|
sujet; eckey + summer bummer |
WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3659
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| Eckey + summer bummerWhen the world was at war before, we just kept dancing 15août 04. Ok on est... quelque part par là, et la cime de l'arbre mort qui indique la direction du camping... hm sûrement à 500 mètres par là environ si on considère que le nord- (il s'interrompt le temps d'user de placer la boussole au creux de sa paume pour la laisser désigner le point cardinal en question et se tourne dans l'axe vers lequel la flèche se fige) est sur notre gauche. Wait- fuck, depuis combien de temps on dévie à l'ouest ? Meeeerdeuuuh putain, on n'est pas du tout sur le chemin ! Ok, hm... De frustration il pose le sac à dos énorme qu'il se trimballe depuis ce qui lui semble être des heures. S'ils avaient leur baguette tout aurait été tellement plus simple. Mais non, il a fallu qu'Even fasse son gros génie et propose un camping sauvage, like, pas de magie, pas de vieux, pas de confort autre que de bonnes vieilles tentes minimalistes, des sacs de couchages, de la bouffe, trucs basiques du style. Sa mère l'a traité de gros attardé en s’esclaffant comme quoi soit il tiendrait pas deux jours, soit il réussirait somehow à se prendre un arbre sur la tête, à s’évanouir pile dans une flaque et à s'y noyer, du coup il a parié que oui il s'en sortirait et même quatre jours au lieu de deux. Mickey bien sûr ne l'a pas arrêté- Parce que c'est cette époque de l'année. Celle où il est un peu très paumé, avec un sourire figé qui n'atteint pas ses yeux hantés, et où il dit ok à tout juste pour faire style, pour pas inquiéter, alors que ses pensées sont rivées vers une tombe et sur les méthodes désespérées qu'il a élaborées au fil des années pour se convaincre que ce qu'il a laissé à l'intérieur, et qui n'est désormais que corps inerte en décomposition, peut encore avoir la même consistance que dans son cœur endeuillé. Blue, Blue et encore Blue, son monde est Blue, et Even commence... Even commence à en avoir sa claque. C'est moche de penser ça, d'être comme ça, de se sentir- jaloux ? Il s'est juré de toujours comprendre, de compatir, de soutenir, mais les années passent et rien ne s'améliore, rongeant lentement mais sûrement le fil de sa patience. Certains jours il s'efforce d'être une bombe de positivité, un tourbillon de bonne humeur comme Mika sait l'être pour lui lorsqu'il est en down à cause de Nao, du passé, de son père ou d'autre chose, whatever. D'autres fois il est calme, présence silencieuse, affection muette, et au lieu de bondir partout pour entraîner son meilleur ami dans son euphorie, il le laisse s'enferrer dans ses pensées tout en s'efforçant par son contact de l'ancrer dans le monde des vivants. D'autres fois, comme maintenant, il veut son pote pour lui et lui seul, entièrement, comme avant elle, et ses pensées se tâchent d'une rancœur honteuse, et il pense des choses comme- bitch, t'aurais pu mourir en silence non ? Si tu te savais condamnée, pourquoi tu l'as laissé t'aimer ? Puis il s'en veut un peu, parce qu'il l'aimait bien Blue, pour le peu qu'il l'ait connue. Il s'en veut un peu mais la colère reste, et il baisse les yeux pour la masquer, pour que Mickey n"y lise pas qu'à ce stade, peut-être qu'Even a passé plus de temps à détester et à maudire l'amour de sa vie qu'à l'apprécier ; qu'à ce stade, il se fout un peu qu'elle ait été gentille, qu'elle ait rendu le Rhee heureux l'espace d'un mois ou deux. Qu'il arrive de moins en moins à s'empêcher de penser qu'elle a été un bref rayon de soleil pour devenir une putain d'épine dans leur chair à long terme. Comme une malédiction emballée dans un écrin d'or à l'éclat trompeur. Peut-être que ce sont les cinq putains d'heures de marche paumés dans une forêt moldue qui lui montent à la tête, cela dit. Il a fini son eau depuis un bail et ils ont eu chaud toute la journée, temps lourd et brûlant et caniculaire, le pire des combo. Qui bien sûr a entraîné un drôle de feeling : l'impression que cette torpeur caniculaire et figée, privée de la moindre brise était annonciatrice de tempête. Tout ça parce qu'Even a été impulsif, bien sûr. A lancé cette idée d'escapade rien que tous les deux sans planifier le truc de fond en comble, en déterminant les grandes lignes (où et quand) et supposant qu'ils trouveraient le reste (notamment comment s'y rendre) sur le tas. Et ça avait bien commencé, vraiment, jusqu'à ce qu'ils fassent la première pause et qu'Even se laisse distraire par le paysage et l'envie dévorante de l'immortaliser sur la pellicule, et que Mickey et lui s'émerveillent de petites choses, de détails stupides qui semblaient capitaux sur le coup, de l'air pur et de la tranquillité si éloignée du rush de la ville, et finissent par s'éloigner du chemin. Un peu plus tard ils déchantaient, blame it on the fucking mosquitoes, sans parler de la fatigue et la tendance de Mickey à retourner se cloîtrer dans ses pensées et ses souvenirs en laissant leur sort aux mains d'Even (qu'elle drôle d'idée). Et puis, oh, comment oublier le moment où le premier éclair a tranché le ciel, suivi d'un coup de tonnerre éclatant et d'un brusque déluge qui a fait de leur carte... ce qu'elle est actuellement. Une aquarelle de lignes délavées, floutées, sur parchemin être détrempé menaçant de se déchirer au moindre geste un peu brusque. A ce stade il se demande si sa mère n'a pas accompli un quelconque rituel pour s'assurer son échec en lui portant la poisse. Bien sûr Even avait prévu une roue de secours : son pow. Et bien sûr il avait complément oublié les soucis triviaux du genre- absence de réseau magique au fin fond des sous-bois moldus. Qu'on ne lui demande pas comment il a survécu 19 ans sans Hey, TM parce qu'il n'en a aucune idée. Là tout de suite, il voudrait juste se recroqueviller contre la cime d'un arbre et pleurer toutes les larmes de son corps parce que sans pow fonctionnel il se sent démuni comme si on l'avait amputé d'un membre. Genre, croiser une grosse bestiole carnivore et sauvage serait moins pire que son désespoir actuel. Ça f'rait pas de mal si tu m'aidais un peu, il claque d'un ton énervé (et plus needy quel ne veut se l'avouer), tamponnant de sa manche son front mouillé auquel colle sa frange encore dégoulinante d'eau. Ils sont trempés d'eau de pluie, vêtements agglutinés à leurs corps comme une seconde peau, et après la chaleur étouffante il fait désormais frais, brise traîtresse s'éveillant au pire moment possible évidemment. Mickey s'excuse d'un ait contrit qui donne du fuel à la frustration d’Even au lieu de l'apaiser. Arrête de demander pardon, ça me gonfle ! Il aime pas quand Mickey est comme ça. Tout vulnérable et tout le temps navré d'inquiéter les autres, au lieu de répliquer du tac au tac ou d'alléger l'atmosphère comme lui seul sait le faire. Even expire profondément par le nez pour exhaler l'agacement qui lui noue désagréablement les nerfs. Bon, il reprend après avoir posé un genou au sol et sa carte sur une pierre plate et propre ne risquant pas de la tacher de boue ou de la mouiller plus qu’elle ne l'est déjà. Je suppose qu'on a dévié.. à peu près à ce stade là, parce que c'était le dernier moment où j'ai consulté la carte et la boussole et qu'après y’a eu- hyung tu m'écoutes ? Pas de réponse. Il vient tout juste de promettre d'être attentif ! Hyuuuung ! il geint cette fois, à bout. Tu sais quoi je laisse tomber, on n'aura qu'à rester là, dans la forêt, à vivre de baies rouges qui s'ront en fait du poison et à se torcher le cul avec des feuilles urticantes, c'est ça que tu veux ?? HYUNG ! Uh- babe- Quoi ?? il s'exclame impatiemment en fixant avec de grands yeux énervés son compagnon de galère, qui lui a la bouche entrouverte et les prunelles rivées sur quelque chose au-dessus d'eux. Torturés comme s'il avait une très, très mauvaise nouvelle. Soudain, Even sent la peur couler comme un poison dans ses veines et les glacer. Quoi…? il répète, tout bas cette fois, avant de tourner et de lever lentement la tête dans la même direction que Mika. Ce sont.. des… Le regard d’Even se fige sur l'objet du trouble de son ami et il déglutit péniblement en comprenant à cet instant… qu'ils sont définitivement perdus. Des… écureuils ! il chuchote-crie-chigne de bonheur, en se sentant fondre de l'intérieur et se transformer en flaque de tendresse. Oh my- ils sont si- et tellement- et lui sa queue toute fluffy est-ce que tu l'as vue ?? Et OH NON mais son petit museau je- hyung, HYUNG celui-ci il lui manque une patte- Mickey glisse ses propres commentaires en travers des siens, rivalisant d'émotion et puis Even se tend lorsque les toutes petites créatures, comme il l’appréhendait, commencent à prendre de la hauteur pour (très probablement) disparaître à leur vue. Non non et non, on va pas faire ça, on est déjà paumés pas besoin d'en rajouter- on ne peut pas se permettre de les suivre- il tente de se convaincre lui-même, mais déjà l'urgence lui diffuse un shot d'adrénaline dans les veines. Et il n'en faut pas plus pour qu'ils bondissent sur leurs pieds et se jettent à la poursuite hasardeuse de leurs écureuils, totalement subjugués. |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Mika Rhee ‹ inscription : 30/05/2017
‹ messages : 222
‹ crédits : moony (avatar) et uc (signature)
‹ dialogues : cornflowerblue
‹ âge : vingt-et-un ans. (08/04/1983)
‹ occupation : Il a failli être guérisseur. Il a suivi la formation pendant un moment avant de rencontrer Blue. Il n'a pas été franchement emballé par ce métier, mais il a bien fallue faire quelque chose de sa vie et quand il a vu à quel point ses parents s'en donnaient à cœur joie pour critiquer ses autres frères, il n'a pas voulu faire dans la fantaisie et a lâché vouloir devenir guérisseur parce qu'apparemment ça rapporte bien. Puis il a perdu Blue et il a décidé de raccrocher sa blouse pour reprendre le chemin des cours. Aujourd'hui, il est en 2e année en arts visuels au WADA et il s'y plaît totalement. L'Art (oui avec un grand A) a toujours fasciné et passionné Mika. Il a toujours griffonné dans un coin de parchemin et son coup de crayon s'est affiné en suivant ses cours pour devenir guérisseur. Il a pu s'entraîner à dessiner les corps et les visages et il s'est amélioré comme ça. Il commence à avoir une pile de cahier de croquis dans sa chambre. Il laisse rarement les personnes regarder parce que pour la plupart ce sont des représentations plus ou moins évidentes de Blue.
‹ maison : poufsouffle
‹ scolarité : uc.
‹ baguette : Sa baguette ne l'a jamais quitté et il en prend grandement soin. Elle est en bois de charme, elle contient une épine de monstre du fleuve blanc et mesure vingt-six centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 2907
‹ réputation : Mika fait partie des populaires aussi bien sur MSN et dans son école. Il est toujours souriant, enjoué et glisse toujours une bonne blague dès qu'il en a l'occasion. On apprécie toujours la compagnie de Mika parce qu'il rayonne quand il est entouré par les autres. Pourtant, à côté de ça, il reste assez énigmatique comme garçon. Les étudiants qui sont avec lui ne comprennent pas pourquoi son art reflète autant de mélancolie et de tristesse. Dès qu'il est face à sa toile et concentré, ils découvrent un nouveau Mika plus sombre et triste. Chaque tableau a une âme, un visage lointain ou proche d'une fille aux traits doux avec des yeux bleus fantastiques. Et c'est dans ses yeux-là que Mika fait passer toutes les émotions possibles. Mika quand il travaille sur ses croquis devient brusquement silencieux et triture l'anneau qu'il porte sur un collier. Il attise la curiosité, beaucoup cherchent à savoir qui est réellement Mika Rhee et c'est un peu ça, aussi, qui fait qu'il est populaire.
‹ résidence : en colocation avec Even Li.
‹ patronus : Il n'a pas appris à en faire un.
‹ épouvantard : Imaginer le corps en décomposition de Blue dans son cercueil. Cette vision lui procure des angoisses énormes surtout quand il repense au visage souriant de la jeune fille et de la chaleur qui se dégageait de son sourire. C'est horrible, pour lui, de se dire qu'il ne va plus jamais voir ça et d'imaginer une chose pareille à la place.
‹ risèd : Blue en vie. Blue guérie. Blue et lui heureux. Blue qui ouvre son refuge animalier. Blue. Blue. Blue partout, vivante, souriante, heureuse et avec des joues bien roses. Blue et toujours Blue.
| 15/08/04 - La date approche et Mika continue de s’enfoncer dans sa spirale destructrice sans prendre garde aux autres qui l’entourent et essaient désespérément de le sortir de là. Avant il avait conscience qu’il était égoïste et qu’il devait essayer de s’en sortir. D’autant que Jay est au courant pour la fictio maintenant et qu’il prend de ses nouvelles tellement régulièrement que ça devrait mettre la puce à l’oreille de Mika, mais trop enfoncé dans sa douleur, il ne remarque rien. Il ne remarque même pas qu’il lasse Even alors que son meilleur ami a ses propres problèmes à régler. S’il ouvrait les yeux, il verrait qu’il n’aide pas et qu’il fait tout l’inverse même. Ok on est... quelque part par là, et la cime de l'arbre mort... hm sûrement à 500 mètres par là environ si on considère que le nord- Even et lui sont allés en randonnée sur une idée d’Even. Mika a accepté parce que sortir lui ferait probablement du bien. Et il a déjà refusé de trop nombreuses soirées pour ne pas finir par totalement inquiéter Even. est sur notre gauche. Wait- fuck, depuis combien de temps on dévie à l'ouest ? Meeeerdeuuuh putain, on n'est pas du tout sur le chemin ! Ok, hm... Ils se sont arrêtés pour qu’Even puisse s’y retrouver. Et poser son sac beaucoup trop lourd. Ils auraient dû prendre leur baguette ou un sac magique pour éviter un poids aussi considérable. Mika lève la tête en direction du ciel lorsqu’il voit un flash du coin de l’œil. Oui parce qu’il fait mauvais temps en plus. Ils sont dans un endroit moldu, sans réseau magique pour leurs POW et sans baguette magique. Si jamais on retrouve leur cadavre ça sera beau. Ça f'rait pas de mal si tu m'aidais un peu Et Mika se rend compte alors qu’il n’a rien fait pour aider depuis qu’ils sont partis. Il apprécie la randonnée en silence, en se disant qu’il aurait voulu que Blue voit l’endroit, mais Blue n’est pas là. Peut-être qu’il pourra lui montrer quand il prendra sa nouvelle dose de fictio. A cette pensée, il sent ses doigts se crisper. Il a promis à Jay d’espacer vraiment ses prises, mais il ressent le manque à présent. Mika se racle la gorge. Désolé. Murmure-t-il à l’adresse de son ami qu’il sent fortement agacé. Arrête de demander pardon, ça me gonfle ! Ok ok, il arrête. Il manque de s’excuser une nouvelle fois et préfère fermer sa bouche au lieu de dire une énième bêtise qui achèvera d’agacer Even. Bon. Je suppose qu'on a dévié.. à peu près à ce stade là, parce que c'était le dernier moment où j'ai consulté la carte et la boussole et qu'après y’a eu- hyung tu m'écoutes ? Mika a la tête levée et fixe une branche d’arbre. Il a vu du mouvement au-dessus de leurs têtes. Hyuuuung ! Tu sais quoi je laisse tomber, on n'aura qu'à rester là, dans la forêt, à vivre de baies rouges et à se torcher le cul avec des feuilles d'arbres, c'est ça que tu veux ?? HYUNG ! Uh- babe- Quoi ?? Il reconnaît finalement la forme d’écureuils et il doit se retenir de toutes ses forces pour ne pas couiner tant il les trouve mignons, mais faut qu’Even voit ça à tout prix. Quoi…? - Ce sont.. des… - Des… écureuils ! – Ils sont beaucoup trop mignons. - Oh my- ils sont si- et tellement- et lui sa queue toute fluffy est-ce que tu l'as vue ?? – Et lui alors ? Non mais OH MERLIN IL FAIT SA TOILETTE ! REGARDE-LE PASSER SA PATTE DERRIERE SON OREILLE. Le ton de Mika a toujours tendance à monter dans les aigus quand il voit un animal. Et c’est pire lorsqu’en plus de ça il est trop craquant. Donc soit, tout le temps. Et OH NON mais son petit museau je- hyung, HYUNG celui-ci il lui manque une patte- Les bestioles doivent être dérangées par leurs sons inhumains parce qu’ils se décident à bouger un peu plus haut dans l’arbre. Non non et non, on va pas faire ça, on est déjà paumés pas besoin d'en rajouter- on ne peut pas se permettre de les suivre- Mika lui lance un sourire qui veut tout dire. Oh si, ils vont les suivre, c’est trop dommage de laisser partir ces deux êtres absolument trop mignons pour leur bien. Surtout s’il manque une patte à l’un d’eux.
Ils récupèrent leurs affaires rapidement et se mettent à les suivre en manquant de trébucher une bonne douzaine de fois. Non mais regarde comme ils bondissent, ils sont beaucoup trop cute. Fait Mika alors qu’il manque d’air dans ses poumons à force de courir pour garder une bonne distance avec les deux écureuils. Tu crois que les Airbenders peuvent sauter comme ça ? Demande-t-il soudain. À partir de là, c’est le drame. Mika se prend le pied dans une racine et avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit se vautre lamentablement en avant. Son menton cogne le sol et il mord sa langue. Il commence à sentir le sang envahir sa bouche, mais ce n’est pas tout. Un poids vient s’ajouter sur son dos. Even l’a rejoint sur le sol. Au lieu de se mettre à hurler de douleur, Mika éclate de rire. Il a du sang dans la bouche et ses coudes lui font mal, mais il rit. Il se retourne comme il peut et serre Even dans ses bras. Pris dans une hilarité un peu folle. Even doit penser qu’il a probablement fondu son dernier câble et qu’il est perdu à jamais. J’ai mal à la langue. Fait-il au bout d’un moment sur un ton hilare. Il libère Even et se penche sur le côté pour cracher le sang qu’il a dans la bouche. Le goût métallique lui arrache une grimace. Bon… on a encore plus dérivé là, c’est ça ? Il est un peu triste parce que du coup ils ont perdu les écureuils. Ça aurait été bien qu’ils puissent les récupérer pour les amener à l’appartement avec eux. Surtout celui à qui il manque une patte. C’est dangereux la nature pour lui du coup. Tu crois que les techniques moldues ça fonctionne ? Even hausse un sourcil. Genre la mousse qui pousse du côté du Nord sur le tronc des arbres tout ça ? Il a vu ça dans un film sur Netwitch l’autre jour. Et il a toujours entendu les moldus en parler. Lui, il prend ça pour des légendes alors que peut-être c’est vrai ? |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3659
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| Eckey + summer bummerWhen the world was at war before, we just kept dancing 15août 04. Tu crois que les Airbenders peuvent sauter comme ça ? Aussitôt la probabilité bombarde son esprit de l'image d'un Nao affublé d'une queue panachée et bondissant de branche en branche avec un museau adorable et — il ne sait pas vraiment ce qui se passe mais l'instant d'après Mickey et lui sont affalés l'un sur l'autre, échoués pêle-mêle sur le sol boueux. Even est secoué d'un rire étouffé et instoppable, si dépourvu d'oxygène qu'il est quasi silencieux, exception faite de sons étranglés qui résonnent ça et là alors qu'il tient ses côtes douloureuses en une vaine tentative de les apaiser. Il tente de répondre à Mika qui se retourne sous lui et l'enserre de ses bras, étreinte familière dans laquelle il se laisse aller sans hésiter, mais aucun mot ne sort. Il secoue sa tête de droite à gauche en essuyant du talon de sa main une larme d'amusement perlant au coin de son œil, avant d'appuyer son front contre l'épaule du plus vieux pour tenter de récupérer son souffle. Le fou rire tarde à s'apaiser, et pour cause : ses nerfs en pelote depuis des heures se relâchent enfin. Ce sont des heures de pression qui retombent, expiés dans ses éclats incontrôlés, et c'est aussi le soulagement parce que Mickey rit aussi, avec lui. Ça lui semble faire une éternité depuis la dernière fois qu'ils ont partagé quelque chose d'à la fois si simple et si précieux, sans ombre entre eux. J’ai mal à la langue. Want me to kiss it better ? il plaisante en jouant des sourcils, avant de grimacer : Gnh, ton genou m'fait mal à la hanche. Ils bougent, Mickey basculant de côté et Even pataugeant un peu à cause de la terre meuble, encore trempée. Babe, il appelle, et en levant les yeux vers lui Mickey se retrouve avec la face dans la paume sale d'un Even qui ricane, fier de lui. T'as de la boue plein la gueule, il informe comme s'il rendait service — comme s'il ne venait pas juste de lui repeindre la face. Bon… on a encore plus dérivé là, c’est ça ? Mickey déduit un instant plus tôt, après qu'ils se soient relevé et aient tenté de se rendre un peu présentable (résultat, ils sont encore plus crades, parce que s'arranger avec des mains sales n'est pas un gage d'efficacité quoi). On a perdu les écureuils, Even maugrée en regardant le haut des arbres comme si les petites créatures pouvaient les avoir attendues. Évidemment c'est pas le cas, et son rictus bougon n'y changera rien. En vrai ils sont comme c'est bestioles tsais, qu'on voit en cours de SCAM ? Les machins là qui te leurrent et t'entrainent loin dans les sous-bois pour que tu crèves de faim et de froid. Even le dramatique, pour vous servir. Dans le secret de son cerveau un peu trop Nao-oriented, il ne peut s'empêcher de penser que Nao est comme ça aussi. Avant de chasser l'idée puisque bon, ils ont fait la paix. Tu crois que les techniques moldues ça fonctionne ? Genre la mousse qui pousse du côté du Nord sur le tronc des arbres tout ça ? On peut toujours tester ? Vu le job qu'il a fait avec une boussole, ça peut difficilement être pire... Et puis c'est expérimental et Even ne peut s'empêcher d'être excité. Ils se retrouvent à chasser la mousse, parfois décontenancés lorsqu'elle recouvre une si vaste surface qu'on ne saurait dire où elle commence et où elle se termine ; mais la frustration du début est oubliée au profit d'une soif d'aventure qui les pousse à vivre comme un amusement une situation qu'ils auraient plutôt dû commencer à trouver un brin inquiétante, à mesure que le jour s'enfuit. Le grondement de l'estomac d'Even est ce qui finit par lui remettre les pieds sur terre. Hyung... tu crois qu'on va mourir ici ? Il demande subitement. Ajoute dans un élan bravache : Quand même, mourir à tes côtés serait un honneur, camarade, en levant un poing vers le ciel de façon cérémonieuse. Leur errance aboutit sur une halte quand Mickey fronce les sourcils et pose une question pertinente : ils sont pas déjà passés par là ? Even tourne sur lui-même en se grattant l'arrière de la tête, tente de se concentrer, finit en effet par reconnaître les formes de certains arbres examinés plus tôt et de détails perçus à la volée : les sillons creusés dans un tronc noueux piqué de coquilles d'escargots, les senteurs colorées d'une plante particulière, le nuage de mousse auquel ils ont imaginé une forme d'oreilles de lapin... On tourne en rond, il confirme, perplexe. Mais même le savoir ne les épargne pas de commettre la même erreur une, deux fois de plus, jusqu'à ce qu’Even en ait marre et se laisse tomber assis contre la cime d'un arbre. Gavé, j'abandonne ! Elle est ensorcelée cette putain de forêt ou bien !? Il s'entête à coup de non je me lèverai pas et de ça sert à quoi on sait même pas où aller assortis de on n'a qu'à se construire une cabane et vivre là sans mères casse-iep et sans exams pendant un moment, avant qu'un bruit ne les alarme : bris de branches, pas humains, cliquetis d'appareils photos - des randonneurs ? Ils émergent à quelques mètres du duo, et sitôt qu'ils les ont repérés, Even et Mickey se précipitent à leur niveau, les yeux brillants d'espoir, pour se lancer dans une cacophonie d'explications à deux voix entrecoupées : On est là pour (...) mais on trouve pas l'emplacement du camping (...) même pas de pancartes ou d’indications, non mais franchement (...) pourriez-nous indiquer la direction... ? L'un des inconnus les fixe d'un air de hibou ahuri pendant quelques secondes en mode rien compris, avant de déduire avec hésitation : Donc... Vous êtes des campeurs ? Et vous vous êtes perdus, c'est bien ça ? Ou comment résumer en deux mots ce qu'ils ont bafouillé en cent. Even se racle la gorge, corrige : J’dirais pas… perdus-perdus, juste un peu… égarés. Ego quand tu nous tiens… Et c'est avec la précieuse aide de leurs sauveurs inespérés qu'ils débouchent finalement devant la petite bâtisse en bois faisant office d’accueil slash enregistrement slash boutique de dépannage, échevelés et couverts de boue de la tête aux pieds. Tu vois, j'ai toujours dit que c'était par là. Ou pas, hein. |
| | | Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|