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sujet; Café et crème brûlée ** Susanna Carrow

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Café et crème brûlée.



Tu te réveille et tu as beau avoir dormi des heures en lignes, tu te sens complètement vide, épuisé et impuissant. Tu sais ce qui te cause tout ce mal, c’est cette malédiction, la lune était pleine hier. Tu as traqué cette bête, tu lui as tendu un piège, mais elle la sentie, elle t’a échappée. Tu es rentrée épuiser et en colère, en colère contre toi-même, une bête dangereuse rôde encore et pourrait faire du mal aux gens.


Tu regardes ce chat couché contre ton torse, tu vas devoir le déranger, il n’est plus question de rester paresser au lit avec lui. Ta mère n’est pas encore venue te réveiller, mais il faudra bientôt partir. Tu te lève et te rend difficilement à la douche. Tu n’espère qu’une chose, arriver à mieux te réveiller et sembler en forme. Tu ne veux pas inquiéter ta famille, elle ne sait pas ce que tu es. Une fois la douche terminé, tu enfile tes habits les plus propres, tu dois bien paraitre, après tout tu restes un Crouch. Ta mère viens cogner doucement à ta porte et elle semble surprise de te voir déjà levé, elle connait la vérité, elle sait comment tu te sens les lendemains de pleine lune. Elle t’offre son sourire le plus réconfortant et tu remarque à quel point elle est toujours aussi jolie. « Bon matin » Tu sais qu’elle dit cela pour être gentille, mais il est déjà proche du diner, le soleil est beaucoup plus près de se coucher maintenant. Tu lui offre un petit sourire et tu l’embrasse sur la tempe. « Nous allons pouvoir partir, on ne les fera pas attendre. »


Une fois sur place, tu les remarques au fond de la salle, elles étaient déjà là, ta mère sourit déjà en voyant sa sœur, elle adore ces petites sorties entres vous tous. Susanna est là, ta jolie cousine, ses cheveux sont toujours aussi impeccable et ses habits pareillement. Elles discutent ensemble, n’ayant pas encore vue que vous étiez là. Tu t’approche doucement puis une fois tout près tu les saluts et leur offre à chacune un rapide baiser sur la joue. « Bonsoir, j’espère que vous nous avez pas entendu trop longtemps. » Ta tante te souris gentiment et ta mère est déjà entrain de les embrasser à tour de rôle. Une fois que tu as prit place près de Sue, ta mère est déjà en grande conversation avec sa sœur, ta tante, tu offre un petit sourire espiègle à ta cousine. « Alors, comment ça va? Tu le vois toujours ce Malfoy? » Elle le fréquente depuis un moment, enfin c’est ce qui semble, elle t’a parlé fréquemment de ce petit  bambin. Beaucoup de gens parle de fiançailles probables, mais tu n’es pas certain que ce soit l’homme qui lui faut. Les Malfoy sont trop concernés dans ce gouvernement, et être concerné dans ce gouvernement est dangereux. Les gens sont soient tués ou vendus et lorsque ce gouvernement tombera qu’arrivera-t-il à ceux portant la marque, qu’est-ce que les insurgé leur feront, se vengeront-ils, deviendront-ils aussi enragés contre tous ses gens qui leur on fait du tord?  Comment leur en vouloir si cela arriverait? Tu espères donc qu’elle sera prudente, qu’elle ne donnera pas tout à cet homme. Susanna n’est pas une grande fan des histoires romantiques et là-dessus, vous avez un point en commun. Tu as déjà donné dans la matière et il n’en sort jamais rien de bon. Tu ressens encore la fatigue s’installer dans tes membres, mais tu te reposeras plus tard, ta famille ne doit avoir aucun doute sur ce que tu es maintenant. Tu souris à cette jolie brunette. « Et comment ça va au travail, j’ai entendu parler de l’incident, il ne t’est rien arrivé j’espère? » Eh oui, tous les journaux ont sauté sur l’affaire, un incendie au département des mystères, personne ne savait encore le fin mot sur l’histoire, mais beaucoup de rumeur circulait à propos de l’œuvre des insurgés, le ministère allait sans doute étouffer l’affaire en parlant d’un simple accident anodin pour démentir ces rumeurs.


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A
ssise face à ta mère, tu fais courir tes doigts sur la table, alors qu’elle te parle de tes fiançailles à venir. Quelque chose la tracasse, tu en es bien consciente. Aurait-elle eu vent de cette rencontre entre Marcus et toi, la semaine passée ? Tu n’as vu personne vous épier, mais tu restes sur tes gardes. Une femme de ton rang, comme le répète toujours ta mère adorée, se doit d’être irréprochable. Or, tu culpabilise pour des baisers volés, pour un comportement qui ne te va pas du tout. Susanna n’est pas et ne sera pas, reconnu pour aimer retrousser ses jupes dans les ruelles en compagnie de jeune homme. Peu importe leur rang. Peu importe votre passé commun. Mais en réalité, tu es surtout à cran à cause de cette histoire d’attaque, de tous les dossiers que tu as triés cette semaine et tu te doutes, qu’elle aussi, craint le pire. Pour toi, toujours pour toi. Elle aurait préféré que tu rentres à la maison ce soir-là et assise en face d’elle, tu vois combien les derniers jours lui ont coûtés. Ton travail l’inquiète, elle préférerait te savoir à la maison, avec elle. Mais tu ne peux pas faire ça, vous le savez toutes les deux. Alors tu lui souris gentiment et tu effleure sa propre main de la droite, la gauche glissant contre la porcelaine délicate, suivant la ligne courbe de la soucoupe. Tout va bien que tu lui chuchotes, tout est sous contrôle et puis, tu travailles entouré d’homme compétant. Voilà qui a de quoi la rassurer, parce que si tu adores ta mère, elle n’en reste pas moins très attaché à l’idée qu’un homme défendra bien mieux ta vie que tu pourrais le faire toi-même. Opinion que vous ne partagez assurément pas. Mais tu te gardes bien de lui en faire part, ça ne servirait à rien. Tant qu’elle est rassurée et que ses cernes disparaissent, tout ira pour le mieux.

Heureusement, tu n’as pas encore eu le temps de boire la moitié de ton café, que ton cousin et sa mère, font leur apparition. Un petit sourire, tout en délicatesse, se déploie aussitôt sur tes lèvres. Tu as toujours adoré Constantin, d’aussi loin que tu puisses t’en souvenir, il a toujours été le remplaçant d’Ulysse, de ce frère indigne. Tu lui tends donc la joue avec plaisir et l’observe avec quelque chose d’affectueux dans le regard. « Bonsoir, j’espère que vous nous avez pas entendu trop longtemps. » Tu te redresses en secouant doucement la tête, pour embrasser ta tante, toi aussi, alors que déjà, les deux sœurs Slughorn se retrouvent, se tournant l’une vers l’autre. Et voilà, il suffit que ta mère retrouve sa sœur, pour que tu cesses de l’inquiéter, déjà elle reprend des couleurs il te semble et tu souris doucement. Tu la préfères ainsi, parlant rapidement, mais tout bas, comme deux vraies dames. L’étiquette leur va bien, elles sont l’étiquette en fait et tu soupires doucement, rassurée de la voir se détendre, pour te tourner, à ton tour, vers Constantin. Ce dernier t’observe déjà, avec ce sourire qui force le tien à se répandre sur ta bouche, qui recourbe tes lèvres comme peu de gens savent le faire, « alors, comment ça va? Tu le vois toujours ce Malfoy? » Ton sourire hésite, puis disparait sous ton petit air sérieux, une moue retroussant un instant tes lèvres, alors que tu attires ton café près de ta bouche. « Je vais bien, mais j’irais encore mieux si tu laissais tomber le sujet Malfoy » et pour appuyer ta demande, tu hausses les sourcils, ta tasse trouvant tes lèvres.

Tu sais pertinemment que Constantin est contre ta relation avec Draco, pourtant il sait qu’il ne se passe absolument rien entre le blond et toi, rien de sérieux du moins. Non pas que tu ais voulu le rassurer quant à votre « entente », mais bien parce que tu avais besoin que quelqu’un connaisse la vérité. Or, plus que d’être ton cousin, le brun s’avère être un frère à tes yeux. Un confident. Une oreille pour t’écouter. Une épaule pour te poser. Et malgré toutes ses requêtes quant à ce que tu cesses de jouer le jeu avec Draco, tu n’arrives pas à suivre ses conseils. Ton instinct te porte ailleurs, te pousse à continuer. Heureusement que ton cousin te pardonne ton comportement, qu’il ne te reproche pas ton entêtement. Tu retrouves un petit sourire en coin, alors que tu reposes la vaisselle sur la table, « tu m’as manqué, ne gâchons pas tout en abordant le mauvais sujet, d’accord ? » Il n’y a qu’avec lui, si on laisse le fils Malfoy de côté, que tu te montres aussi gentille, aussi délicate. Il semble d’accord, car il change le sujet, souriant, compréhensif. Par Morgana, tu l’aimes tant. « Et comment ça va au travail, j’ai entendu parler de l’incident, il ne t’est rien arrivé j’espère? » Il n’y a pas à dire, il a toujours sut parler des sujets sensibles. Avec lui, les ronds de jambes n’ont jamais servis à grand-chose et le port de gant blanc ne fait pas partit de ses habitudes. Pourtant, c’est l’une des choses que tu aimes le plus chez lui, cette honnêteté, cette habitude d’aller au fond des choses sans se compliquer la tâche. Tu soupires donc, encore, et suis le contour de ta tasse du bout de l’index. « Ah ça… si tu voyais la tonne de travail que j’ai au département. C’est insensé… » ta main libre glisse contre ton front, alors que tu secoues la tête. Il suffit que tu te concentres un peu, pour que tu arrives à revoir mentalement les piles de dossier, l’état des lieux. Il y a de quoi être déprimée, être découragée.

Tu te laisses distraire un petit instant par toutes ses pensées, par toutes ses frustrations accumulés. Tu entends presque la voix de ton patron tonner, hurler, crier son mécontentement, avant de japper des ordres. Puis tu souris légèrement, avec effort en fait, pour le regarder à nouveau, droit dans les yeux. « J’y étais tu sais, enfin j’y suis allé. Je pensais qu’il y avait eu un souci avec le sort d’alerte, c’est déjà arrivé… mais non. C’était… le chaos. » C’est le mot parfait oui et tu le laisses voir combien cette nuit t’as surprise. Pas effrayé, non. Tu as su faire face, tu t’es même montré utile, tu as aidé, tu as sauvé des gens. Du moins, tu aimes le croire. Sinon à quoi bon. « Mais non, il ne m’est rien arrivé. Quand j’ai rejoint les lieux, il n’y avait déjà plus de rebelle. Enfin, pas au ministère, du reste… » tu hésites à le dire, baisse les yeux sur ton café et décide à sourire un peu, pour soulever à nouveau la tasse. Là, au-dessus de la porcelaine, tu retrouves le regard de ton cousin. C’est à ton tour d’être espiègle. « C’est ce fameux Malfoy, que tu désapprouve tant, qui m’a tenu loin du danger. » Tu le laisses digérer l’information, alors que tu aspires un peu de café, puis tu réalises qu’il a l’air fatigué. Tu l’observes un instant, puis tu reprends la parole, au-dessus de ta tasse encore fumante. « Constantin… est-ce que tout va bien ? Tu me sembles épuisé… est-ce que ton département a aussi subi des pertes ? Toi aussi, tu cours dans tous les sens ? » Mais tu en doutes fort, alors un petit sourire, que tu cherches à rendre joueur, bien qu’il soit inquiet, recourbe délicatement tes lèvres. « À moins que ce soit une femme ? Tu t’es enfin trouvé une promise ? »
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Elle t’offre son plus jolie des sourires, elle semble si heureuse de te revoir, puis tu parle de Malfoy et ce jolie sourire semble hésiter. « Je vais bien, mais j’irais encore mieux si tu laissais tomber le sujet Malfoy » Elle redevient sérieuse et tu comprends qu’elle préfère ne pas en parler, elle connait ton avis sur cette relation, puisque toi tu connais la vérité, elle sait que tu n’aime pas ça. « Tu m’as manqué, ne gâchons pas tout en abordant le mauvais sujet, d’accord ? » Tu lui offres un petit sourire, acquiesçant doucement à sa requête et tu lui demande pour le travail. Tu as ressentis quelques inquiétudes lorsque la nouvelle est sortie dans les journaux. Elle soupire, cela ne semble toujours pas lui convenir  « Ah ça… si tu voyais la tonne de travail que j’ai au département. C’est insensé… » Elle semble un peu décourager, puis elle devient un peu plus sérieuse, elle t’offre un sourire, mais tu sens qu’il y a quelque chose de grave, quelque chose d’important.

Puis la grande nouvelle arrive, « J’y étais tu sais, enfin j’y suis allé. Je pensais qu’il y avait eu un souci avec le sort d’alerte, c’est déjà arrivé… mais non. C’était… le chaos. » Tu en perds ton souffle. Elle y était, elle était en situation de danger, tu fronce légèrement des sourcils, elle semble avoir traversé plusieurs émotions lors de cette avènement. « Tu n’as pas été blessée j’espère » Elle continue alors sur sa lancé  « Mais non, il ne m’est rien arrivé. Quand j’ai rejoint les lieux, il n’y avait déjà plus de rebelle. Enfin, pas au ministère, du reste… » Heureusement, tu peu au moins être heureux qu’elle n’est pas rencontré un rebelle, autrefois ce genre de chose ne serait pas arrivé, les rebelles était les bons, mais tu as l’impression que les rebelles vont devenir aussi vilain que ceux ayant prit le contrôle, le feu sera vaincu par le feu. Et cette impression t’effraie au plus grand point, qu’adviendra-t-il des gens neutre, et de ceux ayant adhérer par obligation…

Puis elle t’annonce une nouvelle que tu n’es pas nécessairement prêt à admettre. « C’est ce fameux Malfoy, que tu désapprouve tant, qui m’a tenu loin du danger. » Du hausse un sourcil, tu n’en crois pas tes oreilles, vraiment ce Malfoy c’est endurcis? Autrefois il était reconnu pour fuir ce genre de situation, il faut croire qu’il c’était endurcit. « Eh bien, je l’espère, sinon je lui aurais rendu une petit visite des plus désagréable. » Tu prends une gorgée de ton café, cette caféine t’aide à mieux rester éveillé, après ce matin troublant et ce peu de sommeil. Cela doit trop paraître car elle te pose la question, elle a sans doute remarqué tes cernes, tes yeux qui prenne rapidement le fixe dans le vide. « Constantin… est-ce que tout va bien ? Tu me sembles épuisé… est-ce que ton département a aussi subi des pertes ? Toi aussi, tu cours dans tous les sens ? » Elle te sourit, se cherchant à être rassurante sans doute, elle s'inquiète pour toi et juste pour cela tu l'adores. « À moins que ce soit une femme ? Tu t’es enfin trouvé une promise ? » À cette phrase tu ris légèrement, si cela pouvait être ça, ce serait peut-être merveilleux, tu fronce légèrement des sourcils.

« Hum, à vrai dire ce serait peut-être plus amusant si ce serait la raison, mais non, disons que je n’ai pas beaucoup dormis, j’ai travaillé toute la nuit puis j’ai appris une mauvaise nouvelle ce matin à mon retour. » D’ailleurs, elle t’a encore laissé un goût amer dans la bouche. « J’ai dû aller voir Juliet aussi donc le sommeil à été plutôt absent, mais ce n’est pas grave, je dois reprendre un rythme un peu plus normal, la prochaine pleine lune n’est que dans un mois. » Bien que Sue ne connaisse pas ton état, elle sait néanmoins que tu capture les loups-garous.

Tu fixe ta tasse, en repensant à tout cela. « Mon père m’a apprit qu’on avait retrouvé une de mes cousines. » Tu relèves la tête avec cette moue au visage. « Je n’approuve pas leur choix, il m’a averti qu’elle avait été capturer, à ce qu’il parait, elle était avec les insurgés, je ne crois pas qu’elle était impliquer dans ce qui vous est arrivé, mais enfin, il lui on réservé le même sort qu’aux autres, elle a été vendu à un ami à moi. Tu dois le connaitre, il travail au même département que toi Sue, Lysander, ma cousine Hannah est devenue sa rebute. » Elle a sans doute remarquer la colère qui se réveille un peu au fond de toi, tu t’es endormit rapidement une fois revenu à la maison, mais c’était par épuisement, mais cette nouvelle te rend encore dans tout tes états. «  Sa propre famille on décidé de l’ignorer, mon père m’a dit qu’elle n’était plus des nôtres et que cela aurait été mieux qu’elle meure pour elle puisque ce sera ainsi qu’on devra la considérer. » Tu te masse une tempe, ce n’est pas le moment d’entrer dans tous tes états, mais la situation te bouleverse. Tu ressens une grave injustice et tu as les mains liés. « Ce qui me fâche le plus c’est que je n’y peu rien, je me sens impuissant face à ça et je sais qu’elle va sans doute me le reprocher un jour et je ne sais pas si je pourrais me pardonner, tu vois. » Tu soupire, certes tu n’as jamais eu le même liens avec Hannah qu’avec Sue, sans doute que pour Sue tu serais prêt a prendre parti, à combattre pour la sauver et ça aussi, ça te bouleverse de le constater, tu as toujours apprécier Hannah, cette petite blonde candide, mais ton lien envers Susanna a toujours été plus complet, plus dévouer. Tu baisse ta voix doucement et tu te rapproche de Sue par-dessus la table « Je ne veux pas prendre parti, je préfère rester prudent tu vois, mais je t’avoue que si c’était toi qui serait dans ce trouble, je crois que je prendrai parti, pour toi je serai prêt à le faire sans doute et pour ça aussi je me déteste. »



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ès que tu aperçois ton cousin froncer les sourcils, tu sais que tu l’as inquiéter et tu tentes de rattraper la chose. Tu connais cette habitude de froncer les sourcils, vous avez la même, probablement un tic Slughorn tien. Alors ta main glisse doucement contre la sienne, pour l’apaiser alors que tu lui souris gentiment. Tu n’as pas été blessée, tu as eu de la chance, tu es arrivée au bon moment. Mais dans ton esprit, tu revois clairement Draco, blessé mais trop fier pour le dire. Déjà, tu redeviens songeuse, attrapant ta tasse. Tu n’as pas eu la chance de vérifier son état, de le questionner à ce sujet, votre repas ne s’est pas déroulé « normalement » après tout. Tu soupires doucement, puis te concentres à nouveau sur votre conversation, soit ton cousin qui lance des presque menaces au pauvre héritier Malfoy, « eh bien, je l’espère, sinon je lui aurais rendu une petit visite des plus désagréable » ce qui te fait sourire un peu. « Oh, je t’en prie, si j’avais été blessé, ça n’aurait pas été de sa faute. Je ne suis pas à sa charge, et puis même, je sais prendre soin de ma personne. » Tu aurais alors aimer être de ses filles capable de tirer la langue tout naturellement, pour rire, joueuse. Mais non, tu te contentes de lui sourire avec amusement et de siroté ton café. Enfin, jusqu’à ce que tu remarques sa mine épouvantable. Tu avais toujours sut que le travail de ton cousin était prenant, laborieux même, dangereux surtout, mais tu ne t’habituais pas à le voir aussi fatigué. Il avait toujours ce petit air essoufflé, mais jamais autant qu’en ce moment, on aurait pu jurer qu’il avait passé la nuit debout, mais peut-être était-ce le cas. Alors tu le questionnes, tu t’informes, en espérant que ta deuxième hypothèse soit la bonne : qu’il ait passé la nuit avec une femme. Il est assez vieux pour être marié maintenant, combien de fois as-tu entendu son père lui reprocher de ne pas être encore père de famille hein ? Trop souvent.

Au moins, il sait encore rire et tu lui rends un sourire adorable alors qu’il se permet et hoche la tête, « Hum, à vrai dire ce serait peut-être plus amusant si ce serait la raison, mais non, disons que je n’ai pas beaucoup dormis, j’ai travaillé toute la nuit puis j’ai appris une mauvaise nouvelle ce matin à mon retour. » Ah voilà, il a passé la nuit réveillé et déjà tu lui décoche un regard plein de compassion, mais la fin de sa phrase te fait retenir son souffle. « Une mauvaise nouvelle ? … » que tu commences, tout bas, inquiète même, « j’ai dû aller voir Juliet aussi donc le sommeil a été plutôt absent, mais ce n’est pas grave, je dois reprendre un rythme un peu plus normal, la prochaine pleine lune n’est que dans un mois. » La pleine lune ? Tu cherches la mauvaise nouvelle, mais elle ne vient pas, alors tu ramènes une main vers lui, effleure la sienne du bout de tes doigts. « Constantin… que ce passe-t-il ? Qu’elle est cette mauvaise nouvelle, ne me fait pas languir. » Ce n’est pas tellement un ordre, mais plutôt une supplication. Que se passait-il, par Morgana ? Il semble récupérer des forces, de l’air, du courage même, pour souffler la réponse : « Mon père m’a appris qu’on avait retrouvé une de mes cousines. Je n’approuve pas leur choix, il m’a averti qu’elle avait été capturé, à ce qu’il parait, elle était avec les insurgés, je ne crois pas qu’elle était impliqué dans ce qui vous est arrivé, mais enfin, ils lui ont réservé le même sort qu’aux autres, elle a été vendu à un ami à moi. Tu dois le connaitre, il travaille au même département que toi Sue, Lysander, ma cousine Hannah est devenue sa rebute. » Tu restes sans voix sous son aveu, tu ne t’attendais pas à cela. Quelque chose se tord en toi, le bien et le mal se faisant la guerre. D’un côté, tu es sincèrement navrée pour cette jeune femme, pour cette cousine qui est sienne. Mais d’un autre, est-il bien certain qu’elle n’a pas participé à l’attaque ? Tu hésites, mais il suffit de le voir, torturer, pour que tu te décides à lui faire confiance, à croire sa cousine. « Ohhh… je suis terriblement navrée de l’apprendre, ce doit être terrible. » Mais il n’a pas fini et il enfonce le clou, te coupant le souffle quand il avoue duquel de ses amis il s’agit : « tu dois le connaitre, il travaille au même département que toi Sue, Lysander, ma cousine Hannah est devenue sa rebute. » Ah ça, pour le connaitre, oui tu le connais, en fait tu as même déjà eu le béguin pour lui et tu baisses les yeux. Tu ne te vois pas le critiquer, parce que toi aussi, tu as pris un rebut. Et si Lysander tentait de sauver la pauvre fille ? Non… non Lysander n’a pas les même motivations que toi, tu en es pratiquement certaine.

Tu soupires tout bas, repose ta tasse et observe Constantin, déchiré par la situation et avec raison. Tu aimerais pouvoir le rassurer, lui dire que Lysander prendra assurément soin de sa cousine, mais en fait, tu n’en sais rien. Vous n’êtes pas du même bois, le mangemort et toi, sinon toi aussi, tu aurais un tatouage sur l’avant-bras. « Sa propre famille a décidé de l’ignorer, mon père m’a dit qu’elle n’était plus des nôtres et que cela aurait été mieux qu’elle meure pour elle puisque ce sera ainsi qu’on devra la considérer. » Ses paroles te font l’effet d’une gifle et tu écarquilles les yeux en le dévisageant, « il a dit ça ?! Par Morgana… » C’est que vos paternels se ressemblent de plus en plus, êtres sadiques, êtres mauvais, tout juste bon à être jeté aux chiens. Tu secoues doucement la tête, n’osant pas croire que l’on puisse parler ainsi d’un autre être humain. Ta mère te dit trop sensible, mais au final, n’est-ce pas eux, qui le sont de moins en moins ? Ça n’a rien à voir avec Julian, du moins tu tentes de t’en convaincre, mais dur de t’en persuader, surtout quand le goût de ses lèvres hantent encore les tiennes. Tu secoues doucement la tête, tente de repousser ce souvenir et te concentre de plus belle sur ton cousin, visiblement éprouvé par les récents évènements, « ce qui me fâche le plus c’est que je n’y peux rien, je me sens impuissant face à ça et je sais qu’elle va sans doute me le reprocher un jour et je ne sais pas si je pourrais me pardonner, tu vois. » Oui, tu comprends et tu acquiesces, ta main glissant sur sa main, serrant doucement ses doigts des tiens, pleine de soutient. De compassion. C’est toujours plus difficile d’assister au malheur des autres sans pouvoir leur venir en aide, c’est d’ailleurs pour cette raison que tu as acheté Julian, pour le sauver, pour l’aider. Parce que toi, tu as eu de la chance, tu avais un peu de pouvoir, pour lui venir en aide. Si seulement ton cousin avait pu s’offrir sa cousine, les choses seraient mieux, tu le sais.

« Je ne veux pas prendre parti, je préfère rester prudent tu vois, mais je t’avoue que si c’était toi qui serait dans ce trouble, je crois que je prendrai parti, pour toi je serai prêt à le faire sans doute et pour ça aussi je me déteste. » Tu ne t’attendais pas à ce genre d’aveu de sa part et si tu comprends par là qu’il se torture tout seul, tu reprends conscience de combien vous êtes proches tous les deux. Constantin remplace bel et bien ton frère, cet homme pathétique que tu as un jour adoré aveuglément. Alors ta main serre un peu plus fort celle du brun, un petit sourire à la fois tendre et compatissant aux lèvres, alors que tu te penches un peu plus sur la table aussi. Vous créez votre bulle personnelle, votre intimité, pour vous mettre à l’abri des oreilles indiscrètes : « je me doute que la situation est difficile, mais… Constantin, tu ne peux pas sauver tout le monde. Ne te torture pas de la sorte… peut-être que tu pourrais avoir voir Lysander et lui faire une offre ? Pour racheter ta cousine. » Ton offre est un peu idiote, tu en es consciente, mais toi, tu tenterais de racheter Juliet, tu le sais. Mais quel lien les relit, tous les deux ? Ça tu ne le sais pas. Tout ce que tu sais, c’est que pour s’inquiéter du sort de la jeune femme, il doit l’aimer un minimum. « Constantin, tu es un frère pour moi, pas un cousin. Moi aussi, je risquerais mon honneur pour toi, je me battrais. Alors ne culpabilise pas ainsi, d’accord ? Il y a probablement une solution, si tu as besoin d’aide, tu sais que tu peux compter sur moi. » Financièrement tu ne faisais assurément pas autant que lui, mais tu savais que tu pourrais l’aider, tu étais prête à lui tendre ta bourse, si cela pouvait l’aider. Quant à prêter ton esprit, tes réflexions, à ses projets, ça aussi tu le ferais.
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Elle t’offre son soutiens, ah ce que tu l’aime ta Susanna, un amour inconditionnel et noble, tel la sœur que tu n’as jamais eu. Elle semble surprise par les paroles de ton père, mais oui, elles sont bien réelles, mots pour mots, des mots encore amer dans ta bouche.

Tu acquiesce silencieusement de la tête tout en prenant une mince gorgée de café. Elle t’écoute, elle ne connaissait pas Hannah, mais elle te supporte malgré tout. Sa main glissant sur la tienne, une main réconfortante sur l’épaule, tu soupires doucement. Elle se rapproche doucement pour te parler tout bas : « je me doute que la situation est difficile, mais… Constantin, tu ne peux pas sauver tout le monde. Ne te torture pas de la sorte… peut-être que tu pourrais aller voir Lysander et lui faire une offre ? Pour racheter ta cousine. » Tu lui offre un mince sourire en hochant la tête, tu ne crois pas que Lysander te la laisserai. « Lysander n’est pas du genre a ce départir de ce qui lui appartient, je pense le connaitre depuis assez longtemps pour cela ». Lysander, ce premier béguin, ton premier baiser masculin, il en avait pourtant été gêné après. « Au mieux je pourrais la voir ».

Enfin elle tentait de trouver une solution et pour ça tu lui offrais un petit sourire, certes il ne pouvait pas sauver tout le monde surtout en demeurant neutre. « Je sais, j’ai tendance a toujours vouloir faire plaisir a tout le monde, mais je trouve ça injuste que sa propre famille, son propre sang l’ignore ainsi. Je crois que mon père a fait exprès d’attendre qu’elle soit vendue pour m’en glisser un mot, tu sais comment je m’intéresse que très peu au vente des rebuts, je ne veux pas critiquer ton choix d’en avoir un, mais moi je ne serai pas capable d’avoir une personne à mes ordres, je ne désir même pas un elfe de maison, ceux que nous avons sont à mon père…Enfin, ce n’est pas si grave, je vais m’y faire, c’est juste le choc de la nouvelle plus cette bête que je n’ai pas réussis à attraper… »

Tu repense à ta chasse, tu sais que tu mets ta vie en danger à chaque mois, mais c’est excitant, c’est exaltant et tu te contre fiche de ce qui pourrais t’arriver de pire comme une morsure. « Constantin, tu es un frère pour moi, pas un cousin. Moi aussi, je risquerais mon honneur pour toi, je me battrais. Alors ne culpabilise pas ainsi, d’accord ? Il y a probablement une solution, si tu as besoin d’aide, tu sais que tu peux compter sur moi. » Tu lui offre un mince sourire en terminant ton café. « C’est gentil ça petite sœur, mais je ne crois pas qu’il y a quoi que ce soit à faire et puis si elle était vraiment avec les insurgés, je crois qu’elle connaissait les risques, je vais seulement essayer de m’assurer qu’on la traite un minimum bien et qu’elle va bien, j’irais visiter Lys bientôt. Tu as raison quand tu dis que je ne peu pas sauver tout le monde, malheureusement Hannah n’a pas fait le meilleur choix. » Tu termine ta tasse et ta mère te regarde du coin de l’œil, elle remarque ta fatigue et elle t’offre un petit sourire compatissant, ton attention reviens sur Susanna qui termine sa tasse, tu sorts quelques billets de monnaie pour régler la commande de tout le monde. « Je crois que la caféine ne m’a pas vraiment plus aider, je crois que je vais aller rejoindre mon lit si cela ne te dérange pas Sue, mais on se revoit bientôt d’accord et s’il y a quoi que ce soit, tu n’hésite pas à venir m’en parler ou envoi moi une chouette. »

Tu te lève, enfile ton manteau et tu te penche pour embrasser ta chère cousine, du même coup tu lui chuchote à l’oreille doucement « Merci, ça ma fait du bien de te parler. » Un baiser sur le front, tu embrasse ta tante en t’excusant de ne pas rester plus longtemps et ta mère te rassure qu’elle sera capable de rentrer seule, tu acquiesce. Tu salut tout le monde une dernière fois puis tu quittes, pour retrouver ta maison, ta chambre et surtout ton lit.



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