❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi sarah. J'ai 26 ans, je viens de lyon et j'ai connu le forum via bazzart. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ?  

❝ Poudlard ❞1983 – 1990
Sept ans. Voila le nombre d'années passés entre ses murs rouge et or. L'émotion s'emparait de lui tandis qu'il terminait de ranger ses affaires pour quitter Poudlard une bonne fois pour toute. Sept années ne s'oubliaient pas facilement, observant cette salle commune rempli de souvenirs qui venaient réchauffer son cœur. La première fois qu'il était arrivé en barque jusqu'au château, sa répartition chez les lions et son entrée dans l'équipe de Quidditch. Il se souvenait de les tous bons moments passés ici en compagnie de ses frères et de ses amis. Il se posa alors aux pieds de son lit, un album photo dans les mains. Chaque pages refermaient des épisodes de sa vie de jeune étudiant comme le quidditch, se remémorant avec nostalgie ce jour victorieux où il mena son équipe à la victoire. Charlie avait brillé dans les airs, attrapeur doué et sportif acclamé. Une passion qu'il allait mettre désormais de côté pour privilégier ses études. Des lippes animées d'un sourire qui n'arrivait pas à le quitter tandis qu'il tournait une nouvelle page. Ses murs ne renfermaient pas seulement ses exploits, mais aussi ses conneries. Les quatre cents coups, il les avaient fait avec son frère Bill, les deux frères n'ayant seulement que trois de différence. Élève correcte et travailleur malgré un côté dissipé, il avait toujours été apprécié par ses professeurs. Moins espiègles que les jumeaux, les deux frères laissaient tout de même leur marque dans cette école en sachant que les plus jeunes continueront d'écrire l'histoire de cette famille unie. Le roux abandonnait son insigne de préfet pour entrer dans la vie d'adulte. Plus de soirées au coin du feu, de sorties à Pré-Au-Lard et d'explorations clandestines la nuit. Il se leva, tirant sa malle jusqu'aux escaliers en oubliant pas de jeter un dernier regard à ce dortoir qui l'avait vu grandir. Ce n'était pas la fin, juste le début de quelque-chose de nouveau.

Molly Weasley serrait fort son second fils qu'elle n'était pas prête à voir partir. La Roumanie lui tendait les bras et il était pour le moment prisonnier de ceux de sa mère. Il souriait malgré les moqueries des jumeaux, se détachant doucement de cette étreinte maternelle. Les Weasley s'étaient réuni autour de Charlie pour lui dire au revoir. La fin des vacances sonnait et il temps pour lui de s'envoler vers ce rêve qu'il allait enfin concrétiser. Le sorcier avait toujours rêvé de partir découvrir le monde afin d'y étudier les dragons. Sa mère aurait certainement préférée qu'il soit sélectionner pour jouer dans une équipe professionnelle de quidditch, le roux ayant le niveau pour voler avec les plus grands. Le quidditch, c'était plus une passion tandis que la Magizoologie était pour lui une seconde nature. Depuis petit, il avait toujours été passionné par les créatures qui peuplaient le monde magique. Se rappelant avec nostalgie la goule qu'il avait caché dans le grenier et qui avait fini par faire partie du clan Weasley. Il s'approcha alors de son aîné pour lui taper dans la main, serra Percy et les jumeaux dans ses bras. Ce n'était qu'un au revoir, le terrier faisait parti de lui et il finirait bien par y revenir. Il s'approcha alors de Ron pour lui ébouriffer les cheveux et se baissa pour étreindre sa petite Ginny. Ils allaient tous lui manquer, c'était une évidence. Il termina alors pas serrer son père contre lui et lança un dernier regard à sa mère qui n'arrivait pas à retenir ses larmes. «Je m'en vais pas pour toujours maman. » Souffla alors le sorcier qui s'approchait d'elle pour lui offrir un dernier baiser. Celle-ci offrit alors un sourire à son fils et Charlie attrapa sa malle qui contenait le strict minimum pour sa survie. Il s'approcha ensuite de la vieille canette de soda posé sur la table de jardin qui faisait office de portoloin. Peu expressif, il cachait ses émotions derrière un sourire de façade, à la fois heureux de partir et triste d'abandonner les siens. Un dernier regard pour sa tribu et il se laissa aspirer par l'objet ensorcelé, prêt à connaître de nouveaux horizons.

❝ I see fire ❞Bucarest - octobre 1992
Chère Weasley !

Les mots me manquent pour vous décrire  à quel point ma nouvelle vie en Roumanie me remplis de joie. J'ai été embauché au sein d'une réserve naturelle et je travaille quotidiennement avec toute sorte de dragons. Je vis en pleine nature, je me lève chaque matins avec un ciel envahis de dragons qui ne cessent de m'étonner chaque jours. Les gens ont le coeur sur la main et je goûte pour la première fois à cette vie qui m'a toujours fait rêver. J'ai obtenu mon diplôme de dragonologiste et suis totalement comblé par cette existence. Je passe la plupart de mon temps à l'extérieur, à étudier et à soigner les dragons. Des créatures fascinantes. Je m'occupe d'un bébé Cornelongue roumain, il plairait beaucoup à Ronnie je pense. Je pourrais m'étaler sur des pages pour vous décrire mon quotidien, mais je risquerais de manquer de parchemins et d'encre ! La vie est différente en Roumanie, les gens se foutent plus ou moins de la valeur du sang, ce qui n'est pas le cas en Angleterre. Vous me manquez terriblement et je pense tous les jours à vous. Maman je sais que tu te fais du soucis pour moi, mais je te rassure, je suis en bonne santé ! Tu n'as pas à t'inquiéter et je pense très fort à toi. J'ai bien reçu le pull que tu m'as tricoté et il me tient tout aussi chaud que le feu des dragons dont je m'occupe. J'espère que tu as bien reçue mes gallions. Ce n'est pas grand chose, mais ça soulagera peut-être tes dépenses après cette rentrée scolaire harassante pour toi. J'ai réussi à mettre la main sur ce que les moldus appellent " mixeur '' un objet étrange que j'ai envoyé à papa ! Il a intérêt à m'attendre pour le démonter. J'ai aussi joint à ma lettre quelques friandises pour les jumeaux, des cartes pour Ronnie, un livre d'histoire à Percy et du parfum pour Ginny. Bill est venu me voir le mois dernier, on a passé le week-end ensemble et je pense essayer de rentrer pour Noël. Je n'ai pas beaucoup de temps pour moi, mais je ne vous oublie pas et j'ai hâte de vous retrouver.

Mention spéciale à ma petite Ginny que je félicite pour son admition à Gryffondor ! J'espère que tes frères prendront soin de toi et te mèneront pas trop la vie dure ! Si c'est cas, n'hésites pas à me le dire ! Profites bien de ton temps passé à Poudlard, une période de ta vie que tu n'oublieras jamais.

Cette lettre a malheureusement une fin, j'espère vous revoir pour Noël et partager de bons moments avec vous tous.

Avec toute mon affection.
Charlie.

❝ This is war ❞2 mai 1998 - Poudlard
Les temps n'étaient plus vraiment aux mariages tandis qu'il débarquait accompagné d'autres sorciers dans cette école qui l'avait vu grandir. Le souffle coupé à la vue des géants qui défonçaient les murs à l'aide de haches surdimensionnées, le feu, les cris et le sang entachant les pavés. Charlie tenait sa baguette entre ses doigts abîmés, observant les sorciers se livrer une guerre qui ne semblait pas vouloir se terminer. Dans la foule, il cherchait sa famille en évitant de justesse les sorts qui fusaient autour de lui. Le coeur tambourinant et hurlant son désir de vivre, il se faufilait entre les jambes d'un géant tout en envoyant valser un mangemort qui apparaissait pour lui barrer la route. Il n'arrivait tout simplement pas à réaliser. Poudlard désormais tombé sous les soldats de la pureté déterminés à anéantir leurs opposants dont il faisait parti. Il avait passé la majorité de l'année à tenter de recruter des sorciers pour l'ordre, mission donnée par un Kingsley épuisé. Il posa alors les yeux sur le cadavre d'un enfant dont les yeux encore ouverts témoignaient des horreurs passées. Il se pencha alors pour lui fermer les paupières, lui donnant alors l'air de tout simplement se promener avec Morphée. «Charlie ! » Le roux se releva alors pour poser ses iris sur son aîné accompagné de sa jeune épouse. Il se hâta de les rejoindre pour se battre avec eux contre ceux venus tout exterminer. Le couple n'avait même pas pu trouver le temps de fêter dignement leur mariage, se souvenant alors de cette cérémonie gâchée par la chute de ministère. Il avait été obligé de regagner la Roumanie pour trouver de nouvelles baguettes prêtent à se battre pour la liberté. Aujourd'hui il retrouvait cette dure réalité, l'école envahie par les soldats du seigneur des ténèbres. Des acromentules géantes arrivaient par centaine dans la cour tandis que le gryffondor suivait son frère dans le hall du château. Il pouvait lire sur les traits de sa belle-soeur la peur, l'angoisse, mais aussi le courage et la détermination dont elle faisait preuve. «Attention ! »Charlie n'eut à peine le temps de se retourner qu'il était déjà emporté par un sortilège qui l'envoya épouser avec douleur les marches des escaliers. L'arcade ouverte, le sang venait troubler sa vue tandis que Bill s'approchait de son frère pour l'aider à se relever.

Sur le sol gris et sale était étendu la carcasse inerte de son frère George. Malgré le froid mordant d'un corps dénué de vie sous ses yeux, la chaleur d'un feu qui consumait l'âme, les lippes de son frère étaient sempiternellement décorées d'un sourire qu'il emportait avec lui. Charlie avait le regard embrumé de larmes amer tandis qu'il se reculait du corps de son frère pour s'approcher de sa soeur. Molly Weasley pleurait sur le cadavre de son fils, secondé par le patriarche qui tentait d'aider sa femme dévastée. La guerre venait de lui arracher un frère, un ami et un sorcier qui manquerait cruellement au monde. Il serra alors Ginny contre lui tout en détachant son regard du corps mort de son frère. Il ressentait de la tristesse, de l'incompréhension et surtout de la haine. Il voulait foncer tête baissée vers les responsables de ce meurtre qui venait  de détruire une famille soudée. L'apparition d'un Fred en larmes sur le corps de son jumeau déclencha une nouvelle myriade de pluies dans les yeux de son aîné. Remus, Tonks, George et un nombre incalculable de noms venaient grossir la liste de ces héros mort pour la liberté. Une guerre perdue, du sel sur les plaies.