‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5331
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
‹ épouvantard : un précipice.
‹ risèd : une plage, avec Anna et Charlotte.
I hate purity, I hate goodness. I don’t want any virtue to exist anywhere. I want everyone to be corrupt to the bones.
Des négociations. Dans la bouche du Magister, il ignorait quelle définition revêtait ce mot. La plaisanterie prêtait pourtant à rire jaune ; si la situation exigeait qu’ils discutaillent la populace, sous couvert de glaner ici et là quelques dissidents, il fallait accepter la légère (et dédaigneuse) inclination du gouvernement face aux diatribes des indignés. Les ordres avaient claqué avec une violence froide ; rétablir un semblant de dialogue et de confiance, écouter, trouver un consensus, et paradoxalement, nettoyer. À peine était-il sorti de Sainte-Mangouste que sa présence était réclamée devant un parterre de crève-la-faim en colère, gonflés de revendications et prêts à baver leur hargne à ses pieds. À bas les tyrans, à bas les insurgés, à bas on ne sait pas trop quoi, mais à bas la misère. Rosier avait manqué la charmante sauterie qui avait amputé le Chemin de Traverse d’un bon nombre de ses chaleureuses boutiques, ou tout du moins, il y avait assisté de sa chambre d’hôpital — après avoir fait personnellement les frais d’un regain de violence contre les salauds de son espèce. Depuis, il baladait sa gueule à moitié fracassée dans les couloirs du Ministère, défiant quiconque d’oser une remarque quant à son état physique déplorable. Le Magister l’avait pourtant jugé capable de mener les pourparlers concernant la très discutable « taxe de rénovation ». Cette dernière n’était pas l’idée la plus brillante qui soit. Mal agencée. Maladroitement mise en place. Il avait flairé le bordel médiatique qu’elle allait engendrer avant même son officialisation, mais ce n’était pas son bureau, ni son département. Such a shame. Désormais, la plèbe braillait son mécontentement en brandissant son porte-feuille éventré, et lui, qui puait le gallion à quinze kilomètres à la ronde, tenterait de redorer le blason maculé de sang du régime. Un épais dossier coincé sous le bras, un gobelet de café brûlant dans la main, et un de ses employés sur les talons, il rejoignit sans conviction l’Atrium, où une espèce de conférence avait été improvisée afin que chacun ait la chance d’aboyer ses doléances. Il avait oublié le nom de celui qui bosserait avec lui, faute de s’en soucier suffisamment. « Ils sont tous là, les mendiants ? » qu’il lança de son timbre éraillé. Se gardant des politesses d’usage, Rosier braqua ses billes azures sur un jeune homme blond, et le toisa pendant un dixième de seconde. Pilliwickle, ça lui revint — comme un cognard dans la tronche. Justice Magique. « J’espère que tu ne manques pas de patience. » Parce qu’ils vont nous les briser. « Rassure-moi, » il tendit son gobelet vide au type qui l’avait accompagné, « tu as été briefé ? » Avec un peu de chance, on ne lui avait pas refilé un incapable, pétrifié à l’idée de prendre la parole en public.
En se levant ce matin, le jeune homme ne se doutait pas qu'il allait participer, aujourd'hui, à une conférence de presse. Bien sûr, il n'était pas contre cette idée-là, mais c'était tellement assez surprenant de voir que le Magister voulait lancer des pourparlers entre le peuple et le Ministère. Cela ne l'étonna pas de lire, dans le dossier qui se trouvait sur son bureau, l'ordre de nettoyer, de faire disparaitre les fouteurs de troubles. En soit, c'était une brillante idée qu'avait eue le Magister. Faire croire aux gens que le Ministère allait les écouter pour mieux dénicher les possibles leaders des différents groupes qui s'opposaient au gouvernement actuel. Pas que les insurgés. Il ne lui restait plus que quelques minutes avant de se rendre à cette conférence de presse qui se déroulait dans l'Atrium. Abraxas s'attendait que, durant ce pourparler, certaines personnes parlent des dégâts faits des précédentes manifestations. Rébellion même vu la violence dans laquelle s'étaient déroulé les affrontements. D'ailleurs, le chef des rafleurs avait été tué, sous ces yeux. Autant dire que le jeune blond ne comptait pas être souple concernant les dégâts causés par cette rébellion. Il ne fallait pas chercher le Ministère, c'était un fait que tout le monde savait, ou devait savoir en tout cas. Sortant de son bureau, un sourire au coin des lèvres, il s'en alla prendre le chemin qui le conduisait directement à l'Atrium. Peu de temps après, il entendait déjà les gens du peuple parler, il se disait être dans une cours d'école. Sortant alors de l'ombre, il s'avança alors vers la scène, là où lui et son collègue allaient parler. D'ailleurs en parlant de son collègue, il n'était pas encore arrivé. Un certain Simon Rosier. Il ne le connaissait pas personnellement, mais il savait que c'était nul autre que le directeur du commerce international. Autant dire une personne importante. Abraxas n'était pas nerveux en voyant l'homme alors arrivé, à son tour. Aucun stress. Ce n'était pas un directeur qui allait l'impressionner, il en fallait plus. Dès son entrée, il se montra particulièrement froid, sans forme de politesse. A première vue, il ne désirait pas être là, à ce moment précis. Mais, cela n'empêcha pas au jeune secrétaire d'être lui-même et de lui répondre. « Nous n'attendions plus que vous pour commencer ! Et non, je ne manque nullement de patience. » On sentait un peu de fierté dans ces paroles, et l'on pouvait remarquer aussi qu'Abraxas utilisait le vouvoiement avec le directeur, se devant d'avoir le rester pour lui, étant plus gradé que lui. Lorsqu'il lui demanda s'il avait été briefé, le blondinet ne manqua pas d'émettre un rictus avant de lui répondre. « Nous allons devoir défendre un projet ministériel qui est totalement absurde et écarter les fouteurs de troubles. Je résume bien les choses ? » Projet ministériel qui était nul autre que la taxe dé rénovation. Taxes qui allaient pour la plupart dans la rénovation du Ministère et de l'Allée des Embrumes. De quoi attirer le mécontentement du peuple. Mais cela n'allait pas empêcher Abraxas d'exécuter sa mission. « Je pense que nous pouvons commencer non ? » S'adressa-t-il en regardant d'un coup d'oeil Rosier avant de lancer un léger sourire aux gens du peuple. La conférence de presse pouvait donc commencer.
Dernière édition par Abraxas T. Pilliwickle le Mer 25 Fév 2015 - 19:30, édité 1 fois
‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5331
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
‹ épouvantard : un précipice.
‹ risèd : une plage, avec Anna et Charlotte.
Quelques journalistes s’étaient glissés ici et là – probablement aux aguets d’une éventuelle bévue, car défendre le gouvernement dans de telles circonstances n’était pas la tâche la plus aisée qui soit. Cependant, Rosier avait toujours été plus utile à une table que sur le terrain ; au moins, il avait la possibilité de griller clope sur clope tout en maniant un art de l’éloquence insoupçonné, sans avoir à se salir inutilement les mains. Non pas que les effusions d’hémoglobine ou les cris de suppliciés le dérangent, mais il était de ces types dont l’hypocrisie se révélait être une arme toute aussi létale. Et propre. Qui plus est, son bureau rencontrait des difficultés directement liées aux troubles économiques agitant le monde sorcier. « Mmh, » il hocha mollement la tête et détourna aussitôt le regard pour dévisager les quelques sorciers qui ne tarderaient pas à prendre la parole. « Il ne faut rien leur promettre cela dit. La négociation ne fonctionnera que dans un seul sens, et ce serait préférable que ce soit le nôtre. S’ils pensent que nous faiblissons face à leurs revendications, c’est fini. » Le Maître en demandait trop ; quand bien même réussiraient-ils à disperser la rancœur embrasant les esprits, la trêve ne serait qu’éphémère, et la plèbe aura tôt fait de glavioter leur colère dans la rue. Encore et encore. Contrairement à cette Élite qu’ils méprisaient tant, ils n’avaient rien à perdre ; ni argent, ni réputation. Sa mâchoire se contracta. Rosier encastra son dossier contre le diaphragme d’un employé, qui ne put s’empêcher de reculer de deux malheureux pas sous l’effet de surprise, et passa devant Pilliwickle sans la moindre gêne. (Un courant d’air froid n’aurait pas été plus différent.) Il n’avait pas, ou très peu, de considération pour ses vis-à-vis, alors le prolétariat… À peine s’extirpa-t-il de la pénombre rassurante qui les séparait de l’estrade qu’il sentit des regards assassins se river sur son profil impassible, tandis qu’il s’installait face à ce parterre d’honnêtes citoyens. Il se racla la gorge et approcha sa baguette de sa jugulaire, « Mesdames et messieurs, si vous voulez bien prendre place, nous allons commencer, » s’exclama-t-il d’une voix sonore. « Gardez à l’esprit qu’il s’agit d’une discussion où chacun est libre d’exprimer son opinion, par conséquent, les débordements ne seront pas tolérés. » Avec ce qu’il s’était passé à Gringotts et sur le Chemin de Traverse, il préférait éviter un nouvel esclandre au Ministère. « Je préfère ne pas y aller par quatre chemins en vous disant que nous sommes conscients que la taxe de rénovation a été mal accueillie, et qu’elle complique une situation déjà très difficile pour le sorcier moyen, » commença-t-il avec une gravité feinte. « C’est pourquoi nous vous invitons, aujourd’hui, à proposer vos solutions. » Il y eut des mines surprises, et un vent de murmures. Les mettre sur un pied d’égalité avec le pouvoir, ou du moins, permettre un échange concret d’idées, aurait le mérite de calmer les ardeurs.
Cela changeait énormément Abraxas d'avoir un interlocuteur comme Rosier. Ce personnage paraissait froid, mais également franc et direct. Quelques qualités que le jeune homme appréciait chez les gens. Lorsqu'il exposa alors sa manière dont il comptait que les négociations se passent, le secrétaire haussa un sourcil, légèrement étonné. Un point de vue défendable même si selon lui, il serait plus judicieux de trouver des compromis dans un temps. Avoir le peuple contre le Ministère ne serait pas un bon point. Bien sûr, voter des lois pour essayer de maintenir le calme et le pouvoir serait une solution, bien qu'Abraxas savait déjà qu'elle ne marcherait pas. Quoiqu'il en soit, il se devait de se plier aux volontés de son supérieur. Même si ce n'était pas son patron, il avait plus de pouvoir et plus d'expérience en la matière. Laissons le agir, pensa alors le blondinet.
La conférence commença alors, Abraxas laissant le soin à Simon Rosier de l'ouvrir. Après tout, il était le plus expérimenté, bien que cela aurait été une expérience excitante pour le jeune homme que d'ouvrir cette conférence. Quoiqu'il en soit, le secrétaire écouta attentivement ce que disait Rosier, souriant légèrement quant au fait qu'il venait d'être direct. Aucun débordement. Cela méritait d'être clair. C'était bien la première fois qu'il voyait une personne commençait un dialogue en public par ce genre de mots. Originale comme entrée. Un beau parleur. Voilà l'impression qu'eut Abraxas en écoutant les quelques paroles de Rosier. Lui qui venait de lui dire à l'instant que la négociation irait que dans un sens, le leur, il semblerait qu'officiellement, celle-ci irait dans les deux sens. Assez bien joué. Abraxas regarda alors les gens, essayant de voir s'il n'y avait pas des gens qui comptaient faire capoter cette discussion. Savait-on jamais, surtout après les manifestations très explosives qui se sont produites, il y a peu. Lorsque Rosier laissa la parole aux gens pour qu'ils proposent leurs solutions, l'un d'entre eux, un homme assez grand, prit la parole. « Je propose déjà que les rénovations de l'allée des Embrumes ne soit que partielles. Après tout, seulement un quart, et encore, de la population y va. Je ne vois pas pourquoi nos taxes pour les rénovations iraient autant dans cette allée. Je pense qu'il y a d'autres lieux qui nécessitent plus d'argent et plus de rénovation. Comme le Chemin de Traverse. Après les manifestations, les dégâts se sont multipliés. » Abraxas haussa un sourcil en regardant l'homme qui venait de prendre la parole. Il marquait un point surtout que la moitié des gens vivant sur le Chemin de Traverse ne se trouvait pas dans cette manifestation. Pour l'instant, Abraxas retenait juste le visage de la personne, laissant Rosier s'occuper de lui répondre.
‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5331
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
‹ épouvantard : un précipice.
‹ risèd : une plage, avec Anna et Charlotte.
Son genou gigotait nerveusement. L’œil torve, il fixait un point imaginaire, flottant quelque part au-dessus du parterre de badauds, sans réellement s’entendre parler ou réfléchir. Depuis l’instant où il s’était assis, il n’avait pas accordé le moindre regard à son collègue – sa condescendance, en revanche, atteignait déjà son paroxysme. Il était conscient d’avoir une présence supposément alliée à ses cotés, mais il avait ses habitudes. « Je comprends. Bullshit. Cela dit, l’Allée des Embrumes a été attaquée de la même manière que le Chemin de Traverse et a subi des dommages conséquents. Des commerçants ont tout perdu. Est-ce que cela vous semble juste qu’ils ne bénéficient que d’une partie de notre aide ? » La réponse fut mécanique, le ton inefficace ; pour le moment, il ne cherchait pas à convaincre l’audience de quoique ce soit. Les lambeaux d’un pouvoir hors de leur portée virevoltaient encore, et ils s’en saisissaient à l’aide de leurs voix, avec le vain espoir de se faire entendre. Par son collègue, peut-être – il ignorait sur qui il était tombé, après tout, Mangemort ou pas –, mais par lui… Jamais. Il s’injectait leur misère dans les veines, vautré sur son monticule d’or. Un brouhaha consterné s’éleva. Ses billes azures firent le tour de l’assemblée et prirent le soin de s’enfoncer quelques secondes dans les orbes des quelques membres de la Brigade Magique qu’il avait réquisitionnés plus tôt dans la matinée, au cas où la situation dégénérerait. Rosier cala son menton dans la paume de sa main – pour un peu, il aurait semblé satisfait de cette agitation brasillante. « Votre aide ? » Un sorcier s’était levé, au deuxième rang. Sa lassitude prônait sur l’agressivité ; dommage, songea l’enfoiré, du haut de son estrade. « C’est notre argent qui finance ces travaux… et nous n’en avons plus. » Certains approuvèrent d’un vif hochement de tête, d’autres ne se privèrent pas d’ajouter leurs propres commentaires. Les voix s’entrechoquaient les unes aux autres. Une femme, dont il pouvait distinguer les cernes en dépit de la distance qui les séparait, se redressa à son tour. « J’étais employée dans une boutique qui a été complètement ravagée, et je devrais en payer la réparation maintenant que je suis au chômage ? » Oui, aurait-il volontiers répondu, oui, et on continuera de vous saigner à blanc. Il acquiesça, avant de désigner de sa baguette un autre homme, en retrait. « Est-ce vrai que l’Élite va avoir droit à des logements sur le Chemin de Traverse ? » For Merlin’s fucking sake. Son sourcil s’arqua, tandis que son œil valide dévisageait avec curiosité l’apparent sycophante. Il ignorait que la rumeur s’était répandue – si elle s’était répandue. Rosier reposa sa baguette sur la table et se permit de s’affaisser légèrement contre le dossier de sa chaise. « Poursuivez, » répondit-il simplement. « Ce n'est pas une information à prendre à la légère, j'imagine. » Ils ne parviendraient jamais à bâtir une relation de confiance avec les prolétaires, et la restaurer s’avérerait tout aussi délicat – voire impossible, selon lui. Quand l’étau de la peur ne leur broyait pas les entrailles, la colère affolait leurs palpitants. Mais ils plieraient. Éventuellement.
Abraxas n'avait prononcé aucun mot depuis le début de la conférence. En même temps, le jeune homme n'avait pas eu encore l'occasion d'en placer une. Il préférait pour l'instant laisser parler son supérieur qui semblait plutôt bien se débrouiller. Puis vint alors un premier intervenant qui s'attaqua à la rénovation de l'Allée des Embrumes. Ce qui ne surprit guère le secrétaire Pilliwickle qui savait que tôt ou tard, une personne verrait d'un mauvais oeil la rénovation complète de cette allée. Pertinente réponse que fit Rosier, mais pas besoin d'être un devin pour savoir que le grand homme n'allait pas se satisfaire d'une telle réponse. « Certes, mais le Chemin de Traverse a été plus touché que cette allée. De plus celui-ci est bien plus grand et attire plus de monde que l'Allée des Embrumes. Par conséquent, cela serait plus juste que le Chemin de Traverse bénéficie d'une rénovation totale et que l'Allée des Embrumes ne soit que partielle. » Le début des pourparlers. Un début qui commençait bien fort à ce que pouvait en juger Abraxas qui écouta alors quelques personnes parler de leur situation actuelle, du chômage, du manque d'argent. Pouvait-on leur en vouloir de se montrer quelque peu en colère envers le Ministère ? Le jeune blondinet répondait non à cette question. Et pour cause, il arrivait à les comprendre et à leur place il agirait certainement pareil. Le gouvernement actuel n'avait pas été très fin avec cette taxe. D'ailleurs, Abraxas la trouvait quelque peu ridicule, mais critiquer une décision du Magister n'était pas chose bien vue en ces temps sombres. Rosier prononça alors très peu de paroles face à ces revendications, le jeune homme décidant alors de prendre la parole. Il représentait quand même la justice magique et avait son mot à dire selon lui. « Notre communauté vient de connaitre une tragédie avec cette rébellion et les ravages qu'elle a pu provoquer. Ne croyez pas que nous en sommes insensibles. Nous essayons de satisfaire du mieux que nous pouvons vos besoins. Mais comprenez bien que nous devons également nous concentrer sur la capture des Insurgés. Sinon ce genre de tragédie pourrait bien se reproduire, j'en ai bien peur. » Il marqua une légère pause, prenant une mine d'une personne désolée, outrée face à cette situation. Il voulait montrer une bonne image du Ministère, ainsi que de dévaloriser les Insurgés. Une pierre, deux coups. « Nous comprenons très bien que pour certains d'entre vous, les jours à venir ne vont pas être facile. Le Ministère continua à faire son devoir envers vous, mais vous comprendrez que nous avons d'autres dépenses et que sans rentrer d'argent, nous ne pourrons garantir une rénovation totale de vos magasins ainsi que de vos habitations. » Abraxas faisait comprendre aux personnes présentes devant lui que, s'ils ne payaient pas la taxe, le Ministère ne pourrait s'engager à tout rénover, comme ils le souhaitaient. « De plus, vous venez exprimer votre situation face à nous, représentants du Ministère. Mais qui est à la cause de vos dégâts ? Posez vous la question ! Qui a provoqué la destruction de vos magasins qui fait que vous êtes au chômage pour certains, que vos revenus sont faibles ? Pas le Ministère, les Insurgés. » Le jeune homme en revenait aux Insurgés pour que la colère du peuple envers le Ministère s'estompent un peu. Ce qui semblait marcher pour certains, mais pas pour d'autres. Certainement que ceux-ci avaient un lien avec les Insurgés qui sait. C'était maintenant qu'il fallait remarquer les fouteurs de troubles, ces personnes qu'il fallait éliminer. « Quant à l'Elite qui aurait droit aux logements du Chemin de Traverse, je pense que cette idée devrait vous ravir. L'Elite a les moyens de rendre ce Chemin plus attirant. Ce qui voudrait dire que vos bénéfices augmenteront. » Au final, Abraxas essayait de faire comprendre que l'arrivée de l'Elite dans cette partie de Londres serait bénéfique et qu'ils ne devaient pas y voir d'un mauvais oeil. Un homme assez jeune prit alors la parole, Abraxas faisant alors deux pas en arrière pour laisser Rosier reprendre la parole. Il avait exprimé son point de vue sur la situation. « Personnellement, je trouve ça trop facile que vous mettez les dégâts récents sur le dos des Insurgés. Si vous faisiez mieux votre travail, les Insurgés ne pourraient pas faire autant de dégâts. » Dit-il alors en rigolant légèrement. Abraxas haussa un sourcil, le regardant. Ce jeune homme n'avait pas froid aux yeux pour prononcer ce genre de paroles. A ces risques et périls.
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