ACCUEIL. La vitrine désuète d'un magasin moldu mène directement au rez-de-chaussée de l'hôpital ; du blanc des murs au blanc du sol, c'est pourtant le brouhaha constant que les individus remarquent en premier à cause de l'agression auditive. Ste Mangouste a sans doute une réputation extraordinaire et justifiée, pourtant, l'accueil laisse à désirer. Les sorcières d'accueil sont connues pour leur irritabilité légendaire et leur lenteur agaçante, le comptoir de renseignements est plus que rarement bondé de monde tant elles sont lentes. Souvent, on les voit même se vernir les ongles mais elles finissent par accueillir tout le monde, ainsi que toutes sortes d'affections et de blessures magiques… La patience est mise à rude épreuve à Ste Mangouste.
Au rez-de-chaussée, on trouve également l'aile universitaire de médicomagie, le service de la maternité et le service des accidents matériels.

SERVICE DES BLESSURES PAR CRÉATURES VIVANTES. Un peu plus stérilisé que le rez-de-chaussée, le premier étage n'en reste pas moins tout aussi bruyant. On y trouve bon nombre de rescapés d'attaques et souvent, les patients ne peuvent retenir les cris de douleur, d'où le constant brouhaha de l'étage. Les blessures des créatures vivantes étant atroces, les Guérisseurs ont souvent affaire à des patients récalcitrants et sont obligés d'employer la manière forte pour les immobiliser et les ausculter.
L'étage possède également de nombreuses chambres en cas de blessures sévères, elles sont situées à gauche du couloir principal et sont tenues constamment par les infirmières qui y font la ronde. Les chambres sont reconnaissables de par la couleur mauve des portes. Des sirènes sont sculptées sur les lits des malades, elles font office d'anesthésiant car leur chant hypnotise et engourdit les malades.

SERVICE DES VIRUS ET MICROBES MAGIQUES. Étrangement, chaque sorcier et cracmols a, au moins une fois dans sa vie, posé les pieds dans ce service, principalement pour les vaccins qu'on y dispense. L'odeur d'antiseptique n'est gênante que pour les nouveaux patients et visiteurs puisqu'on s'y habitue très rapidement tant l'odeur émane de tout l'étage. Mais c'est le seul défaut qu'on peut y trouver car contrairement aux autres services, celui des virus et microbes magiques remporte la palme d'or du service le moins bruyant de tout l'hôpital.
L'organisation de l'étage est particulièrement surprenante : même si les maladies sont innombrables, elles sont regroupées par niveau de gravité ce qui évite la dispersion des malades dans tout l'étage. La première salle traite des cas bénins du type microbien (ex : le rhumagique caractérisé par un écoulement nasal et parfois par une toux), la deuxième traite des tumeurs bénignes à malignes (ex : les scrofulites, des gonflements d'origine digestive souvent causés par des champignons marins), et la troisième salle traite des cas sévères (ex : la variole du dragon, une maladie contagieuse). Les malades qui nécessitent une observation prolongée sont installés des chambres individuelles mais elles n'ont pas d'accès aux fenêtres, pour éviter toute propagation des maladies. En l'absence des fenêtres, les murs sont tapissés d’œuvres mouvantes dans le but de créer un sentiment de sérénité, sans isoler les patients – à contrario de la Quarantaine.

SERVICE D'EMPOISONNEMENT PAR POTIONS ET PLANTES. Face aux portes de l'ascenseur se trouve l'accueil du troisième étage, visible par la grande statue de Beaumont Marjoribanks, un pionnier de la botanique ; la statue est cerclée par un bureau de renseignements où se tiennent les sorcières d'accueil. À gauche du bureau se trouve la salle des infirmières et en longeant le couloir, les différentes salles d'examens. À droite du bureau de renseignements, on trouve les chambres standards des patients, avec des fenêtres donnant une vue sur la végétation, des tables de chevet basiques. En revanche, les lits sont différents, ils ont la particularité d'être composés d'eau : selon Ste-Mangouste, les lits à eau régulent la circulation sanguine et limitent la pression sur la colonne vertébrale ce qui permet de réduire les douleurs dorsales causées par la plupart des empoisonnements.

SERVICE DES PATHOLOGIES DES SORTILÈGES. Le service est vaste mais bizarrement… désert, les patients sont rarement autorisés à quitter leur salle même si certains y arrivent en échappant à la surveillance des infirmières. L'aile la plus connue et la plus bondée est celle de Janus Thickey, on y trouve les patients de longue durée atteints de maladies incurables, comme les maladies chroniques ou l'amnésie. Les autres salles d'examens et de séjour temporaire ne portent pas de nom mais un simple numéro, ils sont réservés aux patients en voie de guérison. Les cas extrêmes, comme les malades qui sont des dangers pour eux-mêmes et leur entourage, sont placés dans l'aile psychiamagique de l'étage pour une meilleure prise en charge médicomagique.

SALON DE THÉ & BOUTIQUE. Le cinquième étage est réservé à la détente, pour oublier les tracas quotidiens des visiteurs ou seulement pour permettre aux membres du personnel de décompresser. On y trouve une boutique où sont vendus de nombreux cadeaux destinés aux patients : des peluches en passant par les bouquets de fleurs, la boutique de l'hôpital vend de tout. Même si les prix sont exorbitants… Face à la boutique, on trouve le salon de thé où sont proposés divers boissons, la plupart sont relaxantes. De nombreuses tables sont disposées dans le salon, entourées de sièges pliants dans le but d’offrir le plus de confort possible aux visiteurs. Les sièges font également office de lits pour mettre aux visiteurs de faire une sieste. Au dessus de chaque table, des rideaux y sont accrochés : les rideaux étant insonorisés, cela offre une intimité aux tables lorsqu'ils sont tirés. Le salon de thé se transforme également en salle de réception pour les œuvres de charité organisées par l'hôpital.