|
sujet; nasty #1 + you suck anyway |
WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3647
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| Nasty + You suck anywayYou’re too mean, I don’t like you, fuck you anyway. You make me wanna scream at the top of my lungs. Janv 04. Il a le culot de s'outrer, il a l'cran d'venir demander des comptes, offusqué et quoi- blessé ? Et puis quoi encore ? What’s your problem ? Even le gratifie d'un rire amer. Facile. Toi. Je t’ai fait quoi encore ? Je croyais qu’on avait progressé, qu’on avait terminé avec les coups bas ? Qu’est-ce qui t’est arrivé depuis c’matin ? Evidemment Li se braque direct. Y'a une limite au foutage de gueule putain, il persiffle en se levant, paumes claquant contre le bois de la table. Laisse tomber le numéro de drama queen, j'sais qu'tu t'es juste payé ma tête avec ta pseudo trêve. il croise les bras sur son torse et le toise, lèvres plissées en un rictus amer. Tu vas prétendre que t'as pas déterré la hache de guerre ce matin en te vantant d'avoir sauté sans mal la pute de service ? A ça la tronche de stipécon que tire Chang se contracte un peu plus et iL. SE. TIRE. L'ENFOIRE. Il serre les poings et tourne les talons, juste comme ça, et ok Even va juste lui EXPLOSER LA GUEULE qu'on en finisse une fois pour toute- Don't, l'arrête la Zabini d'un timbre autoritaire, et il rétorque sèchement — De quoi tu t'mêles ? avant de se défaire de sa prise sur son avant-bras. T'es bouché ou tu le fais exprès ? C'est n'importe quoi cette histoire ! Pourquoi j'te croirais ? T'es sa meilleure pote, crédibilité zéro- Even- L'exaspération de Mickey est la goutte d'eau. Et toi t'es un vendu. C'est bon, t'as fini d'te prendre pour une victime ou tu comptes adapter la théorie du complot à ta pomme ? J'sais pas c'que t'as entendu mais je suis la seule à qui Nao ait parlé d'toi, il a même rien dit à Park ! Et de ce que je sais, vous avez juste dormi. Qu'est-ce que ça te coûtait de juste venir le confronter anyway, t'étais obligé de pourrir tous ses cours pour ça ?? Evidemment que si elle le balance comme ça ça a l'air démesuré et stupide ! Elle comprend rien cette nana, complètement aveuglée parce que de parti pris. ça va, c'est juste deux trois bouquins- (more like... une dizaine... mais peu importe) et cette fois il s'interrompt parce que les deux autres ont sérieusement l'air à deux doigts de lui faire ravaler sa remarque. C'est juste- ?? Steven. Quand Minki lui sort le Steven, c'est qu'ça va vraiment pas, et pour le coup Even décroise les bras, mine toujours pincée et butée mais mal à l'aise. C'est pas à moi de te parler de sa situation mais essaye juste d'arrêter de ne penser qu'à toi et réfléchis une seconde. Si j'te dis guerre ça t'dit quelque chose ? Et si je te dis sang-pur ? Euh ?? ... ... Hm. Il voit pas, alors il prend un air blasé. On est vraiment obligés d'jouer aux devinettes là, tout d'suite ?? Franchement j'suis pas d'humeur- Une seconde de double facepalming (non mais qu'ils le traitent d'abruti tant qu'ils y sont hein, il dira rien ???), puis Les sang-purs payent cher la fin de la guerre, Li. Oh. Ah oui. Alors quoi, il est ruiné ? ça explique les fringues cheap, il marmonne en se frottant la nuque, sourcils froncés — pensif — et Mika soupire lourdement. Laisse-lui quelques secondes, ça finira par faire tilt, plaide-t-il à l'attention de Nina et en effet... Even finit par grimacer. So... So ? I fucked up. You did. T'as fait vite, tu les a tous ? Elle a l'air de lui faire confiance et c'est franchement bizarre — elle devrait l'avoir pris en grippe non ? Even ne va pas s'en plaindre cela dit, puisque Nina lui ouvre sans histoire le casier de Chang pour qu'il y range les bouquins achetés un peu plus tôt (non il n'a pas séché de cours pour les beaux yeux de Chang Nao — OK OUI, PEUT-ÊTRE, mais il en sèche tout l'temps alors ça ne veut strictement rien dire). Histoire des sports moldus, du Quidditch, Economie, Physio, Anatomie- il énonce en les plaçant au fur et à mesure (il a dû nettoyer l'intérieur après s'être dénoncé pour les dégâts causés et a écopé d'une heure de retenue avec ça, mais c'est de lui-même qu'il s'est mis en tête de remplacer les livres bousillés par des neufs), mais elle l'interrompt. C'est quoi ça- nE LIS P- Oh. OH ! Et vas-y qu'elle se bidonne comme une hyène alors qu'il lui arrache des mains le bout de parchemin autocollant qu'elle a extrait du bouquin d'Anatomie, et sur lequel il a griffonné « si t'as b'soin d'un partenaire pour une exploration pratique... » Il le remet dans le livre au chapitre qui décortique le phallus d'une façon ridiculement scientifique, avec des termes fancy inutiles, et tente d'assassiner du regard celle qui l'a pris main dans le sac, mais ses joues rougissent tellement qu'elles ruinent l'effet. Alors Nao et toi- Grognement exaspéré. Il est plus qu'un peu mal à l'aise, et pour cause : il s'attend à moitié à ce qu'elle l'attaque avec une batte sous prétexte qu'il envisage de souiller son précieux bffff après l'avoir emmerdé bien comme il faut. Mais elle n'a pas l'air énervée — plutôt carrément emballée. So weird. Chang et moi rien du tout, t'as bien vu qu'il m'en veut à mort. Han y'en a d'autres- wait, y'en a même partout ! Liiii- C'est juste pour le faire rire ok, pas la peine d'en faire une histoire ! C'est ça ouais. J'crois plutôt que t'en as vraiment après sa D. ll feint une toux bruyante pour couvrir la remarque indiscrète, s'inclinant légèrement au passage d'une prof qui les dépasse avec suspicion, mais un étudiant bouscule Zabini et une poignet de notes — celles qu'elles a dénichées — lui échappe des mains et se répand au pied du casier... et de la prof qui, à la grande horreur d'Even, se penche pour les aider!! à!! ramasser!!! Bien sûr il fallait que le femme en question soit Ehrlich, l'allemande à l'accent improbable qui projette une pluie de postillons à chaque mot. Non !!!! Vous fatiguez pas, c'est juste- Mais bien sûr il fallait qu'elle tombe sur le parchemin où Even a griffonné une caricature d'elle-même, avec ses cheveux blonds, ses poils hirsutes aux jambes et sous les bras, sa moustache, son sac en tissu recyclé, ses chaussettes hautes et ses birkenstock- le taïwanais se jette sur elle pour lui arracher des mains l'élément compromettant, juste au moment où se pointe. Chang. Pour le trouver à moitié à cheval sur les jambes poilues d'Ehrlich, par terre, devant son casier, et bordel c'était pas sensé se passer comme ça (il avait prévu d'être déjà loin, pour commencer, et qu'un Chang flustered touché et amusé potasse ses bouquins en pensant à lui à chacune des pages agrémentées de commentaires ou de dessins et TOUT EST FOUTU). Bref, la seule chose à faire dans un moment pareil est de prendre ses jambes à son cou, alors Li dégage de la paires de jambes piquantes (cette femme est un Ceiba Pentandra), sourds aux exclamations furieuses d'Ehrlich, ramasse son sac à dos et fait volteface pour disparaître le plus loin possible. Genre, en Nouvelle-Zélande au milieu d'un troupeau de moutons, ou d'un élevage de couscous tachetés en Australie. |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Nao Chang | nasty; you suck anywayyou’re too mean, i don’t like you, fuck you anyway. you make me wanna scream at the top of my lungs. JANVIER 2004. Il mentirait s’il prétendait ne pas être touché par l’accusation de Li. C’est même tout le contraire, ça le touche tellement qu’il n’ose pas prétendre quoi que ce soit – juste… il a juste envie de sortir d’ici. Maintenant. Il a envie de fuir alors que la première chose qu’il veut lui demander c’est why do you think so low of me ? Il a envie de fuir alors qu’il pourrait se défendre et lui ouvrir les yeux que p’tain c’est pas ce qui s’est passé. Mais Nao fuit parce qu’il est blessé, tout bêtement blessé par les conneries d’un pauvre type, non seulement parce que tous ses efforts pour son matériel scolaire viennent d’être anéantis mais aussi parce que Li a transformé sa sincérité en quelque chose de perfide. Cette histoire de trêve, Nao y tenait alors que rien ne l’obligeait à tenter de régler ses soucis avec lui. Et Even… Et Li a préféré faire comme tout le monde : se faire une opinion sur lui sans le connaître. Comme tous ceux qui prétendent le connaître et qui le catégorisent.
Tout compte fait, c’était pas nécessaire de faire autant d’efforts pour Li. Et il se rend compte aussi que Li n’en valait pas la peine parce qu’il est juste comme tout le monde.
C’est Nina qui a tout arrangé avec madame Ehrlich après l’incident devant les casiers, il suppose, il n’sait pas trop vu qu’il l’a évitée de la journée sans même avoir approché son casier. Le lendemain quand il a l'a finalement ouvert, il a vu les nouveaux manuels scolaires placés de façon désordonnée mais Nao a juste claqué la porte pour aller en cours sans ses affaires. Même en se plaçant tout au fond des salles, ça le lasse de devoir demander à ses camarades s’il peut suivre le cours sur leurs manuels ; trop buté pour ne serait-ce envisager de prendre ceux que Li a racheté. Ça dure trois jours jusqu’à ce qu’il craque et décide de réorganiser les bouquins dans son casier selon sa méthode habituelle. Sauf qu’il est toujours en colère pour les ouvrir alors il préfère les laisser moisir là, la satisfaction de savoir que Li a dépensé ses gallions pour rien, vu qu’il ne les utilise pas. Et puis ça dure deux jours de plus pour qu’il craque et fourre ses manuels pour la journée dans son sac.
Ça ne veut pas dire qu’il les sort en cours. C’est déjà un effort surhumain de les avoir dans son sac alors il préfère suivre le cours sans les textes indigestes ; même si aujourd’hui c’est encore plus compliqué vu que son partenaire habituel n’est pas présent. « Chang, le manuel doit se trouver sur la table, pas tranquillement rangé dans le sac. » Il cringe légèrement à cause du ton agacé de son professeur ayant interrompu son cours pour le réprimander devant toute la classe. Il a envie de protester. Genre vraiment. Parce que c’est le manuel que ce connard de Li a acheté. Rien que le fait d’avoir quelque chose qui lui appartient dans son sac c’est mauvais, ça lui rappelle toutes ces saloperies qu’il lui a dites ou faites. Mais Nao n’est pas le genre d’élève à se mettre à dos les professeurs, ça l’agace même d’attirer les regards curieux des élèves sur lui. Alors en soupirant lourdement, il concède à sortir le manuel de son sac et l’ouvre sur une page au hasard pendant que le prof retourne à son cours sans faire plus attention à lui. C’est le cours de Physionomie, une matière trop complexe pour ne pas suivre sur le bouquin. Et c’est purement un hasard si son regard tombe sur le manuel – ouais, parfaitement. Complètement un hasard alors que sous ses yeux, il voit des dessins humoristiques dans la marge. Ça le prend un peu de court, il en oublie même qu’il est censé écouter les diatribes de Boyle pour essayer d’augmenter sa moyenne un peu mais c’est plus fort que lui, il se saisit du gros manuel et la curiosité le pousse à revenir sur les pages précédentes pour voir si… s’il n’y a pas autre chose. Et au final il se rend compte que c’est bourré de dessins, tous plus cons les uns que les autres, qui l’amusent plus parce qu’ils sont tellement lame que par leur contenu profond. Y’a autre chose, plein de petites choses, des mots random placés çà et là, des commentaires du type qui était là en premier: l'œuf ou la poule ?
Il sort deux autres manuels de son sac qu’il feuillette également sans même plus faire attention à Boyle, passant d’une page à une autre raturée par la plume de Li de ses commentaires idiots. Et puis il trouve même des blagues en mandarin et c’est ce qui le touche le plus dans les ratures inutiles de Li, qu’il ait pris l’effort d’écrire en mandarin juste pour lui alors qu’ils n’ont jamais conversé autrement qu’en anglais. C’est stupide, il ne devrait pas se laisser avoir aussi facilement mais y’a quelque chose dans les dessins et les commentaires et les blagues de Li qui font disparaître sa mauvaise humeur de ces derniers jours et il se rend compte que c’est sa façon de lui demander pardon.
Il a définitivement un soft spot pour Li, c’est pas possible autrement. Dès la fin de son cours de physio – et son dernier cours tout court, merci Merlin – Nao s’est pressé à quitter la salle, son sac sur l’épaule, pour sortir de l’enceinte de son école. Le magicobus près du Centre London-I attend encore quelques élèves retardataires et Nao court pour ne pas le louper. Le trajet est plutôt rapide mais au lieu de descendre près de sa résidence universitaire, il sort du magicobus à l’arrêt indiquant Centre London-II. Il traîne un peu des pieds parce qu’il n’a jamais mis les pieds dans l’école d’arts et qu’il n’sait pas vraiment où aller. D’après le quicky qu’il a reçu de Mickey, Li se trouve dans l’atelier du quatrième étage. Il se passe une main nerveuse dans les cheveux alors qu’il grimpe rapidement les marches jusqu’au quatrième étage ; c’est pas complètement désert ici, différentes voix lui parviennent des salles ayant pratiquement toutes les portes ouvertes. Strange. Okay, l’atelier. Il prend d’abord le couloir de gauche, jetant un coup d’œil un peu dans toutes les salles mais sans aucune trace d’Even alors il prend la direction de droite cette fois-ci. Sa quête dure quelques minutes jusqu’à ce qu’il le trouve dans un atelier, seul à priori, le regard fixé sur chevalet. « Li », au son de sa voix Even relève la tête vers lui et Nao en profite pour s’avancer un peu, il remet l’anse de son sac sur son épaule à cause de la nervosité. Un peu comme s’il ne savait plus quoi dire, en fait, maintenant qu’il est venu ici. Et puis ça lui revient. Les dessins. Right. « Oy, t’sais que tes dessins m’ont déconcentré dans mes cours ? C’est pas cool man », mais c’est qu’une fausse réprimande parce qu’il est plus amusé que sérieusement agacé. Il s’éclaircit la gorge et prend un ton un peu plus sérieux, malgré le petit sourire. « I forgive you », parce que quelque part, il sait que Li ne lui admettra pas en face qu’il est désolé.
Dernière édition par Nao Chang le Ven 25 Aoû 2017 - 1:16, édité 3 fois |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3647
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| Nasty + You suck anywayYou’re too mean, I don’t like you, fuck you anyway. You make me wanna scream at the top of my lungs. Janv 04. Ça fait des jours et pas un mot de Chang. Pt'être qu'il a tout gâché pour de bon cette fois, à trop prêter l'oreille à ces fichues rumeurs. Even ne se morfond pas du tout et toute cette histoire lui est franchement égale — même si Mickey s'est persuadé du contraire et le harcèle à coup de cinq quickies la minute. Avec un grognement étouffé, l'étudiant avachi sur sa paume ouverte se redresse mollement pour asséner à son pow un regard incendiaire, espérant vaguement que les ondes négatives traversent l'appareil et bombardent Mika en pleine face. Mais il est faible et littéralement accro et incapable de baisser le volume des notifs ou pire : d'ignorer bien longtemps des messages... alors il cède, attrape le miroir en prenant soin de lever les yeux au ciel pour le show (même s'il est absolument seul dans l'atelier). Ding ding, time to stop moping ! he's coming ;)Gnh ? Even reste à fixer le quicky un instant sans comprendre, tape un who ???? en réponse, mais n'a droit en échange qu'à une avalanche de ;) ;) ;) ;) — pixies un tantinet inquiétants lorsque adressés par Mickey. Il parle pas de Chang hein ? Ça peut pas être Chang. Il ressemble à une larve apathique et n'a pas pris de douche depuis deux jours (pas parce qu'il se morfondait, il n'était juste pas dans l'mood ok ??) et n'a pas démêlé la paillasse sur sa tête, il porte les mêmes fringues qu'hier et (fixe) retouche depuis des heures des clichés de Nao et- Ok, peut-être qu'il se morfond un peu, mais SEULEMENT parce que Nao s'est avéré être le modèle sur lequel est fondé son projet et qu'au vu des tensions entre eux Even risque de se prendre un va t'faire foutre s'il lui demande l'autorisation d'utiliser des clichés de lui. Ce qui lui laisse à peine deux jours pour trouver une nouvelle source d'inspiration et tout recommencer de zéro. Alors même que tout est fade depuis qu'il tente de se faire à l'idée d'avoir perdu sa muse. Well, c'est une cause légitime de déprime. Mais il serait tout à fait mortifié d'être retrouvé dans cet état par le concerné. L'idée le fait s'éjecter de son siège, puis de l'atelier, et se précipiter dans les premières toilettes venues. L'image que lui renvoie le miroir est aussi désespérante qu'attendu et sans se poser plus de questions, Even plonge la tête sous l'eau. Il procède ensuite à passer ses doigts entre les mèches trempées pour leur donner un sens, avant d'user de sa baguette pour projeter un courant d'air chaud sous lequel il reste coincé de longues minutes le temps que le surplus d'eau s'évapore. Il est encore humide et un brin essoufflé lorsque Chang apparaît à l'entrée de l'atelier, mais parvient à sembler tout à fait composé, installé devant un chevalet sur lequel il vient de poser un de ses anciens travaux — un tableau sur lequel il s'était foulé, pour une fois, et qui lui avait valu un feedback suffisamment excellent pour que sa prof lui demande de le laisser sur place. L'oeuvre est déjà achevée et signée mais peu importe, Even se fend d'une mimique surprise évidemment feinte et pose la palette de peinture qu'il avait en main, prétend même placer le tableau sous un sort supposé sécher la peinture, avant de se lever du tabouret sur lequel il s'était posé pour le bien de sa... mise en scène. Il ne sait pas trop à quoi s'attendre et pourtant, la posture de Nao n'a rien d'agressif — il a plutôt l'air… amusé ? Oy, t’sais que tes dessins m’ont déconcentré dans mes cours ? C’est pas cool man. Even s’humecte les lèvres et se passe une main dans les cheveux, commissure étirée en un rictus espiègle. I forgive you. Yeah ? il répond dans un souffle en approchant d'un pas incertain ; c'est nase d'être soulagé à ce point non ? Il a une excuse- son projet est peut-être sauvé. Even s'arrête à un pas de lui, hésite un instant, mais Chang a réellement tenté d'arranger les choses la dernière fois et il est probablement temps qu'il y mette un peu du sien. On est parti du mauvais pieds avec ces conneries. Il tend une main, désireux de réécrire leur première rencontre. Enchanté, moi c'est Even. J'suis un fan, il annonce en bougeant les sourcils d'un air taquin parce que trop de sérieux lui file des boutons. La main de Chang est si petite au creux de la sienne, il hurle de l'intérieur. Se racle la gorge pour reprendre contenance et se cache derrière un rictus un peu boudeur, les yeux plissés et quelque peu accusateurs. Ça aurait quand même été plus simple si t'étais moins susceptible. Le coup du café la première fois, t'es direct monté sur tes grands chevaux. Oui sa façon de régler les choses commence par blâmer l'autre, et oui il devrait réviser sa méthode de gestion des conflits ; m'enfin, on est comme on est. C'était juste un putain d'accident ! Y'avait foule, j’me suis fait bousculer. Il se mord la lippe, certainement pas prêt à avouer que ledit café était pour Nao et qu'il venait le draguer lui souhaiter bonne chance pour son match, pas lui porter volontairement la poisse. ‘fin ça a mal tourné mais c'était vraiment pas mon intention.Il capte à retardement que leurs mains sont toujours jointes — relâchées entre eux, phalanges entremêlées — et s'écarter brusquement causerait un malaise ridicule alors à la place, il se sert de sa prise pour tirer Nao à sa suite ; l'entraîne au fond de l'atelier, sur le vaste plan de travail qui occupe tout le pan de mur et où il a laissé les photos juste avant l'arrivée du quidditch payer. J’étais pas sûr d'avoir ton aval alors j'ai pas encore tout retouché. J’sais que c'était pas prévu et que j'aurais dû te demander avant même de prendre les photos mais- well, tu connais les circonstances- il s'interrompt, exaspéré par sa tendance à parler pour ne rien dire quand il n'est pas à l'aise. S’asseoit sur la table et cale Chang entre ses jambes, dos à lui pour ne pas voir sa réaction, avant de lui mettre entre les mains le tirage des clichés sélectionnés. Mickey en a déjà montré une poignée, de ce qu'il a compris, et habituellement Even se fiche pas mal de la réaction de ses modèles, il ne sait pas franchement pourquoi il se sent vulnérable à l'idée de montrer son travail à Nao. C’que j'essaye de dire c'est que- hm, si t'es d'accord, j'aimerais utiliser ces photos de toi pour un projet de classe ? Il pose son menton au creux de l'épaule de Nao, le regarde faire défiler les photos en pointant régulièrement ses favorites tandis qu'il lui explique à voix basse la façon dont il envisage de présenter son interprétation du thème. |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Nao Chang | nasty; you suck anywayyou’re too mean, i don’t like you, fuck you anyway. you make me wanna scream at the top of my lungs. JANVIER 2004. Ça l’prend un peu de court de voir qu’Even ne semble pas vouloir l’emmerder. De ce que Nina lui a dit, il avait regretté le saccage de son casier mais ça n’exclut pas l’idée qu’il pourrait le rejeter de nouveau. Sa méfiance, Nao la cache derrière son sourire mais une part de lui est persuadée que la hache de guerre est pourtant déjà enterrée. « On est parti du mauvais pieds avec ces conneries. » La main tendue, la surprise sur ses traits, il s’en saisit, les sourcils haussés. « Enchanté, moi c'est Even. J'suis un fan. » La surprise s’évapore alors qu’il rit légèrement, ses doigts se resserrant sur ceux d’Even. « Nao, enchanté. J’suis ton modèle. » Ses propres sourcils se font miroir à l’air taquin d’Even, une expression faussement smug sur ses traits, la langue passant nerveusement sur ses lèvres alors qu’il se demande si ce n’est pas son tour, maintenant, de demander pardon avant que ça ne le ronge. Mais Even continue sur cette lancée, signant la trêve, visiblement aussi agacé que Nao par les tensions idiotes et les rumeurs sans fondement. « Ça aurait quand même été plus simple si t'étais moins susceptible. Le coup du café la première fois, t'es direct monté sur tes grands chevaux. » Well, c’est l’effort qui compte, huh ? Étrange façon de s’excuser en accusant l’autre. « Oy! C’était mon maillot porte-bonheur, lance toi dans le quidd’ et on en reparlera. » Il roule des yeux parce que ce n’était pas seulement une histoire de maillot trempé mais des rumeurs déjà lancées à son sujet – ouais, okay, sa réaction était exagérée. « C'était juste un putain d'accident ! Y'avait foule, j’me suis fait bousculer. » Il préfère se taire pour se focaliser sur l’expression du taïwanais, le regard un peu fuyant, la lèvre mordue, nerveux parce qu’il lui avoue ses torts mais aussi parce qu’il lui montre sa sincérité. « ‘fin ça a mal tourné mais c'était vraiment pas mon intention. » Et avec ça seulement, Nao chasse la méfiance et accepte les explications à demi dévoilées mais Nao a appris qu’Even est incapable de tromper ses expressions et il n’a pas besoin de plus pour être convaincu et surtout soulagé et un peu étonné aussi de n’pas vouloir retirer sa main de sa prise.
Il se laisse traîner au fond de l’atelier, son sac glissant de son épaule sur le sol, il est plus surpris qu'Even ne le mette pas à la porte que par leurs doigts entremêlés ; le sino-coréen en profite pour jeter des coups d’œil curieux sur les murs, le matériel d’arts disposé de façon désordonnée mais aesthetic et il s’abreuve de la vue lui qui n’a jamais mis les pieds dans un atelier d’sa vie. « J’étais pas sûr d'avoir ton aval alors j'ai pas encore tout retouché. J’sais que c'était pas prévu et que j'aurais dû te demander avant même de prendre les photos mais- well, tu connais les circonstances- » Il hoche de la tête n’ayant pas réussi à oublier les photos (de lui) que Mickey lui avait montré ; il suit Even jusqu’à la table et la position dans laquelle ils se tiennent semble tellement naturelle qu’il n’y accorde pas plus attention. Après tout, ils ont passé plus de temps les membres entremêlés qu’à réellement discuter. Even dépose les photos dans ses mains et il les suit attentivement du regard. « C’que j'essaye de dire c'est que- hm, si t'es d'accord, j'aimerais utiliser ces photos de toi pour un projet de classe ? » Ses doigts s’immobilisent quelques secondes sur les photos, son regard se portant sur un point devant sans vraiment le voir, plus gêné d’être véritablement considéré comme un modèle qu’autre chose. Ses oreilles et ses joues rosissent alors qu’il prend conscience de l’implication – les photos de lui seront affichées et les profs vont même noter le travail d’Even. Il chasse rapidement la gêne momentanée et tourne son visage légèrement de côté, tout près d’Even ayant posé son menton sur son épaule et il espère qu’Even aperçoit son léger sourire et pas ses joues roses. « Yeah sure. I don’t mind. » Alors qu’il fait tourner les photos entre ses doigts, il se rappelle ne pas avoir fait sa part tout à l’heure et s’éclaire la gorge avant de s’adresser à lui. « J’suis désolé si je t’ai blessé. Et frappé, aussi », il grimace au souvenir pas franchement ravi d’avoir pété un câble aussi facilement. « Promis, on écoutera plus les rumeurs ? » Et il retourne regarder les photos, passant d’un cliché à un autre, écoutant les explications du taïwanais avec attention, s’attardant un peu sur les photos qui lui plaisent le plus même s’il est incapable de se trouver une photo favorite. Peut-être qu’il n’y connaît rien en art, peut-être qu’il est juste pas doué pour se trouver des préférences mais… il les aime bien. Toutes. Peut-être que ça vient d’Even et c’est justement ce qu’il aime bien dans le geste. « J’aime bi- beaucoup tes photos. J’y connais rien mais, huh, j’aime. »
Entre deux photos, pourtant, il tombe sur un dessin qui le fait hausser les sourcils sous le coup de la surprise. Il se tourne entre les bras et les jambes d’Even pour lui faire face, montrant le dessin et déposant le reste des photos sur la table, ayant déjà tout vu. « Un dessin de mes cuisses, huh ? » Le sourire en coin et les yeux mi-clos, il dépose ensuite le dessin sur la table et ses paumes se posent immédiatement sur les genoux d’Even, qu’il remonte lentement sur ses cuisses à mesure qu’il parle. « Mmh, je me rappelle d’une discussion, à ce qui paraît la taille de mes cuisses est illégale. C’était quoi déjà ? Oh, ouais, je dois dessiner tes cuisses pour le bien de l’humanité et la postérité, pour sauver les bébés phoques et stopper la fonte des glaces, ha », il se mord la lèvre inférieure pour retenir son rire mais son sourire s’est élargi entre temps, ses yeux disparaissant complètement. L’embarras d’Even, il le voit quand même mais Nao est plus taquin que véritablement moqueur. « Oh, Even. » Ses mains ont remonté remonté remonté tellement qu’il a ses phalanges sur le haut des cuisses d’Even et qu’il sent les muscles et damn – pourquoi il n’avait jamais remarqué les cuisses d’Even plus tôt ? « Cute » dit-il avant de déposer un baiser sur sa joue, tout près de sa bouche et de s’écarter complètement avec un sourire. « I gotta go. See you around ! » Il attrape son sac abandonné à l’entrée de l’atelier et quitte l’école pour aller bosser. |
| | | |
| | | | | nasty #1 + you suck anyway | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|