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sujet; (hitdat#1) the party & the after party |
WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3128
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| the party ⊹ Elle est pressée contre lui, dos contre son torse, reins contre ses hanches, sa paume perdue dans sa nuque, celle d'Hiram pressante contre le tissu de sa robe, ses lèvres perdues contre sa peau et arrachant des frissons qui traversent sa colonne vertébrale alors qu'elle danse encore sans même y penser, les yeux fermés, s'imaginant (et c'est si facile), qu'ils sont seuls dans ces Enfers brûlants. Elle a renversé son cou vers son épaule comme pour lui permettre un meilleur accès tant à son visage qu'à sa mâchoire et elle pourrait fondre dans ses bras. Sauf que tout s'arrête un peu brusquement. Le retour à la réalité quand elle bat des paupières est brutale, mais s'il s'est écarté, il a repris ses mains dans la sienne et l'attire de nouveau à lui, pour faire face à un sorcier blond au sourire idiot et...“ That's Roy. ” Il la connaît. Elle le voit tout de suite, parce qu'elle n'a pas l'impression qu'elle pourra tout à fait s'y habituer un jour. Et plus particulièrement ce soir, elle n'a pas envie d'être une Vane Sister, ni l'égérie de Poonima's Secret, ni mannequin pour quelque marque que ce soit, ni chanteuse à ses heures, ni rien du tout. Elle veut être Kida et même plus simplement juste une fille serrée contre un garçon. Rien de plus. Mais il la reconnaît, c'est dans ses yeux et dans son sourire. C'est dans le malaise soudain de Kida qui se contente de lever deux doigts en guise de salut. Elle ne sait pas ce qui se dit dans les murmures échangés — c'est comme ça qu'ils lui apparaissent à elle, rendue à moitié sourde par le volume de la musique maintenant que sa bulle a éclaté —, et elle s'en fiche. Elle veut juste que le dénommé Roy les laisse tranquille. Elle remarque quand même le petit colis qu'il laisse tomber dans la paume d'Hiram avant de s'éloigner sur un dernier regard vers elle — elle se rend à peine compte que ses doigts se resserrent très légèrement sur ceux d'Hiram. Ça ne le dérange pas en tous cas, ou peut-être que lui même ne le remarque pas, à peine Roy ayant fait demi tour et le cadeau rangé qu'il est de nouveau tout à elle. Elle se laisse attirer contre lui, sa paume acceptant de bon gré de se poser contre son dos, alors que déjà leurs bouches affamées se retrouvent, mais pour trop peu de temps et elle retient la frustration qui manque de passer ses lèvres, mais elles retrouvent vite celles d'Hiram, pour un baiser encore trop court. A quoi joue-t-il ? “ Do you trust me? ” Elle sent les mots contre ses lèvres, ne les devine pas tout à fait cependant, sûrement parce qu'ils semble improbables, jusqu'à ce qu'il les répète dans le creux de son oreille, ses dents allant jusqu'à jouer légèrement avec lobe et lui arrachant un lourd frisson au passage. La réponse est claire; évidemment que non. Elle serait complètement idiote de répondre quoique ce soit d'autre. Son corps semble lui faire confiance, dans la mesure du moins où il a foi en Hiram, où elle pense qu'il peut lui donner ce qu'elle veut. Mais elle n'est pas folle au point de lui faire confiance, alors que tout chez lui inspire le contraire, y compris son regard qui lui manque déjà. Et elle n'a pas envie de l'être non plus. Il ne lui laisse pas le temps de répondre cependant. “ You shouldn't, ” et sans plus de façon il s'éloigne jusqu'à disparaître au milieu de la salle et de quitter la salle, l'abandonnant les bras ballants.
Elle pourrait partir. Hell, elle devrait partir. She doesn't do this. Elle ne se tape pas des inconnus juste comme ça, non qu'elle ait de véritables dates non plus, elle a juste...des expériences. Et lui, lui il a l'air de promettre d'en être une mémorable. Et elle ne devrait pas vouloir ça. Mais elle le veut avec chaque fibre qui compose son corps qui se tord presque de douleur maintenant qu'il l'a laissée, abandonnée en plein milieu du dancefloor. Et il y en a d'autres, prêts à prendre sa place croit-elle (elle sait, elle peut sentir les regards sur elle désormais), mais elle le veut lui. Et elle ne donne pas dans ce que lui a apporté Roy dans un petit sachet — whatever it is —, une poudre blanche comme rien de ce qu'elle a pu prendre jusque-là, sûrement parce que ce n'est pas son truc non plus, she doesn't do much, mais ce soir Kida, elle l'a dit, elle veut tout. Alors elle évite le premier type qui essaye de lui attraper la main et quitte la pièce, l'estomac et tous ses organes vibrant, mais sachant pertinemment qu'elle ne le doit pas à la basse seulement. Elle s'attend presque à ce qu'il soit parti. Elle ne le connaît pas. Elle a supposé que c'était juste un tease de plus, une dernière chance de se tenir éloignée de lui, mais elle sait qu'elle se trompe peut-être et il peut très bien avoir quitté la boîte. Elle a peut-être été sa distraction à lui finalement. Un moyen passablement intéressant d'attendre que sa mule arrive avec sa dose. Elle déteste l'idée (il a eu l'air de la vouloir autant qu'elle, et pas que l'air d'ailleurs), elle ne veut pas l'écouter. Et elle n'en a pas besoin, parce quand elle pousse la porte pour retourner dans l'espèce d'entre-deux près des toilettes et des vestiaires et du froid dehors, il est là. Elle arrache lentement sa veste, parce que même s'il n'est plus sur sa peau, elle a encore chaud et elle espère que, quand elle l'aura rejoint, il puisse la toucher encore, un peu plus. Alors elle l'enlève en marchant vers lui, sans un sourire et presque sans véritablement le regarder, avant de fourrer la veste en jean (pas du tout assez chaude pour la saison, mais c'est ce qui fait son charme et elle est précisément enchantée) dans son sac Louie W. " Going home Hiram? " Fait-elle quand elle arrive à sa hauteur. Ses doigts tremblent tant ils veulent réinstaller un contact quelconque avec sa peau foncée, mais au lieu de ça elle ne le touche que du regard. " I'm not running away if that's what you were checking " sa voix est détachée mais ses yeux parlent pour elle. Elle ne peut pas fuir sans avoir eu ce qu'elle voulait. Au moins. " What now? " Elle voudrait qu'il lui reprenne la main elle voudrait qu'il l'embrasse elle voudrait se hisser sur le lavabo des toilettes fermées à clé derrière eux et qu'il la débarrasse de sa robe et du reste, des échantillons offerts de la nouvelle marque qu'elle représente et lui fasse oublier tout tout, qu'il n'y ait plus rien au monde que lui et elle. Mais au lieu de ça elle lui demande ce qu'il veut lui, au lieu de ça, son index vient effleurer sa poche celle où elle l'a vu glisser le fameux sachet comme si c'était tout ce qu'elle cherchait, alors que son regard plus sombre qu'il ne devrait l'être mise ailleurs. "What is it? " Ça lui est parfaitement égal. Ce n'est pas ce qu'elle veut.
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | warning; utilisation de drogues dures Hiram ne donne pas de porte de sortie. Il prend ce qu'il veut, il conquiert et puis il oublie, il délaisse et ne se souvient pas. Il s'en fout; il utilise les filles presqu'autant qu'elles l'utilisent, et il n'a aucune raison de se nier le moindre plaisir. Mais là, il lui laisse une porte de sortir, adossé au mur faisant face aux portes de l'Enfer, bras croisés et regard sombre, attendant qu'elle apparaisse ou qu'elle s'enfuit ou qu'elle reste là-bas, peut-être qu'elle retrouvera Roy d'elle-même et trouvera chez lui ce qu'elle veut, peut-être pas. Il s'en fiche. Il essaie de se dire qu'il s'en fiche. Il a désespérément besoin d'une ligne, ou d'un verre, ou des deux, et il a envie de se faire quelqu'un et Kida semble toute désignée; mais il veut voir si elle va venir (elle doit venir). Les portes s'ouvrent une fois, puis deux, et la troisième fois, c'est Kida. C'est Kida et elle le voit et elle s'avance vers lui et pendant un instant, ça fait comme un dolly zoom dans la tête d'Hiram quand il la regarde et qu'elle marche avec assurance et sans un sourire, et elle pourrait littéralement venir pour lui arracher les yeux qu'il ne bougerait pas d'un poil. Il reste silencieux et immobile et il se demande si c'est ce qu'on ressent, quand il fixe les autres dans l'espoir de les gêner ou de les mettre légèrement mal à l'aise, quand il veut bien faire comprendre qu'il est le prédateur et qu'ils sont les proies. Là, il a l'impression que c'est lui qui est tombé dans les griffes de Kida et il ne devrait pas aimer ça mais... mais c'est le cas, surtout quand elle enlève lentement sa veste et que les yeux d'Hiram se baladent sur la peau découverte sans connaître aucune honte. Elle se plante devant lui.
“ Going home hiram? — I don't know. Are you? ” Il essaie de ne pas trop montrer sa satisfaction mêlée d'impatience touchée de soulagement, reste aussi indescriptible qu'elle. C'est compliqué parce qu'il ne peut pas effacer la note appréciative de ses yeux qui courent, la détaillent, la déshabillent sans aucune forme de retenue. Il aimerait en voir plus d'elle, sans sa robe, sans rien, abandonnée, offerte. “ I'm not running away if that's what you were checking. ” Un pli sur sa bouche, un rictus dans le coin de ses lèvres; une approbation comme une autre, alors qu'il penche la tête sur le côté, attendant la suite. “ What now? ” What now, indeed. Elle s'est définitivement arrêtée dans le jardin d'Hadès pour mordre dans le fruit le plus appétissant et le plus rouge; elle ne sait pas qu'elle s'est condamnée. Pas encore. Tant mieux. “ Now everything, ” dit-il, reprenant son désir de plus tôt, avant de s'immobiliser d'une manière très radicale quand le doigt de Kida se glisse sur sa cuisse, redessine la poche de son jean où il a glissé le sachet de poudre. “ What is it? — Does it matter? ” Ça devrait, mais pas pour lui. Il fait confiance à Roy, ils se connaissent depuis des années maintenant, c'est même lui qui a lui a vendu sa première dose de drogues sorcières, puis les moldues qui sont plus du goût d'Hiram. Il décroise les bras et sa main vient effleurer le poignet de Kida, celui au bout duquel son doigt s'attarde toujours sur son pantalon; ses doigts à lui remontent sur la peau pâle, effleurent plus qu'ils ne touchent, jusqu'au coude qu'il attrape pour l'attirer un peu plus près, jusqu'à ce qu'ils se déposent dans son dos encore une fois, satisfait de n'y trouver que la peau frémissante, nue dans la robe noire.
Mais finalement, la main se retire et se glisse entre eux, jusqu'à ce que les doigts viennent s'emparer de son menton, son pouce venant souligner sa lèvre inférieure, tirer sur sa bouche comme pour l'inciter à l'ouvrir. “ Lips red as blood, ” souffle-t-il doucement, sa main bougeant lentement à la surface de la peau pour caresser la mâchoire puis le cou, se ficher dans la nuque, jouer avec une poignée de cheveux bruns. “ Hair dark as night. ” Et puis sa main se pose sur son épaule, son pouce trouvant son cou, appuyant légèrement, ses yeux n'ayant pas lâché les siens une seule seconde. “ Skin white as snow. ” C'est ce qu'il va sniffer ce soir, de la neige, de la cocaïne, à elle de choisir si elle veut suivre; en tout cas, elle ne semble pas décider à l'abandonner aux Enfers, alors ses doigts trouvent leur destination dans sa nuque pour l'attirer dans un autre baiser, plus fiévreux encore que les précédents si c'est possible, galvanisé parce qu'elle est revenue, qu'il a sa dose, et qu'il aime sentir son corps à travers le fin tissu de sa robe, la pression de ses lèvres contre les siennes, qui lui disent qu'elle veut ça aussi, everything.
Quand il se détache, il ne fait que trouver sa main pour la mener à sa suite une nouvelle fois, jusqu'aux toilettes dans l'une des cabines desquelles il les enferme d'un mouvement magique de la main; l'instant suivant, il est de nouveau sur elle, la plaquant au mur et revenant l'embrasser, avide et impatient, ses mains retrouvant ses hanches et les menant aux siennes, revenant friser avec la peau découverte par la moitié de son dos dénudé par sa robe. Il la veut presqu'autant qu'il a besoin de la dose dans sa poche, et c'est presque à regret qu'il se détache simplement pour la sortir, ainsi que le fin miroir — de la taille d'un livre de poche à peine — de la poche ensorcelée pour être plus profonde que physiquement possible de sa veste. Le miroir semble être fait d'opale noir et il y a comme des visages qui flottent à la surface, à moins que ce soit des lettres, à moins que ce soit des formes abstraites? Il l'a acheté chez un vieux antiquaire il y a quelques années et le miroir ne le quitte jamais, aussi creepy puisse-t-il sembler dans la lumière trop froide et blanche de la cabine. “ Hold it for me? ” lâche-t-il en le lui mettant dans les mains, l'inclinant comme il le désir et le mettant bien entendu au niveau de sa poitrine, lui adresse un regard au sourcil dressé comme pour lui demander de se plaindre.
Il fait une vive affaire des lignes, utilisant la moitié de ce que lui a donné Roy pour faire deux lignes parallèles sur le miroir avec sa carte moldue avant de relever les yeux vers Kida. “ Don't worry, ” qu'il souffle, se penchant au-dessus du miroir pour déposer un baiser contre son cou, soufflant le reste contre sa peau: “ I'm not forgetting to take care of you. ” Et puis, billet de dix livres roulés sur lui-même, il aspire une ligne, puis deux, inspirant profondément après coup pour faire passer la mixture dans sa gorge, son visage finissant à deux reprises à deux doigts de la poitrine de Kida, ses yeux la regardant d'un air amusé pendant l'entracte. “ Want some? ” Il récupère le miroir en attendant et revient l'embrasser, toujours dans le cou, découvrant la peau de son épaule qu'il n'a pas pu encore toucher de ses lèvres jusque là. “ It makes... the sex better, ” rajoute-t-il, relevant seulement le visage en laissant sa mâchoire râper contre sa peau dénudée pour qu'elle l'entende, rapprochant sa bouche de son oreille pour qu'elle l'entende malgré la cavalcade de leurs deux coeurs, et la musique dont les basses font toujours vibrer les murs. Une main glisse le long de son flanc, sa hanche, vient effleurer et découvrir la courbe de d'une fesse qu'elle a pressé contre lui il y a quelques minutes; maintenant, il aimerait juste qu'elle soit nue et qu'ils soient seuls, il aimerait que ce moment dure pour toujours alors que lentement, la drogue se répand dans son organisme. “ Not that I need the help. ”
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WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3128
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| the party ⊹ “ Now everything, ” c'est tout ce qu'elle voulait entendre, tout ce dont elle a besoin, everything, le dernier test — elle le prend comme ça — a été réussi, et maintenant, maintenant plus question de s'arrêter avant d'avoir eu everything. Elle le prend comme une promesse et peu importe qui il est, peu importe qu'elle ne lui fasse pas confiance, elle compte lui faire respecter sa parole. “ Does it matter? ” Elle devine qu'il a l'habitude, personne n'a un dealer à l'autre bout du fil, que l'on salue même comme un ami, sans avoir l'habitude. Et elle s'imagine sans mal que ce petit sachet doit contenir plus de psychotrope que tout ce qu'elle a pu ingurgiter sur plusieurs mois. Elle a déjà vu l'excess à l'action, le blanc de la poudre au lieu de l'émeraude qu'elle connaît lui fait songer que ça doit être moldu, ce qui ne la rassure pas tellement, parce que moldu ne veut pas dire moins fort. Bien souvent c'est même l'inverse. Et encore, elle en sait si peu, s'y connaît si mal, c'est une petite joueuse, ça ne l'intéresse pas ces choses-là, quelques pilules de fabuleo et elle est contente. Il y a que quand c'est dans la poche d'Hiram que sa curiosité est piquée.
Il la touche enfin, si ce n'est très légèrement, effleurant son poignet remontant son bras, caressant à peine jusqu'à attraper son coude et l'attirer à lui. Elle sent ses doigts dans son dos laissé nu par sa robe, difficile de retenir un frisson, la chair frémissante ne semblant avoir attendu que ça. Elle a toujours un doigt contre la poche de son jean et le glisse dedans comme pour s'accrocher à lui alors même qu'il s'efface de son dos. Elle sait qu'il ne fait que jouer, elle sait qu'elle n'a que besoin d'être patiente, que c'est à celui qui craquera en premier, mais elle est déçue, jusqu'à ce qu'il s'empare de son menton. Elle se laisse guider, ouvre la bouche très légèrement, le regard fermement ancré dans le sien. “ Lips red as blood, ” ses doigts lui brûlent la peau, ou peut-être que c'est elle qui est déjà en flamme, elle ne fait plus la différence. “ Hair dark as night. ” Elle fronce très légèrement les sourcils; elle connaît la suite. Entre le téléphone et la drogue qu'elle suppose moldue et maintenant ce conte de fées, elle ne peut qu'en conclure qu'il doit être né-moldu. Ce dont elle se moque absolument, mais elle se surprend à apprécier d'en découvrir un peu plus à son sujet. “ Skin white as snow. ” Snow white. Elle-même ne la connaît que parce qu'elle s'est habillée comme elle pour l'un de ses concours, Hiram n'est pas le premier à lui trouver une ressemblance avec la princesse. Mais il est le premier à la tenir en haleine avec un extrait de conte moldu. Elle a l'impression qu'elle devrait comprendre autre chose. Snow. Ça ressemble à un nom qu'on donnerait en argot à…de la drogue. Sauf que pour elle qui n'y connaît rien — elle a arrêté le mannequinat chez les moldus avant ses douze ans, sinon sûrement serait-elle devenue professionnelle —, ça reste cryptique. Sauf qu'elle s'en fiche aussi. Ce qui l'intéresse c'est la main d'Hiram qui a trouvé sa nuque et ses lèvres qui attrapent enfin les siennes avec une fébrilité et une intensité plus forte encore que tous les autres et elle se laisse complètement aller contre lui, les doigts accrochés à sa poche s'en détachant pour remonter son torse par-dessus veste entrouverte et t-shirt. Ils sont en public, elle l'a déjà oublié. Mais pas lui. Elle retient un gémissement plaintif quand il se détache, attrapant sa main l'entraînant à sa suite dans les toilettes puis l'une des cabines dans lesquelles elle n'oserait même pas entrer pour se maquiller en temps normal, mais accepte ce soir-là de se faire plaquer contre le mur pourvu que les lèvres d'Hiram viennent la retrouver. L'impatience qu'elle devine en lui nourrit la sienne elle voudrait lui dire qu'elle ne veut pas faire ça ici. Qu'elle préfère prendre son temps, aller ailleurs, chez elle même, alors qu'elle n'y emmène jamais personne. Mais tout est absorbé par Hiram et ses lèvres et ses mains et la peau de Kida qui frissonne sous son toucher. Elle se rend à peine compte des carreaux trop frais dans son dos, jusqu'à ce qu'il la lâche encore et aille s'occuper de son autre amante. Snow.
De façon tout à fait prévisible pour Kida qui se détache très légèrement du mur qui devrait la dégoûter bien plus que ça, il sort son sachet de poudre et un miroir qu'il lui tend . “ Hold it for me? ” elle les mains alors qu'il lâche presque déjà le miroir, avant de l'ajuster juste au-dessous de sa poitrine, une blague graveleuse et silencieuse peinte sur le visage. Elle a une petite moue (qui se fend très légèrement en sourire devant son sourcil haussé) sur les lèvres, elle n'aime pas être délaissée de la sorte, même simplement pour de la drogue. Elle le regarde faire malgré tout, les gestes qui sont ostensiblement routiniers, habituels. Les lignes tracées rapidement, mais bien malgré tout, “ Don't worry, ” il se souvient enfin d'elle, son souffle balayant le cou de Kida quand il y dépose un baiser “ I'm not forgetting to take care of you. ” Elle espère bien. Elle ne s'est pas laissée entraîner dans une cabine de toilettes pour servir de présentoir glorifié pour sa neige.
Les lignes sont sniffées tout aussi prestement qu'elles ont été définies, entre deux regard amusés vers elle. “ Want some? ” Le miroir lui est déjà ôté des mains, et il est enfin à elle, reparti explorer sa peau de ses lèvres empoisonnées, dont la parcelle encore inexplorée qui recouvre son épaule. Elle n'en a pas besoin, son cœur bat déjà trop vite et sa peau est fiévreuse, elle n'a besoin de rien d'autre que lui. “ It makes... the sex better, ” sa barbe seule arrache des frissons incontrôlable à Kida quand elle se traîne contre sa peau et que ses lèvres viennent trouver ses oreilles, les mots susurrés n'aidant évidemment en rien. Comment trouver la moindre retenue après ça. Comment refuser, comment ne pas se laisser ravir ici-même. Laisser tomber sa jolie robe sur le sol sale et renifler sa neige pour rehausser l'acte ? La main qui glisse sur son flanc, effleurant ses courbes sans hâte, l'empêche de réfléchir correctement. “ Not that I need the help. ” Elle ne peut retenir le sourire amusé, presque un peu moqueur, que provoque son assurance. Elle aime bien ça. “ Of course not. ” Elle n'espère pas en tous cas. Elle l'a choisi pour la soirée et elle ne veut pas être déçue, il n'a pas le droit de la décevoir, il doit être aussi bon, meilleur même que ses baisers. Il doit être à la hauteur de son excès de confiance en lui, et de son regard brûlant. “ I'm not sure how to…I'm not used to snorting I prefer to… ” le cou se tend et le menton se lève pour que les lèvres rouges viennent frôler l'oreille, “ swallow ” elle caresse à peine la joue et la mâchoire de sa bouche, une main venant trouver son épaule, l'autre venant soulever doucement son haut pour se glisser sur son torse. Et puis elle le plaque contre la porte qu'il a verrouillé derrière eux et ses lèvres reviennent chercher leurs camarades de jeu, tandis qu'elle se presse à outrance contre lui, comme décidée à être la drogue la plus puissante de la soirée, quoiqu'il arrive. “ So… ” Les doigts qui jouaient sur la peau de son torse redescendent jusqu'au revers de son pantalon, glissent sur le bouton et la fermeture éclaire s'arrête juste en dessous, là où elle le sent le mieux. Elle sourit contre ses lèvres avant de se reculer autant que la cabine le lui permet. “ I guess I should wait for your enhancer to take effect. ” Ses doigts viennent se glisser lentement le long de son décolleté, alors qu'elle bat des cils, les yeux sombres d'Hiram deux trous noirs qui ont tout absorbé autour d'eux. “ Tell me when you're ready. ” elle se penche en avant, comme vers lui, mais l'ignore, les doigts cherchant plutôt la poignée qui se trouve derrière.
Dernière édition par Kidagakash Vane le Mer 28 Juin 2017 - 15:51, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | “ Of course not. ” Et au même instant, Hiram le sent, toute la puissance de la cocaïne explose et il a l'impression qu'il s'envole. Comme ça, juste comme ça; c'est comme si on venait de remplacer ses bras par des nuages et ses lèvres par un froid glacial qui n'a qu'une envie, provoquer un feu de forêt sur la bouche de Kida. Il veut qu'elle l'embrasse il veut qu'elle gémisse il veut qu'elle vienne il la veut toute entière, son corps s'est transformé en coton imbibé d'huile et elle est une flamme indomptable et il va mourir si elle ne l'embrasse pas maintenant et pourtant il ne fait aucun geste pour faire le premier pas, laissant lentement son corps se réveiller avec la drogue contre le sien, éprouver chaque endroit où il rencontre celui de Kida, chaque creux, chaque courbe, chaque effleurement. “ I'm not sure how to… ” Il renifle. Cute. “ I'm not used to snorting I prefer to… ” Sa bouche finit de nouveau contre son oreille et chaque nerf d'Hiram est tendu vers elle, chaque iota qui le compose, tout ce qu'il est, était et sera n'appartient qu'à Kida en cet instant précis, est pendu à ses lèvres, désireux de lui plaire et de lui faire plaisir, en train de se consumer à cause de la lenteur sublime avec laquelle elle rajoute, dans un souffle: “ swallow. ” Elle est en train de foutre un feu terrible sous sa peau et Hiram devrait se méfier, il devrait reculer et s'enfuir à toutes jambes mais à la place, il n'y a qu'un grognement, d'anticipation, d'impatience et de frustration, qui ronronne dans le fond de sa gorge, alors que l'une main de Kida se glisse sous ses vêtements et se dépose sur son torse, envoyant une centaine de frissons partout dans son corps, lui donnant l'impression que chaque endroit qu'elle touche est consumé par les flammes. Il se pensait roi des Enfers, et là il apprend que c'est elle qui en maîtrise le feu noir qu'elle répand sous sa peau comme un poison.
Il n'a pas le force de la repousser quand elle le plaque au mur, parce que Kida lui donne enfin ce qu'il veut, le détruit en l'embrassant alors qu'il s'agrippe à elle, l'attire plus proche qu'elle ne l'est déjà, comme si c'était seulement possible. Il a l'impression de voler, il a l'impression de se noyer, son coeur bat tant et si vite dans sa poitrine qu'il pourrait exploser. “ So… ” Elle se détache et il grogne, ses mains ne quittant ni ses fesses ni son dos. La seule chose qui le tient en place, c'est la main qui descend à la surface de la peau de son torse jusqu'à sa ceinture, puis un peu plus bas. “ I guess I should wait for your enhancer to take effect. ” Il ne sait pas quoi dire, fronce les sourcils puis grogne machinalement quand elle retire sa main, ses yeux noirs suivant le mouvement de ses doigts sur son décolleté avant de revenir sur son visage. Il est à vif, littéralement, il a l'impression qu'elle le détruit avec son feu ravageur et le sourire léger qu'elle lui adresse, ses yeux trop verts enfonçant des éclats d'émeraude dans son estomac, tournant ses tripes et y faisant des noeuds. “ Tell me when you're ready. ” Elle se penche vers lui mais il comprend qu'elle est en train d'actionner le mécanisme de verrouillage de la cabine que quand il l'entend cliquer; il ne bouge pas, reste crispé, prostré contre, avant de simplement tendre le cou pour l'embrasser de nouveau. Plus de porte de sortie et plus d'échappatoire, elle retrouve le mur de la cabine quand c'est à son tour de l'y plaquer, ses lèvres impérieuses et brûlantes sur les siennes. “ I'm ready, ” dit-il simplement, ses mains glissant à la surface du corps de Kida jusqu'à attraper ses poignets, les maintenant de part et d'autre de son visage alors qu'il vient souffler contre son cou, l'embrassant superficiellement, préférant retracer sa jugulaire du nez. “ Are you? ”
Il pense que c'est un mensonge parce qu'il ne se sent pas prêt, il est en feu et elle ne fait qu'empirer la chose et pourtant, il ne trouve pas la force en lui de se détacher; à la place, ses lèvres et ses dents explorent sa gorge, sa jugulaire alors que lentement, la pression sur ses poignets diminuent progressivement jusqu'à ce qu'il la relâche tout à fait, ses mains retournant sur ses hanches et sa bouche sur la sienne, ses dents revenant taquiner ses lèvres un peu plus intensément qu'avant. “ I don't think you are. ” Prove me wrong. - Spoiler:
DO IT
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WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
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‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3128
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| warning: smutville approaching.
Kida n'a évidemment aucune intention de véritablement s’en aller, pas sans lui en tous cas. Elle n'en rêve pas, même pas un instant. Elle a besoin de lui tout autant qu'elle a pu sentir son désir, si ce n'est plus il lui semble. Pas un instant elle ne compte vraiment l'abandonner comme ça, parce qu'elle est trop égoïste pour renoncer à sa propre envie, à son propre plaisir. Parce qu'elle se consume bien trop à son contact pour s'en passer. Si bien que malgré son petit jeu, elle est contente, incroyablement satisfaite quand il l'empêche de sortir en ne se dégageant pas de la porte, au contraire, capturant de nouveau ses lèvres et la plaquant contre le mur, plus durement qu'avant, si bien qu'un gémissement échappe à ses lèvres cette fois-ci malgré la retenue dont elle aurait voulu faire preuve. La bouche d'Hiram commande et il ne lui viendrait pas à l'esprit de désobéir quand l'ordre est si agréable. “ I'm ready, ” elle voit bien, elle sent bien et c'est tout ce qu'elle voulait, tout ce qu'elle attendait. Ses poignets sont soudainement pris d'assaut, arrachés à son contrôle plaqués sur le mur près de son visage, comme s'il craignait qu'elle ne cherche encore à s'échapper, mais elle n'y pense pas quand son visage rôde près de son cou, sa barbe titillant la peau, son nez retraçant la forme de sa jugulaire et son souffle chaud qui lui donne la chair de poule. “ Are you? ” Il est plus agressif, ses dents venant grignoter sa peau alors qu'il libère lentement ses poignets quand ses mains finissent sur ses hanches et ses lèvres contre les siennes et la résolve de Kida, si tant est qu'elle en ait eu une un jour, a disparu. “ I don't think you are. ” Oh yeah? ses yeux lui répondent instantanément alors qu'elle reprend le contrôle de la danse, ses lèvres se dérobant douloureusement de sous ses dents pour que sa langue vienne chercher la sienne, ses mains désormais libres revenant explorer la peau masquée par son t-shirt pour l'une, se baladant à la limite de son jean pour l'autre. “ Is that a dare? ” souffle-t-elle contre ses lèvres avec un sourire en coin. Elle ne peut pas se reculer, alors elle le repousse légèrement et hausse un sourcil avant de défaire la boucle de sa ceinture et le zip de son pantalon sans plus d'avertissement.
“ See Hiram, I wouldn't recommend doing that… ” elle laisse tomber son sac par terre près de la porte et du doigt effleure Hiram par dessus son caleçon avant de soulever sa robe très légèrement pour effleurer le cadeau de Poonima's Secret qu'elle a déjà ruiné, passant un doigt pour cueillir un peu de son humidité grandissante et la porter au visage d'Hiram avec un sourire cryptique sur les lèvres, elle dépose sa rosée personnelle sur celles d'Hiram, l'appliquant comme du maquillage, avant de l'embrasser à pleine bouche, les doigts se faisant plus pressants autour de lui malgré le tissu qui le sépare encore de sa main brûlante. Et puis elle s'arrache à lui, le libère des contraintes de son sous-vêtement et, ne lâchant jamais son regard, descend lentement jusqu'à être presque à genou devant lui. Il est si prêt pour elle, ça l'étonne presque, alors qu'elle se sent vibrer, elle se sent trembler, elle se sent prête à tout abandonner ici et là. Tout. Elle a déjà fait ça Kida, une fois. Un retour de faveur, surtout. Ce n'était pas la chose la plus intéressante ni excitante du monde et cette fois-ci rien, pas même une espèce de politesse ne l'y oblige, rien d'autre que l'envie d'impressionner Hiram de le posséder, de l'avoir en son pouvoir. Elle l'a dans les mains et lui lance un dernier regard, il a baissé la tête vers elle bien sûr, il n'y a plus rien qui puisse lui voler son attention désormais. Il est à elle. Et elle sourit quand elle le caresse lentement, il n'a besoin d'aucun coup de pouce ceci dit, alors elle passe sa langue sur ses lèvres puis sur lui. Lentement, timidement, comme si elle cherchait à en découvrir le goût d'abord, puis plus intensément comme s'il s'agissait de son parfum de glace préférée, et puis elle l'enrobe de ses lèvres et tombe dans un rythme connu d'elle seule, une main agrippée à sa cuisse découverte autant pour le maintenir en place que pour se réserver un équilibre, l'autre venant jouer avec ce que sa bouche n'a pas pu prendre. Elle pousse autant qu'elle peut ceci dit, cherche à arracher autant de grognements satisfaits qu'elle le peut, nourrissant son propre feu alors même qu'après l'avoir prévenu il explose en elle. Elle se débarrasse de la moitié dans la cuvette, mais sourit quand elle s'agrippe à sa hanche pour remonter vers lui, avec le reste de sa jouissance encore sous la langue. Elle ne lui laisse pas le choix quand elle s'empare de ses lèvres goulument, comme si tout ça n'avait fait que lui ouvrir l'appétit. Elle espère que lui n'en a pas fini, elle espère qu'il a compris que ce n'était qu'un début. Kida doesn't do this. Mais elle veut tout ce soir. Tout. “ Convinced yet? ” murmure-t-elle les ongles un peu enfoncé dans la peau de ses reins. Elle attrape une des mains pour pour le glisser sous sa robe, pour qu'il la tâte, pour qu'il la sente palpiter sous ses doigts calleux. “ My turn ” souffle-t-elle contre la peau de son cou, une question qui se transforme finalement en requête. “ But not here. ” Oh elle pourrait, elle pourrait juste le laisser au moins la libérer rapidement, même juste de ses doigts, mais elle a de meilleurs plans. Et elle peut tenir, elle peut tenir, elle peut- Elle ôte la main d'Hiram (et c'en est presque douloureux) et réajuste sa robe et se baisse pour attraper son sac. “ Change of venue this ” elle pointe du doigt la poche où se trouve le sachet encore à moitié rempli, “ will keep you awake all night, right? ” Elle espère. Et elle espère que lui saura la tenir éveillée. - Spoiler:
.........don't ever talk to me....
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | “ Is that a dare? ” Parfaitement; si elle est la moitié du Gryffondor qu'elle prétend être, il sait qu'elle prendra le défi. Et même; la lueur qu'il lit dans ses yeux parle pour elle, alors qu'il sent une main se glisser une nouvelle fois sous le tissu de son t-shirt, redessiner son torse. L'autre main, quant à elle, vient flirter avec la limite de son pantalon. Du moins c'est ce qu'il lui semble; l'instant suivant, elle a défait ses attaches et baissé le jean après l'avoir repoussé légèrement en arrière; et Hiram se laisse faire, sans doute un peu pris de court par le fait qu'elle prenne, plutôt littéralement, les choses en main. “ See Hiram, I wouldn't recommend doing that… ” Son sac tombe parterre et c'est comme un coup de glas, c'est le point de non-retour et pour la première fois depuis des mois, Hiram se sent vulnérable. C'est peut-être, sans doute la drogue (il essaie de s'en convaincre) ou alors le regard qu'elle pose sur lui, un doigt le redessinant lentement à travers le tissu tendu de son sous-vêtement qui lui semble soudainement bien trop étroit; il a envie, besoin de plus mais reste immobile, ses mains jusque là crispées sur ses hanches remontant jusqu'à sa poitrine qu'il effleure, non pas timidement mais légèrement, comme si ce n'était qu'un rêve, la brise d'un vent aventurier. “ Why not? ” demande-t-il simplement, dans un souffle, parce que clairement, ce n'est pas comme si la tournure des choses lui déplaisait, clairement pas. Il ne voit pas ce qu'elle fait avec sa main et comprend seulement quand elle dépose son doigt sur sa bouche; il ignore ce qui lui permet de résister à l'envie d'happer son doigt pour lui donner un avant-goût de ce qu'il lui réserve quand ce sera son tour; à la place, il la laisse appliquer son propre nectar comme le rouge à lèvres qu'il a vu plus tôt, sans ciller un seul instant. Elle l'embrasse une nouvelle fois et qu'il s'abandonne au baiser, une main quittant son corps pour s'appuyer au mur, poing fermé, agité d'un tremblement nerveux alors que la main de Kida sur lui se fait plus insistante.
Il est prêt, il lui a dit qu'il était prêt; elle semble satisfaite en voyant que c'est le cas, quand le caleçon rejoint son pantalon à ses chevilles. Elle ne lâche pas ses yeux et la main d'Hiram la relâche lentement là où elle s'était crispée sur ses côtes, le bout de ses doigts effleurant sa mâchoire, sa pommette puis sa tempe alors qu'elle se met presque à genoux devant lui; il est vulnérable, pourtant, cloué sur place par le regard intense qu'elle a de vrillé dans le sien. Il aimerait capturer ce moment dans ses pensées pour toujours mais elles sont confuses, sautent d'une émotion et d'une sensation à une autre, la cocaïne battant encore un rythme infernale dans son crâne, son nez brûlant et sa poitrine fébrile; partout où elle le touche, à chaque fois que ses doigts s'enroulent plus fermement autour de lui, il a l'impression qu'elle le jette au feu et souffle sur la pile de cendres qu'il finit par devenir. Et quand c'est sa langue qui s'invite sur lui, puis ses lèvres qui l'accueillent, il ne peut réprimer le “ fuck ” rauque et audible qui lui échappe et qu'il étouffe contre son bras pendant un instant, avant de continuer d'observer Kida, les doigts parfaitement manucurés autour de lui, sa bouche carmine et chaque nerf qui existe dans son corps qui est tendu et affecté par elle, son souffle et sa langue. Des doigts tremblants se glissent dans ses cheveux malgré eux, se crispent parfois quand il ne peut s'en empêcher, quand même les grognements, gémissements et injures étouffés qu'il profère comme des prières sont trop puissants pour être oubliés, quand les “ yes, yes ” ne sont plus que des murmures adressés qu'à lui-même, quand les “ oh fuuuck ” semblent presque comiques, ses yeux fermés un bref instant à chaque fois qu'il a l'impression qu'il est au bout, mais ne l'est jamais réellement. Et quand enfin, ses entrailles se nouent une ultime fois et qu'un tremblement l'agite — “ Kida, I'm coming, ” lâché entre deux rangées de dents serrées — il s'attend presque à ce qu'elle se détache et le laisse finir seul; mais il devrait arrêter de penser qu'elle est prévisible, certainement, parce que sa bouche reste autour de lui quand il s'abandonne, ses doigts crispés dans ses cheveux bruns, la moitié de son visage enfoui contre le bras tendu au poing tendu sur le mur de la cabine.
Quand elle se redresse et l'embrasse, il n'essaie même pas de la repousser en sachant d'ores et déjà qu'il aura son goût sur les lèvres; en cet instant, peu lui importe, alors que l'excitation la cocaïne se font la course dans ses veines, encore et qu'il n'a plus qu'une envie: la posséder, la rendre aussi vulnérable et troublé qu'il l'a été par la vue imprenable de sa bouche s'agitant autour de lui. “ Convinced yet? ” Il grogne contre ses lèvres, ses mains retournant se poser sur son corps, il la veut, il la veut maintenant. “ Kinda, Kida. ” Il est satisfait quand elle guide une de ses mains sur elle, sous sa robe, et que ses doigts touchent ce que ses lèvres ont goûté superficiellement, quand il écarte la dentelle sans autre forme de procès pour la découvrir du bout des doigts. “ My turn. ” Your wish is my command; ses lèvres se glissent déjà sur son cou pour commencer une descente rapide jusqu'à ses cuisses mais- “ But not here. ” -et elle retire sa main de là où il s'amusait à titiller les chairs, explorer ce qu'il désire plus que tout en cet instant précis. Quand elle se recule et fait mine de réajuster sa robe, écartant le poignet dont elle s'est emparée pour séparer son intimité de ses doigts baladeurs, il en fait presque la moue, finissant par take a hint; ils se baissent en même temps, elle pour son sac, lui pour son pantalon et son sous-vêtement qu'il remet en place sans autre état d'âme qu'un carré de papier pour s'essuyer grossièrement. Il n'est pas en état de réfléchir plus loin, de se soucier de quoique ce soit de plus que ce qu'il a senti sous sa robe, que la sensation de ses lèvres autour de lui- oh comme il aimerait la voir une nouvelle fois dans cette position, même si ça risque d'attendre encore un peu. Il va bientôt redescendre de son high et il aimerait graver chaque instant passé dans cette cabine dans ses pensées pour l'éternité. “ Change of venue this, ” elle parle de la cocaïne de sa poche, “ will keep you awake all night, right? ”
Il se met à rire. C'est nerveux plus qu'autre chose. Hiram ne dort pas. Ou très peu. Et il va être suffisamment occupé pour ne pas s'en soucier; ça fait des heures, plus d'une journée, qu'il n'a pas fermé l'oeil. Il sait pourtant qu'il ne va pas faiblir pour autant. Avec ce sourire illuminé sur ses lèvres, il apporte à sa bouche les deux doigts se sont glissés sous la robe de Kida et fait tout un spectacle de les glisser entre ses lèvres dans un bruit suggestif. “ Oh, don't you worry about this. Do you want or need anything, Roy-- ” Elle secoue la tête et sans aucune autre discussion, il prend sa main dans la sienne, rouvre la porte et quitte en habitué les toilettes puis le club, adressant un signe de tête au bouncer qui lui sourit en retour. Il a fait un passage éclair au spitfire ce soir, mais la nuit est loin d'être finie; c'est Kida qui le guide dans le dédale des nouvelles rues du Chemin de Traverse, même si il l'arrête dès que possible pour venir l'embrasser, ses doigts revenant flirter sur ses cuisses et plus haut encore jusqu'à ce qu'elle le repousse pour continuer à avancer. Il redescend lentement, chaque seconde le séparant de son high mais le rapprochant du suivant, mais ça ne l'embête pas autant que ça pourrait; elle est une drogue bien plus savoureuse, même si il reste encore de la goûter.
Il finit avec un bras autour de ses épaules, l'avant bras replié autour de son cou, ses lèvres cherchant les siennes à chaque moment possible, la distrayant jusqu'à ce qu'ils arrivent au pied de son immeuble. Le reste n'est que maladresses dans les escaliers, ricanements incontrôlés et baisers bien trop intenses pour un lieu supposé public; il se presse dans son dos, ses hanches contre ses reins quand elle glisse la clef dans sa serrure, sa bouche suivant la ligne de son épaule devenue froide avec le vent de février. Et finalement ils sont à l'intérieur, se déplaçant à l'aveugle dans un couloir, elle abandonne son sac et il arrache presque sa veste et son hoodie de sa carrure, l'observant avec toute l'intensité du monde jusqu'à ce qu'il finisse par la renverser sur le lit de la chambre dans laquelle elle le mène, ses lèvres quittant vite les siennes alors qu'il se redresse pour l'observer un instant, ses entrailles se tordant une nouvelle fois en voyant le rouge à lèvres répandu sur sa bouche, la vision réveillant son désir en invoquant l'image de quelques instants plus tôt. “ What happened, baby girl? ” semble-t-il presque se moquer, une main venant s'emparer de son menton, un doigt souligner sa lèvre inférieure comme avant, répandant une trace rouge sur sa mâchoire. Puis c'est sa bouche qui trouve la sienne, sa main effleurant sa poitrine quand elle descend entre eux, sur le corps de Kida, pour reprendre l'exploration rapidement ajournée entre ses cuisses. Son corps se tord contre le sien, il lui refuse le moindre baiser pour mieux observer les émotions sur son visage alors qu'il glisse effortlessly en elle, un, puis deux doigts en elle, sa bouche s'approchant seulement d'elle pour murmurer à son oreille, “ Kidagakash, tell me, do you like this? do you want more? ” de la voix la plus calme et composée de tous les temps, jusqu'à ce qu'il décide qu'il en est assez.
Il a l'impression d'être une créature de la nuit, qui s'entortille autour d'elle pour lui arracher tout le plaisir qu'il est possible de déchaîner, quand il retire sa main et que les hanches de Kida suivent naturellement le mouvement; son sourire est presque indulgent, il le plaque contre sa mâchoire avant de descendre dans son cou, sa main venant manipuler ses jambes pour les écarter légèrement et se faire une place entre, ses ongles râpant sur la peau alors qu'il les glisse sous la dentelle du sous-vêtement pour la tirer jusqu'à ses chevilles. Les mains remontent, les paumes épousant les courbes de ses mollets puis de ses cuisses, repoussant les pans de sa robe pour faire une place à sa bouche avide qui finit par se refermer sur sa destination — deux peuvent jouer à un jeu, et Hiram a toujours aimé gagner. - Spoiler:
DO IT AGAIN
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WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3128
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| warning: sex + drugs again, vous êtes prévenus.
Kida se trouve forte, très forte, de pouvoir résister à la tentation de le laisser finir ce que pourtant il a l’air tout à fait prêt à commencer. Elle se trouve bien courageuse de savoir s’écarter, repousser sa main pourtant salvatrice, et s’arranger et s’apprêter à sortir. C’est un risque qu’elle prend d’ailleurs, parce s’il est eager maintenant, il peut changer d’avis douze fois le temps d’arriver chez elle. He came once, c’est plus que ce à quoi beaucoup pourront prétendre ce soir, plus que ce à quoi elle peut prétendre s’il ne la suit pas jusqu’au bout. Mais la question et les doutes semblent ridicules quand il passe les doigts qui l’ont touchée dans sa bouche, le regard vrillé dans le sien, tout en lui suggérant la promesse, et tordant un peu plus le nœud déjà douloureux dans le creux de son ventre. Oui elle est vraiment très forte et courageuse et plus Gryffondor qu’elle ne l’a jamais été. “ Oh, don't you worry about this. Do you want or need anything, Roy-- ” Non; elle secoue immédiatement la tête. Elle veut et a besoin de beaucoup, mais rien que Roy ne puisse lui offrir et tout qui dépende de sa seule personne. C’est une lourde responsabilité qu’elle fait peser sur ses épaules, surtout pour une personne à qui elle ne fait pas confiance et elle s’en rend bien compte, c’est pour cela qu’elle se sent un peu vulnérable, craintive à l’idée qu’il lui fasse faux bond à la dernière minute. Mais non, leurs mains se retrouvent, ils s’échappent et cavalent sur le Chemin de Traverse, les pas rapides menés par Kida interrompus çà-et-là par des baisers, par les doigts impatients d’Hiram sur ses cuisses avant qu’elle ne trouve à chaque fois la force de l’arrêter pour continuer d’avancer, parce qu’elle préférerait ne pas faire ça en pleine rue. Elle aime bien pourtant, la façon qu’a son cou de tenir dans le creux de son coude quand il passe un bras autour de ses épaules et qu’elle attrape machinalement la main repliée qui pend au-dessus de sa poitrine. Elle n’aurait jamais cru avoir à être la raisonnable des deux, la raisonnable de n’importe quel groupe de personnes en fait; mais c’est bien le rôle qu’elle doit endosser quand ses lèvres cherchent sans arrêt les siennes, l’empêchent de réfléchir correctement à tel point qu’elle se dit que c’est un peu un miracle qu’elle ne se soit pas perdue sur le chemin de son propre appartement. Elle se laisse déjà plus faire une fois à l’intérieur de l’immeuble, comme si ses nerfs à vifs eux-même savaient qu’ils étaient presque arrivés et tachaient de rendre toute résistance encore plus difficile. Elle n’en peut plus et l’embrasse vigoureusement à chaque palier franchi, incapable de se contenir plus longtemps, mais trouvant malgré tout l’étage et le couloir de son appartement, le tour de clé est maladroit quand il se presse contre ses reins, sa bouche sur son épaule dénudée; Merlin qu’elle le hait de son impatience. Quand la porte est refermée derrière eux, elle ne pense plus à rien d’autre, tout est abandonné sans façon dans le couloir, sac et chaussures, et clés jetées sur le comptoir de la cuisine américaine en passant. La chambre est le seul endroit au monde qui importe. Et même, si son appartement avait été un tantinet plus grand elle (ils) aurait probablement fini sur le plancher. Le baiser est aussi chaud et humide qu’elle et elle s’étale volontiers sur ses draps frais enroulant ses bras autours lui, incapable de lui laisser la moindre chance de s’échapper contrairement aux deux portes ouvertes qu’il lui a offert. Quand il s’arrête, elle se sent vide.
“ What happened, baby girl? ” elle comprend à peine de quoi il parle, mais elle connaît la réponse de toute façon; you. Il lui est arrivé. Il lui est arrivé bien trop subitement et bien trop intensément pour qu’elle ait pu réfléchir à deux fois avant de l’inviter chez elle, comme si c’était naturel, comme s’ils se connaissaient, comme s’ils étaient destinés à se revoir. Elle a du mal à penser à autre chose qu’au présent ceci dit, c’est déjà beaucoup à assimiler. Il attrape son menton, joue sur sa lèvre inférieure, tire sur son rouge à lèvre. Oui, he happened to her. Il a gâché son son maquillage et ses valeurs et sa résistance et même son envie quasi constante de dormir. Et elle n'échangerait ça pour rien au monde. Pas quand il la touche comme ça, quand sa main arrache frisson sur frisson alors même qu’elle ne fait que l’effleurer et qu’elle a toujours sa robe sur le dos. Et puis juste comme ça elle perd le contrôle de son corps, qui se tortille sous le sien, contre le sien quand il glisse sans mal un puis deux doigts en elle. Une part d’elle se rend compte qu’il apprécie trop le spectacle de la vulnérabilité absolue et du désir et de l’envie et de la gourmandise qui passent tous à la fois sur ses traits; mais elle ne saurait les retenir quand bien même le voudrait-elle. “ Kidagakash, tell me, do you like this? do you want more? ” c’est d’abord un lourd gémissement qui répond au souffle dans son oreille. Elle pourrait presque exploser là comme ça. “ yes ” sa voix est trop faible, un murmure à peine audible, étouffé, étiré, tué par le désir qui la recouvre et la secoue tout entière et ça aide, les doigts qu’il lui offre, ils sont connaisseurs, plus que ceux qu’elle a pu avoir en elle avant, ils savent ce qu’ils cherchent et ils savent la faire réagir, la pousser à se tordre littéralement sous lui, avec l’impression qu’elle ne pourra jamais survivre à ça, à cette sensation, à son regard, au rush. Elle le hait quand il se retire bien trop tôt, laissant sa chaleur se consumer seule, alors que ça lui fait presque mal ; elle a déjà tellement attendu. Le sourire qui pend aux lèvres d’Hiram n’est pas moqueur, mais elle le perçoit comme tel malgré tout, tentant de se renfrogner, mais ayant beaucoup de mal à se concentrer suffisamment pour le faire quand sa bouche retrouve sa peau et que sa main s’affaire sur ses jambes et entre ses cuisses, la débarrassant sans la révérence qu’elle mérite de la dentelle de Poonima. Il prend son temps, trop à son goût, même si objectivement il est relativement rapide, pour quelqu’un qui a autant de pouvoir dans les mains. C’est le prix à payer pour les vagues de plaisir qu’elle veut se voir offrir; laisser l’autre prendre la main. Ses jambes sont caressées, sa robe est repoussée, et la bouche d’Hiram vient enfin la trouver. “ Everything ” trouve-t-elle la force et la cohérence d’esprit de formuler, la voix tremblante cependant, “ I want everything ”
Ses doigts ont le plus naturellement du monde trouvés le chemin de ses cheveux, s'y agrippant comme à sa vie quand il s'affaire à la défaire entièrement, petit bout par petit bout, sa langue à elle seule accomplissant des prouesses qu'elle croyait impossible, elle se tortille encore plus, ses hanches se soulevant à bien trop de reprises, ses gémissements inconséquents trop pressés. Si c'est une compétition, elle est en train de la perdre. Kida vit pour la compétition; elle est née pour ça il lui semble parfois, pour être la parfaite rivale d'Azadeh. Sa vie, son existence même tourne autour de cette compétition malsaine en plus des autres plus tangibles auxquelles elle participe depuis l'enfance. Perdre est inenvisageable. Perdre c'est la disgrâce, c'est les larmes amères dans les yeux et la rage dans son ventre. Mais cette fois-ci, perdre, c'est délicieux. Kida ne renonce pas encore, mais elle veut bien goûter la défaite, pour ce tour-ci en tous cas si c'est le goût qu'elle a. Il a des secrets bien gardés sur le bout des lèvres, inscrits sur les dents qui titillent çà-et-là. Le nom de son roi des Enfers passe plusieurs fois ses lèvres jusqu'à ce qu'elle sente la vague se former, la tension dans son bas-ventre absolument insoutenable. “ I- - I ” tout est effacé quand le tourbillon l'emporte et qu'elle n'est plus que corps tremblant et gémissements incompréhensibles.
Elle la laisse passer la tempête, elle le laisse ride it out et accepte sa défaite un sourire impossible sur les lèvres, avant de tirer un peu sur ses cheveux pour le ramener à elle, à sa bouche. 1-1. Mais ce n’est pas fini, elle refuse que ce soit fini, elle est contentée par leurs bouches qui se retrouvent et dont la danse ne saura que réveiller son appétit. Ses doigts glissent sur la peau qu’il expose désormais que veste et sweatshirt ont trouvé le sol de l’appartement. Elle esquisse un sourire carnassier avant de le pousser de façon à rouler sur lui et prendre le dessus, assise sur lui, leurs centres l’un contre l’autre en dépit des quelques tissus qui les séparent encore. Elle se penche en avant pour reprendre le baiser, guidant les mains d’Hiram jusque son dos et un peu plus bas aussi.
Ils sont bientôt prêts à repartir. En même temps cette fois, même si elle l’étouffe dans un étau puissant avant qu’il n’atteigne son propre paroxysme, gagnant de nouveau la manche et la laissant haletante quand elle se laisse tomber à côté de lui, la sueur couvrant tout son corps brûlant de l’avoir monté. Elle pourrait abandonner, mais elle a encore sa robe accrochée à sa peau et il n'a pas encore embrassé chaque parcelle de son corps. Alors elle le laisse revenir sur elle, la débarrasser de gestes connaisseurs du nœud de tissus noirs qu'elle envoie au pied du lit, son soutien de gorge disparaissant bien vite lui aussi. Et pendant un instant elle est juste là sous son regard avide, la boule au ventre mais au coeur aussi, de se sentir désirée vraiment, son corps qu’elle ne détesterait presque pas quand les trous noirs d’Hiram le boivent comme ça.
Le sachet de neige refait une apparition, mais il ne l’a pas ouvert que les doigts de Kida trouvent son poignet. “ I want to try it.” It makes the sex better, qu’il a dit et elle a vraiment du mal à imaginer comment c’est possible parce qu’autant qu’il s’est vendu Hiram a su jusque là dépasser toutes ses attentes, son outrageuse confiance en lui, sur ce point au moins, justifiée ; mais elle veut essayer. “ But I want to blow it on you.” Elle n’arrive pas à décrypter ce qu’elle lit dans ses prunelles sombres, elle sait juste que ça lui plaît. Un peu maladroitement elle trace une ligne fine sur son happy trail et embrasse le démon offert par Hiram, la poudre disparaissant dans sa narine, lui donnant l’impression de s’étrangler brièvement quand elle passe enfin dans sa gorge. Right, elle ne comprend pas tout de suite l’intérêt, mais quand il la retourne pour en faire de même dans le creux de son dos, le stubble de son menton caressant là où son visage aspire, ses sens explosent, comme si tous les nerfs de son corps avaient été décuplés, comme si elle avait non plus un seul, mais deux cœurs battant à toute allure et de façon dysharmonique, répandant le poison dans ses veines.
“ Everything” murmure-t-elle à son oreille quand ils sont tous les deux franchement épuisés, les premières lumières de l'aube passant légèrement à travers ses stores mal fermés, quand elle n'en peut plus, quand elle parvient tout à la fois à ne plus sentir son corps et à trop sentir la pression qu'il a laissée à force de passages entre ses cuisses. Elle s'endort sans mal aucun, une main presque possessive sur son torse, la joue contre son bras. Il a tenu sa promesse. - Spoiler:
.........I...want...to.....DIE....
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | Shouldn't have fucking rolled But I fucking rolled, Feeling like a million bucks before I walk through the store, When I walk through your door, Can't believe I made it but I made it that's for sure, For sure, loving I need more, I need yours, She ain't looking for that unconditional, What the fuck these bitches on, They want what I'm sittin' on, They don't want my love, They just want my potential, Fuck it though, sippin' on this, Baby livin' off bliss got me drowning in your love, Got me drowning in the mist, Gimme my attention or I'll start drowning from my wrist.the party † “ Everything. ” C'est avec ce mot dans les pensées qu'il se réveille brutalement, comme on s'arracherait d'un cauchemar; le sommeil rare d'Hiram a toujours été cotonneux pourtant, ne laissant jamais d'images ou de sensations derrière lui. Son coeur bat si vite dans sa poitrine, il a incroyablement chaud et sa langue est pâteuse dans sa bouche; il cligne des yeux à plusieurs reprises jusqu'à faire le point sur la scène de laquelle il est tant spectateur qu'acteur. Il se réveille rapidement, la cavalcade de son coeur sérieusement affecté par la soirée précédente se faisant de plus en plus ténue tandis qu'il réalise qu'il est dans le lit d'une inconnue, son corps pressé contre le sien; une chose qu'il apprécie, et une autre qu'il n'aime pas. Il n'est jamais du genre à s'attarder et encore moins à câliner, il déteste ça à vrai dire, c'est du temps gâché et qui pourrait être utilisé autrement. Alors il se détache lentement, il se sent un peu malade, un peu fatigué, mais repu aussi même si tout son corps est agité de tremblements et courbatures après une nuit où il s'est plus occupé de la chair de la jeune femme que sa neige favorite. Sa tête est coincée dans un étau seulement soulagé par la satisfaction de trouver l'autre toujours endormie, bougeant dans son sommeil pour s'étaler sur la place qu'il vient de quitter. Hiram jette un coup d'oeil au réveil sur la table de chevet — il est encore tôt, pas même midi, mais il a l'impression d'avoir dormi pendant des heures et des heures et des heures.
Kida. Elle s'appelle Kida. Et elle est belle, dans le rai de lumière qui touche son épaule nue et remonte sur son menton et son front, et elle est belle, au milieu des draps blancs grossièrement froissés autour d'elle. Il s'est tiré du lit comme si il s'y était brûlé mais maintenant, il hésite presque à revenir l'embrasser, la réveiller en glissant ses doigts sur elle, en elle; mais l'envie disparaît aussi brutalement qu'elle s'est imposée à lui. Il se détourne à la place pour chercher ses affaires, trouvant sous-vêtement et pantalon en premier, explorant silencieusement l'appartement à la recherche du reste, sa main déterrant son portable de sa poche. Il a plusieurs messages de Roy qu'il consulte d'un oeil. Have a good night bro ;) puis adding her to the hit list et cant blieve youd steal my celeb crush from me like that et pls tell me she a freak. C'est là qu'il commence à se réveiller, réellement, que ses sens se reconnectent les uns aux autres, qu'ils sont processés et analysés dans ses pensées; les détails, les vêtements trop onéreux et trop nombreux dans l'armoire à moitié ouverte, et le reste, la collection de chaussures, les cadeaux frappés de marque qu'il a pu voir dans des magasines à moitié ouverts et c'est étrange, ça le rend presque malade, surtout quand il voit un exemplaire d'un magazine huppé qu'il n'aurait jamais regardé en temps normal ouvert sur une page où Kida lui lance un regard presque ingénu.
La sensation est... désagréable. Il finit de se rhabiller, tout son corps agité de frissons, fatigué mais à la fois incapable de se poser pour réfléchir, reposer ses paupières tressautantes, ses membres fébriles. Il lit le reste des messages de Roy d'un oeil en remettant ses chaussures et revient dans la chambre, sortant sa baguette pour rendre ses pas silencieux. Machinalement, un sort vient mieux fermer les stores et la pièce s'assombrit, Kida remue à peine dans son sommeil. Tant mieux. Il aimerait lui laisser une note, enfin non, il n'aimerait pas, il ne sait pas. Il la regarde à la place. Il se souvient en ellipses de la soirée précédente, de ses lèvres et sa bouche et ses doigts et les frissons qu'elle lui a arraché avidement; il se souvient en ellipses, donc pas réellement, mais il sait qu'il aimerait recommencer. Sauf que sa maison est trop propre, il voit depuis la fenêtre que c'est un quartier à l'opposé du sien, que c'est un endroit poli et embelli, une petite vie équilibrée, saine et stupidement parfaite. Ça l'emmerde. Ça l'emmerde vraiment et le fait que ça l'emmerde l'emmerde encore plus. Il est à deux doigts d'écrire un truc, son numéro ou juste un message pour la faire fulminer au feutre sur le mur pour l'emmerder en retour (it's only fair) ou sur l'abat-jour de l'une des lampes mais finit simplement par quitter l'appartement, chaque geste étouffé par le sortilège de silence. Hiram n'a rien laissé derrière lui et n'a rien pris pour s'en souvenir; c'est juste une soirée comme les autres, une nuit parfaite et un matin difficile, rien de plus.
Finalement, son pouce hésite sur les touches de son portable quand il sort enfin, aveuglé par le soleil froid. Le dernier message qu'il a reçu date de ce matin, et il n'est pas de Roy mais de Timon Howell, le mec qui l'a approché après une performance au spitfire et qui lui a parlé du MFactor. Il ne sait pas pourquoi il pense à ça maintenant. Howell lui a envoyé d'autres messages qu'il a tous ignorés. Cette fois, il le rappelle. Ça sonne pendant un temps interminablement long et Hiram est en train de regretter jusqu'à ce que- “ HELLO? — Hi. — CAN YOU HEAR ME? CAN YOU HEAR ME? — Yes. You don't have to shout. — Oh, yes, sorry! I did what you recommended, got this muggle phone? It's amazing, I love the snake game! I tried talking to you before but I reckon you didn't get my messages. — No. — But you calling me back means...? — Yeah. ” Il rabat la capuche de son hoodie sur son visage. Il a la dalle, il a trop chaud, il est restless et se sent un peu triste aussi, il est en train de come down difficilement et toujours lui reviennent des images de la nuit précédent, le rire de Kida et la ligne qu'elle a sniffé sur son ventre et sa bouche rouge et le reste. “ When can you audition me? ”
the after party † MFactor n'est pas si terrible. Il se surprend même à aimer ça, à s'y faire des... amis. Scylla, tout d'abord, la fille la plus particulière qu'il ait jamais rencontré; Lorie ensuite, parfois stupide mais toujours de bonne humeur, qui reste comme lui H24 dans la maison des candidats. Certains vont et viennent, visitent des amis ou vont à des évènements mondains, des concerts ou des matches de Quidditch; Hiram et Lorie sont les deux littéralement assignés à résidence, le premier parce que la production ne veut pas qu'il se procure de la drogue (ils lui ont donné toute une batterie de potions pour juguler le manque et contrôler l'addiction, qu'il consomme parce qu'il est littéralement incapable de rien faire si il ne le fait pas; il ne s'était jamais rendu compte avant à quel point il avait besoin de ses doses, même si sa consommation n'est pas aussi incroyable qu'avant, thanks to Kala) et la seconde parce qu'apparemment, elle a aussi ses démons à dompter et qu'elle ne peut le faire à l'extérieur. Beaucoup de choses se déroulent, pendant ces quelques mois. Des moments de rushes intenses et des joies terribles quand il finit premier lors de lives, de la déception quand ces nulles de Little Jinx le dépassent ou d'autres; il se rapproche de Scylla, se fait des ennemis et des amis et c'est une vie... étrange, connectée, scrutée. Un peu similaire à ce qu'il a entrevu de celle de Kida, quand il est rentré chez lui ce matin-là de février et que Roy, qui l'attendait dans son appartement, l'a avalanché de questions puis d'informations sur elle. Il a serré une célébrité, big fucking deal. Get over it, Roy.
Elle l'intrigue, pourtant. Il entend parler d'elle quand les candidats du MFactor sont présentés et les Little Jinx formées, quand ils parlent de Romilda Vane et mentionnent sa soeur qui n'a pas pu participer à cause d'une blessure. Elle l'intrigue et dans les photos et vidéos qu'il voit, elle est la même, le sourire léger et les yeux trop clairs et c'est étrange, parce qu'il se sent agacé, tout le temps, dès qu'il croise son regard. Il a dormi dans le même lit qu'elle. Pour plus longtemps qu'il aurait dû. Elle l'a fait dormir (amongst other things). Elle l'agace en images et c'est encore pire en vrai, le jour où elle est invitée par la production avec d'autres petites célébrités, officiellement pour visiter sa soeur. Elle l'agace et il veut l'agacer en retour et tout le monde le voit. Même Scylla lui en a parlé. “ So, what about you and Yummy's sister? — Wait, which one's Yummy again? — Hm excuse you, you can't just steal my punchlines. ” Elle lui a soufflé la fumée de sa cigarette au visage. Il a grogné en réponse et elle a haussé les épaules. “ I was just wondering. — We hooked up. That's all. — That's all? — Yes. — How was it? ” Il a tiré sur sa cigarette, le seul vice accepté par la production à son égard, et un sourire en coin a fini par éclairer son visage. “ Do you need to ask? I was there. T'was fucking amazing. ” Et c'est stupide, mais il a l'impression que c'est une histoire d'ego. Sorta. Kinda. Kida. Une histoire d'ego et du fait qu'il a envie de goûter de nouveau fruit défendu quand bien même c'était sensé être rien de plus qu'une nuit de perdition, quand bien même il est largement satisfait de ce côté-là avec Lorie qui se glisse dans sa chambre presque toutes les nuits.
Apparemment, Scylla n'est même pas la seule à remarquer; le lendemain de la visite inopinée, découvre-t-il en allumant son pow, il est taggué dans trois millions de scrolls, il a plein de nouveaux stalkers et le tag #kidiram (ce qui n'a aucun sens pour lui) is trending. C'est là qu'il commence à écrire la chanson. KDGKSH. Il sait pas pourquoi il fait ça. Ça le fait rire, et c'est pas à propos d'elle, et puis il s'en fout, il a décidé qu'il allait faire ne mixtape produite par lui-même avec ses coups les plus mémorables (il y a une chanson dédiée à Lorie aussi, donc franchement, elle ne devrait pas se sentir spéciale, personne ne devrait). Get you dancing with the Devil / Take a shot of this / But I'm warning you / I'm on that shit that you can't smell, baby / So, put down your perfume qu'il tease sur les réseaux sociaux. Scylla trouve ça hilarant. “ Can't believe you don't care so much you're writing a song. — You know what? Suck my dick. It's not that I don't care. I just know it'll piss her off. — You barely know her. — I know girls like her. ” Et elle n'a rien de différent des autres, alors franchement, qu'on le laisse tranquille.
Et c'est des piques et des hints et des théories et Lorie qui se fait virer du MFactor et les WD dont le copain de Scylla qui sont sélectionnés pour l'EuroWiz'Sing et Scylla qui promet de s'occuper de lui et le Portoloin vers la France et la première soirée depuis des mois qu'il passe en dehors de cette putain de maison des candidats et il lui a fallu littéralement trente minutes pour trouver de la drogue et l'hôtel est blindé et il y a une soirée après le live où les WD ont perdu (enfin, n'ont pas gagné) et Scylla et lui s'amusent et puis son copain est en train de se faire sucer par un autre gars et c'est du drama, du gossip, de la drogue et de l'alcool et de la musique qui résonne trop fort et Hiram a l'impression qu'on lui enfonce des clous dans le crâne et c'est une sensation tant révoltante que parfaite, alors qu'il se déplace habilement entre les corps dansants dans la salle principale de l'hôtel où la fête continue, malgré le drama possible qui agite le petit groupe d'anglais du monde de la musique à l'étage. Il a acheté une poignée de pills — c'est plutôt incroyable l'argent qu'il s'est fait ces derniers mois en scrollant trois (3) fois à propos de telle ou telle marque, tel ou tel évènement, and so on, sans compter le fait qu'il a été approché par un label pour se faire signer et bref, la vie commence à lui sourire pour la première fois en vingt-sept ans — et il est en train de commander au bar quand il la voit.
C'est différent de la première fois parce qu'il la voit en premier; c'est différent de la dernière fois parce qu'il n'y a pas de caméras impatientes autour d'eux. Il ne la connait pas, elle pourrait tout aussi bien être une étrangère et pourtant il est irrémédiablement attiré par elle si bien qu'il se retrouve avec deux gin tonic en train de la rejoindre, les posant sur le comptoir à côté d'elle. Elle semble être en pleine discussion avec quelqu'un mais il s'en fiche, tendant un index pour effleurer son épaule nue jusqu'à ce qu'elle se retourne pour lui faire face.
“ Tell me, Kidagakash, ” le nom roule sur sa langue, précieux et manqué. Son sourire est trop large pour être sobre, ses yeux plissés mais intenses, vrillés sur elle. Il y a trop de musique et trop de gens mais déjà, il reconstruit les murs du monde qui n'appartient qu'à eux, celui du spitfire et de son appartement, celui où elle le réduit en cendres et il ne s'en plaint pas une seule seconde. “ Missed me? ”
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WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3128
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| Hold tight for this ride we don't need no protection come on love we don't need attention Let it beat baby breathe I swear I'm right here we'll be good I promise, we'll be so good Open your hand take a glass don't be scared I'm right here even though you don't roll Trust me girl you wanna be high for thisthe party ⊹ Elle se réveille avec des fantômes sur la peau, la gorge en flamme réclamant toutes l'eau du monde, tous ses muscles ankylosés et surtout surtout un vide intense. Elle est seule dans sa chambre ce qui est habituel, mais lui semble bizarre sans qu'elle n'arrive tout de suite à mettre le doigt sur la raison. Sa nudité est sûrement ce qui lance le film de ses souvenirs, un disque un peu rayé, quelques scènes perdues dans le noir, seule sa mémoire musculaire ayant su les retenir. Elle revoit son sourire d'abord, puis les prunelles du diable qui a passé la nuit avec elle et qu'elle appelle d'une voix trop rauque et fatiguée quand elle s'assoit sur le matelas, les draps contre sa poitrine. Mais il n'y a personne dans son lit et personne dans son appartement, le seul signe que peut-être elle n'a pas rêvé, les traces de rouge à lèvres qu'elle repère dans un coin des draps blancs. Elle se démaquille toujours avant de dormir.
Ce n'était pas le premier dans ses bras ni même dans ses draps (quoiqu'un des très rares) mais c'était le premier qu'elle aurait voulu voir rester ne serait-ce que pour s'assurer qu'elle n'a pas fait que rêver. C'était le dernier en tous cas à franchir la porte de son appartement, de son monde, de son-…
Et sa winning streak semble lui avoir été volée ce matin-là avec le reste quand après la première audition filmée où elle est applaudie par les 3 jurys, promise déjà à un grand succès quand on lui tend son ticket d'or, elle tombe malade; laryngite aiguë qui l'empêche de chanter pendant deux semaines au moins. Le rêve est terminé, celui de Roskaneh et de son parrain et puis le sien aussi de ne pas être juste un joli visage. Juste une poupée à habiller. Elle passe les premiers jours clouée au lit refusant de faire quoique ce soit d'autre que de rager contre le monde et contre sa gorge et des cordes vocales meurtries. Elle aurait voulu tellement plus. Elle aurait voulu le monde. Everything. Finalement la vidéo de son audition est visionnée par elle ne sait trop qui (et elle soupçonne Ferdinand Posh d'y être pour quelque chose) et on l'a signe pour un projet alors même qu'un candidat a été sélectionné pour la remplacer quand l'émission commence à passer à la télé. Romilda. Elle aurait pu la tuer. Et elle rit un peu devant son écran quand celle-ci est placée dans un groupe. Bien fait. Sauf qu'elle aussi c'est un projet commun qu'on lui propose, un album en collaboration et une tournée et elle se met au travail dès que le médecin l'autorise enchaînant writing sessions, cours à la WADA pour apprendre à jouer la comédie et endosser quelque concept qu'on veut qu'elle représente, et les derniers shoot pour Poonima qui, à eux seuls quand la campagne apparaît enfin dans les magasines, lui font gagner quelques milliers de stalkers de plus. Et les gallions qui vont avec. Elle est si occupée qu'elle n'a pas le temps de penser, qu'elle n'a pas le temps de songer aux milliers de questions que lui a posé Orla quand elle lui a fait regarder une audition en particulier. Elle mentirait si elle prétendait n'avoir jamais remis les pieds aux Spitfire. Au début non bien sûr trop heurtée vexée, énervée, humiliée et puis la colère a fait place à de la haine et elle y est retournée le fameux soir de l'open mic mais il n'y était pas. Et c'est quand elle voit son visage en grand sur sa MirrorTV qu'elle comprend pourquoi ; il était occupé à se faire un chemin vers la maison des candidats dans laquelle elle aurait dû avoir sa propre chambre.
À partir de là elle se met à suivre l'émission rattrapant son retard en enchaînant les cigarettes frustrées devant son écran. Elle n'en veut plus (trop) à sa sœur maintenant qu'elle a ses teasers de XO (l'album de sa subunit) sur son MSN et même quelques projets solo aussi, elle s'en sort très bien sans cette fichue émission. Peut-être même qu'elle s'en sort mieux. Et elle au moins elle est libre, pas enfermée dans une maison avec des inconnus. Mais ça n'empêche qu'elle plisse des yeux quand elle la voit dans la maison des candidats un tant soit peu près d'Hiram. Il a inspiré pas mal de chansons gribouillées en passant ; pour une fois qu'elle a sur quoi écrire. Ce ne sont pas des heartbreak songs exactement parce que c'est pas un heartbreak, ce qui sous-entendrait qu'elle lui aurait donné ne serait qu'un millième de son cœur, mais c'est vrai qu'il y a plus de rancune qu'il ne devrait. Elle dit, ou dirait s'il lui venait à l'esprit de le mentionner, qu'elle s'en fiche, et même, au contraire qu'elle voudrait le remercier, parce qu'elle était naïve avant ça, trop stupide et innocente et maintenant elle ne l'est plus. Et elle ne sait pas exactement ce à quoi elle s'attendait, juste pas une fin aussi amère à une nuit aussi parfaite. Donc c'est pour ça qu'elle l'a cherché au Spitfire et c'est ça qu'elle veut lui dire quand elle le revoit enfin, invitée à la maison du MFactor pour voir Romilda. Sauf que sa sœur c'est la dernière chose qu'elle voit, il y a d'abord et surtout Hiram à qui finalement elle décide de ne pas parler, d'ignorer jusqu'à son existence, mais avec trop d'effort et de persistance pour que ça passe inaperçu d'autant qu'autant qu'elle veut le faire disparaître de son champ de vision il apparaît; et les caméras captent ça et les fans aussi et bientôt son MSN est submergé de questions toutes contenant le mot maudit, le nom de son démon. Elle décide qu'elle le hait. Pour de vrai cette fois. Elle le hait de hijack ses hashtags, (certes sans le faire exprès) à cause des #kidiram, elle le hait aussi pour KDGKSH...elle a failli changer d'username sur MSN (en fait elle a même demandé comment on faisait avant de se rendre compte que ça ne ferait qu'empirer les choses et nourrir les spéculation). Elle dit toujours qu'elle ne le connait pas (de toute façon comment pourraient-ils se connaître) ? Elle s'en fiche de la chanson elle ne compte pas l'écouter, c'est sûrement pas sûr elle, c'est ce qu'elle dit quand on pose la question; et puis elle s'en fiche et elle va pas lire les paroles non plus sur le MSN d'Hiram qu'elle aurait du bloquer, mais qu'elle a pas fait parce qu'elle s'en fiche (elle les a lu douze fois au moins ces quatre petites phrases). On ne l'a pas laissée chanter les quelques chansons potables qu'elle a su en tirer, comme quoi c'est pas le style dans lequel on veut la voir, on lui a proposé de les offrir à d'autres artistes en cédant ses droits au label; elle a dit non. C'est à elle, qu'on lui laisse au moins ça.
Whatever. Elle s'en fiche vraiment. Elle ignore les commentaires sur ses photos et sur les teaser de ses chansons et se concentre sur XO dont elle est déjà si fière alors qu'un seul single pour teaser l'album est sorti (celui qui contient la lyric qui a donné son nom à ce dernier et à laquelle elle prête elle-même sa voix) et sur le grand défilé pour Poonima's Secret qu'elle prépare déjà. Hiram who and MFactor what? La Flower squad est là pour quand elle a besoin d'un break et elle se shoote toujours à la caféine pour rester réveillée la journée; sa vie a un goût de routine, sa routine rapide et intense et ultra fatigante mais au moins n'est elle plus troublée par qui que ce soit. Elle a recueilli un chien quelques quatre jours après Hiram, une décision qui avait été prise depuis longtemps mais jamais concrétisée, décidant de véritablement faire de cet appartement le sien, décidant aussi de ne plus jamais avoir à se réveiller seule. Ehsan lui fait office de bouilloire, il aime autant dormir qu'elle. Et finalement elle a même emménagé avec Nell, la solitude et l'indépendance n'étant pas véritablement fait pour elle.
the after party ⊹ L'invitation pour l'EWS a traîné un long moment sur la table, en réalité c'en sont deux, parce qu'elle est à la fois invitée comme Angel de Poonima que comme membre de sa subunit et ça pourrait être trois, parce que sa personnalité sur les réseaux sociaux suffit à elle seule aussi. Elle est jamais allée à Paris et elle en crève d'envie, mais Shakira peut pas et Orla non plus quant aux trois autres Angels, elles sont cool, mais... C'est quand elle reçoit des propositions de robes de plusieurs designers sorciers, Fay, oxox, mais aussi une création unique de Poonima qu'elle se laisse tenter. Quand elle a une tenue pour tuer, ce serait précisément un crime de ne pas en profiter. Alors elle laisse Ehsan avec Nell et se fait mitrailler par les flashs en chemin vers l'OPI.
Comme elle n'y participe pas, l'Eurowiz'Sing ça ne l'intéresse pas vraiment, mais elle assiste quand même à la finale, assise à une table avec un groupe de célébrités anglaises, mais pas celui avec lequel a débarqué sa sœur. C'est nul et elle s'ennuie un peu, ses doigts glissants sur son POW, prenant quelques selfies seule ou avec d'autres pour avoir de quoi nourrir son MSN et faire de la pub à son amie designer. On lui promet monts et merveilles pour l'afterparty à l'hôtel où on lui a offert une chambre de princesse avec du chocolat sous l'oreiller et une vue sur la tour Eiffel, elle fait la connaissance du candidat italien puis de l'espagnol qui ne sont pas moches à regarder et font très bien la conversation; bref elle s'ennuie pas, mais ne s'amuse pas à outrance non plus. Elle n'a pas pris de sac, rien ne serait allé avec sa robe minimaliste et ultra raffinée à la fois, la couvrant d'un tissus fin qui ne masque véritablement pas grand chose et épouse parfaitement les quelques courbes de son corps. Dans son décolleté qui bénéficie quand même d'une de quelques coins de tulle couleur chair elle a glissé ce qu'il reste d'un de ses cadeaux d'anniversaires; un petit sachet de pas plus d'une demi-dizaine de Fabuleo, invisible dans le corset qui presse sa poitrine. Dans sa main son POW, c'est tout ce dont elle a besoin. Il paraît que l'Angleterre a perdu, sad, mais ça l'empêche pas de rejoindre la soirée, un bras glissé dans celui du candidat espagnol qui n'a pas gagné non plus. Il la guide vers le bar où elle commande son habituel Virgin Martini.
Un doigt effleure son épaule nue, alors qu'elle rit à la blague de Bruno, se retournant pour voir qui la demande avec un petit mouvement d'excuse vers son interlocuteur. Le regard d'Hiram est ce qu'elle voit en premier et pendant un court instant, un millième de seconde vraiment, c'est tout ce qui existe. “ Tell me Kidagakash” Il se souvient de son prénom ce qui ne devrait lui faire aucun effet, pas même la surprendre parce qu'il a bien été fichu d'écrire une chanson sur elle (elle croit), mais il le prononce encore bien encore lascivement encore parfaitement et ça la ramène quelques mois en arrière. Elle fronce les sourcils ceci dit; cette fois elle n'a rien envie de lui dire. “ Miss me?”
Elle a écrit la chanson parfaite qu'elle n'a encore fait écouter à personne et qu'elle publiera qu'ils le veuillent ou non. Enfin, elle est presque fini, il lui manque un bout de refrain, les mots viennent et repartent dans sa tête aucun qui ne sache la satisfaire totalement. Quand elle sera prête, elle la postera sur MSN si le label ne veut pas qu'elle en fasse quelque chose de plus grand. Elle a écrit la chanson parfaite, peut-être la première dont elle est véritablement fière (outre celles écrites pour XO, mais alors jamais seule). Elle s'appelle Harem. Elle porte son verre à ses lèvres, comme parfaitement blasée par sa présence, mais surtout pour gagner du temps, avant de se retourner vers celui qu'elle a tristement délaissé pour un simple candidat au MFactor. “ I'm sorry Bruno, need to reunite with a..an aquaintance. ” Elle n'en pas la moindre envie, mais ça l'aide à se débarrasser de l'espagnol et ça lui permet de jeter son regard de haine sur Hiram quand elle tourne de nouveau la tête vers lui. Elle ne devrait pas le montrer si intensément, elle ne devrait rien ressentir du tout à vrai dire, elle aurait aimé pouvoir dire que leur nuit n'avait rien eu de spécial, rien eu de nouveau pour elle qu'elle avait l'habitude, qu'elle les enchaîne, comme elle a l'impression que les gens se l'imaginent en la voyant ; sauf que non. Il y a quelque chose de sombre en elle, qui lui fait penser à lui et elle ne sait pas s'il le lui a donné ou s'il n'a fait que réveiller un potentiel qu'elle avait déjà. Elle voudrait dire qu'il n'a eu aucun impact sur elle, qu'elle n'a pas changé d'attitude depuis ; sauf que non. Il ne lui a pas manqué, mais elle ne l'a certainement pas oublié. Et ça l'agace. “ What do you want? ” Elle pourrait lui réciter les quelques paroles déjà connues du public de KDGKSH au lieu de quoi elle le regarde en battant des cils, essayant d'ignorer tout, du pli que son sourire intoxiqué a creusé sous son œil à ses yeux qu'elle est obligée de fixer, mais refusant d'y tomber une seconde fois. Elle finit son verre, regrettant presque qu'il n'y ait pas eu l'alcool que tout son entourage apprécie tant. Elle est abonnée aux virgins pour ne pas perdre le contrôle quand les paparazzi sont là, pour ne pas détruire son corps, pour ne pas se donner faim de kebab et frites à trois heures du matin. Mais ça on le sait pas, vu qu'elle a toujours des verres à cocktail à la main et parfois même une coupe de champagne dans laquelle elle ne fait que semblant de tremper ses lèvres. Elle se souvient de sa question similaire dans les Enfers du Spitfire. Elle se souvient de sa réponse devenu mantra pour leur soirée. Elle voudrait piocher ses pills dans son décolleté et toutes les ingurgiter. Elle voudrait trouver un balcon et fumer. Elle voudrait attraper les deux verres qui trônent à côté de lui et les descendre, elle voudrait être partout, loin de lui (dans ses bras). Au lieu de ça, elle attrape l'olive sur son cure-dent qui ne baigne plus dans son cocktail et la porte à ses lèvres pour la gober avec une petite moue, on pourrait la penser incroyablement suggestive si ses prunelles vertes n'envoyaient pas des éclairs
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | Elle est aussi belle et composée qu'un tableau d'un maître-peintre; Hiram se rappelle s'être fait la réflexion qu'elle était plus que jolie, qu'elle aurait pu être mannequin. Pourtant, il se rappelle aussi avoir été déçu d'apprendre qu'elle l'était. Sans doute qu'il aurait voulu garder la beauté de Kida pour lui seul (sans doute qu'il aurait dû rester), être le seul à la voir. Mais non, apparemment, elle est même plus que la petite célébrité que lui peut prétendre elle; elle va de paire avec Yummy (the Vane sisters) et a à peu près un millier de projets en cours (Hiram n'a aucune honte à dire qu'il a tout suivi, de son feed MSN aux ragots racontés dans les journaux; il n'a jamais couché avec quelqu'un d'aussi célèbre après tout), ce qu'il n'aurait pas soupçonné quelques mois plus tôt. Son visage est toujours aussi sculptural, ses yeux presque ennuyés quand ils se posent sur lui; Hiram ne faiblit pas pourtant, jetant un regard désintéressé à son interlocuteur (il reconnait un participant de l'émission, et lui adresse une mimique amicale en se demandant si Kida lui trouve quoique ce soit) et gardant la quasi-totalité de l'obsidienne de son regard sur elle, rien que sur elle. “ I'm sorry Bruno, need to reunite with a..an aquaintance. ” Bruno, what kind of name... cette pensée s'inscrit en filigrane sur le visage moqueur d'Hiram, qui adresse un petit hochement de tête à l'espagnol qui s'en va très dignement; il éprouve une pointe de fierté à l'idée d'être le centre de l'attention de Kida qui pourtant, ne le darde qu'avec animosité. Définitivement, elle s'attendait à ce qu'il reste; petite chose. C'est elle qui a goûté à la grenade et qui a cédé une part aux Enfers, pas lui (et pourtant, il a l'impression d'être mordu, marqué au fer rouge par le carmin qu'elle a laissé partout sur son corps en l'embrassant). Elle était juste une fille parmi les autres sauf qu'elle n'était pas juste une fille parmi les autres, et il cherche encore pourquoi. C'est frustrant, agaçant, il la déteste, il la veut encore, il ne sait pas où il en est et de toutes manières, il s'en fout. Scylla n'est nulle part pour le surveiller comme elle l'a fait la plupart de la soirée, elle est soit en train de se séparer avec son mec soit en train d'essayer de tirer sa nana, il s'en fout, il est libre ce soir et il a une seule chose en tête: faire céder Kidagakash de nouveau.
“ Harsh, ” dit-il simplement, mais toujours avec cette risette sur le coin de la lèvre, qui est presque cute, qui ne semble rien avoir à faire là. Il l'observe, indéchiffrable, attend que Kida parle. Elle a des tâches de rousseur, il s'en souvient maintenant, et une tâche de naissance dans le creux du dos sur lequel il a sniffé sa seconde dose. Elle a les yeux verts mordus de noisette et elle a un joli sourire, sauf qu'elle le lui refuse en cet instant précis, et ça le décevrait presque, pauvre Hiram qui touche à la drogue pour la première fois depuis des mois et qui veut ce soir se permettre le seul pêché qu'il n'ait connu qu'une seule fois: la jolie jeune femme qu'il a sous les yeux. “ What do you want? — You know what I want. ” Son regard est avide, félin et sombre, alors qu'il l'observe glisser l'olive piquée d'un cure-dents dans sa bouche, entre ses lèvres rouges. Il préférait quand c'était lui qui se glissait ainsi en elle, mais la vision lui plait néanmoins; sur son visage où se mêlent amusement et curiosité, impossible de manquer les scènes qui se jouent dans ses pensées, dans les toilettes du spitfire, tout contre elle. “ I want to offer you a drink, ” il fait glisser l'un des vers sur le comptoir d'un doigt, vers elle, sans la lâcher du regard. Le verre est froid, et il garde son jumeau près de son coude; gin tonic, de quoi les réveiller, de quoi la mettre de meilleure humeur et sans doute la détendre. “ I want to kiss you until you moan, ” il change d'appui et, on pourrait presque croire que c'est involontaire, s'approche d'elle; ils ne se touchent pas, pourtant, même si c'est évident qu'il est à deux doigts de l'effleurer, de poser une main sur sa hanche, de l'attirer à lui. Il veut la sentir de nouveau contre lui, il veut qu'elle le sente, il ne veut pas qu'elle oublie. Hiram aime se penser inoubliable mais elle le considère avec tant de distance et de froideur qu'elle l'agace. Il n'est pas assez bien pour elle, peut-être? Il le savait — elles sont toutes pareilles et pourtant, il ne se lasse jamais de leur courir après, comme pour prouver quelque chose au monde: peut-être que je viens d'un monde qu'elles ne pourront jamais imaginer et pourtant, elles crient mon nom et le vénèrent comme si j'étais de leur planète. “ I want to do drugs with you, ” un tic agite sa bouche, la simple mention des drogues lui arrachant une faim immense, insatiable, pour les cachets qui rendent sa vie un peu plus heureuse, ou du moins un peu plus supportable. Il ne sait pas si il l'a imaginé ou si c'est arrivé, il pense que c'est le cas, qu'elle a réparti la poudre blanche sur son ventre, l'a sniffée et l'a regardé dans les yeux avec toutes les flammes des Enfers dans ses prunelles, défi relevé et attendant le suivant. “ And I want to take you upstairs to go down on you until you can't remember your name. ” Ce qui semble être un plutôt bon deal, mais ce n'est que son opinion. La proposition est lancée d'un ton égal, son sourire s'incisant un peu plus pendant un bref instant sur son visage, alors qu'il étudie chaque expression qui pourrait passer sur le visage de Kida.
Finalement, il penche la tête vers elle, comme il le ferait avec quiconque vu le niveau de la musique qui, même si il n'est pas égal à celui du spitfire, s'amuse à blast out de l'autre côté de la salle; c'est pas du tout nécessaire mais ça lui permet de sentir un peu de son parfum et de se rapprocher surtout. Il ne la touche pas, il y a juste son souffle qui finit sur son épaule nue, son cou, son oreille; il ne la touche pas mais ça ne fait aucune différence. “ I want everything. ” Son motto à elle, qui est aussi le sien. Le monde leur a été offert et Hiram s'en empare sans aucune honte; il voulait tout et maintenant il a tout, mais ce n'est pas suffisant, ça ne le sera jamais. “ I want you. ” |
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| | | | | (hitdat#1) the party & the after party | |
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