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sujet; nell + don't dwell : excel |
WIZARD • always the first casuality Jelena Kuodzevikiute ‹ disponibilité : dispo (2/3)
‹ inscription : 18/12/2016
‹ messages : 201
‹ crédits : metaphor.
‹ dialogues : #339999
‹ âge : 23 yo (08.01.81)
‹ occupation : patineuse artistique et étudiante à sawl centre.
‹ maison : slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : Koldovstoretz (92/93) & Poudlard (1993 à 1999).
‹ baguette : "bois" de rose : épines et élégance-douceur, deux facettes indissociables. elle mesure 28,8 cm, si grande pour une naine que c'en est risible, mais nell aime pouvoir dire aux machos la mienne est plus longue en une référence tout sauf innocente évidemment. elle contient un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3080
‹ réputation : jelena est une naine et un poids plume, mais un petit mètre cinquante-cinq d'ambition, de volonté féroce de toucher les étoiles, quitte à écarter ses adversaires par le biais de coups de pute. elle dégage quelque chose de snob, pour diverses raisons : colonne constamment droite et pas de danseuse assorti (déformation professionnelle oblige), la façon dont son nez se plisse de dégoût lorsqu'elle désapprouve quelque chose (et le commentaire qui vient avec : ew, sale.), ses remarques peu sympa, et puis les personnes qu'elle fréquente (de jeunes pro comme elle ou, au quotidien, ceux qu'on appelle flower squad, entre autres. quand elle s'emporte elle parle fort, vite et avec les mains, en un clin d’œil involontaire à ses origines ; et quand elle est bout de passion, rien ne l'arrête : sa tendance est à l'excès plutôt qu'à la mesure. on sait aussi d'elle qu'elle est une athlète talentueuse. cela dit, on ne la reconnait pas dans la rue comme on acclame les joueurs de quidditch : certains sports se suivent en permanence, d'autres à l'occasion puis s'oublient. celui de nell est à la fois aussi exigeant que la première catégorie et invisible que la seconde, ses médailles étant fêtées sur le coup puis vouées à prendre la poussière (les jours suivants, tout le monde sait que l'angleterre a eu l'or, l'argent ou le bronze, mais on ne sait plus trop le nom imprononçable de l'athlète l'ayant décroché).
‹ particularité : aucune capacité magique hors norme, mais une insensibilité à la douleur. ça peut sonner comme une chance, un super pouvoir presque, mais ne pas être capable de percevoir ses propres limites peut être un terrible handicap.
‹ faits : 23 yo • italienne et lituanienne • sang-pure • 4ème année à Sawl Centre: spécialisation en sport (patinage artistique) + option danse au RU depuis ses 12 ans. • souffre d'orthorexie • sa mère, Azucena Del Vecchio (épouse Kuodzevikiute), était une patineuse de renommée internationale. Nell avait 13 ans quand elle est morte. • son père et sa belle-mère travaillaient au dpt de la coop magique internationale, Emilia siégeant à la CIMS et Mykolas étant ambassadeur de la Lituanie en Angleterre. tous deux ont été emprisonnés après la guerre, laissant le nom en disgrâce. • Nell a deux frères et une soeur, tous plus jeunes, majeurs mais pas indépendants. elle est responsable d'eux désormais. • elle a toujours tout sacrifié pour son sport, n'a donc pas fait tout ce que s'autorisent les jeunes en grandissant. aujourd'hui on lui reproche d'être certes remarquable sur la glace, mais trop technique, trop rigide, plutôt que sensuelle comme le voudrait le public. elle est supposée apprendre à s'amuser et tester ce qui hier lui était interdit, pour donner plus de vie et de dimension à ses prestations. • elle est pleine de vie et d'audace mais aussi de manières, de dégoûts, de jugements. • elle a une passion pour les voitures, son principal sponsor est dans le domaine et elle a peut ainsi étrenner une SpyderPosh dont elle est folle. • mi cute mi bitch: c'est la meuf qui fait des invitations sous forme de cupcakes personnalisés et qui laisse des messages adorables à ses proches, mais aussi celle qui, face à la pression ou à l'impression de risquer sa place et son avenir, recourt aux coups bas pour écarter les rivaux.
‹ patronus : un poisson des glaces. elle le déteste. y voit une injure, presque : créature faire pour survivre dans les eaux glaciales, pourvue d'un sang transparent ne contenant pas d'hémoglobine, mais des molécules spéciales qui s’attachent aux cristaux de glace lorsqu’ils se forment. comme si elle n'était pas humaine, au fond, mais juste la machine qu'on lui reproche d'être, juste un corps programmé d'avance. cela dit, l'image est adaptée : comme eux nell a appris à survivre privée de chaleur et elle s'est construit une carapace pour tout endurer. la glace est son domaine, le seul espace où elle est en contrôle.
‹ épouvantard : sa mère cinglant qu'elle est une incapable, insuffisante, ratée — personnification de l'échec.
‹ risèd : elle veut l'or, nell, rien d'autre. elle ne voit que ça, les médailles qui brillent et éloignent l'obscurité, la reconnaissance, elle veut s'entendre dire qu'elle est forte et excellente, qu'elle a réussi, surpassé sa mère et tous les autres. elle voudrait qu'on lui assure qu'elle a de la valeur, pour une fois. mais lorsque l'objectif est atteint, ce n'est jamais assez pour elle. elle en a toujours un nouveau, elle n'est jamais rassasiée. alors son désir n'évolue pas, parce qu'il ne sera jamais pleinement satisfait. peut-être parce qu'il n'est pas ce que son cœur désire de mieux — peut-être parce que quoi qu'elle en pense il ne suffira jamais à la combler réellement.
| Jelena « Nell » Del Vecchio Kuodzevikiute they judge me like a picture book. by the colors, like they forgot to read☇ Avis sur le contexte : nell n'est pas spécialement à l'aise avec le monde moldu, faute d'habitude. l'idée d'une réunification ne l'intéresse pas, mais la rebute un poil, parce qu'elle a du mal à assimiler les changements d'envergure. ce n'est pas qu'elle haïsse ou méprise les moldus, mais elle fait partie de ces sang-purs élevés dans le respect des traditions, valeurs et rites sorciers, qu'elle voit décliner avec l'avènement du sang neuf. on lui a toujours appris que les rites contribuaient à renouveler la Magie et à maintenir sa stabilité, sa force ; alors forcément, leur déclin du fait du caractère démodé qu'on leur donne désormais est inquiétant. l'acharnement du ministère intérimaire, par ailleurs, ne l'a pas laissée indifférente. forcément puisqu'elle en a personnellement pâti : de l'emprisonnement de son père et de sa belle-mère au mépris dû à son sang. ceci en passant par la faillite de la créatrice de mode (une sang-pure, Velvet) qui lui offrait jusqu'à présent ses costumes. et pire : par l'annulation des championnats nationaux séniors début janvier (déjà qu'elle avait manqué les Grands Prix IWSU senior internationaux entre octobre et décembre à cause de l'intensification de la guerre !) et le refus de la laisser représenter l'Angleterre aux compétitions hivernales ( Championnats sorciers d'Europe du 21 au 27 janvier et aux Championnats des quatre continents du 22 au 27 février) et printanières (i]Championnats du monde senior[/i] du 19 au 25 mars). et puis il y a bien sûr des cas qui la touchent quand elle y pense, comme par exemple le fait que le petit frère de Nao ait été enlevé à sa famille. les mangemorts en fuite sont par contre loin dans l'ordre de ses priorités. | ❝ We're running in circles again ❞wizard ; pré-lien de nao chang
☇ nom & surnom(s) ; jelena (prononcé yelena), variante lituanienne du grec Hélène. le sens est beau : lié au soleil ou à un flambeau rituel ; sa mère lui a assuré autrefois, avec sa voix suave de fille de l'est, qu'elle l'a nommée ainsi pour l'inciter à briller de mille feux. les discours charmeurs et motivants sont révolus depuis longtemps : jelena est un feu d'artifice éblouissant et coloré, un combustible voué à s'éteindre dans l'indifférence une fois entièrement consumé. nell sonne moins formel, plus doux et affectueux. comme toute personne normalement constituée, elle tique lorsqu'un inconnu se l'approprie mais se sent attaquée si un ami ou un proche le délaisse au profit de son prénom complet. même sa mère ne l'interpelait jamais jelena — cara mia, ta prestation était assez médiocre non ? del vecchio, touche italienne maternelle. écrin d'extravagance enfiévrée masquant une main de fer ; famille nombreuse, promiscuité à la fois vivifiante et étouffante. elle porte Kuodzevikiute, apanage de sa famille paternelle. à défaut d'avoir le courage de le déchiffrer, les gens abrègent par kuzco ou cute les trois quarts du temps. ☇ naissance ; 080181. c'est la tristesse ultime de naître en début d'année. pas le temps de souffler qu'on se ramasse déjà une nouvelle bougie en pleine face, et tout le monde le fête comme si c'était trop bien. en tant que sportive de haut niveau jelena a une date de péremption, alors ça l'amuse moyennement, d'autant que les célébrations restent somme toute assez rigides. et puis elle n'est pas sûre d'avoir déjà 23 ans, il lui semble avoir fêté ses 17 ans hier ? si elle a clairement progressé depuis, en terme technique, il n'en est pas vraiment de même en dehors de la glace... il ne lui semble pas avoir changé du tout. ☇ ascendance & origines ; mère ritale, père lituanien. famille de sangs-purs étrangers épargnés hier, regardés de travers aujourd'hui. ☇ occupation ; patineuse artistique et étudiante à sawl centre. ☇ parti politicomagique ; nell ne s'y connait pas beaucoup en politicomagie, mais son père a décrété que la famille serait maeviste. ☇ réputation ; jelena est une naine et un poids plume, mais un petit mètre cinquante-cinq d'ambition, de volonté féroce de toucher les étoiles, quitte à écarter ses adversaires par le biais de coups de pute. elle dégage quelque chose de snob, pour diverses raisons : colonne constamment droite et pas de danseuse assorti (déformation professionnelle oblige), la façon dont son nez se plisse de dégoût lorsqu'elle désapprouve quelque chose (et le commentaire qui vient avec : ew, sale.), ses remarques peu sympa, et puis les personnes qu'elle fréquente (de jeunes pro comme elle ou, au quotidien, ceux qu'on appelle flower squad, entre autres. quand elle s'emporte elle parle fort, vite et avec les mains, en un clin d’œil involontaire à ses origines ; et quand elle est bout de passion, rien ne l'arrête : sa tendance est à l'excès plutôt qu'à la mesure. on sait aussi d'elle qu'elle est une athlète talentueuse. cela dit, on ne la reconnait pas dans la rue comme on acclame les joueurs de quidditch : certains sports se suivent en permanence, d'autres à l'occasion puis s'oublient. celui de nell est à la fois aussi exigeant que la première catégorie et invisible que la seconde, ses médailles étant fêtées sur le coup puis vouées à prendre la poussière (les jours suivants, tout le monde sait que l'angleterre a eu l'or, l'argent ou le bronze, mais on ne sait plus trop le nom imprononçable de l'athlète l'ayant décroché). ☇ orientation & état civil ; hétéro, peut-être bi-curieuse, nell ne saurait vraiment dire. elle est toute filiforme et généralement entourée de filles de sa trempe, si bien qu'elle a un peu chaud lorsqu'elle croise des femmes plus gâtées en terme de courbes et ne peut s'empêcher de les détailler du regard. le plus risible, c'est que certains déduisent : oh, cette pro-ana, comme elle juge ! alors que pas du tout. son attraction pour la gent masculine ne fait pas de doute, sans pour autant être dévorante. cette fois par contre, elle est habituée à un peu toutes les carrures, pour avoir eu des quelques partenaires très différents après avoir commencé les prestations en duo. si elle sait apprécier elle n'est pas pour autant en extase et n'essaye pas particulièrement de plaire : pas le temps pour ça, sa course vers le succès n'attend pas. ☇ niveau de vie ; passé de bon à piètre, aléas de l'après-guerre et statut de sang obligent. déjà, c'est une chance qu'elle ait eu le statut de sorcière britannique et n'ait pas été expédiée hors du pays. ☇ baguette ; "bois" de rose : épines et élégance-douceur, deux facettes indissociables. elle mesure 28,8 cm, si grande pour une naine que c'en est risible, mais nell aime pouvoir dire aux machos la mienne est plus longue en une référence tout sauf innocente évidemment. elle contient un crin de licorne. ☇ épouvantard ; sa mère cinglant qu'elle est une incapable, insuffisante, ratée — personnification de l' échec. ☇ risèd ; elle veut l'or, nell, rien d'autre. elle ne voit que ça, les médailles qui brillent et éloignent l'obscurité, la reconnaissance, elle veut s'entendre dire qu'elle est forte et excellente, qu'elle a réussi, surpassé sa mère et tous les autres. elle voudrait qu'on lui assure qu'elle a de la valeur, pour une fois. mais lorsque l'objectif est atteint, ce n'est jamais assez pour elle. elle en a toujours un nouveau, elle n'est jamais rassasiée. alors son désir n'évolue pas, parce qu'il ne sera jamais pleinement satisfait. peut-être parce qu'il n'est pas ce que son cœur désire de mieux — peut-être parce que quoi qu'elle en pense il ne suffira jamais à la combler réellement. ☇ patronus ; un poisson des glaces. elle le déteste. y voit une injure, presque : créature faire pour survivre dans les eaux glaciales, pourvue d'un sang transparent ne contenant pas d'hémoglobine, mais des molécules spéciales qui s’attachent aux cristaux de glace lorsqu’ils se forment. comme si elle n'était pas humaine, au fond, mais juste la machine qu'on lui reproche d'être, juste un corps programmé d'avance. cela dit, l'image est adaptée : comme eux nell a appris à survivre privée de chaleur et elle s'est construit une carapace pour tout endurer. la glace est son domaine, le seul espace où elle est en contrôle. ☇ particularités ; aucune capacité magique hors norme, mais une insensibilité à la douleur. ça peut sonner comme une chance, un super pouvoir presque, mais ne pas être capable de percevoir ses propres limites peut être un terrible handicap. ☇ caractéristiques ; on dit de nell qu'elle arborer une beauté hiératique et sophistiquée qui attire les sponsors et l’attention du monde du wizness. en d'autres termes, elle a l'air d'être riche, ce qui présente bien. sa toute petite taille a aussi tendance à frapper : elle la rend attachante. si nell n'est pas complexée, elle est toutefois parfois frustrée des limites qui peuvent en découler. ☇ animaux ; / ☇ objets connectés ; la modernisation du monde magique la laisse un peu perplexe. ce n'est pas tout à fait un choc dans la mesure où elle vient d'ailleurs et a vu des communautés bien plus avancées ; mais étant au Royaume-Uni depuis une dizaine d'années et étant arrivée jeune, elle n'a pas foncièrement familière avec ce qui fait fureur aujourd'hui — a une dent contre les réseaux sociaux. elle a acheté une MirrorTv bas de gamme, parce que les siblings la harcelaient pour qu'elle craque. mais comme ce n'est pas un moyen de pubber, aucun sponsor ne la lui a financée ou prêtée et elle s'est un peu saignée pour ce rab slash luxe. ☇ technomagie ; elle a horreur des transports en commun, nell. les places sont souvent toutes prises dans le magicobus, ne laissant que les barres crades auxquelles se raccrocher (on ne sait jamais où ont trainé les mains qui viennent s'y agripper). elle n'a pas beaucoup de possibilités, financièrement, mais s'assure que ses frères et sœur aient chacun un moyen de se débrouiller sans ça : ils ont des skates (elle n'est pas fan, mais ça passe), le cadet une voiture d'occasion qu'il a payé à moitié (elle a complété) et les deux derniers ont des vélos volants. mais il n'est pas rare qu'ils lui demandent de les conduire, juste pour le plaisir de s'afficher devant un bolide canon, parce que le principal sponsor de nell (son " parrain", comme on le qualifie dans le milieu) lui offre de s'afficher au volant de superbes voitures de sport. son actuelle est la SpyderPosh, bijou bleu qu'elle appelle Saphira. |
☇ Anecdotes & infos ; FLOWERSQUAD. Mǎ Nǎo, Jelena, Nihahsah, Adidja, Kidagakash, Priscilla, Jasmyn, Yohan, Movsès et Herizen. d'office on les dit péteux, gamins ayant goûté trop tôt à la gloire, privilégiés plus que permis, complexes jusqu'à leurs noms. posh assholes. de bon droit, supposément, on se plait à voir certains d'entre eux se crasher sur les rouages de la vie, à présent que l'élite entraine dans sa chute tous ceux ayant partagé son statut. ils sont bcbg et affichent ce regard qui semble juger hard, ont toujours en main le dernier cri en terme de technomagie ou de mode, et ils ont leurs tics déplaisants : des termes comme peasant lorsqu'on les bouscule, la manie de se brosser comme s'ils avaient été salis par le contact, les puh-lease, disgustin, ce disrespect, absolutely not et autres nor i nor anyone else wants your opinion quand ils désapprouvent, les claquements de doigts ou de langue impatients ou satisfaits, les grands gestes quand ils exposent leur point de vue (notamment ce truc pour l'emphase : paume close, doigts allongés et joints aux extrémités, main qui se lève et qui descend sporadiquement) qui donnent l'impression qu'ils ne laissent aucune place à l'opinion d'autrui. ils ont toujours des manies et des expressions qu'ils se transmettent en un clin d’œil, puis dont ils se disputent puérilement le copyright (" stop copying me !" ou sa variante "don't copy me, do you like me that much ?", "i did that first"/"i was born first"). inévitable, sans doute, quand de jeunes talents hyper bourrés d'ambition et si désireux d'exceller se côtoient de si près (parait qu'ils se sentent même en compétition quand ils dorment, et que les entendre parler en rêvant est hilarant). leurs origines aussi laissent des traces : un ayo arménien pour se dire bonjour, des mago merlino à tout va là où les basic bitches se contentent de "oh my merlin !!!", et de chinois, du slang jamaïcain, ainsi de suite. ils ne sont jamais tout à fait pareils quand ils sont ensemble que quand ils sont seuls : regroupés, ça s'exacerbe et ils sont maniérés bien comme il faut. ils bitchent tellement ensemble sur les autres qu'on ne s'étonne pas qu'ils y réfléchissent à deux fois avant de faire quelque chose ou de présenter quelqu'un qui pourrait être dévisagé de haut en bas et commenté d'un hm hm, non convaincu. et ils ont la langue ultra salée entre eux mais le langage chic de la personne trop bien pour toi lorsqu'ils sont en présence de quelqu'un d'autre, arquant un sourcil dédaigneux à l'entente d'une injure ( genre). reste que c'est la surface, celle qui empêche de remarquer qu'ils sont abordables (pas tous, mais en général) et bourrés d'insécurités, souvent. alors ok ils se pavanent, mais en vrai, pas vraiment : publicités ambulantes pour des sponsors, ils remplissent leur part d'un contrat (c'est cool, on ne dira pas le contraire, Nell aurait dû vendre son rein si elle avait voulu s'offrir le dernier modèle de pow tout en continuant de gérer ses factures). certes ils ne sont pas parfaits, mais ils sont beaucoup plus que ce qu'on croit voir en eux ; ils sont Nao, Nell, Nina, Adi, Kida, Scylla, Jazz, Hannie, Moe et Herz/Zen, juste ça. Nell, c'est pas qu'elle veuille pas côtoyer le peuple ou quoi, contrairement à c'qu'on raconte. c'est juste qu'elle en a marre d'être jugée pour ses choix de vie et tout ce à quoi elle a renoncé par passion ; alors fréquenter des gens qui font des sacrifices comme elle et qui comprennent, ça n'a pas de prix. FAMIGLIADELVECCHIO. la famille maternelle de Nell est géniale. sérieusement. du moins, à petite dose. ce sont les effusions de joie et d'affection, les phrases truffées d'adjectifs en italiens, les échanges super expressifs et vivants, les discussions où tous crient et rient plus fort que les autres. on se sent englouti par un tourbillon d'excitation. impossible de ne pas se sentir secoué — mais impossible de ne pas être conquis, aussi, par cette ambiance extravagante. le problème, c'est que tout ça s'accompagne d'ingérences. beaucoup de ragots, parce qu'on sait tout sur chacun, comment la cousine du beau-frère de la compagne a osé parler à la grand-mère, et l'avortement intolérable de la petite-fille du cousin de la voisine. et évidemment, tout autant de jugement, parce que tout le monde a un avis sur tout ; si on prend le temps d'écouter chacun, on ne peut plus faire un pas sans avoir l'impression d'avoir fait quelque chose de travers. Nell, elle a l'habitude de s'entendre dire d'un ton horrifié : Mago Merlino, tou n'as qué la peau sur les os tesoro mio ! Puis d'être trainée devant un plat impressionnant. ou de s'entendre demander oune telle beauté toujours pas mariée ? Tss, tsss, avec les rrrr qui roulent sur la langue et l'accent navré, désapprobateur. c'est toujours un challenge de se présenter parmi eux au bras de personne, et elle le sent encore plus passer lors des trop nombreux mariages, baptêmes, cérémonie de parrains, anniversaires, etc etc, qui se succèdent durant l'année. ils approuvent moyennement le fait que son prénom ne soit pas italien et l'appellent donc de mille et une façons pour ne pas l'employer : farfallina (petit papillon), pulcino (poussin), cucciolo (bébé animal), gattina (petite !! chatte !!! heureusement que la connotation n'est pas la même, mais elle s'étrangle quand même sur son verre d'eau à chaque fois), piccola (petite !!!! ce disrespect), cara mia, bambola (poupée), et les gourmands caramellina, zuccherino (petit sucre), crostatina (petite tarte), cioccolatino (petit chocolat). sans surprise, elle a elle-même pris le pli et attribue assez aisément des surnoms colorés aux gens qui l'entourent (allant de l'italien aux versions anglaises poptart, cuddle bear, en passant par my borrowed bundle of joy, my morning squeeze lorsqu'elle est """""en couple""""", virant au he who must not be named en cas de dispute). bons vivants certes — mais il est préférable de ne pas trop prendre la confiance parmi eux, parce qu'ils ont le sang chaud, sont susceptibles et colériques et que la moindre gaffe peut faire taire tous les rires d'un seul coup en échange d'un silence glacial, faisant converger les regards accusateurs dans une même direction. également très ambitieux, ils prennent un peu de haut ceux qui n'ont pas d'objectif dans la vie ou qui n'ont rien accompli ; et adorent vanter les mérites (famille, carrière, réputation) de leur progéniture. pression. SEIMOSKUODZEVIKIUTE. la famille paternelle est une autre paire de manche. difficiles à cerner, froids d'abord, les Kuodzevikiute savent assurément comment mettre mal à l'aise. ils posent d'office les questions délicates (" et sinon, très cher, que faites-vous dans la vie ?"), avec ce regard fixe et sévèrement attentif qui donne l'impression que rien d'inférieur à guérisseur ne trouvera grâce à leurs yeux. puis ils se font pensifs et sortent ce " c'est tout à fait respectable" pincé qui sonne ?? condescendant ?? ils aiment les positions en vue, les discussions-débats sur tous les sujets (politique, social, juridique, culture, éducation, musique, art, ...), les arguments de poids. les lacunes en connaissances générales et le manque de manières/éducation sont très mal vus : on n'élève pas la voix en leur présence, on ne se trompe pas entre les trente-six couverts et globalement, aucune faute ne passe inaperçue. leurs jeux de société sont de la trempe du scrabble. Del Vecchio comme Kuodzevikiute sont d’une intolérance terrible à la médiocrité au sein de leurs rangs et pour avoir eu les mains moites de stress à chaque visite parmi les uns ou les autres, Nell est reconnaissante d’avoir un portoloin international entre elle et eux, même s’ils exigent fréquemment des nouvelles et des visites. WHATSPAIN. parfois on la regarde et on songe : qu'elle est maso ! elle se donne beaucoup trop, danse et glisse et virevolte jusqu'à ce que ses jambes cèdent sous son poids, souffle court, en sueur, cœur affolé. elle s'entraîne sans interruption et c'est presque cruel, presque douloureux à voir. le fait est que ses parents l'ont toujours poussée à aller plus loin, encore et encore et encore plus loin, trop loin. sa mère : Azucena Del Vecchio, patineuse de renommée internationale. d'abord le modèle, ensuite le mentor et puis la rivale de Nell. c'est simple : au terme de sa carrière Azucena s'est empressée de lancer sa fille dans la même voie, rêvant de faire d'elle sa relève, de continuer de vivre son rêve à travers son enfant. il y a eu l'étape parfaite de l' accomplissement, jusqu'à ce qu'un journaliste souligne les progrès rapides de Nell et lui prédise une meilleure carrière que sa mère. si les spécialistes n’ont pas tardé à clamer qu’il s’avançait beaucoup trop, la foule en a fait son mantra et Azucena l'a très mal vécu. la dynamique entre sa fille et elle a drastiquement changé, ponctuée de remarques acides et d'exigence acharnée mêlée de rancoeur. à ses yeux, Nell devait payer sa réputation en se montrant à sa hauteur, si haut soit placée la barre. la gamine ne savait plus trop sur quel pied danser, parce que condamnée si elle n’excellait pas mais aussi blâmée si elle brillait. son père : Mykolas. ambassadeur souvent à l'étranger, donc souvent absent. Nell se souvient de ses retours surprises, de ses interrogations en langue étrangère en guise de test. au départ il bougeait seul ; puis les enfants ont pris de l’âge et la famille a commencé à l’accompagner dans certains déplacements de courte durée. le fait est que Nell était vouée dès la naissance à ne pas les satisfaire pleinement, parce que insensible à la douleur : faille. oh ils ne l’ont pas négligée, loin de là : elle a bénéficié du meilleur suivi possible. mais Azucena a tiré son parti de cette insensibilité en la poussant toujours au-delà de ses limites, jusqu’à l’évanouissement, puis en saluant ses réveils par de l’exaspération : Nell était toujours trop faible à son goût et elle ne manquait pas de le lui faire entendre par le biais de diatribes dures et emportées. c'est en 1993 que Mykolas a été envoyé en tant qu’ambassadeur de la Lituanie au Royaume-Uni, sur la durée, et toute la famille s’y est installée. de façon exceptionnelle, et du fait du poste qu’il occupait, les enfants ont pu être scolarisés à Poudlard. le 8 octobre 94, Azucena a brutalement péri alors qu’elle était en déplacement. dans le chaos qui a secoué l'aéroport de Milan-Linate, l'annonce de 118 morts a ébranlé tout l'univers des Kuodzevikiute : un MD 87 moldu de la compagnie SAS s’était fracassé contre un dépôt à bagages après avoir heurté un petit avion privé lituanien, avec quatre personnes à bord – mortes également, parmi lesquelles l’ex patineuse. en 1996, soit deux ans après avoir perdu son épouse, Mykolas a épousé Emilia, collègue anglaise au département de la coopération internationale, siégeant à la CIMS. ses enfants et lui ont alors obtenu le statut de sorciers britanniques. Nell n’a jamais eu de rapports particuliers avec sa belle-mère, ni bon ni mauvais ; elle était, comme Mykolas, presque constamment en déplacement et clairement, elle avait épousé l’homme et lui seul — pas signé pour devenir la mère de substitution des gosses qui venaient avec le contrat. VIRGINSHAMING. énergique, talentueuse, gracieuse, technique remarquable mais recelant peu d'émotions et presque aucun sentiment. elle est impressionnante dans son domaine, mais d'une façon un peu glacée, comme une machine bien huilée. si c'était idéal tant qu'elle était enfant, la contradiction entre son interprétation et la sensualité de ses chorégraphies est ce qu'on lui reproche en permanence depuis sa majorité, et à ce stade son entourage professionnel est excédé. parce qu'elle est une femme et qu'on attend d'elle qu'elle envoûte le public. le problème, c'est qu'on a passé tant de temps à lui ordonner de marcher droit, d'éviter les excès, de ne penser qu'à sa carrière, qu'elle n'était pas au courant qu'elle était autorisée à vivre, à côté. les autres ado l'ont fait, sortant en douce alors qu'elle n'osait même pas y songer. préférant s'acharner à s'entrainer, elle n'a pas échappé aux remarques. parce qu'elle était la fille coincée qui refusait tous les plans, et qui ne tenait pas l'alcool, et qui n'avait pas de copain. juste pour les faire taire, Nell est sortie avec deux trois garçons ; au début c'était trop mignon, beaucoup de clichés juste pour satisfaire les mauvaises langues, et puis les boyfriends commençaient à lui réclamer des choses qu'elle ne pouvait pas leur donner, par exemple : son temps. mais Nell, elle avait une carrière à préparer pendant qu'ils biberonnaient tous leurs bières, alors thanks but no thanks. et puis sa belle-mère était assez catégorique sur les "filles de petite vertu" comme elle disait ; il y avait le couvre-feu et les questions fraîches de son père qui faisaient tous les gars partir en courant, bref — succession de faits ayant mené à une Nell de 23 ans et toujours vierge. honnêtement elle le vit bien ; elle n'en est pas fière comme si elle devait le porter en étendard, ça lui est juste parfaitement égal. quand elle regarde son parcours elle voit une ado qui a choisi de bosser dur, et ça lui convient. la seule frustration, ce sont les critiques dont elle écope à présent. SIBLINGS. négligée non, remplacée oui : une nouvelle naissance a été programmée quatre ans après celle de Nell — les Kuodzevikiute ont voulu d’un enfant irréprochable et réussi, aussitôt qu’ils ont appris le trouble dont souffrait Nell. erreur de parcours, ils en ont eu deux plutôt qu’un seul, les jumeaux Silvio et Desideria (surnommés Sol et Diez). et puis encore un an plus tard, un imprévu : Raffaele (Raffa). Sachant pertinemment ce qui attendait les plus jeunes, Nell a fait de son mieux pour compenser le côté marche ou crève des parents et les rassurer quant au fait que ce n’était pas eux le problème, pas eux qui étaient insuffisants ; juste les critères, qui étaient beaucoup trop élevés. DECLINE. avec la fin de la guerre en décembre 93 sont venues les rétributions pour ceux qui avaient soutenu le régime tyrannique de Voldemort. Emilia et Mykolas ont fait partie des pions déchus et, puisqu’il jouissait des droits des sorciers britanniques, Mykolas n’a pas échappé à leurs peines non plus : il a été emprisonné. les enfants Kuodzevikiute sont tous majeurs, mais seule Nell est indépendante ; elle s’est alors retrouvée en position difficile, responsable de ses cadets. si elle sait être une bonne âinée, elle ne sait pas être une “mère” ; enfin — faire office de figure d’autorité de façon saine. tout à coup, c’est à elle de fixer les limites, et elle ne sait pas le faire autrement que de la façon abusive que lui ont montrée ses parents. autant dire que sa relation avec les trois plus jeunes se dégrade rapidement, à son grand désarroi. c’est plus fort qu’elle : elle a peur qu’ils tournent mal, ou qu’ils ratent leur vie, et que toute la famille la blâme d’avoir ruiné leur avenir, de n’avoir pas été à la hauteur. HABITS. elle commence chaque journée par un espresso, blâmez ses racines pour ça. accoudée au petit bar de son appartement, elle se réveille à l'aide d'une toute petite tasse de molto ristretto (très serré), avant de partir pour un entraînement, puis de rentrer se délecter d’une seconde tasse plus grande et agrémentée : un con panna, sucré et crémeux, ou un cappuccino saupoudré de cacao, selon son humeur. THRILLS. mordue de bolides, Nell doit cette passion à son parrain. dans le monde sorcier, les sports considérés "secondaires" ou tirant plus sur l'art/le divertissement misent énormément sur les sponsors, dont le principal est considéré comme un parrain (c'est de lui que viennent majoritairement les financements pour les équipements, déplacement, etc, puisqu'il est extrêmement difficile de débloquer des fonds autrement). si d'autres peuvent en bénéficier (des sorciers/sorcières ayant la côte et s'attirant les faveurs du public), c'est particulièrement important pour ceux et celles espérant faire carrière dans leur sport sans se retrouver à vivre dans des conditions assez misérables (seuls les quidditch player bénéficient d'une reconnaissance indéniable et de payes tout aussi grasses). c'est à 11 ans ( 1992) qu'elle s'est attiré les faveurs de Ferdinand "Ferry" Posh, grand nom de l'industrie motorisée sorcière, puisque à la tête du très rentable constructeur automobile de luxe et de sport POSH. Nell veut tester tous les modèles sport de la marque, elle en est littéralement folle. CAREER. on dit de Nell qu'elle est née avec des patins aux pieds et a su glisser avant de savoir marcher. ce n'est pas tout à fait faux, mais c'est qu' à 6 ans qu'elle s'est réellement lancée. le patinage étant un sport où l’on se révèle très jeune, elle était, comme la plupart des athlètes de ce domaine, encore pré-pubère lorsqu'elle atteint le haut-niveau. bien que seuls les intéressés connaissent son nom, elle est réputée dans son domaine et s'est vu ouvrir une page Wizkipedia (encyclopédie sorcière universelle dématérialisée créée sur le modèle du wiki moldu datant de 2001) qui retrace son parcours : Extrait : Jelena "Nell" Kuodzevikiute a commencé le patinage artistique en 1987, à l'âge de 6 ans, sous les encouragements de sa mère : l'ex patineuse à renommée mondiale Azucena Del Vecchio (épouse Kuodzevikiute).
Niveaux novice et junior : Elle gagne sa première médaille à l'âge de 9 ans, puis remporte sa première compétition internationale à 11 ans et sa seconde (le Golden Yeti of Zagreb) à 12 ans. La même année, elle devient la plus jeune femme à remporter le titre national de niveau senior aux championnats de Lituanie — fort de quoi Ferry Posh la prend sous son aile, favorisant la mutation de son père au Royaume-Uni en tant qu'Ambassadeur de la Lituanie. Ayant l'âge requis pour se présenter aux compétitions internationales de niveau junior, Jelena fait son apparition au Grand Prix IWSU junior (International Wizard Skating Union) où elle remporte ses deux compétitions et s'assure une place en finale. Elle y décroche la 1ère place, avant de gagner le championnat d'Angleterre junior qui la qualifie pour le championnat d'Angleterre senior. En 1996, Kuodzevikiute participe pour la première fois aux Olympiades Sorcières et y gagne l'or.
Niveau senior : (...)STRUGGLES (1). la puberté a été une époque compliquée pour Nell, entre la mort de sa mère, qui l'a déboussolée, et les changements de son corps impactant sa carrière. elle s'est sentie coupable des changements qui s'opéraient dans son corps et dans sa tête et la plupart de ses blessures sont survenues à cette période. entraîneurs, dirigeants et fédération n'étant pas à l’écoute des athlètes durant ces moments de fragilité et de remise en questions de leur image, elle a plus souvent que rarement été blâmée, par exemple pour ses prises de poids. en a résulté un rapport complexe avec la nourriture. moitié ritale moitié aristo, elle a été habituée à des tables très couvertes. notamment, côté maternel : antipasto (hors-d’œuvre), primo ou primo piatto (entrée chaude ou premier plat), secundo piatto (plat de résistance), formaggio (fromage) et dolce (dessert). paradoxe agaçant : Nell est amatrice de bonne chair, mais si difficile à satisfaire, n'ayant de plaisir que lorsque les plats à déguster sont hauts en saveur, qu'elle est capable de refuser de manger (voir à recracher dédaigneusement dans sa serviette de table avant de se tamponner les commissures plissées de dédain, et de se rincer la bouche avec une gorgée d'eau) si un repas lui semble moins qu'exquis ou si tous les aliments sont mélangés à la bonne franquette plutôt qu'installés dans l'assiette de façon élégante. le sport n'a pas arrangé les choses, au contraire : pour optimiser ses chances et favoriser d'excellentes performances, elle maintient un IMC de 18 kg/m². l'objectif nécessite des restrictions alimentaires : un poids bas permet de s'élancer et de sauter nettement mieux qu'un IMC normal. à l'approche d'une compétition, la pression qu'elle subit est intense et outre le durcissement des entrainements, l'abus psychologique gagne en ampleur. on l' encourage tacitement à provoquer des vomissements et elle n'hésite pas à deux fois avant de s'y plier. ses régimes sont assumés, une banalité, mais quand ils se font si stricts qu'ils semblent inhumains, son entourage (amis et frères/sœur) tente de la freiner. ils n'écopent toutefois que d'un sourire assuré et d'une réplique déterminée : ne t'en fais pas, c'est juste le temps de gagner et j'arrêterai ensuite, promis. mais les compétitions s'enchaînent alors forcément, c'est du vent. SLUTSHAMING. une fille qui couche est une pute et une fille qui ne couche pas est une... pute. Nell a été perplexe (choquée déçue) un temps, (a pleuré) avant de finir par dire : soit, peasants, même si la vision de la femme la soule profondément de manière générale. tous les copains éconduits et tous les garçons rejetés, en plus de quelques inconnus et d'anciens partenaires de danse ou de patinage, lui ont forgé une réputation de fille facile qui accueille avec délice les mains baladeuse. parce que sur la glace elle se laisse toucher, alors elle est sûrement d'accord en dehors aussi, non ? les remarques sur les tenues moulantes, près du corps et donc « sexy » sont fréquentes, qu'importe que la véritable raison soit que le corps doit être visible, surtout pour que les juges et les spectateurs puissent apprécier les mouvements. en tant que patineuse, Nell sait d'office qu'elle sera surtout appréciée sur son physique, que ce soit par la foule ou par les commentateurs en cas de retransmission à la MirrorTv. les commentaires diffusés ou exprimés sont plus souvent que rarement sexistes et l'apparence de l'athlète, le clinquant de son costume, peuvent suffire à éclipser sa technique dans le cœur du public. on n’imagine pas la confiance totale dont elle a besoin pour se laisser aller sans concessions entre les mains d'un partenaire, toutes les heures passées à essayer d'établir une complicité parce que permettre à un autre de la faire voler au-dessus du sol, ou frôler de son visage la glace impardonnable et les lames tranchantes des patins, n'est pas une mince affaire. il est vrai, cela dit, que Nell ne fait pas dans la demi-mesure. soit elle n'est vraiment mais alors vraiment pas intéressée (et est alors qualifiée de psychorigide bcz why not ?), soit elle est attisée par quelque chose (gestuelle, timbre de voix, regard, mains, charisme, attitude, etc.) et s'enflamme complètement (c'est si rare cependant). si elle abuse de surnoms affectueux, parfois d’une façon jugée hautaine par ses pairs, Nell n’est pas habituée à avoir le droit d’être tactile. c’est pas qu’elle n’en ressente pas le besoin — tout au contraire, même ; elle ne s’en sent juste pas le droit, parce que les démonstrations et la promiscuité n’ont jamais vraiment été de mise dans son foyer. STRUGGLES (2). pour les sportives, être la meilleure ne suffit pas : certaines doivent travailler plus dur pour au final gagner moins d’argent. le problème est la fragilité du potentiel commercial des femmes dans le sport. contrairement aux hommes, il leur faut avoir le bon physique : paraître suffisamment féminine pour neutraliser les connotations masculines du sport en revêtant des costumes qui en mettent plein la vue ou en prenant des poses à la Playwizard. avoir du muscle et de la technique et performer, certes, mais tout en continuant de correspondre soit à un idéal de princesse de glace virginale, soit à celui d’une lapine sexy skatant en bikini — comme l'a commenté une journaliste aux Olympiades Sorcières de l'an passé. Nell a si longtemps correspondu à la 1ère catégorie qu'à présent, on veut la voir franchir un second cap pour garder l'attention. les catégories étaient moins strictement délimitées côté sorcier que côté moldu, on tente depuis ses 15 ans de changer son image de différentes façons. elle s'est ainsi retrouvée à tenter des compétitions de patinage en couple, et ça n'a pas toujours été un succès, bien au contraire. elle côtoie son partenaire actuel depuis 6 ans et est plus complice avec lui qu'avec les précédents, mais elle reste trop rigide, notamment crispée par sa possessivité et les rumeurs de couple à la vie comme à la scène qui courent sur eux. en désespoir de cause, elle s'est retrouvée inscrite il y a quatre ans à Sawl Center, en priorité pour reprendre plus sérieusement les cours de ballet qu'elle a arrêtés plus jeune. elle sera bientôt diplômée et il y a de l'amélioration (elle danse sur la glace au lieu de seulement enchaîner des prouesses), mais pas autant qu'escompté (c'est toujours vide d'émotions, creux). alors désormais, on tente de la vendre pour des spots publicitaires considérant que vendre un parfum nécessite de le promouvoir via un corps aux trois quarts nu et, puisqu'elle refuse, on lui demande littéralement salis-toi, ose, jure, crie, tu es beaucoup trop lisse pour passionner, ça ne marche pas. frisson d'adrénaline. la liberté s'étire à ses pieds et elle ne sait pas trop encore quoi en faire, c'est excitant mais surtout un peu flippant. BITCH. lorsqu'elle se sent menacée, Nell révèle la pire part d'elle-même. elle est littéralement hantée par la voix de sa mère crachant des reproches et des insultes qui peuvent la plonger dans de violentes crises d'angoisse. lorsque la peur maladive d'échouer la dévorent, la poussant à paniquer à la vue des performances de ses principales rivales et à se dénigrer intérieurement, elle est capable de bassesses pour écarter le danger. à titre d'exemple : les sports artistiques bénéficiant d'un budget presque inexistant et, en plus, de places extrêmement limitées pour les compétitions durant la guerre, des sélections entre plusieurs disciplines étaient organisées pour choisir deux athlètes sur plus de 500 pour les compé de 2001. entre les danseurs (souhaitant se présenter aux Chausson d'Or), les gymnastes et les patineurs (visant les Mondiaux), et ainsi de suite, la tension était indescriptible ; et Jian Chang, que Nell sait remarquable, n'a pas tardé à apparaître comme un obstacle à abattre. elle n'a pas eu de scrupules à remplir ses pointes de punaises, n'a pas eu de remords lorsque les chaussons se sont tachés de sang, n'a pas eu de mal à effectuer sa propre prestation et n'a rien ressenti au moment de se voir sélectionner haut la main pour représenter l'Angleterre aux OS. ce n'est que le soir, en rentrant chez elle, que le dégoût d'elle-même a commencé à affluer, jusqu'à la bouffer. pour autant elle n'a pas fait marche-arrière et ne s'est pas repentie : peu importe que son propre reflet l’écœure, Nell ne recule jamais. MODERNLIFE. elle a un pow et c'est extra, super pratique pour harceler les siblings et exiger de savoir à la !!! minute !! où ils se trouvent ce qu'ils y font avec qui et quand ils rentreront. et pour chiller avec le flower squad aussi, les vrais. communiquer avec son coach. récupérer des cours. ce genre de choses. c'est bête : pour certains c'est instinctif mais... Nell ne sait pas trop comment maintenir une conversation cool, vous savez, de celles que les gens alimentent à base de koi d9 ? déjà ce langage lui est difficile à déchiffrer, lui fait saigner la rétine, et alors elle passe pour une grosse nulle à refuser d'abréger ses quickies kom sa. et en plus, hm. il lui semble qu'elle finirait par se répéter ? koi d9 nell ?? — Je me suis entraînée. Et toi ? — moi sa va, sinn kesk tu raconte 2 bo ??? — Je me suis entraînée. Et toi ? elle a beau essayer de s'imaginer des discussions, elle n'y arrive pas vraiment ; alors en dehors des échanges avec le flower squad (qui consistent souvent à prendre un rendez-vous pour se voir, rien de mieux que le visu non ?) elle a tendance à n'utiliser son pow que pour gérer ses obligations. malheureusement, c'est aussi pratique pour être en contact avec la famille oversea, mais disons qu'elle n'aurait pas échappé à des appels via cheminée et qu'au moins ainsi elle ne se retrouve pas coincée des heures à genoux devant l'âtre (pénitence dans tous les sens du terme). quant au reste... msn ? foutue perte de temps à son sens. elle a essayé, créé son profil pour être in, et puis elle a mis trois photos, a essayé de stalker un peu, mais ça l'a dégoûtée : les autres ont l'air tellement heureux et épanoui et quand elle se retrouve en solo avec un pot de yaourt 0% ça a quelque chose de déprimant (même si elle adore sa vie et ne l'échangerait pour rien au monde ok ?). alors elle fait la dubitative, vous savez : ces gens qui disent c'est un bonheur feint, fake, tous ces gens qui prétendent avoir une vie de rêve sont en fait vides et misérables, et de toute façon c'est malsain de déballer son intimité comme ça, à la vue du premier pervers venu. msn n'est pas son truc (les mauvaises langues disent que c'est parce qu'elle n'est pas verified), et la MirrorTv... elle est mitigée. aime se poser devant une série comique ou ridicule quand elle est lessivée, après s'être bien donnée. mais n'aime pas du tout voir les siblings faire pareil. c'est fou mais elle a toujours l'impression que ça va les abrutir, de passer des heures devant la tv... elle est incapable de chiller et ne peut s'empêcher de qualifier de feignasse ceux qui le font. lorsqu'elle a la télécommande, elle reste scotchée sur le seul programme de patinage disponible ou sur des chaînes de voyages/paysages ou de reportages historiques classiques (avec des musiques sublimes, selon elle) et ses siblings en ont marre d'elle. HOGWARTS&SAWL. Jelena a été scolarisée à l'école de magie russe Koldovstoretz pour l'année scolaire 1992/1993, avant que toute la famille ne s'en aille au RU. elle a ensuite étudié à Poudlard de 1993 à 1999, en tant que Slytherin, années rythmées par des absences dues aux compétitions : il lui a été compliqué de se dédier à son sport tout en satisfaisant les exigences de l'une des 11 plus grandes écoles sorcières au monde, et on a exigé d'elle de bons résultats en échange des autorisations de sortie. actuellement en 4ème année de spécialisation en sport (patinage artistique) + option danse à Sawl Centre (Centre London-I « Academy of Sports & Broom Flying » ; 2000 à 2004), elle est sur le point d'être graduée et il lui tarde de dire adieu au rythme intensif sport-études-boulot. son appartenance à Slytherin l'avait par ailleurs mise en contact avec un réseau d'anciens élèves et de professionnels, contacts précieux puisque la valorisant pour son nom et ses médailles ; mais plusieurs d'entre eux lui ont tourné le dos dès la fin de la guerre et l'emprisonnement de son père, tout comme la majorité de ses sponsors. OLDSOUL. ses goûts sonnent classiques et ennuyeux. elle n'est pas très séries TV, cinéma moldu ou sorcier, pas toujours très sensibles aux musiques avec paroles non plus... et pour cause : pour ses programmes les choix se limitent à l'instrumental. du coup, lorsqu'elle se laisse traîner dans une salle de cinéma, Nell entend moins les dialogues que les soundtracks ; frétille d'excitation durant les moments forts, non parce que touchée par la fréquence mais parce que occupée à imaginer les pas qui iraient à merveilles avec telle étape de la musique d'ambiance. lorsqu'elle entend un morceau de musique, elle peut immédiatement nommer un ou plusieurs patineur l'ayant utilisée et en quelle année : elle est même capable de dire quelle partie de la choré allait avec quel passage de la chanson. les melodies utilisées jusqu'à plus soif (souvent des classiques et/ou des ballets) — Le cri du Jobberknoll, Les cendres du Phénix, Les sept Cygnes, Concerto pour tuba explosif n°13 de Musidora Barkwith, Les notes enchanteresses, Quatre Saisons, Croissant de Lune, Le fantôme du Théâtre... mais l'IWSU a finalement voté l'utilisation de musiques modernes avec paroles durant les prestations, décision d'autant plus applaudie au terme de la guerre des sorciers au Royaume-Uni ; c'est compliqué : certains membres du jury, conservateurs au possible, sont réfractaires au changement et ne jurent que pas les grands classiques... mais d'autres, prônant le modernisme et souhaitant renouveler un public vieillissant, réclament du neuf. que Nell, bien sûr, ne maîtrise pas. OS. Nell n’avait que 15 ans quand elle a capturé les cœurs au cours des Olympiades Sorcières de 1996. elle s’est vu décerner la première place par six des neuf juges et a défendu son titre quatre ans plus tard, aux OS 2000. ayant manqué cette année les grandes compétitions internationales de l'année, Nell n'aurait en temps normal eu aucun espoir de participer aux OS d'Athènes 2004 (13 au 29 août). la fédération anglaise de patinage artistique et l'IWSU ont toutefois fait un geste rare en lui offrant une chance de se qualifier pour l'équipe olympique par le biais d'autres compétitions, considérant que des conflits politiques et non une invalidité ou erreur l'ont tenue loin de la glace de façon arbitraire. c'est une aubaine pour elle, d'une part, que les Jeux sorciers aient moins de disciplines et de contraintes météorologiques que leur équivalent moldu et se tiennent donc tous à la fois en été ; et, d'autre part, que les organisateurs lui accordent une telle dérogation. évidemment. mais parmi les gens du métier et dans les articles des journaux (spécialisés mais aussi nationaux et internationaux, puisque les OS ont une couverture particulière), les commentaires sont mitigés. certains la présentent comme ayant gagné les faveurs de la fédération anglaise grâce à son parcours alors que rien ne devrait jamais être considéré comme acquis, d'autres n'hésitent pas à affirmer que son parrain a fait pression et usé tant de son nom que de ses gallions et enfin, d'autres encore crachent qu'il s'agit purement et simplement de triche. la pression est plus oppressante que jamais : elle n'a pas droit à l'erreur. pile au moment où elle commence à douter d'elle-même, à cause des reproches toujours plus virulents de ses entraineurs et du fait qu'elle n'a plus les faveurs du public ( sang-pur, ennuyeuse, frigide et vide), et à perdre ses moyens face à des patineuses plus envoûtantes. inquiet de la voir perdre ses moyens alors qu'ils auront à se défendre non seulement en solo mais aussi en couple, son partenaire lui refile depuis plusieurs mois des calmants et des somnifères. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi lydie. J'ai 24 ans, je viens de france. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 525554 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Jelena Kuodzevikiute le Mar 15 Aoû 2017 - 15:53, édité 35 fois |
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WIZARD • always the first casuality Jelena Kuodzevikiute ‹ disponibilité : dispo (2/3)
‹ inscription : 18/12/2016
‹ messages : 201
‹ crédits : metaphor.
‹ dialogues : #339999
‹ âge : 23 yo (08.01.81)
‹ occupation : patineuse artistique et étudiante à sawl centre.
‹ maison : slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : Koldovstoretz (92/93) & Poudlard (1993 à 1999).
‹ baguette : "bois" de rose : épines et élégance-douceur, deux facettes indissociables. elle mesure 28,8 cm, si grande pour une naine que c'en est risible, mais nell aime pouvoir dire aux machos la mienne est plus longue en une référence tout sauf innocente évidemment. elle contient un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3080
‹ réputation : jelena est une naine et un poids plume, mais un petit mètre cinquante-cinq d'ambition, de volonté féroce de toucher les étoiles, quitte à écarter ses adversaires par le biais de coups de pute. elle dégage quelque chose de snob, pour diverses raisons : colonne constamment droite et pas de danseuse assorti (déformation professionnelle oblige), la façon dont son nez se plisse de dégoût lorsqu'elle désapprouve quelque chose (et le commentaire qui vient avec : ew, sale.), ses remarques peu sympa, et puis les personnes qu'elle fréquente (de jeunes pro comme elle ou, au quotidien, ceux qu'on appelle flower squad, entre autres. quand elle s'emporte elle parle fort, vite et avec les mains, en un clin d’œil involontaire à ses origines ; et quand elle est bout de passion, rien ne l'arrête : sa tendance est à l'excès plutôt qu'à la mesure. on sait aussi d'elle qu'elle est une athlète talentueuse. cela dit, on ne la reconnait pas dans la rue comme on acclame les joueurs de quidditch : certains sports se suivent en permanence, d'autres à l'occasion puis s'oublient. celui de nell est à la fois aussi exigeant que la première catégorie et invisible que la seconde, ses médailles étant fêtées sur le coup puis vouées à prendre la poussière (les jours suivants, tout le monde sait que l'angleterre a eu l'or, l'argent ou le bronze, mais on ne sait plus trop le nom imprononçable de l'athlète l'ayant décroché).
‹ particularité : aucune capacité magique hors norme, mais une insensibilité à la douleur. ça peut sonner comme une chance, un super pouvoir presque, mais ne pas être capable de percevoir ses propres limites peut être un terrible handicap.
‹ faits : 23 yo • italienne et lituanienne • sang-pure • 4ème année à Sawl Centre: spécialisation en sport (patinage artistique) + option danse au RU depuis ses 12 ans. • souffre d'orthorexie • sa mère, Azucena Del Vecchio (épouse Kuodzevikiute), était une patineuse de renommée internationale. Nell avait 13 ans quand elle est morte. • son père et sa belle-mère travaillaient au dpt de la coop magique internationale, Emilia siégeant à la CIMS et Mykolas étant ambassadeur de la Lituanie en Angleterre. tous deux ont été emprisonnés après la guerre, laissant le nom en disgrâce. • Nell a deux frères et une soeur, tous plus jeunes, majeurs mais pas indépendants. elle est responsable d'eux désormais. • elle a toujours tout sacrifié pour son sport, n'a donc pas fait tout ce que s'autorisent les jeunes en grandissant. aujourd'hui on lui reproche d'être certes remarquable sur la glace, mais trop technique, trop rigide, plutôt que sensuelle comme le voudrait le public. elle est supposée apprendre à s'amuser et tester ce qui hier lui était interdit, pour donner plus de vie et de dimension à ses prestations. • elle est pleine de vie et d'audace mais aussi de manières, de dégoûts, de jugements. • elle a une passion pour les voitures, son principal sponsor est dans le domaine et elle a peut ainsi étrenner une SpyderPosh dont elle est folle. • mi cute mi bitch: c'est la meuf qui fait des invitations sous forme de cupcakes personnalisés et qui laisse des messages adorables à ses proches, mais aussi celle qui, face à la pression ou à l'impression de risquer sa place et son avenir, recourt aux coups bas pour écarter les rivaux.
‹ patronus : un poisson des glaces. elle le déteste. y voit une injure, presque : créature faire pour survivre dans les eaux glaciales, pourvue d'un sang transparent ne contenant pas d'hémoglobine, mais des molécules spéciales qui s’attachent aux cristaux de glace lorsqu’ils se forment. comme si elle n'était pas humaine, au fond, mais juste la machine qu'on lui reproche d'être, juste un corps programmé d'avance. cela dit, l'image est adaptée : comme eux nell a appris à survivre privée de chaleur et elle s'est construit une carapace pour tout endurer. la glace est son domaine, le seul espace où elle est en contrôle.
‹ épouvantard : sa mère cinglant qu'elle est une incapable, insuffisante, ratée — personnification de l'échec.
‹ risèd : elle veut l'or, nell, rien d'autre. elle ne voit que ça, les médailles qui brillent et éloignent l'obscurité, la reconnaissance, elle veut s'entendre dire qu'elle est forte et excellente, qu'elle a réussi, surpassé sa mère et tous les autres. elle voudrait qu'on lui assure qu'elle a de la valeur, pour une fois. mais lorsque l'objectif est atteint, ce n'est jamais assez pour elle. elle en a toujours un nouveau, elle n'est jamais rassasiée. alors son désir n'évolue pas, parce qu'il ne sera jamais pleinement satisfait. peut-être parce qu'il n'est pas ce que son cœur désire de mieux — peut-être parce que quoi qu'elle en pense il ne suffira jamais à la combler réellement.
| Stay Gold just as the moon it shines straight❝ Wings ❞1981 à 20001992. Je ne comprends pas ce qu'ils voient en toi. L'accent est suave d'une façon trompeuse — le scepticisme percutant, le regard assassin, la moue accusatrice. Il n'y a ni chaleur ni fierté dans ces yeux là (ceux de sa mère, de son modèle, de son mentor) et Jelena expire longuement, ferme les yeux une seconde pour se ressaisir, rejoint en une glissade la rambarde pour tout répéter du début. Elle s'exhorte au calme mais son cœur bat la chamade. Pirouette sautée, Layback, double Flip, saut écart, Axel, grand écart — Azucena cingle : è così semplice ! (C'est si simple !) Mago Merlino, as-tou réellement gagné oune championnat in-ter-na-tio-nal avé cé piètre niveau ? Penso di no. Tes genoux sont bien trop mosci cara mia, (mous) ton port est oune catastrophe- no no no cé n'est pas oune saut écart digne de ce nom, jé te veux colombe mais tou as l'élégance d'oune rosco. (crapaud) Sur le grand écart elle s'abime la main sur la lame de son patin, comme une novice et ne s'en aperçoit même pas, l'esprit porté sur le Triple Axel par lequel elle est supposée enchaîner. Epaules vers l’avant en direction du saut, rotations aériennes, réception sur la jambe opposée, genou légèrement plié pour amortir le contact avec la glace — Plous d'élan, cara, plous d'impulsion- tou vas échouer assourément- et elle échoue en effet, chutant lourdement. Azucena lâche une exclamation horrifiée en se précipitant sur la glace pour la rejoindre et tâter ses articulations, criant une foule de critiques que Nell n'assimile pas tout à fait, des points noirs dansant sur sa rétine sous l'effet du choc. Tou n'as rien ? Non, vient tout naturellement la réponse. En retour, un hochement de tête sec. Ancora (encore) crache donc sa mère, impitoyable. Aussitôt sur pieds Nell retombe pourtant sans crier gare, hanche et genou malmenés cédant durement sous le poids de son corps et alors, le torrent de reproches s'abat à nouveau tandis qu'Azucena la blâme de n'avoir rien dit, rien ressenti, de n'être pas normale. Comment souis-je sensée transformer oune in-ca-pa-blé en championne, dis-lé moi ? Elle s'exclame, mains fermées s'agitant de haut en bas sous le poids de l'exaspération. Sur la glace, la paume de Nell trace une ligne rouge nette qu'elle s'empresse de gommer avant de tenter de se relever. JAN 1994. Ils né viendront pas — aucoune d'eux, Azucena s'agace, index tapant impatiemment contre son coude. Puis d'un geste de main exaspéré, elle balaye la salle du regard. Enlève-moi tout ça, cara mia. Tou devrais t'entrainer ploutôt qué perdre notre temps à vouloir faire la festa. Puis elle tourne les talons, laissant Nell seule dans la pièce décorée de façon élégante, charmante, et désespérément vide. Lentement, l'adolescente se met en œuvre. Ses mains s'attellent à dérouler précautionneusement les rubans liant les ballons les uns aux autres sans rien froisser, rien abimer. Mais les messages ( joyeux anniversaire, 13 ans et autres) la narguent et les nerfs cèdent. Ses mains serrent l'un des corps souples et ronds et la pression fait éclater le latex, libérant l'air emprisonné. Il y a quelque chose de cathartique dans le geste, dans le son, et alors la frénésie l'étreint et elle lamine et éclate encore et encore, traits figés en un rictus dur et larmes souillant inconsciemment ses joues pâles. Très vite il n'y a plus rien, rien d'autre qu'elle cerclée par un cimetière de lambeaux colorés. Nell s'effondre, vide et abandonnée, laissant finalement libre cours aux sanglots mais en étouffant les sons de peur que sa mère ne l'entende. La sonnette qui retentit quelques minutes plus tard lui parvient à peine, mais dans le brouillard qui la consume des bruits de pas lui parviennent. Tu es le premier arrivé mon garçon, annonce la gouvernante d'une voix polie mais sans chaleur, la voix de la médicomage en fonction qu'elle est ; et alors, une exclamation interloquée. Jelena, qu'as-tu fais ! L'interpelée lève de grands yeux pour découvrir la femme flanquée d'un adolescent qui danse d'un pied sur l'autre en contemplant le désastre en lequel s'est mué le beau salon. Quel accueil tu réserves à ton invité, mais qu'est-ce qui t'a pris enfin ? Elle ne se rend même pas compte des questions qui lui sont posées parce que ce garçon- elle le connait peu, mais le reconnait. Nao Chang, l'une des invitations-cupcakes couronnées d'un glaçage crème au beurre d'un jaune éclatant. Comme un soleil. Poufsouffle. Il est plus jeune, n'était pas supposé être invité, mais elle l'a convié sur une impulsion après avoir entendu résonner son rire dans le couloir (un fait rare, apparemment, qui a fait se retourner quelques têtes ; Chang est froid, paraît-il, alors pourquoi son rire est-il lumineux ?). Elle cligne des paupières, surprise, puis : Pourquoi es-tu là ? Elle vocifère, écopant en retour d'un coup d’œil interloqué. Tu m'as invitée, il se braque un peu mais peu importe — il est là. Là pour son anniversaire ; il a invité son invitation. Egarée, l'air de se demander ce qu'elle-même fait là, elle rive son attention sur ses mains serrées en poing sur son giron, entre lesquels gisent encore les restes de deux ballons. C'était une erreur. Elle se retient de dire Repars ! mais de justesse, incisives enfoncées dans sa lippe pour étouffer l'impératif. C'est ton anniversaire non ? Nell secoue la tête, épaules basses, avant de redresser le dos malgré elle, par réflexe (déformation professionnelle). Peu importe, elle soupire, mais le timbre de Nao est tranchant lorsqu'il la contre : Non. Lorsqu'elle relève les yeux il est accroupi sur ses talons devant elle, coudes sur ses genoux, mains dans ses paumes, et il sourit de tous ses traits, les yeux réduits en croissants de lune de la façon la plus adorable qu'elle ait jamais vue. Bien sûr que c'est important- tu comptes. Il n'est qu'un adolescent, mais ses mots tout simples formulés telle une évidence dénouent le nœud horrible au creux de sa poitrine et lui arrache un sourire timide d'abord, puis plus grand, et un bref éclat de rire ponctué par un reniflement. Les larmes se sont taries. Hm... Il a replié ses coudes contre lui et se triture à présent les mains de façon nerveuse ; Nell penche la tête, interrogatrice. On devrait... nettoyer, non ?SEPT 1994. Ne t'en veux pas autant, Tesoro, souffle-t-elle d'une voix apaisante à l'oreille de sa cadette, un bras autour de ses épaules. Diez est une boule de colère et de détresse parce qu'elle essaye, elle essaye si fort mais rien n'est jamais suffisant. Je t'ai trouvée merveilleuse, moi. J'étais minable ! C'est ce qu'en ont dit papa et maman de son récital alors c'est forcément vrai, n'est-ce pas ? Non. Tu étais la plus belle et la plus appliquée et tu t'en es très, très bien sortie. Elle voudrait faire mieux, dire tu étais excellente, mais elle a ses propres déformations, Nell. Rien n'est jamais parfait, jamais suffisant. Il lui a fallu travailler énormément sur elle-même pour s'apercevoir que le bon n'était pas si mal ; à vrai dire, sans les encouragements des journaux elle considérerait encore que c'est synonyme de médiocre. Tu feras encore mieux la prochaine fois, d'accord ? C'est un peu étrange de la prendre dans ses bras, elles sont toutes les deux un peu empruntées, un peu mal à l'aise, et l'aînée rompt l'étreinte pour ne laisser à nouveau que son bras en guise de soutien. Son autre main tapote un peu maladroitement le genou de la plus jeune. Ce n'est pas toi qui n'en fais pas assez, ce sont les parents qui en demandent trop, elle assure d'un ton qui n'acceptera aucune réplique, et Diez finit par pincer les lèvres et par acquiescer. OCT 1994. C'est déboussolant. Elle ne sait pas si elle devrait être... désespérée ? Il y a une sorte de peine ou d'inquiétude, elle ne sait pas trop, qui bouillonne quelque part au creux de sa poitrine, mais sous des couches d'incertitude. Autour d'elle tout le monde prétend verser des larmes, les flashs des appareils photo des journalistes immortalisent la scène aux limites de la distance qui leur a été imposée par respect pour la famille. Nell a chaud dans sa robe noire de sorcière. Une main tire sur sa manche, attirant son attention plus bas : Sol est bougon. Je m'ennuie ! On joue ? Hm... L'aînée reporte ses prunelles sur le cercueil, puis le Mage de Cérémonie, avant de secouer la tête. On ne peut pas. Il faut dire au revoir à maman. Et encore cette quête d'émotions qui ne se solde par rien d'autre qu'une impression d'égarement. Sol et Diez semblent tout aussi dubitatifs, même si la seconde verse quelques larmes (probablement plus dues à l'ambiance pesante). Raffa, installé dans les bras de Nell, joue à faire tressauter les tresses de sa grande sœur, tirant parfois désagréablement, grand bébé de huit ans. L'instant d'après ils se crispent tous tandis que leur père tourne la tête dans leur direction, regard perçant. Nell pose Raffael au sol, suivant l'ordre tacite, et ils baissent tous les quatre la tête pour écouter le reste du discours funéraire de leur mère, mômes en pénitence. 1996. Father I'm going to Atlanta ! I'm going to the Olympics ! Tone it down Nell, and close the door behind you. Bien sûr ce n'est pas une invitation à s'enfermer à l'intérieur avec lui, mais bien à quitter la pièce. Le désintérêt total rafraichit la flamme d'excitation et l'adolescente laisse retomber ses bras le long de son corps, enthousiasme étouffé par le flegme imperturbable de Mykolas. Elle n'insisterait pas d'habitude... mais même sa mère aurait au moins gratifié la nouvelle d'un commentaire. Mi figue mi raisin, mais quelque chose. Did you hear me Father ? I mean, that's- -a great achievement. Of course. Give your best and... try not to humiliate the UK. Now will you please leave me alone ? Il la congédie comme une enfant capricieuse parlant de s'extasiant d'une garden party, comme si elle ne venait pas de se qualifier à la plus énorme des compétitions sportives. Les semaines qui suivent sont incroyablement éprouvantes. La dose de stress est intense mais loin de se laisser réduire à une masse déprimée pleurant d'anticipation sous les draps, Nell pousse, pousse et pousse encore, toujours plus loin, toujours plus acharnée. Elle veut l'or et rien ne peut l'en séparer, pas même (ou surtout pas) les coups bas qui règnent en coulisses et qu'elle écarte, rend, dent pour dent. Rien n'aurait pu la préparer à la cérémonie d'ouverture. Au fait de fouler le stade immense, temple de mérite et de gloire, de ses pieds de gamine, parmi une mer d'américains et de sportifs du monde entier vêtus de leurs uniformes flambants neufs, en brandissant le drapeau du pays pour lequel elle patine. Elle se sent minuscule et pourtant puissante, il lui semble se sentir pousser des ailes tandis que prend forme son rêve d'enfant. Elle a encore tout à faire pour le concrétiser, mais se sent l'effleurer du doigt et réellement, rien ne pourrait ternir la motivation qui gronde en elle tel un monstre affamé de victoires. Le programme court lui vaut l'Argent et son sourire est mi heureux mi amer. Menaçant. Sa prestation longue se fait époustouflante en guise de rétribution, et six des juges lui décernent la première place et ses doigts tremblants se referment sur l'Or. Ses 15 ans et 240 et quelques jours font d'elle la plus jeune championne olympique d'une épreuve individuelle, mais la 15e place décrochée avec son partenaire à l'épreuve en duo teinte la victoire de frustration. Le soir même une dispute entre eux s'envenime et tourne au chaos, les mots rageurs de Nell le poussant dans une rage agressive et un paparazzi immortalisant la claque qui en résulte. De ses participations on retient que l'Angleterre a brillé, mais que Jelena Kiutesomething est une partenaire battue (vaste. exagération.) et que leur manque d'alchimie, incompatibilité même, est aussi flagrante sur la glace qu'en dehors. Le dépit de son père est palpable, à son retour en Angleterre. ❝ Blood, sweat and tears ❞2001 à 20042001. Le monde magique devient fou. Débutent les ventes d'humains comme de vulgaire bétail, de sorciers faits rebuts, déchets d'une communauté avide de sang. Le monde de Nell devient fou. Les mondiaux approchent et le couperet fatidique est tombé : seuls deux artistes et athlètes se verront autorisés à franchir les frontières dans le but de représenter leur pays dans leur discipline. Elle ne peut pas perdre mais, alors que les préparatifs battent leur plein, son entraineur hors de lui la confronte à la concurrence : l'oblige à assister aux entrainements des autres disciplines en lice et parmi le flot de talents plus ou moins menaçants se dresse Jian. Elle connait Jian, Nell. Poupée gracieuse, ballerine appliquée, elle danse avec le cœur et l'entraineur de Jelena râle : Voilà. Ce que tu es infoutue de me donner. Parce que depuis des années, c'est le mot d'ordre : elle n'est plus assez, elle n'est que prouesses dépourvues d'émotions et même son charme ne suffit plus ; Nell laisse le spectateurs de glace, autant qu'elle-même s'exécute avec une détermination brûlante et... rien. De. Plus. Tout ce qu'il lui manque se trouve là, trésor cloîtré au creux des membres de Jian Chang et qu'elle distille à chaque arc que tracent élégamment ses bras et ses jambes, à chaque pirouette par laquelle elle s'envole. Tout ce qu'il lui manque se trouve là mais Nell ne saurait le décrypter même si sa vie en dépendait. Ce qu'elle voit, c'est le danger, l'obstacle dressé entre la première place et elle. ça ne peut pas arriver. Jian est la soeur de Nao et pourtant, pas un instant Nell ne s'arrête pour se demander si ce qu'elle fait est bien ou mal. Elle est aveugle, elle est terrifiée, décidée, et elle se trouve des milliers d'excuses, se convainc que Jian est jeune et aura bien d'autres occasions de débuter à échelle internationale. Nell, elle, ne peut pas s'offrir le luxe de consteller sa carrière de trous, d'inactivités. Elle est lancée et doit être présente, tout le temps, aux bons endroits. Elle ne peut rien manquer et elle le mérite plus, n'est-ce pas ? En tant qu'aînée elle se donne depuis bien plus longtemps. Et c'est en s'assurant qu'elle le mérite que la Kuodzevikiute piège les chaussons à quelques minutes de la prestation décisive. Sans un remord qu'elle regarde Jian s'élever sur ses pointes avec des larmes sur les joues, puis s'effondrer, et quitter la scène en courant sans que nul ne comprenne ce qui se passe. Les nerfs, probablement, dit-on. C'est regrettable n'est-ce pas ? Oui, regrettable. Au fond des patins de Nell, des pointes argentées similaires à celles qui ont terrassé Jian mordent la plante de ses pieds et elle ne cille pas. C'est inconfortable certes, parce que de plus en plus poisseux à mesure qu'elle enchaîne les pas et les combinaisons. Mais le cœur de Nell ne bat qu'au rythme de sa musique et sa chorégraphie se déroule en beauté, confortant ses certitudes : elle s'est infligé la même peine et l'a enduré. Parce qu'elle a plus de mérite. Elle ne l'a pas volé. (L'autopersuasion dure jusqu'à ce que les murs de sa chambre se referment sur elle, étouffant, la voix de sa mère fredonnant à son oreille Ô combien elle est minable, minable, minable). 2004. Hors de la glace. Maintenant ! L'ordre claque et Nell s'exécute, ses foulées longues et furieuses. Contre elle-même. Contre son entraîneur. Contre son partenaire. Contre tout le monde. Il y a un problème entre vous deux ? Aucun. La réplique fuse simultanément. Alors vous n'avez aucune excuse pour la merde que vous me servez depuis des jours. Où sont passés les progrès de la semaine dernière ? Il parle de leur dernière prestation, leur meilleure à ce jour, celle qui a presque fait bouffer son bonnet porte-bonheur au coach. Mais ce n'est pas entre eux que se trouve le problème. C'est Nell. C'est toujours Nell. Elle est expressive pourtant, en dehors. Et elle aime le patin, c'est indéniable. Du moins, il lui semble se souvenir d'une époque où son cœur se gonflait de joie lorsqu'elle slalomait sur la glace. C'était avant que la rage de vaincre ne dévore tout et à vrai dire, même alors, il lui semble que son bonheur n'était qu'intérieur : non partagé. Jusqu'à présent le plaisir qu'elle trouve, quand elle en ressent du moins, est égoïste et cloîtré derrière un voile de pudeur plutôt qu'offert à tours de bras. Elle a envie de leur hurler à tous qu'ils auraient dû la modeler autrement s'ils la voulaient différente, qu'ils ne peuvent pas lui demander subitement de devenir quelqu'un d'autre. Mais ce n'est pas subi : ça fait des années à présent qu'on la met en garde. Ses exploits perdent du gallon face aux sourires flamboyants de sa précédente rivale, trônant sur des publicités et dans les cœurs des spectateurs. Nell, quant à elle, perd de la vitesse. Se laisse rembarrer dans l'ombre tandis qu'une autre prend possession du spot. Elle n'est pas bien dans les bras de son partenaire. Ils s'entendent, et elle se sent mieux avec lui qu'avec les deux qui lui ont précédé, mais leur prestation a été mal interprétée par la presse. Elle manquait encore cruellement de sensualité selon leurs dires, mais au-delà des regards trop sérieux et lointain de Jelena, on sentait la confiance réelle d'un binôme s'installant dans le confort des années passées ensemble, et en tirant parti pour donner leur meilleur. On sentait l'ébauche de quelque chose et en lisant ces lignes Nell a pris peur. On parle d'eux comme un couple alors qu'ils n'en sont pas un, et elle refuse d'attiser l'ambiguïté qui règne déjà, qui la fait frissonner lorsqu'il agrippe sa hanche d'une main autoritaire et l'entraine loin de la foule. ça pourrait sembler protecteur, cette façon dont il la soustrait aux regards lubriques qui la mettent mal à l'aise et aux propos sexistes qui figent le sang dans ses veines ; ça pourrait l'être, s'il ne la manipulait comme un objet en sa possession. Et Nell, elle ne veut pas rejouer les scènes précédentes : les débâcles vécues avec les précédents, lorsqu'ils ont pensé pouvoir réclamer plus que ce qu'elle voulait bien leur donner. Il y a une ligne très stricte entre le professionnel et le personnel. On reprend ! Elle chasse de son esprit toute pensée parasite, l'esprit plein de sa chorégraphie. Et les mouvements sont fluides, réellement, ils sont parfaits lui semble-t-il, pourtant- Tu crois qu'il te bouffera si tu te laisses un peu plus aller contre lui Jelena !? Tu danserais avec une borne de recharge magique que tu serais plus expressive ! Je fais de mon mieux d'accord ? Elle explose, lassée d'être toujours en tort selon eux, mais une main autoritaire sur son épaule l'exhorte au calme. Si tu as de la colère à évacuer, fais-le à travers tes pas, il s'impatiente, et elle le dévisage comme s'il l'avait trahi. Navrée mais je ne suis pas du genre à simuler avec quelqu'un qui ne me donne pas envie, elle rétorque gratuitement, ne supportant pas qu'ils se liguent contre elle. Si tu étais moins frigide- Ok kids. Suffit. Vous reprenez du début et cette fois, pas comme si vous marchiez vers le champ de bataille de Pré-au-Lard, de préférence.Le résultat n'est toujours pas probants lorsqu'ils quittent la patinoire des heures et des heures plus tard. Au moins, ils sont tous deux trop épuisés pour se bouffer le nez. Les OS sont dans deux mois. Je sais, elle soupire. Elle sait. Il croit qu'elle peut oublier ? Dans l'interview d'hier la journaliste lui a demandé : Comment vous sentez-vous, Jelena, à l'idée de voler sa place à une patineuse ayant eu plus de mérite durant la saison en cours ? Elle a refusé de se laisser démonter et cela n'a fait qu'accroître sa volonté de vaincre, mais elle ne peut s'empêcher de se demander : Tu crois qu'on triche ? Et de sonner vulnérable, ce qu'elle hait. Sitôt qu'elle s'en rend compte, et que lui aussi, elle durcit son expression et serre la mâchoire, répondant par de l'impassibilité à son sourcil arqué. Pas si la fédération dit que non. C'est contestable. Tout le monde sait qu'ils ne jouent pas toujours franc. Mais Nell ne peut pas abandonner. Pas maintenant. Jamais. We deserve it, elle reprend solennellement et il acquiesce fermement avant d'étirer un bras pour l'enrouler autour de sa taille. Nell l'évite ostensiblement et lui lance un regard appuyé, dubitatif. Qu'il sache où se situent les limites. Tu devrais vraiment te relaxer, si tu ne veux pas que ton attitude nous coûte l'or, il s'impatiente cette fois, et encore elle se crispe. Ferme les yeux, compte silencieusement pour se tempérer. Il y a l'angoisse de la date fatidique qui approche, son père en prison, ses famille à prendre en charge, la pression écrasante venant de l'entourage et d'elle-même, des jumeaux, des rumeurs, les articles incendiaires et les ultimatums de la fédération qui exige du rendement en échange de son acte "bienveillant". Souvent le sommeil fuit Nell et elle s'entraine jusqu'à chuter d'épuisement, ou alors elle se retrouve enclavée dans des cauchemars d'échecs sans fin. Et de blessures définitives. Sa mère surplombant la scène, haineuse et moqueuse. Alors Nell se réveille avec l'irrépressible envie d'aller cracher sur sa tombe et lui hurler qu'elle est meilleure qu'Azucena Del Vecchio ne l'a jamais été, mais elle est même incapable de respirer correctement et git dans une agonie muette jusqu'à ce que l'aube dissipe les ténèbres. Mais l'angoisse la talonne, l'épouse comme une seconde peau. Prends ça, lance soudain son partenaire, poing clos tendu vers elle, et malgré sa réticence Nell lui accorde sa paume. Il place à l'intérieur un tube contenant des comprimés, referme sa main autour et la pousse à l'abaisser loin de potentiels regards curieux. Calmants. Prends-en un, deux ou dix je m'en cogne, mais déstresse. Vas en boîte. Tape-toi un mec ou plusieurs. Ton pote Chang- j'ai entendu des rumeurs comme quoi il ferait des orgies ? Demande-lui de te monter un plan si t'es pas foutue de te trouver un mec par toi-même. Et ensuite reviens-moi au sommet de ta forme, parce que j'aurai rien de moins que l'or Nell. Je ne te laisserai pas ruiner nos efforts. ça la hérisse, la façon dont il lui parle parfois. Crevard. Je fais ce que je veux de mon corps, garde ton opinion pour quelqu'un qu'elle intéresse. Sa beauté bleu saphir l'attend à deux pas et Nell a l'impression de respirer enfin lorsqu'elle se pose sur le cuir tiède et que ses paumes épousent les courbes du volant. Elle a envie (besoin) de mettre de la distance entre le monde et elle, d'exploser les limites de vitesse pour l'excitation que seule offre la liberté. Elle a tout à perdre et pour tout gagner, on exige qu'elle se perdre. Marché de dupe, non ? Une part d'elle est rebutée ; l'autre... est honteusement tentée, curieuse de goûter à tout ce à quoi elle a renoncé jusque-là pour le bien de sa carrière. Quelle ironie... Pense à ce que je t'ai dit, il martèle quand même en ayant le culot de s'appuyer sur la SpyderPosh, tapant à deux reprises sur la carrosserie comme pour lui signaler qu'elle peut partir à présent. Mais Nell n'a pas besoin de sa permission — ce qu'elle lui fait savoir en lui balançant un Aguamenti avant de décoller en trombe, crachant volontairement un nuage de fumée là où elle le sait posté.
Dernière édition par Jelena Kuodzevikiute le Mar 13 Juin 2017 - 20:52, édité 16 fois |
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WIZARD • always the first casuality Jelena Kuodzevikiute ‹ disponibilité : dispo (2/3)
‹ inscription : 18/12/2016
‹ messages : 201
‹ crédits : metaphor.
‹ dialogues : #339999
‹ âge : 23 yo (08.01.81)
‹ occupation : patineuse artistique et étudiante à sawl centre.
‹ maison : slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : Koldovstoretz (92/93) & Poudlard (1993 à 1999).
‹ baguette : "bois" de rose : épines et élégance-douceur, deux facettes indissociables. elle mesure 28,8 cm, si grande pour une naine que c'en est risible, mais nell aime pouvoir dire aux machos la mienne est plus longue en une référence tout sauf innocente évidemment. elle contient un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3080
‹ réputation : jelena est une naine et un poids plume, mais un petit mètre cinquante-cinq d'ambition, de volonté féroce de toucher les étoiles, quitte à écarter ses adversaires par le biais de coups de pute. elle dégage quelque chose de snob, pour diverses raisons : colonne constamment droite et pas de danseuse assorti (déformation professionnelle oblige), la façon dont son nez se plisse de dégoût lorsqu'elle désapprouve quelque chose (et le commentaire qui vient avec : ew, sale.), ses remarques peu sympa, et puis les personnes qu'elle fréquente (de jeunes pro comme elle ou, au quotidien, ceux qu'on appelle flower squad, entre autres. quand elle s'emporte elle parle fort, vite et avec les mains, en un clin d’œil involontaire à ses origines ; et quand elle est bout de passion, rien ne l'arrête : sa tendance est à l'excès plutôt qu'à la mesure. on sait aussi d'elle qu'elle est une athlète talentueuse. cela dit, on ne la reconnait pas dans la rue comme on acclame les joueurs de quidditch : certains sports se suivent en permanence, d'autres à l'occasion puis s'oublient. celui de nell est à la fois aussi exigeant que la première catégorie et invisible que la seconde, ses médailles étant fêtées sur le coup puis vouées à prendre la poussière (les jours suivants, tout le monde sait que l'angleterre a eu l'or, l'argent ou le bronze, mais on ne sait plus trop le nom imprononçable de l'athlète l'ayant décroché).
‹ particularité : aucune capacité magique hors norme, mais une insensibilité à la douleur. ça peut sonner comme une chance, un super pouvoir presque, mais ne pas être capable de percevoir ses propres limites peut être un terrible handicap.
‹ faits : 23 yo • italienne et lituanienne • sang-pure • 4ème année à Sawl Centre: spécialisation en sport (patinage artistique) + option danse au RU depuis ses 12 ans. • souffre d'orthorexie • sa mère, Azucena Del Vecchio (épouse Kuodzevikiute), était une patineuse de renommée internationale. Nell avait 13 ans quand elle est morte. • son père et sa belle-mère travaillaient au dpt de la coop magique internationale, Emilia siégeant à la CIMS et Mykolas étant ambassadeur de la Lituanie en Angleterre. tous deux ont été emprisonnés après la guerre, laissant le nom en disgrâce. • Nell a deux frères et une soeur, tous plus jeunes, majeurs mais pas indépendants. elle est responsable d'eux désormais. • elle a toujours tout sacrifié pour son sport, n'a donc pas fait tout ce que s'autorisent les jeunes en grandissant. aujourd'hui on lui reproche d'être certes remarquable sur la glace, mais trop technique, trop rigide, plutôt que sensuelle comme le voudrait le public. elle est supposée apprendre à s'amuser et tester ce qui hier lui était interdit, pour donner plus de vie et de dimension à ses prestations. • elle est pleine de vie et d'audace mais aussi de manières, de dégoûts, de jugements. • elle a une passion pour les voitures, son principal sponsor est dans le domaine et elle a peut ainsi étrenner une SpyderPosh dont elle est folle. • mi cute mi bitch: c'est la meuf qui fait des invitations sous forme de cupcakes personnalisés et qui laisse des messages adorables à ses proches, mais aussi celle qui, face à la pression ou à l'impression de risquer sa place et son avenir, recourt aux coups bas pour écarter les rivaux.
‹ patronus : un poisson des glaces. elle le déteste. y voit une injure, presque : créature faire pour survivre dans les eaux glaciales, pourvue d'un sang transparent ne contenant pas d'hémoglobine, mais des molécules spéciales qui s’attachent aux cristaux de glace lorsqu’ils se forment. comme si elle n'était pas humaine, au fond, mais juste la machine qu'on lui reproche d'être, juste un corps programmé d'avance. cela dit, l'image est adaptée : comme eux nell a appris à survivre privée de chaleur et elle s'est construit une carapace pour tout endurer. la glace est son domaine, le seul espace où elle est en contrôle.
‹ épouvantard : sa mère cinglant qu'elle est une incapable, insuffisante, ratée — personnification de l'échec.
‹ risèd : elle veut l'or, nell, rien d'autre. elle ne voit que ça, les médailles qui brillent et éloignent l'obscurité, la reconnaissance, elle veut s'entendre dire qu'elle est forte et excellente, qu'elle a réussi, surpassé sa mère et tous les autres. elle voudrait qu'on lui assure qu'elle a de la valeur, pour une fois. mais lorsque l'objectif est atteint, ce n'est jamais assez pour elle. elle en a toujours un nouveau, elle n'est jamais rassasiée. alors son désir n'évolue pas, parce qu'il ne sera jamais pleinement satisfait. peut-être parce qu'il n'est pas ce que son cœur désire de mieux — peut-être parce que quoi qu'elle en pense il ne suffira jamais à la combler réellement.
| j'espère que non mais okazou |
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WIZARD • always the first casuality Nao Chang | | | | |
WIZARD • always the first casuality Shin Moriyama ‹ inscription : 31/12/2016
‹ messages : 188
‹ crédits : nelliel.
‹ dialogues : chocolate
‹ âge : 26
‹ occupation : au chômage, pour le moment, il ne sait pas tellement quoi faire de ses dix doigts. Shin était Oubliator, et Nazir Chasseur de Trésors, autant dire que ça n'a rien à voir.
‹ maison : Shin était à Serdaigle et Nazir à Gryffondor.
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : Nazir & Shin ont tous les deux perdu leur baguette, il a fallu leur en trouver une nouvelle : 29cm, taillée dans du saule, contenant une moustache de Tanuki.
‹ gallions (ʛ) : 2944
‹ réputation : on disait de Shin qu'il était intelligent, calme, discret, le genre de mec pas chiant, pas intéressant non plus. De Nazir, on disait que c'était une tête brûlée, un cancre, un type violent parmi les Insurgés, mais efficace. Aujourd'hui, les deux sont un peu morts, alors on en parle beaucoup, mais sans trop savoir quoi dire.
‹ particularité : c'est un Métamorphomage, mais il ne sait plus du tout contrôler son don et le tatouage qu'il a dans le dos l'empêche de l'utiliser correctement. C'est également un Maître de l'Air, qui a tout à réapprendre.
‹ faits : shin s'est marié jeune et a eu une gamine qui a maintenant six ans, Sun - sa femme et sa gosse, c'était tout pour lui - c'était un mec brillant, capable de parler trois langues (anglais, coréen & japonais) très à cheval sur son éducation stricte et rigoureuse, très branché culture asiatique - mais shin a été capturé par le gouvernement en 2001 et est devenu le cobaye du département des mystères - ils ont trafiqué son corps, joué avec son don de métamorphomage, ont fait de lui l'espion ultime - en 2002, il est devenu Nazir Peterson, Insurgé Belliqueux, meilleur ami d'Angelina Johnson - aujourd'hui, il ne sait plus qui il est, Shin ou Nazir, les deux ?
‹ résidence : il vit au Manoir Moriyama, sa famille ne veut pas le laisser tout seul après ce qu'il a vécu.
‹ patronus : informe désormais, autrefois il prenait la forme d'un porc-épic, il paraît que celui de Shin avait la forme d'une tortue géante
‹ épouvantard : un miroir, le plus souvent reflétant les traits de Shin.
‹ risèd : il se voit sous les traits de Nazir, avec Rocket et Doxy.
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Dernière édition par Shin Moriyama le Jeu 8 Juin 2017 - 18:13, édité 2 fois |
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WIZARD • always the first casuality Priscilla Vasilis ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 17/04/2017
‹ messages : 253
‹ crédits : nephilim, tumblr, virginia woolf.
‹ dialogues : antiquewhite ou tan.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : officiellement vingt ans.
‹ occupation : candidate au télécrochet musical MFactor.
‹ scolarité : aucune.
‹ baguette : cheveu de vélane, something something.
‹ gallions (ʛ) : 3024
‹ réputation : je suis une connasse imbue d'elle-même qui est surtout gardée dans l'émission pour foutre la merde. je me fous du monde, je suis une drama queen et j'ai un trop de wits pour que ce soit unique. je suis un quart de vélane mais ce n'est pas ça qui me rend dangereuse, mais le fait que je n'hésite jamais à faire la fouille-merde.
‹ particularité : semi-vélane, quart de vélane.
‹ faits : j'ai grandi dans une communauté vélane jusqu'au jour où j'ai été capturée pour être revendue à un homme d'affaires grec qui m'a ramenée au Royaume-Uni en 2001, où il a pris la Marque et m'a enfermée dans son bar-restaurant dans lequel je chantais et me trémoussais sur scène (et les genoux des clients) pour gagner le prix de mon existence. Mon propriétaire a été condamné à perpétuité à la fin de la Guerre et je vis seule depuis. Je me suis tant persuadée d'être indifférente à ce monde cruel que je suis plongée dans une profonde apathie pour tout ce qui n'est pas ma petite personne (et Lexie).
‹ résidence : maison des candidats de MFactor.
‹ patronus : impossble à invoquer.
‹ épouvantard : une radio grésillant les cris de mes mères, ma soeur et ma mrand-père hurlant de douleur.
‹ risèd : de la musique, ma chanson préférée, la présence réconfortante de ma famille.
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WIZARD • always the first casuality Mika Rhee ‹ inscription : 30/05/2017
‹ messages : 222
‹ crédits : moony (avatar) et uc (signature)
‹ dialogues : cornflowerblue
‹ âge : vingt-et-un ans. (08/04/1983)
‹ occupation : Il a failli être guérisseur. Il a suivi la formation pendant un moment avant de rencontrer Blue. Il n'a pas été franchement emballé par ce métier, mais il a bien fallue faire quelque chose de sa vie et quand il a vu à quel point ses parents s'en donnaient à cœur joie pour critiquer ses autres frères, il n'a pas voulu faire dans la fantaisie et a lâché vouloir devenir guérisseur parce qu'apparemment ça rapporte bien. Puis il a perdu Blue et il a décidé de raccrocher sa blouse pour reprendre le chemin des cours. Aujourd'hui, il est en 2e année en arts visuels au WADA et il s'y plaît totalement. L'Art (oui avec un grand A) a toujours fasciné et passionné Mika. Il a toujours griffonné dans un coin de parchemin et son coup de crayon s'est affiné en suivant ses cours pour devenir guérisseur. Il a pu s'entraîner à dessiner les corps et les visages et il s'est amélioré comme ça. Il commence à avoir une pile de cahier de croquis dans sa chambre. Il laisse rarement les personnes regarder parce que pour la plupart ce sont des représentations plus ou moins évidentes de Blue.
‹ maison : poufsouffle
‹ scolarité : uc.
‹ baguette : Sa baguette ne l'a jamais quitté et il en prend grandement soin. Elle est en bois de charme, elle contient une épine de monstre du fleuve blanc et mesure vingt-six centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 2912
‹ réputation : Mika fait partie des populaires aussi bien sur MSN et dans son école. Il est toujours souriant, enjoué et glisse toujours une bonne blague dès qu'il en a l'occasion. On apprécie toujours la compagnie de Mika parce qu'il rayonne quand il est entouré par les autres. Pourtant, à côté de ça, il reste assez énigmatique comme garçon. Les étudiants qui sont avec lui ne comprennent pas pourquoi son art reflète autant de mélancolie et de tristesse. Dès qu'il est face à sa toile et concentré, ils découvrent un nouveau Mika plus sombre et triste. Chaque tableau a une âme, un visage lointain ou proche d'une fille aux traits doux avec des yeux bleus fantastiques. Et c'est dans ses yeux-là que Mika fait passer toutes les émotions possibles. Mika quand il travaille sur ses croquis devient brusquement silencieux et triture l'anneau qu'il porte sur un collier. Il attise la curiosité, beaucoup cherchent à savoir qui est réellement Mika Rhee et c'est un peu ça, aussi, qui fait qu'il est populaire.
‹ résidence : en colocation avec Even Li.
‹ patronus : Il n'a pas appris à en faire un.
‹ épouvantard : Imaginer le corps en décomposition de Blue dans son cercueil. Cette vision lui procure des angoisses énormes surtout quand il repense au visage souriant de la jeune fille et de la chaleur qui se dégageait de son sourire. C'est horrible, pour lui, de se dire qu'il ne va plus jamais voir ça et d'imaginer une chose pareille à la place.
‹ risèd : Blue en vie. Blue guérie. Blue et lui heureux. Blue qui ouvre son refuge animalier. Blue. Blue. Blue partout, vivante, souriante, heureuse et avec des joues bien roses. Blue et toujours Blue.
| KUZCOOOOOOOOOOOOOOOOO |
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HERO • we saved the world Mafalda Weasley | MA COPINE D'UNE AUTRE VIE, QUE DIS JE??? DE DEUX AUTRES VIES ET BIENTÔT DE CELLE-CI!!!! JTM!!! JE FILE LIRE, MAIS JE SAIS DÉJÀ QUE C'EST PARFAIT |
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WIZARD • always the first casuality Jelena Kuodzevikiute ‹ disponibilité : dispo (2/3)
‹ inscription : 18/12/2016
‹ messages : 201
‹ crédits : metaphor.
‹ dialogues : #339999
‹ âge : 23 yo (08.01.81)
‹ occupation : patineuse artistique et étudiante à sawl centre.
‹ maison : slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : Koldovstoretz (92/93) & Poudlard (1993 à 1999).
‹ baguette : "bois" de rose : épines et élégance-douceur, deux facettes indissociables. elle mesure 28,8 cm, si grande pour une naine que c'en est risible, mais nell aime pouvoir dire aux machos la mienne est plus longue en une référence tout sauf innocente évidemment. elle contient un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3080
‹ réputation : jelena est une naine et un poids plume, mais un petit mètre cinquante-cinq d'ambition, de volonté féroce de toucher les étoiles, quitte à écarter ses adversaires par le biais de coups de pute. elle dégage quelque chose de snob, pour diverses raisons : colonne constamment droite et pas de danseuse assorti (déformation professionnelle oblige), la façon dont son nez se plisse de dégoût lorsqu'elle désapprouve quelque chose (et le commentaire qui vient avec : ew, sale.), ses remarques peu sympa, et puis les personnes qu'elle fréquente (de jeunes pro comme elle ou, au quotidien, ceux qu'on appelle flower squad, entre autres. quand elle s'emporte elle parle fort, vite et avec les mains, en un clin d’œil involontaire à ses origines ; et quand elle est bout de passion, rien ne l'arrête : sa tendance est à l'excès plutôt qu'à la mesure. on sait aussi d'elle qu'elle est une athlète talentueuse. cela dit, on ne la reconnait pas dans la rue comme on acclame les joueurs de quidditch : certains sports se suivent en permanence, d'autres à l'occasion puis s'oublient. celui de nell est à la fois aussi exigeant que la première catégorie et invisible que la seconde, ses médailles étant fêtées sur le coup puis vouées à prendre la poussière (les jours suivants, tout le monde sait que l'angleterre a eu l'or, l'argent ou le bronze, mais on ne sait plus trop le nom imprononçable de l'athlète l'ayant décroché).
‹ particularité : aucune capacité magique hors norme, mais une insensibilité à la douleur. ça peut sonner comme une chance, un super pouvoir presque, mais ne pas être capable de percevoir ses propres limites peut être un terrible handicap.
‹ faits : 23 yo • italienne et lituanienne • sang-pure • 4ème année à Sawl Centre: spécialisation en sport (patinage artistique) + option danse au RU depuis ses 12 ans. • souffre d'orthorexie • sa mère, Azucena Del Vecchio (épouse Kuodzevikiute), était une patineuse de renommée internationale. Nell avait 13 ans quand elle est morte. • son père et sa belle-mère travaillaient au dpt de la coop magique internationale, Emilia siégeant à la CIMS et Mykolas étant ambassadeur de la Lituanie en Angleterre. tous deux ont été emprisonnés après la guerre, laissant le nom en disgrâce. • Nell a deux frères et une soeur, tous plus jeunes, majeurs mais pas indépendants. elle est responsable d'eux désormais. • elle a toujours tout sacrifié pour son sport, n'a donc pas fait tout ce que s'autorisent les jeunes en grandissant. aujourd'hui on lui reproche d'être certes remarquable sur la glace, mais trop technique, trop rigide, plutôt que sensuelle comme le voudrait le public. elle est supposée apprendre à s'amuser et tester ce qui hier lui était interdit, pour donner plus de vie et de dimension à ses prestations. • elle est pleine de vie et d'audace mais aussi de manières, de dégoûts, de jugements. • elle a une passion pour les voitures, son principal sponsor est dans le domaine et elle a peut ainsi étrenner une SpyderPosh dont elle est folle. • mi cute mi bitch: c'est la meuf qui fait des invitations sous forme de cupcakes personnalisés et qui laisse des messages adorables à ses proches, mais aussi celle qui, face à la pression ou à l'impression de risquer sa place et son avenir, recourt aux coups bas pour écarter les rivaux.
‹ patronus : un poisson des glaces. elle le déteste. y voit une injure, presque : créature faire pour survivre dans les eaux glaciales, pourvue d'un sang transparent ne contenant pas d'hémoglobine, mais des molécules spéciales qui s’attachent aux cristaux de glace lorsqu’ils se forment. comme si elle n'était pas humaine, au fond, mais juste la machine qu'on lui reproche d'être, juste un corps programmé d'avance. cela dit, l'image est adaptée : comme eux nell a appris à survivre privée de chaleur et elle s'est construit une carapace pour tout endurer. la glace est son domaine, le seul espace où elle est en contrôle.
‹ épouvantard : sa mère cinglant qu'elle est une incapable, insuffisante, ratée — personnification de l'échec.
‹ risèd : elle veut l'or, nell, rien d'autre. elle ne voit que ça, les médailles qui brillent et éloignent l'obscurité, la reconnaissance, elle veut s'entendre dire qu'elle est forte et excellente, qu'elle a réussi, surpassé sa mère et tous les autres. elle voudrait qu'on lui assure qu'elle a de la valeur, pour une fois. mais lorsque l'objectif est atteint, ce n'est jamais assez pour elle. elle en a toujours un nouveau, elle n'est jamais rassasiée. alors son désir n'évolue pas, parce qu'il ne sera jamais pleinement satisfait. peut-être parce qu'il n'est pas ce que son cœur désire de mieux — peut-être parce que quoi qu'elle en pense il ne suffira jamais à la combler réellement.
| NAO + VILE !!! TENTATRICE !!! t'es la perfection bb pk tu me fais ça à moi je suis pas venue ici pour souffrir SHINAZIR + HUBBIE ??? SAUVE MOI DE CE NOM DE FAMILLE HORRIBLE MES DOIGTS SAIGNENT D'AVOIR DÛ L'ECRIRE C'EST SI DUR tout ça pour kuzco jpp moi et mes délires................ t'es la bgance la perfection la tentation TOI AUSSI, ce que je suis pas prête à faire pour te mettre le grappin dessus jpp cela dit even va bof kiffer le shell #jalousie HAHAHA il me souffle à l'oreillette qu'il espère garder la palme du plus beau cul et en parallèle j'ai ma go qui ricane qu'elle va le gommer de la mémoire de son homme SEND HELP ??? PLEASE ??? jtm on se voit bientôt en rp SCYLLA + DEMASQUEE ??? JPPPPPPPPPPPPP t'as toujours des jeux de mots wtf MDRRRRRRRRR bon t'as plein de potes now et toussa mais n'oublie pas qu'even !!! a fait !!! partie !!! des !!! premiers !!! sois fidèle ok (rivalité avec moi-même...... normal..........) MIKA + MFOIFGOSIFHSPOFIHSPOIFH DPOIFHSP OIHFPOIFHSPFODHF DMSFOIH FOIMH MON MICKEY D'AMOUR FOIFHS DFSFOIDH OFISFH O IM DYING FSOIMDHFDSMOI IM SCREAMING mofishdmosih OFISHFES O le even en moi est encore tellement shook jtm jtm tjmt mjt jtm MAFIE + BEAUTE !!! SUPREME !!! SOUS TOUTES !!! TES FORMES !!! je veux t'aimer dans toutes nos vies mon body est mille fois ready |
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