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sujet; take a look at the lawman beating up the wrong guy ✥ mircea |
| Mircea Ampelios Rune SkeeterLook at those cavemen go It's the freakiest show❝ We're running in circles again ❞outcast; inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Skeeter. Son nom de famille est connu de la plupart des sorciers britanniques et américains, c'est celui de ces femmes à la plume acide. Celui de sa mère, sa tante et de sa grand-mère, toutes les trois journalistes et écrivains de renom. Mircea Ampelios Rune. Ses trois prénoms, l'un signifiant paix, l'autre vin et le dernier, évidemment, reflet l'amour de sa mère pour ces écritures incompréhensibles. Il a beaucoup d'alias, de surnoms en tout genre pour différentes occasion. La plupart des gens le connaissent sous le nom de Mir, certain ignorant donc qu'il ne s'agit pas du diminutif de Miroslav, mais d'un tout autre prénom. Pour ses affaires les moins légales ou s'apparentant à la résistance, ce sera Mars, assemblage de ses initiales. Pour ce qui est de sa forme féminine, lorsqu'il utilise son don de métamorphomagie, il se fait appeler Marjorie Isalbeth Bowman, souvent diminuée à Marge ou Maggie. ☇ naissance ; Il est né le 15 Octobre 1977 à Sainte-Mangouste ☇ ascendance; sang-mêlé, ça c'est pour sûr. Il ne sait pas qui est son père, probablement sorcier, mais sait parfaitement qu'il a des origines moldus du côté de sa mère au moins, son arrière-grand-père étant l'un d'eux. ☇ métier ; Coursier, vendeur, colporteur de rumeurs. Ce sont de biens jolis mots pour simplement dire qu'il n'a pas de réel emploi. Il prend les petits jobs, plus ou moins légaux, vogue d'un trafic à l'autre. Il gâche sa vie d'après sa famille, mais Mircea n'a jamais vraiment su quoi en faire de toute façon. Maggie elle, est chroniqueuse pour Witch Weekly où elle s'occupe du courrier du coeur... Un travail...fascinant. ☇ camp ;Tout a toujours été vague pour Mircea. La politique le désintéresse totalement, modéré serait donc le "camp" qu'il préférerait choisir, ni avec les un ni avec les autres: il est dans son propre camp. Cette guerre il l'a observé des deux côtés, restant hors des champs de batailles et tentant simplement de survivre à ces échauffourées. Il a passé une bonne partie de la guerre sous forme animale et l'autre, sous la forme de Maggie à se fondre dans le décor. ☇ réputation ; D'un côté il y a Mircea, la petite fouine qui erre dans Londres depuis des années. Il a échappé à la célébrité de la famille en faisant profile bas dès sa sortie de Poudlard. Skeeter ? Non, ce n'est pas lui voyons. Lui c'est Mars, le vaut rien, l'esprit frappeur qui dérobe ses clients les moins malins pour revendre au plus offrant, le messager capable de transmettre une information en un temps record à qui vous le voulez sans vous offrir la garantie que la dite information ne sera pas divulguée contre une centaine de gallions. Il vous vendra de la drogue ou des baguettes sous le manteau et l'heure d'après se retrouvera entrain de servir d'hiboux. Lui faire confiance, mauvaise idée. De l'autre, il y a la charmante Marjorie. Sorcière infortunée coincée dans un pays qui n'est pas le sien, elle respire la douceur et l’élégance. Une femme des plus agréable à vivre, souriante et charmeuse, elle est prête à tout pour avoir ce qu'elle veut. Malgré elle son nom commence à être connu dans le monde sorcier puisque celui-ci s'affiche chaque semaine en bas de sa page du witch weekly. Son visage lui, reste pour la plupart des lecteurs, un mystère et c'est surement beaucoup mieux comme cela. ☇ état civil ; Célibataires tous les deux. ☇ rang social ; Ce sont de simple civils, que ce soit Mircea ou bien Maggie. L'implication dans la guerre n'a pas été leur truc du tout, ils voulaient simplement survivre. ☇ baguette ; Il possède deux baguettes bien distincte. La première est en bois de pin. Elle contient du cœur de dragon et mesure vingt-huit centimètres. C'est la baguette qu'il préfère utiliser, celle qui lui a été offerte pour son entré en première année à Poudlard. La seconde fait partie des baguettes dont il faisait le trafic durant la guerre. Elle appartenait à une défunte sorcière dont elle semble avoir totalement oublier l'existence pour appartenir maintenant à l'héritier des Skeeter, plus précisément à Maggie. Bois de charme et cheveux de vélane, la baguette de vingt-trois centimètres devait appartenir à une hybride. ☇ épouvantard ; La mort, sa mort. C'est bien la seule chose qui peut l'effrayer, ne plus exister. Disparaître. ☇ risèd ; Mircea n'a pas vraiment de désir. Vivre, peu importe les conditions c'est ça, sa priorité. le miroir du Risèd ne refléterait que son reflet. Sans personne de particulier autour de lui sans décor particulier. Il n'est alors pas certain de voir la différence avec un miroir normal. Du moins, il espère que c'est le cas et ne cherche pas à y réfléchir plus. ☇ patronus ; Son patronus prend la forme d'un corbeau, attiré par les objets brillants et symbole de noirceur. C'est un oiseau très intelligent, reflétant sa place chez les serdaigles et symbolisant son envie de s'envoler. Ironique, vu que le vol n'est pas véritablement sa spécialité. ☇ particularités ; Mircea est un métamorphomage. On ignore totalement si c'est le hasard de la génétique ou les fluctuations magiques qui sont responsable de sa capacité, mais elle existe bien. Entraîné dès le plus jeune âge par sa famille habituée à l'animagie, il est bien évidemment devenu spécialiste dans les métamorphoses animales. C'est devenu un jeu d'enfant pour lui, une habitude quotidienne qu'il s'agisse de prendre la forme d'un animal ou bien de changer quelque peu son physique. A force d'utiliser ses métamorphoses, notamment pour passer de Mircea à Maggie ou simplement d'un animal à un autre depuis tant d'années, ses os sont extrêmement douloureux et ses muscles, constamment fatigués par l'effort. C'est grâce à une potion qu'il prend chaque matin qu'il arrive à se déplacer et à vivre de façon ordinaire. Sans cette potion, il ne peut ni se mouvoir ni se transformer. Tétaniser la douleur est insupportable. D'après le dernier magicomage qu'il a consulté à ce sujet il y a déjà très longtemps, rester dans un tel état pourrait le tuer, ses muscles, dont son cœur, trop fatigués pour bouger pourraient se pétrifier. ☇ animaux ; Pas vraiment besoin, il en est déjà un à lui tout seul. | ☇ Avis sur la situation actuelle : Quelle importance sérieusement ? Que ce soit ce gouvernement ou un autre qui se trouve en place, Mircea, lui, s’en moque presque. Il a toujours vécu en marge de la société, rat d’égout flânant dans une ville qu’il connaît au milieu de gens qu’il ne comprend pas. Une chose est certaine, il ne se mêle pas de ce qu’il se passe dehors. Il regarde les manifestations, croise les noms de ses clients dans les pages du daily prophet sans les compter. Les temps sont toujours durs pour quelqu’un, c’est la loi de la jungle. Du moment qu’il n’est pas vraiment impliqué, cela lui va parfaitement. Sang-mêlé il n’est pas concerné par les comptes en banques vidés et ne vivait de toute façon pas sur une fortune avant la guerre ni pendant celle-ci et les gallions qu’il a durement gagné pendant tout ce temps ne sont définitivement pas entreposés à Gringotts, ce qui lui permet de ne pas trop se serrer la ceinture. La tournure des événements le surprend un peu, la liberté tout ça. Ses affaires sont beaucoup moins lucratives qu’avant puisque la moitié de ses clients sont en prison et que l’autre n’a plus besoin de ses services ou n’a plus les moyen de le payer. Les temps sont durs pour le petit trafiquant qui va devoir peut-être échangé sa marchandise contre quelque chose de plus vendeur à l’heure actuelle. Heureusement, le job de Marjorie lui permet de vivre correctement. La sorcière aurait très bien pu disparaître avec la fin de la guerre, mais l’habitude d'interpréter ce personnage et sa stabilité financière font que Mircea n’envisage pas de s’en séparer, bien au contraire. Elle clamera de sa voix cristalline que c’est affreux, ces morts, mais qu’ils le méritent pour la plupart. Des gens peu honnêtes d’après elle, rattrapés par une société vengeresse, et il y avait de quoi.
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☇ Infos complémentaires ; divination: Mircea a toujours eu une affinité particulière avec la divination. Ce n'est pas un voyant et il ne peut mettre cela sur le dos de ses capacités animales. C’est juste là, alimenté par sa terrible envie de vivre. Une seconde nature, une partie de sa magie dont il ne comprend pas trop le fonctionnement.Il ne croit pas trop en cette matière et pourtant y excelle, sans savoir pourquoi ni comment. Il ne va pas s'en plaindre pour autant, même s’il aurait préféré être plus doué en potion. La divination lui a permis d’obtenir une buse et un aspic de plus. • baguettes: Pendant une bonne partie de la guerre, Mircea a ramassé des cadavres et dérobé des baguettes pour alimenter le trafic. Si vous êtes ancien résistant ou même mangemort ayant perdu au combat votre équipière il y a de forte chance pour que vous l'ayez remplacée par une des baguettes de Mars. Toutes sont à vendre, hormis sa baguette personnelle dont il a toujours refusé de se séparer. • œil: L’œil gauche de Mircea souffre d'un défaut, avec lequel il est né: la moitié de celui-ci est brune. Simple hétérochromie, elle ne facilite pas sa tâche de métamorphe puisque cette portion d'iris est particulièrement énervante à faire changer de couleur. Elle ne suit jamais le reste de ses modifications corporelles, au point où arborer un regard noisette de la même couleur que celle-ci lui facilite la vie et évite les erreurs, même si il le fait rarement. • maggie: L’identité de Maggie, il l’a inventé pour mieux pouvoir s’intégrer à la société en temps de crise. Il lui a inventé une histoire,une personnalité et des anecdotes la rendant crédible aux yeux des autres. Un accent prononcé, sa baguette lui servant de pic à chignon la plupart du temps et une aversion totale pour les tomates. Marjorie n’a pas le moindre secret pour lui, à force d'interpréter ce personnage comme s'il jouait une pièce de théâtre la moitié de sa vie. Ce jeu lui plaît et il en devient presque accro. Elle lui permet de garder un semblant de stabilité sans pour autant avoir l’historique de sa famille pesant sur ses épaules et ses trafics dont l’issue sera surement de se prendre un avada kedavra dans le dos, un de ces jours. • BUSEs et ASPIC: Les résultats de Mircea durant sa scolarité à Poudlard ont été les suivants: Métamorphose: O; Sortilèges: E; Potions: A; Histoire de la Magie: A; Défense contre les forces du mal: E; Astronomie: O; Botanique: A; Divination: O; Soin aux Créatures magiques: O; Etudes des moldus: O; Il a obtenu exactement les mêmes notes aux deux examens, même si à ce jour, ils le lui sont d’aucune utilité et n’y trouve donc aucun mérite.• famille: l’esprit de famille ce n’est absolument pas quelque chose que Mircea comprend ou vit. Le seul véritable lien qu’il entretient est celui qu’il a avec sa mère et sa grand-mère,les deux femmes qui l’ont élevé. Pas de frère et soeur, pas de figure paternelle stable, une tante à la réputation changeante et une grand-mère figure emblématique dans un pays qui n’est pas le sien. Il ne comprend pas trop ces clans qui l’entourent, puisque les Skeeter eux, disparaissent. Il a quelques cousins il parait, mais il ne les a jamais vraiment vu. Peut-être qu’il a des demi-frères et soeurs aussi, via son père. Il aimerait ça, sans vraiment se l’avouer. Envier ce genre de relations aux gens, ces présences, c’était montré qu’il en manquait. Qu’il en avait besoin. Ce n’est pas le genre de Mircea de montrer ces faiblesses là. Raison pour laquelle il n’a jamais vraiment montré un intérêt, dans la découverte de frères et soeurs inconnus ou tout simplement d’un père. • lâcheté: Le plus grand défaut de Skeeter est la lâcheté dont il fait preuve, raison numéro un pour laquelle l’envoyer à Gryffondor n’était pas une option. Il a toujours été prêt à tout pour assurer ses propres arrières et n’hésitera pas à trahir tout le monde, juste pour s’éviter un funeste sort. C’est de l’instinct de survie d’après lui, ceux qui n’en font pas preuve sont soit stupides soit des menteurs, car la plupart des gens préfèrent sauver leur propre peau, plutôt que sauver celle des autres. Ils ne le diront pas c’est tout. Lui il assume. Il ne fait confiance à personne et personne ne lui fait confiance, c’est un équilibre parfait et fragile qu’il chérit, car lorsqu’il est bousculé tout s’écroule. • remord: Il a vu des gens mourir à cause de ce qu'il a put faire ou dire, et ça, il a du mal à l'assumer. Colporteur qu'il est, sa grande gueule a valu la mort d'une né-moldu et de ses deux enfants, alors qu'elle avait cherché à obtenir son aide pour obtenir une baguette afin de fuir le pays. Il l'a dénoncé pour s'éviter la torture, n'imaginant pas vivre avec cette culpabilité par la suite. • Amérique: Si il y a bien un endroit où il rêverait d'aller, ou vivre, ce serait l’Amérique. Pays d’origine de sa famille, il a toujours rêvé d'y aller, d'y étudier et d'y vivre le rêve américain. Il est capable d'imiter un accent Nord-Américain très facilement qu'il utilise quotidiennement pour interpréter Marjorie. •animal: Mircea a toujours eu un lien fort avec les animaux, magiques ou non. Il garde le souvenir des nombreuses visites organisées par sa mère au zoo de Londres, où il découvrait ces créatures si fascinante aux yeux d'un enfant. Bien entendu, ils s'y rendaient pour apprendre. Comprendre comment un animal fonctionne, comment il bouge. Comment il se construit. Malgré son amour pour les bêtes il n'en possède pas, sa vie d'adulte ayant toujours été trop instable pour cela. • cupidon: Ses quelques relations amoureuses ne font pas de lui un expert en la matière et pourtant, Mir se retrouve à répondre au courrier du coeur pour Witch Weekly depuis plus de cinq ans. Métier facile et sans réel besoin de quitter son appartement, il lui permet de se faire quelques gallions assez facilement. Ce n'est pas vraiment le journalisme qu'on attendait de lui, mais c'est le travail le plus discret qu'il est trouvé et qui ne nécessitait pas sa présence à répétition dans un bureau sous les traits de Maggie. Désormais on peut dire qu'il est de bon conseils, même si arranger les histoires des autres ne semble pas rétablir les siennes. • peanut butter: Il a une légère addiction au beurre de cacahuète. Petit c'était tout à fait le genre de goûter auquel il avait le droit, inspiré de ceux que sa mère elle-même mangeait petite. Malgré les années, n’a pas réussi à se débarrasser de cette dépendance.
❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi audrey. J'ai 22 ans, je viens de paris et j'ai connu le forum via je sais même plus tbh. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 6 jours sur 7. Un dernier mot ? . Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Mircea A.R. Skeeter le Mar 7 Fév 2017 - 23:14, édité 20 fois |
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| Rebel Rebel So what you wanna know Calamity's child ? What can I do for you ?❝ scream like a baby ❞15 octobre 1977 & St Mangouste « Répugnant. » Le petit nez en trompette se plisse face au bambin à moitié assoupis. Un bébé, voilà qui ne se voyait pas tous les jours dans cette famille s’étouffant avec les années. Les Skeeter n’ont jamais eu une famille très étendue, trop plongés dans le travail, quel qu’il soit, pour procréer. Meadow Skeeter était l’exception à cette règle, mettant au monde le premier enfant du nom de Skeeter depuis les vingt dernières années. Un garçon, pour couronner le tout. « Je suppose que l'identité de son paternel t'es connue, c'est une célébrité locale pour que tu n'oses le divulguer ? » Un sourire s'étale sur ses lèvres, celles de la carnassière journaliste en proie aux potins les plus juteux, Rita. Le père de l'enfant, cela demeurait un secret bien enfoui qu'elle n'avait l’intention de divulguer, encore moins à elle. Aucune réponse ne se fit entendre dans la chambre aux murs d'azur du célèbre hôpital sorcier. L'horloge continuait son bruit incessant tandis qu'un chat aux poils tombants abondamment partout continuait de faire sa toilette sur un fauteuil, qu'il rendait inutilisable par la sorcière au tailleur jaune criard et à la chevelure blonde. Quelques heures plus tôt, la petite famille avaient accueillis parmi eux le petit garçon aux yeux qu'elle supposait - il n'avait daigné les ouvrir encore - aussi bleus que les murs et aux cheveux - déjà légèrement présents sur son crâne - aussi blonds que ceux des deux sœurs rassemblées. Au vu du manque de réponse, la femme au rouge à lèvres parfaitement appliqué souffla, retournant près du fauteuil - unique - occupé et tenta de chasser le chat d'un geste de la main sans toutefois y arriver. S'installer dans un geste théâtral était naturel, ou plutôt vital chez la piquante Rita Skeeter, n'ayant alors rien contre boire un grand verre de Gin à cet instant précis, debout, face à sa sœur alitée. On ne pouvait nier leur parenté. Des cheveux aussi clairs que leurs yeux, un petit nez retroussé et une mâchoire marquée. C'était bien sa sœur, la cadette qui n'avait pas véritablement suivi la voie familiale, vaillante sorcière avec un désir d'aventure, respirant le calme et la douceur que l'on attend pas chez une femme pourtant son nom. Leur seul point commun, hormis leurs physiques, était ce nom sonnant comme une menace, Skeeter. « Et comment as-tu nommé cette.. - chose - ... mon neveu, Mead’ ? » La cadette se racle la gorge tout en jetant un coup d’œil au berceau posé à côté de son lit. Tout ce qu'elle voulait c'était qu'elle s'en aille. Tout ce qu'elle voulait, c'était tenir son fils sans l'entendre raconter des horreurs. Elle s'en voulait presque de vouloir tout ça, ce n'était pas dans sa nature habituellement. « Il s’appelle Mircea. » Finit-elle par dire sans la regarder, obnubilée par la petite silhouette immobile. « C’est ridicule comme- » « Tais-toi, Margarita. » Le soupire d'une voix lassée se fait entendre. Elle provenait du fauteuil en faux cuir couleur canari, qui allait parfaitement avec la robe couleur de l’intéressée. Le chat persan avait disparu pour laisser place à une sorcière plus âgée, engouffrée dans un tailleur sombre, sans fioriture et parsemé de quelques poils de félins. Sur ses genoux un sac perlé dans lequel elle se mit à fouiller. Le regard durci de Rita se rapporta sur elle. Il était très simple de voir qu’il s’agissait de leur mère, Miraphora. Une sorcière à l’élégance inquestionable, célébrité du monde sorcier plus encore que sa si charmante fille aînée. Il était là le problème. La rivalité de ces deux femmes n’avait d’égal que leurs critiques cinglantes et cela se sentait. Au milieu du duel se tenait comme toujours Meadow, observatrice de la compétitivité qui avait toujours animé les deux âmes. Dès sa plus tendre enfance elle pouvait se souvenir des tensions entre sa sœur, plus âgée de cinq ans et de sa mère. C’était un cocktail de jalousie et d’envie de bien faire, surpasser, dominer. Le narcissisme de Rita était un facteur aggravant de cette situation. Faire mieux que sa mère, être plus connue et respectée que sa mère dans ce pays devenu le siens, dont elle exploite le moindre fait divers, la moindre honte cachée par les sorciers britanniques sans le moindre scrupule. Du journalisme pathétique d’après Mira, basé sur des mensonges et une utilisation de ses pouvoirs d’animagus totalement outrageuse. Elle, elle faisait du grand journalisme. Elle ne parlait pas des derniers ragots à la mode, pas plus qu’elle n’était fascinée par les affaires macabres. Mira préférait enquêter, résoudre des affaires, travailler avec les brigades du macusa et relater ses aventures dans les médias. Elle avait ainsi participé au début de sa carrière à la mise à jour d’une grande affaire de corruption qui avait fait sauver à l'Amérique près de dix millions de dragots envolés dans la nature, la projetant sur le devant de la scène sans que son succès ne s’affaiblisse, icone de la femme moderne et entreprenante outre-atlantique, au grand désarroi de sa première née. Avant que celle-ci ne puisse s’exprimer davantage, surement pour répondre à leur mère, la voix de Meadow elle aussi retentit. « Pourquoi tu es venue ici de toute façon ? » Inhabituel pour la sorcière à la vingtaine se fanant. D’habitude elle ne se mêlait pas de sa vie, sauf lorsqu’elle en avait besoin. Face aux remarques et à la grimace de la sorcière devant le bambin, il était stupide de croire qu’elle était là pour lui. Pour eux. La réponse à sa question ne tarde pas à être délivrée par la nouvellement grand-mère. « Elle est venue voir cette affaire sur le sorcier victime d’une "sinistre attaque", sans doute. » dit-elle en sortant de son sac, un compact sombre qu’elle ouvre. L’applicateur s’envole de lui-même et vint poudrer son visage aux endroits désirés, avant de reprendre sa place dans l’étui qui claque bruyamment sous le regard de ses filles. Sinistre attaque, c'est surement comme cela qu'elle nommera son torchon qu'elle appelle article. « Ils l’ont amené hier soir. Commence la jeune sorcière aux lèvres pincées, avant de continuer, un sourire dévoilant ses dents blanches comme un animal affamé. Le scoop lui produisait toujours cet effet. L’excitation d’être la première à parler du macabre destin d’un inconnu, cette adrénaline. C’était pour cela qu’elle vivait. Et la renommée. On ne m’aurait pas laissé monter en paix si mon cher petit neveu préféré n'était pas né aujourd'hui...» « Ce n’est pas comme si tu pouvais voler effectivement. » Le pic est lancé et tombe droit dans le mile, heurtant de pleins fouets la sorcière déjà agacée, ne lui donnant qu’un air encore plus effrayant de petite fille humiliée. Sous ses boucles blondes un visage serré, près à en répondre avec un index levé lorsque les pleurs viennent l’interrompre. Derrière elle, le bambin pleure, affamé peut-être ou réveillé par le bruit des chamailleries dont Rita était toujours l’organisatrice. Urgh. Voilà pourquoi elle détestait tant les rejetons. Lorsqu’elle jette un coup d’oeil vers la source du bruit son visage se détend rapidement, avant de se crisper d’un nouveau sourire malicieux. « Mais c’est qu’il est plus intéressant qu’il en a l’air dis-moi soeurette ? » Meadow se relève, cherchant à comprendre ce qu’elle entendait par cela. En arrivant devant le berceau occupé par son fils elle constate le changement radical: ses cheveux étaient devenus d’un rouge vibrant, inhumain. Cris de stupeur, il alerte immédiatement Miraphora qui se lève à son tour pour constater la situation: pas de doute possible, l’enfant était né métamorphomage. « Tu vas être plus utile que je ne le pensais mon petit Michael, ou peu importe comme tu t'appelles. » L’index de la sorcière vint se poser sur le petit nez en trompette avant qu’un gloussement de pintade ne se fasse entendre. Dans la même mimique elle fit demi-tout en se dandinant pour récupérer ses affaires. « Sur ce, je m’en vais ! Mes lecteurs n’attendent pas ! » Très claire, sa voix résonne dans la pièce comme si elle voulait que tout l'hôpital soit au courant de sa présence malgré les murs. Ce qui était sûrement le cas, aussi stupide soit-il pour pouvoir y enquêter discrètement. Miraphora soupire, sa jeune reporter de fille avait encore du chemin à faire avant de devenir une véritable célébrité comme elle l’espérait. A peine embauchée au Daily prophet qu'elle s'imaginait déjà en première page. A force d'être bercé dans les bras de sa mère le bébé fini par se calmer, ouvrant les yeux vers sa mère pour la première fois de sa vie. L'un était bleu et l'autre brun. ❝ day in day out ❞été 1992 & FRANCE La cendre s’écrase dans le cendrier en bronze flottant dans les airs, vacillant à l'occasion sous les vents marins venus s’écraser sur la côte. « Recommence. » La voix pointue ne laisse pas de doute planer sur sa demande. L’ordre en est bien un, l’attente est interdite. Dans la maison de roche bordant la méditerranée, le silence était une habitude seulement perturbée par le bruit des vagues, les oiseaux et les volet bleus venant taper contre les pierres. C’était les vacances d’été. Ils avaient l’habitude de les passer dans le sud de la France, dans un petit village peuplé plus pas des sorciers que par des moldus. Un climat prospère et idéal à la torture… à l'entraînement, plutôt. Le corbeau posé sur la barrière croasse, déployant ses ailes à plusieurs reprises avant de s’envoler. On aurait juré qu’il râlait. « Concentres-toi sur le vent. Ce qu’il fait d’où il vient et comment. » Les tours se suivent et se ressemblent. Le vent a raison des ailes et le corbeau croasse, l’ordre de recommencer tomber et la douleur est absorbée, la fatigue niée jusqu’à ne plus tenir debout. Dans sa descente, l’oiseau se transforme en sa forme originelle. Un adolescent aux cheveux blond cendré hors d’haleine qui tombe les genoux dans le sable bordant la petite propriété. « Je déteste voler. » dit-il, accablé par la douleur pendant dans ses bras fatigués. Voilà des heures qu’il combattait la force du vent, s’échouant sur le banc de quartz à chaque essayait en abîmant sur celui-ci une peau déjà stressée par les métamorphoses à répétition. « Il faut bien que tu apprennes. » Cette fois c’est la voix de sa mère, assise elle aussi à la table en mosaïque avec un thé glacé et la dernière issue du Runographe à la main. Un sourire sur le visage, elle cherche à rassurer son fils à la moue boudeuse et aux bras écorchés qui revenait vers elles. Sans plus d‘effort il se laisse tomber dans une chaise métallique, bientôt rejoint par un verre de thé surmonté de glaçons qui se pose devant lui. A peine était-il assis que sa mère s’attelait déjà à examiner les égratignures sur ses joues sous le regard de la sorcière aux rides de plus en plus prononcées. « Quand t’étais gamin, le premier truc en lequel tu t’es transformé c’était un oiseau. Ta mère a toujours trouvé ça drôle, étant donné qu’elle est elle aussi un chat. » Cette histoire il l’a entendu des centaines de fois, sa grand-mère ajoutant parfois que sa mère était définitivement un chat de salon plutôt qu’un chat des rues pour s’occuper d’un poussin, ce qui avait dont de faire rire tout le monde, sauf lui. Sa première forme cherchait la liberté de s’envoler, comme celui de sa tante, insecte, loin des félins qu’étaient Miraphora et Meadow Skeeter. « Si il n’y a que ça pour vous faire plaisir … » Il ne fallut que quelques secondes pour que des moustaches blanches ne poussent sur ses joues encore humaines et que ses iris ne se rétractent. « Miaou » fait-il, alors que la compresse d’alcool supposée nettoyer ses plaies se posent sur sa joue. C’était la routine apportée par l’été lorsque Poudlard refermait ses portes au grand bonheur de ses étudiants et professeurs. Des entraînements physiques avant un retour sous la bannière des Serdaigles pour la cinquième année consécutive. Encore deux ans à tiré et une envie de s’échapper de plus en plus forte. L’idée de faire des devoirs irrite au plus haut point le jeune, préférant de loin utiliser ces parchemins à rendre comme un moyen de paiement contre services rendus. Un besoin quelconque de savoir si votre petit ami vous trompe avec la garce de Poufsouffle de septième année qu’il regarde un peu trop ? Oui, mais en l’échange d’un rouleau de parchemin sur l’élevage des mandragores, préparé avec soin pour le lendemain ou une nouvelle information donner à son tour. Si ce jeu était tout à fait distrayant l’endroit restait d’un ennuis mortel que les quelques jeux de Quidditch ou autres âneries supposées les distraire ne lui suffisait plus. Encore deux ans à tirer, et il aurait la paix. ❝ Lady Stardust sang his songs of darkness and dismay ❞2001 & londres« Je m’appelle Marjorie Bowman, j’ai vingt-sept ans, je viens de Manistee dans le Michigan. » Le reflet dans le miroir il le connaît par cœur. Des cheveux blonds, épais, tombaient sur un visage à la mâchoire fortement carrée, surplombé d’un nez en trompette. La voix glissait avec douceur dans le silence d’un appartement moldu, ses intonations, programmées, laissait transparaître une assurance laissant croire que les mots n’étaient que vérité. Tout était parfait si ce n’était cette tâche dans un iris azuré trahissant presque la véritable identité de cette femme qui l’observait. En une fraction de seconde le défaut disparaît, les mots, reprennent également. « Je m’appelle Marjorie Bowman, j’ai vingt-sept ans et je viens de Manistee dans le Michigan. » dit-elle, une dernière fois. Il était bientôt l’heure de sortir. « Mais tout le monde m’appelle Maggie. » Un sourire s'étire sur ses lèvres, dévoilant des fossettes très prononcées dans ses joues rebondies. Dans le miroir, c’était lui, déguisé en une sorcière moderne et conquérante, au rouge à lèvres vermillon épousant sans le moindre accro ses lèvres. Ce persona c'était sa porte de sortie vers le monde. Une nouvelle identité, un nouveau nom et une nouvelle histoire. Celle de Marjorie Isalbeth Bowman, une citoyenne américaine cherchant à oublier un passé douloureux venu chercher sa voie sur le territoire britannique peu avant la guerre, qui l’a ensuite clouée sur place, pieds et poings liés dans un torrent politique auquel elle ne participait pas, sorcière de sang-mêlé pacifiste en quête de calme. C’est la personnalité qu’il avait inventé à cette apparence qu’il revêtait à l'occasion. A partir de maintenant elle avait plus qu’un visage, elle avait un passé et un avenir, des manies particulière et un accent prononcé venu d’outre-atlantique. Elle a le tic de toujours vérifier si sa boucle d’oreille droite est toujours en place après avoir perdu l’une d’elle, très chère à son cœur qu’elle n’a jamais retrouvé. Elle porte autour du cou une bague de fiançailles qui ne veut plus dire grand chose mais dont elle n’arrive pas à se séparer pourtant, encore éprise, peut-être. Ses cheveux sont constamment attachés en un chignon plus ou moins ordonné, quelques boucles blondes s’échappant sans cesse de cette coiffure tenant grâce à sa baguette magique lui servant de pique à cheveux quasiment en toute occasion. Marjorie est née dans une petite bourgade de l'état du Michigan bordé par son célèbre lac du même nom. Elle y a vécu presque toute sa vie, avec une mère aimante et un père travaillant comme médicomage dans l'hôpital sorcier de Chicago. Après ses études elle s'était fiancée à un homme qui au final n'était pas si respectable qu’il en avait l’air. Elle est donc venue en Europe histoire de prendre un peu l’air et est tombée amoureuse de l’Angleterre et ne désirait plus la quitter. Malheureusement pour elle son arrivée sur le territoire avait été chamboulée par le vol de ses papiers d'identités par des fugitifs en quête d'échappatoire. Son accent typique du pays de la liberté et ses yeux rivés sur le monde inconnu avait mit la puce à l'oreille des brigands. Peu après son arrivée les relations avec les États-Unis et le monde extérieur en général ont été coupées. Il lui a été donné de nouveaux papiers et une nouvelle baguette fut “achetée” après que la jeune fille eu assurée descendre de deux sang-mêlés, Caroline Bowman née Twelvetrees et Herben Bowman. Quelques preuves matérielles lui restant furent fournies également, Parmi celles-ci il y avait quelques photos d’une enfance heureuse récupérées dans des maisons vides ne lui appartenant pas et un faux diplôme de l’école de magie de Salem obtenu au nom de Marjorie Isalbeth Bowman, sang-mêlé. Si le nom était véritable, tout le reste ne l'était pas. Marjorie existait bel et bien, dans le confort et la sûreté d’un pays qui ne se mêlait pas du tout de la guerre débutée en Angleterre. Il l’enviait presque, cette inconnue dans un pays de liberté, désignée par le sort pour avoir une homonyme aux traits totalement différents et au passé inventé de toute pièce, ressemblant un peu à celui de sa grand-mère. Un cœur brisé en quête d’un nouvel horizon. D’une nouvelle vie. ❝ You better hang on to yourself ❞2002 & Londres Dans l’allée crasseuse du Londres moldu la magie n’existe pas, pas plus qu’eux. Un sorcier et une sorcière encapuchonnés pour ne pas être vu se retrouvent pour un échange des plus illégaux pour leur société. Sur le couvercle d’une benne à ordure nauséabonde lui servant régulièrement d’étalage, Mars, le brun aux yeux d’ocre dépose sa marchandise du mois sous les yeux de la sorcière en quête d’objets devenus rares. C’est un rat des champs comme lui, habituée des recèles et de la petite délinquance depuis que la guerre avait frappé le Royaume. Quoi que soit son statut, il était loin d’être fameux, loin de valoir le rang de l’élite encore suprême et menaçante envers ceux qu’ils considéraient comme des êtres inférieurs, comme eux. Parmi les victuailles un assortiment de baguette, très utile en ces temps où les alliages de magie et de bois finissaient souvent brisés ou réquisitionnés. « C’est combien ? » dit-elle en effleurant l’une d’elle. Bois de houx et ventricule de dragon, la baguette était loin d’être facile à dompter. « Prix d’ami, trente gallions pièce. » Un rire, et une vérité. « Toujours aussi charitable je vois… » « Ce n’est pas comme si je vous aidais en effet. » Peu importe le camp des gens du moment qu’ils avaient la somme nécessaire. Peu importe son nom, d’ailleurs, ni d’où elle venait. C’était devenu Livonia D’Arblay dans ses contacts, du nom de deux ruelles adjacent leur point de rendez-vous mensuel. Le vrai nom, il n’en avait pas besoin pour lui vendre ses biens. Livonia rit de nouveau, en examinant une nouvelle baguette et en donnant un coup de coude dans ses côtés. Ils avaient finis par devenir amis, au fil des ventes et de leur flirt léger. « Descend de ton balais Mars, tu nous aides pas tu-» elle s’arrête soudainement, lorsque sous ses yeux se retrouve une baguette tout à fait banale. « Où tu as eu ça ? » souffle-t-elle, les yeux rivés sur le bois au vernis écaillé sur le manche. « Ça importe ? » Sourcils arqués, c’est bien la première fois que quelqu’un pose une question pareille sur une marchandise dont la provenance est si évidente. Il n’a pas été acheté ça chez les Ollivander. « Où tu l’as eu ! » « Pourquoi j’te le dirais ! » Le ton monte, tout comme les larmes sur les joues de la fille aux doigts serrant le bois comme si sa vie en dépendait, tremblante de colère. « J’ai dit tu l’as trouvé où ?! » rugit-elle en brandissant l’artefact sous le nez du Serdaigle aux bras à présent levés. « Ok ok ! …Pas loin de Godric’s Hollow ça te va ?! » La destruction du village de Godric’s Hollow avait laissé des champs de ruines tout autour, il y a quelques semaines à peine. A savoir si cette maison avait brûlé avant ou après les autres, personne ne pouvait le savoir. Les maisons et les vies se détruisent si vite ces temps-ci que deviner quand et pourquoi le bâtiment et ses occupants n’étaient plus, il s’en fichait assez. « Les gens dedans ils sont où ? Tu les as vus ? [/color]» « Depuis quand ça t’importe ?! » Il hurle, elle hurle. Elle continue à hurler. « C'est à ma mère ! C’est la baguette de ma mère ! Dis-moi si tu les as vus ?! » Sous ses pieds le monde se tasse et les cendres virevoltent de nouveau. Des corps il en a vu, des centaines, depuis le début de ce carnage. Ramasseur de cadavre et pilleur de ces derniers, l’idée que ces gens avaient été un jour en vie et que d’autres personnes pouvaient les chercher le dépassait. Ils n’étaient plus rien, pour personne. Juste un tas de cendre et d’os calcinés. Juste des poids morts se décomposant à chaque respiration que lui prenait. C’était l’histoire d’une vie d’horreur et de mort. Où marcher dans des ruines sur le crâne d’un enfant, d’une femme ou d’un homme était devenu quelque chose de possible et non plus un infâme cauchemar. A chaque fois qu'il le réalisait, il s'exposait à la vulnérabilité du monde et ce n'était pas son genre. Il était mieux, terré dans son trou comme une vipère. Loin des larmes et des cris, des pertes et du sang. Loin du courage des autres dont il était dépourvu. L'autruche, tête dans le sable encore et encore, oubliant toute trace d'une Humanité décadente, pour leur survivre. « C’était brûlé. Toute la maison. Il y avait deux corps dans l’entrée, la porte était fermée. Personne d'autre. » dit-il, simplement en repliant ses affaires. Il les a vus les corps, les a escaladé comme si il ne s'agissait que d'un obstacle, rien d'autre. Morts, enfermés dans leur propre maison en flamme. « Garde-la, ok ? » En l'espace d'un instant il avait disparu, laissant l'âme endeuillée seule contre sa poubelle, salaud, incapable d'affronter le monde. ❝ Moonage Daydream ❞2004 & Londres« Tu es au courant pour - » « Ouais. Il est mort. » « Ouais. » Les conversations sont souvent comme cela ces derniers temps. Au ramassage des corps de Pré-au-Lard et d’Herpo Creek, les noms s'enchaînent, se perdent. Les clients et les camarades sont tombés. C’est la vie. Assise à son bureau Maggie ne change pas ses habitudes, une jambe croisée sous ses fesses et l’encrier toujours ouvert malgré les risques de faire tout tomber, elle lit les courriers reçu, tape ses réponses et retournera chez elle ce soir dans l’appartement qu’elle partage avec son “cousin éloigné” au chômage, depuis quelques temps. Il faut dire que le trafic se tasse et seul les mangemorts en fuites pourraient avoir besoin de lui. Mais ils fuient. Tragédie pour lui, à la recherche d’une nouvelle affaire à mener où à d’autres messages à faire passer. Plus que jamais Marjorie lui est utile, unique point de stabilité dans sa vie le reste semble ne plus exister, ou ne plus tenir debout. Sa famille ne rentre pas d’Amérique, ses amis ont disparu. Reste le bruit des moldus dans les bars et le bruit de la machine à écrire au Witch Weekly. La vieille voisine et sa fille toujours heureuse de parler à la jeune blonde ou à son cousin éloigné vivant avec elle. Le monde reprend son court et pourtant tout le monde avait l’air sonné, encore malade de ses retournements, victime des cauchemars qu’il tente d’ignorer. Des corps et des cendres. Des morts et de la violence. Des choses qu'il n'assume pas et qui le rongent. Toujours plus. Est-ce que le monde tourne rond ? Non. Le monde est le monde, sans sens et sans raison. T'y as pas ta place toi, les yeux trop levés vers le ciel, avec pour espoir qu'une brise te fasse décoller. Pourtant, tu t'enlises dans le goudron du monde et son odeur macabre. Tes yeux chasseur de vent t'empêchent de voir à quel point tu es plié, vaincu. Les pieds dans l'ombre. Cloué sur place sans avenir et sans rêves. Sans futur et sans ailes..
Dernière édition par Mircea A.R. Skeeter le Lun 13 Fév 2017 - 18:02, édité 26 fois |
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HUNTED • running man Percy I. Weasley ‹ disponibilité : Présente
‹ inscription : 13/10/2016
‹ messages : 198
‹ crédits : Shiya
‹ dialogues : #336666
‹ âge : 27 ans (22/08)
‹ occupation : En fuite avec Penelope, Theodore et Catelyn. A la recherche d'une solution pour récupérer son fils Benjen.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : De septembre 1987 à juin 1994
‹ baguette : En bois de cerisier, son cœur est abrité par un ventricule de dragon, 32 centimètres et sculptée dans tout son long. Elle est souple et facilement maniable.
‹ gallions (ʛ) : 3270
‹ réputation : Il est trop sérieux, trop à cheval sur les règles, trop froid, trop trop de tout. Et pourtant on sait qu'une partie de lui-même - meurtrie - traverse difficilement le chemin de la rédemption. C'est un sorcier profondément attaché à sa famille et qui a du mal à se pardonner les tragédies qui se sont produites. Sa fuite et donc la rupture des liens familiaux avec le clan Weasley a été le plus difficile. Aujourd'hui on dit que c'est un criminel, un lâche, un traître.
‹ faits : Jusqu'à la bataille de Poudlard en 1998, il était entièrement dévoué au Ministère, travaillant d'arrache-pied pour monter les échelons. Mais il a finit par ouvrir les yeux et depuis il regrette chaque jour son absence auprès des siens. La plupart lui ont pardonné ses manquements le jour même de son retour mais il ne se sent pas encore prêt à tirer un trait sur ce qu'il leur a fait subir. Depuis il a perdu son frère George, son père et avec ses frères et sa sœur ils ont été obligé d'interner leur mère. Même si pendant longtemps il s'est efforcé d'être là pour ceux qui reste, il a pris la décision difficile de les quitter pour protéger sa fille Catelyn et la femme qu'il aime..
‹ résidence : Dans un cottage, loin de tout, au beau milieu de la campagne anglaise.
‹ patronus : Une autruche dont il a particulièrement honte et qui lui a valu bien des railleries.
‹ épouvantard : Un détraqueur qui s'apprête à l'embrasser.
‹ risèd : Lui, au sommet - lorsque tout lui paraissait simple et que la vie lui souriait. Tout du moins dans un monde où il n'a plus à craindre pour la vie de quiconque.
| Le dédoublement de personnalité est une merveilleuse idée. Rebienvenue dans le coin avec ce nouveau perso! Hâte d'en découvrir plus sur ce jeune homme :siffle: |
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OUTCAST • all hail the underdogs Indiana Alderton | REBIENVENUE parmi nouuuuus, amuse-toi bien avec ton nouveau bébé |
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| Huhuhu c'est que ça promet ça Hâte de voir des nouvelles de ce nouveau metamorphomage ET PUIS MERDE. UN SKEETER. BITCHING IS ON |
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| rebienvenue la gueuse, t'es bien bonne sous cette tête et ça sent bon la famille qui vend du rêve et sur ton premier gif de présentation, je trouve que le gars ressemble trop à Ewan McGregor (et là, je ne suis qu'amour et explosion de culotte, ofc). Fighto pour cette nouvelle fiche |
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HERO • we saved the world Neville Longbottom ‹ disponibilité : always
‹ inscription : 07/10/2016
‹ messages : 644
‹ crédits : freesia, tumblr et khalid.
‹ dialogues : firebrick
‹ liens utiles :
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‹ âge : vingt-quatre ans (30/07)
‹ occupation : chômage technique.
‹ maison : gryffondor.
‹ scolarité : septembre 91 et janvier 1999.
‹ baguette : bois d'if, crin de licorne, 28 centimètres 8, souple et rapide, inadaptée mais j'ai la flemme de la changer.
‹ gallions (ʛ) : 3811
‹ réputation : la guerre m'a endurci et changé, que je suis devenu assoiffé de sang et parfois incontrôlable, les longues années de conflit ayant brisé le garçon maladroit et parfois simplet que j'ai été.
‹ particularité : un semi-loup depuis septembre 2003.
‹ faits : je suis très différent du garçon que j'ai été à Poudlard, forgé par des années de guerre, de meurtres et de missions suicidaires. Je suis trop en colère, trop extrême, je n'ai plus rien du garçon timide que j'étais avant même si les blessure d'antan demeurent. La fin de la guerre m'a laissé détruit, et je me suis plongé dans les excès, surtout l'alcool, jusqu'à la naissance de mon neveu James, le fils de Ginny et d'Harry. J'essaie de joindre les deux bouts.
‹ résidence : dans la maison familiale à Blackpool, Angleterre, avec Ginny et son fils James.
‹ patronus : très difficile pour moi à invoquer, mais il a pris la forme d'un lama, une fois.
‹ épouvantard : alternativement le professeur Snape et les cadavres des gens à qui je tiens le plus: ma grand-mère, Luna, Ginny, Hannah, etc.
‹ risèd : une vie heureuse et ennuyante.
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