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we deliberately step into those traps
Sell the kids for food, Weather changes moods, Spring is here again, Reproductive glands. He's the one Who like all our pretty songs And he likes to sing along And he likes to shoot his gun But he don't know what it means, Don't know what it means. And I say He's the one Who like all our pretty songs And he likes to sing along And he likes to shoot his gun But he don't know what it means, Don't know what it means. And I say yeah, We can have some more, Nature is a whore Bruises on the fruit Tender age in bloom. He's the one Who like all our pretty songs And he likes to sing along And he likes to shoot his gun But he don't know what it means, Don't know what it means. And I say He's the one Who like all our pretty songs And he likes to sing along And he likes to shoot his gun But he don't know what it means, Don't know what it means And I say yeah. ~ in bloom, nirvana.


Tout le monde était en place. Les pickpockets et troublemakers déferlaient sur la ville, telle une armée prête à détrousser ceux qui leur avaient rendu la vie dure. Scarecrow était parmi eux, revêtant son habit de Nersès – le Bengali aux longs cheveux et aux grands yeux, que tout le monde ignorait alors qu'il était, à l'instar de ceux qu'il dirigeait, à redouter. Les mains dans les poches de son jean, il traînait près des étales des marchands à la recherche d'une cible, d'une proie, facile et ce, même s'il n'avait jamais craint le moindre défi qui s'était offert à lui. Il y avait peu de personnes présentes près des stands garnis de nourriture, et il n'était pas question pour lui de se faire repérer. Dans un coin, derrière lui, il entendait les pleurs d'un gamin retentir et il fut forcé de se faire violence afin de ne pas esquisser un sourire – Crow se sentait pleinement satisfait lorsqu'il entendait les petits troublemakers exercer l'art de leur comédie avec, il devait l'admettre, un certain brio. A croire qu'ils étaient nés pour ça, attirer l'attention des gens afin de permettre à d'autres de les détrousser en toute tranquillité. Tous, ils étaient à l'affût dès le point du jour, vaquant dans le Londres sorcier et moldu, ratissant large afin d'obtenir un maximum de butin. La rentabilité était le maître mot, et ce n'était pas pour lui déplaire, à Nersès. Il vivait dans un monde qui lui convenait et lui rapportait. Le cimetière dans lequel le gang avait élu domicile n'était vraiment qu'une formalité à laquelle il s'était rapidement fait.

Il s'immobilisa près d'une étale, paraissant s'intéresser de près aux prix des tomates (qui montaient en flèche, for Merlin's Sake) et, du coin de l'oeil, repéra la victime idéale. Elle lui tournait le dos, causant avec le marchand qui tenait absolument à lui vendre absolument tout ce qu'il présentait. Son porte-feuille, plutôt fin, tenait dans l'arrière de sa poche de pantalon. Crow l'imaginait déjà bien garni tandis qu'il s'approchait lentement d'elle, les yeux toujours fixés sur les différents produits. Elle ne paraissait pas s'occuper de ce qui se passait autour d'elle. Alors, confiant et pressé par le temps, il se rapprocha d'elle à l'extrême ; il savait qu'à ce moment-là, tout pouvait s'effondrer. Même si elle lui tournait le dos, elle pouvait très bien sentir une présence étrangère dans sa sphère de tranquillité. La gonzesse ne sembla toutefois réagir alors, sans s'presser, il tendit la main vers le Graal. « Hé ! mais q- » elle s'était retournée et lui avait attrapé le poignet, le lui broyant par la même occasion, avec une vigueur qui le fit s'exclamer, lui laissant tout juste le temps de glapir, pris à la gorge par une surprise qui pouvait facilement le laisser sur le carreau. Interloqué, il releva son nez vers celui de la gueuse et fronça les sourcils. En la voyant, il pensait belliqueux, il pensait terroriste et il pensait danger. Il l'avait déjà vue – mais où ? Grinçant des dents, Scarecrow essaya de se dégager de cette étreinte d'acier. Elle le retenait et ça lui glaçait le sang de la voir comme ça, les mâchoires serrées et comme prête à passer à l'attaque. Ça lui glaçait le sang de ne plus se souvenir où il avait bien été capable de la voir, comme si retenir et reconnaître par la suite son identité aurait pu lui sauvé la honte d'avoir été fauché en plein vol. Après cette inquiétude qui lui gelait les veines vint la panique, alors qu'il avait toujours essayé d'être maître de ses émotions. Panique car il ne se faisait jamais prendre et, la première et dernière fois qu'il s'était fait prendre la main dans le sac, celui qu'on appelait Nersès Sarkar avait été envoyé en pâture sur le ring, faisant de lui un rebut qui se battait pour sa survie. Panique car il préférait mourir que de retourner au Ministère, après tout ce qu'il y avait enduré. Dans tout ça, il pensait encore qui est-elle, comme si la réponse qu'il cherchait pouvait lui sauver la mise.
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nersès sarkar
Sing yourself out of depression, rise above Always searching if I know your heart Electric is the love
Angelina détestait faire les courses pour Turner. Déjà parce que la tenancière du Chaudron Baveur avait la pire façon de demander des services. A peine un s'il te plait. Elle attrapait juste sa locataire du regard et lui lançait un « Johnson ! Tomates, farine et sucre ! S'il te plait ! » Et même ses formules de politesses ressemblaient à des crachats d'ordre. De toute manière, Angelina n'aimait pas faire les courses. Trop de gens. Dernièrement, Angelina ne supportait pas les gens. Ils la regardaient, ils étaient nombreux, parfois elle se faisait insulter et puis, trop de bruit, partout, trop de dangers. Elle n'était plus habituée à être entourée d'autant de gens qu'elle ne connaissait pas et, surtout, elle ne pouvait pas se défaire de la profonde et terrible sensation d'être continuellement en danger. Et puis elle n'aimait pas les vendeurs. Il faisait trop froid. Et puis Turner était conne. Dernièrement, il y avait de plus en plus de jours où Angelina n'aimait absolument rien.
Angelina avait toujours préféré faire les courses à toute autre corvée de l'auberge. Turner avait toujours pris l'habitude de l'envoyer courir à travers le Chemin de Traverse, qui était autant sa maison que la chambre de la maison familiale. Partout, dans cette rue, Angelina était censée se sentir chez elle. Elle aimait les moments où la foule prenait le contrôle de l'endroit, que tout le monde criait, vivait, plutôt que ces périodes creuses où il ne restait que les petits vieux. Angelina était censée apprécier tous les vendeurs. Elle n'était pas censée se préoccuper du froid. Turner était une part intégrante de sa famille.
C'était juste que, ce jour-là faisait partie de ces jours, de plus en plus nombreux, où Angelina n'arrivait plus à se saisir de ce qui avait auparavant construit cette femme fière et forte qu'elle avait été si longtemps. La guerre était finie, Voldemort était mort, et avec lui Rocket. Il avait fallu revenir à la vie civile. Mais non. Elle en était incapable.

Alors lorsque l'épicier voulu se mettre à lui vendre la moitié de son étalage elle commença déjà à sentir la moutarde lui monter au nez. Elle détestait perdre son temps. Elle voulait juste prendre ses tomates, sa farine et son sucre, et rentrer. Elle avait toujours l'impression que quelqu'un allait lui faire du mal. A vrai dire, elle manquait de sauter au cou de toute personne ayant le malheur de s'approcher un peu trop d'elle. Les premiers jours de son retour à Londres, elle avait failli briser la nuque d'un passant lui tapotant l'épaule pour qu'elle lui indique le chemin. Surtout que là, il y en avait un, derrière elle, qui était trop proche. Il allait les acheter ses tomates, au lieu de mater son cul ? Elle s'impatientait, tout en louchant sur son propre sac de courses, posé sur le comptoir, voulant juste payer avant de se casser, au lieu d'écouter le discours de l'épicier.

Danger.

Rocket n'avait pas eu à réfléchir. Juste à sentir que l'individu, qui jusque là était resté calme, venait d'entrer en contact avec elle. Elle n'avait pas trop compris quoi exactement mais, aussitôt, la belliqueuse avait fait volte face pour attraper de son bras d'acier le poignet de l'individu. Angelina retint de justesse le monstre dans sa tête de le mettre à terre.
Elle venait de réaliser que ce qu'elle avait sous le nez n'était certainement pas un mangemort. Il avait glapi comme une fillette, et le regardait avec des grands yeux. Il n'avait pas l'air sévèrement armé, ni véritablement dangereux. Elle décida cependant de ne pas se fier à ce genre de choses. Katie aussi, avait l'air inoffensive de loin.
Sa décision fut vite prise.
Quelqu'un d'autres aurait appelé la BPM. Angelina, elle, n'y songea même pas. Elle traîna son prisonnier derrière l'étal du marché, afin de pouvoir le saisir au col de sa main valide tout en le plaquant au mur, les yeux comme les incendies d'Herpo Creek.

« Qui es-tu ? Que veux-tu ? Qui t'envoie? »

Elle n'avait pas songé une seconde qu'il puisse ne pas en vouloir à sa vie, et juste à son porte-feuille.
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