin des couleurs chatoyantes mais si harmonieuses de sa ville natale et ici, il n’y avait qu’un fleuve, certes très impressionnant – il aimait particulièrement les voiliers pour lesquels les ponts devaient se fendre, car ces bâtiments là n’étaient pas entachés par la vulgarité moldue qu’étaient les moteurs bruyants – mais qui ne valait en rien les canaux de la cité qui si longtemps avait été le terrain de jeu de son insolente jeunesse. Par-dessus tout, c’était les Nuits Blanches qui lui manquaient, quand la lueur septentrionale refusait de céder à l’obscurité. C’était un moment de liesse pour les sorciers, une preuve de supériorité magique puisqu’il s’agissait là de l’œuvre du solstice… Combien de banquets, combien des fêtes et de bals, animés de rires et de danses, d’alcool et mets fins défilant encore et encore sur des plateaux avait-il pu voir lors de cette semaine tant anticipée ? Trop pour compter, assurément. Trop aussi pour songer à passer outre. Ici, la latitude banale de cette ville-usinière ne lui offrait pas le bonheur d’un jour ne cessant jamais, d’une éternité feinte pour une poignée de jours, mais il pouvait bien faire semblant. Oui, il avait décidé de faire semblant, alors la maison avait été décorée. Un grand faste, beaucoup de moyens et surtout, partout, de la lumière. Candélabres, photophores, sortilèges, créatures lumineuses dont les propriétés magiques se diffusaient dans la pièce au gré des mouvements de leurs écailles, il y avait là de quoi se croire en plein jour quand pourtant, la fête battait son plein depuis des heures déjà.

Il voulait que cette affaire dure au moins deux jours. Que les convives en oublient de dormir, de vivre, qu’ils s’y perdent pour rendre hommage aux coutumes et habitudes qu’il avait laissé derrière lui en arrivant en Angleterre, un an plus tôt. Sur son avant-bras, la marque n’était qu’à moitié cachée par la manche repliée d’une chemise ; malgré le temps détestable de ce satanée pays, Juin avait été suffoquant et il redoutait l’été à venir tant les rues ici manquaient d’air.  Il n’était pas à sa place, mais les gens s’amusaient et il s’attachait à ce sentiment vaguement mégalomane. Leur plaisir, leur bon temps, c’était à lui qu’ils le devaient et au milieu des convives, il devenait un peu demi-dieu. Il pouvait jouer avec les humeurs, ordonner qu’on change de musique, il pouvait faire tout ce qu’il voulait et l’idée d’une dépendance entre eux et lui atténuait un peu son mal du pays. Quelque part, malgré la distance, malgré l’exil ici, en terre étrangère, il retrouvait un peu de son autorité alors qu’ils profitaient tous autour de lui.

Alors il déambulait. Alors, il se fendait de sourires, de discussions rapides, acceptaient les félicitations, levait son verre en direction de quelques-uns de ses camarades, visages familiers des Mangemorts éparpillés dans la foule mondaine. Il daigna même danser avec sa femme qui semblait aux anges. Pauvre petite chose idiote, elle aussi s’accrochait à l’idée de contrôle que lui apportait ce cadre en particulier et l’espace d’un instant, Maksim se trouva à ressentir un peu d’empathie pour elle. Son anglais restait bancal, ses relations limitées et lui, il l’ignorait la plupart du temps. Elle était belle, pourtant, sous les lumières… belle mais ennuyeuse, fade déjà, rendue plus fade encore à vrai dire par le désintérêt de son époux qui, après une valse, la délaissa à nouveau pour aller saluer un ou deux notables, quelques représentantes de l’Elite, le tout Londres sorcier investissant ses quartiers.

« Why is society’s darling boy pouting, is my party boring you ? » siffla-t-il d’ailleurs à un camarade abordant également la marque mais se tenant un peu à l’écart des festivités et dégageait une aura étrange, comme s’il aurait préféré s’arracher les cils que d’être là, au milieu des mondanités et du brouhaha social. A peu près du même âge que lui, le jeune homme dégageait une impression blasée qui força Maksim à froncer les sourcils. Fraichement arrivé dans la capitale Anglaise, le Russe avait assuré son devoir, remplacé son frère et avait rencontré la majorité des Mangemorts assez rapidement. Dans le lot se trouvait Simon, Simon chez qui quelque chose clochait sans que Maksim puisse foutre le doigt dessus, ce qui piquait au vif sa curiosité. C’était peut-être les regards suffisants, ou les remarques acerbes, peut-être un mélange des deux. « Rosier, like the flowers, no? » demanda-t-il en toisant son interlocuteur, attrapant un verre sur un plateau flottant qui passait à proximité. Il avait cessé de compter, à court de doigts, le nombre de libations ingurgitées, c'était le danger de ce genre de soirée. « Must be tough, gaining… how do you say… » il fit mine de chercher un instant, contrairement à son épouse lui ne peinait pas avec la langue anglaise, probablement grâce à Judah qui devait présentement être en train de se frayer un passage sous les jupons de quelconque idiote en mal d’attention. Priant un instant pour que le braconnier ait la décence de ne pas forniquer dans sa bibliothèque, il revint à la conversation, triomphant d’avoir trouvé le mot qu’il cherchait. « Respect? Yes, respect… with such a precious name » et acerbe, il laissa l’injure couler doucement, servant un sourire à son collègue. Si Rosier voulait l’insulter en boudant sa fête, il n’avait pas vraiment de scrupules à renvoyer quelques piques.
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Simon Rosier
Simon Rosier
‹ disponibilité : dispo (1/6)
‹ inscription : 07/09/2014
‹ messages : 1145
‹ crédits : tplrs (avatar), tumblr (gifs).
‹ dialogues : #669999.
(JUIN 1999) MAKSIMON / DON'T THREATEN ME WITH  A GOOD TIME Tumblr_o4bilvKd3z1tg7oa1o1_400

‹ liens utiles :
‹ âge : trente-huit ans (24/05/66).
‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5326
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
‹ épouvantard : un précipice.
‹ risèd : une plage, avec Anna et Charlotte.
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Fading out again
I've been spinning now for time, Couple women by my side, I got sinning on my mind, Sipping on red wine, I've been sitting here for ages, Ripping out the pages. How'd I get so faded?

Il avait mal au crâne.
Mais Simon Rosier avait toujours mal au crâne. Des migraines à s’en fendre la tête en deux, et s’il ne s’était pas repoudré le nez et les gencives, il se serait volontiers fracassé la tronche contre un mur. Les membres engourdis, il biberonnait sagement son champagne, et lorsqu’un pauvre hère vint troubler sa torpeur avec quelque futile babillage, il fronça les sourcils, la paupière papillonnante, et porta sa flûte à ses lèvres, épanchant une soif imaginaire mais provoquée par l’excès de spiritueux l’entourant, avant d’échapper un, « who are you again? » qui laissa son interlocuteur pantois ; mais il eut tort de supputer que son manque flagrant d’intérêt pour ce quidam le chasse de son champ de vision, car celui-ci revint aussitôt à la charge, martelant son identité comme s’il s’agissait d’une évidence. Oh, ces imbéciles, persuadés que leur invitation à une telle réception signifiait que leur existence importait. Dans une salle remplie d’ivrognes poliment torchés, un nom perdait tout son intérêt, et sa place au sein de la hiérarchie également. Il s’emmerdait, Simon, il s’emmerdait toujours ; et à dire vrai, il ne se rappelait plus la raison de sa présence en ces lieux trop éclairés. La lumière lui bousillait la rétine. Rosier était un habitué de ces banquets fastueux et autres soirées de débauche, où les titres de noblesse et les plus indécentes des fortunes se côtoyaient joyeusement, sans savoir pourquoi. À l’instar d’un chien attiré par son os à moelle, il se précipitait là où il pouvait boire gratuitement, tringler une idiote sous l’œil vicelard d’un tableau et s’oublier, l’espace de quelques heures — à quoi bon s’intéresser à son hôte.
« What?I was saying, this is a wonderful night, isn’t it?It’s boring, Rosier répondit à l’adresse du sorcier qui lui tenait la jambe depuis beaucoup trop longtemps. And too fucking bright. » Décidément, il n’en démordrait pas, de ce putain d’éclairage, et de ces chandeliers, et de ces lustres, et de toutes les saloperies lumineuses virevoltant au-dessus de la tête des convives. Les discussions mondaines l’ennuyaient — Merlin, mais que fichait-il ici, quand il aurait pu s’échouer au Royals. (Fort heureusement, son esprit était trop embrumé pour qu’il s’inquiète d’un tel trou de mémoire : c’était tout de même aberrant de ne pas avoir la moindre idée de son arrivée ici.) Son interlocuteur s’esbigna promptement — converser avec Rosier était relativement peu édifiant, surtout lorsqu’il avait trois grammes dans chaque bras. Il contemplait d’ailleurs la possibilité de s’éclipser à son tour ; il n’était jamais trop tard pour une after, et perdre davantage la mémoire. Puis on le dérangea — à nouveau.
« Why is society’s darling boy pouting, is my party boring you ?Oh, come on, » murmura-t-il en se gorgeant de courage liquide pour affronter son vis-à-vis. L’accent, reconnaissable entre tous, le força à lever les yeux au ciel quand le propriétaire de la demeure s’aventura à ses cotés. Maksim Dolohov se prenait pour un tsar, dans son palais à la con. Il le connaissait peu (s’était d’ailleurs gardé d’approfondir de très brèves présentations) mais avait entendu dire qu’il fricotait avec Doherty et Fawkes, et il considérait ce trio de saltimbanques avec le plus incommensurable des dédains. Dolohov ne lui inspirait rien, et les rares fois où une conversation s’était amorcée entre eux, celle-ci s’était terminée en joute verbale — dans ses mauvais jours toutefois, Rosier faisait un piètre adversaire car à défaut de se servir de son fiel, il dégueulait invective sur invective, remplaçant ce qui devait être une virgule par toutes les variations de « fuck » existant. Du reste, il ignorait pourquoi la présence de Dolohov l’importunait autant. « Rosier, like the flowers, no? » Fucking please. Un rictus sardonique dévoila l’émail de ses dents qui, lorsqu’elles n’étaient pas occupées à grignoter sa lippe inférieure, s’encastraient les unes contre les autres, obligeant sa mâchoire à se contracter. « Flowers… » les syllabes s’étaient à peine détachées les unes des autres. « Must be tough, gaining… how do you say…For Merlin’s sake– les restes de sa conscience en étaient certains : cet enfoiré de ruskov ne cherchait pas ses mots. — Respect? Yes, respect… with such a precious name. » Une expression partagée entre la surprise et l’aberration troubla l’indifférence pérenne figeant habituellement ses traits, et il osa une œillade en direction de Maksim. « If the only thing you can come up with to piss me off on this fine evening is a fucking word play, you really need to fuck off, » il grommela en attrapant un énième verre, qu’il vida presque instantanément, la tête renversée en arrière. « At least people know my fucking name. » Le liquide ambré avait à peine soulagé le manque qui lui broyait les entrailles, mais rendait la présence de Maksim supportable. « Your wine is disgusting by the way. Where do you hide your vodka? » Quitte à se beurrer la gueule chez un russe, autant honorer la boustifaille nationale, et les limites de son foie, qu’il surestimait largement, avaient besoin d’un défi pour la soirée. « Don’t you have a wife to pretend to care about? » Il l’avait aperçue, la Magdalena. Perdue au milieu de la foule, hochant respectueusement la tête alors que son regard vagabondait aux quatre coins de la salle, suppliant son flâneur d’époux de revenir à ses cotés. Elle était belle — à dire vrai, il l’avait observée pendant une bonne dizaine de minutes, fasciné, presque, par cette poupée du grand froid, dont la figure s’illuminait uniquement lorsque son cher et tendre réapparaissait. « I was leaving anyway, il confessa, le visage rembruni. Next time, turn your fucking lights off. I’m going blind. » Mais plutôt qu’accompagner le geste à la parole, il préféra enquiller un autre verre, et le sol tangua sous ses pieds. « Shit– » pendant une brève seconde, sa vision se troubla, et le brouhaha de la réception se transforma en un insoutenable concentré de voix stridentes. Sa main tâtonna le vide avant de trouver un appui maladroit sur un plateau flottant, qui s’écrasa dès lors qu’il eut la bonne idée de concentrer tout son poids dessus. « Don’t you fucking dare– » lança-t-il brutalement à Dolohov, qu’il voyait déjà se réjouir de cette scène si pathétique. (Il tituba de plus belle, se retint contre un pan de mur.) « And yes, your party is boring as hell and I could fuck your wife in front of everyone, it wouldn't make it more interesting. » Élégant et, to be quite honest, pas sa meilleure trouvaille.
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(JUIN 1999) MAKSIMON / DON'T THREATEN ME WITH A GOOD TIME

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