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sujet; swan ⊹ breezeblocks. |
HERO • we saved the world Hwan Graham | sana menhdi Just like Johnny Flynn said, 'the breath I've taken and the one I must' to go on, Put the grenade pin in your hand, so you understand who's boss, My defeat sleeps top to toe with her success.Hwan a pris ses habitudes dans un skatepark moldu pas loin d'Hyde Park. Il aime pas trop aller dans les sorciers parce que les gens ont tendance à le reconnaître, et ça l'empêche de décompresser; le skate, ça lui rappelle son père (même si ça fait longtemps que lui ne vient plus faire des tricks avec lui, il se fait vieux et un peu trop has-been) et c'est aussi le seul sport qu'il pratique, si on oublie les kilomètres qu'il avale tous les matin et soir pour se vider la tête. Il aime le skate, ça a ses codes et ses règles, et il aime bien traîner avec les autres gars, il a appris à les connaître plutôt bien. Parmi eux il n'est que Hwan, pas Hwan des Wand Direction, un gars comme les autres qui vient avec sa planche et qui saute et retombe jusqu'à être las ou trop fatigué pour continuer. Il vient souvent, presque tous les trois jours en fait, et c'est un peu son moment secret; il a failli emmener des potes à plusieurs reprises, Leo notamment, mais il a fini par leur dire que c'était son truc à lui, son moment privilégié où il peut oublier complètement qu'il est un sorcier. Il arrête pas de penser à Scylla qui répond toujours pas à ses quickies (dont le nombre s'élève à dix maintenant, et chacun est accompagné de la pastille read même si elle n'a pas encore répondu) (il ne perd pas espoir) donc c'est avec d'autant plus d'ardeur qui se lance, son skate à la main puis sous les pieds, sur les pipes du skatepark, après avoir attendu son tour. C'est la fin de la journée, le soleil commence à se coucher et ils sont une petite dizaine, certains fument des joints en discutant alors que d'autres comme lui s'échinent sans s'arrêter.
Mais même lui doit s'avouer vaincu au bout d'un moment, son t-shirt et sa veste lui collant à la peau, il fait super chaud pour une fin de mois de mai même si l'absence de soleil le rafraîchit un peu. Il aurait dû ramener un truc à grignoter mais il n'a rien alors il se contente d'observer les skaters rivaliser de dextérité et d'habilité sur leurs planches, assis au bord du pool, les pieds dans le vide. Il regarde ceux qu'ils skatent et ceux qui restent de côté. Il devrait peut-être se lever pour aller taper la discut' avec Sam mais il n'a pas envie de compenser son manque d'énergie avec un fake enthousiasme, alors il bouge pas... jusqu'à poser les yeux sur la fille assise sur le banc près du skatepark, silencieuse et les yeux rivés sur les skaters elle aussi. Elle vient souvent, il l'a vue à plusieurs reprises mais elle ne roule jamais elle, elle reste dans son coin et puis un clin d'oeil plus tard, elle disparaît sans demander son reste. Elle est bizarre mais elle est aussi jolie; elle remarque qu'il l'observe et plutôt que de détourner les yeux en rougissant, Hwan se permet de lui lancer: “ if you want to skate but don't have a board, you can use mine, ” en faisant glisser sa planche au revers rose pâle vers elle jusqu'à ce qu'elle rebondisse sur le pied du banc. Elle lui fout un peu les creeps mais elle a pas l'air méchante et de toutes manières, il doit se changer les idées, même si ça veut dire commencer une conversation avec une moldue qu'il reverra peut-être jamais. |
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OUTCAST • all hail the underdogs Sana Mehndi ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 13/03/2017
‹ messages : 260
‹ crédits : bramble heart, tumblr,
‹ dialogues : #sandybrown
‹ âge : dix-neuf (24/07)
‹ occupation : underboss des shadow moses.
‹ scolarité : je n'ai jamais été à l'école de magie.
‹ baguette : est taillée dans de l'acacia, renferme une plume de phénix en son cœur et mesure vingt-six centimètres, que des détails que j'ignore parce que je l'ai récupérée sur un cadavre et qu'à ce stade-là j'aurais pris n'importe quoi pourvu que ça puisse faire quelques étincelles.
‹ gallions (ʛ) : 3044
‹ réputation : je n'existe pas, la société me connaît pas, les autorités me connaissent pas, mes parents sont à l'autre bout du monde et me croient morte depuis longtemps. Y a qu'auprès des autres exclus, des autres rebuts de la société, que j'existe, et eux trouvent juste que je suis plus "sympas" que Mood (ce qui n'est pas dur à faire), mais redoutable avec un peu de sable sous la main.
‹ particularité : je suis une sorcière de la terre (earthbender).
‹ faits : née en Inde, j'ai pris le mauvais train un jour et me suis retrouvée au Népal, incapable de retourner chez moi, raflée ensuite pour un réseau de trafic d'enfants perdus j'ai été vendue pour servir sorcier résidant à Singapour. J'ai fini par m'enfuir dans un bateau et c'est comme ça que je me suis retrouvée parfaitement clandestinement en Angleterre.
J'ai encore un accent quand je parle anglais, mais je le comprends très bien.
Je contrôle le sable que je mélange à de la poudre de plantes venimeuses pour endormir mes ennemis.
‹ résidence : au Wuthering Heights Cemetery.
‹ patronus : inconnu, j'ai jamais appris à l'invoquer
‹ épouvantard : une cage, claustrophobe que je suis.
‹ risèd : des retrouvailles avec les Mehndi.
| hwan graham Just like Johnny Flynn said, 'the breath I've taken and the one I must' to go on, Put the grenade pin in your hand, so you understand who's boss, My defeat sleeps top to toe with her success. Sana n'aime pas particulièrement le skate. Elle ne sait pas comment on en fait d'abord et puis elle n'est jamais vraiment là pour regarder les autres rouler sur leurs planches. Une ou deux fois c'est vrai elle a observé un peu curieusement une ou deux figures plutôt impressionnantes, mais elle n'y a jamais plus prêté attention que ça. En revanche, elle aime bien les gens qui traînent dans ce skatepark moldu qu'elle a trouvé un peu par hasard, à l'époque où elle n'était pas encore une Shadow Moses. Plus exactement, elle aime bien les vêtements que portent les gens qui y traînent. Une première fois il y a deux ans peut-être, longtemps après avoir trouvé sa nouvelle famille, après être devenue Sand, elle s'était assise sur un banc et une jolie skateuse blonde avait posé sa veste parce qu'il faisait chaud, elle était jolie, en jean foncé avec des pins colorés un peu partout et Sand l'a chipée. Parce que ça manquait de fringues au Wuthering Heights Cemetery, et que même si ça semblait pas très chaud et que c'était loin d'être le plus urgent, elle allait rapidement lui trouver une utilité. La veste est vite devenue une de ses préférées. C'est aussi dans un skatepark similaire, mais sorcier, qu'elle a volé le premier sac où elle a trouvé un exemplaire de ΛΞRTIGΘ. Elle associe donc toujours les planches à roulette à de bons butins, quoique totalement égoïstes puisqu'ils sont de ceux qu'elle ne partage pas (la veste était à sa taille après tout). Mais c'est les moldus, celui-ci (le seul qu'elle connaisse de toute façon) qu'elle préfère parce que les gens y sont bien habillés.
À force d'y traîner, une fois par mois au moins, elle doit avoir l'air d'une fan et elle pourrait prendre la peine de se cacher, mais les jeunes qui s'amusent se fichent totalement de sa présence; preuve en est on lui a jamais demandé de compte pour le moindre vêtement disparu et pourtant depuis elle en a volé des écharpes, des pulls délaissés, des manteaux, des vestes. Normalement les membres du gang font leur course dans les tiroirs des maisons, mais elle, elle a ce petit sursaut d'égo; elle aime bien porter des choses qui lui plaisent et elle a découvert que ça justement ça lui plaisait. Bien sûr elle ne peut jamais chiper leurs jeans, leurs baskets ou leurs bottes. Mais c'est déjà ça de pris. Et puis elle les regarde voler sur leurs skates un peu ennuyée, reconnaissant quelques visages au fil de ses venues et puis, elle aime bien être là. Il fait très chaud, pour Londres et la saison en tous cas, et elle espère bien que quelqu'un va se délester de quelque chose qu'elle aime. Assise sur un banc, elle a déjà remarqué une jolie veste en cuir portée par un des skateurs, mais contrairement aux autres il met du temps à faire une pause et garde son blouson sur les épaules. Elle l'a déjà vu lui, même si elle croit bien que la dernière fois ses cheveux étaient d'une couleur différente. Elle a un peu de temps devant elle, alors elle l'attend. Quand il s'arrête, elle détourne le regard parce qu'il ne faudrait pas qu'il la surprenne à l'observer et se méfie ensuite d'elle, et elle étudie plutôt d'un œil vaguement intéressé les autres accomplir l'impossible et défier, incroyablement pour des moldus il lui semble, les lois de la gravité.
Son regard dérive de nouveau vers lui cependant, parce qu'elle l'aime quand même vraiment bien sa veste et qu'elle a l'air de bonne qualité en plus, mais elle est surprise de réaliser qu'il l'observe. “ if you want to skate but don't have a board, you can use mine ” Elle est dans un skatepark et peut-être que comme elle il l'a déjà remarqué avant. La logique voudrait qu'elle roule, ou veuille rouler. Elle se demande s'il la prend pour une gamine des rues qui rêve de ça mais n'a pas les moyens de se payer une planche. Elle se demande pourquoi il cherche à être gentil avec sa veste de bonne qualité sur le dos et sa planche, jolie quand même, avec son revers rose. Elle secoue la tête et hausse une épaule. “I don't know how. ” Et elle n'a pas besoin d'apprendre, elle vient juste regarder comme d'autres font les vitrines et parfois elle arrive même à faire du shopping. Ça ne l'arrange pas particulièrement non plus qu'on lui parle, qu'on la remarque. Les autres lui parlent pas généralement. Ils lui proposent pas ce qu'ils fument et qui produit une odeur bizarre, mais qu'elle a déjà senti avant, dans certains quartiers plus que d'autres. Ils ne lui proposent rien, ils s'en fichent et elle, de toute façon, elle ne reste jamais très longtemps. Elle suppose qu'elle devrait lui rendre sa planche, alors elle se penche pour l'attraper et saute à ses pieds. De toute façon il n'a pas l'air de vouloir se déshabiller et puis elle n'aime pas l'idée qu'on l'ait remarquée - et ça l'embête parce que c'était son coin tranquille ici et que ça veut dire qu'elle va devoir s'empêcher de venir pendant quelques temps - alors elle va partir après ça. Elle s'avance jusqu'à la fosse au bord de laquelle il est assis et lui tend son jouet. |
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HERO • we saved the world Hwan Graham | Elle le regarde comme si il n'aurait pas dû la voir, la remarquer et pendant un instant, Hwan se sent stupide, presque trop cavalier, de lui proposer quelque chose qui lui semble tout naturel. Il l'a vue plusieurs fois, du coin de l'oeil, sans vraiment y faire attention, et il se demande si elle est curieuse ou alors si elle est trop timide pour se lancer. Ça ne semble pas être le cas, réalise Hwan alors qu'elle saute sur ses pieds et attrape la planche en s'approchant, le visage aussi fermé qu'avant. Il s'attendrait presque à un sourire (et dès que l'idée germe dans ses pensées, elle enfle: il aimerait la voir sourire, se demandant si c'est chaleureux ou mignon ou petit ou sincère ou brillant) mais non, rien, elle se contente d'approcher à petits pas puis à lui tendre le skate. “ I don't know how. ” Hwan sourit légèrement, malgré lui, reprenant son jouet et le posant à côté de lui, le faisant rouler avec sa paume par pur mécanisme, sur le rebord du pool.
“ Well, you put your feet on it and try not to fall. ” Il hausse une épaule, avant de se détourner un instant, semblant réfléchir. “ And when you do, the trick is always to get back up. ” Comme dans beaucoup de choses dans la vie, il peut imaginer; il faut pas abandonner et toujours se relever. Comme son père le fait toujours sans aucun problème alors que son fils est toujours à la ramasse, lui semble-t-il parfois. Il secoue la tête pour chasser ses pensées — il fait toujours la promesse de ne pas trop réfléchir quand il est au skatepark — avant de brutalement se mettre en mouvement, sautant à son tour sur ses pieds, manquant presque de perdre l'équilibre et de s'éclater la tête dans le fond du pool.
La planche claque sur le sol puis elle est dans sa main. La fille est toujours là et il semble hésiter, entre partir retourner rouler ou retourner chez lui, à la place, il la lui tend de nouveau, de mains en mains cette fois, avec un petit sourire en coin. “ I swear it's not so bad. ” Il n'est pas né avec une planche sous les pieds mais presque; son père l'a initié dès qu'il était assez grand pour comprendre et quand ils étaient en tournées interminables avec les WS, et qu'Albert skatait dans les stades et les salles de concert avec des planches (sorcières) pour aller plus vite, son fils suivant derrière et se ramassant plus souvent qu'il tenait en équilibre. C'est long et fastidieux mais c'est aussi gratifiant et classe. Vu qu'elle ne s'empare pas de la planche, il finit par la poser entre eux d'eux, faisant un geste théâtral du bras pour l'inviter à poser un pied, laissant sa main en l'air pour l'inciter à la prendre, pour qu'il l'aide à garder l'équilibre, si elle le désire. Si elle s'en va ou l'insulte ou refuse, il pourra tout aussi bien y retourner; peu lui importe, au fond, elle n'est qu'une étrangère, qu'une moldue, et ne fera pas partie de son monde au-delà de cette journée-ci. |
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OUTCAST • all hail the underdogs Sana Mehndi ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 13/03/2017
‹ messages : 260
‹ crédits : bramble heart, tumblr,
‹ dialogues : #sandybrown
‹ âge : dix-neuf (24/07)
‹ occupation : underboss des shadow moses.
‹ scolarité : je n'ai jamais été à l'école de magie.
‹ baguette : est taillée dans de l'acacia, renferme une plume de phénix en son cœur et mesure vingt-six centimètres, que des détails que j'ignore parce que je l'ai récupérée sur un cadavre et qu'à ce stade-là j'aurais pris n'importe quoi pourvu que ça puisse faire quelques étincelles.
‹ gallions (ʛ) : 3044
‹ réputation : je n'existe pas, la société me connaît pas, les autorités me connaissent pas, mes parents sont à l'autre bout du monde et me croient morte depuis longtemps. Y a qu'auprès des autres exclus, des autres rebuts de la société, que j'existe, et eux trouvent juste que je suis plus "sympas" que Mood (ce qui n'est pas dur à faire), mais redoutable avec un peu de sable sous la main.
‹ particularité : je suis une sorcière de la terre (earthbender).
‹ faits : née en Inde, j'ai pris le mauvais train un jour et me suis retrouvée au Népal, incapable de retourner chez moi, raflée ensuite pour un réseau de trafic d'enfants perdus j'ai été vendue pour servir sorcier résidant à Singapour. J'ai fini par m'enfuir dans un bateau et c'est comme ça que je me suis retrouvée parfaitement clandestinement en Angleterre.
J'ai encore un accent quand je parle anglais, mais je le comprends très bien.
Je contrôle le sable que je mélange à de la poudre de plantes venimeuses pour endormir mes ennemis.
‹ résidence : au Wuthering Heights Cemetery.
‹ patronus : inconnu, j'ai jamais appris à l'invoquer
‹ épouvantard : une cage, claustrophobe que je suis.
‹ risèd : des retrouvailles avec les Mehndi.
| Il a un joli sourire. Sand ne sait pas trop à quoi il est du, pourquoi il lui est adressé à elle — elle ne fait que lui rendre ce qui est à lui et il ne la connait pas assez pour savoir que c’est une véritable faveur —, mais c’est joli. Comme il a récupéré son skate, elle est déjà prête à se retourner et à s’en aller, sauf qu’il n’en a pas tout à fait fini avec elle. “ Well, you put your feet on it and try not to fall. ” Ça a l’air simple comme bonjour dit comme ça alors qu'elle les a vu ceux qui tombent après un peu trop d’ambition et qui tachent le fond de la fosse de carmin. Ça ne l’intéresse pas vraiment d’essayer et puisqu’il hausse une épaule, il doit s’en moquer aussi. C’est vrai que parfois ça l’impressionne un peu, c’est vrai aussi qu’elle a vu qu’il n’était pas mauvais. C’est vrai que s’ils sont si nombreux à venir quand elle est là, c’est que ça doit être bien, amusant, distrayant, grisant. “ And when you do, the trick is always to get back up. ” Il parle de son jeu ou sport — elle ne sait pas trop —, mais ça pourrait s’appliquer à tant d’autres choses, à presque tout finalement. Ça s’applique particulièrement bien à elle, Sana trouve, et c’est pour ça qu’elle ne se contente pas de hausser les épaules en tournant les talons, parce qu’elle n’a pas envie d’apprendre et que sa veste n’est pas si belle que ça. Elle est beaucoup tombée — ça ne se contrôle pas et la vie l’a pas mal faite trébucher — mais elle s’est toujours relevée. Elle ne l’a pas toujours vu de cette façon et elle est loin de s’envoyer des fleurs, c’était une nécessité pour elle de se relever et d’avancer, mais elle aime bien ses mots. Elle le regarde secouer la tête, se demandant à quoi il pense, quelle pensée désagréable il essaye de chasser, puis sauter à ses pieds et elle tend presque, par pur réflexe, une main pour le rattraper alors qu’il manque de perdre l’équilibre.
Le moldu fait presque un petit tour de magie en faisant voler la planche jusqu’à sa main, d’un coup de pied. Ils sont beaucoup à faire ça. Sand ne comprend pas trop pourquoi les moldus les détestent tant. Pourquoi ils leur veulent tant de mal, alors que, eux aussi savent faire des choses aussi apparemment miraculeuses qu’eux. Il n’y a que les mots pour distinguer la science de la magie par exemple et certains moldus indiens pratiquent tout aussi bien le Jyotisha que ses parents. Les parents de Sana. Dont elle se souvient à peine et auxquels elle n’a pas envie d’y penser. Elle a juste envie de lui piquer son cuir et filer. “ I swear it's not so bad. ” Il est décidément persévérant et tient à se débarrasser de sa planche. Il a un sourire un peu différent sur les lèvres aussi, et il est plus joli que le précédent, un peu plus grand, même s’il n’atteint vraiment qu’un seul coin. Son regard chocolat vole de ce sourire à la planche, une fois, puis deux. Ça ne serait pas difficile du tout de secouer la tête de nouveau et de tourner les talons. Il pose finalement la planche entre eux l’invitant ostensiblement à poser un pied dessus et une autre main tendue vers elle. Elle regarde un instant ces doigts tendus. Peut-être que ça l’aidera à mieux se fondre dans la masse. Peut-être que comme ça elle ne se fera plus remarquer. Elle pose son pied droit sur le morceau de bois, avant que ses doigts ne viennent instinctivement s’agripper fermement aux siens, quand elle manque de perdre l’équilibre. Elle est presque surprise que la planche roule son sous poids, mais la quasi-chute, une fois qu’elle est esquivée, lui arrache l’ombre d’un sourire. “ Now what? ” Elle sait ce qu’il faut faire parce qu’elle les a suffisamment vus malgré son désintérêt prétendument absolu. Elle est censée pousser de son autre pied pour aller de l’avant, mais ses doigts serrent un peu trop fort ceux du moldu pour qu’elle ait une chance de parcourir une distance notable. Lentement elle se détache un peu et essaye d’avancer. C’est ridicule, ils sont tous là à rouler à toute vitesse et à faire des figures incroyables et elle, elle fait juste l’équivalent d’un pas en avant et a presque le culot…de…trouver ça…cool. Ou pas trop nul en tous cas. Son regard rivé vers le sol, elle se demande s’il n’y a pas quelque chose à faire pour assurer son équilibre, pour polir le bitume, peut-être même guider la planche, de quelques mouvement de ses doigts. Mais elle n’essaye même pas et continue de pousser du pied gauche pour avancer, alors qu’elle tire sur les doigts du moldu pour qu’il la suive, avant de s’en détacher lentement, un sourire étirant un peu plus franchement ses lèvres quand elle a les bras tendus comme des ailes de part et d’autre d’elle, le vent dans ses cheveux et qu’elle arrive à faire presque un mètre toute seule. Y a presque un rire, petit, mais sincère, un rien enfantin qui s’échappe de sa gorge avant qu’elle ne perdre l’équilibre et saute de la planche quand celle-ci se renverse. It sucks elle a envie de dire. Mais elle croit que, même lui, qui ne la connaît pas, saurait qu’elle ment. Try not to fall and when you do, the trick is always to get back up. Alors elle remet la planche sur ses roues et tend le bras vers lui pour qu’il la tienne quand elle essaye de remonter dessus, sans même le regarder. “ It’s not so bad. ” murmure-t-elle et si elle n'avait pas prononcé ces mots en anglais, les mêmes exactement que ceux qui ont composé sa promesse à lui, elle aurait presque pu se convaincre qu'ils n'étaient que pour elle. |
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HERO • we saved the world Hwan Graham | Il a toujours la tête baissée, la posture suspendue entre deux mouvements, attendant la suite de la part de la jeune femme; quand il voit son pied se poser sur la planche à roulettes, Hwan ne peut pas s'empêcher d'esquisser un petit sourire satisfait et triomphal, même si le soudain contact des doigts de la jeune femme contre les siens le surprend plus qu'il ne saurait l'expliquer. Non pas que l'invitation informulée n'était pas sincère, simplement que ça le prend au dépourvu, mais qu'il referme ses doigts autour des siens en se redressant alors qu'elle pose son deuxième pied sur le skate. Le sourire qui s'étale sur son visage à elle est tellement satisfaisant et sincère que Hwan n'arrête pas lui aussi de sourire comme un idiot, avant d'essayer de prendre un visage sérieux, limite docte et pédagogue, pour lui indiquer comment se déplacer. “ Now what? ” Hwan ne répond pas, observant plutôt comment elle glisse lentement avec la planche, et il ne lâche pas ses doigts au cas où — de toutes manières, les doigts de la fille sont comme des serres autour des siens, et il serait bien en peine de se défaire, non pas qu'il soit à plaindre. Il la regarde tenter légèrement d'avancer, l'accompagnant en marchant à côté d'elle lentement. Il s'en fiche bien des regards moqueurs ou curieux qui s'attardent sur eux, c'est vrai que les gens ont tendance à venir au skatepark avec des bases au moins. Mais rien à fiche de ces moldus, si ça veut dire faire sourire quelqu'un.
Finalement, elle lâche sa main et Hwan l'observe d'un peu plus loin, ne se tenant pas trop trop loin au cas où il aurait besoin de la rattraper. Quand elle trébuche, il fait un mouvement en avant mais elle récupère rapidement son équilibre. Il a entendu son léger rire, presque avalé par le vent, et il se demande si il existe un son plus sweet et agréable que ce rire, hésitant et timide mais impossible à retenir. Il aimerait l'entendre de nouveau. Il s'approche d'elle quand elle tend la main pour remonter sur la planche, et cette fois ne parvient pas à cacher son sourire franchement smug. “ It’s not so bad. — I know, right?! ” fait-il joyeusement en l'observant monter. “ To go left, put your weight on your toes and to go right, put it on your heels. ” Lentement, de manière à ce qu'elle puisse le repousser si il va trop loin, il approche sa main de sa taille pour la pousser un peu plus vite, pour qu'elle n'ait pas à prendre son propre élan. Il reste à côté d'elle pour la rattraper au cas où, et la tenir en équilibre (même si elle ne semble pas trop avoir besoin d'aide ce côté-là) alors qu'elle expérimente ce qu'il vient de lui dire. “ You can bend your knees if you want it to turn faster, ” indique-t-il absentément, et c'est là que la planche lui roule sur les pieds, qu'elle perd l'équilibre, qu'il grogne de douleur, tout ça en même temps, et qu'elle finit dans ses bras alors que la planche finit un peu plus loin. Hwan ne peut pas s'empêcher de rougir (stupidement), ses bras machinalement refermés autour d'elle avant qu'il ne la repousse doucement pour la remettre sur pieds, genre tout va bien, casual, décontracté, pfiou, il a l'habitude de parler avec des inconnus (sauf que généralement, c'est pas des moldus clueless et on fait la conversation pour lui de l'autre côté), cool cool cool cool cool okey dokey. “ My name's Hwan, by the way. ” Il recule un peu, cherche sa planche du regard et va la chercher. “ Like the number. ” Il se déteste. Pourquoi il est comme ça? |
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OUTCAST • all hail the underdogs Sana Mehndi ‹ disponibilité : always ready.
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‹ dialogues : #sandybrown
‹ âge : dix-neuf (24/07)
‹ occupation : underboss des shadow moses.
‹ scolarité : je n'ai jamais été à l'école de magie.
‹ baguette : est taillée dans de l'acacia, renferme une plume de phénix en son cœur et mesure vingt-six centimètres, que des détails que j'ignore parce que je l'ai récupérée sur un cadavre et qu'à ce stade-là j'aurais pris n'importe quoi pourvu que ça puisse faire quelques étincelles.
‹ gallions (ʛ) : 3044
‹ réputation : je n'existe pas, la société me connaît pas, les autorités me connaissent pas, mes parents sont à l'autre bout du monde et me croient morte depuis longtemps. Y a qu'auprès des autres exclus, des autres rebuts de la société, que j'existe, et eux trouvent juste que je suis plus "sympas" que Mood (ce qui n'est pas dur à faire), mais redoutable avec un peu de sable sous la main.
‹ particularité : je suis une sorcière de la terre (earthbender).
‹ faits : née en Inde, j'ai pris le mauvais train un jour et me suis retrouvée au Népal, incapable de retourner chez moi, raflée ensuite pour un réseau de trafic d'enfants perdus j'ai été vendue pour servir sorcier résidant à Singapour. J'ai fini par m'enfuir dans un bateau et c'est comme ça que je me suis retrouvée parfaitement clandestinement en Angleterre.
J'ai encore un accent quand je parle anglais, mais je le comprends très bien.
Je contrôle le sable que je mélange à de la poudre de plantes venimeuses pour endormir mes ennemis.
‹ résidence : au Wuthering Heights Cemetery.
‹ patronus : inconnu, j'ai jamais appris à l'invoquer
‹ épouvantard : une cage, claustrophobe que je suis.
‹ risèd : des retrouvailles avec les Mehndi.
| “ I know, right?! ” Elle sursaute un peu devant le volume de la voix qui vient en réponse à son si faible murmure. Elle ne comprend pas pourquoi il sourit beaucoup ni a l'air si content à l'idée qu'elle ne trouve pas ça trop nul malgré sa presque-chute. Il est bizarre, mais il a accepté de reprendre sa main pour l'aider à remonter sur la planche, alors elle ne lui en veut pas trop. “ To go left, put your weight on your toes and to go right, put it on your heels. ” Elle hoche la tête et lâche ses doigts presque un peu à contrecœur, elle a parfaitement l'habitude de se débrouiller toute seule, mais ça la rassure quand même d'avoir quelqu'un à côté d'elle, même quelqu'un qui sourit trop. Elle n'a pas besoin de l'artefact de Johnny (qu'elle ne prend même plus avec elle pour visiter le monde moldu parce qu'il devient fou trop facilement) pour savoir que le moldu est ok, pas un danger, pas méchant, pas un ennemi. Ça ne veut pas dire qu'elle ne s'en méfie pas du tout (elle est obligée de se méfier de toute le monde), mais ça veut dire qu'elle ne se retourne pas immédiatement pour le repousser quand il approche une main de sa taille pour lui donner un peu d'élan. Elle aime bien la vitesse qu'elle prend sans avoir besoin de pousser de son pied, et elle essaye la technique qu'il lui a apprise, zigzagant avec précaution, les mains parallèles au sol, anticipant déjà la prochaine chute. Elle sent qu'il la suit et ça ne la dérange pas non plus. Ça aurait même quelque chose de vaguement rassurant. “ You can bend your knees if you want it to turn faster ” c'est ce qu'elle fait immédiatement, tournant du mauvais côté toutefois et lui roulant sur les pieds, la planche volant sous ses jambes à elle et allant s'écraser un peu plus loin tandis qu'elle-même échoue dans les bras du jeune homme. C'est une bonne chose parce qu'il amorti sa chute et qu'elle ne finit pas par terre comme elle aurait du, mais c'est étrange parce qu'il a refermé ses bras autour d'elle l'espace d'un instant et qu'elle- elle se concentre sur le cuir frais contre ses bras nus, la qualité meilleure encore au toucher que celle que ses yeux avaient cru déceler, plutôt que sur le fait qu'elle n'est pas la première à s'écarter comme elle devrait l'être. Il faut qu'elle arrête de sympathiser avec des moldus qu'elle ne reverra jamais. Ça n'a pas de sens et elle a mieux à faire. “ Sorry. ” son accent est un peu lourd sur les 'r' trop roulés certainement, intensifié par la gêne, la confusion, la honte.
Elle a un peu froid même si tout le monde l'air d'avoir chaud ici — sûrement l'effort ou le fait que ce peu de soleil est tout ce à quoi ils ont été habitués dans ce pays trop frais pour elle. C'est probablement pour ça qu'un petit frisson l'agite quand il part récupérer sa planche. “ My name's One, by the way. Like the number. ” Elle hausse les sourcils et esquisse un sourire tout à la fois. Elle se dit que ça doit être un surnom, one, mais au moins c'est facile à prononcer pour elle et pas dur à retenir non plus; non qu'elle pense avoir grande occasion de l'appeler. Encore un petit tour et le jeu est fini, se promet-elle, et elle ne le reverra sûrement plus jamais après ça. C'est pour ça qu'elle ne comprend pas tellement qu'il se présente, comme si ça importait le moins du monde qui il était. Mais ce moldu, One, est étrange elle l'a su du moment où il lui a adressé la parole, elle ne devrait donc plus être surprise. “ It's funny. ” pas vraiment, mais elle aime bien en tous cas. “ My name is..people call me Sand. Like well..sand. ” Elle sourit un peu devant sa maigre tentative d'humour, c'est pourtant déjà quelque chose, un effort, et elle tend la main, sans savoir totalement si c'est pour la planche ou pour serrer la sienne comme les Anglais aiment le faire quand ils se disent bonjour; elle se dit qu'un moldu en particulier devrait apprécier le geste, même si, comme elle, il a l'air de venir un peu d'ailleurs (elle aimerait bien savoir d'où lui viennent ses traits fins et ses yeux en amande). “ Can I try again? ” la question est timide mais elle fait tout pour le cacher, le menton levé et le regard déterminé plongé dans celui du moldu. Il ne devrait pas perdre son temps avec elle, Sana sent très bien les regards d'un des groupes assis plus loin sur eux, comme s'ils étaient une nouvelle curiosité à apprécier au zoo. Il devrait aller leur parler — elle croit bien l'avoir déjà vu traîner avec — ou remonter sur sa planche. Mais il ne s'en va pas, alors elle veut bien réessayer et que le vent soulève un peu ses cheveux et laisser peut-être de nouveau échapper un rire, grisée par la sensation de voler sans pour autant s'éloigner véritablement (ni même du tout) de son sol chéri. Elle ignore pourquoi elle est ne serait-ce que vaguement hésitante. Elle pense savoir que son souhait de recommencer va lui arracher un énième sourire et elle se demande un peu à quoi il va ressembler celui-ci — victorieux, satisfait, amusé, attendri ? Après tout elle vient de concéder qu'il avait parfaitement raison. “ Sana,” ça s'échappe tout seul au moment même où les lèvres de Hwan s'étirent, avant même qu'elle ait pu analyser le sourire, “ you can call me Sana.” Ça n'a aucune importance puisqu'ils ne se reverront jamais et puis ça sort de nul part — elle aurait du le préciser plus tôt ; là ça ne sert qu'à la faire paraître plus bizarre encore qu'elle doit déjà en avoir l'air. |
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HERO • we saved the world Hwan Graham | “ It's funny. ” It's not funny it's embarrassing! Il dit plus ça depuis qu'il a dix ans, c'est complètement con, elle va penser que son nom c'est One et bon, ils vont pas s'attarder sur le vocabulaire de son prénom et sdpihfspdghsdg pourquoi il est comme ça dès que y'a quelqu'un de joli dans les parages (il avait dit la même chose à Scylla) (la brûlure dans sa poitrine est inattendue, sauvage et douloureuse; il essaie de la contenir mais ses traits ne peuvent exprimer qu'un embarras et une contrariée refoulée qui prend la forme de sa bouche barrée d'une grimace pendant un court instant). Il se détend rapidement parce qu'en face de lui, ce n'est pas Scylla, ce n'est même pas une sorcière qui serait au courant de ses états-d'âmes et de coeur. C'est juste... “ My name is..people call me Sand. Like well..sand. ” Sand? Sand. “ Tight, ” fait Hwan d'un air complètement admiratif en hochant la tête, c'est genre le surnom? le plus cool? de tous les temps? Lui aussi il aimerait avoir un surnom comme ça au lieu du deuxième nombre qui existe! Il se demande comment elle a eu ce surnom, mais n'ose pas trop lui demander, de peur que ça la fasse fuir en mode pardon, désolée, mais je suis un agent du MI5 et vous n'avez pas accès à cette information (il aime bien se faire des films du genre avec les moldus, dans sa tête ils ont tous des métiers dingues). Il y a un petit sourire retenu sur les lèvres de Sand et Hwan la trouve vraiment jolie et cute comme ça, il sait pas trop ce à quoi elle s'attend quand elle lui tend la main parce qu'il s'en empare plutôt amicalement (ils sont en train de se présenter après tout) pour la serrer brièvement. Elle a la main... froide? “ Can I try again? — Yeah of course! ” Et il sourit, et elle se met à rire mais il ne sait pas trop pourquoi, et il la regarde, la regarde vraiment, avec ses cheveux dans le vent et son visage plissé d'amusement qui change complètement, elle a l'air soudainement si jeune et rassurée contrairement aux autres fois où elle avait l'air d'être on edge, pas mal à l'aise mais pas en train de belong non plus. Chose étrange qu'un sourire genuine sur les lèvres de quelqu'un qu'on a toujours vu de loin.
Hwan est. vraiment. mal. Il a comme un pincement au coeur quand il la voit comme ça en relâchant sa main pour remettre la planche entre eux deux. C'est stupide mais c'est l'effet des gens jolis sur lui, c'est sans doute pour ça qu'il tombe amoureux comme on tombe d'une chaise, qu'il additionne les crushes sans conséquence ni incidence par dizaines. C'est pour ça aussi que Scylla répond plus à ses quickies, pour ça aussi que Scylla et lui ne sont plus ensemble. Ça lui fait mal mais en même temps, vu la froideur avec laquelle elle l'a traité, Hwan ne peut pas s'empêcher d'agréer avec Leo: peut-être qu'ils n'étaient pas faits pour être ensemble. “ Sana. ” Sana? Sana quoi? Elle le tire de ses pensées et le prend complètement au dépourvu et il la regarde d'un air perdu pendant un instant. “ You can call me Sana. ” Il est à moitié rassuré que son prénom ne soit pas Sand, même si ça fait du sens finalement. “ Sana. It's... it's a really pretty name. ” Il le pense. Sana. Sa-na. Hwan a l'impression qu'elle lui fait un cadeau en lui disant son vrai prénom, quand elle ne se contente pas de lui donner son surnom trop classe. Il sourit légèrement, amusé, reposant effectivement la planche et lui tendant la main pour l'aider à monter dessus de nouveau. Il plisse légèrement du nez, puis fronce des sourcils, sa bouche se tord avant qu'elle n'ait pu faire le moindre geste; l'instant suivant, il tire sur la manche de sa veste pour la retirer d'une épaule puis la faire glisser de l'autre, finissant par l'enrouler après un moment d'hésitation (où il la regarde en demandant la permission) autour des épaules de Sana. “ Here, you're shivering. ” La veste qui est de toutes façons trop grande pour lui, est aussi trop grande pour elle. Et ça lui va bien, même si elle n'a pas mis ses bras dans les manches; pendant un instant, Hwan l'observe sans rien dire avant de branler de la tête comme pour en chasser des pensées étranges. Ça lui fait un coup de frais tout d'un coup mais c'est plutôt bienvenu, vu la chaleur qu'il fait. Il espère qu'il n'a pas trop........ sué dans le cuir, ok, faut pas qu'il pense à ça sinon il va psychoter. Il tend la main pour l'aider à monter de nouveau sur la planche. |
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OUTCAST • all hail the underdogs Sana Mehndi ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 13/03/2017
‹ messages : 260
‹ crédits : bramble heart, tumblr,
‹ dialogues : #sandybrown
‹ âge : dix-neuf (24/07)
‹ occupation : underboss des shadow moses.
‹ scolarité : je n'ai jamais été à l'école de magie.
‹ baguette : est taillée dans de l'acacia, renferme une plume de phénix en son cœur et mesure vingt-six centimètres, que des détails que j'ignore parce que je l'ai récupérée sur un cadavre et qu'à ce stade-là j'aurais pris n'importe quoi pourvu que ça puisse faire quelques étincelles.
‹ gallions (ʛ) : 3044
‹ réputation : je n'existe pas, la société me connaît pas, les autorités me connaissent pas, mes parents sont à l'autre bout du monde et me croient morte depuis longtemps. Y a qu'auprès des autres exclus, des autres rebuts de la société, que j'existe, et eux trouvent juste que je suis plus "sympas" que Mood (ce qui n'est pas dur à faire), mais redoutable avec un peu de sable sous la main.
‹ particularité : je suis une sorcière de la terre (earthbender).
‹ faits : née en Inde, j'ai pris le mauvais train un jour et me suis retrouvée au Népal, incapable de retourner chez moi, raflée ensuite pour un réseau de trafic d'enfants perdus j'ai été vendue pour servir sorcier résidant à Singapour. J'ai fini par m'enfuir dans un bateau et c'est comme ça que je me suis retrouvée parfaitement clandestinement en Angleterre.
J'ai encore un accent quand je parle anglais, mais je le comprends très bien.
Je contrôle le sable que je mélange à de la poudre de plantes venimeuses pour endormir mes ennemis.
‹ résidence : au Wuthering Heights Cemetery.
‹ patronus : inconnu, j'ai jamais appris à l'invoquer
‹ épouvantard : une cage, claustrophobe que je suis.
‹ risèd : des retrouvailles avec les Mehndi.
| Il a dit oui et elle est contente. Il a dit oui et c’est complètement débile cette excitation, cette joie qui la remplit à l’idée de remonter sur ce stupide bout de bois, et de parcourir quelques mètres tout au plus. C’est complètement débile et elle s’en fiche complètement du skate, elle n’est pas là pour ça, elle n’est pas là pour lui, mais elle est contente et elle ne le cache même pas. Il a dit oui et il a sourit et elle lui a offert son prénom comme si c’était important, comme si c’était un secret. C’est vrai que c’est un peu le cas, parce qu’elle ne se présente plus comme Sana, elle se présente avec son cachet, son pedigree, sa famille, sa protection. Mais Sand ça ne veut rien dire dans ce skatepark moldu. Comme celui qu’elle a en face d’elle ne se pisserait pas dessus si elle prononçait les deux syllabes qui composent Mood. S'il y a bien un endroit où elle peut être Sana c’est chez les moldus. C’est dans ce monde là qu'elle l'a pour la dernière fois véritablement été, en descendant du train, en errant avec les autres gamins, puis seule, avant d’être raflée et privée de nom. “ Sana. It's... it's a really pretty name.” Elle sourit un peu, contente qu’il aime, alors que concrètement ça n’a aucune incidence sur quoique ce soit. Mais elle aime bien comment ça joue sur sa langue. Et puis il sourit lui aussi et elle les trouve bizarre ses sourires, trop fréquents en fait, mais ils ont une autre tare: ils sont contagieux. Elle va pour attraper sa main et remonter sur son skateboard, sans hésitation cette fois devant ces doigts tendus, mais il se rétracte trop vite, une expression étrange mais assez amusante sur le visage. Il a l’air d’hésiter, elle se demande s’il va changer d’avis, se hait un peu pour la déception qui lui pince le cœur. Et puis il se débarrasse de sa veste — la fameuse — sous les yeux un peu écarquillés de Sana. Elle comprend ce qu’il veut faire quand il lui adresse un regard hésitant auquel elle ne répond que d’un battement de cils et dépose finalement délicatement le blouson sur ses épaules. “ Here, you're shivering.” Elle est très immobile pendant quelques instants, paralysée par ce bout de tissu sur sa peau éternellement bronzée.
Elle a eu ce qu’elle voulait. De son dos, l’article vestimentaire qu’elle a choisi a fini sur le sien. Elle pourrait presque s’enfuir en courant avec son butin, même si ce n’est pas sa méthode de prédilection; elle fait en sorte qu’on ne la pourchasse pas, que l’on se rende à peine compte de son passage et surtout de sa disparition. Elle a ce qu’elle voulait, ce pourquoi elle est restée un peu trop longtemps sur ce banc finissant par attirer l’attention du skateur. Elle a ce qu’elle voulait, mais elle oublie de sourire, parce qu’il l’a déposée sur ses épaules. Et le vol, semble ainsi encore plus flagrant, encore plus mauvais moralement. (Naa Sana! lui souffle une voix qu'elle ne reconnaît pas.) Sand s’en fiche. Voler c’est survivre. Mais s’enfuir avec ce qu’on lui a si gentiment prêté, ça réveille en elle des instincts et des leçons de politesse, de gentillesse, qu’elle a longtemps été forcée d’oublier. Ses doigts viennent tout de même s’agripper au col de la veste avant qu’elle ne passe un bras puis un autre dans les manches, se rendant compte que ça lui va plutôt bien, même si c’est un peu grand, ça va avec le reste de son style. C’est même parfait. Elle sent un certain poids dans une des poches, se demande si elle devrait au moins lui rendre ses effets personnels. “ Thanks One. ” fait-elle à la place de tout mouvement pour s'éloigner, avant d’attraper sa main tendue et de remonter sur la planche. Un sifflement appuyé émane d’un des skateurs en train de fumer et ses joues prennent quelques couleurs quand les autres se mettent à rire. Elle décide qu’elle n’aime pas One. Il est trop gentil. Trop naïf sûrement. Il ne sait pas le requin à qui il a affaire. Il ne sait pas qui est Sand, qui sont les Shadow Moses, il est innocent et elle ne l’aime pas lui et ses sourires et sa générosité et son attention pas méritée. Elle n’aime pas ses doigts mêlés aux siens pour l’aider, ni le côté rassurant de sa présence tandis qu’elle essaye de nouveau d’avancer seule. Elle n’aime pas non plus l’odeur qu’elle a senti en enfilant la veste, le parfum agréable en dépit des accents de sueur. Elle ne l’aime pas, du tout. Mais elle sourit de nouveau quand il la lâche, quand elle suit ses conseils pour tourner, avancer, aller un peu plus vite, le vent dans ses cheveux, les yeux grands ouverts, mais rivés sur le sol, la terre son alliée de toujours. Elle rit encore un peu. Elle aimerait qu’il ne soit pas un moldu, elle aimerait jouer avec son élément et s’aider, elle aimerait lui montrer aussi, réalise-t-elle avec agacement. C’est précisément là, qu’elle manque de tomber et stabilise la trajectoire de la planche en faisant glisser quelques gravillons devant les roues. Le geste est rapide et discret, de quelques doigts seulement. Rien qui ne devrait alerter qui que ce soit, mais ça la rassure, lui rappelle qui elle est et ce qu’elle ne devrait pas être en train de faire. Elle continue de rouler malgré tout pour revenir vers lui après un demi tour un peu tremblant. C’est certainement prématuré, mais elle pourrait se faire à l’idée de se déplacer comme ça. Surtout si elle apprend à se stabiliser ou au moins à se défaire des obstacles que pose parfois un sol inégal, à l’aide de la magie. Du sol, elle relève le regard vers lui. Il est plus petit qu’elle, ce qu’elle apprécie parce qu’elle n’a pas besoin de lever le menton pour le regarder dans les yeux. “ Can you show me ” Elle pointe la fosse du doigt. “ the…jumps? ” Elle n’est pas sûre que ce soit le mot approprié, mais comme elle n’a jamais fait l’effort de monter sur un skate, elle n’a pas non plus appris le jargon. Elle pose une main sur son épaule pour descendre tranquillement de la planche; elle aimerait bien apprendre à la faire venir à sa main d’un coup de pied comme il l’a fait sous ses yeux, au lieu de quoi elle se baisse pour la ramasser et la lui tendre. Elle a un sourire curieux sur ses lèvres, mais son regard est un peu triste malgré les efforts. Plus que jamais elle est ouverte à l’idée de réellement prêter attention aux figures des amateurs, mais sa demande est creuse, elle sait déjà qu’elle ne verra rien.
One est trop gentil et il ne mérite pas qu’elle parte avec sa veste. Mais Sand est Sand. Et surtout, puisqu’elle ne le reverra de toute façon jamais, elle préfère donc partir avec un souvenir; l’idée la rebute, mais persiste, enfle, elle sait que c’est la raison principale. Elle ne fait qu'abandonner une faiblesse pour une autre.
Elle se hait- “ What does One mean...else” elle se rattrape et se corrige seule, “other than the number.” On s'en fout. C'est vraiment totalement inutile comme information et indue comme curiosité et pourtant elle ne parvient pas à s'en empêcher, à se retenir de lui demander cette dernière chose avant qu'il ne lui fasse une démonstration et qu'elle parte sans un au revoir. |
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HERO • we saved the world Hwan Graham | Le regard qu'elle pose sur lui après qu'il l'ait enveloppée de sa veste est... étrange, Hwan ne sait pas quoi en penser. Il comprend qu'elle est surprise, mais d'une manière plus profonde qu'elle ne devrait l'être au yeux du jeune homme; il ne fait que lui prêter sa veste, après tout, la pauvre tremblait comme une feuille (il l'a senti pendant leur brève étreinte) alors que lui peu lui importe, d'avoir sa veste sur les épaules ou pas: il fait toujours aussi chaud. “ Thanks One. — Yeah don't worry. ” Il aurait peut-être dû débarrasser ses poches de son POW et retirer la baguette de la poche spéciale intérieure... mais bon, il est trop tard, et il est hors de question qu'il s'approche d'elle de nouveau parce que sinon, ce sera encore plus embarrassant pour lui. Et... il lui fait confiance? un peu? il ne devrait sans doute pas parce qu'après tout il ne la connait pas, et elle a toujours été cette présence un peu creepy, perchée sur son banc avec son regard acéré et sa mine presque patibulaire. Mais elle est jolie et gentille, en fait, Sana, et Hwan peut bien avouer de bonne grâce qu'il s'est trompé sur son compte.
Finalement, elle prend sa main et monte sur la planche, et il l'accompagne pendant quelques pas avant de la laisser faire, l'observant évoluer avec un petit sourire satisfait sur ses lèvres. Pendant un instant, ses yeux s'égarent sur la bande de potheads qui les observe depuis tout à l'heure avec des airs ironiques et comme Sana lui tourne le dos, il fait un rapide mouvement de la main (on dirait qu'il s'étire, mais très brutalement) et deux des quatre mecs tombent en arrière du banc sur lequel ils sont assis, à cause d'un coup de vent plus fort que les autres. Heartbreaking. Ses yeux se reposent sur Sana quand il la voit faire un mouvement un peu trop brusque en cherchant son équilibre; elle semble sur le point de tomber et se rattrape au dernier moment, sous l'air indécis de Hwan qui s'en veut de l'avoir lâchée des yeux. Et même si elle est tremblante, elle semble toujours satisfaite donc il est content, parce que son sourire est vraiment adorable et respire la sincérité. Elle revient vers lui et elle est plus grande que lui, debout sur la planche, et c'est nul mais il aime bien au fond. “ Can you show me the…jumps? ” Il penche la tête sur le côté avant de comprendre, avec un petit sourire hésitant (il n'a pas l'habitude de perform in front of an audience) (enfin si.... mais pas dans le domaine du skate), frissonnant quand elle pose tout naturellement sa main sur son épaule pour redescendre. Il pourrait s'habituer à ça. “ Yeah of course. They're called tricks, ” dit-il simplement, avec moins de condescendance que de douceur.
Il prend la planche, l'étudie pendant un instant, et s'apprête à se détourner pour lui montrer deux-trois trucs (même si clairement c'est pas son area of expertise) quand elle l'arrête d'une question. “ What does One mean...else- other than the number. ” C'est quand elle se reprend qu'il réalise qu'il aime bien son léger accent, certainement indien. Beaucoup, même. Ça fait longtemps que le sien s'est effacé au profit de l'accent anglais de son père qui lui a appris cette langue. “ It means happiness. ” C'est complètement cheesy et il s'en rend compte, offrant une petite grimace embarrassée à Sana. “ My mum- she thought- I don't know what she thought. But she named me happiness so I got to live up to it, eh? ” Il ne sait pas trop pourquoi il lui dit ça, peut-être pour la voir sourire, sans doute parce qu'il aime bien parler avec elle. Il aurait presque pas envie de se jeter dans la piscine vide mais il finit par poser la planche sur le rebord, un pied la maintenant en équilibre. “ Please don't laugh too much if I fuck up, ” marmonne-t-il, avant de se lancer, après avoir vérifié qu'il n'y avait pas de skaters pour lui rentrer dedans, frappant son autre pied sur la planche et se penchant en avant pour ne pas déjà perdre l'équilibre.
Comme toujours, la sensation est grisante et un peu effrayante, mais il arrive vite au fond du pool, remontant une pente et prenant un peu d'élan jusqu'à sauter dans les airs. Il ne fait pas grand chose, puis il change de zone pour sauter et faire ses tricks, maladroitement, essayant de se faire une half-pipe avant de s'écraser lamentablement sur le sol, glissant sur presque un mètre alors que sa planche va voler beaucoup plus loin, s'ouvrant douloureusement le coude et grognant de douleur avant de se relever — the trick is always getting back up. Il cherche du regard Sana là où il l'a laissée après avoir récupéré sa planche mais ne la voit nulle part; peut-être qu'elle est retournée vers son banc? À cet angle-là, il ne pourrait pas la voir. Il est en train de remonter pour être au même niveau qu'elle quand soudain la peur quasi-paranoïaque le prend: peut-être que c'est une sorcière qui l'a reconnu? peut-être qu'elle lui a volé sa veste? peut-être qu'elle l'a trouvé ridicule et préféré partir pour lui épargner l'embarras de revenir lui parler?
Peut-être qu'il ne la reverra jamais? |
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OUTCAST • all hail the underdogs Sana Mehndi ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 13/03/2017
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‹ dialogues : #sandybrown
‹ âge : dix-neuf (24/07)
‹ occupation : underboss des shadow moses.
‹ scolarité : je n'ai jamais été à l'école de magie.
‹ baguette : est taillée dans de l'acacia, renferme une plume de phénix en son cœur et mesure vingt-six centimètres, que des détails que j'ignore parce que je l'ai récupérée sur un cadavre et qu'à ce stade-là j'aurais pris n'importe quoi pourvu que ça puisse faire quelques étincelles.
‹ gallions (ʛ) : 3044
‹ réputation : je n'existe pas, la société me connaît pas, les autorités me connaissent pas, mes parents sont à l'autre bout du monde et me croient morte depuis longtemps. Y a qu'auprès des autres exclus, des autres rebuts de la société, que j'existe, et eux trouvent juste que je suis plus "sympas" que Mood (ce qui n'est pas dur à faire), mais redoutable avec un peu de sable sous la main.
‹ particularité : je suis une sorcière de la terre (earthbender).
‹ faits : née en Inde, j'ai pris le mauvais train un jour et me suis retrouvée au Népal, incapable de retourner chez moi, raflée ensuite pour un réseau de trafic d'enfants perdus j'ai été vendue pour servir sorcier résidant à Singapour. J'ai fini par m'enfuir dans un bateau et c'est comme ça que je me suis retrouvée parfaitement clandestinement en Angleterre.
J'ai encore un accent quand je parle anglais, mais je le comprends très bien.
Je contrôle le sable que je mélange à de la poudre de plantes venimeuses pour endormir mes ennemis.
‹ résidence : au Wuthering Heights Cemetery.
‹ patronus : inconnu, j'ai jamais appris à l'invoquer
‹ épouvantard : une cage, claustrophobe que je suis.
‹ risèd : des retrouvailles avec les Mehndi.
| “ Yeah of course. They're called tricks ” Elle n'aime pas vraiment qu'on la corrige, elle n'y est plus ouverte, parce que trop souvent la correction était emplie de condescendance. Mais pas cette fois. Il y a une douceur dans la voix de One qui l'agace proprement. Il faut qu'il arrête. Il aurait du dire non, souffle une part d'elle; s'il savait. Elle note le mot et l'ajoute à son lexique mental; tricks, comme les magic tricks que les moldus aiment (ou aimaient plutôt, elle s'imagine que ce genre de choses leur laisse un goût amer dans la bouche désormais) faire et regarder sur des stands dans la rue. Une illusion. Ce ne sont pas de simples sauts; elle avait raison Sana de se dire que y avait quelque chose d'un peu magique, d'un peu incroyable dedans. Elle devrait le laisser partir mais la curiosité la pousse à rouvrir la bouche, à faire comme si elle s'intéressait à lui, comme si cette conversation importait, alors qu'ils viennent de deux mondes différents et ne devraient pas être amenés à se revoir. “ It means happiness. ” Il a l'air embarrassé et elle ne comprend pas vraiment pourquoi; c'est plutôt joli comme signification, et ça l'intrigue aussi, elle aimerait savoir d'où sa vient. “ My mum- she thought- I don't know what she thought. But she named me happiness so I got to live up to it, eh? ” Elle esquisse un sourire qu'elle regrette aussitôt, parce qu'elle comprend qu'elle est en train de lui souhaiter de live up to it. Elle s'agace véritablement d'être capable déjà de songer qu'il a été bien nommé, parce qu'il sourit beaucoup et a l'air heureux et s'il ne l'est pas il fait bien semblant et s'il ne l'est pas il sait répandre la joie autour de lui.... A trick, ça lui revient brusquement. C'est un moldu, mais il est dangereux pour elle, c'est la seule chose qu'elle sache vraiment en cet instant. “ Please don't laugh too much if I fuck up, ” I would never, pourrait-elle presque assurer, et toute la sincérité du monde accompagnerait ses paroles parce qu'autant qu'elle lui souhaite de ne pas se rater, elle ne compte pas s'attarder suffisamment pour avoir une quelconque réaction si ça doit être le cas. Elle lui offre un signe de tête, au revoir silencieux qu'évidemment il ne peut pas comprendre quand il s'élance, juste pour lui faire plaisir. Elle devrait se réjouir de la facilité qu'elle a eu à le berner. Les doigts de Sana trouvent aussitôt les poches de la veste, cliniques ils les vident, l'adolescente regardant à peine ce qu'elle dépose au sol à côté d'elle, quoique le dos doré du miroir attire un quart de seconde son attention quand un coin brille légèrement au soleil. Il ne s'agit pas de satisfaire sa curiosité grandissante à son sujet, mais simplement d'être rapide. Elle essaye de se dire que c'est bien ce qu'elle fait; aussi bien que Sand peut l'être; voler, mais pas trop, pas quelque chose d'important, pas tout. Honour amongst thieves. (Ça la fait renifler un peu.) Elle essaye de se dire qu'il a de la chance, que c'est une faveur qu'elle lui fait, vraiment, alors qu'elle sait pertinemment que si être gentille était ce qu'elle voulait vraiment faire, elle resterait ou, au moins, laisserait la veste avec le reste des affaires avant de partir. D'un bond elle se lève, ses effets personnels amassés là où elle était assise.
Crow ou n'importe lequel des Paths — elle espère pour eux en tous cas — aurait sur déceler la poche secrète dans le revers de la veste, contre son cœur. Mais Sana est soit trop pressée, soit trop perturbée, soit pas assez professionnelle dans cet art-là pour la remarquer — elle c'était une Hitter à l'origine, pas une pickpocket de carrière. Ça fait longtemps qu'elle n'a pas été désolée de faire ce que pourtant les Shadow Moses font de mieux. Longtemps qu'elle ne s'est pas sentie coupable. Déjà parce qu'elle fait moins depuis qu'elle a des responsabilités et que le sale boulot n'est plus à elle. Elle laisse les remords à ceux qui agissent. Pour sa part, voler quelques herbes dans des magasins n'est pas très propre à réveiller sa conscience depuis longtemps bâillonnée. Il s'agit encore de survivre. Pourtant ça lui tord un peu l'estomac malgré tout quand elle s'éloigne de sa démarche de fantôme.
Disparaître c'est facile.
C'est de ne pas réapparaître qui lui donne l'impression de promettre, pour une fois, d'être difficile.
“ Nice Jacket. ” L'a-t-on complimentée au cimetière, quand elle est enfin rentrée, les mains dans les poches, un sourire cryptique sur les lèvres. Elle a hoché la tête, ouais il est beau le butin de Sand — et si elle n'était pas underboss elle aurait presque peur qu'on le lui vole —, mais pas autant que le sourire de One.
deux jours plus tard C'est un peu par hasard qu'elle a trouvé la cavité secrète un soir quand elle resserrait les pans de la veste sur elle. Ses doigts curieux sont allés fouiller son contenu, surpris de se refermer autour d'un objet étrangement familier. Elle est clair et fine et petite comme lui et elle pourrait croire que c'est une fausse, que c'est qu'un moldu fasciné par la magie et qui se prend pour un sorcier (elle en a vu avec des chapeaux pointus l'autre jour et c'est Deirdre qui lui a dit ce que ça signifiait dans le folklore moldu anglais), mais si piètre sorcière qu'elle puisse être, sa main sent que la baguette et la magie qu'elle renferme est vraie. One est un sorcier.
Elle n'est pas sûre de savoir si c'est mieux ou pire. Si elle avait su....non, rien, rien n'aurait été différent, si elle avait su ça n'aurait rien changé. Pourtant elle regarde la baguette avec un air aussi horrifié que si elle avait son sang sur les doigts. Qu'est-elle censée faire maintenant ? Une baguette un sorcier en a besoin (ceux d'ici en tous cas, parce qu'elle-même en a une depuis six ans et ça ne lui sert absolument pas). Elle devrait la lui rendre, puisqu'elle a bien fait l'effort de lui laisser le reste de ses affaires. Et puis, elle n'en a pas besoin (mais y a peut-être un jeunot dans le groupe dont c'est le cas et Sand doit être Sand, la numéro deux, et penser logistique et-
Il est trop tôt, mais elle n'a pas très bien dormi et elle a des choses à faire dans l'après-midi. Il est trop tôt et le skatepark est un peu désert et elle est vraiment contente d'avoir le cuir de One sur les épaules pour la protéger de la brise matinale. Elle se dit que si elle avait une planche sous la main elle réessayerait bien. Elle se pince la paume. Stop. C'est la dernière fois qu'elle met les pieds ici et she means it cette fois. Il sait déjà que c'est une voleuse et si elle parvient à lui rendre sa baguette sans heurt et à filer ça sera déjà beaucoup, elle sera déjà chanceuse. Elle s'assoit au rebord de la fosse qui lui fait un peu peur, alors elle se met en tailleurs plutôt que les jambes dans le vide et attend, en profitant pour sortir son POW et scroller les MSN. Le sien est absolument désert, elle l'aime bien pourtant, mais personne la suit. Ça ne la dérange pas, prendre des photos l'amuse en soi et elle n'a pas besoin d'avoir des cœurs rouges en dessous pour être contente. Ceux des autres, qu'elle suit souvent au hasard, elle les regarde une fois par semaine et tapote parfois pour "liker". Elle like beaucoup les scrolls de Dami. Elle aime bien Dami. Et plutôt que de cliquer sur son profil pour voir s'il a posté quelque chose de nouveau, elle devrait être à l'affût, perchée sur son banc pour le voir venir de loin, mais peut-être qu'elle a peur de se défiler si c'est elle qui le voit en premier. Peut-être qu'elle veut lui laisser une chance de l'éviter. Elle ne réfléchit pas de toute façon. C'est mieux comme ça.
Elle n'a jamais eu à faire face à une de ses victimes avant et elle ne peut pas s'empêcher de penser qu'il y a pas pire que One pour être le premier. A part Dami, peut-être — elle sait pas pourquoi elle pense à lui, comme si ça avait un rapport quelconque, ça doit juste être le fait d'avoir sa page MSN sur l'écran sous ses doigts. One la hait sûrement et il aurait raison. Elle n'a pas le droit d'espérer revoir son sourire. Il essayera peut-être de la dénoncer — mais ça, qu'il essaye donc. Elle n'aurait pas le droit d'être déçue en s'échappant. Mais elle se demande aussi (avant de faire taire ses pensées une bonne fois pour toute) s'il a réussi ses figures, s'il a relevé la tête après en espérant la voir, sourire, applaudir peut-être, pour ne trouver que le vent. Elle se demande ce qu'il a pensé du fait qu'elle soit partie avec la veste, mais ait laissé le reste, elle se demande si ça a compensé un peu ou pas du tout. Surtout, elle se demande s'il va revenir malgré tout. Elle voudrait qu'il revienne et pas juste pas parce qu'elle a sa baguette à lui rendre. |
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