|
sujet; NAO + I’ll give you the sun |
WIZARD • always the first casuality Nao Chang | Ma Nao “Thunder” Changft. park jimin (bts) • faustwizard | ❝ The stars look very different today ❞Colour spectrum☇ nom & surnom(s) ; L’étendard nobiliaire des Chang est enseveli dans l’oubli d’un empire devenu fantôme, leurs hymnes soigneusement démantelés et parsemés de honte viciée mais qui résistent aux affres du temps dans les cerveaux étriqués. Ils n’ont en guise de trône qu’un lointain et insipide souvenir de leur armure autrefois dorée, à présent rouillée ; destitués de leurs titres et fortune, écrasés par le talon du gouvernement sans qu’ils ne plient l’échine entièrement. Les Chang se parent de fierté et d’ honneur, même dans la honte et les difficultés. Héritage ancestral qu’il trouve pénible à porter à cause de la rigidité de l’histoire familiale. Mǎ Nǎo l’allège, cependant, avec sa douce signification de “cornaline” en mandarin, qu’il a raccourci en Nao pour plus de commodité. ☇ naissance ; À Ste-Mangouste, le 02.09.83, la période de l'année caractérisée par la cornaline, d'où son prénom. Il est né cependant un jour après la rentrée à Poudlard, ce qui l'a fait rater une année scolaire. ☇ ascendance & origines ; Sang-pur sino-coréen (père chinois, mère sud-coréenne). Depuis la mise en place du nouveau gouvernement, les Chang sont persécutés et sans-le-sou à cause du statut de leur sang ; le père de Nao est assigné à domicile et son petit-frère (Bǎo Lán, 10 ans) placé dans une famille d'accueil. ☇ occupation ; Étudiant en 2ème année à l’ Academy of Sports & Broom Flying (Centre London-I), il a signé un contrat de spécialisation avec l'équipe Falmouth Falcons dont il occupe le poste d’ Attrapeur titulaire. Il travaille également au siège de la STV (Société pour la tolérance envers les vampires) : il sert de secrétaire pour les vampires, même si son rôle se réduit surtout à tenir la bougie. Et puis, un job de livreur dans diverses entreprises ; il est payé au nombre de missions qu’il accomplit, c’est pratique quand il est en difficultés financières. ☇ parti politicomagique ; Merlinois. ☇ réputation ; True athlete. Il n’a rien du jock qu’on voit déambuler dans les couloirs de l’école, de jolies filles aux bras et l’arrogance et la grossièreté en marque de fabrique. Nao est le sportif terre-à-terre capable de converser avec tout le monde, qui reste humble et bienveillant en toutes circonstances. Mais il dégage quelque chose d’ inaccessible et d’ intimidant à cause de son regard naturellement froid et son port altier ; pour certains Nao est un autre snob sang-pur parmi des centaines, pour d’autres, il est ce garçon au sourire facile, qui garde la tête sur les épaules. On l’a plus souvent que rarement mis sur un piédestal, dicté une marche à suivre et une attitude à adopter mais c’est seul qu’il s’est mis la pression pour être ce petit prince parfait et Nao a peur du moindre faux-pas qui pourrait lui coûter cette position durement acquise. ☇ orientation & état civil ; Gay assumé et officiellement célibataire, il a évité les mariages arrangés parce que ce n’est pas dans la mentalité de ses parents qui lui ont toujours répété qu’il a le temps pour se caser avec quelqu’un. Officieusement, il a une relation ‘‘friends with benefits’’ avec Even Li. ☇ niveau de vie ; de riche à pauvre puis ensuite à moyen ; c'est un peu déconcertant mais depuis que les persécutions des sang-purs sont tombées, le niveau de vie des Chang a augmenté. c'est moins étouffant qu'avant tho. ☇ baguette ; Trente centimètres, en bois de vigne, elle contient un crin de licorne. ☇ épouvantard ; Lui-même, devenu médiocre et inutile, tombé dans l'oubli. ☇ risèd ; Il ne voit absolument rien. Ses désirs changent selon son humeur, ses nouveaux plans, ses envies... Fut un temps, il se voyait champion de Quidditch mais c'est devenu beaucoup trop abstrait pour qu'un seul de ses désirs devienne fixe. ☇ patronus ; Une hirondelle. ☇ particularités ; Il est maître de l'air. ☇ caractéristiques ; un piercing industriel à l'oreille gauche et sa tendance à changer de couleur de cheveux tout le temps. ☇ animaux ; Un chat siamois nommé Dirico qu'il avait trouvé avec Anthea aux alentours du fast-food ; y'avait deux chatons en réalité, elle en a pris un qu'elle a nommé Express. ☇ objets connectés ; grâce à son parrain dans le milieu sportif, il a obtenu le dernier modèle du pocketowl en silver. pastel boy sur msn, il n'y poste pas régulièrement mais a participé à la wizpride en postant notamment une photo avec des cheveux arc-en-ciel. mirrortv installée dans l'appartement qu'il partage avec ses meilleurs amis ( Nihahsah Zabini et Yohan Park), il a un faible pour les séries. ☇ déplacement ; possède son permis depuis quelques mois, propriétaire d’une Barone Viper rouge, originellement de deux places mais équipée d’une option (un bouton, en réalité) qui permet d’ajouter des sièges arrière si besoin. il a appelé sa voiture Red Queen. ☇ MBTI : INFJ (brain)Extraversion (E) ÉnergieIntroversion (I) besoin de contact avec les gens et le monde extérieur pour se régénérer indépendance, observation, besoin de calme et de solitude pour se ressourcerIntuition (N) CompréhensionSensation (S) intuition, plans sur la comète, quête de nouveauté et d'originalité, 6e sens faits concrets, perceptions par les 5 sens principaux, carpe diem mais méthodique et scrupuleuxPensée (T) DécisionsSentiment (F)esprit analytique, raisonnement logique, objectivité, honnêteté, argumentation décisions basées sur les valeurs personnelles, priorité à l’humain, à l'harmonie ; susceptibilitéJugement (J) OrganisationPerception (P) élaboration de plans d'action, ponctualité, décisions souplesse et impro, adaptation à la situation, procrastination ❝ Life's a test, a game, did you pass ? ❞Momentary awareness☇ signe astrologique: vierge. ☇ style vestimentaire: bobo chic, il est cachemire et sweater paws. ☇ boisson favorite: 3P (Pinky Pygmy Puff de l'EsPat), Bubble Tea et Cherry Soda. ☇ première cuite: quinze ans avec Nina et Yohan. ☇ buveur invétéré ou Captain Apparate (Sam)? ça dépend de son humeur, il peut parfaitement boire comme un trou ou décider qu'il sera le plus responsable et conduira ses copains chez eux. ☇ t'as déjà touché à l'orviétan (drogues sorcières)? occasionnellement, il en prenait avant. depuis quelques mois tho, il n'en a pas touché ; la dernière fois, c'était après la "rupture" avec Even (il s'était injecté dans les bras). ☇ friandises sorcières ou moldues? sorcières, il n'a jamais goûté aux friandises sorcières à vrai dire. ☇ gastronomie ou Dirico Express (fast food)? son univers à la base, c'est la gastronomie sorcière mais en réalité Nao préfère le fast-food (il a goûté un peu à tout et alterne ses commandes à chaque fois mais il refuse de manger le Classy Vampy qui l'écoeure parce que la viande est complètement crue). ☇ t’es adepte du MALO (LOTO sorcier)? de temps en temps ça peut être pas mal. ☇ t’es plutôt Bae Watch, Lancelot Central, autre chose? Bae Watch pour mater son acteur préféré en maillot, obvs. ☇ dans quelle émission sorcière tu te verrais? Sipping Tea With Imane probablement, juste parce qu'il sait que la mère de sa meilleure amie ne sera pas trop vache avec lui (Imane, aime-le please ). ☇ sorcier-ère célèbre de ta première carte de chocogrenouille! Helga Poufsouffle. ☇ sorcier-ère célèbre favori-e, modèle: Oliver Wood, Oliver Wood, Oliver Wood. ☇ équipe de Quidditch préférée: les Holyhead Harpies. ☇ lectures (romans, journaux, magazines, presse people, BD / moldus ou sorciers, fanfic...): romans, recueils de poèmes, journaux, magazines. il a essayé les fanfics mais c'est juste pas son truc. ☇ métier de rêve: être heureux. ☇ si t'avais un retourneur de temps, à quelle époque t'irais vivre? Grèce Antique. ☇ pire souvenir: quand il s'est fait agresser à la manifestation sorcière et qu'il en a été blessé à l'épaule et à l’œil gauche (l'incident "Kitten" aussi et puis quand Even lui a dit crève ou quand Even l'a traité de pute). ☇ t'as déjà consulté une voyante? nope. ☇ tu vois les sombrals ? si oui, pourquoi? il n'en voit pas. ☇ la résolution que tu ne sais pas tenir: arrêter d'avoir peur d'aimer ou d'aimer en retour. ☇ combien d’heures tu passes greffé-e à ton Pocketowl et/ou ta MirrorTv chaque jour? quand il se réveille, quand il prend son petit-déjeuner, quand il termine son entraînement/ses cours, quand il rentre, quand il chill chez lui. ça varie souvent en fonction de ses disponibilités mais il trouve toujours du temps pour décompresser sur son pow ou la télé. ☇ t'as déjà eu des problèmes avec la justice (pv, nuit en cellule de dégrisement, arrestation, etc.) ? un seul pv pour le moment, pour avoir stationné au mauvais endroit. ❝ Nothing compares to you ❞Your shadow's still there behind me
Appelez-moi anna. J'ai 25 ans, je viens de paris et j'ai connu le forum via tgrgrytht.
Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. | ☇ Anecdotes & infos ; ☇ 001 ; fanboy d’Oliver Wood, ou plutôt, le plus gros fanboy qui existe, Nao possède une collection d’objets à l’effigie de Wood, sans parler de ses (milliers de) posters. Il a, littéralement, accroché un poster sur le plafond juste au-dessus de son lit pour le voir à chaque fois au réveil et se répéter comme mantra ‘’do it for him’’. Il l’a déjà croisé dans des soirées pour les quidditchplayers mais n’a jamais trouvé le courage d’aller lui parler (une fois, Wood a même essayé de venir le voir mais Nao a pris la tangente). Il serait tétanisé s'il rencontrait son idole. ☇ 002 ; il a des mains très petites, surtout pour un attrapeur, sujet sur lequel on le charrie tout le temps quand les membres de son équipe se mettent à faire des comparaisons avec leurs mains énormes. et puis, il est petit tout court, mesurant seulement 1,73.6 cm (0.6, c'est un détail très important, il y tient tout particulièrement!), les hommes Chang étant connus pour leur petite taille. alors que les filles, bizarrement, sont plutôt grandes (sa sœur de seize ans fait presque la même taille que lui – everything is fine). ☇ 003 ; tactile. c'est à travers le toucher qu'il s'exprime le plus et plus librement, que ça soit autant avec les garçons qu'avec les filles. mais c'est parfois un peu trop, ce qui donne l'impression qu'il flirte constamment ; il est juste naturellement à l'aise avec le contact physique. ☇ 004 ; fêtard à l’origine, avec une habilité presque naturelle en séduction, Nao se mettait facilement dans le mood avec de la bonne musique et des gens avec qui flirter. Gamin wild af. Surtout jeune aussi, avec peu d’inhibitions et de self-control quand il s’agissait d’avoir du fun. Et puis il a brusquement grandi quand les problèmes leur sont tombés dessus : familiaux d’abord mais également financiers. Il a dû tout arrêter par manque de temps mais aussi parce qu’il a d’autres préoccupations qui lui occupent constamment l’esprit. Ça lui arrive d’accepter une soirée avec ses potes mais il n’a plus rien du fêtard intrépide et toujours prêt à tout qu’il était avant ; ça accentue d’autant plus son image de snob puisqu’il fait un tri des soirées dans lesquelles il est invité. ☇ 005 ; snob, c’est justement l’image qu’il renvoie le plus souvent. Issu de l’aristocratie chinoise, Nao s’est toujours mis la pression afin d’être le plus impeccable possible en société. À la maison ou même dans un cadre familial, il se lâche beaucoup plus mais en société c’est autre chose, il s’oblige à montrer le meilleur de lui-même à cause de son éducation. ☇ 006 ; bobo chic, son style vestimentaire est aussi prétentieux que son expression faciale qui lui donne l'air de se considérer supérieur à tous. Sa garde-robe contenait, à la base, que des articles ayant coûté une fortune, des bouts de tissus pas forcément pratiques ou même beaux, juste parce que c'étaient des marques et qu'il lui fallait absolument les avoir. Tout ce qui était en édition spéciale, Nao s'en procurait toujours, ne s'attardant jamais sur le prix des articles. Mais il a dû se séparer de la plupart de ses vêtements et chaussures luxueux, contraint de les vendre en cassant le prix de base. S'il s'habille en prêt-à-porter aujourd'hui, il tente quand même de rester proche de son style initial tout en étant plus cheap (c'est dur d'être pauvre). ☇ 007 ; son petit-frère (Bǎo Lán) est placé dans une famille d’accueil, étant mineur et de sang-pur. Les Chang ont pourtant réussi à passer un marché avec les parents d’accueil pour garder Bǎo Lán la journée et le déposer à la maison à 21h. Ça oblige Nao, Min et Jian de concorder leurs emplois du temps afin d’aller chercher le petit et passer la journée avec lui. Sa famille d’accueil ne le néglige pas mais il est surtout livré à lui-même, d’où le besoin des Chang de le garder un minimum avec eux pour qu’il ne déprime pas trop. Les enfants n'ont cependant pas le droit d'emmener le petit à la maison, à cause de la situation de leur père (criminel de guerre). Iseul doit se déplacer en ville pour pouvoir le voir. ☇ 007 ; c'est justement pour communiquer avec Bǎo Lán qu'il sait lui-même communiquer en langue des signes, son frère étant sourd de naissance. ☇ 008 ; son père a collaboré avec l'ancien gouvernement, il était même parmi les guérisseurs chargés de confectionner des traitements révolutionnaires issus des vélanes. Ses actions lui ont fait perdre son boulot à Ste-Mangouste, il a évité la prison mais est assigné à résidence. ☇ 009 ; sino-coréen ; son père est issu d'une famille chinoise et sa mère est coréenne de nationalité américaine. Né et ayant grandi en Angleterre, l' anglais est la première langue qu'il a apprise. Il a par la suite appris couramment le mandarin par obligation, de même que ses frères et sœur, même s'ils parlent mandarin surtout lorsqu'ils visitent la Chine. Et puis plus tard, vers ses treize ans, il a demandé à sa mère de lui apprendre le coréen quand il a été mis en correspondance avec un coréen de Mahoutoukoro ; son niveau n'est pourtant extraordinaire, le coréen n'étant pas sa langue principale. Il utilise les titres honorifiques chinois lorsque la situation l'exige mais dans le privé il se permet d'être plus familier. ☇ 010 ; maître de l'air via sa mère, Nao a même longtemps pratiqué le taekwondo sorcier qui garde les mêmes enseignements que les moldus tout en incorporant l'usage des éléments. ☇ 011 ; acrobatie ; c'est justement son expérience du taekwondo qui l'a dirigé vers l'art martial acrobatique. Autant au sol que dans les airs, Nao prend plus de goût dans l'acrobatie que le taekwondo. ☇ 012 ; quidditchplayer ; il est considéré comme une star montante du Quidditch, tant il est obsédé par ce sport et ayant véritablement un talent malgré son manque de confiance en lui. Il a l'habitude d'exécuter des figures acrobatiques (et dangereuses) dans ses matchs. Surnommé Thunder, il est officiellement le rival d' Anthea Moriarty selon les médias : tous deux attrapeurs ayant des origines asiatiques et maîtrisant un élément (le feu pour Thea, l'air pour Nao). Ils sont, en réalité, amis mais adorent jouer sur cette (fausse) rivalité pour le show. Attrapeur remplaçant chez les Faucons depuis janvier 2003, il est cependant passé titulaire en août 2003. ☇ 013 ; malgré son côté softy, Nao a un caractère fort qui ne se voit pas au premier abord : il impose ses opinions quand il le faut, ne se laisse pas marcher dessus. Il sait faire des sacrifices mais il reste cependant très déterminé pour atteindre ses objectifs. Quand sa famille a eu des problèmes, il aurait pu démissionner de son poste d'attrapeur et quitter l'école pour se consacrer à temps plein à aider les siens ; mais non, Nao n'a pas dévié de sa vocation, il s'est accroché bec et ongles à sa place durement acquise mais n'a pas non plus abandonné sa famille. D'où la multitude de jobs qu'il a depuis la fin de la guerre, quitte à tomber de fatigue. ☇ 014 ; insomnies ; préoccupé par tout plein de choses, à cause de son emploi du temps chargé, entre ses entraînements, ses cours, ses boulots, Nao a sincèrement que très peu d'heures de sommeil par nuit. Voire même, pas de sommeil tout court. Sachant qu'il va courir tous les mains au moins une heure, il n'a vraiment pas le temps pour lui. Ça se voit justement sur ses résultats scolaires, malgré le fait qu'il a des cours en moins du fait de son contrat de spécialisation, Nao frôle tout juste la moyenne. ☇ 015 ; makeup ; il s'est mis au maquillage en commençant le Quidditch à Poudlard, à cause des nombreux coups qu'il se prenait dans la gueule. C'est une habitude qu'il a gardée, même si c'est pas fréquemment qu'il se maquille. Sauf qu'avec son manque de sommeil, il est aujourd'hui obligé d'en mettre souvent pour camoufler ses cernes. Il possède plusieurs palettes de nude. ☇ 016 ; quelqu'un (Even Li) a inscrit sur le siège du Magicobus son numéro de pocketowl, y ajoutant également la mention "call nao chang 4 a BJ". Comme il n'a pas assez de gallions pour changer de numéro ou même de pocketowl, il est obligé de trier les quickies et appels qu'il reçoit (c'est fatiguant). ☇ 017 ; loner ; il donne l'impression d'être entouré à cause de sa réputation de garçon populaire mais Nao a surtout qu'une poignée d'amis proches. Des connaissances, des camarades, il en a des tas mais vraiment, son cercle d'amis est très restreint. Secret, renfermé, à tendance introverti, Nao ne se confie pas non plus très facilement. Pas même à ses meilleurs amis. Anxiety disorder : il a toujours eu du mal à gérer la pression, incapable d'avoir pleinement confiance en ses capacités, les remises en question constantes ( ''je crois qu'il y a un truc qui cloche chez moi''), ces pensées qui lui répètent qu'il n'est pas assez bon, qu'il ne le sera jamais... il a même loupé sa chance de se faire repérer par des recruteurs lors de son derniers match de Quidditch, il était littéralement paralysé dans une salle de classe. Ça lui arrive souvent de saboter lui-même quelque chose à cause de l'inquiétude trop intense ou sa frayeur de ne jamais être à la hauteur. ☇ 018 ; ménage ; sa chambre dans la maison familiale et celle qu'il partage avec son meilleur ami et colocataire au Sawl Yard sont complètement clean. C'est maladif chez lui, quand il est stressé, sous pression, inquiet pour quelque chose, il fait le ménage pour s'en libérer, quitte à nettoyer plusieurs fois la même pièce au point qu'elle brille littéralement (on pourrait même manger sur le sol de sa chambre tellement c'est propre). C'est libérateur. Chez les autres pourtant, ça ne le gêne pas quand c'est mal-rangé ou même plutôt insalubre, il n'est pas mysophobe au point de psychoter pour n'importe quelle crasse. Il a un petit côté maniaque également, à vouloir tout ranger par couleurs et par taille. ☇ 019 ; il a pratiquement toujours les cheveux teints, il laisse peu souvent ses cheveux au naturel (noir) ; souvent, il privilégie des couleurs criardes. Il est passé un peu par toutes les couleurs mais celle qu'il aime le plus, c'est l' orange et le rose pastel. En ce moment pourtant il a les cheveux en argent. Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Nao Chang le Lun 14 Aoû 2017 - 18:21, édité 26 fois |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Nao Chang | sometimes, he felt like his life was made up of a dozen hours that he could never forget
1989 – 1991« Je jure sur la tête de – » « Ne jure plus sur la tête de l’elfe-de-maison, Min! La dernière fois, il est tombé dans les escaliers. » « Fine, mais je te promets qu’c’est vrai, cette maison est hantée. » Min bouge même ses mains devant le visage imperturbable de Nao dans l’espoir d’effrayer le gamin avec son conte d’épouvante. Mais imperturbable, il l’est vraiment, sceptique surtout face aux idioties de son aîné. Et si d’habitude Nao se contente de rouler des yeux et de retourner à ses coloriages, il ne peut s’empêcher de ressentir l’excitation face à l’annonce d’une maison hantée. À six ans seulement, on le considère comme un petit mutant dans la famille à cause de ses intérêts qui sortent un peu de l’ordinaire. Les objets volants non identifiés, les bizarreries du monde magique inexplicables et depuis peu, il s’est mis à s’intéresser aux fantômes. Il n’y en a jamais eu dans le manoir des Chang et Nao s’est même laissé tenter par les coutumes superstitieuses pour faire venir des esprits. « Je ne comprendrai pas ta lubie des fantômes, pourquoi ça ne t’effraie pas ? » Il hausse les épaules, peu désireux de se faire cuisiner de nouveau sur ce sujet. Mais il s’est tout de même laisser appâter par Min puisqu’il retourne dans sa chambre pour chercher son matériel de petit chasseur de fantômes. « Je suis prêt, montre-moi cette maison. » Paré d’une casquette, d’une lampe et d’un appareil photo, Nao suit son frère aîné qui les guide tous les deux dans la zone non-protégée du jardin, leur permettant ainsi de sortir de leur propriété demander la permission aux parents. « So… C’est la maison des Zabini. On raconte que quiconque entre dans la maison n’en sort pas vivant tellement il y a des fantômes. » « On raconte aussi que tu as été adopté mais ça ne veut pas dire qu’il faut absolument croire tout ce qu’on dit. » « Tais-toi, Nao, je te dis que c’est vrai – elle est vraiment hantée ! J’ai vu de mes propres yeux. » « Fine. Peut-être que tu as besoin de porter des lunettes – » « Stop it, tu parles comme papa. » Le ricanement du plus jeune lui coûte un coup léger dans l’épaule mais il se retient de charrier encore son aîné. « Des fois j’ai l’impression que tu as l’âme d’un centenaire », ajoute Min alors qu’ils glissent à travers les buissons. C’est une remarque qu’on lui fait souvent, surtout comparé à Min qui a l’habitude de sursauter pour le moindre bruit ; ça avait quand même inquiétés les parents Chang. Les monstres, les fantômes, les « bouh ! » dans son dos, les histoires d’horreur – ça ne lui fait ni chaud ni froid. « Il paraît que la sorcière qui vit dans cette maison a enterré une centaine d’hommes dans son jardin. » Arrivés devant ladite maison, Min et lui fixent la bâtisse, chacun réagissant différemment : Nao la regarde avec indifférence tandis que Min déglutit à plusieurs reprises. « Va en premier. » « Okay. » Sans s’attarder sur Min, Nao attrape les barreaux entre ses petites mains et grimpe pour passer de l’autre côté – « Min ! » murmure-t-il aussi fort que possible quand il regarde son frère partir en courant. Et maintenant, le voilà coincé dans le jardin d’une maison hantée et… tout seul. Ce n’est pas que l’idée de se retrouver seul le dérange mais… Pour la première fois de sa vie, il comprend les sursauts de son frère quand il regarde les alentours d’un œil méfiant. Il fait tout de même quelques pas dans le jardin, plus déterminé à capturer quelque chose sur son appareil photo que de retourner les mains vides chez lui, déçu de ne pas avoir vu ce qu’il recherche depuis des mois. La peur, il la ressent pourtant, c’est léger et nouveau mais ça le rend encore plus déterminé à fouler les pierres pour repérer des indices sur une quelconque présence – « qui es-tu ? » Nao se retourne immédiatement, les doigts appuyant aussitôt sur les divers boutons, flashant une image. À cause de l’aveuglement soudain causé par l’appareil, Nao a sincèrement l’impression que c’est bel et bien un fantôme en face de lui mais quand l’effet se dissipe et que sa vue retrouve un peu plus de clarté, il se rend compte que c’est juste un autre garçon, en chair et en os. « Par Merlin, tu m’as aveuglé je crois », dit ce dernier en se frottant les yeux. « Oh. Je suis désolé… » Le garçon a une tignasse sombre et remplie de boucles qui donne envie à Nao de les démêler. « Je suis vraiment désolé… » Parce que visiblement, il n’y a pas de fantôme et Min s’est trompé (encore). Pense-bête : dire à papa que Min a besoin de lunettes. Et d'acheter un nouvel appareil photo sorcier, celui-ci aveugle. « C’est rien mais euh, c’est une propriété privée », souffle l’autre après avoir cessé de torturer ses paupières. « Je croyais que c’était une maison hantée » confesse Nao, rangeant son appareil dans sa petite sacoche. Le garçon lâche un « oh » avant de se mettre à rire. « C’est dingue, tu es le troisième à venir ici pour voir des fantômes. » Oh. Le troisième. L’idée l’irrite de savoir que d’autres gens partagent sa passion mais il se garde d’en faire la remarque. « J’avoue que j’étais pas très convaincu d’en trouver. » « Tous les autres ont eu peur en me voyant. » « Why ? C’est pas comme si tu étais un fantôme, si ? » « Non mais les autres enfants ne m’aiment pas trop dans le quartier. » C’est un peu triste que les seuls enfants qui s’intéressent à lui, ce sont ceux qui sont venus juste pour un peu d’adrénaline. « Moi c’est Nao. » Il tend la main vers l’autre garçon, ce dernier le regarde suspicieusement avant de lui saisir la main et répond : « Adidja. Mais on m’appelle Addy. »
Pendant quelques jours, Adidja et lui se rejoignent près du marais pour jouer ensemble, Addy parle surtout de musique et Nao de fantômes. Et puis, Addy l'invite un jour chez lui pour jouer avec ses balais miniatures – n’ayant jamais essayé de voler, Nao y est allé à reculons. Il y avait seulement la mère d’Adidja quand Nao est arrivé, ce dernier lui avait parlé de sa sœur jumelle et de son frère aîné et Nao les a rapidement aperçus sur les photos de famille, trop occupé avec Imane Zabini en train de colorer ses joues avec son rouge à lèvres. Elle n’a cessé de lui caresser la tête, tirant ses joues dans tous les sens, s’extasiant avec des « cute », répétant inlassablement à quel point elle est heureuse de rencontrer le premier ami de son fils. « On va jouer dehors, maman » a dit Adidja pour le sauver d’une nouvelle avalanche de baisers. Ses premières tentatives sur le balai miniature ont été catastrophiques mais il a réussi à tenir dessus, suivant les mêmes mouvements qu’Addy dans les airs ; ils n’ont pas pu voler très haut, les balais étant équipés d’une mesure de sécurité. « C’est vraiment cool », s’extasie Nao en tentant de voler en zigzag comme Addy. « Je te l’avais dit ! C’est Nina, ma sœur, la pro du balai, elle fait de ces figuuures ! » En se sentant un peu plus à l’aise sur le balai, il tente de se mouvoir par lui-même, sans suivre les gestes d’Adidja ; c’est un peu plus difficile mais il parvient à faire quelques tours et à se maintenir correctement sur le balai. Ses pouvoirs de maître de l’air ne se sont pas encore manifestés et il n’est pas encore familier avec la hauteur, avec les pieds dans le vide. Une mauvaise manœuvre, cependant, lui cause un instant d’inattention et il relâche le balai, tombant en arrière. S’il se prépare à rouler dans l’herbe après avoir chuté au sol, il ouvre cependant les yeux et remarque que c’est dans les bras de quelqu’un qu’il est tombé. Rectification, c’est dans les bras d’une fille qu’il est tombé et elle ressemble drôlement à Addy et elle a des cheveux tellement jolis que Nao dessine mentalement les boucles brunes. Elle sourit, le tenant toujours dans ses bras comme s’il ne pesait rien. « Hi, tu dois être Nao. Je suis Nihahsah. » Elle le dépose au sol, ébouriffant ses cheveux au passage, avant de placer ses mains sur les hanches, irradiant la confiance. Nao remarque qu’elle porte une cape rouge avec un tee-shirt bleu sur lequel est inscrit : SUPER NINA. « Wow, Nihahsah, c’est vraiment trop joli comme prénom », il s’époussète les vêtements même s’il n’a pas touché l’herbe, plus par besoin de s’occuper qu’autre chose. Le sourire confiant de Nihahsah se transforme en surprise, elle reste la bouche ouverte, le pointant de l’index. « Tu… tu as réussi à prononcer mon prénom du premier coup sans erreur. » Il baisse la tête, cachant son propre sourire. « Tu es encore plus cool que ce que Addy a dit. » Elle attrape le balai et passe son bras par-dessus ses épaules et il remarque qu’elle est légèrement plus grande que lui – tout comme son jumeau, d’ailleurs. Ils sont du même âge mais les enfants Zabini sont prédestinés à dépasser la petite taille de leur mère. « Je vais t’apprendre à voler sans tomber. » Le clin d’œil qu’elle lui lance, il s’en rappelle encore aujourd’hui, le jour où super-Nina est entrée dans sa vie, avec sa cape rouge et ses sourires en guise de signature. Ils rejoignent Adidja, après que Nina ait été cherchée un autre balai pour elle et ils tournoient tous les trois pendant plusieurs heures, avant qu’Imane ne leur apporte des snacks.
« Nina! Nina! Nina, faut absolument que je te montre, hi Mrs Zabini, Nina, je suis maître de l’air ! » À bout de souffle, Nao retient le flot de mots qui a envie de sortir, les mains sur les cuisses, devant la famille Zabini, sauf Addy qui est absent, en train de se prélasser près de la piscine. Imane enlève même ses lunettes et lui envoie un baiser volant qui fait rougir les oreilles et la nuque de Nao mais c’est le regard dur de Blaise qui le calme. « Euh, bonjour. Désolé pour, euh, l’entrée fracassante, le portail était ouvert », précise le gamin n’osant pas croiser le regard de Blaise. Ce dernier n’a jamais vraiment toléré sa présence auprès de Nina et d’Addy, constamment en train de le critiquer sur sa petite taille, surnommant même Nao ‘’slacker’’ ; bref, Blaise lui trouve toujours quelque chose à redire. Ça fait pourtant deux semaines que Nao attend avec impatience de rentrer en Angleterre pour montrer à Nina ses prouesses magiques, il ne se ratatinera pas même devant Blaise. Mais Nina prend les devants et quitte sa chaise pour le prendre dans ses bras après leur séparation de deux mois et le tirer en direction de la maison. « On monte dans ma chambre, mum », lance-t-elle à l’attention de sa mère alors qu'ils entrent dans la maison. « Il est pas là, Addy ? » « Nope, parti chez un ami. » Ça fait deux ans que Nao côtoie les Zabini, surtout Nina avec laquelle il s’est lié d’amitié d’emblée. Au départ, ils formaient un trio, les jumeaux Zabini et lui mais depuis un an, c’est devenu surtout Nina et Nao – Addy ayant trouvé d’autres amis avec qui passer ses journées, même s'il rejoint le duo de temps en temps. « Blaise hates me. » Il s’installe par habitude par terre, attrapant un lapin en peluche dont il tire les oreilles. « Well it's not just you. Blaise's cranky, I saw him yell at a butterfly once. Called it a 'sonofabitch', told it to get out of his room. » Il ouvre grand les yeux en entendant l’insulte mais éclate de rire l’instant d’après en imaginant le grand et méchant Blaise s’énerver sur un papillon. « Tu voulais me montrer quoi ? » Elle lui prend la peluche des mains et il s’en rappelle aussitôt la raison de sa venue : son excitation revient au gallot et il se met debout sur ses jambes, sautillant sur place. « Ma magie ! Je suis maître de l’air ! Mes pouvoirs se sont manifestés, regarde » et il tente de se concentrer pour former une boule d’air comprimé comme il avait appris sur les monts Tianzi de Zhangjiajie, quelques semaines plus tôt. Mais il a beau tout faire, rien ne se forme. Et c’est seulement un souffle d’air qu’il parvient à produire, dirigé malencontreusement sur Nina qui se retrouve les cheveux tirés en arrière. « Wow, c’est… frais. » Qu’elle commente en remettant ses cheveux en place. Il abandonne et retrouve sa place au sol. « Hey, t’en fais pas, t’y arriveras. Et puis même, c’est pratique ce que tu viens de faire, tu pourras être mon éventail personnel. » Il rit, inclinant la tête le plus possible. « Au plaisir, votre altesse. » 1995 & chang manor« Nao, mon chéri, tu ne vas jamais le croire. » Sa mère s’allonge sur le canapé, tirant sur le livre de Quidditch que l’enfant tente de lire dans le brouhaha constant qu’il y a à la maison. « Nao, demande-moi ce qui ne va pas, je suis en train de mourir. » Elle fait même tomber le livre par terre sous le regard scandalisé de Nao, posant ensuite l’arrière de sa main sur son front, comme un geste théâtral pour marquer son désespoir. Nao la regarde, complètement consterné, sans oser lui dire quoi que ce soit par peur de retourner le courroux d’Iseul Chang sur lui. Elle semble pourtant ne pas remarquer qu’il ne lui a pas demandé ce qui se passait, probablement parce que sa mère a toujours eu un faible pour le son de sa voix. « C’est un désastre – j’agonise, nous allons tous mourir ! » Il la regarde cette fois-ci avec des yeux grand ouvert qui lancent des points d’interrogation. « Que vais-je faire, mon fils, je ne peux plus vivre comme ça ! Merlin est certainement en train de me punir d’avoir tourné dans Witchy Love, Jian m’avait prédit que ce n’était pas une bonne série mais je n’ai pas écouté les précieux conseils de ma fille… – » « Maman, Jian n’est pas voyante, elle n’avait juste pas aimé le nom de la série et – » « Bien sûr que si elle est voyante, ne dis pas de bêtises. » Il se passe une main sur le visage, retenant de toutes ses forces l’exaspération, sachant parfaitement que sa mère n’est pas du tout rationnelle quand il s’agit de Jian et de son supposé don de voyance. Même leur maison, ses parents l’ont achetée juste parce que Jian avait ’’senti’’ un bon feeling. Jian, huit ans, diseuse de bonne aventure. « Mais revenons à mon problème, veux-tu ? C’est un désaaastre » et c’est reparti pour un tour. « Please, maman, dis-moi ce qui ne va pas, je meurs d'envie de t'aider à résoudre le problème. » Le sarcasme, il ne peut le retenir dans son ton mais sa mère ne remarque rien, trop occupée à prendre des poses théâtrales comme s'il y avait une caméra magique dans la pièce pour la filmer. Il aurait probablement dû lui demander dès le début pour éviter de faire durer cette conversation encore plus longtemps. « Ma frange! Regarde, elle est longue et horriblement laide, je suis tristesse et désespoir, je ne peux plus sortir comme ça. » Oh non. Non non non non non. Pas encore ses problèmes capillaires. Nao attrape son livre de Quidditch et court en direction des escaliers, sous le regard abasourdi d'Iseul, gueulant pour se faire entendre par les autres : « JIAN C’EST TON TOUR MAMAN A ENCORE DES PROBLEMES CAPILLAIRES. » Ce à quoi elle répond, en criant de sa chambre. « NOPE, C’EST AU TOUR DE MIN CETTE FOIS. » Et Min, qui sort de la salle de bains, ajoute : « NON, C’EST A BAOLAN – ah, wait. » Il réalise que non seulement leur petit-frère ne peut l’entendre mais surtout que c'est un encore bébé et tout en grognant, Min descend les escaliers. « Nevermind, j’y vais. »
Halloween a toujours été une tradition entre Jian et Nao, remontant même du temps où elle n’était encore qu’un bébé et qu’il déposait ses trouvailles dans son berceau. Et puis quand elle a été en âge de rejoindre ses frères pour la quête aux bonbons, c’est avec Nao qu’elle s’est le plus liée, s’enfuyant tous les deux en plein milieu de chasse, semant Min dans un buisson, pour partir faire la tournée des maisons ensemble. Mais avec la rentrée à Poudlard de Nao, leur tradition est compromise puisqu’il devra passer Halloween avec ses camarades dorénavant. C’est justement pour cette raison que Nao a décidé d’avancer la date d’Halloween pour le fêter le 31 août, juste avant sa rentrée scolaire. Ses parents l’ont aidé à décorer leur propriété en transformant le jardin en quartier résidentiel miniature avec des petites cabanes tenue chacune par quelqu’un. Nao a rassemblé tous ses amis, Min de même, les cousins Chang et Ilang également présents pour ceux qui ont pu se déplacer – bref, toutes les petites cabanes sont occupées. Min a emmené Jian en ville pour l’occuper, le temps qu’ils terminent les préparatifs, il doit également lui bander les yeux pour ensorceler sa tenue avant de l’amener à la maison. « Personne n'a jamais tout à fait tort. Même une horloge arrêtée donne l'heure juste deux fois par jour. » Pokerface, Nao regarde son père comme si une deuxième tête venait de lui pousser. Tao Chang donne même une tape sur son épaule en souriant comme si ses propos avaient du sens – pourquoi ??? « Pourquoi tu me parles d’horloge tout à coup ? » « La vie d'un vieillard ressemble à la flamme d'une bougie dans un courant d'air. » Et sur ces paroles sages, son père attrape son livre de poésie et retourne auprès d’Iseul en train de s’entraîner à répéter un texte devant le miroir. Il n’a jamais compris comment ses parents peuvent être aussi diamétralement opposés et s’entendre à merveille ; le caractère naturellement calme de son père et celui de feu de sa mère provoquent des étincelles mais dans l’ensemble ils se sont toujours bien entendus. Gérer une mère extravagante et dramatique est une chose mais gérer les maux de tête que son père lui colle avec ses métaphores – c’est plus problématique. Il vide son esprit et continue d’enfiler son costume de vampire en attendant que Min et Jian n’arrivent. « Pourquoi ce bandeau, Min ? Whyyy, » « parce que c’est une surprise, je t’ai achetée toutes les glaces que tu voulais, tu peux bien supporter un bandeau quelques minutes ? Attention à gauche, » « so mean, sooo meaaan. » Nao se retient de rire en entendant sa petite sœur geindre autant. Min la fait s’arrêter juste devant Nao et après un bref signe de tête, l’aîné enlève le bandeau. « Wha – Nao ? Pourquoi t’es dégui – oh, je suis déguisée aussi, wow je suis trop jolie, » « ouais princesse, on fête Halloween en avance. Regarde autour de toi. » La petite s’émerveille devant la décoration de leur jardin jusqu’à leur maison, tellement que Jian n’a vraisemblablement pas de mots. Mais c’est surtout l’apparition de la fée qui l’émerveille le plus – bouche-bée, Jian lève le regard vers Nao, ne comprenant pas tout à fait ce qui se passe. « Happy Halloween, Jian. » 1995 – 1998« C’est quand même triste qu’on ait le même âge mais qu’on n’soit pas dans la même promo, » « je veux bien remonter le temps et demander à ma mère d’accoucher un jour plus tôt mais well, ça chamboulerait probablement tout. » « Ouais, probablement. Mais c’est vraiment nice de te voir ici, même si t’es un Poufsouffle. » « Je crois que c’est à cause de Min, il a atterri à Poufsouffle en premier, il a probablement maudit ma famille. » « C’est chanmé, Naooo, » Nina noue leurs bras ensemble alors qu’ils se baladent dans les couloirs de Poudlard, au lendemain de sa répartition. « Mais j’aime bien ma maison, ils sont gentils, en plus Min est populaire du coup je suis bien traité, » « t’en as de la chance, j’ai galéré à cause de mon nom. ‘Zabini’, c’est un peu un nom maudit. » Quand on parle du loup, enfin, du premier Zabini connu à Poudlard… Nao repousse aussitôt Nina qui lui lance un regard outré alors qu’il insère ses mains dans les poches. Nao lance un coup de tête vers sa gauche pour sa meilleure amie ; là où Blaise Zabini premier du nom les fusille du regard. « Oh, me dis pas que t’as encore peur de Blaise ? » « J’ai pas peur. Il est juste… là, il existe et me regarde mal, ça me perturbe. » De ce qu’il a entendu depuis sa répartition, Blaise et Min ne se sont jamais appréciés : supposés rivaux, ils en viennent souvent aux mains à cause de leurs caractères sanguins. Au moins, il a un grand-frère sur qui compter même si leur relation n’est pas toujours au beau fixe ; vacheries sur vacheries, les frères Chang s’en mettent plein la gueule – et qu'ils peuvent tout plaquer juste pour venir aider l'autre. Ce n'est même pas par obligation de leur lien fraternel qu'ils sont capables de tout l'un pour l'autre mais c'est surtout la confiance presque aveugle qui les soude. C'est une certitude même s'ils ne parlent jamais de ce qu'ils ressentent. Ce n'est pas vraiment leur truc, chez les Chang. Mais ça se voit dans leurs gestes, dans les mots qu'ils ne disent pas, dans les putain, Min, t'as fait quoi encore ?, dans les ta gueule, Nao, me fais pas la morale, dans les regards noirs de Min quand on ose médire sur son frère. Maintenant qu'ils sont dans la même maison, loin du courroux parental, leur lien pourra se resserrer d’avantage – ou au contraire voler en éclat.
« Tu es en train de me dire que tu es dans l’ancien dortoir d’Oliver Wood ? » « Yep, j’ai même hérité de son lit, il avait laissé un vieux tee-shirt sous l’oreiller. » « …Nao, tu vas bien ? » Non, rien ne va, tout va de travers. « Gnn, je vais… juste… m’allonger un peu… I’m fine. J’espère que tu as gardé son tee-shirt. » « Nope, je l’ai jeté. Pourquoi j’aurais gardé son vieux tee-shirt puant ? » Okay – c’est définitivement la fin du monde, pourquoi sa mère l’a pondu juste après la rentrée ? Nina et Addy ont pu faire leur rentrée juste après la remise des diplômes de la promotion d’Oliver Wood et lui, Nao Chang, avec un an de retard, il ne peut même pas prétendre à une telle proximité avec son idole. « Are you moping ? » « I don’t mope. I brood. » Pense-bête : acheter de nouveaux posters sur Oliver Wood.
« You obviously know nothing about relationships. » Le débat sur la nouvelle copine de Min s’éternise depuis trop longtemps, maintenant qu’il y songe. Pas que Nao n’ait rien d’autre à faire mais c’est les vacances de Noël et ses parents sont sortis dîner ; affalés sur le canapé du salon avec des snacks éparpillés partout sur eux, Min a lancé la discussion sur Selena et Nao l'a ensuite transformée en débat. Selena est-elle mieux que Sonny, son ex copine qui avait vandalisé son dortoir après qu’il ait oublié de la sortir pour leur anniversaire ? « But I can play Quidditch, and that's important. » Répond Nao en s’empiffrant de friandises et en lançant une sur Min, de l’autre bord du canapé. Min n’a jamais eu de bol avec ses copines. « C’est vraiment bizarre quand même. Toutes tes copines sont douces et gentilles au début et puis elles deviennent des démons au bout de quelques semaines avec toi. T’es peut-être maudit. » Cette fois-ci, c’est Min qui lui lance plusieurs bonbons à la gueule mais Nao les attrape en plein vol à chaque fois ; habitude d’attrapeur. « Hey, je suis pas maudit. » « Alors explique-moi comment la fille la plus cute de Poudlard a saccagé ton dortoir. » Mais Min n’a rien à redire parce que quelque part, c’est vrai : Sonny était aussi surnommée Sunny et avait pratiquement tous les élèves de son année sous son charme tellement elle irradiait la bonne humeur, elle était la réincarnation du soleil pour Min. And yet – il a réussi à faire ressortir le démon qui sommeillait en elle. « Mais t’as peut-être raison… Je dois être maudit… » Wait, Nao ne voulait pas avoir raison sur un tel sujet, il le charriait juste ; alors pourquoi Min baisse la tête, complètement déprimé maintenant ? « Hey », Nao lui donne un coup de pied dans le mollet pour qu’il le regarde dans les yeux. « C’est pas toi qui les transforme en tarées, okay ? » Min est peut-être casse-pieds la plupart du temps mais il a véritablement le cœur sur la main et il traite tout individu comme son égal, même en étant l’aîné dans sa famille ; fondamentalement bon, même avec les filles, il n’est pas un coureur de jupons, c’est même lui qui se fait le plus souvent manipuler et larguer qu’autre chose. Min lui répond par une grimace et lance un nouveau bonbon dans sa direction. L’once de tristesse a disparu aussitôt. « Beaucoup de choses sont arrivées aujourd’hui mais je peux pas dealer avec toi qui essayes de me remonter le moral. Dude, c’est pas comme ça qu’on fonctionne. » « Ouais, j’avoue, je suis choqué par mes propres mots. »
« How do you do all that ? » Un camarade et membre de l’équipe de Quidditch de Poufsouffle lui demande après que Nao ait exécuté plusieurs figures au sol. « I was bitten by a radioactive Quidditch player. » Avec un clin d’œil, il attrape son balai et s’élance pour refaire les mêmes figures et cette fois-ci dans les airs. Son entraînement au taekwondo rend ses mouvements plus fluides même si les disciplines sont diamétralement opposées ; le taekwondo sorcier lui a surtout permis de s’orienter plus vers les acrobaties que du véritable sport de combat. Et c’est justement son expérience dans ce sport qui lui permet d’être aussi à l’aise sur son balai, à voler après un vif d’or. Sa cousine Cho avait joué le même poste que lui mais dans l’équipe de Serdaigle et elle l’avait même entraîné pour l’aider à intégrer l’équipe de Poufsouffle, quelques années plus tôt. S’il se sent aussi à l’aise, ça ne le rend pas pour autant arrogant sur ses capacités ; Nao ne s’est jamais senti supérieur aux autres membres de l’équipe et il connait surtout ses limites. Mais de temps en temps, lors des entraînements, il se permet de se relâcher juste pour quelques heures et faire ce qui lui plaît le plus. Voler. Juste voler, avec des figures dangereuses, juste pour le plaisir de voler et de sentir tout son corps s’engourdir à cause du vent mordant. C’est quand même nice de ne penser à rien – et merde, il s’est pris un poteau en pleine face. « Epic fail. » Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Nao Chang le Lun 14 Aoû 2017 - 18:39, édité 29 fois |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Nao Chang | Boys like him didn’t die; they got bronzed and installed outside public libraries.1999 & Highlands« Hm… Dad ? » Son père le regarde par-dessus son recueil de poésie, son habituel sourire au visage et lui fait signe de venir s’asseoir près de lui. Les Chang sont dans les Highlands pour le rite des maîtres de l’air mais son père étant maître du feu, n’est venu que pour accompagner sa famille. Baolan, maître du feu également, s’amuse un peu plus loin avec les autres enfants qui lui montrent leurs sphères célestes. Nao s’installe sur l’herbe, s’adossant contre le rocher, les doigts tirant sur les brindilles. « What is it ? » Tao ferme même son livre pour accorder toute son attention à son fils de seize qui n’ose pas le regarder dans les yeux. « Tu sais… Huh, quand je t’ai parlé de… You know. Me… c-coming out, I guess. » « Yeah ? » En prenant une grande inspiration, Nao tourne le regard vers son paternel et pendant quelques brèves secondes il est même surpris de voir l’expression sérieuse sur son visage ; son père arbore plus souvent que rarement une impression d’être ailleurs, perdu dans ses pensées, pourtant, là sur l’herbe humide des Highlands, il est aussi sérieux et concentré que la première fois que Nao lui a parlé d’homosexualité. « Pourquoi tu n’étais pas fâché ? Ou dégouté ? Je pensais que tu serais un peu… surpris, au moins. » Même si ça fait seulement quelques jours qu’il lui en a parlé, il ne peut oublier l’image de son père qui l’a pris dans ses bras. Nao s’attendait à être déshonoré mais rien de tout cela n’est arrivé ; juste son père le remerciant de lui avoir accordé une telle confiance et lui répétant qu'il l'aime. « Ça m’a surpris, je dois t’avouer, même si tu n’as jamais montré aucun intérêt pour les filles, I thought you were just a late bloomer. Et puis… » Il s’éclaire la gorge, remettant ses lunettes en place. « Et puis ? » le presse Nao, incapable de se retenir de se triturer les doigts. « Actuellement, ça remonte. J’étais encore étudiant en médicomagie à Ste-Mangouste, j’avais quelques années de plus que toi, je crois bien, je ne sais plus exactement. » C’est d’autant plus étrange de l’entendre raconter une histoire sans ses éternelles métaphores sans queue ni tête. « Et à l’époque, je n’avais pas une très bonne opinion sur l’homosexualité je le reconnais. Quelque chose qui pouvait être guéri par une bonne thérapie. » « Et qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis ? » Le regard de son père devient distant, fixé sur le ciel dont les nombreux maîtres de l’air continuent d’y projeter leurs boules d’air comprimé. Son expression est peinée et jamais de sa vie Nao avait vu une telle expression sur son visage. « Un jour, quand j’étais encore interne, on a eu un patient. Il devait avoir quelque chose comme seize ou dix-sept ans, dans un état critique, son opération a duré plus de dix heures. Il est resté dans le coma pendant plusieurs jours. » « Pourquoi il était – » « Il s’était jeté devant le Magicobus. Ses jambes entières ont été sectionnées. » « What ? Why ? » « Il avait tenté de se suicider. » Le souffle de Nao se bloque dans sa gorge, ses mains se resserrent en poings sur ses genoux. « On a contacté sa famille et ses amis mais personne n’a voulu en entendre parler. Il avait été déshonoré. Ils ont aussi dit que même s’il survit, il ne sera plus le bienvenu. » Il a beau se contrôler, ses yeux s’humidifient quand même, il est obligé de cligner des yeux à plusieurs reprises pour chasser les larmes. « Et après on a découvert qu’il était malade et qu’il était gay et personne à l’hôpital ne voulait l’approcher, pas même moi. » « C’est… » « Je sais. » « Est-ce qu’il a survécu ? » « Il s’est réveillé, oui. J’étais celui qui lui a annoncé que ses parents ne viendraient pas le visiter. » Il s’interrompt, se passant une main sur les yeux pour tenter de chasser ses propres larmes. « Nao… Je n’oublierai jamais son regard. Plein de désespoir, quand tu te rends compte que tu n’as plus rien. Il n’a rien dit juste – il regardait dans le vide. Il a refusé de manger. Et après… Après… » « What ? » « Il a réussi à se procurer les potions du patient logeant dans sa chambre et on l’a retrouvé mort le lendemain. » Les rires, les conversations, le vent, tout s’éloigne d’eux et il n’entend plus que les sons que son père produit, laissant finalement les larmes rouler sur ses joues. « Je me suis dit – je me suis dit que quand j’aurai un enfant, je ne lui ferai jamais subir une telle épreuve. Je me suis dit aussi que si mon fils aime un homme, ça sera quand même de l’amour. Je ne punirai jamais mes enfants d’aimer quelqu’un, homme ou femme. » L’envie de fondre en larmes à son tour le touche aussi mais Nao se retient, redresse son dos et desserre les dents. « Tu l’as maintenant, chuchote une dernière fois son père, that’s my story. »
« Tu crois que maman va bien le prendre aussi ? » « Oh, crois-moi sur parole : ta mère sera ravie. » « Sois sérieux, papa. » « Tu penses que j’aurai épousé ta mère si on ne partageait pas les mêmes opinions sur l’éducation de nos enfants ? » Il se renfrogne, les genoux serrés contre son torse, un air bougon sur le visage. « Tu peux lui dire quand tu seras prêt, rien ne presse. » Il acquiesce, pendant que son père récupère son livre. « Elle va surtout être ravie de me refiler des gallions. » À cette remarque, Nao dévisage son père, la bouche grande ouverte. « Vous aviez parié sur moi ?! » « Non, pas sur toi. Ta mère était persuadée que Min ferait son coming out mais je l’ai vu embrasser une fille tout à l’heure. » « Eww. Too much information.» 2000 & londres Et du jour au lendemain, Min a disparu. Just like that. En laissant derrière lui une lettre pour demander de « ne pas le chercher ». Ses parents et Nao savent pourquoi il a soudainement disparu : pour rejoindre la rébellion. Lui qui en parlait depuis des mois pour tester les convictions de sa famille. Le problème c’est que Min a aussi laissé un fardeau sur ses parents, empli d’inquiétude parce que même s’il est majeur et peut faire ce qu’il veut, ce n’est pas pour autant que les Chang dormiront à tête reposée en le sachant dans la nature. C’est étouffant, à la maison aussi, parce que Tao et Iseul refusent de dire quoique ce soit à Baolan qui, à cause de son jeune âge et surtout de sa surdité, nage dans le flou, continue de demander tous les jours où est Min en langue des signes. Jian est au courant aussi mais pas de tous les détails ; Nao a été mis au courant parce qu’il est majeur et à présent occupe le rôle d’aîné. C’est frustrant parce qu’il a envie d’aller chercher son frère par le col mais en même temps il a aussi envie de lui cracher son ressentiment à la gueule. « À quoi tu penses ? » Demande Nina en déposant une bière devant lui. « À rien. » Son ton est sec mais elle ne s’en offusquera pas, occupée à discuter avec sa voisine dont il a oublié le nom. Il en voudrait presque à sa meilleure amie de ne pas presser le sujet pour qu’il puisse au moins avoir l’occasion de dire ce qui le ronge. Mais ça serait injuste envers Nina alors il avale plusieurs gorgées de sa bière et scanne sans prêter réellement attention à la pièce. Nina l’a fait sortir dans une fête organisée par un mêlé quelconque, à Londres. Comme ils sont majeurs tous les deux, Nao a pu s’y rendre aussi, même s'il est encore étudiant à Poudlard. Son regard s’arrête sur la foule de danseurs juste en face de lui et puis – wow. Tout au fond de la salle, à mesure que les danseurs s’écartent pour que d’autres arrivent, Nao remarque la silhouette d’un autre garçon – adossé au mur, les cheveux verts et les yeux fixés sur lui.
Il prétend d’abord ne pas l’avoir remarqué, sourit à Nina et l’inconnue accrochée à sa meilleure amie, finit sa bière et enlève sa veste pour rester en simple tee-shirt blanc. Observé mais conscient du regard de l’autre, il quitte la table et s’avance lascivement au milieu de la salle, près des autres danseurs, passant une main dans ses cheveux oranges pour les repousser en arrière. La musique trop forte l’empêche d’entendre les conversations des autres danseurs, tous des inconnus éméchés pour la plus part mais il se laisse mouvoir en rythme, simplement parce que ça lui permet de lâcher prise sur ses tracas quotidiens, sur l’inquiétude de n’avoir aucune nouvelle de son frère. C’est pour oublier, qu’il se répète. Et ça lui prend quelques minutes seulement pour sentir un autre corps se presser contre son dos, des doigts s’agrippant à ses hanches. L’inconnu place même son menton sur l’épaule de Nao, penchant sa tête en avant et il aperçoit du coin de l’œil les mèches vertes. Il fait tomber sa tête en arrière, laissant à l’autre un libre accès à son cou, pendant qu’ils bougent ensemble, serrés l’un contre l’autre. « C’est quoi ton nom ? » Obligé de hausser un peu la voix pour se faire entendre à cause de la musique assourdissante. Nao tourne son visage sur le côté, attrape les mains pressées sur ses hanches pour les guider un peu plus bas sur ses cuisses et lui répond : « Nao. Et toi ? » L’instant d’après, il se retrouve face à face avec le garçon aux cheveux verts qui presse sa bouche sur son oreille. « Mylan. » De près, il est encore plus agréable à regarder ; Nao glisse même ses doigts dans les cheveux de Mylan avant de les faire glisser le long de ses mâchoires jusqu’à ses lèvres. Ça le démange tellement de gommer les quelques millimètres qui les sépare, de ne penser à rien, juste pour ressentir toutes ces sensations grisantes que Mylan lui fait traverser. C’est électrisant d’oublier son identité, d’oublier ses problèmes personnels et de n’être que le garçon aux cheveux oranges. Et puis finalement, il s’écarte en usant de son don pour envoyer une boule d’air comprimé sur Mylan qui se retrouve obligé de fermer les yeux. Quand il les rouvre, Nao est déjà de l’autre côté de la pièce, un air suffisant irradiant de tout son corps. « Si j't'attrape, j'te – » Faut déjà qu'il réussisse à l'attraper.2001–2002 & poudlard« Rules are made to be broken. » Annonce Nina en nouant son bandeau de ninja à l’arrière de sa tête, parée de noir, prête à faire le mur. « They were made to be followed. Nothing is made to be broken. » Park intervient, bras croisés, jugeant chaque membre du groupe, son regard plus insistant sur Nao qui est censé être son ‘’parrain’’ à Poudlard. « Uh, christmas crackers. » Le contre Nina, les balais en mains. S’ensuit alors une série d’exemples ajoutés par Nao, Adidja et Nina, pour prouver à Park que si, il existe des trucs faits pour être cassés. « Occamy eggs. » « Wizard's chess pieces. » « Spaghetti when you have a small pot. » À cette remarque, Adidja fait un high five à Nao, tous deux ayant un amour particulier pour la bouffe, surtout les pâtes. « Rules. » Nina conclue, l’index pointé sur Park qui finit par abdiquer, soupirant longuement, l’air blasé sur le visage. C’est qu’il est un étudiant en transfert à Poudlard, faisant sa dernière année en même temps que Nina et Addy. Et même s’il a toujours été quelqu’un prêt à tout pour le fun et les bêtises, c’est autre chose quand le moindre avertissement peut lui causer des problèmes. Nao glisse un bras autour de ses épaules, rapprochant leurs visages pour lui murmurer qu’il n’a pas à s’inquiéter pour d’éventuelles conséquences. Ils finissent par rejoindre les jumeaux Zabini ayant chacun un balai en mains. Nao s’installe derrière Nina et Park prend place derrière Addy ; le but est simple, les maîtres de l’air vont profiter de leurs capacités pour aller le plus vite possible. « Je vais te battre, bro. » « You wish. » Alors qu’ils sont tous parfaitement installés, prêts à voler mais voilà qu’une joute verbale débute. « Non, non, tu ne comprends pas Addy. Je vais gagner, je suis une quidditchplayer, damn it!! » « So what ? Tu vas encore privilégier la vitesse et te fracasser dans un arbre. » « J’ai Nao avec moi ! » « Et moi j’ai Park, il est meilleur que Nao ! No offence dude. » « None taken. » Précise Nao même si personne ne fait attention à lui, tellement ils sont absorbés dans le clash entre Nina et Addy. « Tu rigoles, Park est tellement flippé à l’idée de se faire choper par un prof qu’il n’va pas pouvoir t’aider alors que mon meilleur ami ici présent devient un démon sur un balai ! » La voir prendre sa défense comme ça, même si c’est totalement inutile et irrationnel, ça lui fait chaud au cœur, tellement qu’il resserre ses bras autour de la taille de sa meilleure amie. C’est finalement Park qui met un terme à la ‘’dispute’’, lui qui ne voulait pas s’y mêler à l’origine ; probablement parce qu’il préfère en finir avec cette course pour ne pas avoir à s’inquiéter d’avantage. « Bon les jumeaux Zabini, c’est pas que je m’ennuie mais… si, en fait. C’est quand vous voulez pour commencer. » Et finalement, quand ils s'élancent enfin dans le ciel, c'est l'équipe d'Adidja et Park qui finit par gagner. Comme toujours. Nina et Nao étant beaucoup trop intrépides et brutaux, ils n'ont pas la finesse d'Adidja et la prudence de Park, c'est ce qui cause toujours la défaite de leur équipe. C’est quand même plaisant d’avoir Park avec lui, à Poudlard. Ils avaient été de simples correspondants il y a quelques années, ayant été mis ensemble pour leurs centres d’intérêt en commun : la maîtrise d’un élément, surtout l’air, et puis le quidditch. Les lettres commencées avec une prudence et une certaine gêne entre deux garçons inconnus se sont transformées en confidences, une recherche mutuelle de se savoir écouté et soutenu ; entre les problèmes familiaux et personnels, ils avaient tous les deux du mal à s’ouvrir sur certains sujets avec leur entourage et c’était devenu plus facile pour eux de le faire à travers les lettres. Ça a été une véritable surprise d’apprendre que Park ferait sa dernière année dans son école et Nao n’a pas hésité à l’intégrer dans son groupe d’amis, le coréen y trouvant sa place rapidement.
JUIN 2001. « Nao, réveille-toi » secoué par sa mère, Nao la dévisage après s’être réveillé en sursaut, clignant des yeux à plusieurs reprises. « Il y a eu un problème, Park est à Ste-Mangouste » lui dit-elle mais les mots ne font pas clic d’un coup à cause de l’heure trop avancée dans la nuit. « Wha – » qu’il commence mais sa mère tire la couverture et le presse de quitter son lit. « Il a été agressé la nuit dernière. » « Comment tu sais ? » « Shin-sshi nous a contactés, il n’est pas rentré chez eux la nuit dernière, après le match de Quidditch. » Ça lui revient, soudainement, ce dernier match qu’il avait lui-même assisté, encourageant ses amis, et puis il était là aussi quand Nina et Park ont signé avec leurs équipes respectives. Ce match avait aussi marqué la fin des cours et il était rentré chez lui, déclinant l’invitation de Park de sortir avec ses copains dans une fête moldue. « I need to see him. » Le mauvais pressentiment lui retourne les entrailles, maintenant qu’il y songe. Sa mère quitte la chambre et il se change rapidement avant de descendre dans le salon, là où ses parents l’attendent. C’est bizarre, ils le regardent comme s’il partait aux funérailles mais Park n’est pas mort, n’est-ce pas ? Il va bien, c’est obligé, Park n’est pas de ceux qui se laissent avoir par la vie – il doit… il faut qu’il aille bien. « Je dois contacter Nina d’abord », il se dirige vers la cheminée et sachant qu’elle est probablement en train de dormir, il enregistre un message vocal et le transmet sur le parchemin près de la cheminée qui passera ensuite sur le parchemin identique se trouvant chez Nina ; technique pour permettre d’enregistrer les voix de ceux qui ne parviennent pas à joindre leurs correspondants. Le message est rapide, il lui demande de le retrouver à Ste-Mangouste ; lui-même ignore où mais ils se retrouveront. Ses parents l’emmènent à l’hôpital dans lequel son père a un accès privilégié, en tant que guérisseur ; il reste pourtant avec lui alors qu’il n’est pas en congé. Tao semble avoir remarqué le fil de ses pensées puisqu’il passe une main sur sa nuque, secouant la tête. « Je ne vais pas partir alors que Park a besoin de nous à ses côtés », il a probablement les Moriyama avec lui mais les Chang l’ont tout aussi bien adopté parmi eux. Il acquiesce, pendant que sa mère se charge de discuter avec la sorcière d’accueil ; c’est étrange, de voir ses parents sans leur extravagance habituelle. Ils sont probablement tout aussi inquiets que lui, attachés qu’ils sont tous à Park, même en si peu de temps. On finit par les diriger vers le numéro d’une chambre, apprenant aussi que Park vient de sortir du bloc opératoire. Quand ils montent jusqu’à la chambre indiquée, Nao y trouve Shin qu’il salue en s’inclinant respectueusement et ce dernier fait de même avec les parents Chang. « On ne pourra pas le voir tout de suite, ordre du guérisseur », leur informe Moriyama avec un coup de tête en direction de la porte close. « Qu’est-ce qu’il lui est arrivé ? » Qu’il éructe sans même articuler correctement, cette question ayant tourné en boucle depuis son réveil. « Sorti fêter sa victoire avec des coéquipiers. Les amis de Park disent l’avoir vu quitter le bar avec Jones – un type avec qui Park était en conflit. Ils ont ensuite entendu du bruit et quand ils sont sortis, ils ont trouvé Park inconscient, le bras complètement en vrac. » « Jones a été arrêté ? » « Non, il a filé bien avant que les autorités n’arrivent. » « Park va s’en sortir, right ? » Shin acquiesce, regardant à travers le hublot de la porte du blessé. « Il va s’en sortir mais pas sûr qu’il puisse rejouer. » Sachant qu’il a signé son contrat, quoi, hier ? Et que ça a toujours été son rêve de devenir quidditchplayer, tout comme Nao ? Et qu’ils s’imaginaient victorieux ensemble, intégrant des équipes professionnelles après leurs études ? Ensemble ensemble ensemble, ils avaient prévu tout ensemble et maintenant… Et maintenant, y’a plus que Nao et le bras en vrac de Park. Mais au moins son meilleur ami est vivant alors au diable le Quidditch et tous leurs plans ; tant que Park va bien, c'est tout ce qui compte.
JUIN 2002. Peut-être qu’il ferait mieux de se choisir une carrière plus tranquille, quelque chose qui ne le mette pas aussi mal dans sa peau que le Quidditch, quelque chose qui ne lui donne pas autant de maux de tête ; c’est pas trop tard, il peut toujours tout foutre en l’air et changer de voie. Ouais, il pourrait très bien ne pas se pointer à ce putain de match et juste tourner le dos à son équipe et décider demain qu’il a seulement envie de ne rien foutre de sa vie. Il sait pas où il en est, ce qui lui arrive, pourquoi il se prend autant la tête. Probablement parce qu’il ne se sent pas à la hauteur. Parce qu’on lui répète souvent qu’il n’a obtenu sa place dans l’équipe de Poufsouffle seulement parce que tout le monde pensait qu’il aurait le talent de sa cousine. Peut-être qu’il n’a jamais eu de talent tout court en fait et qu’il n’est juste bon qu’à se tirer dans les pattes toute chance de percer – ça, c’est la spécialité de Nao. Il bousille tout ce qu'il touche, tout ce qu'il entreprend. Alors en plein match de Quidditch, le tout dernier de sa scolarité, le plus important aussi, Nao ne s’y est pas rendu. Paralysé, il s’est réfugié dans une salle de classe vide, recroquevillé sur lui-même, les mains plaquées sur les oreilles pour étouffer les cris sur le terrain d’à côté. Même Park n’a pas réussi dans cette voie alors comment lui, la médiocrité incarnée, pourrait y arriver ? Ça gronde en lui, cette envie de crever au même rythme que les supporters dehors, juste pour que les voix dans sa tête cessent pour de bon. C’est effrayant parfois ce qui lui traverse par la tête, toutes ces mauvaises qu’il pense de lui-même. C’est son anxiété qui parle, son anxiété qui le paralyse sur place. Les recruteurs sont dans les gradins, il le sait, il a même l’impression d’être observé dans cette salle de classe vide ; jugé, testé sous tous les angles. Stop, please, se répète Nao, parce que ça le fatigue. Et puis c’est trop tard de toute façon. Son équipe a gagné sans lui. Il valait pas grand-chose finalement. Comme d’habitude. 2002–2003 & sawl c‘’Tu m’as promis.’’ Après son terrible échec en fin d’année scolaire, le sermon qu’il s’est pris par le directeur de sa maison, Nao a surtout dû faire face au courroux de ses meilleurs amis. D’un côté, Nina, Holyhead Harpie flamboyante et de l’autre côté, Park et sa blessure ayant coûté sa carrière. En pleine rééducation cependant, Park a rejoint le Sawl Centre pour une reprise du Quidditch en douceur – et surtout, pour au moins avoir un diplôme lui assurant quelque chose derrière dans le cas où il décide d’abandonner le Quidditch pour de bon. Et c’est pour ça aussi qu’il a traîné Nao avec lui alors que ce dernier se résignait à abandonner complètement sa passion. Il lui a fait promettre, y’a longtemps, qu’ils y arriveraient tous les deux. So what ? Qu’il lui répète à chaque fois que Nao ramène sur le tapis son erreur monumentale lors de son match. Ça arrive à tout le monde, ce n’est pas la fin du monde, c’est pas pour autant qu’il n’a pas de talent… Park a plusieurs discours dans sa manche pour le convaincre d’entrer au Sawl Centre aussi. Et finalement, Nao l’a fait ; simple étudiant lors de sa première année, il a fait d’énormes progrès ayant résulté à se faire repérer par le coach des Falmouth Falcons qui lui a fait signer un contrat de spécialisation. La même équipe ayant eu sa cousine Cho en attrapeuse et qui, à présent, se retrouve avec Nao – les Chang ayant un abonnement pour le même post. Le stress, il a toujours autant de mal à le gérer mais c’est moins intense qu’avant parce qu’il sait qu’il mérite sa place (des fois – ça lui arrive d’avoir des down et d’avoir des pensées parasites, des trucs qui ne cessent de lui répéter qu’il ne mérite rien du tout ; mais il ne souhaite pas recréer le même épisode qu’à Poudlard et se confie à ses amis quand ça devient trop intense et qu’il est sur le point de craquer).
« T’inquiète, je vais chercher les bouteilles d’eau. » Avec une tape dans le dos de Park, Nao retourne dans le réfectoire pour y récupérer les bouteilles d’eau que la cuisinière a spécifiquement laissé pour eux. La manifestation organisée au Sawl Centre a pris des proportions énormes au point de rassembler un peu tout l’effectif estudiantin – une bonne partie d’entre eux squatte la manifestation surtout pour louper des cours. Ils protestent contre le licenciement du professeur le plus aimé de tous les étudiants ; historimage de profession, il enseignait initialement l’ Histoire de la Magie et l’ Histoire du Quidditch et il était sacrément bon pour que même Nao qui ne prend pas même une minute pour souffler décide de passer sa journée entière à protester. Les panneaux sont accrochés dans la cour et à l’extérieur, de nombreux étudiants rassemblés pour scander des slogans catchy et bizarrement, y’a plus de monde que prévu. Tellement qu’ils sont obligés de faire plusieurs allers-retours pour chercher de quoi grignoter et boire. En faisant léviter plusieurs caisses de bouteilles d’eau, Nao rejoint les protestants. Il sort les bouteilles et les fait tourner à ceux qui semblent en avoir le plus besoin. Il commence à fatiguer aussi, ils sont là depuis l’après-midi et il fait déjà nuit maintenant, il commence même à frissonner dans son tee-shirt blanc portant le slogan de son équipe. Il fait encore un peu le tour des manifestants avec les bouteilles quand il tombe sur ce type qui le regarde, auquel il passe sans hésiter sa dernière bouteille d’eau ainsi qu’un sourire. « Si tu veux, y’a des cookies là-bas », ajoute-t-il en faisant un geste du bras. L’autre garçon attrape la bouteille mais le dévisage un instant avant qu’un léger sourire n’apparaisse, le genre de sourire qui agrandit celui de Nao au point que même ses yeux disparaissent complètement. C’est pas son genre d’avoir un track record de tout le monde mais c’est un joli sourire qu’il n’aurait probablement pas oublié s’il l’avait vu avant. Il s’apprête à lui demander son nom mais le garçon se fait traîner par la foule, emporté par des bras et des rires et des sourires et Nao le regarde s’éloigner et puis son propre sourire se fane parce qu’il n’a pas eu le temps de simplement lui dire qu’il devrait sourire plus souvent. À plusieurs mètres, la foule entre eux, le garçon se retourne pourtant, quand les gens se dispersent entre eux et lui sourit une dernière fois. Un ami de Nao vient lui taper dans le dos et ça le ramène immédiatement dans le moment présent. « Tu connais ce gars ? » Qu’il demande plus par curiosité, ne se faisant pas trop d’idée quant à recevoir une réponse. « Le dude à la veste bleue là ? Ouais, c’est Even Li, un crétin en art. J’crois que Park le connaît en plus. » (Even Li, aka le futur emmerdeur personnel de Nao ; that guy is a real pain in the ass). 2004 & londres I’m fine I’m fine I’m fine I’m fine I’m fine I’m fine I’m fine I’m – jusqu’au moment où il craque. Jusqu’au moment où il a envie de se rouler en boule dans son lit, de dire à quelqu’un qu’il ne va pas bien. Jusqu’au moment où il se rend compte qu’il ne sait pas vraiment à qui le dire, aussi, parce que même parmi ses amis les plus proches il se sent isolé. C’est pénible et lourd, toutes ces pensées qui traversent son esprit, qui le laissent dans un état presque apathique sans qu’il ne comprenne vraiment pourquoi. Pourquoi pourquoi pourquoi – il ne devrait pas se sentir minable et seul et triste, mais c’est justement le problème parce qu’il ne comprend pas non plus d’où ça vient. Des fois il va bien. Des fois il va mal. Et souvent il ne comprend pas ce qui ne va pas. Alors il s’occupe, il s’entraîne, s’entraîne tellement qu’il s’écroule littéralement de fatigue, qu’il ne sent plus aucun muscle de son corps. Il s’occupe en nettoyant et rangeant sa chambre d’étudiant, son casier au club, tellement que la propriété lui donne envie de vomir. Mais maintenant, c’est dans sa baignoire qu’il se trouve, qu’il tente de s’occuper, sauf qu’il est triste aussi parce qu’il ne va pas très bien et que c’est pathétique ; il se réveille un matin avec une bonne humeur et suffit d’un rien pour se sentir aussi mal, comme s’il se prenait un cognard constitué de malaise en pleine figure. Alors il tente de fermer les yeux, de rester sous l’eau le plus longtemps possible, en retenant sa respiration. Ça dure quelques secondes, de longues secondes, peut-être même des minutes, tiens, parce qu’il n’sait vraiment plus ce qu’il a dans la tête tellement ça le vide et puis il finit par remonter à la surface. Et ça le frappe, aussi, qu’il était resté beaucoup trop longtemps sous l’eau et qu’il y a sérieusement un problème avec lui.
Son pow clignote, le chat groupe avec Nina et Park présente un nouveau quicky non-lu. Il attrape une serviette et sort de la baignoire, s’essuyant brièvement et ouvre la fenêtre de discussion. « ça va babe? » Un autre quicky s’ajoute, cette fois-ci de Park. « ouais dude t'es un peu off depuis samedi dernier » « il s'est passé quelque chose? » Obligé de prendre une grande inspiration afin de calmer les tremblements dans ses doigts, il tape à son tour un quicky. « oui » et un autre « non » et un autre « idk ». C’est confus parce qu’il n’sait pas non plus ce qui lui arrive, il sait juste qu’il ne veut pas louper cette main tendue, comme si ses amis avaient senti que quelque chose clochait avec lui. Probablement parce qu’il n’a pas été très réceptif à leurs conneries ces derniers jours ou qu’il les a ignorés – fuck, il n’sait même pas ce qui lui a pris de faire un truc pareil. « explique babe ». Mais il a du mal à l’expliquer, justement. Il écrit et supprime plusieurs fois sa réponse puis finit par envoyer : « je me sens isolé », comme un aveu de tout ce mal qui le ronge. « isolé ? comment ça ? chez les faucons ? » Sa réponse est entrecoupée par plusieurs quickies : « non partout », « tout le temps », « même avec vous ». Il n’attend pas de réponse pour recommencer à taper, sentant sa cage thoracique se serrer. « c'est stupide, je le sais bien mais je suis pas bien je crois », qu’il avoue, avec honte de faire preuve de self-pity. « je pense qu’il y a un truc qui cloche chez moi », mais c’est trop tard de retrouver sa dignité, il est resté beaucoup trop longtemps sous l’eau, putain, il serait resté dedans si… si… et c’est justement cette idée-là qui l’effraie. « am i abnormal ? », parce qu’il se sent tout sauf normal de vouloir qu’on le laisse tranquille et de se prendre sa solitude en pleine gueule. La ligne est tellement floue entre ses ‘’non, laissez-moi’’ et ses ‘’restez, please’’ qu’il ne sait pas vraiment où il se trouve. « et le pire ? le pire c'est que je me prends la tête parce que vous m’excluez parfois, c'est pathétique ».
Et c’est encore pire maintenant qu’il voit son propre quicky le narguer, le traiter d’imbécile, de pathétique gosse qui n’sait pas lui-même ce qu’il veut. Stop stop stop stop. « non, c'est pas pathétique, c'est parfaitement normal que tu te sentes mal mais nao on ne t'exclue pas parce que y’a un truc qui cloche chez toi, on veut juste éviter que tu culpabilises de pas venir avec nous » « et enlève moi cette idée de la tête okay y'a rien qui cloche chez toi t'es parfait », c’est ce dernier mot qui le met en colère aussi à cause de cette perfection qu’il tente d’atteindre, alors qu’il sait parfaitement qu’il n’est qu’un imposteur et qu’il va décevoir tout le monde et qu’il ne mérite pas ses amis et qu’il ne mérite personne et qu’il est faux – si faux… « justement non je suis pas parfait, les gens ont tous des attentes vis à vis de moi, quand ils se rendront compte à quel point je suis inutile et mauvais, ils me tourneront le dos », inutile, mauvais, faux, froid, il n’a rien pour lui, il n’est rien, juste un nom qui l’enfonce encore plus dans le gouffre. Juste un gosse paumé qui n’a jamais su gérer le stress, qui n’a jamais su s’exprimer vraiment sur ses émotions contradictoires ; et maintenant… et maintenant tout refait surface. « who cares?? les gens peuvent penser ce qu'ils veulent, t'as des défauts comme tout le monde », il a tellement de défauts qu’on n’ose pas même l’approcher ? Il est tellement lui qu’on n’ose pas lui dire simplement bonjour ? « personne ne m’approche », qu’il avoue, parce que ça le blase. Le pire c’est qu’en faisant un peu d’effort il pourrait se souvenir de toutes ces fois où les gens sont venus le voir, le saluer, lui dire qu’il a bien joué mais actuellement, tout le bien semble s’être évacué, masqué par ce mal-être qui amplifie ses émotions. « les gens te trouvent snob mais c'est parce qu'ils sont cons », « merci de ta participation nina mais anyway c'est juste la vibe que tu dégages en fait », « ouais c'est pas... hautain? mais t’as quelque chose d’intimidant, d’inaccessible, du coup les gens osent pas t'approcher », nice, tout ce qu’il redoutait. « c'est stupide parce qu'il suffit de passer juste 10 minutes avec toi pour se rendre compte à quel point t'es un boulet ». Il est surpris de constater que sa respiration s’est calmée, qu’il ne tremble plus, qu’il fixe son écran mais qu’il n’a pas honte de s’être dévoilé autant ; c’est probablement le soulagement d’avoir révélé à quelqu’un ce qui le taraude tant. « je suis pas un boulet nina », qu’il parvient même d’envoyer à son tour. « les gens voient en premier ton image froide je pense et du coup ça leur met un stop », « mais t'es plein de qualités dude genre tu es loyal, tu ferais tout pour ta famille et tes amis », Park envoie même un second quicky : « t'as toujours les meilleurs plans pour faire des conneries et pas te faire chopper ». Il en sourirait presque de la manière dont ses amis tentent de lui remonter le moral. « ouais t'es tellement fourbe des fois », « mais en dépit de tout, t'es un garçon adorable et attentionné et cool alors ne doute plus okay ? ». Et puis finalement, il se permet même un sourire, parce qu’ils sont là. « et puis de toute façon on s'en fout des autres, tu nous as, nous » et le quicky de Nina chasse un peu le trouble, il répond même « thanks, ilu » en guise de conclusion, avant qu’ils ne changent de sujet. Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Nao Chang le Lun 14 Aoû 2017 - 18:48, édité 30 fois |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Mylan Rhee ‹ inscription : 29/11/2016
‹ messages : 342
‹ crédits : moony.
‹ dialogues : lightsteelblue (design foncé), steelblue (design clair).
‹ âge : 24 ans
‹ occupation : criminel en période de probation | apprenti Mage Social.
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : 1991 - 1994.
‹ baguette : a été brisée à son emprisonnement à Azkaban. A sa libération, on lui a refilé une merde complètement bridée, de 25cm, taillée dans du noyer et contenant un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3384
‹ réputation : on dit que c'est un délinquant, une petite frappe qui essaye de retrouver une vie normale, décente. Les anciens SM et les autres gangs du Londres Sorcier disent que c'est un traître, un vendu.
‹ particularité : c'est un maître du feu, le seul de sa famille puisqu'ils appartiennent tous à la tribu de l'eau.
‹ faits : il était le n°2 des shadow moses, qu'il a créés aux côtés de mood - mais ce dernier l'a trahi et il a passé un an et demi à azkaban - à son retour, mylan a décidé de quitter le gang - il a fait tout un tas de trucs nuls et c'était pour survivre, mais ça pèse lourd sur sa conscience - il ne supporte plus d'être enfermé - il est extrêmement tactile mais surtout, il a besoin qu'on le touche, qu'on lui rappelle qu'il est vivant - il ne ressent pas la douleur et ça le rend dangereux, mais c'est extrêmement pénible à vivre - il mange sans arrêt, adore cuisiner - il aime les chiens, déteste les chats - il ne supporte pas d'avoir froid - c'est un nabot, mais faut surtout pas lui dire, il déteste qu'on lui rappelle sa petite taille - il sait parler coréen, mais c'est un peu rouillé - il a deux petits frères qui sont sa seule famille, puisque ses parents et son aîné l'ont renié - il veut sortir les mômes de la rue, les aider avant qu'ils se retrouvent avec un casier judiciaire long comme le sien.
‹ résidence : techniquement, dans un appart' miteux au Chemin de Traverse, en réalité, chez Heath Ravka.
‹ patronus : il n'a jamais appris à en faire un.
‹ épouvantard : lui, dans sa cellule vide et glacée à Azkaban, privé de tous ses sens.
‹ risèd : lui, entouré de ses proches.
| gfyerbhgjnb,ke;zsd! edit : SO PURE SO PERF. je l'aime. j'ai si hâte d'en lire plus. j'reviendrai éditer ENCORE. mais voilà.
Dernière édition par Mylan Rhee le Dim 29 Jan 2017 - 23:52, édité 1 fois |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3663
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| | | | |
WIZARD • always the first casuality Adidja Zabini | | | | |
WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3663
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| WHY MARION w H Y
jtm quand même mais c'est bien psk c'est toi (!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)
Dernière édition par Even Li le Dim 29 Jan 2017 - 23:48, édité 1 fois |
| | | |
PRISONERS • bloodstains on the carpet Simon Rosier | | | | |
WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3663
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| (Mathy) prépare-toi toi, j'attends Pimpim
Dernière édition par Even Li le Lun 30 Jan 2017 - 1:13, édité 1 fois |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Daphne Greengrass | encore une fois, je réserve ma place et je vous hais tous edit franchement si j'avais été en page 2, je pense que j'aurai hurlé, mais je suis sur la 1 alors ça va comme pour Even, innerMika npp et encore une fois ton premier gif, ce petit bb d'amour trop hâte de lire ta fiche à toi aussi et de mourir sous les feels de vos rps. T'es parfaite et j'ai hâte et jtm
Dernière édition par Daphne Greengrass le Lun 30 Jan 2017 - 10:00, édité 1 fois |
| | | |
| | | | | NAO + I’ll give you the sun | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|