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sujet; shiven #2 + take the pain away |
WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3663
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| Shiven + take the pain awayI went out today for a walk in the rain, I was so sad and blue I could feel any pain. Worried about everything, my head began to howl, I am running away from myself : there's too many demons around here now. 19mai. La chambre est un désordre d'objets retournés, éventrés, lorsqu'il se laisse glisser dans un recoin de la pièce, essoufflé mais nullement apaisé. C'est rien- il songe, j'ai pas b'soin de lui, ses ongles s'enfoncent dans ses paumes closes et son front se blottit contre ses genoux relevés. Les mots de Nao le percutent encore de plein fouet — It was easy, you know, walking away like it was nothing. Like we were nothing. Son âme à l'agonie complète : like you were nothing et il plonge ses incisives au creux de sa lippe pour se retenir d'émettre le moindre son. Tout va bien- on est jeunes, il veut penser, ça passera, relativiser, mais même alors la douleur ne se volatilise pas aussi aisément qu'un nox annihilerait toute trace de lumière ; elle est bien là, retorse, animée tel un monstre lui rampant sous la chair, terrassant ses remparts pour le broyer de ses serres. Elle est là et il suffoque et il voudrait savoir quoi faire de lui-même — mais Nao ne lui a pas laissé de notice. Il a dit You’re better off without me, mais a vraisemblablement oublié de lui expliquer comment se sentir mieux alors même qu'il le prive d' oxygène. Le miroir parlant à l'autre bout de la pièce dévisage le carnage d'un œil ennuyé, et le reflet assène, d'un ton désapprobateur : Tu crois que ça arrangera quoi que ce soit ? Non, bien sûr que non. Mais il ne se sent plus chez lui entre ces quatre murs, privé du réconfort de son antre à présent que chaque recoin des lieux lui souffle ce qu'il a perdu. Il ne devrait pas et pourtant ses mains tâtonnent, cherchent en aveugle jusqu'à se refermer sur son pow, dont la vitre éclatée le nargue. Il ne devrait pas et pourtant ses doigts retrouvent avec une frénésie coupable le chemin honni des lettres interdites et une dernière fois, une dernière fois il s'accroche parce qu'il ne sait faire autrement. Parce que depuis des mois à présent Chang est l'élément central de son orbite et que sans lui, il se sent dérailler. i miss u so much please come back 2 me as a friend as a muse i won't ask for more i swear i'll b waiting Et pendant une éternité, l'attente. Jusqu'à ce que retentisse la notification — il hésite cette fois, s'accorde un temps de battement, s'oblige à attendre pour que Chang ne voie pas s'illuminer le vu et ne s'aperçoive pas de combien il est à ses pieds. Se concentre sur le volet ouvert qui claque et se rouvre sporadiquement sous la pression des bourrasques qui s'infiltrent ; sur le vent qui sifflent, menaçant, et le ciel qui tempête et noie la ville de ses larmes. Mais le mince filet de patience s'effiloche en l'espace d'une minute à peine et c'est plus fort que lui : il lit. i want you to leave me alone, i want to get my shit together just gimme some space i want you to be happy i hope you’re okay Les regrets et la honte le submergent aussitôt. Il n'y a plus que ça et ses phalanges tremblantes s'affolent, tapent en retour : fine. FUCK you you fucking noncommittal piece of shit see u never. La colère l'aveugle, sombre et noir et épaisse comme l'étreinte d'un moremplis ; il lui faut sortir d'ici avant qu'il ne suffoque. Even ne réfléchit pas lorsqu'il s'extirpe de sa chambre par la fenêtre, étouffant un sanglot en pensant que la dernière personne pour laquelle il l'a fait était encore Nao. Il se sent minable et indésirable et tellement tellement stupide, ne sait pas comment il parvient à mettre un pied devant l'autre pour se glisser du rebord de la fenêtre à l'escalier de secours, sans regarder en bas (cœur battant, mais gestes habitués compensant le malaise et hauteur moyenne plutôt que vertigineuse maintenant la phobie à son minimum, loin du seuil de la tétanie). L'air libre le soulage mais l'averse le fouette malgré ses efforts pour rester aussi prêt que possible du mur, sous la protection relative (inutile) du bord du toit de l'immeuble ; chat mouillé, de mauvais poil, Even laisse pourtant l'élément déplaisant gommer ses pleurs, ses yeux rougis et brouillés plissés pour tenter d'y voir plus loin que le bout de son nez. Il s'arrête au bout de la rue en se demandant finalement où il va. La maison ? Sa chambre d'adolescent, un repas chaud — les inquisitions de ses sœurs, et puis sa mère qui sera furieuse sans doute de le trouver dans cet état, qui oscillera entre lui demander l'identité de la fille pour aller lui refaire le portrait et la moquerie un peu exaspérée : vous n'êtes que des enfants, Even, ce n'est pas si grave, ça te passera. Il n'a pas besoin qu'elle lui arrache ça : la véracité de ses sentiments. Il n'a pas besoin que quiconque les remette en doute après qu'ils aient été rejetés, piétinés. Le taïwanais referme ses bras autour de lui-même, puise dans la fureur qui fait rage en lui pour ne pas permettre à ses jambes de s'écrouler sous le poids de sa détresse. Il veut qu'il paye. Il veut Nao souffre, que Nao crève de peine comme lui, plus que lui. Il veut que la rancœur submerge tout, ravage tout. Il veut lui pourrir la vie, à cet enfoiré, l'avoir sous la main là, maintenant, et démonter sa belle gueule jusqu'à ce qu'il ne lui reste rien dont s'enorgueillir ( I don’t have to fuck myself, one of the perks of being attractive.). Mais là, tout de suite, il a à peine la force de supporter son propre poids et son esprit est à l'agonie ; asphyxié par une litanie de pourquoi j'pouvais pas te suffire ? et de remords parce qu'il sait, il sait qu'ils avaient un deal. Et qu'il a été le seul à y déroger, que concrètement il est en tort. C'est si mal, si inadmissible, si inenvisageable et rebutant, d'être aimé par lui ?Au-dessus de lui, le ciel se déchire d'éclairs. Autour, l'air crépite de particules de magie instables ; le temps s'est gâté tôt dans l'après-midi et le tumulte, loin de s'apaiser, ne cesse d'empirer à mesure que s'écoulent les heures. Ses pas le mènent sans qu'il n'y pense vraiment vers le seul asile que ses pas connaissent par cœur : Shin ( Nazir, où qu'il soit. Sa carcasse trempe la banquette du magicobus pendant la majeure partie du trajet et lorsqu'il débarque à l'arrêt le plus proche, puis se retrouve devant la propriété protégée par une rangée de grilles, il se demande brièvement à quoi il pensait. Il peut pas s'pointer comme ça — il peut pas. Chez des gens biens, droits, carrés, dans cet état, par ce temps-là, ça n'a pas de sens. Even frotte ses mains glacées l'une contre l'autre, fait un pas en arrière, prêt à détaler ; il a pas l'droit d'déranger Nazir comme ça, si ? Mais il a tellement besoin de lui et ne sait pas vers qui d'autre se tourner, alors il se hisse sur le muret et l'escalade, les protections se moulant autour de l'intrusion familière et se laissant franchir en conséquence. La porte d'entrée — pas question. Pour ne pas se retrouver face à Nobuo ou confronté à l'ébahissement de l'un des frères de Shin (et il espère que Sun est déjà couchée, mais ne voudrait pas risquer de l'inquiéter dans le cas contraire). Il lui faut quand même faire le tour de l'imposante demeure pour tenter de se repérer, de déterminer laquelle des fenêtres est la bonne. La façade lisse n'offre aucune prise et Even opte pour une autre tactique : ses doigts s'enroulent autour de sa baguette et lui arrachent difficilement (les perturbations n'aidant pas) une flamme, dont ses mains s'emparent aussitôt, la protégeant de la pluie et la faisant enfler pour la projeter en l'air, tel un souffleur de feu ; il lui faut réitérer l'essai à deux reprises pour parvenir à capter l'attention de l'occupant et le volet s'ouvre sans prévenir, si bien qu'il manque de peu de cramer quelques sourcils à Nazir quand celui-ci apparaît dans la trajectoire. Can I come up ? Il demande sans se soucier d'être discret, sa voix se perdant aisément dans les rafales. Please, il ajoute, plus bas cette fois, et sa voix se brise sur ces deux syllabes. Un Ascensio lui permet de s'élever jusqu'à l'ouverture et il se rattrape plus ou moins seulement : il atteint le rebord, contre lequel son genou se heurte, mais bascule en avant dans son élan et se rattrape à Nazir qui n'avait pas suffisamment reculé. Imbroglio de membres mal coordonnés ; il se cogne la tête dans la mâchoire du plus vieux, s'accroche un peu désagréablement à ses épaules avant de s'excuser en parvenant à retrouver son équilibre. J'ai pas une super carrière de voleur devant moi, j'pense, il renifle avec autodérision, puis se déteste de sentir sa vue se troubler lorsque ses pensées bifurquent en un incidieux t'es bon à quoi, de toute façon ? Il y a tant de raisons qui pourrait expliquer que Nao n'ait pas voulu de lui qu'il ne parvient pas à en trouver une seule qui aurait pu mener au contraire. S-sorry to intrude, il reprend, paumé dans cette immense chambre où il n'est pas entré souvent (l'appartement de Shin et Emi est gravé dans ses souvenirs), paumé dans ses propres pompes, dans son corps, dans sa vie. I d-didn't know where to g-go. Au moins peut-être mettre ses balbutiements sur le compte du froid qui le transperce, puisqu'il est trempé de la tête aux pieds et n'a sans doute pas l'air de grand-chose. |
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WIZARD • always the first casuality Shin Moriyama ‹ inscription : 31/12/2016
‹ messages : 188
‹ crédits : nelliel.
‹ dialogues : chocolate
‹ âge : 26
‹ occupation : au chômage, pour le moment, il ne sait pas tellement quoi faire de ses dix doigts. Shin était Oubliator, et Nazir Chasseur de Trésors, autant dire que ça n'a rien à voir.
‹ maison : Shin était à Serdaigle et Nazir à Gryffondor.
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : Nazir & Shin ont tous les deux perdu leur baguette, il a fallu leur en trouver une nouvelle : 29cm, taillée dans du saule, contenant une moustache de Tanuki.
‹ gallions (ʛ) : 2943
‹ réputation : on disait de Shin qu'il était intelligent, calme, discret, le genre de mec pas chiant, pas intéressant non plus. De Nazir, on disait que c'était une tête brûlée, un cancre, un type violent parmi les Insurgés, mais efficace. Aujourd'hui, les deux sont un peu morts, alors on en parle beaucoup, mais sans trop savoir quoi dire.
‹ particularité : c'est un Métamorphomage, mais il ne sait plus du tout contrôler son don et le tatouage qu'il a dans le dos l'empêche de l'utiliser correctement. C'est également un Maître de l'Air, qui a tout à réapprendre.
‹ faits : shin s'est marié jeune et a eu une gamine qui a maintenant six ans, Sun - sa femme et sa gosse, c'était tout pour lui - c'était un mec brillant, capable de parler trois langues (anglais, coréen & japonais) très à cheval sur son éducation stricte et rigoureuse, très branché culture asiatique - mais shin a été capturé par le gouvernement en 2001 et est devenu le cobaye du département des mystères - ils ont trafiqué son corps, joué avec son don de métamorphomage, ont fait de lui l'espion ultime - en 2002, il est devenu Nazir Peterson, Insurgé Belliqueux, meilleur ami d'Angelina Johnson - aujourd'hui, il ne sait plus qui il est, Shin ou Nazir, les deux ?
‹ résidence : il vit au Manoir Moriyama, sa famille ne veut pas le laisser tout seul après ce qu'il a vécu.
‹ patronus : informe désormais, autrefois il prenait la forme d'un porc-épic, il paraît que celui de Shin avait la forme d'une tortue géante
‹ épouvantard : un miroir, le plus souvent reflétant les traits de Shin.
‹ risèd : il se voit sous les traits de Nazir, avec Rocket et Doxy.
| Shiven + take the pain away I WENT OUT TODAY FOR A WALK IN THE RAIN, I WAS SO SAD AND BLUE I COULD FEEL ANY PAIN. WORRIED ABOUT EVERYTHING, MY HEAD BEGAN TO HOWL, I AM RUNNING AWAY FROM MYSELF : THERE'S TOO MANY DEMONS AROUND HERE NOW. Sun dort enfin. Ses poings serrés sont agrippés à la couverture qu’il a rabattue sur elle et ses traits sont toujours froncés, mais elle dort. La grand-mère de Teddy est morte, aujourd’hui. Il connaissait vaguement Andromeda Tonks, la sorcière l’a déjà retapé quelques fois, mais Sun la connaissait bien, de l’époque où elle vivait à Poudlard avec la RDP. Ils n’ont pas eu le temps de la préparer, d’essayer de rendre la nouvelle moins brutale, elle s’est une fois de plus retrouvée face à la dure réalité et si elle a essayé d’encaisser en serrant les dents, une fois le soir venu, c’est devenu impossible pour elle. La voir pleurer comme ça, l’entendre parler de la mort de sa propre mère, ça lui a rappelé qu’elle était là, ce jour-là. Lorsqu’ils ont tué Emi. Elle était là, à peine âgée de trois ans et elle a tout vu. Ça lui a rappelé à quel point elle est forte chaque jour, à quel point ça doit être dur pour elle. A quel point il n’aide pas, en étant Nazir alors qu’elle a besoin de Shin. Ses doigts glissent dans les cheveux de la gamine, pour les écarter de son front un peu humide, de s’être débattue, d’avoir tant pleuré. Il voudrait pouvoir lui donner ce dont elle a besoin. Dans ces moments-là, il voudrait vraiment être son père, pas l’inconnu qui tente tant bien que mal de l’être. « I’m sorry, » murmure-t-il d’une voix rauque. Elle ne bouge pas, alors il décide d’enfin se lever du lit. Il laisse la veilleuse qui orne les murs de lumières colorées, parce qu’elle déteste l’admettre, mais Sun n’aime pas dormir dans le noir. Il sort discrètement de la chambre, laisse la porte très légèrement entrouverte et quitte l’étage, pour se rendre dans le salon. Il a besoin de boire un truc et de préférence, quelque chose de fort. Il ne tarde pas à repérer le buffet qui, il le sait, renferme tout un tas de bouteilles d’alcools plus ou moins fancy. Mais il se fige brusquement en apercevant du coin de l’œil une silhouette assise sur un des fauteuils. « Shit, you scared me, » marmonne-t-il avant de glisser une main dans sa nuque dans un geste embarrassé. Nobuo pince les lèvres et lui lance un regard sévère, toujours peu habitué à entendre son fils jurer autant. L’homme se lève et il peut voir qu’il a un verre presque vide à la main. « She’s finally asleep, » fait-il en le regardant s’approcher du buffet, en sortir un verre, puis une bouteille de ce qui a tout l’air d’être du whisky.
« Good, » fait Nobuo avant de remplir les deux verres. Il rebouche la bouteille, s’en empare et s’approche de lui, avant de lui en tendre un. Le jeune homme hésite, mais finit par attraper le verre qu’il lui tend. « Thanks, » murmure-t-il. Le Moriyama n’a clairement pas l’air d’être du genre à partager un verre d’alcool avec ses enfants, alors il est un peu surpris, mais il suppose que c’est sa manière de lui montrer qu’il accepte qu’il est Shin sans totalement l’être. Il prend une gorgée de l’alcool qui lui réchauffe la bouche, trace un sillon brûlant sur son chemin. « Holy shit, » hoquète-t-il un peu parce qu’il ne s’attendait clairement pas à ce que ce soit aussi fort. Dans l’obscurité, il peut voir les lèvres de Nobuo s’étirer en un très mince sourire. Alors il vide le sien d’une traite et est-ce qu’il est en train de lui lancer un défi ??? « You’re getting better, » dit-il alors qu’il s’apprêtait à tenter de boire son verre cul sec – quoi ? il ne recule pas face à un challenge, d’accord ? – et le jeune homme s’interrompt, lève un regard intrigué vers Nobuo. « I can see him a little bit more everyday. And you’re good with Sun. » Il s’avance, pose une main sur son épaule qu’il serre doucement. « You’re a good man. » Sa gorge se noue, alors que ses yeux s’écarquillent légèrement. Nobuo libère son épaule et déjà, s’éloigne. « Good night. » Il était persuadé que l’homme le détestait. Parce qu’il n’est pas son fils, parce qu’il est diamétralement opposé à Shin et a pris sa place. « Thank you. Good night, » murmure-t-il, pas certain que Nobuo l’entende.
Il regarde le verre qu’il a à la main, fronce les sourcils et le vide d’une traite.
Il manque de s’étouffer et fait la grimace, heureux que personne ne puisse le voir dans cet état parce que vraiment, c’est pitoyable. Il a l’habitude de boire de l’alcool mais ce truc est assez inhumain. Il pose le verre et quitte le salon, monte les escaliers. Quand il passe devant la porte de Sun, il ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil à l’intérieur.
Toujours endormie.
Stormrage soupire et se dirige vers sa propre chambre, à l’autre bout du couloir. Il n’est pas tard, mais ce n’est pas comme s’il pouvait aller où que ce soit avec Sun dans cet état. Il veut être là, si jamais elle venait à se réveiller au beau milieu de la nuit. De toute façon, il fait un temps de merde, rien qui lui donne particulièrement envie de sortir. Il se débarrasse de ses chaussettes et de son jean, pour être plus confortable et s’assoit sur son lit, en tailleur. Grâce à Keiji, il se débrouille mieux avec les exercices qu’il doit pratiquer chaque soir afin d’avoir un meilleur contrôle sur l’air. Si au début, l’idée de se livrer à une activité aussi étrange et chiante que la méditation l’enchantait guère, il doit bien admettre que lorsqu’il le fait correctement, ce n’est pas si mal. Depuis quelques semaines, il y a moins d’incident et surtout, il se rend compte qu’il dort un peu mieux. Petit à petit, ça devient presque naturel. Probablement parce que ça l’était, avant. Il inspire profondément, ferme les yeux et tente de faire le vide. C’est ça, le plus difficile. Ne plus penser à rien. Il a tout le temps la tête pleine de pensées et de doutes, de souvenirs et d’angoisses. Il se laisse aller, petit à petit, jusqu’à ce que derrière ses paupières closes, ses yeux parviennent tout de même à capter une lumière plus forte, inhabituelle. Le jeune homme ouvre les yeux, sourcils froncés et pense d’abord à un orage. Mais ce n’est pas un éclair, la lumière est continue et provient de derrière ses volets à moitié fermés. Alors il se lève, se dirige vers la fenêtre et pousse le battant, se penche déjà pour se retrouver à quelques centimètres à peine d’une orbe de feu. Il laisse échapper une exclamation surprise et se recule brusquement pour ne pas se faire cramer le visage. « Can I come up ? » fait une voix forte et lorsque la flamme s’éloigne, il se penche par la fenêtre. « Even ? » fait-il, surpris de le trouver là. « Please. » Quelque chose ne va pas.
« Sure ! » s’exclame-t-il avant de s’écarter. C’est le déluge dehors et le jeune homme doit être complètement trempé. Qu’est-ce qu’il fait ici par ce temps, à cette heure ? Enfin, Even apparaît, mais il se cogne au rebord de la fenêtre et tombe en avant. Lui n’a pas bougé, alors il lui permet de se rattraper, passant habilement un bras autour de la taille du plus jeune pour lui éviter de s’étaler. Il lâche un léger grognement, lorsque le haut du crâne d’Even rencontre son menton, mais il tient bon. Déjà, il est trempé. « J'ai pas une super carrière de voleur devant moi, j'pense. » Il fronce les sourcils, alors qu’il tente d’examiner les traits d’Even. Il a l’air épuisé, et il ne manque pas de repérer ses yeux rougis. « S-sorry to intrude. I d-didn't know where to g-go. » Ok, ça ne va vraiment pas. Et ça le fait réagir immédiatement, c’est comme un réflexe, un besoin primaire, comme si on l’avait programmé pour ça. Si Even ne va pas bien, il doit faire quelque chose. Ça lui noue la gorge de le voir ainsi et il y a comme une voix qui lui répète inlassablement la même chose. Even’s not supposed to cry. « Okay, I don’t know what’s going on but first, you need to get out of theses clothes, » murmure-t-il doucement. Il libère sa taille, sa main va chercher la nuque du plus jeune, qu’il attrape pour lui faire relever la tête. « I’ll be right back. » Il le lâche et se rend dans la petite salle de bain qui jouxte sa chambre. Il ne tarde pas à trouver deux serviettes, qu’il attrape et il retourne auprès d’Even, qui n’a pas bougé.
La grosse serviette atterrit sur le dossier de la chaise de bureau, tandis qu’il déplie la plus petite et s’en sert pour frotter doucement la tignasse détrempée du jeune homme. « Even ? » appelle-t-il doucement. « You’re going to get sick, come on, take these off, I’ll give you some of mine, alright ? » Il parle toujours à voix basse, principalement parce qu’il a presque peur de le brusquer. Il ne sait pas ce qui a mis Even dans cet état et il espère sincèrement que ce n’est pas quelqu’un, car si c’est le cas, il n’est pas certain de pouvoir rester calme.
Even’s not supposed to cry. |
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WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3663
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| Shiven + take the pain awayI went out today for a walk in the rain, I was so sad and blue I could feel any pain. Worried about everything, my head began to howl, I am running away from myself : there's too many demons around here now. C'est déboussolant — l'imbroglio d'émotions, la façon dont elles se manifestent par vagues. Dont elles le submergent sans crier gare, douloureuses et intenses, puis refluent lentement, le laissant à sec, numb. Il n'a aucun contrôle sur lui-même et il déteste ça, oscillant entre implosion et colère, puis impression erronée d'indifférence. Et ensuite, tout recommence, cercle vicieux dont il ne sait comment s'extraire. Un instant il veut que ça cesse, que tout cesse, que rien n'ait jamais eu lieu, puis se surprend à se raccrocher à sa peine, parce qu'elle est tout ce qu'il lui reste. Okay, I don’t know what’s going on but first, you need to get out of theses clothes. La voix grave se fraye un passage à travers le carnage qui règne dans ses pensées et pendant quelques secondes, Even peine à y trouver un sens. Finit par acquiescer- Y-yeah, alright. La main de Shin est chaude contre sa nuque, l'encrant au présent, et le plus jeune fronce les sourcils, incertain. Huh, I don't have a change of clothes- I’ll be right back. Even se crispe, ses mains s'agrippant machinalement au vêtement du Moriyama mais se rétractant aussitôt pour retomber de part et d'autre de son corps, laissant l'autre disparaître dans la pièce d'à côté. Il se sent vide, égaré et tellement seul, incapable de déterminer quoi faire de lui-même dans cette grande pièce qu'il connait à peine, alors il reste là, bras ballants, tandis que Shin s'active à côté pour- quoi déjà ? Il le dérange en plein milieu de la nuit et il s'agace lui-même à faire ça ; à quémander de l'attention, à compter sur quelqu'un d'autre pour le relever. Comme un foutu gosse. Mal à l'aise, la culpabilité pointant à la bordure de ses réflexions et pointant du doigt l'égoïsme de sa visite, Even se fustige intérieurement et croise ses bras autour de son torse, cherchant la chaleur que le tissu trempé ne risque pas de lui fournir. L'attente ne dure pas longtemps ; Shin réapparaît presque aussitôt avec deux serviettes duveteuses. Even s'apprête à lui dire look, I'm sorry, I shouldn't have come mais déjà l'autre drape la plus courte autour de la nuque du taïwanais pour le sécher et les mots meurent sur ses lèvres tandis qu'il est noyé sous le tissu. Le geste lui serre la poitrine tandis qu'il se retrouve oppressé par des souvenirs, le même moment décliné sous plusieurs formes — lui rageant contre son père et jurant comme un Jarvey avant que Shin ne lui balance un tissu à la gueule en lui intimant de surveiller son langage en présence de Sun ou encore, Shin le démêlant d'une couette après que Mickey l'y ait enterré et Even en émergeant pour se retrouver face à son sourire rassurant piqué de fossettes. Et bien sûr que c'est égoïste, peut-être même soulant, pesant pour l'aîné de le voir surgir là, au milieu de la nuit, mais Even est obligé de reconnaître au moins pour lui-même que non, c'est pas une erreur. Se réfugier là (auprès de Shin, où qu'il soit), c'est un automatisme, un instinct de survie. Even ? You’re going to get sick, come on, take these off, I’ll give you some of mine, alright ? Il lorgne sans vraiment les voir les fringues qui sont poussées entre ses mains, puis hoche à nouveau la tête. Ok. Se défaire de ses frusques trempées et puis enfiler les nouvelles. C'est pas si dur- pourquoi reste-t-il planté là comme un abruti ? Il se secoue, attrape un pan de tissu imbibé d'eau, s'arrête, awkward et mal à l'aise au possible, puis ses doigts bleuis tirent sur le vêtement d'un geste sec pour le faire passer par-dessus sa tête. Don't look, il intime brusquement de sa voix éraillée, bataillant contre le jean qui s'agrippe à sa peau, avant d'ajouter tout bas : I'm disgusting. Tremblant de tous ses membres, il devine la ridicule image de chiot mouillé qu'il doit renvoyer ; esquisse un rictus auto-dépréciateur en passant maladroitement le haut ample que lui a prêté son hôte, ses cheveux repiquant dans tous les sens une fois qu'il parvient à se libérer du col. Mais après tout, qu'importe ? Même sous son meilleur jour, il n'a pas su donner à Nao envie de le garder. ça l'fait rire jaune, il se sent hideux et pathétique et c'est encore l'une de ces passes- l'un de ces moments où plus rien n'a de sens et où les pourquoi qui se bousculent dans ses pensées l'asphyxient sans trouver de réponse. Even presse les talons de ses mains contre ses paupières, respiration difficile et torrents de larmes et de mots cognant au creux de son palpitant affolé sans qu'ils ne parvienne à y mettre assez d'ordre pour savoir comment les exprimer correctement. I've spent a long time trying to gather pieces of my heart you know ? Finit-il par balbutier en repensant à toutes ces années à tenter de rebâtir son estime, à se reconstruire après avoir été brisé, à avoir voulu se prouver qu'il n'était pas qu'un raté tout juste bon à être constamment piétiné. Only for him to come and let it all fall to the ground again. Il ne veut pas chialer à nouveau alors il n'ose pas cligner des paupières, étourdi par le mal de tête qui point entre ses tempes. He said he wants me to be happy- but how am I supposed to do so ? He was the best part of me and now he's gone and I'm just- cold and empty. Et finalement, les questions qui le tracassent perpétuellement depuis l'amorce de la chute dégringolent d'elles-mêmes de ses lèvres gercées. What's wrong with me ? W-why am i not good enough ? Why am I never good enough ? Tout ce qui compte finit constamment par lui glisser entre les doigts et quoi qu'il fasse, il ne parvient à rien retenir. Do you feel more like niisan or Nazir right now ? Il force un rire qui s'effondre en une inspiration lourde qu'il lutte pour ne pas laisser se muer en sanglot. Son large sourire est forcé et il s'oblige à afficher un air faussement détaché lorsqu'il s'oblige enfin à fixer son ami, comme pour prouver qu'il n'est pas en train de s'effondrer juste devant lui- que tout compte fait, c'est rien. Qu'il ne se sent pas misérable et plus bas que terre. Should I ask you to get me drunk or to come and steal his broomsticks with me so I can set fire to them ? Ses commissures vacillent, crispées, mais tiennent bon lorsqu'il ajoute : O-or to hold me in your arms ? Il déglutit péniblement, gorge nouée lorsqu'il quémande, supplie presque, Can you- can you be both of them ? — avoue : I need you. Each one of you.
Dernière édition par Even Li le Mar 6 Juin 2017 - 2:33, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Shin Moriyama ‹ inscription : 31/12/2016
‹ messages : 188
‹ crédits : nelliel.
‹ dialogues : chocolate
‹ âge : 26
‹ occupation : au chômage, pour le moment, il ne sait pas tellement quoi faire de ses dix doigts. Shin était Oubliator, et Nazir Chasseur de Trésors, autant dire que ça n'a rien à voir.
‹ maison : Shin était à Serdaigle et Nazir à Gryffondor.
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : Nazir & Shin ont tous les deux perdu leur baguette, il a fallu leur en trouver une nouvelle : 29cm, taillée dans du saule, contenant une moustache de Tanuki.
‹ gallions (ʛ) : 2943
‹ réputation : on disait de Shin qu'il était intelligent, calme, discret, le genre de mec pas chiant, pas intéressant non plus. De Nazir, on disait que c'était une tête brûlée, un cancre, un type violent parmi les Insurgés, mais efficace. Aujourd'hui, les deux sont un peu morts, alors on en parle beaucoup, mais sans trop savoir quoi dire.
‹ particularité : c'est un Métamorphomage, mais il ne sait plus du tout contrôler son don et le tatouage qu'il a dans le dos l'empêche de l'utiliser correctement. C'est également un Maître de l'Air, qui a tout à réapprendre.
‹ faits : shin s'est marié jeune et a eu une gamine qui a maintenant six ans, Sun - sa femme et sa gosse, c'était tout pour lui - c'était un mec brillant, capable de parler trois langues (anglais, coréen & japonais) très à cheval sur son éducation stricte et rigoureuse, très branché culture asiatique - mais shin a été capturé par le gouvernement en 2001 et est devenu le cobaye du département des mystères - ils ont trafiqué son corps, joué avec son don de métamorphomage, ont fait de lui l'espion ultime - en 2002, il est devenu Nazir Peterson, Insurgé Belliqueux, meilleur ami d'Angelina Johnson - aujourd'hui, il ne sait plus qui il est, Shin ou Nazir, les deux ?
‹ résidence : il vit au Manoir Moriyama, sa famille ne veut pas le laisser tout seul après ce qu'il a vécu.
‹ patronus : informe désormais, autrefois il prenait la forme d'un porc-épic, il paraît que celui de Shin avait la forme d'une tortue géante
‹ épouvantard : un miroir, le plus souvent reflétant les traits de Shin.
‹ risèd : il se voit sous les traits de Nazir, avec Rocket et Doxy.
| Shiven + take the pain away I WENT OUT TODAY FOR A WALK IN THE RAIN, I WAS SO SAD AND BLUE I COULD FEEL ANY PAIN. WORRIED ABOUT EVERYTHING, MY HEAD BEGAN TO HOWL, I AM RUNNING AWAY FROM MYSELF : THERE'S TOO MANY DEMONS AROUND HERE NOW. Enfin, Even se met en mouvement et attrape son haut, pour le faire passer maladroitement par-dessus sa tête. « Don’t look, » lui parvient sa voix toute cassée et il fronce les sourcils. Il est prêt à se détourner, après tout, si Even est du genre timide ou pudique, il ne va pas le confronter maintenant à ce sujet, il n’est clairement pas en état de plaisanter. « I’m disgusting. » Les mots le figent et cette fois, plus qu’inquiet, il est en colère. Le plus jeune ne dit pas ça parce qu’il est complètement trempé, non, c’est beaucoup plus profond, douloureux et atroce que ça. Ça le révolte. Il ne sait pas exactement ce qui pousse Even à penser une chose pareille et encore une fois, ça le fait réaliser à quel point les souvenirs perdus de Shin peuvent lui manquer, parfois. Il ne sait pas quoi, ou qui, mais ça le rend malade. Rien ni personne ne devrait donner cette impression à Even. « Hey, you’re not, » commence-t-il d’un ton ferme. Le jeune homme vient presser ses paumes contre ses yeux, espérant peut-être masquer les larmes qui s’en échappent. « I've spent a long time trying to gather pieces of my heart you know ? » Non, il ne sait pas et c’est bien ça le problème. Il ne sait rien, il ne sait jamais assez. Alors à chaque fois que ces gens qui ont toujours pu compter sur Shin viennent le trouver, il se retrouve à constamment les laisser tomber. « Only for him to come and let it all fall to the ground again. » Him. Il serre les dents, parce que cette fois, il n’a pas besoin des connaissances de l’autre pour deviner de qui Even parle. C’est Nao, pas vrai ? Il en sait suffisamment sur ces deux-là pour commencer à comprendre, petit à petit. Il ne sait pas comment ni pourquoi, mais leur arrangement a mal tourné. Et il n’est pas surpris. Parce qu’il ne connaît peut-être pas Even aussi bien que Shin, mais il a toujours su que cette histoire de friends with benefits finirait mal. Parce que Even Li n’est pas fait pour ça. Ou en tout cas, pas lorsqu’il s’agit de Nao Chang.
« He said he wants me to be happy- but how am I supposed to do so ? He was the best part of me and now he's gone and I'm just- cold and empty. » Et peut-être que Shin sait gérer ces choses-là. Le type était marié après tout, il a probablement beaucoup plus d’expérience que lui dans ce domaine, mais lui ? Lui il ne s’est jamais retrouvé dans cette situation. Il s’est senti triste et complètement vide, quand son père est mort (pas son père, le père de Nazir) et il a eu le sentiment qu’on lui avait arraché une partie de lui quand Angie l’a évité pendant des mois. Mais ils sont sa famille. Ce n’est pas comme ce qu’Even éprouve pour Nao. « What's wrong with me ? W-why am i not good enough ? Why am I never good enough ? » Sa gorge se noue, alors que la colère enfle un peu plus. En cet instant, il déteste Nao. C’est probablement plus compliqué que ce qu’il entrevoit, mais c’est plus fort que lui. « Do you feel more like niisan or Nazir right now ? » Il ouvre la bouche pour répondre, mais il ne sait pas quoi dire et le rire forcé d’Even le coupe avant même qu’il ne puisse former le moindre mot. Il est toujours plus Nazir que qui que ce soit d’autre. Et puis parfois, il est un peu les deux. « Should I ask you to get me drunk or to come and steal his broomsticks with me so I can set fire to them ? O-or to hold me in your arms ? Can you- can you be both of them ? I need you. Each one of you. » Peut-être qu’il est un peu des deux, ce soir. Parce que Nazir ne saurait vraiment pas quoi faire. Nazir tenterait probablement une vanne nulle, lui proposerait d’aller boire un coup et finir la nuit à hurler sous les fenêtres de Nao qu’il n’est qu’un con.
Mais au lieu de cela, il achève de sécher au mieux les cheveux d’Even et au passage, plonge son regard dans le sien. « Okay, first, your smile is the prettiest only when you mean it, » murmure-t-il doucement. « You don’t need to fake anything with me, if you want to cry and cover me with snot just do it. » Il cesse de lui frotter les cheveux et jette la serviette sur la chaise, avant d’attraper Even par le poignet pour le guider jusqu’à son lit. Il l’assoit, puis attrape la couette et la passe autour de ses épaules. A son tour, il se hisse sur le matelas et se glisse derrière le jeune homme, avant de refermer ses bras autour de lui. Even disparaît littéralement dans l’épaisse couette et seule sa tête dépasse, alors il va appuyer sa joue contre ses cheveux humides. « Second, you’re not disgusting and there’s nothing wrong with you. And if you want me to break his neck for making you think that, I will, » promet-il sombrement. Il lève une de ses mains et va la glisser dans les mèches mouillées d’Even, dans un geste tendre. « I’m sorry I’m not Shin, but I can tell you this : you’re the best part of you. Maybe he made you feel like you were somehow better and bigger when he was around, but it was already there. » Les mots s’échappent d’entre ses lèvres sans qu’il y pense vraiment. C’est presque automatique, comme si quelqu’un lui soufflait quoi dire. Il ne cherche pas à lutter contre, pas cette fois. Ses lèvres viennent se presser contre le front d’Even et il resserre un peu son étreinte. « I got you, okay ? Don’t let anyone make you feel like you’re not worth it. You are. You truly are, » poursuit-il à voix basse.
Il ne peut pas s’empêcher de se sentir un peu coupable. Parce qu’une part de lui savait que cette histoire avec Nao allait se retourner contre Even, d’une manière ou d’une autre. Une part de lui savait et il n’a rien dit, rien fait. S’il avait été un peu plus Shin que Nazir, il aurait probablement compris plus tôt qu’Even était (est) désespérément amoureux de Nao et que ce dernier n’était pas encore prêt pour ça. « It’s okay, I got you. » Il est là, maintenant. Peut-être pas exactement comme Even le voudrait, pas assez Shin, mais il fera de son mieux. « What d’you need ? » Qu’il le garde contre lui jusqu’à ce que la douleur s’apaise un peu, qu’ils aillent vraiment boire jusqu’à finir par faire des conneries et stupidement se venger. Qu’importe, il le fera, si c’est ce dont Even a besoin pour sourire à nouveau sincèrement. |
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WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3663
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| Shiven + take the pain awayI went out today for a walk in the rain, I was so sad and blue I could feel any pain. Worried about everything, my head began to howl, I am running away from myself : there's too many demons around here now. 19mai. Okay, first, your smile is the prettiest only when you mean it. Even lève les yeux au ciel, songe à plaisanter you don't have to feed me lines, bien que ce soit forcé, parce qu'il n'est pas vraiment d'humeur à rire ; mais Shin ne lui en laisse pas le temps, parce qu'il continue déjà : You don’t need to fake anything with me, if you want to cry and cover me with snot just do it. Le sourire vacille et se fait un peu amer. Uh-huh, il lâche en détournant les yeux, peu disposé à accepter réellement l'invitation. Son organisme lutte dans le sens contraire, du picotement des yeux au nez encombré, mais quelque chose en lui s'y oppose, lui souffle qu'il est déjà un fardeau de par sa simple présence et qu'il ne peut pas en rajouter en tombant plus profondément dans le misérable. L'aîné met à mal ses résolutions pourtant. Sa patience est déstabilisante, ses attentions tout autant ; elles sont tout ce qu'Even souhaitait et n'osait espérer à la fois, parce que dans ces moments où il doute de tout et surtout de lui-même, le fait qu'elles lui soient adressées le laisse perplexe. Il lui semble mériter d'être secoué et de s'entendre un dire get a grip, damn it ! (la contradiction étant que c'est aussi tout ce qu'il ne veut surtout pas entendre). Au lieu de quoi l'autre le guide jusqu'au lit et l'y fait asseoir, l'enroule dans une couette qui l'engouffre entièrement et s'installe juste derrière, le calant contre lui. Le plus jeune se laisse aller contre son torse, tête appuyée sur son épaule et visage tourné vers son cou, soulagé d'échapper à son regard tout en bénéficiant de sa proximité. Il n'est pas à l'aise avec les contacts — pas avec n'importe qui, mais vis-à-vis de son petit cercle de proches, il peut s'en découvrir si dépendant que c'en est presque terrifiant. Et Shin — Shin est l'abri face à la tempête. Second, you’re not disgusting and there’s nothing wrong with you. Even se crispe. Le nœud au creux de sa poitrine tiraille un peu plus et il presse les paupières à nouveau pour refouler la tentation de craquer. Son instinct premier est de contredire, de répliquer c'est faux, faux, faux, tu penserais pas ça si tu savais c'qu'il y a à l'intérieur, si tu voyais. Il lui faut faire un travail considérable sur lui-même pour s'obliger à laisser les mots intacts, résister au besoin dévorer de les tenter de les distordre, puis pour les stocker dans ses pensées et s'efforcer de les assimiler. D'y croire. Il connaît le gouffre que peuvent devenir ses idées négatives et refuse (est terrifié à l'idée) de se laisser engloutir par ce tourbillon nocif, ce trou noir impardonnable dont il a goûté trop jeune à la potentielle finalité. Alors il se bat pour accepter d'entendre tout ce que son esprit souhaite réfuter machinalement. And if you want me to break his neck for making you think that, I will. Il exhale un bref rire étranglé, s'enterre un peu plus loin dans la courbe rassurante du coup du plus vieux, tandis que l'une de ses mains se crispe sur la sienne. I want him to hurt, il avoue d'une voix qui se brise sur les bords, alors que la paume de Shin esquisse un geste réconfortant. I’m sorry I’m not Shin, but I can tell you this : you’re the best part of you. Maybe he made you feel like you were somehow better and bigger when he was around, but it was already there. C'est encore le même choc, la même lutte — il se mord durement la lippe, parvient à ne pas démentir, à remercier plutôt, dans un murmure hésitant mais sincère : It means a lot to me... Et l'étreinte se resserre, la voix grave le berce de mots rassurants qui lui font encore plisser le front, tracassé, mais parviennent pourtant à entamer la carapace qu'est sa rancune envers lui-même. If you say so- il tente, désireux d'y croire et y parvenant un peu, mais peinant encore parce Nao, lui, n'en pense pas tant. It’s okay, I got you. A force il parvient à faire taire la voix mesquine qui souffle qu'il ne mérite pas. What d’you need ? Even hésite, ses mains trouvant les doigts effilés de Shin et jouant avec, tandis qu'il pèse le pour et le contre. Ils pourraient réellement aller casser des trucs chez Nao — il a tellement de colère qu'il n'est pas au-dessus de ça. Mais il ne se fait pas confiance pour ne pas finir par se trainer à genoux en le priant de le reprendre, parce que c'est trop frais et que plus qu'une moitié de lui-même se retient encore de supplier. Il est plus à l'abri ici. De lui-même, de sa connerie, du monde, de tout ; rechigne à perdre ça, le réconfort naissant, l'apaisement qui se profile. I've heard there's pretty strong drinks in here, d'you think we can steal a bottle or two ? Il n'est pas sûr, parce qu'il est toujours resté réservé et intimidé en présence de Nobuo. I don't wanna go out, il décide, confirme. Parce que quand ça ne va pas, Even est un gosse, qui refuse de bouffer et de foutre le nez dehors et de se prétendre fonctionnel et de faire quoi que ce soit d'autre que patauger dans sa détresse. I wanna stay here and get shitfaced et cuddle with hyung. C'est toujours délicat de déterminer comment l'appeler, parce qu'il n'est pas Shin mais n'est pas que Nazir et n'est donc pas niisan mais n'est pas non plus stormrage. Even allie les deux prénoms lorsqu'il blague, mais en l'occurrence, l'humeur ne s'y prête pas. Hyung c'est plus facile. ça porte son respect et son affection à la fois, et c'est neutre, alors pour ce soir il se contente de ça. |
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WIZARD • always the first casuality Shin Moriyama ‹ inscription : 31/12/2016
‹ messages : 188
‹ crédits : nelliel.
‹ dialogues : chocolate
‹ âge : 26
‹ occupation : au chômage, pour le moment, il ne sait pas tellement quoi faire de ses dix doigts. Shin était Oubliator, et Nazir Chasseur de Trésors, autant dire que ça n'a rien à voir.
‹ maison : Shin était à Serdaigle et Nazir à Gryffondor.
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : Nazir & Shin ont tous les deux perdu leur baguette, il a fallu leur en trouver une nouvelle : 29cm, taillée dans du saule, contenant une moustache de Tanuki.
‹ gallions (ʛ) : 2943
‹ réputation : on disait de Shin qu'il était intelligent, calme, discret, le genre de mec pas chiant, pas intéressant non plus. De Nazir, on disait que c'était une tête brûlée, un cancre, un type violent parmi les Insurgés, mais efficace. Aujourd'hui, les deux sont un peu morts, alors on en parle beaucoup, mais sans trop savoir quoi dire.
‹ particularité : c'est un Métamorphomage, mais il ne sait plus du tout contrôler son don et le tatouage qu'il a dans le dos l'empêche de l'utiliser correctement. C'est également un Maître de l'Air, qui a tout à réapprendre.
‹ faits : shin s'est marié jeune et a eu une gamine qui a maintenant six ans, Sun - sa femme et sa gosse, c'était tout pour lui - c'était un mec brillant, capable de parler trois langues (anglais, coréen & japonais) très à cheval sur son éducation stricte et rigoureuse, très branché culture asiatique - mais shin a été capturé par le gouvernement en 2001 et est devenu le cobaye du département des mystères - ils ont trafiqué son corps, joué avec son don de métamorphomage, ont fait de lui l'espion ultime - en 2002, il est devenu Nazir Peterson, Insurgé Belliqueux, meilleur ami d'Angelina Johnson - aujourd'hui, il ne sait plus qui il est, Shin ou Nazir, les deux ?
‹ résidence : il vit au Manoir Moriyama, sa famille ne veut pas le laisser tout seul après ce qu'il a vécu.
‹ patronus : informe désormais, autrefois il prenait la forme d'un porc-épic, il paraît que celui de Shin avait la forme d'une tortue géante
‹ épouvantard : un miroir, le plus souvent reflétant les traits de Shin.
‹ risèd : il se voit sous les traits de Nazir, avec Rocket et Doxy.
| Shiven + take the pain away I WENT OUT TODAY FOR A WALK IN THE RAIN, I WAS SO SAD AND BLUE I COULD FEEL ANY PAIN. WORRIED ABOUT EVERYTHING, MY HEAD BEGAN TO HOWL, I AM RUNNING AWAY FROM MYSELF : THERE'S TOO MANY DEMONS AROUND HERE NOW. Il peut sentir Even qui se crispe contre lui, comme si tout son corps cherchait à nier furieusement ce qu’il vient de lui dire et par Merlin, il déteste ça. Il voudrait effacer tout ce qui a pu mener Even à penser qu’il n’en vaut pas la peine, qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez lui. Mais il ne sait pas comment faire ça. Il n’a jamais été doué par réconforter les gens, il est toujours maladroit dans ce genre de situation. La souffrance des autres le met mal à l’aise et quand il est dans cet état, il a tendance à dire plus de conneries qu’autre chose. Il ne peut pas s’empêcher de se demander ce que Shin dirait, ce qu’il ferait. Mais Even vient enfouir son visage dans le creux de son cou et il se dit que peut-être, il n’est pas complètement mauvais à ça, si le plus jeune cherche encore du réconfort auprès de lui. « If you say so, » finit-il par lâcher et ça sonne tout sauf convaincu, mais il suppose qu’il ne peut pas faire grand-chose de plus pour l’instant. Si Even est si prompt à penser qu’il ne vaut rien après une rupture, c’est que c’était déjà là avant et ce n’est pas le genre de choses qui se soigne en une nuit. Non, s’il veut lui sortir de ça de la tête, il va falloir du temps. Et probablement un tête à tête avec Nao, aussi. « I've heard there's pretty strong drinks in here, d'you think we can steal a bottle or two ? » Il fronce les sourcils et pince un peu les lèvres. Il sait par expérience que boire pour apaiser ses maux de cœur est loin d’être une solution, il en a vu plusieurs essayer et ça n’a jamais fonctionné. Mais il suppose qu’Even ne cherche pas à apaiser quoi que ce soit, juste à oublier un moment. « I don’t wanna go out. » Il hoche la tête, il peut comprendre ça. « I wanna stay here and get shitfaced et cuddle with hyung. » Ce n’est plus aussi étrange qu’avant, lorsque Even l’appelle comme ça. D’abord parce qu’il sait ce que ça veut dire maintenant et surtout parce qu’il sent bien que le plus jeune est bien plus à l’aise lorsqu’il l’appelle ainsi. C’est moins étrange que de se faire appeler Shin, c’est suffisamment neutre pour que personne ne se demande à qui ça s’adresse.
Il ouvre la bouche pour formuler son accord, mais la referme au dernier moment. Finir ivre mort dans la maison de Nobuo n’est probablement pas une bonne idée. Encore moins s’il doit veiller sur Sun, si jamais elle se réveille à nouveau à cause d’un cauchemar. Il n’a pas encore vraiment testé la résistance de Shin à l’alcool, mais il suppose qu’elle est loin d’égaler celle de Nazir. L’idée de regarder quelqu’un boire sans faire de même ne l’enchante guère, mais il suppose qu’il va devoir juste participer à la hauteur de ses moyens actuels. « Okay, let’s get you drunk then, » finit-il par dire avant d’attraper sa baguette. Il n’a pas tellement envie de laisser Even seul ici, même pour quelques minutes, alors il ouvre la porte d’un sort et d’un Accio habile, fait venir deux bouteilles d’en bas. Ils n’ont pas à attendre très longtemps, bien vite, elles apparaissent dans la pièce et il s’en empare. Il agite encore sa baguette afin de refermer la porte et enfin, pour placer un sort d’insonorisation autour de la pièce. Il n’a pas tellement envie de réveiller les autres habitants du manoir. Il cale une des bouteilles entre les jambes d’Even et entreprend d’ouvrir l’autre. « Want me to transfigure some glasses so we can act like we’re well-mannered or we don’t give a fuck ? » Déjà, Even attrape la bouteille et la porte à ses lèvres pour en boire une gorgée. « Okay, fuck the glasses then, » conclut-il avec un petit rire rauque. Puis il attrape la bouteille pour l’écarter de la bouche du plus jeune. « Hey, slow down. I agreed to let you get shitfaced, not kill yourself. This shit is strong. » Il porte la bouteille à ses lèvres et l’alcool fort lui réchauffe immédiatement tout le corps. « Plus, I’m supposed to cheer you up, it won’t happen if you drink in this mood. » Il lui tend la bouteille, mais ne le laisse pas s’en emparer tout de suite. « Think of something happy. » Il prend un air songeur. « Like how handsome and cool I am, » fait-il avec un immense sourire qui laisse apparaître ses fossettes. Quoi ? Dire des conneries, c’est un bon moyen d’améliorer l’humeur de quelqu’un, pas vrai ?
« Okay, I have a better idea. I’m all for cuddling, but what about a game of Snap ? Bavarian Rules ? Come on, it’ll cheer you up. If you win, I’ll grant you a wish. Anything ! Well, as long as it’s legal, of course. » Tuer Nao est donc hors de question mais ça lui laisse tout un tas de possibilités, pas vrai ? |
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| | | | | shiven #2 + take the pain away | |
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