| Ménexène Slater feat Adam Levine • crédit wild cookie | • surnom(s) ; Mex, qu'il entend vagir depuis gamin. Bien plus arrangeant pour ces chiards dyslexiques que sa toute première appellation. Maksim se plait à l'appeler son Hydre, cependant ; référence directe au mythe moldu, immortel et venimeux, qui sait lui inspirer la dévotion de son plus cher employé. C'est d'ailleurs sous ce pseudonyme fantasque que Ménexène agit pour le réseau. • naissance ; Londres (moldu), 1970. • ascendance ; Infâme Sang-Mêlé. Né sous X, il ne possède aucune information ou détail que ce soit sur l'origine de cette malédiction sanguine. • camp ; Pro-Gouvernement. Il glane les idéaux de Dolohov depuis son embauche et s'en fait de jolis préceptes à ingérer en ligne de conduite. • réputation ; On le sait perdu. Sorcier orphelin, oublié de ses comparses, parfois même jugé indigne d'eux. Pourtant et depuis peu, l'érudit se mêle aux mondanités ; discret, on l'y voit voguer dans l'ombre du Patron qu'il guigne, toujours protecteur. • état civil ; Célibataire sans aspiration d'entraves sentimentales. Infesté au coeur de la belle Volkov qu'il sait ne jamais pouvoir étreindre. • rang social ; Racheté. • patronus ; Une corneille criarde et menaçante, symbole ultime du clan Dolohov qu'il aurait aimé s'encrer sous le derme, si le hasard s'était seulement montré plus clément. • épouvantard ; Le démantèlement. La torture infligée à ceux qu'il considère comme étant sa nouvelle et unique famille ; ses deux monstres de Russie disparus, Maksim et Svetlana. • risèd ; Volkov sacrée héritière légitime du clan Dolohov. • caractéristiques ; Armada de tatouages pour cacher les cicatrices dues aux maltraitances passées. • particularités ; Empathe, pour ajouter au malheur inhérent à sa personne. • caractère ; loyal, concerné, déterminé, sanglant, digne, aimant, solitaire, discret, persuasif, joueur, efficace, doué. |
• Son premier cri perce l'insalubrité d'une maternité londonienne stérile, et les premiers souffles sont expiés dans l’oubli. Abandonné par sa mère, sang-mêlée pas même majeure lors de l’accouchement, il passe sa vie ballotté d’orphelinats en foyers d’accueil sans jamais soupçonner ses prédispositions magiques et tarde, ainsi, à développer ses pouvoirs. Introverti, le rejeton a d’ailleurs plutôt tendance à se refermer comme une huître, quand il ne rencontre pas simplement quelques difficultés à se lier, que ce soit sur le plan social ou amical.
• Hypersensible, Ménexène aborde très vite un comportement inhabituel qui lui vaut, plus tard, d'être martyr ; battu ou harcelé par ses aînés, il écope de cicatrices et heurts mais ne s'essaie jamais à l'ouvrir. Son imperméabilité alerte psychologues et autres assistantes sociales, bien sûr, et ses calvaires demeurent bien souvent stoppés à leur source, sans que cela ne l'empêche de s'engoncer dans son mutisme et son apraxie sentimentale.
• Comme les siens, il finit par recevoir sa lettre lors de sa onzième année et effectue toute sa scolarité à Poudlard. Si l'on s'était, quelques mois auparavant, assuré de lui en apprendre plus sur le monde magique, Mex vit cette révélation comme un profond traumatisme ; pis, il s'ingénie de façon inconsciente à rejeter son héritage sorcier, puisque son don d'empathe se déploie face à ces gens qui, de part tous les ressentis faisandant en leur sein, achèvent de le rendre solitaire. Si Slater s'est toujours montré concerné par le sort de ses comparses et s'assure une protection en se tenant loin des enfants paumés l'entourant, le pré-adolescent déchante en pénétrant le biotope d'âmes en perdition et exècre servir de buvard émotionnel.
• Les temps sont durs, l'adolescence plus ingrate qu'à son habitude. Sans cesse sur le qui-vive, soumis aux état d'âmes de chacun, Ménexène est accablé de rumeurs et relégué au statut de fou à lier. Banshee hystérique, il ploie et s'abandonne à quelques délinquances, violences, nourrissant un intérêt macabre envers son Mal qu'il alimente d'emportements tout téméraires.
• Sentimentalement, c'est le pugilat. Il s'explose la gueule contre l'asphalte et est incapable de garder ses liaisons intactes ; la fusion des deux êtres, trop forte, décante les démons respectifs et ouvre les vannes de la passion meurtrière ; il a d'ailleurs perdu son premier amour suite à cette exclusivité malsaine.
• L'orvétian, il n'y touchera jamais. Non, ce sont encore les drogues moldues, dites douces, qu'il ingère régulièrement pour tenter d'apaiser les ecchymoses cardiaques qui font pulser de leur vilénie sous la carne dépendante. Pourtant son métabolisme semble gagner en résistance à mesure que lui s'ancre dans le monde sorcier, et alors Ménexène sombre dans une dépression aliénante pendant quatre longues années ; il n'en sortira qu'à la fin de la scolarité, ASPICs en poche.
• L'année de ses 18 ans, le rejeton, déstabilisé par son don qu'il ne sait résolument pas gérer et le statut social qu'on lui assigne, décide qu'il est grand temps d'en apprendre plus sur ses origines et entreprend ainsi une longue et épuisante année de recherches. Dans un premier temps, il s'essaie à glaner des informations aux nurses l'ayant mis au monde, puis aux employés de l'orphelinat l'ayant recueilli nourrisson. De façon évidente, l'anonymat de la matriarche est préservé et sa démarche se solde pas un échec cuisant. Ainsi Ménexène prend une décision rédhibitoire ; quitter le monde sorcier, et retourner vivre parmi les moldus. Il y entame une formation d'infirmier qu'il réussit haut la main et exerce ainsi son nouveau métier pendant cinq ans, sans trop d'embuches. La passion est là, l'envie d'aider les autres aussi, et surtout, l'empathie tortionnaire a disparue.
• C'est sans compter sur les plaies déférées par son passif, cependant, et qui reviennent le hanter d'une puissance exacerbée par le temps. Son inaptitude sociale, mêlée aux souvenirs d'enfance et au deuil de son seul amour agissent en piqûre de rappel pour se sustenter de toute sainteté d'esprit. Il n'a que 24 ans, à peine, lorsqu'il concède à tout lâcher une seconde fois et s'essaie à couler de mauvais jours dans les quartiers malfamées de la banlieue londonienne. Là-bas, il y rencontre de jolis maffieux lui permettant d'exprimer toute sa violence et rancoeur contenues. Intègre un réseau de drogue. Grimpe les échelons jusqu'à y devenir l'équivalent d'un passeur sur les terres sorcières ; c'est-à-dire qu'il gère les transactions, recrute, et délègue les deals moins important à de jeunes délinquants dans l'espoir d'étendre la toile. Si la reconversion semble surprenante et aux antipodes de sa personnalité, il s'y complait et y vit comme un charme. Répondant au libre-arbitre, non-obligé de côtoyer du beau monde qu'il pourrait se risquer à blesser ou choquer en dévoilant sa véritable nature, Mex se traine dans l'ombre sans que ça ne lui pose réellement de soucis. Il consomme et augmente les doses, s'abrutit l'encéphale de substances opiacées, quand bien même il excelle dans ses tâches et s'attire la confiance de ses employeurs.
• Hiver 1998 ; Alors qu'il pensait en avoir fini avec ces conneries, l'empathe tombe, au détour d'une ruelle, sur un Maksim Dolohov errant et molestant du dealer moldu. Il ne perçoit de l'incartade que de bref râles, requêtes quant à de potentiels stocks et arrivages à écouler et un véto à poser sur les terres du bandit qui, ébahi, dégoise l'horreur que lui inspire le cinglé aux accents rustres. Globalement, la scène fourvoie Slater plus qu'elle ne l'aiguille sur l'identité du Mangemort ; ce dernier dégage une telle véhémence émotionnelle que le pauvre Mex en reste cloué sur place. Il lui faudra de longues secondes pour assimiler le dégueulis sentimental de l'intrus, recouvrer ses esprits, et ne pas crever de la douleur qu'il aspire, involontairement. Les regards se croisent. Les coeurs aussi. Le destin dégoupillé sans précédent implique la signature du pacte.
• 1999. Ménexène, rebaptisé l'Hydre, devient le bras droit officiel de Maksim après avoir ré-intégré le monde magique. Il gère l'exportation de bénéfices, mais aussi et surtout le passage quantitatif d'orvétian par biais moldus ; les portoloins longue-distance et autres réseaux de cheminées étant savamment surveillés par le Gouvernement et sa Milice, sa connaissance des préceptes impurs vaut aux affaires de Maksim de perdurer voire même de s'étendre. Nourri, blanchi, entretenu et parfois logé au Manoir slave, le sorcier recouvre une esquisse de vie. Des mois et années plus tard, il s'essaie à toutes les tâches que lui refourgue Dolohov ; s'avère protecteur officiel, infirmier urgentiste pour les mules endommagées, râfleur d'ennemis potentiels... En d'autres termes, c'est un touche-à-tout digne de confiance et jamais plus proche du moscovite. Maksim Dolohov • Tom Hiddleston | Maks n’est plus simplement le Patron. Il est le frère fantasmé et érigé en illusion tortionnaire ; celui l’ayant recueilli, celui l’ayant aidé à tempérer les affres et l’ascendance du don. Plus qu’un respect, qu’une affection dégueulant la sensiblerie, Dolohov est devenu le démiurge d’une vie avortée, l’une des raisons viscérales qui prennent aux tripes et savent vous redresser sur vos deux jambes. Et si l’empathe gagne en puissance, que l’ego gonfle à mesure qu’il s'essaie à s’ancrer au monde sorcier qui, il le sait maintenant, est sien, les rapports entre les deux associés jamais ne changent. Purs. Cristallins. Il n’y a de place pour les non-dits ou la trahison, le ménagement ou les errances diplomates. Tout est brut et sincère. Tout est rassurant de plénitude. Confiance. Le maître mot du pacte signé par les deux écorchés ; l’un aspire la douleur putréfiée de l’un, quand l’autre s’ingénie à soigner son buvard salvateur comme il le peut. On se serre les coudes et on ne lâche pas. Jamais. On sait être le tout de l'autre et l'on estime la valeur de ce que l'on convoite, trop pour oser l'abandonner, surtout en ces temps sombres. |
Svetlana Volkov • Nina Dobrev Elle est le souffle au cœur. Les pupilles lui ayant crevées le bide lors de leur première rencontre au manoir Dolohov. Fieffée gamine. Son passif s’était encastré en pleine mâchoire de l’érudit, entrainant avec lui armada d’ecchymoses cardiaques, d’échos à l’âme, de similitudes achevant de le faire sombrer dans son sentimentalisme tout avorté. Il l’estime, la respecte, l’aime comme il en vibre. Quand bien même Svetlana ne soit pas à l’aise, pas réceptive, pas même dans l’optique d’une relation tendant vers une supposée ambiguïté. Ménexène se sentirait de faire don de ses tripes si cela permettait à la jeune fille de survivre encore un peu ; c’est un pêché de chair, un pêché de sang. Il en est infesté et s’ingénie pourtant à se tenir loin de sa prunelle dont il serait jugé indigne, trop concerné, sans doute, par la passion qu’il lui voue secrètement et qui saurait les perdre tous les deux. | |
Dernière édition par Maksim Dolohov le Sam 15 Nov 2014 - 14:02, édité 21 fois |
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