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sujet; SINN + the other side.
MessageSujet: SINN + the other side.   SINN + the other side. EmptyMar 18 Avr 2017 - 22:45

WIZARD • always the first casuality
Sirius Black
Sirius Black
‹ inscription : 17/04/2017
‹ messages : 148
‹ crédits : SCHIZOPHRENIC.
‹ dialogues : lightseagreen
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‹ âge : apparemment, il a 44 ans, mais il est mort à 37 alors c'est un peu compliqué.
‹ occupation : parasite (again).
‹ maison : il était à Gryffondor.
‹ scolarité : de 1971 et 1978.
‹ baguette : il n'en a plus.
‹ gallions (ʛ) : 3075
‹ réputation : on dit qu'il est mort ? sauf que hé, surprise, ce n'est plus le cas ! ex-taulard, on le disait taré, on disait que c'était un sale traître sauf que finalement, c'était pas lui. bref, on dit beaucoup de choses fausses, visiblement.
‹ particularité : animagus, il se transforme en gros chien noir.
‹ faits : il a passé 12 ans à Azkaban et est le premier à avoir réussi à s'en échapper - c'est le parrain du Sauveur alors show some respect, dickheads - il a passé 8 ans dans le Voile et est aussi le premier à avoir réussi à s'échapper (sauf que ça, il sait pas trop comment il a fait) - on dit qu'il est bloqué dans le passé et c'est peut-être un peu vrai, mais on va dire qu'il a le droit - le voile s'est entiché de lui et veut le récupérer mais not gonna happen.
il se sent bien souvent plus à l'aise quand il se transforme en clébard que quand il est humain (les émotions, c'est assez dur à gérer dernièrement) - il est super bon en métamorphoses et c'est aussi un très bon duelliste.
‹ résidence : 12 square grimmauld.
‹ patronus : un gros toutou.
‹ épouvantard : le voile.
‹ risèd : ses amis, heureux et accomplis.
http://www.smoking-ruins.com/t7143-sirius-the-shooting-star
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quinn o'malleyBoy I was shaped for the fury. Now I pay the price of the human race's vice. And I was promised the glorious ending of a knight, but the crown is out of sight.
La douleur devient peu à peu supportable et quand il parvient à lever la tête, le Voile se dresse devant lui et il peut entendre les voix, multiples, qui s’en échappent et l’appellent. Sirius s’en écarte le plus possible et se fige brusquement en remarquant enfin les trois hommes qui l’entourent, baguette à la main. « Qu’est-ce que vous foutez ici ? Qui êtes-vous ? » aboie un des gars. Ce qu’il fait ici ? Il ne sait même pas ce qu’est ici. Alors il regarde autour de lui et l’endroit est définitivement familier oui, c’est—mais ce n’est pas possible, si ? « Ils ont quand même pas perdu un gars, à côté ? » murmure un des hommes et son voisin lui lance un regard noir. « Ton nom, » siffle le troisième. Il est au Ministère. Il est au Ministère, au Département des Mystères et c’est—Merlin, c’est impossible et pourtant— « Je-- » commence-t-il faiblement et il est choqué d’entendre sa propre voix. C’est réel. Il ne sait pas comment c’est possible, mais c’est réel. Ils peuvent le voir, l’entendre. Il ouvre à nouveau la bouche pour répondre, mais se ravise brusquement. Non. S’il est vraiment au Ministère, et s’ils ne l’ont pas reconnu, alors donner son nom est probablement la chose la plus stupide qu’il puisse faire. « Je sais pas, » croasse-t-il alors et ce n’est qu’à moitié un mensonge.
Il ne sait vraiment pas ce qu’il fait là. Les trois employés du Ministère échangent un regard et l’un d’eux finit par se décider à lui lier les poignets dans le dos d’un sort. Sirius grimace et grogne faiblement, quand un autre l’attrape pour le mettre debout et il est parfaitement incapable de marcher. Ses jambes tremblent et lui font mal, il a l’impression que chaque fibre de son corps est complètement gelée et que le moindre mouvement va le briser. « Va prévenir le bureau des aurors. » A ça, il écarquille les yeux et commence à sérieusement paniquer. Si ces trois idiots ne l’ont pas reconnu, il ne peut pas espérer une seule seconde que ça ne sera pas le cas d’aurors. Si l’un d’eux se ramène ici, il va forcément être reconnu.

Il faut qu’il leur échappe. Qu’il contacte l’Ordre, sinon c’est à Azkaban qu’ils vont le renvoyer, ou pire. Il n’a pas été recraché par cette chose pour se faire aspirer son âme par un Détraqueur. Il faut qu’il trouve Harry, il faut-- Harry. Il l’a vu, là-bas. Il l’a vu traverser. Tout comme Arthur, Dora et tellement, tellement d’autres gens.

Oh Merlin.
Harry est—
Harry est—

Ses genoux se dérobent sous lui et les deux hommes qui le traînent grognent à cause du poids supplémentaire. Il ne réalise même pas qu’ils l’ont jeté dans une minuscule cellule, ne prend conscience qu’il est à nouveau enfermé lorsque la porte se referme dans un claquement sonore. Non, non, pas encore, pas encore, il n’a rien à faire ici, il ne devrait pas être là ! Il ne comprend pas comment il peut être ici alors qu’ils sont tous là-bas, ils ont traversé, il les a vus, pourquoi pas lui, pourquoi est-ce qu’il se retrouve de ce côté ? Sirius ramène ses genoux contre lui, espère trembler les tremblements de son corps mais c’est impossible. Il est complètement frigorifié et malgré ses vêtements, Sirius a l’impression de ne rien porter.
Il était censé protéger Harry et il a échoué une seconde fois. Sirius ne s’est jamais autant détesté qu’en cet instant. Il a l’impression d’avoir trahi James et Lily à nouveau. Des bruits de pas résonnent alors dans le couloir et Sirius pâlit. Les aurors. Putain il est trop faible pour tenter quoi que ce soit, il ne peut même pas tenir debout, alors comment pourrait-il tenter de s’en prendre à un auror ? Se transformer ne l’avancerait à rien, il n’est même pas certain d’en être capable. Ils se rapprochent et Sirius se sent complètement pris au piège. « Ah, O’Malley ! C’est lui, on l’a trouvé dans la Salle de la Mort, » fait un des deux hommes plantés devant sa cellule. « Il dit qu’il ne sait pas comment il est arrivé là, aucune alarme ne s’est déclenchée, j’parie que c’est cette saleté d’orage, » poursuit-il. « J’l’ai trouvé en faisant ma ronde, il hurlait en s’tortillant par terre. » L’auror déverrouille la porte et s’avance, permettant enfin à Sirius de voir son visage.

Il le connaît. Il sait qu’il le connaît. O’Malley, a dit l’autre type et c’est le nom qui lui permet de reconnaître ce visage plus vieux, plus marqué aussi. Ça n’a pas tellement de sens, mais plus rien n’en a désormais. « Quinn ? » croasse-t-il faiblement. Oui, Quinn O’Malley, il se souvient, c’est—c’est l’Ordre, pas vrai ? Merlin tout est si flou, si confus, il a l’impression d’avoir passé des années dans la peau de Padfoot, qu’on a percé des trous dans son crâne pour le remplir de vide.
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MessageSujet: Re: SINN + the other side.   SINN + the other side. EmptyMer 19 Avr 2017 - 19:53

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(sinn) the other side.


Un ronchonnement s'élève d'un tas de dossier. La poussière semble se moquer des papiers délaissés sur ce grand bureau encombré. « P'tain, ça fait chier », souffles-tu pour la trente-sixième fois en relisant la même ligne depuis 10 minutes. Gwen, nouvellement Gwendoline, te l'a assuré, elle ne te laissera pas sortir de ce bureau jusqu'à ce que tout soit trié, débarrassé, classé et traité. « Tu es pire que Voldemort comme assistante, hurles-tu à la rouquine aux yeux clairs. Jet'aimeplus. » Un nouveau ronchonnement, tu retournes, tête la première, sur cet assommant dossier de dépositions et de question. « Et puis c'est pas ton rôle, ça ? Lâches-tu, en la voyant glisser vers toi, une tasse de chocolat chaud à la main. Quoi ? Croasse-t-elle de sa douce voix. J'ai pas signé pour que tu puisses profiter de ma délicieuse présence et de mon sourire charmant ? C'est vrai que la vue est agréable. », cales-tu, le sourire taquin, l'oeil chaleureux et pourtant foutrement pas sérieux. « Un peu de paperasse, ça n'a jamais tué personne. Surtout quand ça me permet de faire du terrain. » « Quoi ? Gwen ? » Elle prend déjà son manteau, sous ton regard choqué. « Et il faudrait me faire une fiche de poste, aussi. », glisse-t-elle, taquine. Sérieusement? « Gwen ! Reviens ici, tout de suite ! » Aussitôt, tu te lèves de ta chaise pour réaliser que, oups, tu ne peux pas bouger. Sous un rire diabolique, la nymphette file déjà. « GWENDOLINE. JE TE HAIS. » Pourquoi tu as accepté d'être son parrain déjà ?

Tu croises les bras, férocement vexé, totalement abandonné, le cul vissé à ta chaise. Tu ne te fais même pas la réflexion que tu ressembles à un gosse comme ça. Peut-être même que tu ressemblerais à Blair si tu te donnais la peine de gonfler les joues. Ta main passe dans tes cheveux, agacé, exténué alors que tu ajoutes : « Merlin, libérez-moi. » « O'Malley ? On a besoin de vous. », tu observes un jeune auror se dessiner dans entrebâillement de la porte avec un sourire élargi, pleinement satisfait, remerciant silencieusement Merlins et tous les sorciers saints. « Et moi qui m'amusait tellement au milieu des dossiers. Une moue faussement déçue se peint sur tes lèvres. Je suis tellement déçu de les quitter. Bien sûre, boss, on s'en doute tous. » Il roule des yeux, te connaissant sur le bout des doigts. Tu as toujours considéré que la paperasse était une perte de temps au détriment des opérations. Tu as toujours considéré toutes ses conneries comme barbantes, ennuyantes, trop chiantes. Souvent, tu les laisses aux bleus, comme tu les appelles ou aux deux-trois stagiaires qui se baladent à la JM. « Vous voulez que je vous aide, boss ? Il paraît que Gwendoline vous a encore collé à votre bureau. … Pourquoi tout le monde le sait, O'Donnelle ? Parce qu'elle s'en vante souvent. Jelahais. Aidez-moi. » Un sourire agrandit son visage, il se moque intérieurement de toi-même. Il se moque doucement, presque tendrement de ce patron pas si chiant, qui cache doucement son jeu. Il se moque de ce boss pas si prise de tête. D'un sort, il te libère. Et tu as déjà oublié la plaisanterie de Gwen. Tu as déjà oublié parce que tu l'aimes de cet amour un peu trop paternel, un peu trop sempiternel. Elle n'a beau pu rien avoir avec cette gamine aux sourires trop grands, aux rêves trop puissants, tu as appris à chérir ce que tu retrouves. Tu as promis de la protéger plus férocement, plus tendrement.

« C'est quoi le problème ? Claques-tu, en te frottant les fesses, détaillant le jean pour veiller à ce que rien ne soit abîmé. Une perturbation au département des mystères. Tu roules des yeux. On sait tous que les langues-de-plomb sont pas les gens les plus stables du ministère, mais, vous, me faire cette blague, O'Donnelle, je ne vous pensais pas c- C'est pas une perturbation provoquée par eux, sinon – Un silence s'étend, te répond. Sinon ils vous auraient jamais appellés, finis-tu. Les langues-de-plomb, selon ton expérience, sont des personnes avares de leur petits secrets, cultivant leur propre intérêt avec fermeté et secret. Ils ne laissent jamais ces barbares d'aurors venir saccager, dévaster leurs si précieuses recherches. Méprisants, chiants, ils ne font appels qu'à ton bureau en dernier recours, en tout dernier recours. Sur une échelle de 1 à Voldemort, à quel point c'est grave ? 8, je dirai. ». Dans le langage des aurors, 8 signifiait intrusion, risque de données sensibles en danger, magie inconnue, panique. Mais ce n'était pas non plus un 9 qui impliquait un danger de mort, mais bon, sur un malentendu, on peut s'en tirer. Voldemort annonçait clairement tu es mort, mais tu dois tenir encore pour sauver le maximum. « Oh ils doivent encore paniquer pour rien. » Un jour, il faudra que tu leur dises que tu travailles pour de vrai, que tu peux pas être mobilisé pour rien.


 « Ah, O’Malley ! C’est lui, on l’a trouvé dans la Salle de la Mort, » , l'homme a la voix lourde et il roule d'une inquiétude laide, imparfaite. Déjà, tu écartes l'homme pour entrer dans le champ de vision du pauvre diable étendue là sur le sol froid. « Vous m'attendiez tel le prince charmant ? Ow, cute», places-tu, dans un clin d'oeil. Le sourire est tapageur, voleur de cœur. L'homme roule des yeux et poursuit.  « Il dit qu’il ne sait pas comment il est arrivé là, aucune alarme ne s’est déclenchée, j’parie que c’est cette saleté d’orage, » Lentement, l'homme énonce :. « J’l’ai trouvé en faisant ma ronde, il hurlait en s’tortillant par terre. » « Et vous m'emmerder juste pour ça ? », ça vaut même pas un 8 ces conneries, ces âneries. Tu avances dans la cellule en râlant un peu, déjà, tes bleus s'excusent, n'assument pas.

« Quinn ? »  , cette voix un peu grave, un peu maladroite te fait soudain t'arrêter, la mâchoire, elle aussi, finit par se décrocher, ricochant à terre, dans la poussière. Les pupilles fauves te scrutent complètement dépassés, bouleversés. Et tu te laisses envahir par ses sentiments d'horreur, de douleur comme tu revoyais un vieux fantôme. Là, de chaire et d'os, se dresse Sirius Black, père biologique de ta Gwen, ex-petit-ami de Marlene. Il semble que les esprits s'éveillent, que la mort se joue de toi. « Si-Sirius ? » Énonces-tu, faiblement, doucement. Ce n'est pas vraiment réel, si ? Ce n'est pas tellement croyable, hein ? Alors pourquoi tu sais. Ce n'est pas un de ces fake qui essaient de tromper le monde entier. Tu pourrais reconnaître ses émotions entre mille. Tu pourrais le reconnaître les yeux fermés tant tu t'es battu contre lui, tant tu lui en as voulu. La colère roule, déjà, d'ailleurs, murmure du coeur endormi, qui soudainement enfle, dérange. Litanie aux courbes monstrueuses, elle s'érige en épée de Damoclès, en regrets tenaces, crasses. « Dégagez. Lâches-tu d'une voix glacée, aussitôt les blancs-bec déguerpissent, vous laissant seul. En général, tu plaisantes pas vraiment lorsque tu as cette voix là. Ils savent qu'il vaut mieux obéir plutôt que de courir le moindre risque. Impatient, chiant, tu es le genre de patron franchement exigeant, totalement intolérant. D'un geste, tu sors ton pocketowl, immortalisant le visage de Sisi dans une mine déconfite. Le message part dans une pression de doigt. Tu me remercieras plus tard. » Le calme est trompeur, vengeur. Tu n'as pas vraiment de choses à dire au Black, tu as eu ta colère pour te réchauffer ces dernières années. Tu t'es juste contenté de le haïr cordialement, solennellement, sans pour autant le mépriser, ni le rayer.

« Tu es sérieux, mec ? Tu reviens quand tout est fini ? », tu tires une chaise prés du Black. La voix laisse jongler les accès de haine pour ceux qui n'ont rien fait, qui ont tout acceptés, tolérés, entre l'ennui d'une population qui préfère son propre confort plutôt que redresser les tords commis, subis. « Putain, tu étais où Black ? » Tu étais où lorsqu'Harry s'est fait passer pour mort, lorsque ta fille avait besoin de toi ? Il était où lorsque ce monde a déconné, prêt à bouffer ceux qu'on appelle vos héritiers ? Les yeux clairs le détaillent, l'entaillent de cette rivalité jamais vraiment totalement enterrée, balayée. Sisi l'impératrice des connes n'est jamais vraiment mort à tes yeux. Il y avait trop de non-dits, trop de regrets. Il y avait des rues pavées de guerre & d'enfer. Et le poing part, droit, dans son nez. « Tu en as rien à foutre que ton filleul soit mort ? », la froideur souffle, gèle sur tes douleurs, sur toutes ses horreurs. « P'tain, je suis sûr que tu en as rien à branler de ce qui a pu se passer. Tu te souviens de vous deux, connards égoïstes, se prenant pour les rois du monde. Tu te souviens de cette guerre infantile, débile. Ah ouai, c'est claire, welcome back dans un monde où on a gagnés sans toi, Sisi. »
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MessageSujet: Re: SINN + the other side.   SINN + the other side. EmptyMer 19 Avr 2017 - 21:37

WIZARD • always the first casuality
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‹ crédits : SCHIZOPHRENIC.
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‹ âge : apparemment, il a 44 ans, mais il est mort à 37 alors c'est un peu compliqué.
‹ occupation : parasite (again).
‹ maison : il était à Gryffondor.
‹ scolarité : de 1971 et 1978.
‹ baguette : il n'en a plus.
‹ gallions (ʛ) : 3075
‹ réputation : on dit qu'il est mort ? sauf que hé, surprise, ce n'est plus le cas ! ex-taulard, on le disait taré, on disait que c'était un sale traître sauf que finalement, c'était pas lui. bref, on dit beaucoup de choses fausses, visiblement.
‹ particularité : animagus, il se transforme en gros chien noir.
‹ faits : il a passé 12 ans à Azkaban et est le premier à avoir réussi à s'en échapper - c'est le parrain du Sauveur alors show some respect, dickheads - il a passé 8 ans dans le Voile et est aussi le premier à avoir réussi à s'échapper (sauf que ça, il sait pas trop comment il a fait) - on dit qu'il est bloqué dans le passé et c'est peut-être un peu vrai, mais on va dire qu'il a le droit - le voile s'est entiché de lui et veut le récupérer mais not gonna happen.
il se sent bien souvent plus à l'aise quand il se transforme en clébard que quand il est humain (les émotions, c'est assez dur à gérer dernièrement) - il est super bon en métamorphoses et c'est aussi un très bon duelliste.
‹ résidence : 12 square grimmauld.
‹ patronus : un gros toutou.
‹ épouvantard : le voile.
‹ risèd : ses amis, heureux et accomplis.
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quinn o'malleyBoy I was shaped for the fury. Now I pay the price of the human race's vice. And I was promised the glorious ending of a knight, but the crown is out of sight.
O’Malley n’a pas l’air seulement surpris de le voir là. Non, il semble parfaitement horrifié et ça ne fait que renforcer cette conviction qui le hante qu’il ne devrait pas être ici. L’auror a l’air d’avoir vu un fantôme et c’est très probablement ce qu’il est. « Si-Sirius ? » balbutie-t-il et s’il était en mesure de se lever, il lui foutrait bien son poing sur la gueule pour être aussi… con ?? Si les trois autres andouilles n’avaient pas capté son identité, c’est maintenant chose faite et il est royalement foutu ? Putain, il se rappelle que Quinn et lui n’ont jamais eu une relation exceptionnelle (même dans les bons jours où ils s’entendaient plutôt bien, ils trouvaient le moyen de rendre l’autre complètement barge) mais de là à le mettre dans une merde pareille ? Sirius lance un regard angoissé en direction des autres types qui attendent devant la cellule et qui ont l’air de rien piger à l’échange. « Dégagez. » Il est un peu surpris de les voir tous se tirer sans demander leur reste. Il ne sait pas trop si O’Malley s’est dégoté une position suffisamment élevée pour qu’on lui obéisse sans se poser de questions ou s’il a suffisamment tyrannisé tout ce petit monde pour qu’ils le craignent, mais quoi qu’il en soit, c’est efficace.
Il ne peut pas s’empêcher d’avoir un léger mouvement de recul, lorsque Quinn sort un truc de sa poche, qui ressemble à un miroir un peu étrange. Il fait quelque chose avec avant de le ranger et de lancer un énigmatique « Tu me remercieras plus tard. » Sirius serre les dents, retient une réplique acerbe, parce qu’à moins que Quinn ne possède un moyen de le faire sortir du Ministère, il ne voit pas trop pourquoi il devrait le remercier. « Tu es sérieux, mec ? Tu reviens quand tout est fini ? » l’accusation tombe, tandis qu’O’Malley tire une chaise pour s’y asseoir et Sirius le regarde sans comprendre. Quoi ? Comment ça, quand tout est fini, qu’est-ce qu’il veut dire par là ? Parce qu’ils ont vaincu Voldemort en son absence, ou parce qu’ils ont tout perdu ? Il pense à tous ces gens qu’il a vu passer, traverser l’étroit passage entre le royaume des morts et celui des vivants, alors que lui en était prisonnier.

Il s’est absenté quoi—quelques mois ? Quelques mois et tous ces morts. Alors quoi, ils ont perdu ? Non. « Putain, tu étais où Black ? » Il ouvre la bouche pour répliquer qu’il n’en sait rien – si, il sait, mais ça paraît tellement absurde - mais le coup de poing l’atteint en pleine figure, lui tirant un grognement de douleur. Le sang coule déjà, lui envahit même la bouche quand il l’ouvre pour tenter de respirer et il se demande une seconde s’il ne va pas s’effondrer, parce qu’il se sent déjà à peine capable de rester droit et le coup l’a un peu achevé. Il a la tête qui tourne et la douleur n’est pas que dans son nez, elle semble s’emparer de tout son corps à nouveau. « Tu en as rien à foutre que ton filleul soit mort ? » Ça, c’est comme un coup de poing dans l’estomac et la douleur est dix fois pire que celle qui hante son corps. Ça le réveille brutalement, comme une douche froide après une nuit passée sans dormir. Sirius plaque une main par terre pour se retenir de s’effondrer et lève les yeux vers Quinn.
Il ne l’a jamais regardé avec autant de haine dans le regard. O’Malley a toujours été un con inutilement blessant, mais ça, ça, il n’a pas le droit de le dire. Ça, il n’a même pas le droit de le penser, parce qu’il n’a absolument aucune idée de ce que ça lui fait. « La ferme, » gronde-t-il durement, un avertissement, parce que Sirius peut encaisser les conneries de Quinn mais pas ça. Jamais ça. « P'tain, je suis sûr que tu en as rien à branler de ce qui a pu se passer. » Mais de quoi il parle ? Il se permet de l’ouvrir alors qu’il ne sait rien, rien du tout. Il n’a aucune idée de qui il est vraiment, s’il s’imagine ne serait-ce qu’une seule seconde qu’il ne voulait pas prendre part à tout ça. Il n’a jamais voulu rien de plus que se battre avec l’Ordre, se battre pour que Harry n’ait pas à le faire, se battre pour enfin tenir la promesse qu’il avait faite à Lily et James le jour où il a accepté de devenir le parrain de leur fils.

« Ta gueule, » siffle-t-il avec toute la haine qu’il éprouve pour Quinn en cet instant mais surtout, celle qu’il a pour lui-même et qui le ronge. « Ah ouai, c'est claire, welcome back dans un monde où on a gagnés sans toi, Sisi. » La rage semble lui redonner de la force, parce qu’il arrive à ignorer son corps qui proteste contre chaque mouvement, quand il attrape un des pieds de la chaise et tire brusquement pour la faire basculer. O’Malley a de bons réflexes, alors il arrive à ne pas s’écrouler misérablement, mais Sirius est déjà sur lui et l’empoigne par le col. Il a la gueule en sang et ça continue de couler, sur les fringues de Quinn est c’est incroyablement satisfaisant. « Je suis mort ! » lui crache-t-il au visage. « Je suis mort et j’ai aucune idée de ce que je fous ici ! Tu crois que j’ai eu le choix ? Tu crois que j’ai traîné en chemin ? » Sa voix est éraillée, sa gorge douloureuse, mais la silhouette pâle de Harry qui traverse sans même le voir est imprimée sur sa rétine et il est tellement en colère, tellement, tellement en colère. « Me parle pas de Harry, me parle pas de lui alors que vous avez tous autant ÉCHOUÉ QUE MOI ! » hurle-t-il et c’est trop, c’est trop alors il vacille et obligé de relâcher Quinn, se laisse tomber à côté de lui, haletant, tremblant. Ils ont gagné, qu’il dit. Harry est mort et aux yeux de Sirius, ça veut dire qu’ils ont perdu.
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MessageSujet: Re: SINN + the other side.   SINN + the other side. EmptyJeu 20 Avr 2017 - 1:41

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Tu es juste foutrement en colère contre les morts.
D'une génération doublement sacrifié, doublement glorifié, tu es un des derniers à se tenir debout dans la poussière et le sang. Tu as vu les Potter tomber, Marlène s'effondrer, puis Jeanne, puis les Longbottom, puis Suellen. Inlassablement, les personnes aimées ou rencontrées sont tombées. Inlassablement, tu as enterré les frères d'arme, les yeux trempés de larmes. Alors putain, putain, putain pourquoi d'entre eux tous, il a fallu que ce soit lui ? C'est un euphémisme de dire que tu ne l'as jamais, ô grand jamais, porté dans ton coeur. Il y a trop de ressemblances pour que vous n'entriez pas en guerre ouverte et assumée, totalement décomplexée. Tu n'en as jamais rien eu à foutre de manquer de finesse, de délicatesse. Tu n'en as jamais rien eu à foutre de le blesser. Est-ce que lui a hésité à blesser Marlene ? Est-ce que lui à vraiment hésiter à crever ? Putain de gens imparfaits incapables de rester en vie, incapables de rester près de toi.

Tu essaies même pas de comprendre – tu veux plus comprendre. Tu as trop perdu de temps à aimer, à aider pour au final te faire abandonner. Bien sûre, c'est jamais la faute à personne. Bien sûre, tu dois pardonner, avancer. Alors pourquoi tu es le seul à rester là ? Pourquoi tu fais juste du surplace ? Pourquoi tu t'encrasses ? Parce que tu as tout aspiré sans jamais rien relâcher. Parce que tu t'es toi-même condamner à les ressentir, à les laisser te pourrir. Ils ont fait de toi un monstre condamné à n'être que leur reflet. Ils ont faits de toi un déchet abandonné sur le bas côté. De balle perdue en personnes abattues, tu lui jettes à la gueule ce qu'il a manqué, ce qu'il a si consciencieusement loupé. Tu sais les faiblesses, tu sais les horreurs, tu as appris à les puiser dans les coeurs pour faire flancher les uns et les autres. Tu as toujours été doué pour taper. A une époque, tu savais très bien en jouer, tu savais très bien comment les assassiner, les arnaquer. P'têt que sa gueule, ça fait remonter le Quinn jeune et con. Tu es pas fier de ce que tu étais, mais tu sais ce que tu étais.

« La ferme, » , gronde-t-il durement, brutalement en première attaque de ces genoux maladroits, son sang tachant le sol crasseux de la prison. Il y a des années de ça, vous n'auriez même pas discutés, ni communiqués, vous vous seriez juste engueulés, brutalisés. C'est votre seul moyen de vous tolérer, de vous respecter. De tes yeux ouverts, tu contemples le cocktail Molotov de la haine, de la peine, de l'incompréhension se dessiner. Ce que Black n'a jamais compris, c'est que tu as tout compris de lui. Tu as les oreilles grandes ouvertes, le coeur bien écarté, prêt à vomir sa propre haine à sa gueule de je-me-crois-beau-gosse. Tu esquisses du bout de tes iris clairs son impuissance. P'têt qu'au fond, Sirius n'est qu'un homme en manque de chance accumulant les malentendus, saignant de regrets maladifs, permissifs. P'têt que tu devrais être un peu plus délicat, même lorsque ta main te lance, même lorsque les phalanges sont un peu rougis des éclats de sang. En vrai, tu pourrais t'excuser, mais qu'est-ce qui prouverait que tu le penserais ? Qu'est-ce qui t'autoriserait à le penser ? Rien. Et tu es juste pas désolé, tu as plus envie d'être désolé.

« Ta gueule, » , et sa rancœur ricoche dans un accès dégueulasse qui achève de le faire se haïr. Tu comprends que le pire pour lui c'est d'avoir échouer, de s'être exploser sur les promesses jamais tenues. « Tu crois pouvoir m'ordonner quoique ce soit, Blacky ? Un rire jaune, moqueur et accusateur franchit tes lèvres. Oui il a échoué, oui, il s'est crashé. Comme chacun d'entre vous. Regarde-toi en fa-  » Et la chaise bascule, tu deviens un pantin ridicule balancé face contre terre, t'explosant sur le sol crasseux, dégueu. Déjà, tu veux te redresser, le rouer de coups de pieds bien mérités. Déjà, tu veux te venger. Black est sur toi, les ongles enfoncés sur le col de ta chemise, son sang dégoulinant sur ton visage. Souffle contre souffle, vous vous contemplez, vous vous détestez. « Je suis mort ! » , crache-t-il avec sa gueule horrible, son air terrible, le fer du sang s'écrasant sur le blanc de ta chemise. Et ces paroles devraient te faire quelque chose, déclencher une sensation là dans le bas du coeur. Mais il n'y a rien que du vide de ces enfants terribles qui ne comprennent rien de ce qu'ils font, qui ne savent pas ce qu'ils font. Tu es comme un gosse qui arrache les ailes d'une mouche pour voir ce que ça fait. Tu es comme un connard qui a laissé son coeur au bord d'un champ de bataille. « Je suis mort et j’ai aucune idée de ce que je fous ici ! Tu crois que j’ai eu le choix ? Tu crois que j’ai traîné en chemin ? »  Rétine contre rétine, vous vous jugez, lui, l'éternel abonné aux absents, toi, toujours présent. Tu ne lui pardonneras jamais d'avoir crevé et de se ramener. Tu lui pardonneras jamais de se croire seul à avoir échouer. « Me parle pas de Harry, me parle pas de lui alors que vous avez tous autant ÉCHOUÉ QUE MOI ! » L'avalanche de sentiments le balaye, le fait rouler à tes côtés. « Ce n'était pas moi son parrain. », rictus mauvais, la grimace transpire le mépris pour le si mauvais choix des Potter. ( Tu as juste fait pire ) Au final, il a peut-être jouer de malheur. ( Comme toi. ) Mais tu en restes pas moins assassin.

«  Black ? Dans ton esprit, tu as été absent combien de temps ? Cales-tu un peu plus calme, pourtant prêt à lui faire prendre la mesure du drame de sa vie. Tu es mort le 18 Juin 1996, tu as traversé le voile. Énonces-tu platement, sobrement. Ça t'a jamais foutu grand-chose son sort. James t'a fait beaucoup plus mal. Le 1er Aout 1997, le ministère est tombé, Voldemort a gagné. Tu revois le nouveau régime s'installer, les travaux s'accumuler, Pius prendre le commandement. Tu vois la peur vous dévorer, l'impression d'encore tout recommencer. Et puis ton amour pour Tracey se développer, s'exposer. Durant la nuit du 1er au 2 Mai 1998, on perd contre les mangemorts, ils prennent le pouvoir à Poudlard. On est anéantis. » La gorge se serre légèrement, les yeux se closent. C'est là que tout bascule, là que tu as choisis, renonçant aux Davis, à Tracey. Mais tu revois aussi les morts à tes pieds. « Georges Weasley meurt, Remus aussi avec Nymphadora Tonks. Ils ont laissés derrière eux un fils, Teddy. Ce n'est qu'une poignée de noms face à tous ceux qu'on a perdus, tous ceux qui ont été abattus. » Vous n'avez pas vraiment eu le temps de panser les plaies, de pleurer les morts, il fallait partir, s'enfuir. « On a été traqués, Black. Tous. » Fuir, plus vite, plus fort. Toujours transplaner trois/quatre fois pour broyer les pistes. «  On croyait que c'était le pire, un rire nerveux envahis la cellule. C'était pas le pire. La propagande a commencé, les né-moldus ont progressivement tout perdus. Nous aussi. Jusqu'à l'Ordre du Phénix, il explose en Novembre 1999. A la place ? Parce que, tu sais, on voulait encore lutter, on a créés les insurgés. Des fractions parmi l'insurrection aux méthodes aussi diverses que variés, aux idéaux aussi pacifistes ( Un pensée pour Sue ) que barbares ( Un rictus pour les Davius, Johnson & cie.) [color=FireBrickqui sont pas fichus de se mettre d'accord. Mais on y croit, on se bat, on dit qu'on va y arriver.[/color] Vous devez y arriver. Et ils inventent les rebuts, le mépris suinte, la bile remonte. Des esclaves pour les pures, l'élite, les rachetés. Des personnes qui combattent dans des combats à mort, voir qui servent pour le plaisir de personne. Le monde devient fou. On s'est battus, Sirius, on s'est tellement battus jusqu'au 8 Décembre 2003. » Tu lui passes les détails comme la RDP, la survie d'Harry. « On a gagnés le 8 Décembre 2003. Harry l'a tué, après nous avoir fait croire qu'il avait crevé. Aujourd'hui, on est le 17 Avril 2004. » Lentement tu te retournes, le fixant silencieusement. « Tu comprends, maintenant ? Le regard est vide, assassiné par cette guerre trop longue. Tu as passé 8 ans là-dedans. » Il fait froid sur le sol, il rappelle que tout ça, c'est pas un rêve. Tu plonges ta grande main dans ton jean, tirant un mouchoir pour le coller sur son nez abîmé. « Désolé, je suis pas désolé pour ton nez. »

Et il ne peut sûrement pas comprendre que des deux, tu es sans doute le plus mort.
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MessageSujet: Re: SINN + the other side.   SINN + the other side. EmptyJeu 20 Avr 2017 - 15:55

WIZARD • always the first casuality
Sirius Black
Sirius Black
‹ inscription : 17/04/2017
‹ messages : 148
‹ crédits : SCHIZOPHRENIC.
‹ dialogues : lightseagreen
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‹ âge : apparemment, il a 44 ans, mais il est mort à 37 alors c'est un peu compliqué.
‹ occupation : parasite (again).
‹ maison : il était à Gryffondor.
‹ scolarité : de 1971 et 1978.
‹ baguette : il n'en a plus.
‹ gallions (ʛ) : 3075
‹ réputation : on dit qu'il est mort ? sauf que hé, surprise, ce n'est plus le cas ! ex-taulard, on le disait taré, on disait que c'était un sale traître sauf que finalement, c'était pas lui. bref, on dit beaucoup de choses fausses, visiblement.
‹ particularité : animagus, il se transforme en gros chien noir.
‹ faits : il a passé 12 ans à Azkaban et est le premier à avoir réussi à s'en échapper - c'est le parrain du Sauveur alors show some respect, dickheads - il a passé 8 ans dans le Voile et est aussi le premier à avoir réussi à s'échapper (sauf que ça, il sait pas trop comment il a fait) - on dit qu'il est bloqué dans le passé et c'est peut-être un peu vrai, mais on va dire qu'il a le droit - le voile s'est entiché de lui et veut le récupérer mais not gonna happen.
il se sent bien souvent plus à l'aise quand il se transforme en clébard que quand il est humain (les émotions, c'est assez dur à gérer dernièrement) - il est super bon en métamorphoses et c'est aussi un très bon duelliste.
‹ résidence : 12 square grimmauld.
‹ patronus : un gros toutou.
‹ épouvantard : le voile.
‹ risèd : ses amis, heureux et accomplis.
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quinn o'malleyBoy I was shaped for the fury. Now I pay the price of the human race's vice. And I was promised the glorious ending of a knight, but the crown is out of sight.
« Ce n'était pas moi son parrain. »

Lily a une main posée sur son ventre qui commence à s’arrondir et à côté d’elle, James vibre littéralement d’excitation. Elle a un air ennuyé quand elle regarde son mari, mais le sourire attendri qui se dessine sur ses lèvres trompe le sérieux qu’elle tende d’adopter. « Vous êtes flippants, tous les deux, » lâche Sirius, les sourcils froncés. La jeune femme rit légèrement, tandis que le sourire de James s’agrandit un peu plus. « Okay, alors, on pensait—enfin, on a réfléchi, et on a décidé-- » « On voudrait que tu sois le parrain de notre enfant. » « Lily ! » s’exclame Potter, outré. Elle tapote doucement la cuisse de son mari dans un geste réconfortant, mais ce dernier affiche une moue, clairement vexé de ne pas être celui qui annonce la nouvelle à Sirius. Quant à lui, il les regarde avec des yeux ronds. « Je—enfin—vous--, » balbutie-t-il, clairement confus. « Avec ce qui se passe en ce moment… on a pensé qu’il était important de réfléchir à ça dès maintenant, » affirme Lily très sérieusement. « S’il devait nous arriver quelque chose, on veut que ce soit toi qui l’élève, » conclut James qui a cessé de bouder. La simple idée qu’il puisse leur arriver quoi que ce soit lui noue la gorge. Il a envie de leur dire qu’il ne leur arrivera rien du tout, mais il a suffisamment conscience du danger qui les menace pour ne pas être aussi gamin. Le sujet est trop important pour qu’il le balaye d’une idiotie. Son regard s’attarde sur le ventre légèrement rebondi de Lily et il déglutit avec difficultés. « Je—enfin, j’comptais déjà être l’espèce d’oncle cool qui gâte beaucoup trop ce môme, mais—son parrain ? C’est, euh. Enfin, ça suffit pas pour—pourquoi moi ? » bafouille-t-il en les regardant tour à tour.
« T’es riche, » lâche James avant de pousser une exclamation de douleur quand Lily lui envoie son coude dans les côtes. « Quoi, c’est important, il sera pas tenté de taper dans l’héritage du haricot ! » La rousse lui lance un regard noir. « Et ce n’est pas le contenu de son compte en banque qui nous a convaincus, James. » Sirius se demande bien ce que c’est, alors. Parce que James n’a pas tort, il a de l’argent et c’est un bon argument, après tout, un enfant ne manquerait de rien avec lui, mais il est bien placé pour savoir que ça ne suffit définitivement pas, pour prendre soin d’un gosse. Il a parfois l’impression que Lily peut lire dans les pensées, parce que quand il relève les yeux vers elle, elle affiche ce petit sourire qu’elle a toujours quand elle sait exactement ce qui se passe dans la tête de son vis-à-vis. Elle a cette infinie douceur dans le regard qui lui rappelle beaucoup Euphemia. « J’ai besoin de savoir que si nous ne sommes pas là pour le faire, cet enfant sera élevé par quelqu’un qui possède les mêmes valeurs que nous. Quelqu’un qui l’aimera autant que nous. Quelqu’un qui nous connaît suffisamment pour savoir sans avoir à se poser de questions ce qu’on aurait voulu pour lui. » Elle sourit, alors que sa main caresse son ventre. « Ce quelqu’un, c’est toi, Sirius. Et la tâche te paraît probablement impossible maintenant, mais je sais que tu feras ce qu’il faut. » Que James lui fasse aveuglément confiance, c’est une chose. Sirius a l’habitude à présent, mais Lily.

D’une certaine manière, ça a plus de valeur que tout le reste. La gorge nouée, il les observe silencieusement. « Si tu ne veux pas, je suppose que-- » « D’accord, » s’empresse-t-il de dire. Et enfin, il arrive à sourire, alors que son cœur bat la chamade, ses lèvres s’étirent largement. « C’est d’accord, j’serai le parrain du haricot. » James pousse une exclamation de joie et se lève pour le serrer dans ses bras. Depuis le canapé, Lily sourit, mais quand elle plonge son regard dans le sien, elle a l’air terrifiante. « Parfait. Mais appelle-le encore une fois le haricot et je te botte le derrière, Sirius Black. »


Il a accepté. Il a accepté de devenir le parrain de Harry et il a fait la promesse à Lily et James qu’il veillerait sur lui, s’il leur arrivait quelque chose. Il a brisé cette promesse une première fois, quand au lieu de suivre Hagrid pour tenter de convaincre Dumbledore de lui laisser son filleul, il est parti traquer Peter. Il l’a brisée une deuxième fois, quand au lieu d’arrêter ce sale traître et de faire en sorte qu’il paie pour sa trahison, il s’est fait avoir comme un idiot par le rat et s’est retrouvé en prison pendant douze ans. Et il l’a brisée une troisième fois, en ne parvenant pas à esquiver le sort de Bellatrix qui l’a fait tomber dans le Voile, l’empêchant encore d’être là pour protéger Harry quand il avait besoin de lui.
Sirius a fait deux promesses (« A partir de maintenant, tu passeras plus une seule pleine lune tout seul ! ») et il n’a pas été capable de les respecter. Est-ce la raison pour laquelle on l’a renvoyé ici ? Pour lui faire payer d’avoir été incapable de tenir ces deux promesses ? Il préfèrerait se tenir face à Lily et James et devoir affronter leur déception. «  Black ? Dans ton esprit, tu as été absent combien de temps ? » Il entend la voix d’O’Malley. Il sait qu’il est là, il sait qu’il lui parle et il peut percevoir le ton plus calme de sa voix. Pourtant, il n’assimile pas. Il ne réalise pas qu’il lui a posé une question et il le fixe sans le voir, alors que ses propres traits sont déformés par la douleur. « Tu es mort le 18 Juin 1996, tu as traversé le voile. » Le Voile. Un frisson lui parcourt l’échine et Sirius se ramasse un peu plus sur lui-même. La mention de cette horreur lui noue la gorge et lui donne la nausée.

Il a l’impression que le froid dans ses os s’intensifie. Le flot de dates lâché par Quinn n’a aucune signification pour lui, les événements ne représentent rien, il ne sait pas de quoi il parle, il n’arrive pas à suivre. Il veut se raccrocher pourtant, mais il a la tête dans du coton et la voix d’O’Malley semble étouffée, distante. Remus, le nom lui tire un sursaut. Il n’a pas vu Remus. Il a vu tellement de visages, tellement de personnes traverser, des amis, des ennemis, des inconnus, des gens beaucoup trop jeunes, parfois. Mais il n’a pas vu Remus. Il le sait, il en est persuadé, parce qu’il aurait reconnu sa silhouette n’importe où et il ne l’a. Pas. Vu.
Alors Remus est toujours là. Remus est toujours ici et il est tout ce qui lui reste. Sa seule chance de ne pas complètement faillir à toutes ses promesses. Respirer est difficile, surtout quand tout son corps tremble encore du froid qui le tient dans un étau cruel. Mais il s’accroche à ça, Remus, Remus, Remus. Ce n’est pas Quinn qu’il veut voir ici, c’est Remus.

« Tu comprends, maintenant ? » Oui, il faut qu’il retrouve Remus, c’est pour ça qu’il est là, pas vrai ? Parce qu’il est tout seul. Sans Lily et James, sans Harry, il est complètement seul et Remus a toujours prétendu que ça ne le dérangeait pas, mais Sirius sait. Il sait à quel point il déteste ça, il sait à quel point ça le fait souffrir. C’est pour ça qu’il a été renvoyé ici, c’est la seule raison. « Tu as passé 8 ans là-dedans. » L’information ricoche presque sur lui – il l’entend, ne l’assimile pas. C’est comme lorsqu’il était dans sa cellule, à Azkaban, quand il a enfin su où se trouvait Peter et que l’empêcher de faire du mal à Harry était devenu une obsession.
C’est comme ça qu’il survit. En se concentrant sur une tâche, qui ne devient plus que son seul et unique objectif. Une tâche qui efface tout le reste. Le contact du tissu sur son nez le fait sursauter, Sirius a un mouvement de recul, un réflexe presque animal qui va avec le son qui lui échappe, mauvais, primaire. « Désolé, je suis pas désolé pour ton nez. » La pseudo excuse glisse sur lui, alors qu’il lève un regard fou sur Quinn. « Fais-moi sortir d’ici, » qu’il gronde, un ordre sourd. « Fais-moi sortir d’ici, O’Malley, » répète-t-il en se redressant. Il arrive à effacer les tremblements de son corps, parce qu’une seule pensée tourne en rond dans son esprit et semble chasser le froid dans ses os. « J’irai pas à Azkaban, j’resterai pas ici, il faut—sors-moi de là. » Il a la même expression terrifiante que lorsqu’il répétait inlassablement Il est à Poudlard, dans sa cellule. « Quinn-- » commence-t-il, mais une silhouette apparaît derrière la porte de la cellule, c’est un des types du Département des Mystères, qui n’est de toute évidence pas allé bien loin, malgré l’ordre d’O’Malley. « C’est vraiment Black ? » demande-t-il avec l’air tout excité de celui qui a fait une découverte fantastique. « C’est lui, pas vrai ? C’est Sirius Black ! » Déjà, Sirius se jette sur Quinn, en espérant s’emparer de sa baguette. Il faut qu’il sorte d’ici.
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