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sujet; FRED WEASLEY ▲ Revenge is an act of passion, vengeance of justice. Injuries are revenged, crimes are avenged.

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Fred (sans George) Weasley
feat Eddie Redmayne • crédit sirredmayne
❝ We're running in circles again ❞Insurgent ; PV

☇ pseudo complet & surnom(s) ; FRED. Ou George. Ils étaient tellement nombreux à l'appeler George aussi. Peut-être que c'était aussi un peu son prénom. Mais maintenant, plus personne ne se trompe. Plus personne ne l'appelle George. WEASLEY. Une tignasse rousse, des vêtements simples et un bicoque biscornue. Mais de l'amour, tellement d'amour. Et des rires ... FRED ET GEORGE était son surnom. Leur surnom. Maintenant, c'est juste Fred. Seulement Fred.
☇ naissance ; PREMIER AVRIL, 1978. Comme une blague qui tombait à point nommé.
☇ ascendance; Ça n'a AUCUNE IMPORTANCE qu'il soit de sang pur.
☇ métier ; AUCUN. Sinon inventeur de génie pour les insurgés, créateur de dangers et de destruction pour les révoltés.
☇ camp ; REBELLION, bien évidemment. Il hait cette société qui lui a volé son jumeau, tué son père, brisé sa mère et qui a enchaîné sa soeur. Il emmerde Voldemort, il emmerde les Mangemorts. Il emmerde le gouvernement. Et il les crèvera tous en espérant que ça comblera un peu le vide laissé par George.
☇ réputation ; Un ESPRIT VIF qui file et court. S'échappe du quotidien. De la douleur. Tous reconnaissent son inventivité, son audace et son astuce. Mais peu sont ceux qui se rappellent qu'il n'est plus que la moitié de lui-même. Qu'il n'est qu'un être brisé qui s'appuie sur des chimères, un estropié qui croit que ses jambes amputées sont encore là. Mais après tout, les gens ne voient que ce qui les arrange.
☇ état civil ; SEUL. Désespéremment seul et le coeur emporté par George.
☇ rang social ; INSURGE. Si ses choix ne l'engageaient pas, son nom le ferait pour lui.
☇ baguette ; Autrefois, il s'enorgueillisait de sa baguette ... ou plutôt devrait-on dire de leurs baguettes ?  Doubles parfaits, leurs baguettes étaient à leur image. Jumelles. Du même Cornouiller venait le bois, de la même Licorne venait le coeur magique. Mais avec la mort de George, les deux baguettes sont mortes, rendues inutilisables par le chagrin du jumeau survivant, et Fred a dû acquérir une autre baguette, aidé par la fille Ollivander : BOIS DE NOYER et PLUME DE PHENIX. Si celle-ci lui convient parfaitement, il pleure encore la perte de son ancienne compagne.
☇ épouvantard ; La scène de la MORT DE GEORGE qui se répète, se répète, se répète. Encore et encore. Toujours. Et George qui l'appelle à l'aide, au loin, si loin. Et ce regard si vide. Autrefois fort compétent, il est désormais incapable de vaincre un Epouvantard, une chose qu'il n'a avoué à personne.
☇ risèd ; LUI AVEC UN SOURIRE. Ou peut-être que c'est George qui sourit en réalité ? Il ne sait pas, il n'y avait pas de vraie différence entre eux. Ils étaient comme des reflets qui se répétaient à l'infini, ils faisaient tout à deux. Quand George souriait, Fred le faisait aussi.
☇ patronus ; HYENE. Rieuse, même quand elle pleure. Grinçante de cynisme.
☇ particularités ; REFLET BRISE, il a perdu son double, son miroir. Ils étaient deux, et désormais il est seul, désespéremment seul. Et seuls les degrés d'alcool parviennent à effacer un peu ce vide qu'il a au coeur.
☇ animaux ; AUCUN. Un psychomage lui conseillerait d'ailleurs commencer à s'occuper d'une plante avant de tenter de s'occuper d'un être vivant plus complexe.
☇ miroir ; Sa forme TRIANGULAIRE laisse peu de doutes sur sa volonté d'avoir un leader commun aux insurgés, une figure charismatique pour leur donner une direction commune. Mais les REFLETS BLANCS, fort ternes, laissent à croire qu'il s'égare sur des voies qui ne sont pas les siennes.

☇ Avis sur la situation actuelle ; Que dire sinon qu'il hait la situation dans laquelle est plongée son pays ? Sa vie ? Cette guerre lui a volé son alter ego, a détruit sa famille, elle a réduit sa soeur en esclavage. Parfois, il voudrait simplement se réveiller, trouver George dans le lit à côté du sien et entendre Parfait Percy frapper à leur porte en râlant que c'est bientôt l'heure de partir pour Poudlard tandis que Ginny geint qu'elle aussi, elle veut venir puisque Ronald entre à Poudlard. Oui, parfois, il voudrait que tout redevienne comme avant.
D'autres fois, il pense que les insurgés ne devraient pas se déchirer, que diviser les forces ne fera que rallonger la guerre. Que délayer sa vengeance. Mais maintenant, ils ne sont pas vraiment insurgés. Non, ils sont Audacieux, Belliqueux ou Pacifiques. Ils vont et viennent, sans unité et sans but commun. Sans véritable leader depuis que Dumbledore est mort.

Le problème, c'est que la plupart du temps, il essaie juste de ne pas penser. A la guerre. A la captivité de Ginny. A sa mère qui pleure tous les soirs. Et surtout, surtout pas à la mort de George. Ne pas penser l'aide à ne pas désespérer. Juste se laisser envahir par la frénésie créatrice, essayer de faire revivre George dans ses inventions, évacuer la colère.

☇ Infos complémentaires ;  Ancien Gryffondor, il s'est rapidement démarqué en compagnie de son jumeau et de Lee Jordan. ▲ Appréciés pour leurs farces et leur humour, les jumeaux ont rapidement fait l'unanimité au sein de Gryffondor et des élèves de Poudlard en général (sauf des gens sans humour *bien sûr*). ▲ Quant aux professeurs de Poudlard, les jumeaux ont eu vite fait de gagner leur respect avec leurs prouesses magiques (bon, sauf la fois où ils ont fait exploser un chaudron dans les cachots de Rogue ... ou qu'ils ont brûlé par mégarde la pile de grimoires de Flitwick). ▲ Observateurs, les jumeaux ont toujours su plus ou moins où se trouvaient les limites et jusqu'à quel point ils pouvaient enfreindre les règles. ... enfin, surtout George. ▲ Athlétique, c'est lui qui a poussé George à postuler avec lui dans l'équipe de Quidditch de leur maison. ▲ Leurs clubs de Quidditch préférés ont été la seule chose sur laquelle leur avis différait vraiment. ... bon. Ca, et les filles. ▲ Ingénieux et astucieux, Fred a toujours excellé en Sortilèges, en Métamorphose et en Potions. En compagnie de George (et de Percy maintenant), Fred fait preuve d'un rare talent pour la création de sorts, de potions et d'objets enchantés. Et il est également très à l'aise avec la magie informulée. ▲ Au grand damn de sa mère, cependant, ils passaient leur temps à expérimenter des recettes alternatives, ce qui leur a souvent valu l'ire du professeur Rogue (et de la vieille McGo). ▲ Intelligents et talentueux, Fred et George avaient si peu d'intérêt pour leur scolarité qu'ils n'ont obtenues que trois BUSEs chacun (Sortilèges, Métamorphose et Défense dans le cas de Fred). Une performance qui a fait hurler de fureur et leur mère, et leur père (probablement, une des plus belles frayeurs de leur vie). ▲ Les jumeaux n'ont jamais passé leurs ASPICs puisqu'ils se sont échappé de Poudlard et d'Umbridge avec panache et classe lors de leur 7e année. ▲ Ce qui ne les a pas empêché de faire fortune grâce à leur boutique de farces et attrapes. Avant que la guerre ne les rattrape, ils envisageaient même d'ouvrir une succursale à Pré-au-Lard et à faire de la concurrence à Zonko. ▲ L'alcool est une vieille amie maintenant. En secret, Fred l'accueille toujours avec joie, parfois il l'invite même, en espérant qu'elle amènera George avec elle. ▲ L'engagnement des Weasley dans cette guerre n'est plus à prouver. Et il ne fait aucun doute pour les insurgés que Fred est l'un des plus investis à la cause. ▲ S'il est un défaut qu'on a souvent reproché à Fred, c'est de se soucier peu des conséquences. Du duo qu'il formait avec son jumeau, il était celui qui avait les idées, tandis que George, plus précautionneux, était celui qui fixait des limites. Un rôle que Percy tente d'occuper malgré la mauvaise volonté de Fred. ▲ Si peu le remarquent, ça n'empêche pas son sourire de ressembler de plus en plus à une grimace cynique. Une ombre plane au fond de son regard, assombrissant son humour. ▲ Autrefois, il aurait dit qu'il était spécial parce qu'il était deux. Et maintenant qu'il n'est qu'un ... qu'est-ce que ça fait de lui ? ▲ Ceux qui l'ont vu en duel contre des mangemorts ou des sympathisants disent que c'est un véritable démon. Enragé et imprudent. Désespéré. ▲ Avec son frère Percy, il est le créateur des Miroirs à Double Sens utilisés par les insurgés. En tant que tel, il en connait à la fois toutes les forces et toutes les faiblesses. ▲ Personne n'irait dire que ses inventions sont inutiles. En revanche, ceux qui ont connu les inventions de Fred et George savent que les nouvelles créations n'ont plus de rien de ... naïf. Seul Fred ne s'en rend pas compte. ▲ Son ancienne baguette et celle de son jumeau sont précieusement gardées dans un étui en bois. Ce sont les seuls objets qu'il ne supporterait pas de perdre.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi sovereign ou Elodie. J'ai 26 ans, je viens de Paris et j'ai connu le forum via bazzart. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Je veux bénéficier de l'aide d'un parrain ou d'une marraine : [ ] oui / [x] non. Pour les scénarii uniquement[/i] : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [x] oui / [] non. Un dernier mot ? Arrivé au troisième personnage, je pense que plus personne ne me croira si je dis que j'aime Exci à la folie ? Je vous aime d'amouuuuur et d'eau fraîche (il va falloir parce que vivre dans la forêt, c'est pas le luxe mdr )



Dernière édition par Fred Weasley le Ven 28 Aoû 2015 - 15:55, édité 24 fois
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La théorie des humeurs
here comes the hurricane


❝ FIRE: FRED & PERCYSOMEWHERE IN WALES, Y. 1998

George aurait ... ▼ La voix était faible, presqu'un murmure de mourant. Un souffle à peine articulé. Pourtant ces simples mots agitèrent un orage en lui. ▲ Ferme-la ! ▼ Contre le mur au papier peint jauni, la bouteille lancée éclata et s'éparpilla au sol en brisures tranchantes. Il y avait un parallèle saisissant entre cette bouteille et son coeur en morceaux, songea Fred. Parce que quoi qu'il fasse pour essayer de recoller les morceaux, il en avait des coupures plein les doigts et plein le corps. C'étaient des petits riens qui le blessaient droit au coeur, qui piquaient ses yeux de larmes qui ne voulaient pas couler (serre les dents, tu es un homme, bordel). C'était se réveiller le matin et croire que les cheveux roux au dessus de lui étaient ceux de George avant de réaliser que c'était juste Percy. C'était travailler à une invention, buter sur un problème et se tourner pour en parler à George ... et trouver Percy à ses côtés. C'était se faire appeler Fred et attendre un et George qui ne viendrait plus jamais. C'étaient des trois fois rien qui pesaient lourd sur son corps. ▲ George n'aurait pas voulu que- ▼ Mais personne ne semblait comprendre, personne ne voulait comprendre. ▲ Je t'interdis de parler de lui ! Je t'interdis ! ▼ Et il se leva, sa fureur faisant trembler ses jambes.

Ca, oui ! Entre ceux qui parlaient de venger George et ceux qui parlaient d'honorer la mémoire de George, tout le monde semblait mieux savoir que lui (son jumeau ! son putain de double !) ce que George aurait souhaité. Tout le monde voulait lui donner des conseils, le remettre sur ses jambes. Pour George. Mais à quoi ça aurait servi ? Ce connard de George avait choisi le rôle facile et il était parti. Parti ! Et, maintenant, Fred ... lui était seul, avec ses tripes à l'air, son coeur agonisant et son rire plein d'échardes. A les écouter, Fred aurait dû se relever, il était en vie. C'était déjà mieux que le sort de George, torturé puis abattu, pas vrai ? Mais personne ne voyait qu'en crevant George, on avait assassiné Fred. Que le survivant était celui qu'on saignait, qu'on torturait. Que tout ce qui restait, c'était le fantôme de George qui s'attardait un peu trop.

Tu n'étais pas là, tu entends ! Tu crois que débarquer quand commence la bataille, qu'être là quand les Mangemorts l'ont saigné, ça te fait savoir quoi que ce soit ? ▼ Ses mains tremblaient, son sang bouillait et il avait cette envie incongrue, presque étrangère, de violence. ▲ Mais moi ! Moi, j'étais lui ! Il était moi ! On était deux, on était un. Il n'y avait que Fred et George. Pas juste Fred ou simplement George. ▼ Il aurait voulu sortir de cette bicoque où ils s'enfermaient depuis deux jours et tabasser le premier venu. Ou, mieux, se faire passer à tabac. La douleur. C'était encore le seul truc qui lui disait qu'il était encore vivant, avec son coeur en charpie et son chagrin sur l'épaule. Qu'il ne reposait pas en paix. Face à lui, Percy serrait les dents, mais il s'obligea à ignorer la douleur qui brilla dans le regard de son frère. Il s'obligea à frapper plus fort, à retourner le couteau dans la plaie. ▲ MOI, J'ÉTAIS AVEC LUI TOUT CE TEMPS ! TU N'ÉTAIS PAS LÀ ! TU TE PLANQUAIS AU MINISTERE ! ▼ Il voulait le forcer à répliquer, à l'attaquer. Il aurait aimé que Percy lui colle son poing dans la figure comme l'aurait fait Bill ou Charlie. Parce que ça l'aurait fait se sentir vivant. Parce que ça l'aurait peut-être aidé à lâcher les larmes qui l'étouffaient et l'étranglaient.

D'un pas furieux, il contourna la table basse branlante et se planta devant Percy. Mais malgré la peine, Percy ne pliait pas. Il était debout, supportant cet orage de rancoeur et de douleur. Et il ne flanchait pas. Alors que Fred se faisait l'effet d'un naufragé, sans planche et sans repères. Ses poumons le brûlaient, l'air lui manquait. Il n'avait pas d'alcool dans le sang, et donc pas assez de degrés pour faire venir l'oubli, pour estomper la douleur, pour rendre la réalité moins pénible. ▲ C'EST INJUSTE ! ▼ Il abattit son poing sur la pommette de Percy qui tituba mais continua à se tenir droit. ▲ C'EST INJUSTE ! TU ETAIS AVEC LUI !Et pas moi. Ce soir-là, il était loin, il avait été incapable de protéger George. Incapable de mourir avec lui. Incapable d'empêcher son jumeau de l'abandonner. Il aurait voulu s'accrocher aux chevilles de George et l'empêcher de partir sans lui. De le laisser derrière. Son poing s'éleva à nouveau, mais fut arrêté par Percy. Puis, contre toute attente, son frère l'enferma dans une solide étreinte. ▲ Tu étais avec lui ... ▼ Il était fatigué. D'avoir mal, d'avoir froid. D'être seul. Il était fatigué, alors il s'effondra dans les bras de son aîné, le corps tremblant de larmes qui ne voulaient pas couler. ▲ Je sais, Fred. Je sais. C'est injuste que vous ayiez été séparés.


❝ EARTH: FRED & NYSSANDRADIAGON ALLEY, Y. 1999

Ca lui arrachait le coeur de venir ici. Sous sa peau, il le sentait, ce palpitant qui se tordait et cherchait à s'échapper d'entre ses côtes. C'était douloureux. Pénible. Si son visage était caché sous l'ombre jetée par la capuche, ça ne l'empêchait pas de revoir les devantures familières et son reflet solitaire dans le verre lisse des vitrines. Si le pavé était maintenant sale, ça n'étouffait pas l'écho de ses pas. Ce rythme familier qu'il partageait autrefois, et qui se perd dans le vide maintenant. Ca lui déchirait les entrailles, aussi, de voir une boutique anonyme se dresser à la place de leur ancien commerce. Leur succès, leur plus belle victoire. Les discussions insouciantes des sorciers, les rires des gamins qui accueillaient la sortie d'un nouveau grimoire de contes chez Fleury et Bott, ... il se sentait étranger à ce monde dont il faisait pourtant partie quelques mois plus tôt. Etranger, décalé. Comme un personnage perdu dans la mauvaise histoire. Leur normalité lui brûlait les rétines comme un soleil trop brillant, leurs bavardages étaient des grincements à ses oreilles. Tout était trop normal, trop banal. Trop calme. Il s'attendait presque à voir George jaillir à un coin de rue et lui demander pourquoi il traînait en arrière. Et même cet espoir stupide lui trouait les entrailles à l'acide.

La clochette qui teinta son arrivée dans la boutique étriquée sonna aussi son soulagement. L'endroit était vide, et par une porte entrouverte sur l'atelier, il la voyait qui s'affairait, il ne savait pas tellement à quelle tâche. Ici la rumeur de la rue était étouffée à des murmures sans forme et sans fond. Ici, rien ne réflétait le fantôme de George. Il était en sécurité ici. Autant qu'un fugitif pouvait l'être. Se rendre dans un lieu public était dangereux, il avait croisé des affiches qui offraient une coquette somme pour sa capture. Assez pour ouvrir trois nouvelles boutiques, songea-t-il avec un goût d'amertume sur la langue : Bordel, ils sont prêts à payer cher juste pour buter un fantôme. Parce qu'au final, c'était bien ce qu'il était : un reste de George qui s'attardait sur Terre.

Personne n'est disponible pour v- ▼ Et elle s'interrompit lorsqu'il se tourna vers elle, fronçant les sourcils. C'était presque amusant de la prendre au dépourvu aussi facilement. Autrefois ils n'y arrivaient jamais avec George. ▲ Qu'est-ce que vous fichez ici ? Vous êtes fou ? ▼ Son expression n'avait pas changé d'un pouce, parfaite petite bourgeoise Sang Pure qu'elle demeurait malgré ses années aux Etats-Unis. Mais son regard charriait des icebergs de méfiance et la prudence lui dictait de garder ses distances. ▲ Pas la peine d'utiliser le vouvoiement, tu sais. George n'est pas dans le coin. ▼ Ca sonnait mieux dans sa tête qu'à voix haute, réalisa-t-il avec un sourire aux airs de rictus. Sur sa langue, ça avait le goût pétillant d'une plaisanterie. Mais le temps d'atteindre ses oreilles, les mots s'étraient flétris et pris une note d'amertume. Il aurait voulu lâcher une meilleure blague. Vraiment. ▲ Tu veux te faire tuer, Fred ? ▼ Elle accentua le tutoiement, refusant de relever la tentative foireuse d'humour à la dérive. Machinalement, il se frotta le poignet tandis qu'elle le dépassait, frôlant presque les étagères pour ne pas l'approcher, avant d'aller fermer la porte qui menait sur l'avant-boutique. Dans sa bouche, les mots échouaient à former une réponse appropriée. Et politiquement correcte aussi (parce qu'effectivement, ça lui plairait de mourir, mais ce n'était pas politiquement correct : ce serait comme assassiner ce qui restait de George, ce serait du fratricide de se suicider, non ?). Laissant son regard vagabonder pour gagner du temps, il réalisa qu'elle l'avait entraîné dans l'atelier des Ollivander, le lieu sacré où naissaient nombre de baguettes britanniques. Dire que George a passé des semaines à flirter pour obtenir une entrée ici, c'est trop con. ▲ Tu veux te faire tuer, Fred ? ▼ Insista-t-elle en se plantant devant lui. Il savait qu'elle ne prendrait pas parti dans la guerre, les Ollivanders ne s'engageaient jamais - et c'était rassurant d'un côté. Mais il pouvait lui faire confiance. Elle ne le dénoncerait pas. Nyssandra était une fille égoïste, égocentrique et trop mondaine à son goût mais elle n'était pas le genre à collaborer.

Avec hésitation, il sortit sa main gauche de sa poche de cape. Ses doigts tremblaient et il se dit qu'il aurait du boire un verre, ou deux, ou trois, pour se donner un peu de courage. ▲ Elle refuse de fonctionner correctement. ▼ Sa voix mourut alors qu'il lui tendait sa baguette magique, et celle de George. C'était son dernier lien avec son frère, la dernière chose qui persistait de George (bordel, ils n'avaient même pas eu le temps de récupérer son cadavre pour l'enterrer convenablement !). Sa baguette. Leurs baguettes. Les baguettes jumelles. Ca avait fait sourire le vieux Garrick Ollivander, et eux avaient été ravis de ces nouvelles compagnes. Cornouiller et crin de licorne, il s'en souvenait encore. ▲ Je ne peux rien faire, Fred. ▼ Nyssandra avait l'air désolée mais le sorcier roux rejetta cette compassion en bloc. Il n'avait pas besoin de pitié, il avait besoin de sa baguette. De George. ▲ Bien sûr que si. Tu es Ollivander, son ton était dur et accusateur soudain et il ne remarqua pas l'air blessé qu'elle prit avant de froncer les sourcils : Tu peux faire quelque chose. Elle doit fonctionner. Je ... je te paierai ! ▼ Il en avait besoin ! Elle devait être en vie. Elle ne pouvait pas l'abandonner aussi ! ▲ Ce n'est pas une question d'être Ollivander ou pas, tu le sais bien. Elle meurt parce que sa jumelle est morte. ▼ Il voulut protester, jurer et s'énerver. Mais le regard qu'elle fixait sur lui était sans appel, et devant la réalité froide et brutale, il eut l'impression de perdre George à nouveau.


❝ WATER: FRED & DEATHEATERFOREST OF DAEVA, Y. 2000

Dans la clairière, un dernier sort fusa, meurtrier malgré son éclat saphir. Et soudain, le silence s'abattit de nouveau, à peine froissé par les souffles courts et les gémissements des mourants. Lourd et poisseux comme ce sang qui maculait l'herbe grasse, myriade de minuscules rubis macabres à l'odeur ferreuse. ▲ Occupez-vous des blessés ! ▼ Ordonna le chef du groupe qu'ils avaient rejoint temporairement, en se relevant de son abri. Un arbre au tronc calciné par des sorts de mort. L'Audacieux était le genre prudent. Pas comme Fred qui avait simplement décoché sort sur sort et qui, la tension brusquement retombée, trébuchait contre une racine. Tremblant et fermant les yeux, il repoussa les cheveux qui lui collaient au front.

Immobile, il entendait ses compagnons qui s'activaient, Lee qui lui demandait si ça allait. De lui même, sa tête hocha, acquiesçant sans laisser le temps à ses neurones de processer la question. Sous ses paupières fermées, Fred fouillait dans sa mémoire, grattant les circonvolutions de sa cervelle. Mais rien. Impossible de recomposer précisément la scène qui venait de se jouer et à laquelle il avait pris une part plus qu'active. Comme toujours, le sorcier ne se rappelait que d'une rage débordante comme un fleuve en crue, et d'une frustration qui grondait comme une mer en tempête ... Rien du soulagement qu'il aurait dû éprouver, rien de la sensation de bien faire qui aurait dû lui venir. Pas réconfort, rien que ... de la distance, son coeur confortablement calé sur un Adagio comme si de rien n'était. Et ce vide, affreux et glacé, qui semblait envahir tous les recoins de son coeur. Un frisson coula le long de son échine alors qu'ils étaient en plein été.

Soupirant, il allait se diriger vers le ruisseau non loin (Lee n'avait pas vraiment besoin de son aide, pas vrai ?) lorsque le leader lança de sa voix rocailleuse ▲ Weasley, va voir par là-bas si tu trouves Jefferson et les gamins. ▼ Fred n'acquiesça pas, mais il tourna sur ses talons et prit la direction vers laquelle les enfants et une poignée de sorciers s'étaient cachés lorsqu'ils avaient détecté la présence des rafleurs. Chacun de ses pas s'accompagnait d'un bruit de succion qui l'aurait répugné autrefois. Mais il se sentait étranger à lui-même, vidé après la montée soudaine d'adrénaline qui accompagnait chaque bataille. Désespéré de s'avoir déversé tant de haine pour se trouver toujours autant saturé de rage.

Il était éloigné des autres, mais pas assez pour ne pas entendre le cri de Sarah Anderson quand on les délogea, elle et sa jambe brisée. Trop en revanche pour qu'ils remarquent la silhouette qui était roulée contre un tronc, le foie vomissant un sang noirâtre. Fred s'agenouilla, posant une main glacée contre le front fiévreux, et le blessé gémit lorsqu'il obligea la tête à se tourner vers lui. Des yeux vairons sous une marée de cheveux noirs, une peau d'un gris de mourant. Ce n'était pas un des leurs. Avec précipitation, ses ongles écorchèrent la peau du bras qu'il dénuda, exhibant une Marque encore fraîche. ▲ Pitié. ▼ La voix était fluette, comme le corps disloqué par le combat que venait de remporter leur groupe. C'était un adolescent. Il avait l'âge de George quand ils l'avaient ... Fred déglutit, grimaçant aux cris de son frère qui se répercutaient à l'infini dans ses tympans et à la scène fatale encore imprimée sur ses prunelles. ▲ Pitié. ▼ La voix tremblait autant que la main qui agrippa son poignet. Puis le garçon toussa alors que tout le visage se crispait des spasmes douloureux d'une mort proche. S'arrachant au contact de la jeune recrue, Fred se releva. ▲ S'il vous plaît, supplia-t-il : Ne me laissez pas ... Je ne veux pas ... ▼ Dévisageant froidement le blessé, il ne se demanda même pas s'il demandait à ce qu'on l'épargne ou à ce qu'on abrège ses souffrances. Il n'attendit pas qu'il finisse sa plainte et l'interrompit d'une voix basse, chargée d'amertume. ▲ Tu penses peut-être que mon frère voulait mourir ? ▼ Fred fronça les sourcils, ses traits se durcirent. Tu penses que mon frère voulait m'abandonner ?S'il vous plaît, je n'ai pas eu le choix. Je ne voulais pas.Nous non plus, on ne voulait pas. ▲ Mais ils avaient quand même été jetés dans cette guerre. Ils étaient plongés dans cette merde jusqu'au cou alors que lui ne demandait qu'à vivre avec George et crever avec George (il n'avait même pas vraiment besoin de la fortune ou du succès, il ne voulait que George). Mais non, on lui avait arraché George. Et il n'avait même pas pu lui donner une tombe décente, il n'avait même pas d'endroit pour le pleurer.▲ Je ne voulais pas. Ce n'était pas moi. ... Je vous en supplie. ▼ Mais Fred ne voyait plus que cette Marque qui le narguait, ce sourire macabre qui se moquait de lui et de son échec. Il n'entendait plus que les rires des Mangemorts et les hurlements de George. Sans qu'il s'en rende compte, il avait levé la baguette vers l'adolescent qui esquissa un sourire de soulagement. ▲ Silencio. ▼ Et sans un autre regard sur l'expression désespérée du rafleur, Fred alla rejoindre Jefferson et les enfants.


❝ AIR: FRED & GEORGEENGLISH COUNTRYSIDE, Y. 2001

Sept heures du matin, le soleil se levait sur une Angleterre givrée par l'hiver. Dans le canapé défoncé d'une bicoque au toit troué, gisait ce qu'on aurait pu confondre avec un cadavre échoué là par hasard. Des cheveux coiffés à la décoiffée, des traits tirés et des cernes ton sur ton sur sa carnation de porcelaine, Fred avait retrouvé le chemin de la cachette qu'il partageait avec Percy et Lee par Merlin savait quel miracle. Une heure plus tôt, il errait encore dans le bar quelconque d'un village dont il ne retiendrait jamais le nom. De sa soirée, il se rappelait deux choses : l'amertume de l'alcool qui s'était estompée avec les degrés et le feu de la cheminée où il avait littéralement foutu sa main pour prouver que ce n'était pas vraiment du feu. Comme souvent, sa nuit se résumerait à des détails aussi épars qu'obscurs, un stroboscope éclaté d’images qui n’allaient pas entre elles.

Malheureusement trop faible pour le rendre candidat au coma éthylique, la quantité d’alcool qu’il avait ingurgitée était suffisante pour le jeter dans un sommeil sans cauchemar jusqu’à la fin de l’après-midi, un cessez-le-feu qu'il accueillait avec une joie impatiente. Il aurait menti, pourtant, en disant qu'il se sentait bien au sens strict du terme. Son corps n'avait jamais paru aussi lourd, sa cervelle souffrait le martyr s'il lui venait l'idée de penser (un exploit dans son état), la lumière aggressait ses iris fragiles même à travers ses paupières fermées, sa bouche était pâteuse, un goût amer et immonde persistait sur sa langue et il n’avait jamais eu autant conscience de son propre rythme cardiaque. Mais au moins, il ne pensait plus. Il n'était plus. Pas de souvenirs, pas de pourquoi, rien. Le silence. Merveilleux.

Merv ... ▲ Fred. ▼ Bordel. Avec un gémissement, il ramena ses bras sur sa tête et se roula en boule, ignorant le ressort qui lui meurtrissait maintenant la hanche. Peut-être que ça ferait comprendre à l'intrus qu'il n'était pas le bienvenu. ▲ Fred. ▼ Ta gueule. ▲ Fred. ▼ Le prénom se répétait à l'infini et crescendo dans son crâne, l'obligeant à jouer les héros en ouvrant un oeil timide. Si des neurones étaient encore en état de transmettre une information, ils échouèrent lamentablement à se connecter en eux, l'alcool brouillait toute transmission et parasitait ses sens. Devant ses pupilles dilatées, Fred regarda l'apparition, son reflet parfait ... A une oreille près. Les paupières clignèrent une fois. Deux. Trois - juste pour être sûr. Et l'apparition était encore là. Peut-être qu'il devrait boire plus souvent si ça faisait revenir George, songea-t-il avec un sourire vaguement cynique. ▲ Lève-toi. ▼ L'apparition parlait. Elle donnait même des ordres. La force de l'habitude le poussa à tenter vaguement de s'asseoir. Si George ne s'était jamais trop permis de lui ordonner quoi que ce soit, il avait toujours été le seul auquel Fred obéissait machinalement. Lorsqu'il réalisa ce qu'il faisait (obéir à une vision née tout droit de sa cervelle malade de chagrin), un rire au goût de larmes échappa au sorcier. ▲ Lève-toi. ▼ Insista pourtant la vision. Et Fred regretta immédiatement d'avoir secoué la tête avec dénégation. Se lever ? Quelle bonne blague. Il avait eu toutes les peines du monde à rejoindre ce canapé, ce n'était sûrement pas pour le quitter maintenant. ▲ Je n'arrive ... n'arrive déjà pas ... à m'asseoir. ... Et tu voudrais que je me lève. ▼ Il pouffa un rire brisé et douloureux, probablement à cause d'un relent d'alcool. ▲ Tu as perdu tout sens des réalités. ▼ Visiblement, ça ne découragea pas George. ▲ Et c'est ça ta réalité ? ▼ Fred jeta un regard autour de lui. Aux bouteilles aux entrailles vidées se mêlaient les cadavres de cigarettes fumées avant qu'il ne sorte. Et au milieu du vide qu'il était devenu, son coeur anesthésié battait sa douleur en sourdine. Lui trouvait cette réalité bien plus appréciable que les autres. ▲ Oui, répondit-il avec un sourire satisfait : C'est ça. ▼ Que sa vision se permette d’avoir une touche de cynisme acide ne dérangeait pas outre mesure Fred qui était à peu près certain que sous la loupe déformante de son imagination, il avait prêté à ce faux George quelques traits de son propre caractère, du moins de son caractère sous sobriété.

Plusieurs minutes s'écoulèrent alors que les jumeaux s'entêtaient à camper sur leurs positions. Puis George soupira, les poings sur les hanches comme cette fois où il avait imité leur mère Molly. Mais ce fut Fred qui concéda la victoire. ▲ T'as ... t'as un truc important à me dire ? ▼ Demanda-t-il au jumeau qui lui sourit avec un air de canaille impatiente, celui des grandes blagues. ▲ Okay. Mais ... ▼ Les paupières lourdes, Fred fut interrompu par un baillement qui prit ses aises, et George sourit - probablement attendri par l'image de son frère qui luttait contre le sommeil. ▲ Je sais. On en parle quand tu auras dormi.

Mais George n'était jamais là au réveil.



Dernière édition par Fred Weasley le Ven 28 Aoû 2015 - 17:16, édité 41 fois
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ah bah, un troisième compte ! rebienvenue jule





















DOUX JESUS SEIGNEUR DIEU DE MA VIE PETIT JESUS DE MON BERCEAU DE MES FESSES D'AMOUR JE T'AIME BORDEL TU L'AS FAIT MON FRED IS HERE MON FRED IS HERE MON FRED IS HERE ! I'M SO EXCITEEEEEED gaah gaah gaah gaah gaah gaah gaah gaah gaah gaah gaah gaah gaah BEST PV EVER EVER EVER EVER gaah (réserve-moi un lien et un rp, omfg omfg omfg omfg omfg........omfg omfg KILL ME WITH FIRE gaah )
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rebienvenue, maman rougit I love you
le personnage est trop parfait potte tu me devras un lien parce que dornan & redmayne c'est les bffs de la vie euké ? :siffle:
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Fred !!! iiih
Re-re-bienvenue et bon courage pour cette nouvelle fiche !!! pompom
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Fred inlove rebienvenue et bon courage pour la fiche trognon
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FREDDY, FREDDY, FREDDY !
rebienvenue parmi nous, ma belle ! leche
super trop méga bon choix de TC -j'suis jalouse- :roule:
bonne rédaction de fichette ! foufou
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LE VOILÀ ENFIN, LE DIT FRED.
Depuis le temps qu'on l'attend. jule

Pas franchement la peine de te souhaiter la rebienvenue ? Si ?
Boarf allez, pour la forme. :russe: COURAGE POUR LA FICHETTE.

Et je vais même pas m'étendre sur l'accueil de la Nouille ahem..........
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Et un troisième compte génial iiih
Non, je confirme, vivre dans la forêt.... mais l'un de tes autres comptes le sait XD

Re-re-bienvenuuuuuuuuuuuue hug hehe
Et des pompoms pour t'encourager pour la fiche pompom :-^:
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Simon Rosier
Simon Rosier
‹ disponibilité : dispo (1/6)
‹ inscription : 07/09/2014
‹ messages : 1145
‹ crédits : tplrs (avatar), tumblr (gifs).
‹ dialogues : #669999.
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‹ liens utiles :
‹ âge : trente-huit ans (24/05/66).
‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5334
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
‹ épouvantard : un précipice.
‹ risèd : une plage, avec Anna et Charlotte.
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FRED yeux (le choix le plus parfait du monde omg brille )
(rere)bienvenue pétille
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