|
sujet; ELIAM + house of memories |
HERO • we saved the world Elias Rosier | ELIAM + house of memories « Relax, I think I see a scenario where we both get out of here with acceptable losses. » « What exactly is your version of acceptable? » « Breaks and punctures, possible loss of a limb, no major organ damage. »
14 janvier 2004. Sans même prendre la peine de lancer un silencio sur sa moto, Elias la laisse produire autant de bruit qu’elle en est capable, roulant plutôt lentement pour faire le plus d’impact possible dans les ruelles du Chemin-de-Traverse. Les regards outrés, Elias les contre avec un sourire et ses lunettes de soleil au verre noir malgré l’absence de soleil. On lui lance des remarques et il fait en sorte que sa moto crache plus de bruit et de fumée sur les petits vieux qui le dévisagent ; nice qu’il se répète mentalement. Il prend littéralement son pied en réveillant le patelin sorcier avec sa bécane bruyante dès sept heures du matin. « GOOD MORNING Y’ALL » qu’il beugle en accompagnement aux cris de sa bécane, ayant repéré des sorciers mal réveillés en train de le fusiller du regard, perchés sur leurs fenêtres. Il en a réveillé et dérangé un bon nombre de sorciers et c’est une véritable victoire pour lui qui jubile en profitant de son statut de héros de guerre pour faire ce qu’il veut ; et si les woo (comme diraient les jeunes sorciers en surnommant les agents de la BPM) l’arrêtent pour lui foutre une amende, il n’aura plus qu’à sortir son Ordre de Merlin comme passe-droit de ses folies. La seule chose positive avec cette merde, d’ailleurs : c’est plutôt bien vu d’en avoir un. Et selon le dictionnaire d’Elias, autant en profiter de tous les privilèges que ça apporte. « WHAT A WONDERFUL DAY! » Il refait de nouveau un tour dans la ville, évitant avec soin les chantiers de construction par peur de bousiller sa jolie bécane et s’arrête finalement devant une boutique vendant les pocketowl si populaires.
Et il se fait immédiatement agresser par un vendeur trop enthousiaste qui le choppe par le bras pour l’entraîner dans les profondeurs de la boutique. « Bienvenue, cher futur client ! » « Wow, slow down buddy, on est pas encore dans une telle relation, ça va un peu vite pour moi » et il écarte son bras en dévisageant le jeune vendeur qui continue de sourire. Ce dernier l’assène de mots, tellement rapidement que Elias peine à le suivre. Tout son jargon commercial dont Elias oublie la plupart des détails. Apparemment, il serait tombé dans l’antre du diable parce qu’il se laisse quand même traîner (cette fois-ci, avec son consentement) jusqu’aux vitrines pour regarder les produits. « Donc si je résume bien, vous m’embrouillez avec vos belles paroles pour me piquer mes gallions ? » Il prend une pause dramatique en faisant une belle grimace qui laisse le vendeur perplexe puis ajoute : « …je vais en prendre deux. Deux Reflection Spark et le meilleur abonnement que vous avez. Et aussi des coques avec l’image personnalisée. » Et il en sort avec plusieurs gallions en moins mais avec son salaire mensuel à Ste-Mangouste, ça ne lui causera pas de gros soucis ; surtout qu’il n’a pas de domicile et de fait, ne se prend pas la tête sur le loyer.
Arrivé à Ste-Mangouste, après avoir garée sa bécane dans un parking moldu, il courbe son dos en repérant la sorcière d’accueil pour qu’elle ne l’agresse pas avec son problème d’adresse et fait un signe de tête aux agents de sécurité qui le reconnaissent maintenant sans le traiter de clochard ; ça lui prend une bonne dizaine de minutes pour se tortiller dans tous les sens et éviter le regard perçant de Betty mais il parvient à atteindre l’ascenseur. Il appuie sur l’étage de Neelam et se détend lorsque les portes se referment, le paquet de pow sous son bras. Bercé par une douce musique d’ambiance, il regarde sa montre, hm, 9h, j’espère qu’elle dort pas et en sort finalement quelques minutes plus tard. Il ne se présente même plus à l’accueil pour demander à voir Neelam Rosier – non seulement il hante les murs de l’hôpital mais en plus, hey, il y bosse. Aujourd’hui, cependant, c’est son jour de repos, il a prévu d’aller bosser sur les recherches concernant Charlotte après avoir refilé son cadeau à Neelam.
Les gardes le laissent après un bref contrôle et il lance un joyeux « microbe, je suis là ! » en entrant dans la chambre de sa sœur. Il prend sa place habituelle près de son lit, après avoir ébouriffé la tignasse blonde de Neelam et lui dépose le paquet sur les genoux. « J’ai pris un cadeau pour toi. Enfin, le deuxième est à moi mais c’est le même. T’as entendu parler du Pocketowl ? » Parce que depuis quelques semaines, tout le monde ne jure que par ça, alors il s’est dit ‘’why not ?’’, il s’ennuie souvent alors autant s’ennuyer avec un truc dans les mains, right ? Surtout que, d’après le vendeur, ce miroir contient aussi des jeux ; nice.
Dernière édition par Elias Rosier le Jeu 2 Mar 2017 - 13:17, édité 2 fois |
| | | |
HERO • we saved the world Neelam Rosier | 14 janvier 2004. L’hôpital lui tire les nerfs, lui tiraille la peau. Tout ce blanc provoque ses sens, toutes ces allées et venues l’angoissent. Elle se souvient, entre deux sommeils agités, de l’asile dégueu des Belliqueux. Elle se souvient de la peau de Kid qui lui manque et des yeux de Simon qui lui manquent et des paroles rassurantes d’Elias qui lui manquent. La guerre est partie mais la détresse est restée, et l’absence aussi, l’absence des autres. Heureusement Louise traine sa carcasse sur l’autre lit, et d’un coup d’oeil inquiet, Neelam vérifie son état. Elle agit avec elle comme elle agissait avec Emily (Emily qui manque), elle a le don de couver ceux qui prétendent ne pas en avoir besoin. Rowle a les yeux fermés, alors Rosier s’aventure à fermer les siens. Une bouffée d’air pour essayer d’oublier que chaque partie de son corps est à l’agonie (et que l’orviétan manque). Bientôt elle ira mieux (pas vrai ?), c’est ce que les médicomages affirment, encore quelques traitements un peu lourds et elle sera rétablie. Sans compter que Nellie est venue la voir hier. Elles s’acharnent à renouer, à prétendre être des soeurs, à ne pas se laisser couler. Même si certains mots restent bloqués, et d’autres maux restent ancrés, balancés à la va vite au travers de leur chemin (est-ce qu’elle est au courant que sa petite soeur a besoin de ses doses ?).
Seconde bouffée d’air, la porte laisse passer un sorcier qui ne prend pas la peine de toquer. Neelam n’a pas ouvert les yeux qu’elle sait déjà qui c’est. Elle pourrait le reconnaître entre mille - sa démarche vive que les horreurs consécutives ne sont pas parvenues à attaquer, ses habitudes un peu originales, parfois légèrement sans gêne, toujours d’un génie décalé. Elle a déjà un demi sourire qui perce même si ses pupilles ne le voient pas, parce qu'elle sent qu’il est là - et il est venu quelques jours auparavant aussi, dans une horrible robe verte, tellement horrible qu’elle a pensé quand j’sortirai d’ici, pas moyen d’me faire porter ça. « Microbe, je suis là ! » Elle grogne d’un mécontentement feint face au surnom dont elle a échoppé tandis qu’il s’approche du lit sans plus de cérémonie, avant de continuer sur sa lancée : « J’ai pris un cadeau pour toi. Enfin, le deuxième est à moi mais c’est le même. T’as entendu parler du Pocketowl ? » Neelam grogne une seconde fois lorsqu’il passe une main désordonnée dans ses cheveux d’un blond fatigué, avant que ses yeux n’attrapent le paquet qu’il vient de poser sur les draps. « Pocketowl ? » Elle n’est plus vraiment au courant des nouvelles, elle se terre dans la chambre en attendant une ère nouvelle. Avant, c’était différent, elle devait suivre - et elle était les nouvelles, avec les autres résistants. Tête secouée, elle s’acharne à se remettre les idées en place. « Désolée - » J’suis désolée, j’ai les idées un peu embrumées.
Elle se souvient que Louise lui en a parlé, et ça l’a étonnée, ça a attisé sa curiosité, cette histoire de Pocketowl. Sur le moment, elle s’est dit qu’elle verrait ça après - ouais, que ce serait pour l’après. Mais voilà qu’Elias est là, avec sa barbe mal rasée, l’air de dire que l’après c'est maintenant. « J’peux ? » Avec des gestes d’enfant qui ouvre un cadeau au pied du sapin, elle s’attaque à l’emballage qui ne perd pas son temps à résister. Et déjà elle découvre la forme du Pocketowl, fronce les sourcils, le tourne pour piger le truc. « Ça marche comment ? » Elias lui renvoie un drôle de regard, un peu incertain, l’air de penser j’sais pas, j’ai pris ce truc pour les jeux qu’on trouve dedans. Le second sourire de la journée se faufile sur le visage de Neelam, qui demande du bout des lèvres : « Laisse moi deviner, t’as vite décroché quand le vendeur t’a fait son grand discours, hein ? » Ça fait tellement de bien, de connaître Elias, de retrouver ce petit morceau d’avant, quand la guerre n’était pas encore passée. Et après tout, elle est avec lui depuis toujours, depuis qu’elle est môme et qu’elle grimpe sur ses genoux alors qu’il essaye de se faire entendre. Elle est maintenant totalement réveillée, totalement redressée, commence à trépigner d’impatience. Et sans qu’elle se rende compte ses bras enlacent Elias, très rapidement, juste le temps d’un battement de cils, juste le temps d'un merci. |
| | | |
HERO • we saved the world Elias Rosier | ELIAM + house of memories « Relax, I think I see a scenario where we both get out of here with acceptable losses. » « What exactly is your version of acceptable? » « Breaks and punctures, possible loss of a limb, no major organ damage. »
14 janvier 2004. Les jeunes sont tellement à fond sur le pocketowl qu’il s’est dit, what the hell, il a bien le droit d’en profiter aussi. Et puis, c’est un appareil drôlement pratique, il planifie même d’y poster ses vidéos de tricot pour le bien de son art, peut-être qu’un jour le tricot sera à la mode et pas seulement l’activité réservée aux mamies. Et puis surtout, il pourra être constamment en contact avec la petite Neelie et prendre des nouvelles de petite Lottie, tout en galérant à utiliser l’appareil mais ‘faut bien du temps pour apprivoiser la bestiole. Ça l’attendrit de voir Neelam lui sourire et d’ouvrir les paquets comme si c’était Noël, il incline même sa tête légèrement sur la gauche en lâchant un ‘’aww’’ alors que des bouts d’emballage volent un peu dans tous les sens. C’est une scène qui lui avait drôlement manqué, à cause de leurs vies sens dessus dessous, à cause des ‘’j'vais bien’’ pour cacher qu'ils n'vont pas bien du tout. Il sait qu’il n’y a plus de danger, qu’ils sont sains et saufs, que Neelie va s’en sortir, même Simon, que tout ira bien mais c’est étrange de ne plus se réveiller en trombe, de simplement vivre et d’acheter des objets inutiles mais qui ancrent leurs vies dans un présent sans danger. « Ça marche comment ? » La voix de Neelam le sort de sa rêverie alors qu’elle fait tourner l’objet dans tous les sens et qu’il regarde tout aussi hypnotisé. Il y avait des images et des couleurs tout à l’heure, est-ce qu’on lui a vendu un truc défectueux ? Il hausse les épaules, sourcils froncés par la concentration pour se rappeler des instructions du vendeur. Il parlait trop vite et surtout énormément et étant donné qu’Elias a une capacité d’attention extrêmement limitée… Ouais, il a pratiquement rien écouté. Juste retenu que y’a des jeux, de la musique, des vidéos de chats, des photos et des touches qui apparaissent mais il n’sait pas trop pour quoi.
« Laisse moi deviner, t’as vite décroché quand le vendeur t’a fait son grand discours, hein ? » Il pose une main sur son cœur, bouche-bée, l’expression outrée complètement fausse. « Pour qui me prends-tu, jeune fille ? J’ai parfaitement tout retenu! Le gens a parlé… d’un bouton, j’crois ? Pour allumer le machin ? » Il cherche un peu dans les paquets et les bouts d’emballage une notice qu’ils auraient loupé et puis il est surpris de sentir les bras de Neelam l’enlacer, juste brièvement, mais le geste l’attendrit tellement qu’il interrompt même sa quête de notice. Sa baby sister qui initie le contact, c’est tellement surprenant qu’il lâcherait presque un autre ‘’aww’’. Elle s’écarte aussitôt comme s’il ne s’était rien passé mais Elias ne peut s’empêcher de poser sur son cœur ses deux mains à cause de l’émotion et de feindre une attaque ; sincèrement touché mais il camoufle le tout par l'humour, pour ne pas qu'elle se sente embarrassée. « Tu… M’as… Touché… En plein… Cœur!! J’suis trop ému p’tain ‘faut pas me faire ça – son regard tombe sur un parchemin, oh, une notice. » Le parchemin est un peu froissé mais il le déplie mais les instructions minuscules lui donnent des maux de tête tant il a du mal à lire. Damn, est-ce qu’il devrait consulter pour ses yeux ? Apparemment, les lunettes d’Harry Potter sont à la mode en ce moment. « J’espère que j’me suis pas fait arnaquer, le dude m’avait noyé dans ses explications, j’ai rien compris à ma vie. Il a parlé d’un jeu de ouf, j’espère qu’il sera dans l’mien aussi. Allez, on appuie ensemble sur le bouton et on voit ce que ça fait ? » Les deux pocketowls tendus, les pouces placés sur le bouton, Elias compte jusqu’à trois et ils appuient dessus. Les premières secondes, il ne se passe rien et puis ensuite, le logo du pocketowl apparaît, l’appareil finalement allumé. « Wow, les sorciers ont finalement réussi à faire un truc cool, téma y’a plein de couleurs dans un truc aussi petit et rectangulaire, je kiffe. » Ils farfouillent dans le reste des paquets, tirent des cartes qu’ils insèrent chacun dans la petite fente. En bidouillant quelques minutes dessus, numéros et codes insérés, le pow semble fonctionnel. Il n’sait pas trop quoi faire mais après avoir inscrit le numéro de Neelam dans le sien, il décide de tester le système du quicky. « Je t’envoie un quicky », le clavier activé il tape ensuite je.t.envoie.un.quicky sans même se rendre compte qu’il a tapé exactement ce qu’il avait dit. La touche espace est assez dur à trouver. Il envoie une série de quickies à sa sœur en ricanant et presqu’en admiration devant la technologie magique – pour une fois que les sorciers ont réussi quelque chose.
|
| | | |
| | | | | ELIAM + house of memories | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|