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sujet; (hitdat#1) the party & the after party |
WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3128
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| the after party ⊹ Évidemment qu'il est là. Elle sait bien que les candidats du MFactor ont été invités, sa sœur en fait partie (et elle se dit que ça doit surtout être parce que l'une des gamines de son groupe sort avec un des Wand Direction, rien de plus). C'est logique qu'il soit là. Elle s'y attendait, peut-être même qu'elle s'y est préparée, peut-être même que c'est pour ça qu'elle a choisi cette robe quoiqu'elle ait aussi choisi de se tenir éloigné du groupe d'anglais. Il est là devant elle maintenant pourtant avec un regard et un sourire qu'elle reconnaît et comprend trop bien. Kida ne sait pas ce qu'elle espère, ni même plus simplement au moins ce qu'elle préfère entendre comme réponse. “ You know what I want. ” Elle ne sait pas, mais elle peut deviner, rien qu'au regard qu'il lui lance et devant lequel elle essaye de rester impassible. Quelque part, elle est contente qu'il revienne, même si longtemps après, même trop tard; si elle peut lui faire regretter d'être partie, si elle peut le faire fantasmer même alors qu'il a Lorie et Scylla et elle ne sait qui d'autres dans sa vie c'est déjà ça de pris, c'est déjà une victoire. S'il ne l'a pas oubliée, comme elle a d'abord pu le croire en se réveillant seule et en ne le retrouvant pas jusqu'à allumer sa MirrorTV, c'est déjà plus que ce à quoi elle prétendait. Mais bien sûr ça vient des mois en retard. Ça vient après sa visite dans la maison des candidats, ça vient après le teaser de sa chanson sur MSN. Alors peut-être qu'elle devine ce qu'il veut, mais si elle s'en satisfait ce n'est pas totalement et ce n'est que parce qu'elle espère qu'il souffre. Elle espère qu'il finisse la soirée seul, elle espère qu'il pense à elle, qu'il rêve d'elle, qu'il crève de la toucher qu'il- “ I want to offer you a drink, ” le liquide dans le verre qu'il fait glisser vers elle est transparent, elle pourrait presque croire à de l'eau. Presque évidemment parce qu'elle devine la dose d'alcool importante et ses doigts ne s'en approchent même pas. “ I want to kiss you until you moan, ” Kida hait son corps. Depuis longtemps, mais plus particulièrement depuis qu'on a décidé de faire d'elle l'égérie d'une marque de sous-vêtements. Elle le hait avec passion quand elle le voit dans le miroir, a l'impression de n'être jamais assez bien, belle, fine, ou bien formée, pas assez blanche ou bien trop pâle. Elle le hait et peut-être que c'est parce que sous son regard à lui, la haine s'est tue un instant quand elle a décelé la révérence dans les prunelles sombres de son bourreau, oui peut-être que c'est pour ça que son corps, sa chair, ses muscles, ses nerfs, ses poils même qui se dressent doucement sur sa peau, décident de la trahir. Ils décident de tuer la résolve qu'impose son cerveau. Elle n'a jamais plus haït ce corps qu'en cet instant, quand ses genoux voudraient presque faiblir devant ces mots et qu'un instant l'image s'impose à elle, de ses lèvres contre elle de nouveau, l'inondant de baisers, aspirant tout l'air du monde jusqu'à l'étouffer. Un instant elle s'y voit, un instant ses prunelles s'assombrissent. Et puis elle bat des cils et c'est fini.
Sauf que lui il ne prend pas le message, lui il n'a pas fini, elle n'est pas dupe devant son changement de position, le rapprochement délicat opéré, elle sent presque autant qu'elle voit la distance entre eux rétrécir, pourrait presque mesurer en frissons l'espace qu'il lui faudrait traverser pour qu'ils se touchent. “ I want to do drugs with you, ” Elle a un poids dans l'estomac et étrangement elle pourrait presque jurer qu'elle sent le sachet de pills glissé entre ses seins plus que quelques secondes plus tôt, comme s'il se pressait contre sa peau, comprenant l'invitation l'invitant à la prendre; ou peut-être que c'est son rythme cardiaque accéléré et la poitrine qui se soulève plus vite et frotte contre le corset qui explique tout. Mais elle se fiche que son corps agisse en traitre. Kida ne veut pas retomber dans ses filets même si cette fois au moins ce serait en connaissance de cause. Elle ne veut pas se laisser aller contre lui pour se réveiller seule et abandonnée, même si cette fois elle sait à quoi s'attendre. Mais surtout, surtout, elle ne veut pas lui laisser cette satisfaction, lui permettre de l'avoir à nouveau alors qu'il devrait se mordre les doigts de l'avoir perdue. “ And I want to take you upstairs to go down on you until you can't remember your name. ” Cocky, mais ça ne l'étonne pas et puis surtout elle sait qu'il en est capable. C'est encore ça le pire, Kida aimerait vraiment pouvoir le mépriser et dire qu'il était nul, elle aimerait écraser cette confiance en lui, qu'elle envie quelque part, elle aimerait pouvoir rouler des yeux en sachant qu'il exagère. Mais ce n'est pas le cas. Et c'est ce qui l'énerve le plus chez lui. C'est cette marque qu'il a laissé sur elle, ce souvenir indélébile. Elle hait ça presque autant qu'elle hait le sourire un rien plus grand qui s'étale sur ses lèvres.
Et puis comme s'ils étaient encore au Spitfire, la musique tonitruante dans leurs oreilles, il approche sa tête d'elle — et y a comme l'esquisse d'un mouvement de recul spontané de sa part — comme s'il n'y avait que comme ça qu'elle pouvait l'entendre. “ I want everything. ” Elle ne sait pas si ce sont les mots où le souffle contre sa peau si faible qui font fondre la glace un instant. Elle le hait; parce que c'était leur deal, everything, c'était leur mantra, c'était le mot magique, sacré et maudit à la fois. Elle ne veut plus l'entendre (elle veut qu'il le répète contre sa peau cette fois). “ I want you. ” Elle ne peut pas, malgré toute sa volonté, empêcher le frisson qui lui dévale l'échine. Elle voudrait vraiment rester indifférente et elle essaye vraiment, mais elle ne contrôle pas l'effet qu'il a sur sa chair. Il la veut et c'est physique et c'est stupide et elle déteste sa faiblesse, mais il la veut et elle- “ I didn't know you were in the business of doing things twice. ” C'est le message qu'il lui a laissé en tous cas en disparaissant de son appartement et de sa vie. Mais elle ne lance pas ça avec l'amertume qui l'agite pourtant, son message à elle aussi se veut clair; whatever, she moved on. Elle pourrait lui dire, qu'elle, elle le veut pas. Elle y songe sincèrement, à se glisser jusqu'à son oreille, caresser sa mâchoire de ses doigts; I don't. Ça serait facile. Mais elle sait qu'il verrait à travers le mensonge. “ Do you have a fag? ” Il n'a jamais fumé devant elle mais elle sait qu'il a la même mauvaise habitude qu'elle pour avoir vu les photos prises par les paparazzis de Scylla et lui sur le toit. Elle a besoin d'une clope, là maintenant tout de suite, drogue alcool, qu'importe elle a besoin de tabac, de ce tabac qu'elle serre entre ses doigts fins quand elle le voit à sur WizMusic pour les live shows. Elle a besoin d'une bouffée, ou deux ou douze pour se détendre pour que sa peau arrête de la démanger, pour qu'elle reprenne le contrôle de son enveloppe charnelle. Elle ne répond à aucune de ses propositions, faisant passer la sienne d'abord quoiqu'elle puisse paraître plus faible que toutes les autres, c'est ce dont elle a besoin plus que de ses doigts sur sa peau et de ses lèvres et de son souffle et- Elle le hait, mais plus que tout elle se déteste elle-même. Elle a besoin de fumer, mais surtout ce qu'elle cherche c'est à ne plus étouffer, à retrouver la brise parisienne sur un balcon, ça l'aidera sûrement à résister au regard d'Hiram.
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | Et il ne peut s'empêcher d'avoir l'air satisfait, tellement satisfait, quand il se recule à peine pour effleurer ses yeux des siens. Kida n'a pas répondu, quasiment pas bougé (sauf pour se reculer légèrement quand il s'est approché; peu importe) quand il a parlé, son corps dressé et maîtrisé, immobilisé sous le regard noir d'Hiram. Et pourtant il la regarde d'un air triomphal parce qu'elle ne l'a pas repoussé, ne l'a pas shut down alors qu'il parlait. Et c'est une victoire en soi parce que même si ça ne veut pas dire qu'elle va céder, ça veut dire quelque chose et Hiram est très curieux de le découvrir. “ I didn't know you were in the business of doing things twice. ” Il est agacé par son ton neutre. Il aimerait qu'elle soit plus amère, émotive; il étouffe aussitôt sa propre frustration derrière un elle maîtrise trop ses émotions de mauvaise foi là où lui-même ne s'est rien laissé éprouver de travers depuis des années. Il la veut amère et rancunière, il veut qu'elle lui en veuille mais soit incapable de lui résister; il veut ce jeu-là et peut-être qu'il se rend compte seulement qu'elle est plus forte qu'il ne pensait. Non pas que ça la rendait plus intéressante. Elle n'est pas. Il s'en fout; il tente et puis c'est sa perte à elle, pas la sienne. Il hausse une épaule. “ Only the good ones. ” Alors pourquoi il est parti? n'a pas laissé son numéro, ni une note, ni un mot? Il ne regrette pas le déroulement de la matinée honnie mais... presque. Il aimerait qu'elle le regarde autrement.
“ Do you have a fag? ” Pas de réponse donc; très bien. “ I do. Hold on, ” il lève la main, agite des doigts pour attirer l'attention d'un barman débordé qui s'approche d'un air nerveux. Hiram désigne le verre que Kida n'a pas touché d'un coup de menton. “ Can you please give that to that pretty brunette over there? ” fait-il en désignant une femme de l'autre côté du comptoir. “ Tell her Hiram misses her. ” Il ne la connait ni d'Ève ni d'Adam mais qu'importe. Il repose son regard sur Kida, enfin, un peu désintéressé maintenant qu'elle a rendu claires ses propres intentions; il attrape son verre à lui et lui tend la main ostensiblement, paume tournée vers le ciel, hissée jusqu'à leurs torses, comme pour la mener comme il l'a fait au spitfire. Kida regarde sa main, son visage, sa main de nouveau puis se détourne sans s'en emparer; et dans un rire ravi, il la suit dans le dédale de corps dansants, ne la lâchant pas du regard, espérant qu'elle sent les yeux noirs qu'il visse sur sa nuque, son dos et plus bas aussi. La bouffée d'air frais est à peine moins étouffante qu'à l'intérieur, mais c'est déjà ça. Il y a quelques personnes sur le balcon que Kida a trouvé, mais au moins c'est plus calme; Hiram a toujours l'impression qu'on lui enfonce des piques chauffées à blanc dans le crâne, mais la musique est un peu moins forte et il se décrispe, se rendant seulement compte à quel point il était raide depuis le début de leur conversation. Il détend les muscles de son cou en s'accoudant à la rambarde près de laquelle Kida se plante; puis, avec un temps de retard, sort son paquet de cigarettes de la poche intérieure de sa veste. C'est une marque moldue, bien entendu, et il est à deux doigts de le lui dire mais finit par rester silencieux, dégageant du paquet un clou de cercueil pour approcher le tout de la bouche de Kida qui s'empare de la cigarette entre ses lèvres.
Il la fixe un instant de trop avant de claquer des doigts; étincelle orange et premier filet de fumée. Alors Hiram détourne les yeux, désintéressé, le paquet disparaissant dans sa veste sans même qu'il ne s'y serve. Les cigarettes, il peut en avoir tous les jours; des filles, de la drogue et de l'alcool, ce n'est pas le cas. Et il ne va pas gâcher son temps avec quoique ce soit d'autre ce soir. Il tourne sur lui-même pour être dos à la rambarde, posant toujours ses coudes dessus, afin d'observer les groupes de gens répartis sur le balcon. Et puis la cible est choisie, une fille de l'autre côté de la parcelle, et il ne la lâche pas du regard, amenant son verre de gin tonic à ses lèvres, ignorant complètement Kida même quand il parle: “ can't say I'm not disappointed. ” Il n'est pas dans le business de nier ses plaisirs et ses envies, de ne pas être sincère en révélant qu'il a apprécié leur nuit ensemble et qu'il ne serait pas contre l'idée de recommencer. Seulement, Kida a l'air vexée et elle a clairement la upperhand ici et maintenant, puis qu'il ne fait même pas un mystère de son envie. Tant pis. De toutes manières- “ your loss, not mine ” -lui trouvera de quoi se détendre et se distraire ce soir quoiqu'il arrive, elle se refuse juste un plaisir simple à avoir. Il finit par tourner la tête vers elle, finalement, posant sa joue contre son épaule et la regardant d'un air languide et avide à la fois, tout sourire disparu de son visage. “ It's a shame, really. ” Pour lui-même, il sort de sa poche le carré de plastique pour récupérer un cachet... et grogne en le voyant vide, fronçant des sourcils et secouant vivement de la tête — il était persuadé qu'il en restait, à moins que Scylla l'ait pickpocketé quand il ne regardait pas, ce qui ne l'étonnerait qu'à moitié. Il regarde Kida d'un air critique un instant, semble évaluer quelque chose (si elle pourrait le fournir) avant de finir son gin tonic d'une traite, se détachant de la rambarde d'un mouvement un peu brusque, motivé par l'agacement. “ Maybe I'll see you later - oh. ” Il se rappelle de quelque chose, tapote ses poches et finit par sortir quelque chose d'une autre poche intérieure; il le pose sur la rambarde à côté de Kida.
C'est une cassette et là où sa mixtape précédente était argentée et chromée, celle-ci est rouge. Rouge vif, rouge comme les flammes de l'enfer, rouge comme le pêché, rouge comme son rouge à lèvres cette nuit-là. Et le titre de la mixtape écrite au feutre noir: MORNING NOTES. “ You models are used to exclusives, uh? ” Ce n'est même plus une exclusive, puisque la mixtape parle littéralement d'elle, sur au moins deux chansons, même si une seule est dérivée de son prénom.
Dernière édition par Hiram Thomson le Mer 28 Juin 2017 - 19:32, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3128
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| the after party ⊹ “ Only the good ones. ” Facile à dire quand il ne lui a jamais laissé le moindre message, la moindre indication finalement que c'était aussi mémorable pour lui que pour elle. Elle voudrait qu'il la touche et la caresse et soit en elle et la détruise. Elle voudrait qu'il fasse monter la pression jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus et qu'il la fasse s'écrouler contre lui. Elle voudrait qu'il fasse tout ce qu'il vient de lui promettre, mais elle voudrait aussi l'oublier, Hiram. Kida n'en a parlé à personne comme s'il s'agissait d'un dirty little secret, d'une honte, alors que la seule honte qu'elle a ressenti c'était celle d'avoir osé croire qu'elle pouvait faire autre chose que se réveiller seule. Elle l'a gardé pour elle Hiram, aussi parce qu'elle est égoïste et possessive et ne veut pas attiser l'intérêt des autres pour lui. Elle suit avidement Lorie à qui on a prêté une relation avec lui pendant toute la saison jusqu'à ce qu'elle ne se fasse éliminer récemment (au bonheur de Kida). Elle suit avidement toute fille qui serait un tant soit peu proche de lui. Kida n'a aussi rien dit parce qu'elle n'aurait pas voulu que ça finisse d'une façon ou d'une autre par arriver aux oreilles de Roksaneh. C'est le seul sujet — les hommes — pour lequel elle ne se confesse jamais. Même à sa maman à qui elle raconte beaucoup, quitte à mentir pour enjoliver ou dédramatiser un peu aussi. Elle ne lui a pas dit et ne lui dira jamais pour ceux qui ont traversé son lit et encore moins pour lui. Parce que Roksaneh a, comme tout le monde, entendu les rumeurs (elle est la première à vérifier les hashtags associés à Kida) mais contrairement aux sorciers qui en ont fait des comptes fans et des fanarts ça ne lui a rien inspiré de bon. Kida a menti, dit qu'il n'y avait rien entre eux, qu'elle venait tout juste de le rencontrer à la maison des candidats et qu'elle l'avait instantanément détesté (et c'est ça que Roksaneh a bien voulu croire). Roksaneh lui a fait promettre d'ignorer les rumeurs pour les faire disparaître, elle veut que sa fille sont connue oui mais pas pour les "mauvaises raisons" selon elle. Kida est persuadée que Roksaneh a aussi et surtout peur de se faire juger par Shadi et Kimia sur le choix d'amant (ou l'existence même d'un amant) de sa progéniture. Mais aussi, toute proximité avec Hiram plus particulièrement semble à Roksaneh un flirt avec le diable. Et sur ce point Kida ne la contredira pas. Elle voudrait qu'il la touche et respecte ses promesses, au lieu de quoi c'est une cigarette qu'elle demande. “ I do. Hold on, can you please give that to that pretty brunette over there? ” L'instinct parle en premier, elle suit le signe de la main qu'il fait au serveur, détaille la jolie brune qu'il désigne, la hait. “ Tell her Hiram misses her. ” Elle devrait s'en moquer, elle devrait n'en avoir absolument rien à faire voire même être contente qu'il se soit trouvée une autre proie et lui fiche la paix. Sauf qu'elle ne l'est pas. Elle n'est pas soulagée, pas victorieuse de l'avoir fait abandonner, elle est rien et l'espace d'un instant sa paire d'émeraude lance des éclairs à la brune qui ne les voit pas. Qui est-ce et comment Hiram la connaît-elle et pourquoi elle lui manque alors que Kida pas ? Et puis elle regarde la main d'Hiram tendue vers elle, paume la première, celle qu'elle aurait attrapé sans concession cette nuit-là au Spitfire, celle qu'elle a serré dans ses doigts pour l'entraîner à sa suite ou se laisser emmener par lui. Elle la regarde et puis elle lève les yeux vers lui dont le regard est un peu moins prenant qu'avant, son plan et sa froideur ont marché (elle le regrette tellement). Il lui doit quand même une cigarette a-t-elle décidé, alors elle regarde de nouveau sa main, mais se détourne sans la prendre ; elle ne le touchera pas, qu'il la suive plutôt (et elle espère qu'il va le faire). L'air frais lui lèche la peau, elle frissonne légèrement sous le peu de tissus qui composent sa robe, mais au moins elle n'étouffe plus. Elle évite les quelques personnes déjà présentes sur le premier balcon qu'elle a trouvé (elle était pressée) et s'adosse à la rambarde. Hiram est déjà assez côté et elle déteste la pointe de soulagement que ça lui fait ressentir alors que ça aurait été si facile pour elle de trouver sa dose ailleurs. Elle le regarde avec impatience, elle n'est là que pour une chose et une seule (right) et elle a l'impression qu'il prend tout son temps pour la lui offrir, ou peut-être que c'est juste la façon qu'elle a de détailler le moindre des gestes par lesquels il extirpe son paquet (une marque moldue, qu'elle remarque, avant de décider qu'elle s'en fiche, que c'était une autre Kida qui remarquait des choses à son sujet, qui s'intéressait un peu) qui lui fait cet effet. Joueur jusqu'au bout, démon tentateur surtout, plutôt que de lui tendre l'objet de son désir, il l'approche directement de ses lèvres qui se referment prestement autour du filtre, ses prunelles vertes fixant un court instant les siennes. Pendant une seconde elle a su reconstruire la bulle de leur monde à eux, puis il claque des doigts et l'étincelle au bout de sa cigarette la réveille et elle prend soin d'éclater ce qu'il reste de cette image ridicule.
La première bouffée est longue, gourmande, pressée, habituelle pour l'addict qu'elle est, ce qui l'est moins c'est la façon qu'elle a de l'observer alors que déjà il se désintéresse d'elle, regarde ailleurs, regarde une autre tout en prenant une gorgée de son autre poison. “ can't say I'm not disappointed. ” Il n'en a pas l'air et Kida ne sait pas pourquoi ça l'agace autant. Si elle s'en fiche, certainement ça ne devrait rien lui faire qu'il soit ou non déçu. C'est qu'une question d'égo, c'est juste qu'elle aime être désirée. C'est juste ça, rien d'autre et il regarde toujours l'autre sorcière et elle est jolie et Kida se demande si leur nuit sera aussi longue que la leur. “ your loss, not mine ” Elle le retrouve tel qu'elle l'a (peu) connu et elle doit se forcer à retenir un sourire inexpliqué, il devrait être moqueur, mais alors même qu'elle l'empêche de passer ses lèvres elle sait qu'il ne l'est pas, qu'il serait peut-être même amère, une partie d'elle (son corps) apprécie à sa juste valeur la perte que ça représente. Whatever elle peut obtenir ce qu'elle veut, si c'est ça qu'elle veut, ailleurs, elle n'a pas besoin de lui. Il repose enfin le regard sur elle et enfin il la touche de nouveau, dans un geste qu'elle ne connaît pas toutefois, sa joue contre son épaule nue, le regard brûlant toute trace d'amusement disparue de son visage. Elle fait l'erreur de ne pas se dérober, ni de son regard, ni de son toucher, paralysée. “ It's a shame, really. ” Kida pense qu'il serait resté dans cette position une seconde de plus, elle aurait pu agréer. A shame. Vraiment. Et elle aurait pu craquer. Une seconde c'est tout ce dont elle aurait eu besoin devant les flammes de ses yeux. Elle tire plus fort que jamais sur sa cigarette pour oublier ça, lui, la tension de ses nerfs. L'observant sous ses cils seulement quand il sort un sachet vide de sa poche, le grognement agacé qu'il pousse lui indiquant qu'il n'aurait pas du l'être. Elle se demande ce qu'il avait prévu de consommer et de la faire consommer. Elle s'en fiche, elle s'en fiche, même s'il la regarde avec l'air de se demander si elle n'a pas quelque chose pour lui, sans poser la question toutefois, finissant ce qui lui reste de son verre et esquissant les premiers mouvement pour partir. “ Maybe I'll see you later - oh. ” Elle pourrait presque croire que sa cigarette a été laced avec quelque chose de plus fort; elle aimerait bien, afin que ça explique la course de son cœur. Il va se calmer, songe-t-elle dès qu'il sera parti, dès qu'elle sera seule sur le balcon, seule avec les autres invités de la soirée. Il dépose une cassette sur la rambarde, rouge, flamboyante, presque le coloris exact du rouge à lèvre qu'elle avait appliqué sur ses lèvres et sur sa peau et puis sur ses draps ce soir-là. MORNING NOTES ce qu'il n'a même pas eu la décence de lui laisser. Elle la regarde un instant de trop cette mixtape, devine sans mal que c'est celle où se trouve KDGKSH, se hait de vouloir s'en emparer de ses doigts vernis de la même teinte, et de l'écouter sur le champ. It's not about her. Et elle ne veut pas que ça le soit de toute façon. Elle ne veut pas être brandie comme un trophée. Tout ce qu'elle semble bonne à être pourtant. “ You models are used to exclusives, uh? ” Elle ne répond pas, le regarde avec un mélange de haine et de curiosité. Oui, elle a l'habitude des cadeaux et des avants-premières mais aucun qui lui fasse ressentir des choses aussi contradictoires. Ce qui reste de la cigarette est écrasé contre la rambarde et jeté au vent alors qu'il se détourne encore, s'éloigne, va rejoindre la fille qu'elle l'a vu regarder pendant qu'il lui parlait (jerk).
Mais Hiram est à elle, Kida veut qu'il soit à elle, même si elle refuse dans le même temps de s'abandonner; elle veut qu'il ne regarde et ne voie qu'elle, elle veut qu'il ne désire qu'elle, elle veut qu'il oublie toutes les autres et qu'il lui réserve en exclusivité l'enfer noir de ses yeux. Elle devrait le laisser partir et pousser du bout des doigts la cassette sur la rambarde, la laisser s'écraser dans la rue. “ I've got drugs.” fait-elle très simplement sachant pertinemment (espérant) que ça suffise à le faire se retourner. Et puis elle rattrape les quelques pas qu'il a déjà fait s'approche de lui jusqu'à pouvoir le toucher rien qu’en levant un doigt et murmure comme si elle craignait que d'autres ne l'entendent. “ If you can find them.” elle désigne son corps et sa robe. “ They're yours. ” elle souffle ça à son visage, se revoit un instant dans l'antichambre des Enfers au Spitfire, quand elle était prête à s'abandonner complètement pour lui. Ce soir, elle n'accepte qu'une de ses offres (elle essaye désespérément de s'en convaincre en tous cas). L'orviétan, juste l'orviétan, c'est la seule victoire qu'elle lui laissera. Elle lève la seule chose qu'elle a dans les mains, outre son POW, la cassette. Elle pourrait presque la proposer comme soundtrack de son exploration pour trouver les pilules, mais se retient tout juste. “ I wouldn't exactly call it an exclusive hun, people usually tend to warn someone before releasing a song about them. ” Un sourire un peu étrange fend ses lèvres. Elle referme ses doigts sur la cassette, lui adresse un long regard et s'éloigne. Il l'a suivie pour lui donner son tabac, il la suivra pour l'orviétan. Elle sait, elle veut. Pourtant elle ne se retourne pas une fois, ses doigts venant tâter une porte puis une deuxième manipulant des poignées au hasard dans le couloir de l'hôtel, avant qu'elle ne s'infiltre dans la première salle de réunion vide et surtout déverrouillée qu'elle trouve. Elle pose la mixtape sur la table et se retourne. Elle ne devrait pas sentir le poids du soulagement dans son estomac, mais c'est le cas et pire encore, il est mêlé au désir, à l'anticipation de ses doigts à la recherche des quelques pilules qui lui reste.
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | Hiram oublie Kida. Il est très fort pour ça. En même temps qu'il se détourne, il range la nuit qu'ils ont passé, les heures passées à lire sur elle et le reste dans un coin de son esprit qu'il ferme à pied. Il a vite appris à compartimenter ses émotions pour ne pas se noyer; elle n'échappe pas à la règle, il l'étouffe, la met de côté, l'oublie (tout en se doutant que c'est la manière d'avoir une réaction de sa part. Tout en sachant qu'au fond, c'est ce qu'il veut). Elle n'est pas importante, ne l'a jamais été et ne le sera jamais. Alors pourquoi frissonne-t-il avant de s'éloigner, en sentant son regard vert sur lui? La brune insipide sur laquelle il a jeté son dévolu a remarqué son regard, elle lui adresse un léger sourire qu'Hiram interprète autant comme curieux qu'intéressé. Elle suffira. Elle est jolie elle aussi, même sans le félin du regard de Kida, elle a des jolies lèvres, elle est bien foutue, elle- “ I've got drugs. “ -elle n'existe plus. Ça c'est un problème. Un gros problème. Il se souvient qu'à un moment de son high, au spitfire, il a eu peur de Kida, quand elle a posé un genou sur le sol des toilettes et l'a pris dans sa bouche. Il a été terrifié par cette vision, par ce que ça a tordu dans son estomac. Et si il a pu blâmer la cocaïne, là, il n'a que l'alcool, la dose d'Excess et le cachet de MD avalés plus tôt (un cocktail plutôt light pour lui; il soupçonne même à ce que la drogue française ait été coupée) comme coupables et encore, chaque seconde qui passe le rend plus sobre. Oui, il est terrifié, pendant un instant, quand les mots de Kida l'arrêtent et qu'il vrille sur elle son regard sombre, curieux, son monde se réduisant à elle. “ If you can find them, they're yours. “ Le regard d'Hiram suit le mouvement de la main de Kida sur son corps, la robe qu'il a refusé de reluquer avant et qu'il ne se prive pas de détailler maintenant.
Elle est magnifique et il la déteste. Pourtant il se sent sourire, bien entendu tenté et séduit par le défi, le fait qu'elle l'ait retenu, qu'elle ait cédé d'une certaine manière. C'est une seule des trois propositions mais c'est suffisant pour le moment, Kida vient de lui donner ce qu'elle voulait - confirmation - et il pourrait presque, presque la planter là en lui disant: sans façons, been here, done that parce qu'elle est en retard de quelques minutes. Sauf qu'Hiram n'est pas un menteur, alors il sourit, son sourire accepte et s'impatiente déjà. Elle lève la main - la cassette, dont il aurait pourtant prédit que le destin allait être de se retrouver écrasée au pied de l'hôtel. “ I wouldn't exactly call it an exclusive hun, people usually tend to warn someone before releasing a song about them. ” Elle a entendu le teaser est la seule pensée qui s'impose à lui, tant satisfaite que triomphale. Il ne dit rien, parce que sa satisfaction parle pour lui, semble presque goguenarde et à la place, il la fixe de ses yeux intensément sombres, attendant la suite. Il ne va pas nier que la chanson est à propos d'elle, à quoi bon - il l'a littéralement appelée après son handle MSN. Il peut bien prétendre que c'est une chanson à propos de ses premières amantes, la drogue et l'alcool (ket, drug, gin, k, speed and hennessy), ça ne trompe personne et ce n'est pas fait pour.
Kida se détourne et s'en va, manque de disparaitre, et Hiram reste en retrait. Il pourrait la laisser. Aller voir l'autre brune sui ne l'a pas lâché du regard, retrouver Scylla, s'assurer qu'elle va bien, appeler Lorie et la fait jouir à distance, commander de l'alcool dans sa chambre, y inviter trois filles, sortir dans Paris, trouver de la coke, aller dans une club moins huppé, il pourrait faire tout ça et d'autres choses encore, et ce serait moins affolant, terrifiant, agaçant et assourdissant que d'échanger quelques mots avec Kida. Mais il finit par la suivre, an addict coming back for more. Il a peur de la perdre un moment mais finit par retrouver sa tasse, un pan de sa robe, sa nuque bien raide sui ne se tourne pas pour vérifier qu'il suit, la cassette rouge dans sa main. Elle disparait derrière une porte et cette fois il n'hésite pas, y pénètre à son tour.
Il referme le battant derrière lui et s'y appuie sans la lâcher du regard. Le temps des portes ouvertes de fuite est révolu, celui des hésitations aussi. Il reste trop long contre la porte et puis - clic, le verrou de la porte tourne sous ses doigts et il s'approche d'elle. Hiram avale la distance entre lui et Kida et s'arrête seulement quand elle est acculée contre la table derrière elle. “ Do you think I wrote a song about you? “ C'est le cas, deux même, même si la seconde n'est même pas titrée spécialement, quoiqu'elle soit à la suite de KDGKSH. Elle verra en écoutant. Il pourrait simplement sortir la baguette qui ne quitte pas sa poche et lancer un Accio pour récupérer son dû mais where's the fun in that? À la place il lève les mains et prend son visage en coup, ses index se glissant sur sa mâchoire pour explorer son cou, derrière ses oreilles, quelques mèches de cheveux bruns. Les paumes glissent sur la peau jusqu'aux épaules et il ne la lâche pas un instant du regard quand elles descendent le long de ses bras, la peau douce sous les paumes un peu calleuses, jusqu'à ses hanches. Les mains remontent jusqu'à sa poitrine qu'elles ne font qu'effleurer avant de redescendre dans son dos, le forçant à s'approcher d'elle; ils sont nez à nez mais sinon pour les mains délibérément lentes qui parcourent son corps, il ne la touche pas.
Ses mains finissent sur ses fesses, puis ses cuisses, la jointure de ses phalanges remontant l'intérieur de ses jambes encore plus lentement. “ I need to check, “ précise-t-il dans un murmure soufflé à son visage quand il l'effleure, brûlante, à travers la soie de son sous-vêtement (il a lu qu'elle était mannequin de sous-vêtement justement et goddamn). Mais sa main ne s'attarde pas, les doigts frôlant plus qu'il ne la touche - c'est les drogues qu'il veut, et non elle. L'index remonte sur son ventre, l'autre main se posant sur la table contre laquelle il la maintient toujours appuyée, il respire presque dans sa bouche et espère sincèrement lui couper le souffle. Le doigt s'arrête entre ses deux seins et appuie, le bruit coupable de plastique répondant au sourire satisfait qu'Hiram affiche. “ Why didn't I think of there before? “ demande-t-il exagérément à haute voix, deux doigts se glissant dans son décolleté pour retirer le sachet d'une lenteur toujours insupportable, avant de monter son trésor au niveau des yeux de Kida. Et il se recule.
C'était à propos de la drogue et non d'elle. Il s'en fout d'elle, il veut ça, pas le reste, pas elle, il s'en fout d'elle. Pourtant, Hiram ne lâche pas Kida du regard, quand le sachet change de main et que, comme dans ces toilettes il y a quelques mois, il glisse rapidement un doigt dans sa bouche pour récupérer sur sa langue le peau d'elle qu'il a récupéré sous sa robe - le geste plus évocateur que réel, pour lui rappeler où se trouvait son index quelques frissons plus tôt au cas où elle l'aurait oublié. Il la lâche du regard pour observer les cachets. Il y en a cinq, bleus comme du Fabuleo, et il se sent presque saliver en l'ouvrant, en sortant un qu'il observe à la lumière qui s'est allumée quand ils sont entrés, ténue et intime. “ HBD? “ lit-il d'incrusté dans le cachet. Un cadeau donc. Qui? (Élan de jalousie qui n'a rien à faire là: qui?!) Il jetterait volontiers le cachet dans sa gueule de démon mais à la place, revient vers elle, tenant toujours le cachet et l'approchant de sa bouche. “ Happy belated birthday, baby girl. “
Dernière édition par Hiram Thomson le Mer 28 Juin 2017 - 19:32, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3128
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| the after party ⊹ Kida n'est pas surprise qu'il l'ait suivie, c'est qu'un homme se dit-elle, et surtout, un addict, qui suivrait l'appât de l'orviétan où que ça le mène. Elle préfère se dire ça, même si ça la déçoit un peu, se convaincre que y a que les cachets pour le faire venir à coup sûr. Elle est perdue, elle ne sait pas ce qu'elle veut ou plutôt elle le sait mais le refuse, têtue, obstinée. Elle n'est là que pour jouer, se distraire un peu, mais pas comme cette nuit-là, pas pour s'abandonner complètement dans ses bras, elle n'est là que pour l'empêcher d'aller voir une autre, si futile et mesquin que ce soit comme motivation. Son POW rejoint la cassette sur la table, ses mains s'y déposent également alors qu'elle se repose très légèrement contre, un rien cambrée, une posture pas si travaillée pour une mannequin qui a l'habitude de poser, même si c'est vrai qu'elle sait que ça la met en valeur. Elle ne comprend pas ce qu'Hiram attend, adossé à la porte qu'il a refermé derrière lui et elle masque son impatience, presque contente qu'il ne se soit pas encore approché, qu'il ne puisse pas entendre son cœur déjà s'affoler, sous le joug de anticipation. C'est pire encore quand elle entend le verrou. C'est final; ils sont coincés dans cette pièce, ne seront pas dérangés, elle pourrait baisser les armes et laisser sa robe tomber. Kida sait aussi qu'elle pourrait plus simplement le contourner et enclencher le verrou pour sortir sans se retourner. Physiquement la fuite est toujours possible et ce qui la tient réellement prisonnière, c'est son regard qui ne la laisse jamais filer, surtout quand il s'approche d'elle et que sa chair rendue captive, se heurte un peu plus au bout de la table. “ Do you think I wrote a song about you? “ Oui, non. Elle croit, elle espère, elle ne sait pas. Elle pense que oui, le titre est trop ostentatoire pour que ça ne soit pas elle et puis il ne lui aurait pas offert la cassette sinon. Et elle ne sait pas si c'est une bonne chose ou non. Elle déteste les questions et les rumeurs, mais elle ne sait pas ce qu'elle en pense elle, au fond. Elle se détesterait d'être flattée, mais elle ne peut pas prétendre être indifférente à la chose non plus. Il faudrait qu'elle l'écoute aussi pour savoir si elle doit rager ou pas. Elle se contente de faire la moue, ses lèvres formant comme un petit cœur d'un rouge vibrant sur son visage; is it not? Disent-elles sans que sa voix ne quitte sa gorge. Elle aimerait l'entendre, sur la cassette certes, mais aussi peut-être plus directement, ses lèvres à lui contre sa peau tremblante.
C'est elle qui a décidé du jeu et il ne fait qu'en suivre les règles implicites en la fouillant sans baguette et répondre à son désir secret en la caressant trop doucement et lentement. C'était son jeu mais elle est train de le perdre à une vitesse folle. Garder sa respiration calme alors qu'il est si proche d'elle en plus de l'explorer du bout des doigts est non seulement un challenge, mais c'est même parfaitement impossible. Son souffle tremble légèrement, alors que sa chair frissonne dès qu'il l'effleure, elle le hait, mais son corps aime le sien. Et la réalisation de son addiction est terrible, l'assaille plus brutalement encore, quand d'une main dans son dos il la rapproche encore un peu de lui. C'est son jeu et elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même. Il tombe dans un rythme encore plus lent quand ce sont l'intérieur de ses cuisses qui sont explorées jusqu'à leur sommet. “ I need to check, ” Elle aurait voulu avoir caché ses pills dans la fente qu'il effleure, entre ses lèvres chaudes sous ses doigts, pour qu'il ne les quitte pas si vite, l'explore un peu plus, la presse un peu plus. Et automatiquement ça la dégoûte d'y songer, d'en rêver, de voir son souffle englouti par le sien, ses phalanges sur la table presque transparentes tant elle s'agrippe fort pour ne pas flancher. Elle aurait voulu pouvoir se faire taquine aussi, mais elle ne fait confiance à rien qui ne soit pas son cerveau en cet instant précis — et même lui se fait envahir de pulsions et d'hormones qu'elle s'efforce de rejeter — surtout pas sa voix.
Le doigt vient flirter sur le devant de sa robe, il est encore plus près si c'est possible, désormais que son autre main l'a rejoint sur le bois blanc. Elle sent le gin sur ses lèvres, sûrement sent-il le tabac sur les siennes, elle se demande quel goût aurait le mélange des deux- l'index d'Hiram s'arrête enfin sur sa poitrine, à l'endroit où elle est libérée par le corset qui la presse un peu trop en cet instant alors qu'elle se soulève trop fort et trop vite. Le plastique du sachet trahit sa présence. “ Why didn't I think of there before? ” (pourquoi ? Qu'a-t-il déjà pêché dans d'autres décolletés ?) Un instant elle se demande s'il avait deviné la cachette dès le début, ce n'est pas un endroit incongru à son sens à elle en tous cas quand on a ni poche ni sac et peut-être qu'il a fait exprès de faire durer la chose (mais pas assez, pas assez), elle chasse la pensée, elle chasse l'envie, elle chasse tout, pour ne pas laisser échapper le plus léger des grognements quand il tire le sachet d'entre ses seins, sans pudeur aucune. Il a ce qu'il veut, alors évidemment il se recule.
Kida respire enfin. Pourtant elle voudrait échanger cet air qui irrigue enfin ses poumons pour lui. Il a ce qu'il veut et n'est plus si proche qu'elle sent son souffle sur elle, mais son regard la cloue encore contre la table. Il ne s'empresse étonnement pas d'avaler les cachets qu'il a gagné, glissant plutôt l'index qui l'a touchée sous sa langue. Elle se demande bien ce qu'il peut goûter pour le temps si court qu'il a passé entre ses jambes et le peu qu'il l'a effleurée, mais le spectacle la fascine malgré tout. Elle veut qu'il revienne à elle, elle veut qu'il dépose un cachet sur sa langue à elle et vienne l'avaler comme ça, en se battant contre elle pour le récupérer, elle voudrait qu'il l'allonge contre la table et la débarrasse de cette robe inutile et la noie absolument dans tout ce qu'il a à lui offrir. Et puis il la lâche du regard et la bouche entrouverte de Kida se referme, alors qu'elle chasse la brume de son esprit, une paume quittant le bois pour que quatre ongles s'y enfoncent violemment comme pour redémarrer son corps et effacer sa trace; a clean slate, elle a besoin de retrouver le contrôle alors même que lui conte abandonner toute forme de maîtrise au profit du Fabuelo entre ses doigts. “ HBD? ” Elle l'aurait presque oublié, ce petit détail. C'est qu'elle n'y a pas fait attention à cette petite gravure qui figure sur chacune des pilules, quand elle a avalé les premières. Elle hausse une épaule et il s'approche encore, le cachet encore entre ses doigts près de ses lèvres, mais pas encore dessus. Sans s'en rendre même compte sa langue glisse sur le rouge de son maquillage; Fabuelo ou Hiram, elle ne saurait dire ce qui provoque le plus son appétit. “ Happy belated birthday, baby girl.”
Elle ne devrait pas le laisser l'appeler comme ça. Elle n'aurait pas dû le laisser voler sa réserve. Kida se demande ce qu'elle cherchait véritablement en lui proposant ce jeu, sachant pertinemment qu'il finirait bien par trouver sa réserve, qu'il finirait par la voler. Elle sait ce qu'elle voulait, elle sait que c'était une manière de se faire toucher, elle sait ce qu'elle veut, comme maintenant il le sait lui aussi après l'avoir effleuré là où elle semble toujours prête à l'accueillir. Mais elle s'en veut. Elle s'en veut de ce regard incontrôlable qu'elle lui lance, elle s'en veut de regretter qu'il se soit arrêté trop vite, elle s'en veut de presque vouloir prendre la place du cachet entre ses doigts. Elle s'en veut d'être faible. Elle s'en veut d'être contente qu'il ne soit pas déjà ressorti, mais qu'il revienne vers elle. Elle s'en veut vraiment. Elle devrait l'arrêter alors qu'il s'approche d'elle ou, mieux encore, s'échapper. Elle devrait le reprendre sur ses mots, l'empêcher de prendre ses aises. Elle pose une main sur son torse à la fois pour l'empêcher de venir plus près que parce que ses doigts crèvent de le toucher et de le découvrir à nouveau et qu'elle est faible, si faible. “What's my gift then? ” Puisqu'il lui vole ceux des autres il doit lui donner quelque chose en retour. Logiquement ça ne fait aucun sens parce que c'est elle qui a offert sa drogue en pâture, mais devant lui la logique est un concept que Kida ignore. Ses doigts s'agrippent seuls aux vêtements d'Hiram, comme pour le faire s'approcher sans tout à fait aller au bout du geste. Elle même avance le cou toutefois, son souffle balayant son visage, ses yeux volant du cachet aux siens. “ If you steal my gift you need to give one back ” Son ventre la torture, c'est pire que quand il geint en plein milieu de la nuit après une journée sans autre nourriture que les quelques cachets qu'on lui a prescrit il y a si longtemps. Mais elle ne demandera jamais ce qu'elle veut vraiment, elle ne demandera jamais son cadeau idéal. Elle est trop fière pour ça. Elle aurait trop peur qu'il la repousse, aussi. “ Sing me my song. ” requête murmurée à quelques centimètres seulement de la mâchoire d'Hiram.
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | Hiram n'est pas sûr de savoir à quoi s'attendre de Kida mais il est à peu près persuadé que ce n'est pas ça — la main qu'elle pose sur son torse, dont les doigts froissent le t-shirt noir qu'il porte, la poigne qui l'éloigne et le maintient là où il est en même temps. Il ne fait rien, pour se rapprocher ou s'éloigner, reste immobile, le cachet entre eux d'eux, près de sa bouche à lui alors qu'il essaie de s'imaginer à quoi elle ressemblerait si il glissait l'Orviétan dans sa bouche, si il laissait son index traîner entre ses lèvres. Pourtant il ne bouge pas, la regarde simplement, s'attendant presque à ce qu'elle le shut out; mais elle doit avoir compris que ça ne l'empêcherait en rien de l'appeller baby girl, le surnom presque lubrique dans sa bouche à chaque fois qu'il la traverse. Si ça la met mal à l'aise, elle ne le montre pas; du moins, Hiram ne le voit pas. “ What's my gift then? ” Il arque un sourcil, incompréhensif d'abord, puis presque boudeur. That's not how that works: elle lui a quasiment offert les cachets, pour peu qu'il les trouve, et il les a trouvés. Rien de plus, rien de moins. Sauf que: everything. Ce n'est jamais une question de plus ou de rien ou de moins; c'est une question de tout. Your gift is me staying after getting what I want, une évolution depuis la dernière fois. Ce serait si simple de lui dire ça, de la (il l'espère) heurter, de la planter là, frémissante et chaude comme il a pu la toucher; mais il reste muet comme une tombe, son regard devenant presque plus sombre, si c'est possible. Hiram ne fait pas de cadeaux, que ce soit en affaires ou aux gens. Il y a toujours une contrepartie à ce qu'il donne, surtout aux filles comme elle.
Mais elle tient toujours son t-shirt et s'approche un peu donc il n'a pas le temps de lui dire ça qu'elle souffle doucement: “ If you steal my gift you need to give one back. ” Et ses lèvres se tordent. Il a volé beaucoup de choses dans sa vie, des vélos, des téléphones, des bouteilles d'alcool et puis des coeurs, parfois, avec ennui. Mais il n'a pas volé ce qu'elle lui a promis; il s'apprête à lui dire ça quand- “ Sing me my song. ” -quand elle mentionne la chanson. Il semble frappé par la foudre un moment, ses yeux s'agrandissant légèrement avant qu'ils ne se plissent dans son expression distante habituelle, tout sourire disparu de son visage tandis que sa main retombe. “ I didn't steal your pills, you gave them to me. ” Il s'approche, force sur le bras de Kida dont la main est toujours crispée sur son torse; peu lui importe sa résistance, si elle voulait vraiment qu'il ne soit pas si proche, elle se serait déjà enfuie. Il lui a dit ce qu'il voulait et elle le sait; maintenant, c'est à elle de se confesser. “ You think you're so memorable I wrote a song about you? You think you're so special? You think you're so damn unusual? ” Ça sonne presque comme des paroles de chanson quand il les martèle comme ça sauf que ce n'est pas sa chanson à elle, c'est juste des mots cruels et faux qui s'imposent à lui. Il veut voir sa résolve s'effondrer, la voir le haïr autant qu'elle peut le désirer.
Et ça le met mal à l'aise, l'idée de chanter devant elle, surtout cette chanson. Hiram ne ressent pas vraiment le trac (il est généralement trop high quand c'est au spitfire et les lumières du MFactor l'aveuglent) mais ce n'est pas tout à fait ça, c'est juste que ça le ferait se sentir... vulnérable et il déteste ça. La chanson est pleine de longing, d'une certaine mélancolie aussi, et il est hors de question qu'elle le voit chanter ça. “ Plus, I already gave you a gift. ” Il s'approche encore si bien que la main qu'elle a posé sur son torse est désuette, collée entre les deux poitrines; il n'a pas lâché son regard. “ And your song's on it. ” Et une autre — pourquoi est-ce qu'il a mis une autre chanson? Stupide. Mais peu importe. Au moins lui confirme-t-il ce qui lui semblait déjà évident. Il est si proche maintenant, son corps collé contre le sien et toujours, la main de Kida entre eux, protection et muraille plus symbolique qu'autre chose. “ So if you want me to perform... ” À son tour de se pencher vers elle, d'approcher sa bouche de son oreille, déposant l'esquisse d'un baiser sur sa mâchoire en passant. “ Buy tickets for the singing, ” le sourire qui tord ses lèvres effleure la peau de son oreille. “ or tell me what you want for the tongue-flicking. ” Et il ne parle plus de musique, à moins qu'il ne se fasse musicien à chaque fois qu'il lui arrache un gémissement; that much is clear, alors qu'il se détache, tous les feux des Enfers dans le regard, rompant leur proximité pour lui montrer le cachet de nouveau, l'approcher de sa bouche à elle avec un air entendu; qu'elle cède ou non peu importe, il veut la revoir sous l'emprise de la drogue, il veut qu'elle perde le contrôle, il veut qu'elle soit sienne, pour cette nuit au moins.
Dernière édition par Hiram Thomson le Mer 28 Juin 2017 - 19:33, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3128
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| the after party ⊹ Elle aimerait vraiment l'entendre chanter. Elle l'a jamais entendu chanter en vrai. Elle l'a vu rapper avant qu'ils n'échangent leurs salives et leurs noms. Mais pas chanter, elle a du découvrir les nuances de sa voix suave par l'intermédiaire de sa MirrorTV puis sur le teaser de KDGKSH sur son POW. Et elle voudrait. Elle voudrait vraiment, même si elle dit qu'elle s'en fiche de lui et qu'il n'y a que son corps et sa faiblesse inhérente qui trouve quoi apprécier chez lui. Elle aime bien écouter les autres chanter, surtout quand ils ne lui font pas la compétition (surtout les hommes donc). Et elle veut sa chanson, elle devrait y avoir droit, elle devrait pouvoir s'en enivrer, adorer, ou le gifler s'il s'agit d'une diss track. Mais autant qu'elle l'aimerait l'entendre live et alors qu'ils sont seuls tous les deux, elle sait qu'il ne va pas la satisfaire. C'est sûrement parce que tout son visage s'affaisse, la moindre trace de sourire oubliée. Not happening. Elle ne devrait pas être déçue. Mais elle fait toujours ce qu'elle ne devrait pas. “ I didn't steal your pills, you gave them to me. ” Détail technique, elle fait la moue, s'agace, mais ne dit rien parce que déjà il force sur le bras qui cherche à les tenir éloignés et elle ne résiste que vaguement, que pour le principe, parce qu'il le faut, sachant de toute façon qu'elle n'en a la force ni physiquement ni mentalement. “ You think you're so memorable I wrote a song about you? You think you're so special? You think you're so damn unusual? ” Elle rompt la continuité de leurs regards pour baisser les yeux un court instant; elle se reprend vite, mais c'est trop tard, elle a faibli un moment. Elle s'en fiche, elle s'en fiche, qu'il écrive sur elle, elle aurait juste voulu que ça ne soit pas si obvious à cause du titre et elle s'en fiche tellement que ce n'est pas grave si la chanson n'est pas sur elle finalement. Et elle n'a pas besoin de lui pour penser ces choses là d'elle. Elle n'est pas spéciale, elle a juste été balancée dans des concours de beauté trop jeune pour savoir faire autre chose. Elle n'est pas particulière, elle est juste jolie, comme les autres mannequins en somme et un jour ça s'épuisera, un jour on ne verra plus rien en elle. Elle a des talents, travaillés pour ces mêmes concours, elle sait chanter par exemple, mais tout le monde a l'air de s'en moquer, alors même qu'elle essaye d'en faire son métier. Son physique prend toute la place et elle-même elle n'a jamais eu l'occasion de se demander si aucun de ces cours pris juste pour ajouter une ligne à son CV et gagner des points sur Azadeh l'intéressaient un tant soit peu. Elle n'est pas spéciale, même pas devant lui. Ça ne l'étonne pas. Elle relève les regard, peu importe il la veut quand même. Peu importe, elle l'a sauvé des griffes des autres pour cette soirée au moins.
“ Plus, I already gave you a gift. ” Elle hausse un sourcil, s’attend à peu prêt à tout venant de lui, des orgasmes d’il y a des mois à sa simple présence il est capable de tout considérer comme un cadeau. Il fait encore un pas en avant et sa main est piégé entre leurs corps. “ And your song's on it. ” La cassette. Elle clignes des yeux une seconde devant la révélation subite, puis lui adresse enfin un premier vrai sourire. “ Oh so does that make me memorable, special, unusual? ” elle se veut moqueuse, mais la curiosité la prend véritablement en grippe, elle voudrait en être sûre, elle voudrait qu’il le dise, elle voudrait savoir que pour lui aussi, étonnamment et de manière un peu effrayante, qu'elle a été spéciale même une seconde. Qu'elle n’est pas juste une fille parmi d’autres; hit it and quit it. S’il est encore là devant elle, s’il est encore là, s’il gagne du terrain avec chaque seconde qui passe, c’est bien que ce n’est pas le cas. Il n’avait que l’embarras du choix de l’autre côté de la porte s’il ne s’agissait que de se soulager avec n’importe qui, il le lui a bien fait comprendre; quelque chose gronde en elle rien qu’à penser que d’autres ont pu croire avoir leur chance. Sa main entre leurs deux torses est parfaitement inutile, mais elle la laisse où elle est, comme si elle avait peur que s’en débarrasser ne veuille dire s’abandonner à lui. “ So if you want me to perform... ” Il trouve le moyen de s’avancer encore, en se penchant cette fois, les lèvres effleurant la mâchoire et l’oreille, de façon totalement unecessary évidemment; ils sont seuls et les bruits de la soirée en cours ne les affectent plus. Mais ce n’est pas inutile non plus, elle est à peu près certaine qu’il a trouvé l’effet recherché dans sa peau frémissante. “ Buy tickets... for the singing, ” Il ne lui offrirait même pas de billets gratuits ? Rude. Elle s’accroche à ça, pour ne pas penser à ses lèvres si près de son lobe, pour ne pas penser à ses dents ce soir-là au Spitfire et à la pluie de gémissements qu’il lui a arraché, averse sur averse, tornade sur tornade. “ or tell me what you want... for the tongue-flicking. ” Elle devrait grimacer, elle devrait le pousser, même s’il a déjà prouvé sa résistance en se pressant contre elle en dépit de la main posée en barrage. Elle devrait être dégoûtée et pour un autre elle le serait songe-t-elle, parce qu’elle n’aime pas qu’on se fasse des idées, elle n’aime pas l’arrogance et elle n’aime pas tellement le dirty talk non plus, souvent juste déplacé, souvent uncalled for. Certainement il y a un tas de choses qu’elle n’aime pas chez Hiram à commencer par cette façon qu’il a de la comprendre, ou plutôt de comprendre son corps et de jouer avec elle, mais ceci n’en fait pas partie. Elle ne déteste que l’effet que ça a sur elle, pas la proposition elle-même ni même les mots employés.
Il se détache un incendie dans le regard et elle se laisse engloutir, ravir, brûler, l’océan vert du sien incapable d’éteindre le feu qui danse entre eux. Le cachet est amené à hauteur de son regard, rompt la connexion de façon presque miraculeuse, mais Kida ne regarde pas cette porte de sortie avec le même espoir, elle ne raccroche pas à cette bouée lancée à la dernière minute. Il approche le Fabuelo de sa bouche et plutôt que de secouer la tête, effrayée par son instant de faiblesse, elle entrouvre les lèvres et du même geste accepte le diable en elle. Sa langue est vaguement tirée pour accueillir la pilule, effleurant de façon tout à fait consciente l’index d’Hiram au passage. Par son t-shirt elle l’attire à elle, la pilule sur le bout de la langue et des lèvres et elle n’avale que quand leurs bouches ne font qu'une. Pourtant le baiser est presque chaste. “You know what I want” fait-elle en se détachant. Elle répète les mots qu’il a prononcé un peu plus tôt, sûr de lui face à son agressivité. Elle veut tout. Comme avant, comme toujours, pour toujours. Elle veut tout, sauf que pour elle, tout ça veut aussi dire ne pas se réveiller seule et désorientée, ça veut dire ne pas se sentir nulle, ça veut aussi dire ne pas voir son regard moqueur au MFactor, ça veut aussi dire qu’elle aimerait n'en avoir rien à faire, ça veut dire qu'elle aimerait ne pas en vouloir aux autres filles autour de lui. Everything, c’est tout et son contraire, everything il ne peut pas vraiment le lui donner. But right now I’ll settle for you, qu’elle lui a dit l’autre fois. Et peut-être qu’elle pourrait lui redire de nouveau. Au lieu de ça elle s’assoit sur la table sans le quitter des yeux, écarte les pans de sa traîne pour lui dégager un chemin vers l’intérieur de ses cuisses, elles-mêmes ouvertes à lui. “I want what you promised; what was it again?” Elle se penche en avant joue avec son t-shirt souffle contre la peau de son cou, manque de déposer ses lèvres çà-et-là. “Make me moan? Make me forget my name?” elle laisse le frisson qui lui dévale l’échine finir sa course, faisant trembler le souffle qui caresse la peau d’Hiram. “Or, well…try.” Et un sourire empli de défi étire ses lèvres. Elle a entendu dire que ce n’était pas le cas pour tout le monde, mais pour elle, les petits cachets pastels font des merveilles, décuplant l’excitation dans ses veines.
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | warning: sexe oral “ Oh so does that make me memorable, special, unusual? ” Deux choses l'étonnent. La moins terrible, c'est son sourire — il se rend compte que c'est le premier vrai sourire qu'elle lui adresse, qui n'est pas moqueur ou victorieux ou insolent ou plein de défi. C'est le premier vrai sourire qu'elle lui adresse, comme si son opinion à lui importait, comme si Kida voulait vraiment qu'il lui dise que oui, elle est mémorable et spéciale et inhabituelle mais seulement dans les meilleurs sens du terme, c'est à dire les pires pour la santé mentale d'Hiram. La seconde chose qui le frappe, c'est l'eagerness dans sa voix, comme si elle n'était pas une mannequin, quasiment une supermodel, louée pour ses multilples talents et sa beauté et le reste. (Il ne peut même pas concevoir qu'elle n'ait pas la moitié de son assurance incassable) Et puis elle a une jolie voix, Kida, il l'a déjà entendue et il l'a trouvée lovely même si il mourrait avant de l'avouer. Et elle est belle. Donc qu'est-ce que ça peut lui foutre qu'il la trouve mémorable, spéciale et inhabituelle? Il ne répond pas, se contente de sourire; ne lui fera pas le plaisir ni l'insulte de partager ce qu'il pense d'elle. Correction: il ne pense rien d'elle. Il s'en fout. Elle est comme les autres (elle est différente des autres), elle n'a aucune intérêt (il a envie de comprendre son sourire). Elle est insipide, ennuyante et juste bonne à sucer et à tirer; il s'en fiche, elle n'a aucune importance, il aurait pu oublier son nom si il n'était pas si complexe, il aurait pu oublier son regard si il n'était pas si vert. Il s'en fiche et pourtant, il veut son attention, son regard et son souffle, il veut que Kida le supplie, non pas de partir mais de rester, il veut qu'elle le regarde, qu'elle ne pense qu'à lui et qu'elle n'oublie pas, surtout qu'elle n'oublie pas. Il a dormi dans le même lit qu'elle, lui l'oiseau de nuit qui s'enfuit l'acte à peine fini; il a dormi dans ses bras; il la déteste, définitivement, il la déteste et pourtant, il ne parvient pas à s'échapper et à partir. (Une alarme dans sa tête lui dit qu'il devrait pourtant.)
Quand elle ouvre la bouche, tend la langue et qu'il approche son doigt, Hiram sent ses entrailles se tordre. Il se dit que c'est juste cette image, quasi-indécente, qui provoque ça en lui; et non le simili de soulagement que Kida recule, cède, accepte enfin sa présence, gives in. Giving up, giving in, il ne sait plus exactement où ils en sont, jusqu'elle allume de nouveau un feu dans ses veines et peut-être qu'il n'est pas si sobre que ça. Il la veut, il la veut maintenant, sur cette table et pourtant il ne bouge pas, jusqu'à ce que sa main toujours crispée sur son t-shirt l'attire à elle et que leurs bouches se rencontrent. Il est prêt à lui faire la guerre pour la pillule; en vain, à sa grande déception, même si il apprécie le baiser, qui n'est pas assez long ni sensuel à son goût. “ You know what I want. ” Oui il sait ce qu'elle veut; il voulait juste qu'elle l'accepte aussi, qu'elle abandonne. Qu'elle lui montre que peut-être, il est tout aussi inoubliable qu'elle pour lui — elle est si imperméable et indéchiffrable quand elle n'est pas high ou en train de gémir contre sa peau qu'il ne saurait quoi penser des idées qui lui agitent le crâne. Hiram n'a jamais aimé les mystères, ça le frustre, ça l'agace et c'est une perte de temps. Kida le frustre et l'agace et lui fait perdre son temps, il pourrait avoir dix fois ce qu'il a avec elle avec d'autres et en bien moins de temps. Il n'a aucune bonne raison de rester là. Et le pire? Au fond de lui, il sait que le mieux serait de la planter de l'abandonner, chaude et frémissante et frustrée, juste pour l'agacer comme il s'est échiné pendant des mois, à la stalker et à prétendre ne pas la connaître avec des knowing smiles devant les caméras, à teaser une chanson portant les consonnes de son nom.
Il le sait mais il n'en fait rien, ses yeux ne lâchant pas les siens quand elle s'assied sur la table en bois, ses mains écartant les pans de sa robe impossibles — la regarder dans les yeux, et seulement dans les yeux, devient un tour de force, un exploit presque, parce que si sa robe ne cache déjà pas grand chose, il peut voir du coin de l'oeil les carrés de peau révélés par son geste. Et il veut tous les embrasser, les mordre, les marquer; qu'elle souffre d'une walk of shame, qu'elle ne sache pas quoi en faire, qu'elle lui en veuille et qu'elle revienne for more. “ I want what you promised; what was it again? ” Il s'approche, s'insère chastement dans l'espace entre ses jambes, ses doigts courant le long de ses cuisses après qu'il ait redéposé son sachet durement acquis sur la table près de la cassette. À elle de ride the wave, à lui d'obliger. Il essaie de rester insensible au souffle dans son cou, sa main toujours posée sur son torse, comment elle s'approche mais ne le touche pas. “ Make me moan? Make me forget my name? ” Oh elle n'a aucune idée de ce qui l'attend. Aucune. Idée. “ Or, well…try. ” Le sourire de défi sur les lèvres de Kida répond au sourire amusé sur celle d'Hiram. Ses veines sont en feu et il commence à être dur dans son pantalon, n'a qu'une envie: la prendre ici et maintenant, lui faire oublier son nom de cette manière... mais, well, Hiram tient ses promesses. Et il a bien précisé qu'il allait go down on her.
“ Kida... ” lâche-t-il une nouvelle fois dans son oreille, ses lèvres trouvant enfin la peau de sa mâchoire, ses dents le lobe de son oreille avec lequel il joue allégrement pendant un instant, souriant quand il la sent frissonner. “ You're going to beg me to stop. You're going to be dripping. ” Il se recule pour la regarder dans les yeux, seemingly unaffected, observant la pupille de ses yeux verts se dilater en même temps que le Fabuelo fait effet. “ And I always stand by my words. ” Il pourrait rendre la descente insupportablement lente mais à quoi bon la faire attendre quand il a tant de promesses à tenir? Il la débarasse du sous-vêtement qui ne fait que recouvrir l'essentiel sous sa robe translucide aux mille joyaux qui retombe au sol sans un bruit, embrasse sa poitrine et ses côtes et le haut de ses cuisses, pose un genou à terre comme pour prêter serment, sourit et relève seulement les yeux quand elle est offerte à lui, impatiente et brûlante, et Kida le regarde quand il marque un temps d'arrêt. Il est à deux doigts de lui proposer de chanter, ici et maintenant, entre ses cuisses, sa bouche pressée contre elle; mais à la place, il se contente de maintenir le contact visuel en laissant sa langue glisser sur elle, la position inconfortable mais incroyable, juste pour observer un instant le visage de Kida qui ne parvient pas à rester impassible cette fois. Et puis il ferme les yeux, se laisse emporter par les bruits qui passent la frontière des lèvres de la mannequin pour le guider, enfonce ses doigts dans ses cuisses comme pour étouffer ses frissons et fait ce qu'il a à faire, un sourire impossible sur les lèvres, qu'elle doit certainement ressentir au plus profond d'elle-même.
Et si il en était presque impatient la première fois, tous ces mois en arrière, de lui rendre la pareille et de la voir agitée d'un véritable orgasme, cette fois, il prend son temps. Il construit, brique par brique, pour mieux détruire, se pressant contre elle, ses ongles s'enfonçant dans la peau de ses jambes, alternant intensité presque douloureuse et douceur déilbérément lente, langue taquine et dents autoritaires frôlées contre les chairs sensibles. C'est seulement quand les doigts qu'elle a glissé dans ses cheveux sont trop insistants qu'il se détache; il n'a pas l'impression d'avoir perdu quoique ce soit ou d'abandonner quoique ce soit, pourtant, quand il se redresse pour lui faire face; Kida est défaite et tremblante et délicieuse et mémorable, vraiment mémorable, il se demande combien de gens l'ont déjà vue ainsi, lui ont déjà dit que c'était quelque chose de ravissant. Hiram lui nie un baiser, résistant à la main dans sa nuque pour mieux se lécher les babines comme le grand méchant loup repu, sans lâcher son regard, avant qu'un lent sourire vienne s'inviter sur ses lèvres devenues roses par l'effort, un sourire moqueur et victorieux et amusé et charmant, bizarrement, alors qu'il s'approche pour lui souffler au visage: “ What's your name? ” parce que si elle s'en souvient, sa mission n'est pas finie; dans le doute, une main vient succéder à sa bouche entre ses jambes, la tourmenter un peu plus tant qu'ils sont seuls, tant qu'elle est là, tant qu'elle est à lui.
Dernière édition par Hiram Thomson le Mer 28 Juin 2017 - 19:33, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3128
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| the after party ⊹ Elle a l’impression de conclure un pacte avec le Diable. Quelque part c’est le cas; Hiram est son démon personnel, tentateur, irrésistible. How can something so wrong feel so right? Kida n’a jamais compris, ce genre de platitude jusqu’à ce qu’elle fasse sa connaissance. “ Kida... ” lâché dans le creux de son oreille son surnom est la chose la plus précieuse au monde. Le baiser initié par Kida semble avoir eu l’effet de rompre la trêve, les lèvres d’Hiram trouvant enfin véritablement sa peau, elle frissonne véritablement quand ses dents s’emparent de son lobe, jouant avec, elle peut presque sentir le sourire qui tord ses lèvres. Elle est vulnérable et complètement ouverte à lui et la pire des choses qu’il pourrait lui faire c’est encore de l’abandonner ainsi. “ You're going to beg me to stop. You're going to be dripping. ” Elle regrette ses cuisses ouvertes, regrette de ne pouvoir avaler, retenir d’une pression ferme ce que ces simples mots, cette promesse, provoque en elle. Elle n’aime pas l’indifférence avec laquelle il la profère, mais elle est au-delà désormais, l’orviétan a trouvé le chemin de ses veines. “ And I always stand by my words. ” Il a tenu sa parole la première fois, alors elle y compte bien. Elle ferme les yeux quand ses lèvres explorent son corps, les siennes sont entrouvertes le visage tendu vers les cieux, comme si ce n’était pas l’enfer mais le paradis auquel elle prétendait. Et puis pendant un instant il n’y a plus rien sur sa peau et elle baisse la tête et le regard, le découvrant un genou à terre devant elle, son regard trouve facilement le sien, l’émeraude est impatiente, l’obsidienne amusée croit-elle, ce qui l’agace jusqu’à ce qu’enfin sa langue la trouve, et elle ne sait pas ce qui lui fait le plus d’effet, ce qui envoie le plus de décharges sur sa chair entière; le regard d’Hiram quand sa langue plonge en elle, ou la sensation de celle-ci. Elle a perdu le contrôle tant de son corps, que de son visage, que de sa voix qui s’échappe presque en rythme avec la chorégraphie qu’Hiram accomplit entre ses murs. Ses doigts enfoncés dans ses cuisses l’empêche de s’avancer vers lui pour en demander plus, alors il n’y a que sa bouche pour le guider. Il est ravageur, et elle est complètement à lui en cet instant, à la merci de son talent et de ses mouvements tantôt si intenses que sa voix s’étrangle dans sa gorge, tantôt caressant trop doucement et lentement pour qu’elle ne gémisse pas son nom. Elle le hait, mais en cet instant elle l’adore. En cet instant elle pourrait lui offrir tout ce qu’elle a, lui offre certainement ce qu’elle a de plus précieux. Les doigts crispés dans ses cheveux elle aurait presque peur de lui faire mal, tant elle a du mal à se contenir, l’envie de se laisser tomber le dos contre la table, de laisser tout le plaisir du monde l’envahir. Et elle le noie véritablement, il n’a pas menti.
Et puis, elle ignore pourquoi, il se détache, après qu'elle ait béni et maudit Hiram d'une même traite, de sa voix étirée et essoufflée. De ses cheveux ses doigts tremblants glissent vers sa nuque, ses lèvres demandent de l'attention de cette même bouche qu'en cet instant précis elle croit source de la félicité la plus absolue, véritablement bénie des dieux. Mais il résiste et lèche ce qu'il reste d'elle sur ses lèvres nouant un énième nœud dans le vendre de Kida. Son sourire est trop de choses à la fois et en provoquent trois fois plus en elle ; le feu de ses veines ne s'est pas dissipé, il s'est accru si c'est encore possible, elle n'est plus rien qu'une boule de désir et d'impatience et de jouissance aussi, tremblante qu'il l'a laissée, sans un au revoir à ses chairs chaudes. “ What's your name? ” qu'il souffle contre son visage, le diabolique.
“ K- ” Kidagakash elle s’en souvient ce n’est pas le problème, le problème ce sont les doigts qu’il a glissé en elle pour continuer le travail de sa bouche. Son dos se cambre légèrement, le cou se renverse en arrière de la même impulsion, jusqu’à ce qu’elle se batte pour redresser la tête et le regarder l’Enfer au fond des yeux, une chanson au bout des lèvres. “ Hiram. ” Ses doigts sont plus pressants dans sa nuque. Elle le veut maintenant, lui tout entier, elle le veut tout de suite. “ I want more. ” souffle-t-elle, elle veut ses lèvres, elle veut plus que ses doigts qui cherchent le point le plus sensible de son être. Elle tremble littéralement contre lui, mais trouve le moyen d’attraper le sachet qu’il a déposé à côté d’elle près de la cassette et d’en tirer un cachet. “ Come and get it. ” Si c’est le seul moyen d’attirer sa bouche à la sienne alors elle n’hésite pas et dépose délicatement la pilule sur sa langue, le laissant venir à elle pour la récupérer. La bataille est rude, douloureuse, intense, elle est pressée contre lui et ses doigts, contre lui et sa langue, elle le laisse gagner sciemment pourtant, “ Fuck me. ” murmure-t-elle quand il a avalé. Elle se rêvait assurée, mais c'est lui qui est en elle, c'est elle qui est découverte et la balance n'est pas en sa faveur; pourtant elle se laisse être vulnérable, elle se laisse être faible si ça lui permet d'obtenir ce qu'elle veut, ce qu'elle sait qu'il veut aussi. Une partie d'elle se demande si ça lui vaudra une nouvelle chanson et elle a presque envie de le repousser brusquement, de s'évader de fuir à tout allure, mais c'est trop tard, le reste de son être refuse tout à fait de faire quoique ce soit d'autre que de s'abandonner à lui. Le futur n'existe pas. Il n'y qu'elle et lui et le Fabuleo qu'ils ont tous les deux consommé.
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | Le début de son prénom s'entrechoque sur sa lèvre et Hiram en sourierait encore plus si c'était possible; il n'y a rien de plus délicieux que de la voir frustrée de perdre ses moyens et à la fois accueillant les doigts qu'il glisse en elle avec impatience et gourmandise. C'est tout à fait indécent — quoique pas le lieu le plus public qu'il ait jamais fréquenté dans ces circonstances-là — et terrible et un jeu tant malsain que vicieux, mais c'est aussi tout ce qu'il peut lui offrir. Hiram ne fait pas de cadeaux mais il pourrait bien changer ça quand elle frissonne ainsi contre lui, tout son corps répondant au sien, à ses doigts tant impérieux que cajoleurs. Et le pire, c'est qu'il sait que Kida s'abandonne, est complètement assouvie par son désir et son plaisir, surtout, qui lui donne envie de l'embrasser down there de nouveau, de voir à quoi elle ressemble quand elle est littéralement perdue, léchée par les flammes de l'Enfers. Il fait durer le plaisir, l'observe, sa langue passant toujours pensivement sur ses lèvres, imprégnées d'elle. “ Hiram. ” Elle presse pour qu'il s'approche mais encore une fois, il résiste; dans l'autre sens, cette fois, se tenant éloigné d'elle et de sa bouche et de son corps frémissant, chaud, accueillant. Il garde une certaine distance pour l'observer, parce que c'est plus simple de lui résister quand il est sobre, parce qu'il aime la voir demander. Il voulait que Kida le supplie d'arrêter mais à la place elle en demande plus: “ I want more ” et quand elle s'empare des cachets, un long frisson l'agite (elle aurait pu tout aussi bien trouver son défaut mortel que ça n'aurait fait aucune différence; les drogues sont sa kryptonite, son oxygène, sa plus grande force et sa pire faiblesse) et c'est seulement quand le cachet disparaît dans sa bouche qu'il se penche dans un grognement pour l'embrasser, ne pouvant résister à l'invitation.
Il est pressant et impatient, se battrait presque avec elle pour le Fabuleo, accentuant la pression de ses doigts en toute déloyauté pour la perturber alors que sa langue se presse contre la sienne jusqu'à ce qu'enfin, ses dents manquent de faire exploser le cachet avant qu'elle n'atteigne sa gorge; il avale avec un rictus triomphal. “ Fuck me. ” Hiram la déteste. Ces deux petits mots, c'est tout ce qu'il voulait entendre; et justement, c'est tout ce qu'il voulait entendre. Là c'est le meilleur moment pour abandonner Kida, pour la laisser dans la salle de réunion vide et froide, pour lui retirer son everything. Elle a toujours eu tout. Pas besoin de voir un biopic sur les Vane sisters pour les déteser, pour savoir qu'elle est littéralement née avec le monde entier sur un plateau déposé à sa porte, qu'elle n'a jamais- qu'elle n'a jamais dû voler un vélo, jamais vu des flics tirer le corps inerte et mort depuis deux semaines d'un junkie d'un appartement puant, qu'elle n'a jamais- mais c'est stupide de penser comme ça. Il est comme eux, maintenant, ils viennent pas de la même planète mais ils sont du même monde: lui aussi a un pow aux couleurs dorées qui lui rapporte de l'argent à chaque fois qu'il l'utilise pour poster sur MSN des scrolls sponsorisés, lui aussi est invité à des fêtes auxquelles il ne peut pas participer à cause de la production du MFactor mais auxquelles il promet d'assister une fois sorti, lui aussi est scruté, courtisé, prétendument adoré par de purs inconnus. Ils font partie du même monde sauf que c'est faux sauf qu'il aimerait que ce soit vrai sauf que c'est faux sauf que-
La drogue fait enfin effet et tout d'un coup, la présence de son corps contre le sien est insupportable. La friction d'elle autour de ses doigts, la main qu'elle a reposé sur son épaule, son cou tendu si proche de sa bouche hébétée; pendant un instant, Hiram a l'impression d'avoir blinked out of his life et d'y être retourné mais foutu à l'envers. Un long frisson l'agite alors que tous ses nerfs explosent et l'instant d'après, il s'arrache à son étreinte, un peu trop brutalement pour que ce soit contrôlé. “ No. ” Sa voix, pourtant, est assurée; et aussi vite qu'il a freak out, il reprend un peu de contrôle, se sent sourire. Le sourire est condescendant et terrible et chaud, pourtant, presque chaleureux. Il s'est reculé et ses yeux la scrutent, du visage à son entrejambe encore ouverte, puis ses yeux de nouveau et il se sent terrible, mal à l'aise, il a des frissons partout, il doit retirer ses fringues et se mettre dans de l'eau froide, il doit être seul, ça ne va pas et ça fait bien longtemps qu'il n'a pas fait un bad trip et la piqûre de rappel et on ne peut plus désagréable. Pas question de paraître faible devant elle ceci dit, alors autant se faire connard. “ Think of that precise moment when you listen to your songs, ” lâche-t-il ensuite, un murmure porté par le silence désormais à couper au couteau de la pièce vide. Il se recule lentement sans la lâcher du regard, ses doigts volant à sa bouche pour une énième fois. Il tremble légèrement, mais ça ne se voit pas quand index et majeur se glissent entre ses lèvres d'une manière trop suggestive, qui pourrait presque devenir un signature move à ce rythme. Il peut voir la frustration et la colère et l'embarras et le plaisir bafoué sur son visage et hold that thought, Kidagakash, because it's all you're ever going to get from me aimerait-il lui dire mais à la place, il déverrouille la pièce et ouvre la porte. “ You'll miss me. ” La déclaration est fataliste, arrogante, vide de toute réciprocité. Et de s'enfuir en couard, tremblant et sweating through his shirt, le moindre contact avec quoique ce soit décuplé, devenu insupportable, son sang en train de bouillir dans ses veines. |
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| | | | | (hitdat#1) the party & the after party | |
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