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sujet; SCAMINGER + underneath shooting stars.

HERO • we saved the world
Murtagh Scamander
Murtagh Scamander
‹ inscription : 06/11/2016
‹ messages : 196
‹ crédits : ♠MOONY.
‹ dialogues : firebrick
SCAMINGER + underneath shooting stars. Tumblr_inline_o7h0rb2ny21scq4k2_500

‹ liens utiles : rohan » badass werewolf marcus » ex-ff, prisoner mylan » angry & hungry midget shin » or is it nazir? salvatore » ff beater & international asshole sirius » the mighty godfather elliott » just another asshole.
‹ âge : 31 ans
‹ occupation : apothicaire, propriétaire du LAZARUS' PIT, au Chemin de Traverse.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1983 et 1990.
‹ baguette : 29cm, bois de saule, écaille de Kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3141
‹ réputation : on dit que c'est le meilleur apothicaire de Diagon Alley, qu'il est intelligent et sans pitié, qu'il fait les meilleures infusions du coin, qu'il est fort aimable mais qu'il faut toujours se méfier.
‹ faits : il a capturé un Leprechaun quand il avait huit ans et depuis, il est à son service et protège la famille Scamander - c'est un brillant potioniste, le meilleur de sa génération dit-on - il aime voyager et partir à la recherche de ses ingrédients lui-même - c'est un inventeur, il ne cesse jamais de créer de nouvelles décoctions - la famille, c'est sacré - il a aidé la RDP en les fournissant en potions, ingrédients, informations, etc... - c'est un excellent menteur.
‹ résidence : un vaste appartement à Londres.
‹ patronus : un Shire
‹ épouvantard : les cadavres de Ceallagh, Laoghaire, Rolf et Susan alignés sous mes yeux.
‹ risèd : Susan, c'est assez pathétique, non ?
http://www.smoking-ruins.com/t6855-murtagh-the-life-and-death-of
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Scaminger • we'll stay quiet underneath shooting stars if it helps you sleep
Cette femme est beaucoup trop têtue pour son bien. Certes, c’est aussi une des raisons pour lesquelles Murtagh l’ai—dmire autant, mais ça a également la faculté de la rendre terriblement agaçante, par moments. Surtout quand il sait très bien qu’elle est épuisée et qu’elle ne s’arrêtera jamais d’elle-même. Il a d’abord tenté de la raisonner calmement, en avançant qu’elle serait plus efficace avec du repos, qu’elle ne peut rien faire de plus, pour le moment. Il sait que le Syndrome Rosier la touche profondément, notamment parce que Lesath souffre de ce terrible fléau, il sait qu’elle veut aider, tout autant que lui. La petite est une Scamander et Murtagh déteste savoir qu’elle est atteinte de cette maladie, déteste voir Rolf et Luna souffrir de ne pas savoir quoi faire pour aider leur fille. Mais ce n’est pas en refusant d’arrêter de courir partout que Susan trouvera une solution. Malheureusement, elle se fiche pas mal de ce qu’il peut dire, alors Murtagh n’a pas tellement le choix. Elle va probablement râler et se débattre et peut-être même l’insulter un peu, mais il a l’habitude avec cette fichue bonne femme. Une fois le Lazarus Pit fermé, il se dépêche de quitter Diagon Alley pour prendre la direction de Ste Mungo. Il est tard et les visites sont terminées, mais le personnel commence à avoir l’habitude de le voir traverser les couleurs à la recherche de la directrice adjointe de l’hôpital.
Il ne met pas très longtemps à la trouver cette fois, dans son bureau, le nez dans une tonne de paperasse. Ce n’est pas très étonnant, puisqu’elle passe ses journées à courir partout pour soigner des patients, il faut bien qu’elle trouve un moment pour gérer tout le bazar administratif et souvent, elle en a pour une partie de la nuit. « Fancy meeting you here, Saoï, » lâche-t-il, clairement sarcastique. Il fait un gros effort pour ne pas se vexer terriblement quand elle ne relève même pas la tête de ses parchemins. Elle a l’air un peu tarée, avec ses cheveux bruns relevés dans un chignon qui ne ressemble plus à rien au-dessus de sa tête, ses yeux un peu trop rouges, ses cernes trop creusées. Il remarque le crayon à papier qu’elle a calé au-dessus de son oreille et se demande si elle ne passe pas un peu trop de temps avec Luna.

Elle a l’air épuisée et pourtant, elle est magnifique.

Murtagh soupire et attrape l’épaisse cape accrochée au porte-manteau dans un coin du bureau. « Okay, that’s enough, woman, » lance-t-il et elle l’ignore encore mais ce n’est pas bien grave, puisqu’il va dans son dos et lui place le vêtement sur les épaules. Et puis il lui enlève la plume qu’elle a dans la main avant de l’attraper pour la forcer à se lever. Susan laisse échapper une exclamation mi-surprise, mi-outrée, mais la seconde d’après, ils ont disparu du bureau. Le vent souffle fort, balaye les cheveux déjà désordonnés de Susan qu’il a empêchée de tomber en passant un bras ferme autour de sa taille. « Murtagh ! » s’exclame-t-elle en le frappant sur le torse avec ses tous petits poings inoffensifs. « Yeah, I know, you hate me, I’m an idiot and you have work to do, » énumère-t-il avec un petit sourire en coin, sans la lâcher. « But you look like shit, so you’re taking a break. » Elle ouvre la bouche pour protester, mais le jeune homme lui lance un regard sombre.
« You’re exhausted, come on, just one night. And I’ll help you tomorrow if it makes you late in your schedule. » Elle pince les lèvres, a toujours cet air un peu furieux dans le fond des yeux, mais finit par hocher la tête et Murtagh esquisse un large sourire. « Good ! » s’exclame-t-il avant de libérer sa taille, un peu à contrecœur, mais il tient toujours fermement sa main et l’entraîne avec lui. « Where are we ? » « Mmmh, somewhere near the Ring of Kerry, » répond-il distraitement avant de l’entraîner jusqu’à un trou dans la roche, plutôt étroit. Il sort sa baguette et d’un Lumos, éclaire leur chemin, avant de s’engouffrer dans la petite entrée, sans arrêter de tirer Susan derrière lui. « Don’t worry, it’s safe, I’ve been here several times already, » promet-il dans un murmure. « Just watch your head. » Il manque de se prendre un pan de roche en plein front mais se baisse à temps, continue d’entraîner Susan plus profondément, jusqu’à apercevoir le bout du tunnel. « Nox, » murmure-t-il et la lumière disparaît, il peut sentir la jeune femme qui se fige derrière lui.

« Shhh, follow me. » Elles sont là. Petit à petit, des petits points de lumière apparaissent, leur montrant le chemin. Quand ils arrivent enfin dans la cavité au plafond élevé, les petites lumières tapissent tout le plafond de la grotte, comme des constellations étincelantes, éclairant les lieux qui dévoilent des rochers brillants et un sol constitué d’une mousse étrangement pâle. « Cave fairies, » murmure-t-il alors qu’elles se mettent à pousser ce petit son cristallin qui constitue leur moyen de communication. « They bathe in the moonlight and spend the day in their cave where they dance and sing until sunset. But there’s no moon tonight, so they’ll just rest until tomorrow night. Don’t worry, we won’t disturb them too much if we’re quiet, » explique-t-il avec un petit sourire avant de s’asseoir sur l’épaisse mousse qui tapisse le sol, entraînant Susan avec lui. « They’re not as vain as the other fairies, and they’re smarter, too. But they’re shy, I spent years trying to make them trust me. » Des années à les trouver, des années à attendre patiemment qu’elles acceptent sa présence et comprennent qu’il ne leur voulait aucun mal. De la poche de son manteau, il sort un panier qu’il a miniaturisé, auquel il rend sa taille d’origine. Il l’a à peine ouvert que déjà, plusieurs fées se détachent du plafond et volent jusqu’à eux. Avec un sourire en coin, il sort un sachet rempli de sucreries du panier, avant de l’ouvrir et de le déposer devant eux. « They have a sweet tooth, » murmure-t-il à Susan et en quelques secondes, le sachet est complètement vidé de ses sucreries, alors que les fées retournent en hauteur pour distribuer ce qu’il a apporté. L’une d’elle reste là, ses minuscules yeux braqués sur Susan. Elle diffuse une lumière argentée qui se reflète sur le visage de la jeune femme alors qu’elle fait le tour de sa tête, curieuse. Elles sont cinq à revenir, portant derrière elle un petit sac brillant dont il connaît déjà le contenu. « I need their hair for one of my new potions. » Il tend la main et elles laissent tomber le sac dans le creux de sa paume, avant de rejoindre les autres en quelques battements d’ailes. Celle qui est restée s’approche de lui et du doigt, il pointe la mousse sur laquelle ils sont assis. Il peut la voir sourire et hocher la tête, avant de filer à son tour. « And this moss makes an amazing tea. » Il dépose le sac dans sa poche et en tire un couteau afin de prélever de la mousse qu’il range soigneusement dans une boîte, ensorcelée afin de préserver les ingrédients qu’il ramasse.

Une fois ses affaires terminées, il retourne farfouiller dans le panier, pour en tirer de quoi dîner, ainsi qu’une bouteille de vin et deux verres. Il ouvre la bouteille et entreprend de remplir les deux verres, mais avant d’en donner un à Susan, il lui fait signe de commencer à manger. « I’m sure you barely ate today, so maybe you should eat a bite before drinking any wine, » suggère-t-il avec un clin d’œil. Elle tient bien l’alcool, mais avec l’estomac vide, ce n’est jamais une bonne idée. « So, it’s better than your ulgy office, isn’t it ? » fait-il en désignant le plafond constellé de petites lueurs argentées.
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Susan Dillinger.
Susan Dillinger.
‹ disponibilité : fiche first.
‹ inscription : 27/08/2016
‹ messages : 390
‹ crédits : century sex.
‹ dialogues : indianred
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‹ âge : dix-neuf ans
‹ occupation : livreuse pour le dirico express + étudiante à la WADA en arts visuels, elle fait également partie d'un club de théâtre.
‹ maison : gryffondor.
‹ scolarité : 1996 - 2002
‹ gallions (ʛ) : 3480
‹ réputation :
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Il y a toujours un moment dans la journée où elle ne sait plus très bien s’il est midi ou minuit. Souvent, c’est quand elle sort d’une intervention de plusieurs heures, ou qu’elle est restée le nez dans la paperasse trop longtemps sans relever la tête vers sa pendule murale. Mais depuis deux semaines environ, elle a l’impression de perdre le fil du temps plusieurs fois dans la journée, pendant plusieurs jours de suite. Pour sa défense, les quelques jours qui viennent de s’écouler ont été particulièrement chargés. Les urgences se sont multipliées à cause d’un accident plutôt grave dans l’est de Londres, un problème de surpopulation du service de pathologie des sortilèges a contraint toute l’équipe à repenser l’organisation de l’hôpital, les recherches pour le syndrome Rosier ont connu plusieurs grands espoirs, puis plusieurs grandes déceptions… Et puis il y a eu ces saletés d’événements mondains.
Susan aimait beaucoup ça, avant, quand elle avait le temps. Passer sa soirée à boire, à danser et à se moquer des gens en compagnie de Murtagh était particulièrement agréable juste après la fin de la guerre, quand elle a eu sa promotion au poste de directrice adjointe de Sainte Mangouste. Mais plus le temps à passé, plus les soirées se sont transformées en contraintes, et elle a commencé à vouloir s’éclipser de plus en plus tôt, afin de retourner à l’hôpital au lieu de se laisser raccompagner chez elle pour de bonnes nuits de sommeil comme l’aurait souhaité Murtagh. Cette semaine, on l’a privé de son divertissement principal en précisant sur les invitations qu’il n’y avait pas de plus one accepté.
Elle a passé une bonne partie des soirées à se plaindre dans sa barbe.
Le champagne n’était même pas bon. Peut-être qu’il n’avait juste pas le même goût sans Murtagh.

Elle a développé un pouvoir magique : celui de lire les papiers administratifs à la vitesse de la lumière. Les lignes défilent, défilent, et elle assimile toutes les informations, vérifie qu’il n’y a pas d’erreurs, signe là où elle doit signer. Elle ne sait pas vraiment comment elle est devenue aussi performante, c’est juste arrivé. Avec des cernes, et beaucoup de café.
Elle relève à peine le nez quand on entre dans son bureau, habituée à ce qu’on la dérange ou qu’on vienne chercher des dossiers sur ses étagères. Du bout des lèvres, elle récite ce qu’elle est en train de lire, comme pour que l’information soit plus claire. Oh, elle sait bien que c’est Murtagh qui est entré dans la pièce. Elle l’a reconnu à son parfum, et à sa démarche, qu’elle a tout de même capté dans sa vision périphérique. « Fancy meeting you here, Saoï, » Elle sait très bien ce qu’il est en train de faire. Il veut qu’elle relève la tête, qu’elle se déconcentre, et qu’elle rentre chez elle. Il lui a fait le coup, plusieurs fois. Cette fois, elle ne cèdera pas, parce que ces parchemins ne vont pas se lire tous seuls, et qu’elle tient à ne pas faire une seule erreur. Elle l’entend qui s’affaire, et relit pour la troisième fois la même phrase. Comme toujours, il a foutu son focus en l’air. Elle relit une quatrième fois. « Okay, that’s enough, woman, » Elle fait mine de ne pas l’entendre. Elle ne se fera pas avoir, elle est plus forte que ça! Cinquième relecture de la même phrase. Il met sa cape sur ses épaules, noue le lien qui la rattache dans son cou. Elle a un petit frisson qui n’a absolument rien à voir avec le fait qu’il vient de l’effleurer. Et par la présente, je soussigné Cedrella Hoxbo- Il lui retire sa plume, et soudain elle est sur ses pieds, à lâcher un petit cri outré. Elle sent que son souffle se coupe, et comprend pourquoi quand elle rouvre les yeux et perd un peu l’équilibre. Ils ont transplané. Seul le bras de Murtagh, passé autour de sa taille, l’empêche de s’étaler comme une idiote sur… sur la pierre? « Murtagh ! » Elle lui lance un regard furieux et commence à se débattre un peu en le rouant de coups - un peu trop gentils pour lui faire peur. Pourtant, elle a de la force dans les bras, quand il s’agit de porter des malades! Mais elle ne fait pas le poids face à The Answer. « Yeah, I know, you hate me, I’m an idiot and you have work to do, » Elle fait une petite moue vexée et croise les bras devant sa poitrine.  Elle déteste quand il sait tout ce qui se passe dans sa tête - aka elle le déteste tout le temps. « But you look like shit, so you’re taking a break. » Ce n’est pas très sympa ! Au contraire, elle trouve que ses cheveux sont particulièrement brillants en ce moment ! C’est un signe de très bonne santé ! Murtagh sait déjà ce qu’elle va dire, alors il lui lance son regard qui tue et elle soupire. « You’re exhausted, come on, just one night. And I’ll help you tomorrow if it makes you late in your schedule. » Elle n’aime pas trop l’idée, mais la considère. Est-ce qu’elle sera capable de travailler correctement s’il l’aide ? Certainement que non. Mais ils seront toujours plus efficace que quand elle travaille seule. Bon. Elle acquiesce, un peu à contre coeur. Elle déteste quand il a raison. « Good ! » Il la lâche, et Susan craint que ses jambes - qui ont parcouru en courant les couloirs de l’hôpital, la laissent tomber. Mais non. La main de Murtagh, qui vient de saisir la sienne, a sûrement beaucoup à voir dans sa soudaine impression d’être de nouveau équilibrée. Elle le suit, observant les alentours, incapable de trouver un repère qui lui donnerait un indice sur leur localisation. « Where are we ? » « Mmmh, somewhere near the Ring of Kerry, » « O-Ok… » La vraie question aurait été plutôt qu’est-ce qu’on fait là?, mais elle suppose qu’elle va avoir sa réponse très très vite. Elle commence à froncer le nez quand ils s’approchent d’un trou très étroit - et très sombre aussi dans la roche. Peut-être qu’il va juste l’enfermer ici pour qu’elle arrête de travailler et ne la laisser sortir que quand elle aura fait une cure de sommeil de plusieurs semaines ? Ce serait bien son genre. Mais cette prison n’a pas l’air très accueillante. La lumière du Lumos lui laissent découvrir la paroi rocheuse de l’espèce de grotte dans laquelle ils sont entrés. Il y a de l’humidité, mais pas trop. Elle se demande bien où il l’emmène. « Don’t worry, it’s safe, I’ve been here several times already, » Elle pince les lèvres. « Hmm-mm » Elle n’est pas très convaincue.. « Just watch your head. » Il dit ça et manque de peu de se prendre un morceau de roche, et ça devrait pas la faire sourire (il aurait pu se faire très mal!) mais ça la fait sourire. « Nox, » finit par faire la voix grave de Murtagh dans la résonance étrange de la grotte. Susan se raidit un peu. Il est au courant que c’est un peu flippant, un endroit comme ça, dans le noir ? Avec n’importe qui d’autre, elle serait déjà sortie de la grotte en criant qu’il faut être fou. Mais c’est Murtagh. Et Murtagh fait souvent des trucs comme ça. Il doit y avoir un truc intéressant au bout de ce tunnel creepy, sinon, il ne l’aurait pas amenée.

Quand elle peut enfin se relever complètement, elle sent son dos qui proteste, mais très vite, tout est oublié. Il y a de la lumière qui vient du plafond, et quand elle lève la tête, les yeux de Susan s’illuminent. « Cave fairies, » Ses lèvres forment un petit oh fasciné. Cela fait longtemps, très longtemps qu’elle n’en a pas vu. Et la dernière fois, c’était aussi avec Murtagh. Ils n’étaient pas aussi grands, à l’époque. Les voix cristallines des petites fées sont comme des percussions, qui rebondissent sur la roche. C’est magnifique. Irréel. Susan a l’impression de rêver. Elle sent que tout son corps s’est détendu d’un coup. « They bathe in the moonlight and spend the day in their cave where they dance and sing until sunset. But there’s no moon tonight, so they’ll just rest until tomorrow night. Don’t worry, we won’t disturb them too much if we’re quiet, » Sue ne détache pas ses yeux des toutes petites silhouettes brillantes. « They’re not as vain as the other fairies, and they’re smarter, too. But they’re shy, I spent years trying to make them trust me. » Elle hausse les sourcils, baisse les yeux vers lui, qui s’est assis sur la mousse - qui a l’air plutôt confortable et (au plus grand bonheur de Susan) pas trop humide. Murtagh a mis des années à les approcher, et il prend le risque de l’amener ? Quand cessera-t-il d’avoir autant confiance en elle ? (Jamais, elle l’espère.)
Il sort des bonbons d’un panier, et Susan a presque envie de piquer dedans. « They have a sweet tooth, » Oh, c’est pour les fées. Tant pis. Elles se sont rapprochées, d’ailleurs, et de nouveau, Susan se laisse complètement fasciner par leurs silhouettes, la grâce qu’elles ont naturellement, et cette lumière unique qui émane d’elles. La médicomage a vu beaucoup de choses incroyables dans sa vie, la plupart avec Murtagh d’ailleurs, mais ça… Ça dépasse tout. Une fée s’attarde sur elle, et leur regard se croise. Susan a du mal à croire qu’elle est vraiment là, en train de vivre ça. Elle sourit, et la fée tourne autour d’elle, joyeusement. Sainte-Mangouste est bien loin dans son esprit. Un petit groupe de fées s’approche d’eux, tirant derrière elles un sac plutôt gros quand on considère leur taille et poids. « I need their hair for one of my new potions. » répond Murtagh à la question qu’elle se posait silencieusement. Incrédule, Susan l’observe communiquer avec la fée qui est restée près d’eux, son regard passant de la petite forme argentée aux yeux clairs, eux aussi presque irréels, de l’homme. « And this moss makes an amazing tea. » dit-il finalement, et Susan retient un petit rire hystérique (elle est très fatiguée, et donc facilement impressionnable et hystérique). Elle observe les doigts de Murtagh découper une petite portion de mousse, la ranger dans une petite boîte, silencieuse. Elle se pince pour se prouver qu’elle n’est pas en train de rêver.

Il a tout prévu. De quoi manger, du vin, des verres. Susan lève les yeux sur son visage, un peu incrédule, en observe tous les détails, se demandant comment il peut - vraiment - être réel. Il remplit les deux verres, lui en tend un, mais se ravise au dernier moment. Elle lui offre une petite moue déçue, mais noyée dans la joie qui se lit dans les moindres traits de son visage. « I’m sure you barely ate today, so maybe you should eat a bite before drinking any wine, » Elle lève les yeux au ciel. Elle attrape deux tomates cerise, histoire de dire qu’elle a mangé quelque chose, avant de tendre la main vers le verre de vin. « So, it’s better than your ulgy office, isn’t it ? » -- « Meh. » fait-elle en haussant les épaules. Elle prend une nouvelle tomate cerise avec un air suffisant, mais finit par craquer et rencontrer les yeux clairs de Murtagh. Elle ne peut pas retenir son sourire. « Ok, that’s not bad. » admet-elle avec un regard malicieux, complice. « But… » Elle laisse planer le suspense, ses yeux brillants toujours d’une joie qu’elle ne peut pas réprimer. « You forgot the rose. » fait-elle, se moquant gentiment, faisant mine d’être déçue. Elle jure qu’il est capable de sortir une rose de son panier, parce qu’il est comme ça.
Elle prend une gorgée de vin et pose son verre. Dans un soupir heureux, elle étend ses jambes et commence à s’allonger. Elle pose sa tête sur les jambes de Murtagh, le regard perdu dans les étoiles scintillantes que sont les fées au plafond. Il les regarde aussi, et elle finit par laisser ses yeux chocolat parcourir l’angle de sa mâchoire, et son cou. « I might scare them you know. » dit-elle, ne détachant pas son regard de sa peau. « I might ruin your work, you shouldn’t have brought me here, especially with wine… » Elle a tendance à élever un peu la voix, avec du vin dans l’organisme. Il baisse la tête vers elle. « But… Thank you. » dit-elle sincèrement, et soudain très sérieusement. Il sait toujours ce dont elle a besoin quand elle-même ne sait pas dont elle a besoin. Il a toujours su. Elle entrelace leurs doigts (ce n’est pas la première fois que ça arrive) (c’est arrivé il y a quelques semaines, quand elle s’est endormie sur son épaule sur son canapé) (c’est arrivé dans la rue, quand ils rentraient un peu éméchés d’une soirée mondaine, le mois dernier). « So, that’s what you’re up to when you’re not with me ? Making friends with fairies and searching the most beautiful - and romantic - place to have a pic-nic ? » Elle le tease comme elle le fait toujours. Il sourit, comme il le fait toujours. « I feel like I don’t have as much time as I would like for you these days. I’m sorry. I can’t believe you’re still doing that for me after all this time. » Et elle sourit. « I clearly don’t deserve you » dit-elle sur le ton de la plaisanterie, même si elle est parfaitement sérieuse.
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Murtagh Scamander
Murtagh Scamander
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‹ occupation : apothicaire, propriétaire du LAZARUS' PIT, au Chemin de Traverse.
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‹ scolarité : 1983 et 1990.
‹ baguette : 29cm, bois de saule, écaille de Kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3141
‹ réputation : on dit que c'est le meilleur apothicaire de Diagon Alley, qu'il est intelligent et sans pitié, qu'il fait les meilleures infusions du coin, qu'il est fort aimable mais qu'il faut toujours se méfier.
‹ faits : il a capturé un Leprechaun quand il avait huit ans et depuis, il est à son service et protège la famille Scamander - c'est un brillant potioniste, le meilleur de sa génération dit-on - il aime voyager et partir à la recherche de ses ingrédients lui-même - c'est un inventeur, il ne cesse jamais de créer de nouvelles décoctions - la famille, c'est sacré - il a aidé la RDP en les fournissant en potions, ingrédients, informations, etc... - c'est un excellent menteur.
‹ résidence : un vaste appartement à Londres.
‹ patronus : un Shire
‹ épouvantard : les cadavres de Ceallagh, Laoghaire, Rolf et Susan alignés sous mes yeux.
‹ risèd : Susan, c'est assez pathétique, non ?
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« Meh. » Parfois, il se demande ce qui l’empêche de l’étrangler, surtout quand elle prend ce petit air hautain. Oh, probablement ce sourire. Bon, d’accord, c’est ce sourire, c’est certain. « Ok, that’s not bad, » admet-elle enfin et Murtagh prend ça pour une victoire et s’autorise enfin un large sourire. « But… » Ah, bien sûr qu’il y a un mais, elle ne pouvait pas le laisser s’en tirer avec un presque compliment, pas vrai ? Le jeune homme plisse un peu les yeux, prêt à encaisser la moquerie qui va venir, il peut le sentir. Depuis le temps, il a développé un détecteur à bullshits quand il s’agit de Susan Dillinger. « You forgot the rose. » Elle le cherche. Non, vraiment, elle le cherche. Ça fait tellement d’années qu’ils jouent à ce petit jeu, à taquiner l’autre en faisant mine de seulement plaisanter sur ce sujet, que le Scamander ne sait plus du tout si elle ne fait que s’amuser ou si une part d’elle souhaite que ce soit vrai. Murtagh sait ce qu’il veut. Depuis des années. Se réfréner et se répéter qu’il était passé à autre chose n’a jamais fait disparaître ce qu’il éprouve pour Susan et il sait qu’à ce stade, rien ne saura le faire changer d’avis. Il joue le jeu parce qu’à ce stade, il ne sait plus comment agir différemment avec elle. Et c’est pénible de ne pas savoir exactement ce que Susan attend de lui. Murtagh déteste ne pas savoir. Ce n’est pas pour rien qu’il étudie sans cesse, va jusqu’à se renseigner sur des domaines complètement étrangers au sien, juste pour le plaisir de savoir. Mais comprendre Susan n’est pas une entreprise dans laquelle des bouquins ou des recherches peuvent l’aider. Il a l’impression que malgré toutes ces années passées à ses côtés, il y a encore tant de choses qu’il ignore sur elle.
Probablement que c’est de sa faute, pour ne jamais avoir eu le courage d’être complètement honnête avec elle. Il se crispe un peu, lorsqu’elle décide de s’allonger et de se servir de sa cuisse en guise d’oreiller. Cette proximité le tue un peu, mais il chasse vite tout ça, pour ne pas la laisser penser que ce qu’elle fait le dérange. « I might scare them you know. » Il baisse les yeux sur la jeune femme. « I might ruin your work, you shouldn’t have brought me here, especially with wine… » Ça lui tire un sourire, parce qu’il sait très bien comment elle est quand elle a trop bu, mais son but n’est pas de la soûler alors ils ne devraient pas courir beaucoup de risques. C’est lui qui devrait probablement boire un peu plus, histoire d’avoir enfin le courage de lui faire comprendre ce qu’il éprouve pour elle.

Non, mauvaise idée. Il est déjà certain de se couvrir de ridicule en le faisant, alors s’il venait à le faire avec un coup dans le nez… Très mauvaise idée. « But… Thank you. » Il hoche doucement la tête, ouvre la bouche pour lui répondre qu’il n’y a vraiment pas de quoi, qu’il ferait n’importe quoi pour elle, mais elle choisit ce moment pour venir saisir sa main, entrelacer leurs doigts et il s’empresse de fermer la bouche, histoire de ne pas se ridiculiser. Murtagh est un excellent menteur, un très bon comédien, mais lorsqu’il s’agit de Susan, il n’est plus rien du tout et il a l’impression d’avoir à nouveau quinze ans. C’est ridicule. De sa main libre, il attrape son verre, qu’il descend un peu trop vite, histoire de se donner quelque chose à faire. « So, that’s what you’re up to when you’re not with me ? Making friends with fairies and searching the most beautiful - and romantic - place to have a pic-nic ? » Son cœur fait un looping pathétique dans sa poitrine et il doit faire de son mieux pour ne pas sourire comme un abruti parce qu’elle trouve l’endroit romantique.
Il détourne le regard, histoire de ne pas se ridiculiser et attrape un mini sandwich qu’il entreprend de grignoter sans grande conviction. Il a la gorge un peu nouée et il sait parfaitement pourquoi, ce qui n’arrange rien à son état. « I feel like I don’t have as much time as I would like for you these days. I’m sorry. I can’t believe you’re still doing that for me after all this time. » Bien sûr qu’il continue de faire ces choses-là pour elle. Et tant qu’elle ne lui dira pas d’arrêter, il continuera. Elle a tendance à s’oublier, lorsqu’elle est concentrée dans son travail et ça fait partie de ces raisons pour lesquelles Murtagh l’admire autant, mais si elle ne pense pas à s’occuper d’elle, alors il le fera.

C’est comme ça qu’ils ont toujours fonctionné, après tout. Il est son pense-bête, et inversement. C’est un de ces points sur lesquels ils se ressemblent énormément. Leur travail est une part importante de leur vie et quand ils n’ont personne pour leur rappeler que le monde continue de tourner… Et puis, Murtagh a des raisons extrêmement égoïstes de prendre soin de Susan. « I clearly don’t deserve you » Son souffle se bloque un peu dans sa gorge, alors qu’il délaisse ce qu’il avait commencé à manger – de toute façon, ça ne passe pas, alors autant ne pas s’acharner. Il s’humecte les lèvres dans un geste clairement nerveux, puis baisse enfin les yeux sur la jeune femme. Il l’observe, silencieux, de cet air impassible et parfaitement calme qu’il adopte toujours. Mais dans son crâne, des centaines de scénarios différents défilent. Son cœur bat trop fort, trop vite et ils sont si proches qu’il se dit qu’elle va finir par l’entendre et ça ne fait que le rendre plus nerveux encore. Il sait ce qu’il doit dire, ce qu’il veut dire. Il sait que c’est l’occasion parfaite, le genre de maintenant ou jamais qu’il ne peut pas laisser passer.
Mais Murtagh n’est pas du genre à faire les choses instinctivement. La préparation des potions requiert un savoir, une minutie, l’erreur n’est pas tolérée. Tout doit être fait à la perfection, chaque ingrédient doit être employé avec précision, la quantité doit être exactement celle demandée. Une dose de trop, un gramme supplémentaire et tout peut être complètement fichu. Oh il lui arrive d’improviser, parfois, lorsqu’il est à la recherche d’une nouvelle recette, mais que risque-t-il alors ? De gâcher des ingrédients, de faire exploser un chaudron. Rien de dramatique. Murtagh gère sa vie de la même manière qu’il prépare des potions. Tout est calculé, même les risques qu’il prend.

Et ça, là ? Le risque en vaut la chandelle si Susan éprouve la même chose à son égard. Sinon, il peut la perdre, entièrement la perdre et ça… Ça il en est incapable. Il préfère passer le restant de ses jours à jouer au bon ami, si ça veut dire que Susan fait partie de sa vie. L’amitié de la jeune femme est bien la dernière chose qu’il veut perdre.

Alors il réfléchit, trop, comme toujours, alors que ses yeux sont toujours rivés sur Susan et que le silence s’étire. Il a l’impression de suffoquer un peu, qu’il va être malade.

Encore une fois, il s’humecte les lèvres. Il se traite d’idiot, de lâche, de gros nul. Puis, enfin, il ouvre la bouche. « You do. » Un murmure, à peine un souffle, presque craintif. Du panier, dépasse à présent une rose d’un rouge éclatant, alors qu’il délaisse par terre la baguette qu’il avait discrètement attrapée. « You deserve everything, » ajoute-t-il et sa voix rauque tremble un peu, lui qui a toujours l’air si sûr de lui.

Il ne l’est pas.
Il ne l’est tellement pas.
Et c’est terrifiant.
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Susan Dillinger.
Susan Dillinger.
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‹ âge : dix-neuf ans
‹ occupation : livreuse pour le dirico express + étudiante à la WADA en arts visuels, elle fait également partie d'un club de théâtre.
‹ maison : gryffondor.
‹ scolarité : 1996 - 2002
‹ gallions (ʛ) : 3480
‹ réputation :
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Oh non, elle ne le mérite pas. Elle ne mérite pas toutes ces fois où il lui a sauvé la mise. Elle ne mérite pas ces nuits qu’il passait avec elle dans la tour d’astronomie alors qu’elle n’avait d’yeux que pour quelqu’un d’autre. Elle ne mérite pas les nombreuses fois où il est venu la soutenir alors qu’elle n’allait pas bien - surtout la nuit du départ de Frank. Elle ne mérite pas toutes les potions qu’il a concoctées pour elle, pour l’aider à dormir. Il y a tant de choses qu’elle ne mérite pas qu’elle n’a même pas le courage de les lister toutes. Mais ce qu’elle sait, c’est qu’elle ne mérite surtout pas qu’il soit toujours là, toutes ces années, après qu’elle l’ait mis de côté de multiples fois, égoïste, trop obnubilée par sa carrière ou par des illusions qu’elle poursuivait comme une adolescente immature. Il y a beaucoup de choses qu’elle regrette. Beaucoup de choses. Et la plupart concernent Murtagh.
Il ne répond rien, et Susan prend un peu peur, malgré tout ce qu’il a fait pour elle aujourd’hui, et les autres jours, et depuis qu’ils se connaissent. Et s’il l’avait amenée ici pour lui dire quelque chose qu’elle n’attend pas ? Il y a plein de choses qui passent par la tête de la médicomage. Peut-être qu’il va lui annoncer qu’il a décidé de partir loin, à la recherche de nouveaux horizons, de nouvelles expertises pour ses potions. Peut-être qu’il va lui dire qu’à partir de maintenant, ils se verront moins, parce qu’il est fatigué de devoir l’arracher à son travail, fatigué qu’elle soit trop peu présente, trop occupée. Peut-être qu’il va lui dire qu’il ne peut pas gâcher sa vie à veiller sur elle. Ça expliquerait le setting, trop beau pour être vrai, choisi pour adoucir des paroles difficiles à entendre. Susan pense aussi à l’autre possibilité, celle à laquelle elle a pensé plusieurs fois, et lui serre un peu le ventre à chaque fois : il a rencontré quelqu’un. Il aurait eu l’occasion. Toute la journée, à la boutique, lors de ses réapprovisionnements, de ses déjeuners - tous ces moments où elle n’était pas là. Peut-être qu’il vient lui dire que maintenant qu’il a trouvé quelqu’un, ils doivent cesser… whatever is going on between them depuis quelques semaines, quelques mois.

Parce que oui, les choses ont changé. Il n’est pas bête. Elle n’est pas naïve non plus.
Elle ne sait pas vraiment quand c’est arrivé. Elle aime à croire que c’est plutôt récent, que ce truc dans sa poitrine est le résultat du soutien qu’ils se sont offert, des soirées magiques qu’ils ont passé ensemble ces derniers temps, des sourires, des regards. Elle aime à croire que c’est le résultat de la maturité. Du chapitre qui s’est refermé depuis la fin de la guerre.
Mais elle sait très bien, au fond, que tout ça n’est pas nouveau. Elle le sait et elle l’a toujours su, même si - évidemment - elle a été incapable de le comprendre jusqu’à très récemment. Frank a toujours détesté Murtagh, et même si elle a toujours fait l’imbécile pour rassurer celui qui a partagé sa vie pendant des années, elle sait très bien pourquoi. Parce qu’à tous les problèmes de Susan, la solution est toujours Murtagh. Toujours. A l’époque, ça lui semblait normal, à Susan, d’appeler le maître des potions en premier quand quelque chose n’allait pas, quand elle avait besoin d’un truc important, ou juste de parler. Après tout, il était The Answer, son meilleur ami, et il la connaissait bien mieux que l’homme qui partageait sa vie. Elle ne s’est jamais demandée comment Frank pouvait interpréter les choses. Maintenant, elle comprend. Et elle comprend aussi que son travail n’était pas la seule raison de leur rupture.

Quand est-ce que cette histoire a vraiment commencé ? Elle n’a pas vraiment le courage de le regarder en face, parce que ça prouve un peu plus sa lâcheté et le fait qu’elle ne le mérite pas. Il y a eu des moments, à Poudlard. Des soirées à errer dans Poudlard sans permission, au cours desquelles elle s’est posé des questions sans jamais avoir le courage de leur trouver des réponses. Des sentiments étouffés de jalousie qu’elle a mis sur le compte de leur forte amitié, et de sa peur qu’il la délaisse pour une petite amie quelconque. Il y a eu des moments, après Poudlard, où elle avait envie que ce soit Murtagh qui l’accompagne en voyage, aux cocktails - et pas Frank. Mais là encore, c’était l’amitié. Le fait qu’ils soient sur la même longueur d’ondes, c’est tout. Il y a eu des nuits où, allongée dans son lit, elle a eu envie de prendre ses affaires et de partir, parce que quelque chose clochait, quand bien même elle était heureuse avec Frank. Il y a eu des moments, après la rupture avec Frank. Des drôles de silences, des nuits où elle a dormi chez Murtagh, où elle a eu envie de quitter le canapé pour se rouler en boule à côté du Scamander, mais là encore, pas assez de courage, et beaucoup de peur, aussi. Il y a eu des moments pendant la guerre. Ces moments où le manque lui a paru difficile à surmonter, si difficile qu’elle a failli rompre elle-même la promesse qu’elle lui avait fait tenir : qu’ils ne se revoient pas avant que tout ça soit fini. Il y a eu la joie immense quand elle a eu des ses nouvelles, le pincement au coeur quand elle a su qu’il était avec quelqu’un.
Il y a eu tant de choses, depuis la fin de la guerre. Trop de choses.
Susan n’est pas naïve. Du moins, elle ne l’est plus.

Elle n’est plus naïve, mais elle est effrayée. Parce que le silence de Murtagh n’est pas normal. Et il y a cette chose, qui souligne un peu plus l’évidence qu’elle n’a pas assumé pendant trop longtemps : l’impression de vide, de chute qu’elle ressent à la simple idée qu’il décide de s’éloigner. Elle s’en voudrait toute sa vie parce que maintenant elle sait. Elle sait. « You do. » Elle lève les yeux, et a soudain l’impression de respirer mieux. Non, en fait, c’est comme si elle avait complètement arrêté de respirer et qu’on lui avait enfin donné une dose d’oxygène. Elle ferme les yeux. « You deserve everything, » ajoute-t-il d’une voix étrange.
Susan ouvre les yeux, délicatement. Ce mouvement n’illustre en rien ce qui se passe en elle. Son coeur a plusieurs ratés d’affilée. Il cogne contre ses tempes, contre sa poitrine, et son sang fait mille tours. Ils savent tous les deux ce que tout ça veut dire, ces derniers mots. Quand Susan se redresse, ses joues sont légèrement roses. Il lui faut quelques longues secondes avant de trouver le courage de croiser le regard de Murtagh. Elle se retrouve un peu speechless, avec l’impression que son coeur va s’échapper de sa poitrine à force de battre aussi fort. Est-ce que Murtagh l’entend ? Elle est quasi sûre qu’il peut l’entendre.
Un sourire finit par étirer légèrement ses lèvres, et elle baisse les yeux vers leurs mains jointes. Il y a presque un petit rire qui passe ses lèvres, elle se sent presque comme une adolescente - un peu hystérique, effrayée par les premières fois. Ça fait longtemps qu’elle ne s’est pas sentie aussi … jeune. Quand elle relève finalement les yeux pour de bon, elle penche légèrement la tête sur le côté, encore plus souriante qu’avant. Elle lâche la main de Murtagh, pour pouvoir placer les siennes de chaque côté de son visage, ses doigts glissés dans ses cheveux très courts. Elle vient poser son front sur le sien, toujours sans se départir de son sourire. « What the heck is happening to us, Murtagh Scamander ? » fait-elle dans un demi-rire empli de tendresse. Ses mains viennent attraper sa nuque et l’arrière de son crâne.  

Il n’y a plus de marche arrière possible, maintenant. C’est quitte ou double. Elle espère de tout son coeur qu’elle ne s’est pas trompée sur ses intentions. Les dommages seront irréversibles, si c’est le cas. Elle redresse un peu la tête pour plonger ses yeux chocolats dans ceux de Murtagh. Leurs visages sont si proches, elle sait ce qui va arriver, elle le sent, elle en a très envie. Comme jamais auparavant. « Do you want this ? » murmure-t-elle, soudain plus sérieuse, ses yeux passant de ses yeux à ses lèvres de manière presque frénétique.
Elle a soudain l’impression que toute sa vie l’a menée là.
Quand elle s’est levée ce matin, elle n’avait aucune idée qu’elle serait là ce soir, qu’ils en seraient là. Il n’a suffit que de quelques minutes, que de quelques mots - se dit-elle. Non fait une voix dans sa tête. Bien sûr que non. Ce ne sont pas ces dernières minutes qui les ont menés là. Ce sont ces putain de vingt années. Et elle a peur, elle a envie de pleurer, elle a envie de rire.
Elle a envie qu’il réponde.
Just say yes.

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Murtagh Scamander
Murtagh Scamander
‹ inscription : 06/11/2016
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‹ liens utiles : rohan » badass werewolf marcus » ex-ff, prisoner mylan » angry & hungry midget shin » or is it nazir? salvatore » ff beater & international asshole sirius » the mighty godfather elliott » just another asshole.
‹ âge : 31 ans
‹ occupation : apothicaire, propriétaire du LAZARUS' PIT, au Chemin de Traverse.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1983 et 1990.
‹ baguette : 29cm, bois de saule, écaille de Kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3141
‹ réputation : on dit que c'est le meilleur apothicaire de Diagon Alley, qu'il est intelligent et sans pitié, qu'il fait les meilleures infusions du coin, qu'il est fort aimable mais qu'il faut toujours se méfier.
‹ faits : il a capturé un Leprechaun quand il avait huit ans et depuis, il est à son service et protège la famille Scamander - c'est un brillant potioniste, le meilleur de sa génération dit-on - il aime voyager et partir à la recherche de ses ingrédients lui-même - c'est un inventeur, il ne cesse jamais de créer de nouvelles décoctions - la famille, c'est sacré - il a aidé la RDP en les fournissant en potions, ingrédients, informations, etc... - c'est un excellent menteur.
‹ résidence : un vaste appartement à Londres.
‹ patronus : un Shire
‹ épouvantard : les cadavres de Ceallagh, Laoghaire, Rolf et Susan alignés sous mes yeux.
‹ risèd : Susan, c'est assez pathétique, non ?
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Il ne sait pas exactement quand c’est arrivé. Peut-être parce que ça n’a pas été brusque, il ne s’est pas réveillé un matin et réalisé que ses sentiments pour Susan avaient changé. Comme tout avec la jeune femme, ça s’est fait en douceur, subtilement, ça s’est glissé sous sa peau pour ne plus en bouger. Ça a probablement commencé en quatrième année à Poudlard, quand il s’est rendu compte que la voir sourire était devenu un de ses objectifs premiers. Quand ses entrailles ont commencé à se tordre à chaque fois qu’il entendait son rire. Bien évidemment, il n’a réalisé que trop tard l’étendue de ses sentiments pour elle. Lorsque Frank s’est retrouvé à être celui qui pouvait passer ses bras autour de la taille de Susan, presser ses lèvres contre les siennes. C’est la douleur, qui lui a fait prendre conscience qu’être son plus proche ami ne lui suffisait pas. Il n’a rien fait, rien dit, après tout, Frank la rendait heureuse et il ne pouvait pas se permettre de la perdre en semant le trouble dans son esprit. Et puis, il y a eu la guerre et ils se sont retrouvés séparés. Mais aujourd’hui, tous ces obstacles ont disparu et Murtagh ne peut plus se cacher derrière.
Aujourd’hui, ne rien faire, ne rien dire, ce serait faire preuve de lâcheté. Un trait de caractère dont le Scamander n’a généralement pas honte, il a tendance à penser que c’est avant tout un moyen de se préserver et il n’y a aucun mal à être prudent et réfléchi, selon lui. Mais si une personne lui donne envie d’être courageux et imprudent, c’est bien Susan. A chaque fois que Murtagh a pris des risques, c’était pour elle. A chaque fois qu’il a été capable de sortir de sa zone de confort, c’était pour elle. Il ne sait pas exactement comment elle s’y prend, peut-être qu’elle n’a rien besoin de faire, qu’il est tellement sous son charme qu’il pourrait faire n’importe quoi pour elle. Mais elle le rend meilleur. Moins égoïste, plus courageux.

Susan le pousse à donner le meilleur de lui-même. Ça a commencé à Poudlard, avec ces petits défis qu’ils se donnaient, ces compétitions dans lesquelles ils se lançaient pour être le meilleur, au-dessus de l’autre dans toutes les matières. Faire toujours mieux que l’autre, c’était leur quotidien. Et puis petit à petit, c’est devenu faire mieux pour l’autre. Il n’en serait pas là aujourd’hui sans Susan et ces années passées sans elle à ses côtés à cause de la guerre l’ont laissé avec un vide.

Quand elle ouvre les yeux, Murtagh suffoque un peu plus. Il ne sait pas depuis combien de temps exactement il retient son souffle, mais son cœur se débat furieusement dans sa poitrine. Il la regarde se redresser, comme un animal piégé observe un prédateur, attend de savoir si son heure est venue. Elle est si petite, Susan. Et il se plaît souvent à se moquer d’elle pour ça mais en cet instant, elle a des airs de géant. Son rire résonne doucement contre les parois rocheuses et Murtagh sent son cœur manquer un battement. Please don’t laugh at this, supplie-t-il douloureusement. Enfin, elle lève les yeux vers lui et quand son regard accroche le sien, le Scamander a l’impression que son cœur va briser sa cage thoracique pour s’échapper de sa poitrine.
Elle a ce sourire qu’il aime tant aux lèvres et pour la première fois depuis qu’ils se connaissent, Murtagh est parfaitement incapable de deviner ce qu’elle a en tête. Elle lâche sa main et il a envie de s’y raccrocher, mais il n’ose pas bouger, il en est incapable. Elle le cloue sur place d’un simple regard et il ne peut qu’attendre, le souffle coupé. Et puis, elle vient saisir son visage entre ses paumes et lorsque ses doigts glissent jusqu’à ses cheveux courts dans sa nuque, il peut sentir un frisson le traverser.

Son front touche le sien et Murtagh est obligé de fermer les yeux un instant, pour reprendre son souffle, garder son calme. « What the heck is happening to us, Murtagh Scamander ? » murmure-t-elle et son souffle vient balayer son visage, le faisant tressaillir très légèrement. Elle est si proche. Si proche. Il n’a qu’à s’avancer un peu et il pourrait-- enfin, il pourrait faire ce dont il a rêvé si longtemps, sans jamais oser se lancer. Il ouvre les yeux et croise son regard et plus rien n’a d’importance. « Do you want this ? » Il n’y a plus de plan, il ne réfléchit plus, cesse de tout mettre en bouteille avec une étiquette à étudier plus tard.
Et peut-être que ses mains tremblent, comme s’il était encore un adolescent maladroit et trop pressé, lorsqu’il bouge enfin pour épouser sa joue d’une de ses paumes. L’autre va écarter une mèche de cheveux bruns qui s’est égarée, la replace avec minutie. « I’ve never wanted anything more than I want this, » murmure-t-il enfin et il est presque surpris de pouvoir être aussi honnête, aussi sincère, sans avoir l’impression d’avoir révélé ses plus sombres secrets et de donner à quelqu’un de quoi lui nuire. « You, » corrige-t-il.

Il n’y a qu’elle. Depuis le début, ça a toujours été elle. Alors il efface la distance qui les sépare, les quelques centimètres et enfin, ses lèvres touchent les siennes. Il perçoit d’abord le vin qu’ils ont bu tous les deux et qui associé à Susan prend des allures de nectar. Et puis, bien vite, il n’y a plus qu’elle. Elle a les lèvres un peu abîmées à force de les meurtrir sans s’en rendre compte quand elle est concentrée sur quelque chose et ce petit détail est tellement Susan qu’il en devient parfait. Et il est foutu Murtagh, tellement foutu, parce que ce simple baiser lui suffit à savoir qu’il ne pourra jamais y en avoir d’autres qu’elle, qu’il ne pourra jamais en avoir assez d’elle.

Avec Susan, la peur est délicieuse.
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Susan Dillinger.
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Chaque seconde qui passe lui donne l’impression de durer plusieurs minutes, tant elle est stressée et impatiente. Son coeur bat trop vite, leurs respirations s’entremêlent. Leurs visages n’ont jamais été si proches. Jamais. Ils ont partagé des moments d’intimité dans le passé, mais jamais comme ça. Susan sent son souffle devenir de plus en plus saccadé. Finalement, après ce qui lui semble être un éternité, Murtagh pose une main sur sa joue, et elle a l’impression que tout son corps s’électrise. Ça lui donne envie de sourire. Ça lui donnerait presque même envie de rire. « I’ve never wanted anything more than I want this, » Susan a l’impression que tout ça n’est pas vraiment réel. Est-ce qu’elle est en train de rêver ? Peut-être. Mais dans ce cas, c’est un très beau rêve, et il faut qu’elle repousse le réveil au dernier moment. Elle sent qu’elle tremble de partout. On peut survivre à une guerre, à des attentats, et toujours se retrouver complètement emporté par un moment comme celui là. Elle sourit. « You, ».
Susan a du mal à respirer, et quand il s’approche d’elle, elle a l’impression qu’on l’embrasse pour la toute première fois. Quand leurs lèvres se touchent, elle oublie tout. Son travail, la guerre, ses doutes, ses peurs, le monde. Ses mains se raccrochent un peu plus à la nuque de Murtagh. Au début, leurs baisers sont doux. Leurs lèvres se cherchent, se trouvent, se tentent. Susan sourit entre deux baisers, caresse du bout du nez les joues de Murtagh. Elle teste les différentes émotions que lui font ressentir ces baisers, assimile, ressent, a l’impression que son coeur se remplit chaque seconde un peu plus de quelque chose de solaire. Elle a tellement chaud! Puis les minutes passent, et leurs baisers se font plus pressés, plus avides. Le temps du test est terminé, maintenant. Susan a l’impression qu’ils ont fait ça toute leur vie. Elle l’embrasse, encore et encore, comme si elle avait attendu trop longtemps pour faire ça et ne comptait pas gâcher sa chance de se rattraper. La notion du temps devient étrangère, et le bruissement des ailes des fées ajoute quelque chose de beau à la scène.
Elle n’arrive pas à lâcher ses lèvres maintenant qu’elle les a goûtées.
Et ça l’amuse, ça la fait rire, entre leurs baisers. Elle embrasse ses joues, son nez, son front, son menton. Elle a envie de le serrer plus fort contre lui, et bordel, elle le fait, parce qu’elle a le droit, elle peut se le permettre. « Fuck it. » finit-elle par dire en riant, avant de passer une jambe par dessus les siennes et de s’asseoir sur lui, et de continuer à l’embrasser, encore, encore, encore. La fièvre ne la quitte pas, mais elle se force à ralentir le rythme, parce que sinon, elle jure qu’elle ne va pas pouvoir se retenir de lui arracher sa chemise. Elle sent à ses baisers qu’il ressent exactement la même chose. Elle essaie de reprendre un rythme plus doux, l’embrasse du bout des lèvres, glisse une main dans son cou. « Wasn’t this supposed to be a pic-nic? » s’amuse-t-elle. « That escalated quickly… » Ses joues rouges trahissent aisément le désir monté en elle en l’espace de ces quelques minutes… heures ? Elle ne sait plus trop, à vrai dire. Elle passe une main dans ses cheveux.
Leurs yeux se rencontrent et ils sourient tous les deux, se regardent, encore et encore, comme s’ils essayaient de réaliser, de s’assurer que tout ça est bien arrivé. Susan se penche pour un autre baiser, ultime confirmation qu’ils n’ont pas rêvé. Puis elle le prend dans ses bras, le serre comme si elle avait envie de le briser.
C’est si parfait. Elle ne se souvient pas avoir ressenti un jour pareille plénitude.
Elle se rend compte qu’une larme vient de couler sur sa joue quand elle vient s’échouer sur ses lèvres. Elle se recule un peu, Murtagh devient témoin de son émotion, et elle n’a même pas honte. « Ok, that means that you’re either a really good kisser, either a terrible one. » Elle balaie la larme d’un geste de la main. « What do you think ? » Bien sûr, elle est obligée de l’embêter. Elle ne peut pas s’en empêcher. Ça a toujours été la base de leur relation.
Elle n’arrive pas à croire qu’elle vient d’embrasser Murtagh Scamander. Après toutes ces années. Tant d’images lui reviennent… Ils ont grandi ensemble, et aujourd’hui… Elle a toujours su qu’ils partageaient quelque chose de spécial, mais elle se demande ce que la Susan Dillinger de treize ans aurait pensé, en entendant qu’une chose pareille allait arriver. Elle ne l’aurait probablement pas cru. « Of course, I only do this to get bigger discounts at the Lazarus Pit, hope that’s clear between us. » fait-elle, avant d’entrelacer ses doigts à ceux de Murtagh, et de lui déposer un baiser sur le dos de la main, décrédibilisant immédiatement sa blague. Ses yeux se posent une nouvelle fois sur ses lèvres… Elle a envie de recommencer. Encore. Et encore. Et encore. Ils n’auraient jamais dû commencer. Parce que ça ne pourra jamais s’arrêter, maintenant.
Susan sait déjà ce qui les attend. Elle sait qu’elle est à un tournant de sa vie. Il a toujours été là, mais à partir d’aujourd’hui, elle sait qu’elle ne sera plus jamais seule. Qu’ils seront toujours deux, qu’ils ne formeront qu’un, et qu’il sera difficile, impossible de briser ça. Ils se connaissent par coeur, ont tout vécu ensemble, et elle n’a pas le moindre doute sur le fait que ce dans quoi ils se lance aujourd’hui finira de les lier définitivement. Elle a l’impression qu’il n’y a jamais eu personne avec Murtagh, alors qu’elle avait juré à qui voulait l’entendre que sa vie était finie après Frank. Et elle est certaine qu’il n’y aura personne après lui. Même quand ils n’étaient qu’amis (ont-ils été un jour vraiment qu’amis?), Murtagh a toujours été sa plus belle histoire d’amour.
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