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sujet; KYDIAN ¬ the scars that mark my body they’re silver and gold.

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Kydian Fitzpatrick
feat logan lerman • CRIPSOW.

• nom complet ; Fitzpatrick. Un nom que tu portes fièrement, depuis toujours. Peut-être un peu moins depuis que tout a changé. Désormais, tu le caches un peu. Par peur. Parce que tes parents sont connus comme très peu coopératifs au gouvernement. Bien sûr, tu ne partages pas vraiment leurs idées. En tout cas personne n'en est sûr. Alors tu es sauf. Mais ton nom, tu l'as porté depuis toujours avec un minimum de fierté. Tu n'es pas un moins que rien, ta famille vaut son pesant de gallions, alors tu ne baisses pas la tête à la mention de ton nom. Kydian. Là, tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tu ne sais pas d'où vient ce nom, tu ne sais plus pourquoi tes parents ont décidé que tu porterais ce prénom. Mais tu l'aimes bien. Il est harmonieux. Et unique. Personne n'a encore eu le même prénom que toi dans ton entourage, ou dans la masse de gens que tu connais ou que tu as soigné un jour. C'est ce que tu aimes le plus dans ton prénom. Le fait qu'il soit unique, propre à toi -que personne n'en connaisse la provenance, l'origine ou la signification - te rassure, et te fait te sentir spécial, unique, important, en quelque sorte. Tu n'as pas de second prénom. Tes parents ont toujours pensé que Kydian, c'était assez de complications pour une personne pour avoir un second prénom. Et ça te suffit. Kydian est assez beau et assez unique pour toi.

• surnom(s) ; Au fil des années, tu as eu plusieurs surnoms. Le plus connu de tes proches est Kyd. Mais il est si spécial que seules quelques personnes peuvent l'utiliser. En réalité, tu refuses que la plupart des gens utilisent ce surnom. Cela t'irrites. Et les choses qui sont irritantes, tu les détestes. Ainsi seuls tes amis et ta famille peuvent utiliser de surnom. Quand tu étais petit, tes parents avaient l'habitude de t'appeler Kydi. Un surnom affectif, que ta mère utilise encore parfois, quand tu rends visite à tes parents, autour d'un repas délicieux. Pour quelques autres personnes, cela peut être Ian. Mais tu détestes ce surnom. Et tu le fais savoir. Au travail, tu en as également un. Fitzpatrick. Ce n'est pas vraiment un surnom, juste une apostrophe par ton nom. Mais tu le considère comme tel. C'est plus sympathique. Les membres de ton service s’appellent tous par leurs noms de toute manière. Une manière de rester professionnel dans l'environnement de l'hôpital. Et tu aimes que cela reste ainsi, que le professionnalisme vienne avant la camaraderie. Vous êtes au travail pour travailler de toute manière.

• naissance ; Tu es né, selon les dires de tes parents, pendant une sombre nuit de Novembre. Le deux Novembre, plus précisément. Selon le récit qu'en font tes parents, la journée de ta naissance a été horriblement longue et une véritable torture. Tu avais décidé d'être une vraie plaie avant l'heure et les contractions ont donc duré pendant une bonne dizaine d'heures, toujours selon les dires de tes parents, et particulièrement de ta mère. La météo ne jouait également pas en faveur d'un accouchement sans complications, puisque ce jour-là fut le jour le plus pluvieux et orageux de l'année. L'arrivée à l'hôpital fut donc semée d'embûches. Mais tu es arrivé, en même temps que ta mère, à temps pour l'accouchement, il y a de cela maintenant vingt-trois ans, anniversaire que tu viens de fêter, il y a de cela quelques jours. Quand tu es né, tes parents habitaient à Dublin, dans le Dublin moldu, et donc tu es né dans un hôpital tout ce qu'il y a de plus moldu.

• ascendance ; Tu as toujours été fier de ton statut de sang. Oh non, tu n'es pas sang-pur. Evidemment pas. Non. Tu es un sang mêlé. Tes parents sont des sangs mêlés. La famille Fitzpatrick est une parfaite combinaison de l'amour entre des sangs mêlés et des nés-moldus ou même des moldus. Ton père est un sang-mêlé, sorcier du côté maternel, moldu du côté paternel. Pour ta mère, c'est différent. Elle a vécu toute sa vie, jusqu'à ce qu'on lui apprenne qu'elle était sorcière, dans un orphelinat. On ne sait pas qui sont ses parents. Mais on est sûr d'une chose, elle est absolument et indubitablement sang-mêlée. Un père et une mère sangs mêlés, cela fait de toi un sang-mêlé. Et tu n'es pas peu fier de l'être. Bien sûr, avec tous ces changements, toute cette terreur, ton statut de sang fait de toi un presque moins que rien, aux yeux des sangs purs. Mais tu te fiches bien de savoir ce que les gens pensent de ton sang, il n'a que peu d'importance pour toi. Tu n'es pas ton sang, tu es un être à part entière, loin de cette idée de suprématie des sangs purs.

• camp ; Tu n'aimes pas ces moments de trouble. Evidemment pas.  Comment quiconque, avec un esprit logique et censé, pourrait aimer ces moments? Tu n'aimes pas le gouvernement. Tu l'exècres même. Mais tu es trop lâche, trop égoïste pour pouvoir te battre. Tu refuses de te battre, d'y laisser la vie, pour une cause en laquelle tu ne crois pas vraiment. Que ce soit d'un côté ou de l'autre, personne n'a raison. Ils ont tous tort. Si la guerre a été idéologique, elle peut également être politique. Oh oui, il y a bien de la politique derrière tout ça. C'est obligatoire. Il y a toujours une guerre politique derrière une guerre idéologique. Tu refuses de participer au massacre. Bien sûr, tu n'es pas en faveur de ce gouvernement et de ses actions. Mais à bien y réfléchir, si tu devais prendre parti, prendrais-tu parti de l'autre côté? Ils ont probablement leurs torts également. Alors, pour vivre une vie plutôt rangée, tu préfères te taire. Te taire et faire ce que tu dois faire. Ton travail, d'abord. Tu préfères ne pas perdre ton emploi, ne pas perdre ta vie qui est plutôt confortable, que de te battre. Tu te tais, tu l'écrases, tu n'objectes pas. Et surtout, tu ne parles jamais de ce sujet à qui que ce soit. Personne ne sait ce que tu en penses. Tu refuses d'en parler avec quiconque. Même avec tes parents. Enfin avec eux c'est différent. Ils connaissent un peu tes positions. Mais tu refuses de parler du conflit. Il est hors de question de gâcher des moments de bonheur en parlant de ça. Tu t'y refuses.

• métier ; Depuis que tu es entré à Poudlard, tu as toujours réfléchi à ce que tu voulais faire de ta vie. Tu as pensé à une carrière politique, mais cette idée était si idiote qu'elle s'est effacée d'elle-même. Et depuis ta troisième année, plus ou moins, tu as compris que ton destin était d'aider les autres. Et le meilleur moyen de le faire fut de penser à une carrière de médicomage. Tu avais toujours eu l'ambition d'aider des autres, mais tu n'y avais jamais réfléchi sérieusement. Puis, en cinquième année, à ton entretien d'orientation pré-B.U.S.E. tu as avancé cette idée à ton directeur de maison. Tout s'est goupillé à merveille, jusqu'à ce que tu aies tes A.S.P.I.C. et que tu rentres à Ste-Mangouste. En tant qu'apprenti. Pour devenir médicomage, un certain nombre d'années d'études sont nécessaires. Et tu es capable de faire ce sacrifice, de travailler de longues heures pour faire le métier de tes rêves. Tu es rentré dans le service de pathologie des sortilèges, qui était, à ton avis, le pus intéressant, et celui que tu voulais. Désormais, et depuis ton admission à Ste-Mangouste, tu travailles d'arrache-pieds pour être l'un des meilleurs. Et tu l'es probablement.

• réputation ; Lâche, pour certains. Tu es lâche de ne pas prendre part au conflit, mais tu te fiches bien de ce que ces gens disent de toi. La plupart t'estiment professionnellement. Tu es quelqu'un de droit, surtout au travail, et comme la plupart des gens ne te connaissent que pour ta qualité d'apprenti médicomage, alors c'est bien ce qui fait ta réputation. Quelqu'un de droit, d'honnête, qui travaille sans relâche pour aider les gens dans le besoin. A Poudlard, soit on t'appréciait, soit on te détestait. Pas de demie-mesure. Et ça te va très bien comme ça. Les demies mesures c'est ennuyeux. Il vaut mieux aimer ou détester. Être au milieu, comme tu l'es actuellement, c'est horrible. La plupart des gens t'apprécient tout de même. Il n'empêche que tu as quelques ennemis que tu espères ne jamais croiser, surtout aux moments les plus délicats.

• état civil ; Tu es, depuis très longtemps, un célibataire endurci. Ta situation ne te permet pas d'avoir quelqu'un à tes côtés. A vrai dire, le fait de travailler n'est absolument pas un problème. Le temps, tu en as assez pour te consacrer à qui tu le souhaites. Et revanche, le fait d'aimer les hommes, et uniquement les hommes, pose un réel problème. Tu n'as jamais aimé les femmes. Et ceci, personne ne le sait. Personne. Sauf tes parents. Les seuls à être au courant sont évidemment ces hommes que tu as choisi, ça et là, pour te procurer un quelconque plaisir. Mais eux aussi refusent qu'on découvre leur petit secret honteux. Alors tu es assuré de ne jamais avoir peur qu'ils ne te dénoncent. Tu ne sais pas trop si tu es fier de cette condition. D'un côté, tu es triste de devoir te cacher du monde, mais de l'autre, il s'agit d'une partie privée de ta vie, et seules les deux parties concernées (ton amant et toi-même) devraient avoir à juger quoi que ce soit. Ainsi, niveau coeur, tu préfères rester seul, et avoir des amants réguliers. Quelques uns sont uniques, des one-night stand. D'autres reviennent régulièrement te voir, et tu ne refuses jamais leurs visites.

• rang social ; Un prolétaire reste un prolétaire. Tu n'es ni riche, ni sang-pur, ni mangemort, ni un idiot qui finira sa vie entre quatre murs à se faire torturer. Tu restes neutre et ça te va à merveille. Oh oui, tu aimes cette vie. Il y a quelques "mois" de cela, tu as du tout de même servir le pays. Comme tout le monde. Tu as donc réussi à combiner ton travail d'apprenti médicomage à un travail obligatoire d'assistant de la brigade de la police magique. Tu as détesté faire ce roulement pendant six mois, mais tu y étais forcé. Bien sûr, pendant ce temps tu t'es conduit en bon petit soldat, pas assez bon pour rester, ni vouloir rester, mais au moins donnant l'illusion que tu étais quelqu'un d'utile. Cette période n'a pas été enrichissante, elle n'a fait qu’accroître ton sentiment de malaise envers ce gouvernement, mais tout ceci étant derrière toi, tu peux te consacrer à d'autres choses désormais. Et tu ne t'en feras pas prier. Dès lors que tes six mois en tant qu'assistant furent écoulés, tu as fuis l'institution comme si elle était atteinte de dragoncelle chronique carabinée.

• particularité(s) ; Tu n'as pas de particularités. En réalité tu aurais aimé être animagus. Ou occlumens. Mais tu n'es ni l'un ni l'autre. A vrai dire, tes talents magiques, à part dans l'art de la guérison de sortilèges, sont assez limités. Et tu as, de toute évidence, laissé tomber l'idée de devenir animagus ou occlumens très rapidement. Depuis la fin de Poudlard ces idées ne t'attirent plus du tout, et tu as donc renoncé à ces lubies obsessionnelles idiotes. C'est peut-être mieux. Être animagus ou occlumens ne t'aurait pas servi à grand chose, dans la vie de tous les jours. Tu ne connais pas grand monde qui puisse utiliser ces talents et qui puissent s'en servir pour quoi que ce soit.

• patronus ; Tu n'as jamais pu en créer un. Jamais. La première fois que tu as appris la formule, tu as essayé de penser à la chose la plus heureuse que tu aies jamais vécu. Mais rien n'est venu. A chaque fois que tu as essayé après ça, qu'importe le souvenir, une faible fumée blanche apparaît, puis disparaît, ne te laissant même pas le temps de la faire se matérialiser. Ainsi, tu ne peux pas dire que tu aies pu, un seul jour de ta vie, faire apparaître un patronus. Mais à dire vrai, tu n'as jamais réellement eu besoin d'un patronus, donc le fait de ne pas savoir en faire n'est pas vraiment une tare. Tu n'as jamais affronté de détraqueur à proprement parler, et tu n'as jamais eu besoin d'un patronus pour quelque sorte d'affaire en tout genre, donc tout ceci n'est guère plus qu'une inhabilité.

• épouvantard ; Ton épouvantard te fait réellement peur. Mais c'est une peur irrationnelle. Tu as peur des clowns. Depuis toujours. Tu ne sais pas d'où te vient cette peur, mais elle est présente, là, au fond de toi, dans ton coeur, dans ton corps. Tu les trouves horribles. Et aussi loin que tes souvenirs te ramènent tu as toujours eu peur des clowns. Si bien que, selon tes parents, le jour où ils t'ont emmené voir un spectacle dans un cirque moldu, tu as pris tellement peur qu'il a fallu te ramener à la maison et te calmer. Tu ne sais pas trop ce qui est le plus difficile à supporter. Le nez? Les horribles cheveux? Le sourire de psychopathe, ou bien juste la sensation étrange que tu ressens quand tu te retrouves en présence d'eux? Ainsi, lors de ta troisième année, quand tu as appris à maîtriser les épouvantards, le tien a prit la forme d'un clown. Heureusement, tu n'en as pas recroisé beaucoup à part le jour de ton examen de Défense Contre Les Force Du Mal pour les B.U.S.E. Depuis tu n'en as pas vu, et tu te portes très bien ainsi.

• risèd ; A y réfléchir, tu ne sais pas trop ce qui se trouverait devant toi, si tu devais regarder dans le miroir du risèd. Peut-être une vie de famille, sans avoir besoin de te cacher. Oui ça devrait être ça. Tu es désormais en âge de pouvoir penser à l'avenir. Et ton célibat te pèse, même si tu ne l'avoueras jamais à quiconque. Oh oui, il pèse. Être obligé de se cacher est également éreintant. Toujours devoir vivre dans le secret, ne jamais pouvoir se dire qu'un petit ami ne ferait pas de mal, parce qu'on en fera forcément. C'est ça le vrai malheur. Alors oui, tu te verrais probablement un enfant des bras, un mari à côté de toi. Mais bien sûr, ce genre de rêve est à mettre au placard, car tu sais terriblement que tout ceci ne se réalisera jamais. Jamais. Et que de toute manière, le jour où ton homosexualité sera révélée, le jour sera assez horrible pour ne pas en rajouter une couche.

• animaux ; Quand tu vivais chez tes parents, vous aviez un chien. Gribouille. Un dalmatien adorable. Tu l'adorais. Mais une fois que tu es parti, tu n'as pas pensé à prendre un autre animal. Parce que tu ne pourrais pas t'en occuper. Que tu n'aurais pas le temps, ni de le nourrir, ni de le sortir, et dans le cas d'un animal d'intérieur, ce serait trop d'encombrement. Alors tu n'as que Gribouille, chez tes parents, à qui tu rends visite assez souvent, mais en dehors de ça, tu n'as ni chien, ni chat, ni hibou, ni crapaud, ni poisson. A Poudlard, tu aurais pu avoir un chat ou un hibou, mais tu n'en voulais pas. Un chat ne t'aurais servi qu'à accentuer ton allergie à leurs poils. Quant aux hiboux et chouettes, cet animal ne t'aurait été utile qu'en cas d'envoi de lettres et dieu sait que tu pendant cette période tu n'en envoyais guère. Mais il est peut-être encore temps d'adopter un petit être magique, après tout... Mais pas pour le moment.

• baguette ; Ta baguette est probablement une seconde partie de ton âme. Tu l'utilises en tout temps, depuis que tu l'as acheté, chez Ollivander, à l'âge de 11 ans. C'est une combinaison assez parfaite, même si quelques peu étrange, que tu possèdes. Ta baguette est une baguette très fine, et très longue, puisqu'elle mesure vingt-six centimètres cinquante-trois. Elle est composée d'un bois de houx et d'un crin de licorne, une combinaison parfaite pour toi. Elle a montré ses aptitudes au fil des années avec une prédominance pour les métamorphoses et les sortilèges de défense. Elle t'es très utile dans tous les aspects de ta vie, surtout au travail et donc indispensable. Elle est également assez spéciale, puisqu'elle possède des motifs incrustés dans la garde, qui n'est pas définie par rapport au reste de la baguette. Il s'agit de symboles runiques dont tu n'as aucune espèce d'idées sur la signification. Mais à défaut de les comprendre, tu les trouve magnifiques. Ta baguette a déjà prouvé sa loyauté d'ailleurs, refusant de fonctionner pour d'autres.

• WIZARDS •
PERSONNAGE INVENTE

The stars have faded away

► Avis sur la situation actuelle : D'une manière générale, tu ne te plais pas dans ce monde, dans ce conflit qui oppose deux forces. Tu es un peu comme un pion, au milieu, refusant de prendre position, de décider de quel côté te placer. Parce que des deux côtés il y a des torts. Bien sûr le gouvernement en a plus que l'autre camp. Pour des raisons évidentes. Mais tu te refuses à prendre parti, tu n'as pas de raisons de la faire. Malgré une période de six mois à devoir servir le pays en tant qu'assistant à la brigade de la police magique exécrable, tu n'as pas de choses à regretter. Les choses que tu fais, tu les fais pour toi, pas pour les autres. Et pour l'instant, ta vie est plutôt bien réglée. Tu as de l'argent pour pouvoir vivre, un travail qui te passionne, quelques amis chez qui aller boire une bierreaubeurre de temps à autres... Tu ne peux pas dire que ta vie est parfaite, certes, mais elle n'est pas non plus le cauchemar auquel tout le monde pourrait s'attendre en ces temps de troubles. Le gouvernement, cette dictature qui a été mise en place, tu t'y accommodes. Bien sûr, la plupart des décision te donnent envie de vomir. Oui, évidemment. Mais que peux-tu y faire? Te lancer dans une quête perdue, dans un destin qui te mènerait à la mort serait une folie. Tu n'as pas envie de finir empalé au bout d'une pique, ou avec un avada kedavra dans la poitrine. Non, tu te refuses à cette idée. Tu préfères vivre dans un monde imparfait et rester en vie que ne plus y vivre du tout, ou finir dans une cage, comme un animal incapable de penser, comme un carnivore. Les décisions prises sont souvent injustes, tu les exècres, et chaque acteur de ce gouvernement sont de parfaits salopards, évidemment, mais tu ne peux pas t'y opposer. Tu ne peux pas, pour ta propre survie. Tu refuses d'abandonner tout ça, tout ce que tu construis. Tu n'as aucune raison de prendre part au conflit. Les seules personnes que tu aimes sont à l'abris et ne sont pas assez idiotes pour décider tout d'un coup de prendre part à cette guerre. Bien sûr, la propagande sur certains aspects de cette dictature sont tristement ridicules, mais tu ne peux rien y faire, à part essayer du mieux que tu peux de pas y prendre part et finir à l'état de poussière. Ce qui te rebute le plus restera cette vente des rebuts, évidemment. Comment ne pas être choqué par cette manière de procéder. Quand tu as appris ce qui serait fait, tu as écarquillé les yeux, de stupeur, de frayeur, avec un mécontentement certain. Mais encore une fois, ne rien faire est le mieux. Tu refuses de te mouiller pour des gens que tu ne connais pas. Leur sort est triste, mais que serait le tien si tu finissais par les aider? Ce serait bien pire. Quant aux insurgés, tu les considères comme des fous. De simples fous. On ne s'oppose pas à un gouvernement comme cela. Tu ne peux pas accepter qu'une bande de sorciers tous aussi abrutis les uns que les autres aient décidés de se battre. Alors oui, c'est beau la liberté et la dictature serait définitivement stoppée. Mais qu'en serait-il d'eux? Ils seraient morts. Morts. Et ils ne reviendraient pas. Cette guerre n'a que trop duré. Il suffit de rendre les armes. Et de vivre sa vie du meilleur moyen possible. Tu as honte, parfois, de penser comme ça, parce que tu aimerais avoir la force de te battre, et d'écraser un à un ces gens que tu exècres, même si tu les côtoies. Mais tu préfères réellement ne pas prendre part au conflit, tu n'y gagnerais rien. Peut-être un jour, mais là, à l'heure actuelle, ce serait pure folie. Tu ne te verrais pas te cacher indéfiniment, dans l'espoir de pouvoir tenter un coup et de pouvoir gagner cette guerre. Tu as peur. Oh oui tu as terriblement peur. Beaucoup plus que la plupart des gens. Mais tu es probablement plus logique que certains. Tu refuses de mourir pour une cause, sauver sa peau est beaucoup plus important. Tu préfères vivre, avec ceux que tu aimes, et les protéger de toutes les manières possibles, que de les perdre et perdre la vie avec.

► Infos en vrac : Tu as toujours adoré la musique, et surtout le son du piano. Tu as d'ailleurs, pour ton septième anniversaire, reçu un piano à queue, qui est resté chez tes parents. Tu mâitrises l'art de jouer du piano à la quasi perfection et tes parents sont probablement fiers de toi pour ceci avant toute chose. ☆ Tu as vécu toute ta vie en Irlande, jusqu'à tes dix-huit ans, où tu as décidé que tu partirais, après l'obtention de tes A.S.P.I.C. vers Londres et ses alentours pour pouvoir travailler comme tu le souhaitais. ☆ A ton arrivée à Poudlard, tu as été chapeau flou. Le choixpeau ne savait pas où te placer. Tu as finis à Poufsouffle, après quelques minutes de réflexion. ☆ Tu étais un élève brillant, l'un des premiers de la classe, et tu as réussi la plupart de tes examens de fin d'années. Pour ce qui est des B.U.S.E et des A.S.P.I.C. tu as reçu huit B.U.S.E. et dix A.S.P.I.C. ☆ Tu possèdes des cicatrices sur le corps. Une au poignet, souvenir d'un épisode très compliqué de ta vie. Et une dans le dos, résultat d'un 'accident' qui est survenu à Poudlard. Pour ce fameux accident, tu as fini à l'hôpital, première fois que tu visitais Ste-Mangouste, en sixième année. Les médicomages n'ont jamais pu enlever la cicatrice qui traverse tout ton dos.  ☆ Tu possèdes deux tatouages. Une ancre sur le poignet, cachant une de tes cicatrices. Et une phrase sur le côté du ventre. En latin. "Vi Veri Veniversum Vivus Vici" ☆ Tu es diabétique. Ceci nécessite une piqûre d'insuline assez fréquemment. ☆ Tu ne passes pas une journée sans boire de thé ou écouter de la musique. Ce sont les deux seules choses qui font que tes journées sont toujours réussies. ☆ Tu n'as jamais été amoureux. Et ce n'est pas maintenant que ça commencera. ☆ Tu n'as jamais eu tout un tas d'amis. Trois, quatre au plus. La plupart du temps tu ne les gardes pas. ☆ Tu es un formidable batteur et tu as fais partie de l'équipe de Quidditch de Poufsouffle, à partir de ta troisième année. ☆ Tu es obligé de porter des lunettes si tu lis. ☆ La littérature prend une grande place dans ta vie, même si tu l'as un peu abandonnée ces temps derniers. ☆ Tu adores le whisky-pur-feu et si tu le pouvais, tu en boirais des tonnes. ☆ Tu adores les câlins, même si tu ne le montres pas forcément. ☆ Tu notes tout. Tu as déjà rempli une dizaine de journaux qui racontent tes journées, tes souvenirs et toutes ces petites choses qui font que la vie vaut la peine d'être vécue.

Ambitieux, obstiné, curieux, agressif, intelligent, rancunier, charismatique, jaloux, prudent, dominateur, loyal, impatient, combatif, lâche, objectif, insatisfait, romantique, caractériel, sincère, cruel.


Nothing compares to you

• pseudo & âge ; bluejeez & vingt-et-un ans. • comment as-tu trouvé le forum ? bazzart. • ton avis, tes suggestions ; j'aime beaucoup pour le moment, j'vois pas trop quoi rajouter. • connexion ; tous les jours, pour le rp approximativement trois à quatre fois par semaines je pense. • quelque chose à ajouter ? le fantôme qui me suit partout, beh il est cool.
fire


Dernière édition par Kydian Fitzpatrick le Sam 29 Nov 2014 - 15:06, édité 33 fois
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(march 1994, fifteen yo)

Tout avait commencé si bêtement. Tu regrettais tes actions. Evidemment. Comme d'habitude. Julian avait toujours eu un tempérament fort. Toi aussi. Vous étiez pourtant les meilleurs amis du monde. Depuis votre rencontre, en première année, vous aviez été inséparables. Commes deux mains entrelacées. Il était un Serpentard, tu étais à Poufsouffle. Bien évidemment, l'alliance des deux faisait bien du bruit. Les Serpentards ne sont-ils pas fait pour haïr les Poufsouffles, et toute forme de vie qui ne serait pas un sorcier de Serpentard, de toute manière? Mais non, Julian et toi, vous aviez été content de trouver l'autre. Tout avait commencé si bien. Un an. Deux. Et désormais vous étiez si loin des débuts. Vous aviez prit le temps de vous connaître, évidemment. Et de partager des choses. Mais depuis quelques semaines vous étiez plus distants l'un de l'autre. De ta faute, évidemment. Mais tu n'osais pas le lui avouer. Tu cherchais tous les prétextes possibles pour l'éviter, pour éviter ce que tu ressentais. Et tu refusais de lui dire ce qui n'allait pas. Et il l'avait senti. Julian était de ceux qui sentent quand on leur cache quelque chose. Les premiers jours, il n'avait rien dit... Mais ces temps derniers, il avait refusé de te laisser, sans que tu ne lui avoues quoi que ce soit. Alors tu l'évitais encore plus. Et il essayait de te voir encore plus. Et ça avait explosé. Tu avais explosé. Tu ne supportais plus tout ça. Tu avais commis l'irréparable.

« Pourquoi tu refuses de me dire? Pourquoi tu me fuis Kyd? Pourquoi? Je veux juste savoir. J'ai fais quoi? », demanda Julian, en te prenant par la main, en te relevant le visage. « Tu veux vraiment savoir? Tu veux vraiment Julian? » Il a répondit par la positive. Tu ne tenais plus. Tu pris son visage entre tes deux mains, tremblantes, gelées, par la température du dehors, et tu approchas tes lèvres des siennes. En une fraction de secondes, tu avais avoué tout ce que tu avais sur le coeur. Et ses lèvres étaient si douces, elles avaient le parfum du miel, mélangées à la lavande. Un doux parfum agréable et délicat. Tu n'aurais arrêté ce baiser pour rien au monde. Et il semblait également y prendre goût. Il répondait lui-même au baiser. Avec violence, tes lèvres se décollèrent des siennes. « Je... Je suis désolé. Je n'aurais pas du. », dis-tu, avec regret. Puis tu t'enfuis à toutes jambes. Il était clair que votre amitié était terminée.

Les jours passèrent. Pas de nouvelles de Julian. Tu ne l'avais même pas croisé dans les couloirs et c'était à vrai mieux comme ça. Ce matin-là, tu pris ton petit-déjeuner dans la Grande Salle, puis armé de tes affaires, tu te dirigeas vers le parc. La température était presque glaciale mais tu avais bien besoin de ça. Du froid, d'un bon rhume, qu'importe. D'autre chose en somme. De nouveauté. De fraîcheur. Et d'oublier. Oublier la perte de ton meilleur ami. Parce qu'il était clair que tu venais de le perdre. A tout jamais. Avouer ses sentiments à son meilleur ami, quel meilleur moyen que de rompre officiellement une amitié qui dure. Tu savais pertinemment ce que l'embrasser provoquerait. Tu savais qu'il aimait les filles. Mais non, aussi bête sois-tu, il avait fallu que tu l'embrasses. Tu cherchais à présent l'endroit le plus approprié pour te mettre, et contre un arbre, là, à l'écart de tout, tu t'installas. L'endroit était si beau à cette période de l'année. Tu avais toujours aimé le parc. Tu l'avais toujours trouvé magnifique. Surtout en ce moment, avec ce verglas présent partout, avec cette température glaciale, tout ceci rendait l'endroit encore plus magnifique. En règle générale, Poudlard était de toute manière un endroit merveilleux. Dès ton arrivée tu avais adoré l'endroit, tu l'avais trouvé si chaleureux, accueillant, et si ancien. Il recelait d'histoire et c'était ce qui en faisait le caractère unique. Les minutes passaient, et tu regardais le parc, de long et large, en admirant tout ce verglas qui se déposait sur les feuilles arbres et sur l'herbe qui avait été soigneusement taillée.

Les minutes passaient. Le calme était si plat. Si plat et si doux que tu ne le vis pas arriver. Julian. Décidément. La journée avait bien commencé jusqu'à ce moment. Te levant précipitamment, tu finis à terre, à cause du verglas, qui te forçait à rester à terre. Julian était désormais en train de courir. « Kyd. Ca va, tu ne t'es pas fais mal? », demanda t-il, avec gentillesse, probablement. « Oui, tout va bien. », dis-tu, avec mauvaise humeur. Tu te relevas, sans aide, et commença à marcher, en ignorant ton meilleur ami. « Kyd. Je peux te parler? », demanda t-il, en te rejoignant, dans ta marche. « Je suis plutôt occupé, j'ai pas vraiment le temps. » « Oh si, tu as le temps. Arrête tes conneries. », répondit Julian avec mauvaise humeur. Il te prit la main. « REGARDE-MOI NOM D'UN GALLION ! », reprit-il, avec colère. Il te regardait avec fureur, et tu n'avais qu'une envie, le regarder aussi. Mais tu te refusais à cette option, ton regard aurait trahie ton envie.

« - Ce n'est pas à toi de m'éviter Kyd. Ce serait plutôt à moi de t'éviter.
- Et pourquoi ça?
- C'est toi qui m'a embrassé, je te rappelle.
- Tu ne m'en as pas empêché pourtant.
- Mais...
- Si tout ceci te déplaisait tant, tu n'avais qu'à me repousser.
- T'es vraiment un crétin.
- Et toi un parfait bouffon.
- Arrête. »

Toute la discussion n'avait aucun sens. C'était vrai. Tu avais raison. S'il n'aimait pas ça, il avait qu'à te stopper. Mais vous étiez tous les deux là, à vous battre, l'un contre l'autre, pour la même raison. Même si tu ne savais pas trop laquelle. En vérité, tu aurais aimé que Julian n'ait rien demandé, ne pas l'avoir embrassé. Que tout soit resté comme c'était avant. Deux amis qui discutent de temps à autres, pour qui rien n'est compliqué. Mais c'était compliqué. Foutrement compliqué. Désormais rien ne serait plus comme avant. Rien. Parce que tu l'avais embrassé. Parce que tes lèvres avaient demandé un peu plus de l'amitié de Julian. Parce que ton coeur avait penché en sa faveur. Et qu'il ne ressentait pas du tout le même chose.

Tu avais laissé Julian, là, tout seul, mais se débarrasser de lui aussi facilement n'était pas commun. Oh non, il ne renoncerait pas. Tu marchais toujours en direction du château, quand il te rejoint, encore une fois. « KYD PUTAIN. », hurla t-il, assez fort pour que probablement la moitié du château l'entende. « Mais t'es taré mon pauvre. Arrête de gaspiller ton temps. », répondis-tu, avec fureur. Il te rejoint, et t'attrapas, encore une fois le bras, avec violence cette fois. « J'veux pas. » Cette fois ce fut sa bouche qui entra en contact avec la tienne.

(august 1990, eleven yo)

Tu entrais à présent dans la boutique que tu avais attendu le plus de visiter. Ollivander. Célèbre fabriquant de baguette. Pour ne rien gâcher de cette immense joie, ta mère, qui avait été la seule à pouvoir t'accompagner pour acheter tes fournitures sur le Chemin de Traverse, avait décidé que ta baguette serait la dernière chose à aller chercher. Les autres affaires étaient des choses assez futiles, sans grande importance. Vous étiez passés tous les deux par la Ménagerie Magique mais tu ne voulais pas d'un hibou. Les livres de chez Fleury&Bott avaient été les plus chers, et les plus lourds également. Tu te retrouvais également avec un nombre incalculable de plumes, encriers et rouleaux de parchemins. La visite chez Ollivander était donc la dernière sur la liste. Il était désormais midi moins dix, et vous étiez, toi et ta mère tout autant exténués l'un que l'autre. Faire des courses de rentrée n'était absolument pas une partie de plaisir. Loin de là.

En entrant chez Ollivander, en revanche, tout était beaucoup plus apaisant. Les armoires de la boutique étaient remplies de boites contenant des baguettes. Le présentoir du fabriquant de baguettes se trouvait au milieu de la pièce, encombré de rouleaux de parchemins en tout genre et deux trois ou quatre boites de baguettes. La cloche sonna quand vous entrèrent dans le magasin. Pendant quelques secondes, rien ne se produisit, puis un vieil homme, d'au moins soixante-dix ans passés, se présenta devant vous. Il était si vieux, mais avait l'air si gentil. Pas comme certains commerçants que vous aviez croisé sur le chemin, qui avaient l'air rabougris. Lui, avait l'air heureux de voir des clients dans sa boutique. Il vint à votre rencontre et serra la main de ta mère. « Oh ma chère, je me souviens de vous. Crin de licorne et bois de peuplier, vingt-trois centimètres, n'est-ce pas? », dit-il, avec une nonchalance extraordinaire. Ta mère acquiesça avec un sourire. Il se tourna immédiatement vers toi. « Bien le bonjour... », demanda t-il, avec un air interrogateur en attendant probablement que tu donnes ton prénom. « Kydian. », répondis-tu, avec un sourire faible. « Un magnifique prénom que nous avons là. Une baguette donc. Je vais d'abord prendre tes mesures et nous verrons ce que nous pouvons faire avec cela, d'accord? » A peine avais-tu hoché la tête qu'il avait déjà sorti sa baguette qui avait désormais pris l'apparence d'un mètre en son extrémité. Après avoir prit différentes mesures, il repartit dans l'arrière-boutique.

Quelques minutes plus tard il revint avec cinq boites toutes aussi grosses les unes que les autres. Il les posa sur son comptoir en en prenant une en main. Il ouvrit la boite, qui contenait une baguette d'une taille imposante, avec une garde rouge. Tu pris la baguette, qu'il te tendait, puis fis un geste quelconque. Rien ne se produisit.

Tout ceci continua jusqu'à la quatrième baguette, beaucoup plus imposante que la première. Et enfin, tu sentis ce petit plus qui faisait que cette baguette serait absolument et indubitablement la tienne. Tu le sentais à l'intérieur. « Eh bien, nous avons une gagnante apparemment ! », dit Ollivander, avec une joie certaine. Il reprit la baguette, la rangea dans sa boite et ajouta quelques petits mots sur un de ses parchemins avec une plume d'oie, en la trempant soigneusement dans l'encre noire. « Bois de houx, crin de licorne. », murmura t-il en écrivant. Ta mère était restée dans le fond tout le temps du choix mais revient à ce moment là vers toi. Monsieur Ollivander reposa sa plume et revint vers toi. « Il n'y a pas de doute que cette baguette t'iras parfaitement mon petit. Fais-y attention, elle n'est pas fragile mais presque unique, prends-en soin. »


Dernière édition par Kydian Fitzpatrick le Sam 29 Nov 2014 - 15:07, édité 14 fois
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(december 1996, eighteen yo)

Tout s'était passé si vite. Le réveil fut rude et compliqué. Tu avais à présent autour de toi plusieurs personnes. Des amis, plus ou moins importants. Mais surtout tes parents. Ta mère sur une chaise, te tenant la main, aussi fort qu'elle le pouvait, des sanglots s'étranglant de temps à autres. Ton père, debout, derrière elle, à soutenir l'épaule de sa femme. D'autres gens, mais tu ne faisait pas attention à eux. Tu tournais à présent la tête vers tes parents, en ouvrant un peu plus les yeux, et en esquissant un sourire. « Bonjour. » Tes parents relevèrent la tête. La réaction de ta mère fut immédiate. Elle se leva très rapidement de sa chaise pour entourer ta tête de ses bras. « Tu nous as fais une belle frayeur. », dit-elle, dans un étranglement. « Je ne serais pas parti sans vous avoir dit au revoir, de toute façon, tu me connais, chiant jusqu'au bout. », dis-tu, avec un sourire en essayant de rire. Malheureusement, la seule pensée de rire était impossible. Tu sentis une douleur dans le thorax, et dans le dos, une douleur insoutenable, qui t'empêchait de faire le moindre mouvement autre que bouger ta main, ton bras ou ta tête. « Qu'est-... Que s'est-il passé? »

« Tu... Tu ne te rappelles pas? », demanda ton père, avec un regard inquiet. « Non, je n'ai plus aucuns souvenirs. La dernière chose dont je me souviens c'est avoir pris mon petit déjeuner... » Tes parents croisent leur regard, inquiets de toute évidence. « Qu'est-ce qu'il y a? » Tu les regardes à ton tour, inquiet. Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé. Tu n'as plus aucun souvenir. Tu ne sais pas ce que tu fais dans cette chambre d'hôpital. Quand tu t'es réveillé, tu savais bien que quelque chose n'allait pas, mais tu n'avais pas demandé quoi que ce soit. Maintenant... Tu refusais de rester dans le doute. De ne pas savoir, d'avoir ce trou de mémoire avec toi pendant des semaines, voire des mois, ou des années. Ton père demande aux autres de partir. Tu ne leur accordes pas un regard. Tu te fiches de savoir s'ils partent. Désormais ton attention est portée sur tes parents. Et savoir ce qu'il s'est passé, depuis ton petit déjeuner. Tu prends peur. Tu as mal. Ton thorax et ton dos te font horriblement souffrir.

« - Alors? C'est quoi tout ces secrets? J'ai tué quelqu'un ou quoi?
- Non, Kyd, mais pas loin.
- QUOI?
- Calmes-toi, Kyd. C'est de l'humour. Crier ne sert à rien.
- Que s'est-il passé alors? Et pourquoi j'ai mal partout? Et pourquoi je suis dans un lit d'hôpital? Et surtout qu'est-ce que vous faites là? »

L'anxiété n'avait jamais été bonne pour ton moral. Pire, tu avais toujours été quelqu'un de très violent, et ce genre de choses, de secrets, de cachotteries, te donne envie de tout casser. Tu essaies de te calmer, mais rien n'y fait. Jusqu'à ce qu'ils se mettent à cracher le morceau. Le récit est décousu, comme un mauvais écrivain qui écrit au fur et à mesure qu'on lui parle d'un événement. Tu cherches à reconstruire les pièces du puzzle. Sans grand succès. Tu sais juste quelques petites choses. Par exemple, que tu as été provoqué en duel. Par un Serpentard. Que ça a rapport avec Julian. Que tu t'es battu, et tu as infligé quelques blessures à ton agresseur. Mais qu'il t'as prit pas surprise. Et que tu n'as rien vu venir. Et qu'il t'as cassé des côtes. Et infligé un sortilège dont tu ne connais pas le nom pour provoquer tes blessures dans le dos. Et aussi que sans l'intervention de quelques camarades tu serais probablement encore en situation très compliqué, dans un des cachots de l'école. Tu réfléchis. Tu ne sais pas qui t'as infligé ça. Mais tu ne veux pas le savoir. Pas pour le moment. Non. Tu veux juste te reposer. Te reposer, et ne penser à plus rien d'autre.


***



Tu es de retour à Poudlard. Il t'a fallu deux bonnes semaines pour te remettre de tes blessures. Tu es toujours obligé de garder un bandage sur tes plaies, et tu es obligé régulièrement d'aller à l'infirmerie pour vérifier l'état de tes blessures. Le médicomage de Ste-Mangouste t'a informé que tu garderais ta cicatrice pour toujours, probablement. Ce genre de blessures étaient impossibles à changer. Un puissant sortilège, avait-il dit. Mais tu avais déjà cessé d'écouter. Ton dos était détruit, ruiné à jamais, par quelqu'un dont tu ignorait l'identité. Jusqu'à maintenant.

Le parc. En Décembre. Il faisait si froid, mais tu en avais bien besoin. Tu adorais le froid, au final. Tu avais toujours adoré ça. Contre un arbre, tu es posé, là, et tu te sens bien. Puis quelqu'un passe. Un grand Serpentard, au moins de dix centimètres plus grand que toi. Puis un flash te revient. C'est lui. Il ne t'as pas regardé pourtant. Mais tu sens que c'est lui. Tu te lèves. Et tu cours en sa direction.

« - Excuse-moi?
- Hm?
- Ça va te sembler étrange comme question... Mais est-ce que tu t'en es pris à moi physiquement ces disons... trois derniers mois disons? »

Tu te sens idiot. Idiot de demander ce genre de choses. Mais il faut que tu saches. Pourtant, rien ne semble indiquer qu'il ait une quelconque animosité à ton égard. Il tourne la tête. Puis te regarde. Et un sourire s'empare de son visage. Tu le savais. Tu le sentais. Le sang bouillonne dans ton cerveau. « Tu as mis le temps... J'espère que ce petit truc que je t'ai infligé t'as fait du bien. » Son sourire narquois t'énerve, te donne envie de vomir.

Quelqu'un s'approche. Julian. Tu te retournes. « Kydian... » Sa voix est hésitante, de la peur peut-être. Mais tu n'as pas envie de lui faire de mal, pour une fois. « Oh Julian. Bonjour. Tu vas bien? Avant de répondre, attends, je dois faire quelque chose. » Ta voix n'est pas haineuse, pas méchante, c'est de la gentillesse. Tu te détournes de lui, et tu attrapes le bras de l'inconnu, que tu n'avais jamais rencontré de ta vie, et à qui tu n'avais jamais parlé avant aujourd'hui. « Où en étions-nous? Ah oui... » Tu n'y tiens plus. En quelques secondes, tu lâches sa main, et ton poing atterri sur sa mâchoire. Il fait quelques centimètres de plus que toi, quelques dizaines de kilos que toi, mais qu'importe. Il l'a cherché. Tu lui en renvoies une. Et deux. Puis il t'attrape le bras, et te fais valser sur le côté droit. Ton dos souffre. Encore. Mais la douleur n'est rien comparé à cette haine nouvelle que tu éprouves contre cet abruti. Tu te relèves. Julian semble vouloir dire quelque chose. Mais tu ne l'entends pas. Tu oublies tout autour de toi. L'autre a déjà reprit son chemin. Tu sors ta baguette. Il te désarme en l'espace de trois secondes. Il reprend son chemin, en laissant ta baguette au sol. Tu fonces. Tu charges. Comme un vulgaire gamin. Et tu hurles. Il tombe à la renverse. Il n'avait apparemment pas prévu que tu sois aussi fort. Tu le force à se retourner. Tu mets une jambe de chaque côté de son corps, appuyé sur son ventre. « Ça c'est pour mon thorax. » Tu lui cognes la mâchoire, une nouvelle fois. « Et ça c'est pour mon dos. » Une nouvelle fois, tu le cogne, contre l'oeil cette fois. Et tu continues. Deux, trois, quatre fois. Il ne l'a pas vu venir. Son visage est en sang. Tes poings également. Tu n'as pas utilisé ta baguette. Ce qui rend sa défaite encore plus cuisante. Et ta victoire encore meilleure. Il n'implore pas. Il essaie de se défendre. Mais il est bloqué. Et tu continues. Jusqu'à ce qu'on vienne t'extirper de son corps, en sang, presque sans vie. Tu continues à agiter les poing, dans le vide, sans but, et tu cries. « Lâche-moi. PUTAIN LÂCHE-MOI JULIAN. » Tu as senti son parfum, tu sais que c'est lui. Tu sens ses bras, sa force. Tu la connais. « Arrête, tu vas le tuer, espèce de crétin. » Il te pose à terre.

« - Pourquoi tu le défends?
- Il ne t'as rien fait.
- Il ne m'a... TE FOUTRAIS-TU DE MA POIRE? »

Tu es énervé. Tu tentes de reprendre tes esprits. Mais tu n'y arrives pas. Tu as envie de cracher toute ta haine à Julian. Mais tu ne le feras pas. A la place tu enlèves ton pull, et ton t-shirt. Il fait froid, tu es gelé, mais qu'importe. Enlever ton t-shirt révèle le bandage qui parcourt tout ton corps, en diagonale, laissant apparents les bleus qui n'ont pas encore guérit sur ton torse. Tu te retournes. Il peut voir les brûlures à travers le bandage, tu le sais. « Je... », commence t-il. Tu ne lui laisses pas le temps de terminer. « Ouais. Sympathique, pour 'rien', pas vrai? » Ta colère est à son maximum. Mais Julian semble innocent, ne pas savoir de quoi tu parles. Il toucheston abdomen, de ses mains froide, et tu te renfrognes. « Argh, tes mains sont gelées. » Tu renfiles ton t-shirt. « Je... Je ne savais pas. » Tu aurais du t'en douter. Poudlard n'aurait pas prit la peine de l'informer. « Mais tu ne peux pas le tuer. Tu ne vaudrais pas mieux que lui. »

(may 2000, twenty-one yo)

Tout ceci t'avait manqué. Cette maison. Et ce jardin. Et surtout tes parents. Ils te manquent horriblement. Quand tu as pris la décision de partir à Londres, pour y vivre, tu aurais aimé qu'ils te suivent. Mais bien sûr, ils ont refusé. Ils voulaient que tu choisisses ta propre vie. Et tu l'avais fais. Une belle vie. Plus ou moins. Bien sûr, maintenant, tout changeait. Mais tu refusais - et eux aussi - d'en parler. Pas quand vous vous revoyez. Ce genre de sujets ne sont pas abordables à table, ni lors de retrouvailles. Ta mère avait exigé que tu enlèves ta chemise dès que tu avais posé un pied dans la maison. « La salle de bain. De suite. Je veux vérifier ce que tu sais. » Oh oui, tu savais. Evidemment. Elle refusait de ne pas voir cette plaie, une énième fois. A chaque fois que tu venais, tu y avais droit. Elle vérifiait que la cicatrice n'avait pas de soucis. Ses connaissances en médicomagie étaient plus maigres que les tiennes, mais tu la laissais regarder, par amour pour elle, tu refusais de la froisser. Et comme d'habitude, tout allait plus ou moins bien. Parce qu'il fallait bien. Ta cicatrice était devenue une partie de ta vie, désormais. Tu n'y prêtais même plus attention. Tu avais même oublié celui qui t'avait infligé ça. Enfin non, tu savais toujours qui il était, et quelle était sa tête, mais tu avais oublié qu'il existait, pour ton propre bien.

Quelques minutes plus tard, ta chemise sur tes épaules, boutonnée, tu te retrouvais dans le salon de la maison de famille, et tu vins à la rencontre de ton père, en le prenant dans tes bras. Il te manquait horriblement, lui aussi, et tu étais vraiment triste qu'ils n'aient pas décidés de te suivre. Mais bien sûr, tu leur rendais assez souvent visite pour ne pas leur manquer autant que ça. C'était bon de les voir. Ils semblaient radieux, dès qu'ils te voyaient.

« Alors Ste-Mangouste? Tu t'y plais, je suppose? » Et comment ne pas s'y plaire, en réalité? Tu y vivais toutes les expériences les plus belles de ta vie. Service Pathologie des Sortilèges. Un service si intéressant. Tu y étais maintenant depuis assez longtemps pour que tout ceci te plaise. Bien sûr, tu y étais moins longtemps désormais, avec cette nouvelle règle de devoir servir le pays. Cela ne te plaisait pas, mais tu n'avais pas vraiment le choix. Et donc tu t'étais exécuté, comme un bon petit soldat, sans rien dire. « Comme toujours. Tout ceci devient très intéressant, vous savez... Je découvre de plus en plus de choses. », dis-tu, en avalant une bouchée du poulet au curry que ta mère avait préparé plus tôt dans la matinée.

« Assez parlé de travail, les garçons. », intervint ta mère. C'est vrai, le travail aurait sa place plus tard, vous auriez le temps plus tard. Mais tu voyais où elle voulait en venir. Tu intervins à ton tour avant qu'elle n'ait eu sa chance. « Ton poulet est délicieux M'man. », dis-tu, avec un sourire sincère. « Merci mon chéri, ça me fait plaisir que tu aimes. » Elle coupa une autre part de son poulet, fourra le morceau dans sa bouche et un fois qu'elle l'eu avalé, elle en vint à ce qu'elle voulait. « A part le travail, tu as quelqu'un dans ta vie, mon chéri? » Tu étais sûr d'avoir droit au sujet. Bien sûr, elle devait connaître la réponse. Non tu n'avais personne. Et ce n'était pas plus mal. « Oh tu me connais, je suis un solitaire. Et puis, tu ne le rencontrerais pas de si tôt. », dis-tu, avec une sincérité grave. « Tant que tu es heureux, c'est tout ce qui importe. » Voilà qui fermait le sujet, pour un long moment...


Dernière édition par Kydian Fitzpatrick le Mer 12 Nov 2014 - 23:22, édité 14 fois
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WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
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‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
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LOGAN bave
Bienvenue sur exci, j'suis fan de ton nom de famille brille bon courage pour la suite de ta fichette, t'as pris de la place, ça va être épique je sens gaah
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LOGAN I love you Bienvenue parmi nous yeux
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logan, le nom, le titre, l'histoire à rallonge, j'aime. I love you
bienvenue potte
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BIENVENUE bégé jule j'aime beaucoup ton pseudo, il est secla hinhin en revanche, Logan est déjà tenté par un membre qui doit rectifier sa fiche - toutefois, puisqu'il n'a pas réservé l'avatar, tu peux le tenter. I love you let's go pour la compet d'avatar sooo gaah bon courage pour ta fichette, n'hésite pas à contacter un membre du staff en cas de question (et la question doit être sexy, sinon pas de réponse :russe: )
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ow, j'aime déjà ce début de fiche cute hâte de lire la suite hug
bienvenue parmi nous trognon
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Welcome petit padawan à la fleur de sel ! I love you
Bon courage pour ta fiche et pour la compet ! jule gaah
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Bienvenue par ici camarade, je vois que tu as sacrément avancé ta fiche donc je te souhaite bon courage pour la forme mais il est clair que tu t'en sors très bien sans. :russe:

Au plaisir de te recroiser IRP ou dans les méandres sombres du fo. :3:
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