AILE PSYCHIAMAGIQUE. Également surnommée la Maison qui rend fou, cette partie de l'hôpital est précédée par sa réputation : elle est, dans l'opinion publique, l'antre des gens dangereux pour eux-mêmes et pour leur entourage. L'aile psychiamagique abrite elle, comme son nom l'indique, les patients traités pour des troubles mentaux. Rares sont ceux placés ici de leur plein gré : il est plutôt fréquent d'ailleurs, de se confronter à un rebut buté et à toutes sortes de litotes ayant pour but de ne pas assumer l'internement ("Je suis simplement là pour me reposer", par exemple). En vérité, loin du cliché inquiétant qu'évoque l'endroit, l'organisation de cette aile est faite par degré d'atteinte : on ne mélange pas de simples troubles avec des désordres mentaux impliquant des réactions violentes inexpliquées. Les soignants travaillent de concert avec des psychomages de la clinique de Londres, qui contribuent au suivi des patients. Les malades retrouvent généralement leur liberté au bout de quelques semaines, mois, voire années, selon les cas, après avoir réussi les différentes étapes jusqu'à la guérison. Dans le cas contraire, ils sont replacés par l'aile Janus Thickey, qui récupère les sorciers et sorcières pour lesquels on a abandonné en grande partie les espoirs de guérison. Néanmoins, il est fréquent que le suivi du psychomage continue à la Clinique pour ceux qui sortent ; ceci afin d'éviter de nouvelles rechutes ou des psychoses.