You think you're strong and you can't be broken But your empire is dissolving You thought, you thought I was weak But you got it wrong Look into my eyes I'm a defector Free Yeah, I'm free From your inciting You can't brainwash me You've got a problem Free Yeah, I'm free From society You can't control me I'm a defector Your blood is blue and your mind's turned green And your belly is all yellow You believe your throne is too high to be overthrown Well watch it get razed by a defector - in my life, the beatles
La guerre est déclarée. Sans que tu ne saches vraiment comment ni pourquoi le pays entier avait décidé de renoncer à ses principes d'égalité et d'unité qu'ils s'étaient battus pour avoir. Des imbéciles, ces anglais. Définitivement. Le pas vif tu dévales la rue pavée du chemin de traverse un malheureux sac sur tes épaules ou toute ta vie s'entasse à la va-vite. On ne t'avais guère laissé le temps de rassembler tes affaires lorsque le ministère avait frappé à ta porte, forçant ton évacuation du quartier moldu dans lequel tu vivais de façon illégale. Comment on t'avais trouvé, peu importe. Les voisins s'étaient peut-être plaints à leur gouvernement de ton attitude étrange, de l'odeur de souffre devant ta porte et des bruits qu'on entendant parfois, de tout l'appartement se nettoyant tout seul sous les ordres de ta baguette de houx ou bien simplement, on t'avait choisi au hasard. Le résultat était le même. Refusant de vivre au crochet du ministère et de ses sbires il avait renoncé aux solutions de logements qu'on lui avait proposées, prétextant avoir un autre logement à disposition. Si c'était vrai dans les faits, la réalité elle était tout autre.
Les bottes humides qui couinent sur les marches de l'escalier londonien connaissent le chemin par coeur jusqu'à cette porte au bois épais donnant l'accès à un appartement qu'elles ont parcouru pendant des années. Pourtant face à la porte, leur propriétaire, toi, en ouvrait la porte avec une extrême discrétion et la refermant sans faire de bruits. C'était ton job après tout, voler. Être discret. À ton grand désespoir il y a du bruit dans l'appartement, tu n'es donc pas seul. Ce n'est qu'une question de minutes avant que l'on vienne t'ennuyer. Peu importe par qui. Dans le salon les choses ont un peu changées. Des affaires qui ne sont ni à Darcy, ni à Kid, ni à toi parsèment la pièce toujours aussi banale. Hormis celles-ci c'est comme si tu n'étais jamais partis d'ici, pourtant, t'avais bien foutu les voiles il y a déjà plusieurs mois. Pourquoi, toi seul le sait vraiment et tu ne ressentais pas le besoin de partager tes raisons, pas plus que toutes émotions, recalées au rang de détail dont personne n'avait besoin de connaître l'existence et que tu tentais, toi-même, d'étouffer. Aux dernières nouvelles t'en avais tout simplement marre de supporter Darcy, après toutes ces années à lui servir de paternel comme de cuisinier. Et y'a une part de vrai là-dedans, c'est clair.
Au loin, le bruit s'arrête. Dans l'espace vide tu apprécies le silence qui t'es offert le temps qu'il dure, pas assez longtemps à ton goût, puisque des pas se font malheureusement entendre dans le couloir jusqu'au salon, où une silhouette familière émerge. Une tignasse brune, un corps maigrichon plus petit que toi et l'expression d'un homme qui n'a pas dormi depuis dix semaines. « Oh, c'est toi. » dis-tu, le plus naturellement du monde face à ton cousin. La dernière fois que tu l'avais vu, c'était pour le laisser se débrouiller avec sa donzelle aux boucles dorés dans ton appartement miteux. Le laisser imaginer que t'avais fait plus que la laisser dormir dans ton lit alors qu'en fait, c'est toi qui t'étais fait avoir. C'était son plan à elle depuis le début, ce que Kid ignorait, te laissant tout loisir de retourner la situation à ton avantage par simple vengeance. À tes yeux, en tout cas, mais certainement pas aux siens. La tension qui en résultait était palpable, mélangée au reste d'une animosité forgeant toute relation entre les hommes de votre famille. « J'ai de la chance, ça aurait pu être Calamity. » Calamity, le surnom de Darcy que vous utilisez à outrance lorsque vous étiez plus jeunes. La guerre a eu tendance à changer tout ça. Elle a changé bien des choses. De votre quotidien à vos relations, de ta vie de famille à tes jobs de plus en plus sombres. C'est cinq années bien étrange que vous veniez de vivre et pendant laquelle vous aviez été séparés tous les trois. Quelque chose qui n'était jamais arrivé auparavant. Toujours ensemble, de vos naissances non loin de la ferme familiale jusqu'à l'appartement dans lequel vous vous trouviez. Comme si vous étiez inséparables, jusqu'à ce que cela se produise.
En croisant le regard de Kassidy, ce sont ces derniers mois qui te remontent à la gorge. Ces non-dits depuis son retour, cette presque jalousie de ce nouveau statut doré de héros o national qui pèse sur ses épaules et sur les tiennes. Qui font que partir, plutôt que dire qu'il t'avait terriblement manqué, ton frère, était préférable. Les jérémiades ce n'était pas digne des O'Faolain. C'est ton père qui te le disait, jamais très tendre et toujours rieur. Cherchant a élever un fils qui ne se laisserait pas tomber au sol aussi facilement, qui ne pouvait se briser. Visiblement c'était réussi, puisque tu ravales tes mots et détourne les yeux. « Je prends juste deux trois trucs et je m'en vais, fais comme si je n'existais pas. » Et puis, tu allais continuer à fuire et à l'emmerder à distance. Pour pas changer.
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