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sujet; viktor + the golden age is over |
| Viktor Kirillov Krumwe don’t have proverbs. we have vodka and misery☇ Avis sur le contexte : En tant qu'étranger il avait vaguement eu vent de la situation, bien que ça concernait plus la Russie que sa Bulgarie natale. Il reste très discret sur ses opinions, mais au fond, il croit que le gouvernement par intérim va faire du bien. Ils avaient eu leur lot de mauvaises décisions politiques en Bulgarie, il espère sincèrement que ce sera une occasion pour le gouvernement de se remettre en place. Il trouve cependant qu'ils sont trop optimistes sur certains points... C'est un pays qui ressort de la guerre après tout. Il n'a à priori rien contre l'échange avec le monde moldu, mais il n'est pas ouvertement en faveur non plus. Il redoute le choc que cela peut causer, il se demande comment intégrer deux sociétés aussi distinctes, qui se sont développées de manière radicalement différentes, surtout au Royaume-Uni, indépendamment l'une de l'autre. Viktor pense aux gouvernements magiques d'Europe de L'Est qui se sont laissés attirés par l'attrait du marteau et de la faucille moldues, qui se sont approchés, juste un peu, des ministères moldus, pour faire connaissance qu'ils disaient. Il pense au mur qui est tombé, à tous ces pays qui doivent réapprendre à se connaître, autant les moldus que les sorciers.
Et puis, c'est peut-être dur, mais il ne croit pas à la réinsertion des prisonniers en société. Ils ont détruit des vies. C'est peut-être égoïste, mais Viktor n'a pas envie de les voir de trop près, ni de les croiser. Il n'a aucune tolérance pour ce genre d'actes, aucune pitié. Mais au fond, il trouve ça bien trop déplacé de sa part d'avoir ce genre d'opinion. Il n'est qu'un étranger, un pauvre étranger à l'anglais cassé, qu'est-ce qu'il y connait à ces trucs ? | ❝ We're running in circles again ❞Wizard ; personnage canonique
☇ nom & surnom(s) ; Viktor, la victoire qu’il porte dans son prénom, perpétuellement au bout des doigts, si proche mais toujours en train de s’enfuir loin, plus loin, trop loin, le narguant dans un éclat doré. Cette victoire pouvait s’avérer trop aveuglante à porter peut-être, et c’est pour ça que ses parents et ses camarades de classe le surnommaient Vitko. On est à quelques lettres près, mais ça change tout pour lui. Vitko, c’est doux, ça réchauffe, on ne s’attend à rien de Vitko. Vitko était juste un gamin comme les autres. Kirillov, parce que son père se nomme Kirill, et parce qu’en Bulgarie on ne se détache pas du prénom de son paternel, on le garde toujours accroché à soi, dans son certificat de naissance, glissé entre le nom et le prénom, pour ne jamais oublier d’où l’on vient. Krum, comme le souverain bulgare, porteur de loi et d’équité. Krum, comme tous ceux qui l’ont précédé, qui l’ont façonné, qui continuent à exercer leur influence sur lui, coulant dans son sang et son esprit. Krum, ce nom qui s’est rapidement retrouvé sur toutes les lèvres, ces quatres lettres brodées à l’arrière de sa robe de Quidditch. Krum, la fierté. Et puis il a accumulé une multitudes d'autres surnoms au fil des années, mais il retiendra surtout Krazy Krum, cadeau des Britanniques. ☇ naissance ; Le 2 mai 1976, Viktor voyait le jour en pleine Sofia, capitale Bulgare, parmi ses drapeaux rouges flottants aux rebords des immeubles à l’esthétique austère. ☇ ascendance & origines ; Bien que ses deux parents soient des sorciers, son sang n'est pas pur, il y a eu divers mélanges au fil des générations, des moldus qui sont venus diluer la magie du sang. Mais reste que tout ce sang est bien bulgare, ses ancêtres installés sur ce bout de planète depuis toujours. ☇ occupation ; Sa carrière de sportif professionnel lui a laissé une jolie somme pour survivre le reste de ses jours sans avoir à trop se soucier de ses finances, mais reste qu'il continue à se tenir occupé, ne serait-ce que pour pas devenir fou à passer la journée à ressasser ses pensées, alors il est entraîneur de Quidditch au SAWL. Après tout, s'il y a une chose qu'il sait faire, c'est bien manier le balai. ☇ parti politicomagique ;Viktor ne discute pas de son opinion politique, il n’est qu’un simple étranger après tout. Mais si vraiment, il devait se prononcer, il s’avouerait dooniste. Il n’a rien contre les Merlinois du tout, c’est tout simplement qu’il y retrouve trop cette instabilité qui a plongé son pays et ses voisins dans le chaos, la tête pleine d’idées. Certes, les doonistes sont plus radicaux, mais il y retrouve des idées qui le préoccupent, en lesquelles il croit, et il les soutient silencieusement. ☇ réputation ; Au yeux de tous, il a été ce prodige, ce wunderkind. Jeune sportif, intégrant l’équipe nationale de son pays avant même d’avoir complété sa scolarité. Viktor, le joueur étoile, l’attrapeur qui a redonné foi aux amateurs de Quidditch bulgares, celui qui a subjugué le monde. Viktor, le participant au Tournoi des Trois Sorciers, le jeune homme un peu courbé, à la figure sombre et la parole peu facile, celui qui a dérobé un oeuf à un dragon, celui qui a sauvé cette étudiante, dont il écorchait toujours le nom, du fond de l’eau, celui qui a commis l’imprononçable dans le labyrinthe. Celui à qui la victoire a encore échappé. Viktor, le joueur, qui voit la Coupe de 2002 lui être dérobée par l’Égypte. L’enfant prodige qui n’aura pourtant rien accompli lui permettant de graver son nom dans l’histoire. Potentiel gâché. Et maintenant ? Il est un sorcier de plus, si ce n’est qu’il roule ses Rs un peu trop au goût des autres. ☇ orientation & état civil ; Il est présentement célibataire. Il a eu quelques fréquentations par le passé, mais rien qui n'ait duré. C'est pas que c'était pas sérieux, mais ça ne marchait pas. Viktor n'a eu que des relations avec des femmes, mais il est réellement bisexuel, très refoulé, une partie de lui-même qu'il tasse et cache bien au fond de son être. ☇ niveau de vie ; En tant qu'ancien meilleur attrapeur au monde, il s'en sort bien, très bien même. On a jugé que son talent et ses larmes valaient un montant pas trop dérisoire. Assez pour ne plus trop avoir à s'inquiéter. Et si on ajoute à ça son salaire actuel, pas faramineux en comparaison à ses jours de sportif mais somme toute acceptable, il n'a vraiment pas de soucis à se faire. ☇ baguette ; Il est le propriétaire de l’une des dernières baguettes du fabriquant slave Gregorovitch, peu avant la fermeture de sa boutique. L’essence et la fierté slave, qui coule entre ses doigts et sa paume, cette essence en bois de charme, de 25.5 centimètres de long, où se loge un nerf de ventricule de dragon. ☇ épouvantard ; Ses proches qui lui tournent le dos, parce qu'il avait tout pour réussir et qu'il a quand même raté. Tout ce qu'il entreprenait, disparu, réduit en cendres. Il voit ses parents qui lui jettent un regard désapprobateur, la dernière once d'attention qu'ils lui accordent. Puis silence radio, pour toujours. ☇ risèd ; Ce rêve qu'il entretien depuis toujours, ou presque. Lui, dans son uniforme de Quidditch de l'équipe nationale bulgare, entourés de tous ses coéquipiers, soulevant la Coupe, cette Coupe qui lui a échappé des mains trop de fois. Il n'a pas revu son reflet dans le miroir depuis sa retraite, mais il sait bien qu'au fond de lui, l'image reflétée n'aurait pas changée. ☇ patronus ; Un faucon. Le regard sombre, à sa place dans les airs. Un peu comme lui. ☇ particularités ; Sans contexte son talent exceptionnel en tant que joueur de Quidditch et plus particulièrement comme attrapeur. Plus en confiance dans les airs que sur terre, c'est là qu'il est dans son élément. ☇ caractéristiques ; Rien qui ne paraisse aux premiers abords. Mais si l’on observait plus en détail, on verrait que sa peau est loin d’être régulière. Si les hématomes et ecchymoses se sont effacées il y a longtemps, restent des cicatrices, témoignage de son passé sportif, entre chutes et coups de cognards. Addition récente à la toile qu’est son corps, un tatouage d’une gromoviti znaci slave entre les omoplates. ☇ animaux ; Rien à déclarer, il n'a jamais vraiment eu le temps de s'en occuper. ☇ objets connectés ; Il s'est procuré un pocketowl, mine de rien c'est très utile et il ne ferait pas l'erreur de s'en passer. Il est très actif sur MSN, puisque malgré sa retraite récente, il semble avoir encore beaucoup de fans qui sont intéressés à savoir ce qui se passe dans sa vie, en scrollant et en contactant son profil (verified, bien entendu). Il utilise la télévision majoritairement pour rester au courant des actualités et regarder le sports, et quelques émissions de divertissement de temps à autre. ☇ déplacement ; Viktor évite généralement les transports en commun, et possède sa propre voiture volante, un vieux modèle soviétique, mais qu'il affectionne particulièrement et se montre fiable jusqu'à présent. annexe. |
☇ Anecdotes & infos ; (minimum 100 mots) ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi Mitya/Em. J'ai 20 ans, je viens de ce beau bout de pays qu’est le Québec et j'ai connu le forum via bazzart. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Viktor Krum le Ven 21 Juil 2017 - 20:24, édité 6 fois |
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| Wunderkind IL ÉTAIT SI LAS DE CE MOIS DE REPLIEMENT DÉSOLÉ SUR LUI-MÊME ET D'EXCITATION MOROSE QU'IL AVAIT ENVIE, DE RESPIRER DANS UN AUTRE MONDE, QUEL QUE FÛT CE MONDE.❝dragonflies lullabies❞1976 - 1987, Sofia « The sky over Sofia is made of granite. It is gray in the morning, grayer in the afternoon, and black at night ; black, but with a faint ruby glow. » Il avait vu en action les joueurs de Quidditch d’abord dans les pages de journaux animées, la section sport, que sa mère lisait toujours avec attention. Puis remarquant son intérêt, elle se mit à emmener son fils voir des matches locaux. Ce n’était pas toujours du haut niveau, mais il y avait toujours quelque chose d’intéressant qui se passait, et puis Viktor était fasciné. Il s’était décidé, pour son anniversaire, il voulait un balai. Il voulait être comme eux, filer dans l’atmosphère, à éviter les projectiles qu’étaient les cognards, et à chasser le vif d’or. C’était ce qui l’intéressait le plus. Une course contre ce tout petit objet de rien. Sa mère lui avait expliqué les rudiments du sport, et comment cette sphère dorée pouvait tout changer. Mais ce n’était pas ça qui l’intéressait. Il voulait tout simplement l’attraper, sans se poser plus de questions. Viktor enfourcha rapidement son premier balai, et ne le quitte plus durant de longues années, jusqu’à complètement l’user, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus suivre la cadence. Il avait déjà commencé à économiser pour s’en acheter un meilleur, plus performant. Ses parents ont tenté d’être aussi présents qu’ils le pouvaient. Mais à part les quelques sorties mère-fils au stade de Quidditch, et le petit-déjeuner pris en compagnie de son père, Viktor n’a pas eu énormément d’occasion de les voir. Ils revenaient le soir, épuisés. Mais ça ne le dérangeait pas plus que ça. Il pouvait passer sa journée à étudier et pratiquer le Quidditch. Viktor se souvient de son enfance comme d’un fil continu d’événements, un peu vagues, qui s’étire, des journées qui se ressemblent. Sauf une journée. Cette journée-là, sa mère l’avait vêtu tout en noir. Ils étaient allés voir Дядо (grand-père). Pour la dernière fois. ❝no perfect beginnings❞1987 - 1990, Durmstrang « Vitko. Tu sais ce qui t’attends. Peu importe ce qu’on te dira, c’est une excellente école. Et surtout, ne laisse pas les gens te dicter ta personnalité. Reste toi-même, d’accord ? » Les mots de son père, comme du miel, doux et attentionnés, qui coulent sur son être sans trop s’accrocher. « Rends nous fiers. » Et ceux de sa mère, plus poignants, qui s’infiltre dans ses veines et se répand dans son système, qui s’abat sur lui comme une sentence.
Des ouchankas à perte de vue, tout le monde qui se ressemblait un peu, affublés du même uniforme. Viktor avait l’impression de se noyer dans la foule, mais ça ne le dérangeait pas vraiment. Il ressortait un peu, étant plus grand que les autres, mais rien de trop drastique. Il soupire. Il ferait profil bas. Il ne saurait pas comment gérer l’attention de toute manière. La cérémonie de la rentrée allait débuter, et il n’avait toujours pas adressé la parole à qui que ce soit. Viktor n’a jamais été très bavard de toute manière. « Здрасти. » (Hello) Viktor relève les yeux de ses cahiers qu’il avait déjà déposés sur son pupitre et aperçoit la figure d’un autre garçon, qui prend même pas la peine d’attendre une réponse avant de s’affaler sur la chaise voisine. Viktor tente un sourire, mais il doit sans doute avoir l’air plus menaçant qu’amical. Après tout, il avait tendance à repousser les gens, avec son visage trop angulaire, ses sourcils trop foncés, son nez trop proéminent, son regard trop sombre. Il n’inspirait pas la sympathie et il le savait bien. « J’espère que ça te dérange pas si j’me pose là, de toute façon il est un peu trop tard. » Plus tard ils échangeraient leurs noms, et il apprendrait qu’il s’appelle Vadim. Viktor avait cru qu’il pourrait tisser une amitié avec lui. S’ils étaient bons amis, qu’ils pouvaient se parler de manière sincère, et se faire confiance, il reste que Viktor avait toujours cette réticence au fond de lui. Un mélange d’incrédulité et de peur.
Viktor avait rapidement intégré une équipe de Quidditch à Durmstrang. Dès qu’il le put, il se présenta aux sélections, bien motivé à pouvoir finalement jouer de vrais matches, avec une véritable équipe. Bien qu’en apparence il soit toujours aussi sombre et renfrogné, intérieurement, il avait peine à contenir son excitation. Il fut rapidement très évident que Viktor était bien plus que doué. Il faisait preuve d’habiletés exceptionnelles. Et évidemment ça n’était pas resté secret bien longtemps, on vanta rapidement ses exploits à travers l’école. Des membres du personnel en avait eu vent, et étaient allés vérifier par eux-mêmes. Impossible de le nier. Tout le monde s’entendait pour le dire, ç’aurait été un blasphème de limiter ce talent simplement aux murs de Durmstrang. Et en 1990, Viktor débuta officiellement les démarches pour pouvoir éventuellement intégrer une équipe de Quidditch à un plus haut niveau. Il négligea légèrement ses études pour se consacrer corps et âme au sport, mais on l’excusait. C’était une occasion inouïe. ❝ always lurking❞1992, Durmstrang Partout. Ce symbole, un cercle dans un triangle, entrecoupés d’une ligne droite. La marque de Grindelwald. Il lui semblait qu’il la voyait partout, sur les murs, dans les cahiers, sur les uniformes immaculés. Et à chaque fois, ce sentiment qui émanait au fond de lui, de la rage, qu’il avait de plus en plus de mal à contenir. Et il n’y avait pas qu’à lui que ça faisait de quoi, que ça retournait de l’intérieur. « Vitko. Tu dis rien, mais je vois bien qu’il y a quelque chose qui te tracasse. » C’était Vadim. L’une des rares personnes à qui il faisait vraiment confiance dans cette école. « C’est cette histoire de marque, n’est-ce pas ? » « J’en peux plus de la voir. Partout. Шибаняк уби дядо ми. » (Fucker killed my grandfather) « Ils dessinent ce symbole un peu partout, en se fichant de ce que ça représente. » Vadim lui lance un regard étincelant. « Tu sais, je crois qu’on devrait leur donner une leçon. » Il s’emporte un peu. « Y’a pas que nous qui pensent comme ça, y’a pas que nous que ça rend furieux, et on va pas les laisser faire. Avec ces gens-là, il faut leur apprendre de la manière forte. » Viktor se montre d’abord songeur, puis fronce ses sourcils. « Je suis d’accord. »
« Viktor, arrête ! Lâche-le ! » Viktor avait abandonné sa baguette et avait sorti ses poings. Ça s’était emparé de lui comme ça, un instinct presque primal, venu du fond de son âme. Il n’y avait pas pensé consciemment. Un instant ils agissaient selon leur plan, l’instant d’après il se jetait sur un autre de ces pauvres connards qui arborait fière la marque de Grindelwald sur la couverture de ses livres. Sans s’en rendre compte, comme animé par une force, par la rage, son poing s’était abattu sur son visage. Il aurait continué, il en aurait quelques un de plus, si on ne l’avait pas agrippé pour l’éloigner. « Mais tu pensais à quoi ? C’était quoi ça ? » « Съжалявам (désolé). Je- je sais pas ce qui m’a pris. C’était plus fort que moi. Mais ça va maintenant. » Ça n’irait jamais vraiment bien. Mais c’était le plus qu’il pouvait faire, pour l’instant. 1992, Durmstrang Il s’était totalement figé, avant de commencer à trembler. Il tremblait sans pouvoir s’arrêter. Il aurait juré qu’une larme ou deux s’était échappé du coin de son œil. C’était officiel. Il rejoignait les rangs de l’équipe nationale de Bulgarie. Il aurait été incapable de définir ses émotions. C’était le bonheur le plus pur, l’impression que ses efforts ont finalement eu des résultats, le soulagement de ne pas avoir été un échec, d’avoir été à la hauteur des attentes. La réalisation qu’il était parmi les meilleurs dans ce qu’il aimait le plus au monde. Il avait trouvé sa place.
Ses parents avaient insisté pour qu’il termine ses études, et il était d’accord. Après tout, il avait déjà réussi ses dernières années scolaires en balançant ses cours avec le sport, il devrait s’en sortir pour les deux années qu’il lui restait à compléter.
Viktor était passé du rang du grand gars étrange, un peu trop discret, jusqu’à ce qu’il explose, trop taciturne à une vedette complète. Il ne savait pas comment gérer ça. Il avait toujours été discret. Ce n’est pas qu’il n’appréciait pas l’attention, mais il ne savait pas quoi en faire. Il avait passé la majorité de sa première année dans un quasi-mutisme, et maintenant tout le monde voulait faire sa connaissance. Et mine de rien, ça l’a aidé à se construire une confiance en soi, pas à toute épreuve, après tout il marchait toujours de manière courbée, il savait encore qu’il ne disait pas toujours les bonnes choses au bon moment, mais on était prêt à tout lui pardonner, à fermer les yeux sur ses erreurs. Alors il a commencé à moins hésiter. Viktor Krum s’ouvrait au monde, autant sur les antennes de radio de sports qu’avec ses camarades d’études. ❝ the hardest word to swallow is almost❞25 août 1994, finale de la Coupe du Monde de Quidditch Plus qu’un match. Un seul match, et il pourrait tenir la coupe entre ses doigts, la soulever avec ses coéquipiers, sentir cette preuve tangible que leurs efforts ont porté fruits. Un match qui les séparaient de cet instant d’infini bonheur. Les Irlandais s’était bien débrouillés jusqu’à présent.Ils ne s’étaient pas rendus jusqu’en finale par chance après tout. Mais les Bulgares étaient confiants. Après tout, ils avaient confiance en leur habiletés. Et ils avaient Krum. Ce qui d’avance leur conférait un large avantage, non ? Même les supporters d’équipes adverses ne pouvaient s’empêcher d’admirer son talent. Il subjuguait les foules. Ils n’avaient qu’à jouer comme d’habitude et ça irait. Ils pouvaient faire confiance à Viktor pour le reste.
Le coup de sifflet était lancé, et le match aussi. Automatiquement, ses yeux se mettent à scanner le terrain pour y apercevoir un éclat doré. Il garde aussi un œil sur le score, comme il le fait toujours. Premier but du match de la part des Irlandais. Et puis les deux suivants. Ses coéquipiers semblent avoir un peu de difficulté à maintenir le rythme mais ça va, ça arrive. Ils vont s’en sortir. En attendant, il pique, à une vitesse vertigineuse vers le sol. L’attrapeur irlandais suit, évidemment. Et Viktor remonte, à la dernière seconde, avant de voir son adversaire s’écraser au sol. Voilà qui devrait leur donner un léger contretemps. Il se remet automatiquement en quête du vif d’or. L’écart entre les deux équipes se creuse encore plus, et pas en faveur des bulgares.
Il l’aperçoit. Il n’a qu’à parcourir la moitié du terrain et le vif d’or reposerait au creux de son poing. La moitié du terrain en chaos total. Les Bulgares traînaient encore, alors que les Irlandais continuaient de rentrer le souafle dans les anneaux, inlassablement, et venaient en plus d’obtenir un penalty. Viktor effectue encore quelques tours de terrain. Et puis, sa décision est prise. La coupe ne sera pas la leur cette année. Il plonge vers la balle dorée. Un cognard s’écrase sur son visage, il entend un craquement qui provient de son nez. Le sang chaud qui dégouline de ses narines sur ses lèvres, la peau en dessous de ses yeux qui fait mal et qui commence déjà à enfler et à bleuir. Et le métal froid du vif d’or dans son poing. ❝ adrenaline starts to flow❞1994, PoudlardÉvidemment qu’il avait mis son nom dans la Coupe. Il venait peut-être d’essuyer une lamentable défaite au Quidditch, mais pas question de laisser filer une occasion comme celle-ci. Viktor avait pris goût à la vie de challenge, il vivait d’adrénaline maintenant. Et puis, il se doutait bien que toute son école s’attendait à ce qu’il participe. Il n’allait pas les décevoir. Pas une autre fois. Après, encore fallait-il que ce soit son nom que la Coupe décide de recracher entre ses flammes.
Ça y était. La première tâche était terminée. L’œuf étincelait entre ses mains, il avait réussi la tâche, techniquement. Quelques dégâts matériels, mais rien de bien grave, non… ? Viktor secoue la tête. Mais non. Il s’en était sorti. Il se change rapidement, afin d’aller voir comment le dernier concurrent se débrouillerait. L’autre champion de Poudlard. Apparemment, il était une célébrité en son genre aussi. Le voici, finalement. Viktor stoppe net en le voyant arriver, un balai à la main, avant de l’enfourcher et de se livrer à un duel aérien avec le Magyar à pointes. Говно. Говно. Ти си глупак, Виктор. (Shit. Shit. You’re a fool, Viktor) Il ne pouvait que se répéter ça à lui-même, après l’avoir échappé à voix basse, malgré lui. C’était lui la star de Quidditch ici, et il n’avait même pas songé à user de ses propres capacités pour cette épreuve ? Peut-être parce qu’on lui avait dit qu’il n’avait pas le droit à autre chose que sa baguette, et il doit reconnaître qu’il n’avait pas eu l’ingéniosité de repousser les limites comme ça. Oui il s’en veut, mais d’un autre côté, il est impressionné. Il ne peut pas nier que c’était ingénieux, et que l’autre champion s’en tirait définitivement très bien.
Il fréquentait de plus en plus la bibliothèque. En partie pour faire des recherches sur cet œuf qu’il avait arraché aux griffes du Boutefeu Chinois, qui ne faisait que produire des bruits insupportables dès qu’il tentait de l’ouvrir. Oui, c’était l’objet de ses recherches, mais en réalité, il y avait une autre raison qui le menait là. Cette fille qui avait attiré son regard. Il y a avait quelque chose chez elle qui l’attirait, il ne saurait l’expliquer. Mais il pourrait passer sa journée à observer ses cheveux bouclés qui cascadent sur ses épaules, son air concentré lorsqu’elle se plonge dans ces épais bouquins. Cet air presque suffisant qu’elle affiche sur son parfait visage, les soupires qu’elle lâche de temps à autre. Viktor avait l’habitude de recevoir le regard des autres, ce qu’il attribuait à sa réputation, mais c’était la première fois qu’ il était aussi intéressé par quelqu’un d’autre. Il l’avait croisé à quelques reprises en-dehors de la bibliothèque. Elle semblait être accompagnée par certains de ses amis, mais aucun ne paraissait être… plus qu’un ami. Si Viktor n’était pas aussi obnubilé par l’habituée de la bibliothèque, il prendrait peut-être le temps d’être embarrassé, mais ce n’était pas le cas. Le bal de Noël approchait. C’était sa chance. Il serait fixé.
Elle avait dit oui. Il n’en revenait pas. Pour la première fois, il se sentait léger, tellement léger et tout simplement heureux.
Il en était déjà à la deuxième tâche. C’était cette fille. Hermione, c’est comme ça qu’elle s’appelait. Elle était coincée au fond de l’eau, et il devait la sauver. Et lorsqu’il y réfléchissait pour de bon, il ne savait pas trop comment réagir. Les autres concurrents avaient secouru un ami, une sœur, une copine de longue date… Et lui ? Cette fille, qu’il ne connait que depuis quelques mois. Évidemment, il l’aimait. Profondément. Ça ne lui était pas arrivé auparavant. Mais vraiment, était-ce la personne la plus importante à ses yeux ? Viktor était fils unique, d’accord. Mais n’avait-il pas un meilleur ami, un ami proche ? Il avait toujours tenté d’ignorer cette réalité. Même si tout le monde connaissait son nom, qu’il était admiré de tous, qu’il faisait partie d’une équipe géniale et qu’il avait une bande d’amis, au final, il était tout de même seul. Personne n’avait vraiment eu accès à ses véritables pensées, excepté pour les quelques fois où il s’est laissé exploser. Il était trop. Trop célèbre, trop intouchable, trop au-dessus de tous les autres élèves pour pouvoir s’intégrer. Ou alors peut-être qu’il faisait ça par défense, il n’aurait pas voulu tisser une amitié qui tourne autour de son statut de sportif international, il a bien vu auparavant que sa personnalité n’intéressait presque personne. Alors il n’en a créé aucune, pour être sûr, entretenant les rares amitiés du passé, entouré de connaissances mais sans plus. Et puis même dans le milieu du Quidditch, il occupait un statut particulier. Le plus jeune de son équipe, encore scolarisé, et surtout qui entretenait cette réputation de jeune prodige. Même dans ce qu’il préférait faire, il était un cas à part. Viktor, toujours dans son monde. Peut-être bien qu’Hermione est la seule qui ait réussi à la percer. Il avait eu envie de lui parler de sa vie, de son école et de ses études, de comment c’était chez lui, avec sa famille. Des choses dont il ne parle jamais, d’habitude. Mais ça n’empêchait pas que ça le rendait triste, à y penser, de savoir qu’il n’avait personne d’autre, qu’il a vécu toute son existence dans la plus pure des solitudes.
U.C.
Dernière édition par Viktor Krum le Ven 21 Juil 2017 - 20:25, édité 4 fois |
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| +2 juste pour la forme on sait jamais |
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HERO • we saved the world Hermione Granger | FIRST. SALUT. bienvenue officiellement parmi nous je suis vraiment super contente que tu aies rejoins le forum du coup : avoir un viktor ça promet plein de belles choses il y a pas mal de personnages qui gravitent autour du Quidditch avec lesquels tu vas pouvoir avoir des liens sur le forum en plus (j'ai moi-même un personnage batteur) ET PUIS BIEN SÛR TU NE M'ÉCHAPPERAS PAS j'aime beaucoup ce que tu as écrit pour l'instant et j'ai hâte de voir la suite ! bon courage pour l'écriture edit: j'allais oublier : CE TITRE WOODKID |
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WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3647
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| BIENVENUUUUUE omg j'approuve TELLEMENT ce choix de perso, et puis ton ?? début ?? ta ?? plume ?? c'est trop prometteur, j'adore BON COURAGE POUR LA SUITE, si t'as la moindre question n'hésite surtout pas à mp le staff, on se fera un plaisir de t'aiguillonner je ne te présente pas le flood d'intégration vu que t'y as déjà mis les pieds, du coup je vais juste t'inviter aussi à faire un tour dans les jeux si t'as envie de te défouler le temps de remplir pour nos yeux avides tous les posts que t'as réservés HAVE FUN ! |
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HERO • we saved the world Harry Potter | JE?????? froifiuegjuiehguyeg ce début et ce perso, ça promet tellement de bonnes choses j'espère que tu te souviens du tournoi des trois sorciers (potty a probablement maté viktor dans les douches y'avait des douches communes avant certaines épreuves right??? c'est pour la science que je demande ) EN TOUT CAS BIENVENUUUUUE SUR EXCI bon courage pour la rédaction de ta fiche et si tu veux un (ou des, soyons fous ) lien ça sera un plaisir |
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WIZARD • always the first casuality Anthea Moriarty | ALORS DÉJÀ t'avais l'air tellement sympa dans la zone invités bienvenue, bienvenue et encore bienvenue sur exci, ça fait tellement plaisir de te voir inscrit viktor est un perso parfait, l'avatar est super bien trouvé + de ce que j'ai lu pour le moment j'adore ta façon d'écrire alors voilà, tout ça d'un coup, je suis achevée bon courage pour la suite de ta fiche |
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WIZARD • always the first casuality Daphne Greengrass | Je suis pas sous le bon compte, jpeux pas faire Ron en fanboy, mais il l'est quelque part dans ma tête (enfin... sort of ) BIENVENUUUUE sur exci, j'approuve le choix de personnage et j'aime sacrément le début de cette fiche bon courage pour ta fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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