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sujet; blansy #2 + more issues than witch weekly |
HERO • we saved the world Blaise Zabini | blansy + more issues than witch weekly When I wake up, I'm afraid somebody else might take my place. When I wake up, I'm afraid somebody else might end up being me.
« Nom ? » « Blaise Zabini. » La réceptionniste acquiesce et commence à chercher son nom dans les milliers de dossiers. Il est venu pour toucher ses allocations mensuelles – la lettre lui indiquant avoir droit aux allocations l’a bien surpris mais il ne crachera pas sur cet argent. C’est pas beaucoup mais ça l’aide à couvrir sa part du loyer pour ne pas mettre Darcy dans le pétrin et aussi pour les soins de sa prothèse à l’hôpital. « Nous n’avons rien à ce nom. Suivant. » Elle le balaye même de la main pour le chasser de son guichet tout en indiquant à un autre sorcier de s’avancer mais Blaise le bloque avec sa main. « Y’a peut-être une erreur, j’ai reçu une lettre. » Avoir droit aux allocations et ne pas les toucher ? Well, ce n’est pas Zabini qui retournera chez lui les poches vides. « Regardez encore une fois. Peut-être sous le nom de Z. Basileus ? » Elle soupire et repousse du bout des doigts ses énormes lunettes sur son nez mais replonge dans ses dossiers, tout en rouspétant sur la jeunesse ingrate de nos jours. C’est quand même étrange que son nom soit mal écrit sur son courrier, Darcy avait même blagué en disant que c’est probablement une erreur administrative et que ce Z. Basileus est quelqu’un d’autre ; possible que ça soit vrai. Mais erreur ou pas, Zabini touchera ses allocations, quitte à camper dans ce bureau trop petit et mal aéré. Bureau qui contient une bonne vingtaine de citoyens sorciers qui attendent chacun son tour sa pension, en plus des employés de bureau. Et dire qu’il va devoir revenir tous les mois maintenant… « Z. Basileus, voici. » Elle lui tend sa bourse mensuelle, vérifie en deux secondes son identité et le chasse précipitamment de son guichet pour attaquer quelqu’un d’autre de son ton morose – damn, ça ne lui donne pas envie de repasser ici le mois prochain. Mais pour le bien de sa bourse, il veut bien supporter l’humeur désagréable de l’administration sorcière. Il remet sa bourse dans la poche et cache sa main mécanique dans une autre, avant de se rendre à Gringotts. Les gens ont tendance à le dévisager quand sa main est visible. Il y a des blessures et prothèses plus graves et visibles parmi les rescapés de la guerre mais ça l’embarrasse tout de même de se faire juger.
Il dépose la moitié de sa bourse de gallions sur son compte et garde le reste dans sa poche, pour ses dépenses personnelles. C’est devenu obsessionnel, l’argent – surtout depuis la fin de la guerre. Il n’a pas pu profiter de la vie durant ses années de fuite et maintenant qu’il touche quelque chose… il ne sait pas vraiment quoi en faire. Une part de lui veut économiser pour les jumelles. Il ignore comment ni pourquoi ça les aiderait mais il a envie de croire qu’elles ne seront pas sans rien quand… Quand elles grandiront. C’est vraiment léger, c’est surtout beaucoup embrouillé ; il pense souvent aux jumelles et en même temps il n’y pense pas assez. Il n’a pas l’esprit clair, il ne l’a jamais eu mais ça s’est empiré depuis la fin de la guerre. Il a aussi augmenté sa dose d’alcool. Mais pas aujourd’hui – il se retient de ne pas plonger sa main à l’intérieur de sa veste pour saisir la flasque de whisky. Aujourd’hui, il a décrété, qu’il ne boirait pas, qu’il prendra juste un repas à emporter et rentrera chez lui. Ouais – c’est simple comme programme mais difficile à tenir quand il est seul et que la nuit tombe et qu’il se retrouve assoiffé. Mais Blaise se retient de toutes ses forces, il ignore combien de temps il pourra se retenir, il ignore dans combien de temps il va replonger. Probablement quelques heures quand il tombera dans sa piaule et sortira les bouteilles sous son lit. Fuck, personne ne lui avait dit que l’après-guerre serait plus difficile que la guerre elle-même, personne ne lui avait dit qu’il aurait autant de mal à se trouver une place.
À deux pas d’entrer dans un restaurant coréen, son pocketowl sonne à l’intérieur de sa poche. Sans prendre le temps de regarder l’appel entrant, il décroche immédiatement. « Yo ? » « Allo ? Je suis Bobby West, médicomage urgentiste de Ste-Mangouste. Je vous appelle car vous êtes le numéro d’urgence de Pansy Parkinson… » Wait – Pansy ? Il s’immobilise immédiatement, devant la porte vitrée du restaurant dont il perçoit l'inquiétude sur son propre reflet. « Pansy ? Qu’est-ce qu’elle a ? » « Nous l’avons retrouvée inconsciente, nous sommes en train de l’emmener à Ste-Mangouste. Pourriez-vous nous retrouver là-bas ? » « Ouais, okay. J’arrive. » Le médicomage raccroche et Blaise fait demi-tour pour transplaner dans les environs de l’hôpital, un peu pressé, surtout énervé. Pansy l’emmerde même quand il prend la résolution de ne pas boire quelques heures et maintenant… et maintenant, il prend sa flasque et avale plusieurs gorgées avant d’entrer dans l’hôpital.
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9020
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| ― MORE ISSUES THAN WITCH WEEKLY ―
Oh I'm a mess right now, inside out, searching for a sweet surrender but this is not the end. I can't work it out, how going through the motions, going through us and oh I've known it for the longest time, and all of my hopes, all of my own words are all over written on the signs but you're on my road walking me home.
Elle a l’impression de flotter entre deux mondes, de voguer entre conscience et inconscience, toujours au bord du précipice, à deux doigts d’un nouvel ailleurs. Ses yeux n’arrêtent pas de rouler jusqu’au fond de son crâne, elle n’arrête pas de perdre connaissance. Le monde tourne un peu trop, c’est comme les quelques secondes après un transplanage sauf que la sensation ne se dissipe pas. Elle a l’impression de flotter, ouais, petit bateau perdu en pleine mer déchainée et elle n’a pas vraiment le pied marin. En fait, elle a carrément la nausée. Ça vient peut-être de la douleur au niveau de sa tempe, elle a dû se cogner la tête. Elle ne se souvient pas d’être tombée mais sa cheville la lance aussi, alors qu’elle fronce le nez parce que les lumières au-dessus d’elle sont trop vives. Elle se fait trimballer, ou bien elle vole, elle n’est pas certaine. Les gens se pressent autour d’elle, mais ils ne semblent pas spécialement paniqués… Elle ne panique pas non plus, pas pour le moment en tout cas. Pourtant, elle comprend enfin où elle est et c’est la fin. C’est l’odeur qui la guide, cette senteur de faux propre, ce parfum de potions en tout genre, de formol. Elle est à Sainte Mangouste et par Merlin, ce qu’elle peut détester cet endroit.
Il faut dire que l’endroit s’est avéré traumatique. Elle n’a jamais vraiment su si l’infirmière attaquée par le type ayant kidnappé sa fille avait survécu, elle se souvient juste du sang. La nausée revient. Tellement de sang. Tellement de peur. Tellement de colère. Est-ce qu’elle saigne, maintenant ? Elle se sent à nouveau partir mais cette fois elle se bat pour ne pas céder, plante ses ongles dans ses paumes, se redresse sur le brancard ensorcelé qui la trimballe et tout revient dans un tourbillon désagréable, parce qu’elle a bougé trop vite.
Elle sent l’alcool, elle ne se souvient pas de son dernier repas ou de sa dernière nuit. En fait, elle ne se souvient pas de grand-chose, présentement, en dehors de l’infirmière au sol, des mois plus tôt et de sa propre chute dans les pavés. Sa cheville la lance mais ce n’est rien d’insurmontable, assurément, elle est plus solide que ça, elle peut toujours retirer ses talons, s’appuyer contre un mur, se débrouiller, sortir d’ici et ne jamais y revenir. Elle a mal a la tête aussi, mais en ce moment c’est souvent le cas alors à quoi bon s’inquiéter. Certes, d’ordinaire, c’est le matin et certes, quand elle porte sa main à sa tempe, il n’y a d’habitude pas de sang. Elle se dépêche d’essuyer sa main son jean de toute façon souillé et alors qu’on place une main sur son épaule pour la forcer à se coucher à nouveau, elle tente de se dérober, balance ses jambes hors du brancard, veut se lever. « Miss Parkinson, restez tranquille, vous êtes à Sainte Mangouste, vous êtes en sécurité, vous – Laissez-moi descendre » siffle-t-elle déjà, coupant la parole à un jeune soignant qu’elle ne regarde même pas, les yeux déjà fixé sur la porte au bout du couloir. « Laissez-moi descendre, j’ai dit » insiste-t-elle, « Je vais bien » affirme-t-elle, pour être ensuite corrigée « Vous avez été retrouvée inconsciente, il faut qu’un médicomage vous ausculte et de toute façon, votre contact d’urgence n’est pas encore là et on ne peut pas vous laissez partir seule. » Déjà, Pansy est en train de lui jeter un regard noir, même si elle n’est pas certaine de ne pas être en train de loucher tant le monde tangue. « Contact d’urgence ? » demande-t-elle, dubitative, priant pour que ça ne soit pas sa mère. Il n’y a plus grand monde, en dehors de Méabh, pourtant. L’espace d’un instant, elle pense aux jumelles, contente que les petites filles ne puissent pas la voir dans cet état... et puis elle réalise que cet incident remontera sans doute dans un bureau où on décidera un peu plus fort qu’elle n’est pas à même de s’en occuper. Ils ne comprennent pas que c’est l’absence des filles qui la retourne, plus que l’alcool et que l’alcool est de toute façon là parce que les gosses, elles, ne le sont pas. « M. Zabini, il est en route, » annonce le soignant, comme un couperet. Ca vaut mieux que Méabh mais de peu, parce que le voir lui quand elle est défaite et blessée, ça ne lui plait guère. « Non, je me débrouille, prévenez-le, je n’ai pas besoin qu’il vienne » décrète-t-elle et il ne faut que quelques instants pour qu’elle tente à nouveau de se lever, pour qu’elle s’insurge contre le personnel, pour qu’elle soit immonde et que sa voix monte dans les octaves. Ivre comme elle doit l’être (elle est incapable de se souvenir combien elle a pu boire), elle est encore plus vindicative et odieuse que d’ordinaire et sa tête qui tourne n’aide en rien. Elle ne veut pas voir Blaise, elle ne peut pas gérer ça en plus, pas maintenant. Elle ne veut pas voir Blaise, vraiment pas et... Elle aperçoit la silhouette familière au bout du couloir alors qu'elle est toujours en train de s'époumoner pour qu'on la lâche, qu'on la laisse tranquille. A nouveau, ses yeux roulent vers le fond de son crâne mais ce n'est pas pour lui faire perdre connaissance. « C'est pas trop tôt, » persifle-t-elle, de mauvaise foi, avant d'alpaguer le soignant : « Voilà, il est là, je peux partir ? » et sans attendre, elle se lève pour de bon, couine à cause de sa cheville, se rattrape au mur avant de tomber, essayant de se cantonner à une chute par nuit d'errance. Un grognement plein de honte plus tard, elle réalise qu'elle est encore foncièrement alcoolisée et redresse le nez pour darder sur Blaise un regard sombre, un 'je t'en prie, ose dire quelque chose, go ahead, ose un commentaire' silencieux. |
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