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sujet; (10 Janvier 2002) - Une droite maladroite...

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Allez Rak’ soit pas vache, on peut dormir à trois au moins dans ce coin là. C’est non. Tin’ mais y’a pas marquer ton nom ici. Je lui montre mon prénom d’insurgé gravé à même le mur, fait par mes soins il y a plusieurs semaines déjà. Je m’en tape, on pionce ici si on veux t’es trop casse couille dès qu’il s’agit de bouffer ou de dormir! Alors déjà tu me parles meilleur petit con. On a pas élevé les cochons ensemble tu vois alors t’évites si tu tiens à tes dents. Je l’attrape par le col et l’éloigne “gentiment” de mon petit coin sensé être “tranquille” pour dormir mais le chef des loups fait alors son apparition posant sa paluche sur mon avant bras. Je grogne mais il s’en moque pas mal, il n’a jamais respecté ni mes blessures ni mon besoin de solitude durant la nuit ou les repas. Il ne se préoccupe absolument pas des états d’âme des autres.  Ils ont le droit de dormir ou ils veulent. Pas ici.  C’est toi le chef maintenant? - Mords le - , demande t’elle et la demande est plus que tentante. Si tu tiens à tes hommes il serait préférable de me laisser seule dans cette pièce.  Voyons voir... laisse moi réfléchir.  Tu vas te faire du mal. Ne commence pas Raksha y’a pas de traitement de faveur ici, t’es plus la star des arènes.  Mes doigts se serrent sur ma baguette, je me retiens de ne pas lui mettre mon poing dans sa misérable petite tête. -Il n’est qu’un rat,- elle a parfaitement raison. Alors un seul mot quitte mes lèvres comme un murmure. Connard... T’as dit quoi?  Pardon j’avais oublié que t’étais dur de la feuille, en plus. J’ai dis connard. Con si tu préfères, enfoiré, enflure... j’en ai d’autres. J’ai toujours aimé ton vocabulaire fleuri, un vrai exemple pour les jeunes.  Navrée, vraiment, sincèrement. Je m’approche des deux squatteurs qui n’ont pas loupé une seconde de notre échange.  On peut aussi l’appeler idiot, imbécile mais si vous voulez vraiment que ça sonne class dîtes, je sais pas moi, misérable engeance ou anomalie dans le processus d’évolution de l’espèce. Un regard dédaigneux pour Franck. Je vais dormir dehors.  Ouais, fais donc ça.  J’attrape une couverture et mon sac et avant de quitter la pièce je m’approche des gamins qui vont donc dormir à ma place ce soir. Faites gaffe aux rats, sont assez virulents en ce moment.  Tss t’essai de nous faire peur.  L’écoutez pas.  On en reparle demain.  Et je quitte la pièce puis le bunker. Malgré le froid de l’hiver bien installé dans la forêt, je préfère encore dormir dehors qu’accompagné d’une bande de cons. Je prends une profonde inspiration, je dois me calmer, ma louve aussi. Je sécurise les lieux avant d’allumer un feu magique qui brûlera bien assez pour me réchauffer toute la nuit. Je m’installe sur un tronc et place la couverture correctement sur mes épaules avant de balancer une buche dans le feu. Une vraie bande d’idiots... aucun respect...  Oui ça faisait un peu mémé en colère mais j’avais vraiment de quoi être en rogne. J’avais parfaitement le droit d’avoir mes petits soucis, mes tocs, mes habitudes et mes besoins sans qu’un homme comme Franck vienne tout foutre par terre se moquant bien du pourquoi du comment. Ce mec ne s’inquiétait que d’une chose, la mort de ses ennemis, le sang qui coule, peu importe si celui d’autres insurgés doit couler en même temps. Oui, j’étais assez en colère pour ignorer la présence d’une personne qui se rapprochait dangereusement de moi, mais au moindre geste de travers elle n’allait pas être déçu de l’accueil !


Dernière édition par Brice Brain le Lun 23 Mai 2016 - 15:39, édité 1 fois
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JANVIER 2002 ; BRICE & LEE

Je passais chez les belliqueux histoire de voir s’ils avaient besoin de quelque chose mais je ne restais jamais très longtemps. Je ne partageais pas leurs idéaux et j’avais la naïveté de croire que ce n’était pas comme ça qu’on résoudrait la guerre. Oui oui la naïveté ou bien « l’idiotie » comme disait leur chef mais je laissais couler toutes les remarques comme si de rien n’était même si, a force, cela finissait par me toucher plus que je ne le laissais paraitre et que ma prise de navitas n’allait pas en diminuant. Mais je continuais quand même mon tour de QG parce qu’il y avait des gens qui m’appréciait et que j’appréciais et ça me permettait de me mettre au courant des dernières histoires et des derniers morts en mission, histoire de pouvoir le dire à ma prochaine émission. D’une nature joyeuse et déconnante je me marrais avec quelques gars avant que l’embrouille du fond parvienne à mes oreilles. Curieux je jetais un œil et reconnus, avec surprise, Brice. Je ne l’avais pas vu depuis bien longtemps mais j’avais appris sa libération et le fait qu’elle soit avec les belliqueux, comme son passif dans les arènes avait créé quelques tensions avec les insurgés. Je trouvais ça débile mais bon je connaissais Brice depuis longtemps même si on n’avait jamais été proches parce qu’elle était amie avec les aînés de la famille Weasley et non les jumeaux. Elle m’en avait fait voir petit ! Elle en avait de l’humour, même si ça me faisait bien râler à l'époque... Humour qu’elle semblait avoir perdu dans les arènes vu la conversation que j’entendais mais je ne comprenais pas vraiment Franck. Tous les insurgés avaient leur blessure alors pourquoi ne pas les écouter ? C’était important que les gens puissent panser leur blessure et ce n’était pas en faisant comme si de rien n’était que les choses avançaient. Je ne savais pas tout ce que Brice avait vécu mais vu sa réaction il était clair que c’était important pour elle. Enfin c’était Franck quoi.

Je repris ma conversation en notant le départ de Brice avec ses affaires. Je pouvais lui filer mon lit si elle voulait. Ce n’était pas une place précise mais je dormais très peu maintenant dans les QG car je préférais largement dormir dehors. Je pouvais aussi lui indiquer des coins sympas comme je connais l’endroit sur le bout des doigts. Je remerciais mes collègues insurgés en notant dans un coin de ma mémoire toutes les infos comme je n’écrivais jamais rien pour plus de sécurité. Heureusement j’avais une plutôt bonne mémoire que les drogues ne touchaient pas pour l’instant. Enfin… Je n’en avais pas l’impression. Je sortis donc avec mon sac sur le dos. Toute ma vie était dedans et je n’avais pas besoin de plus. Je ne mis pas longtemps à repérer Brice qui s’était fait un bon feu du coup et, toujours couillon et trop bien pensant, je m’approchais d’elle pour pouvoir lui faire ma proposition. C’était sans compter sur la réaction de la jeune femme car j’eus juste le temps de dire... ××× Hey, tu veux que ××× que je pris un coup de poing qui me déséquilibra. Sans avoir eut le temps de faire autre chose que de poser la main sur son épaule pour lui signaler ma présence je me retrouvais le cul dans la neige, les mains autour de mon nez alors que le sang commençait a couler doucement mais surement par terre car j’avais pas vraiment de quoi l’arrêter. Et puis fallait dire que je n’avais pas trop prévu cette réaction donc j’étais un peu assommé aussi par la surprise et le coup. ××× Ptinnn Briceeeee ! J’bréférais quand tu changeais la couleur de bes nread quand j’étais betit. Ca f’sait boins bal ××× Ah ptin comment j’arrêtais ça ! J’essayais de chopper ma baguette mais vu mon état c’était pas forcément une super bonne idée que je me lance un sort. Trop bon trop con quoi !!


Dernière édition par Lee J. Jordan le Jeu 26 Mai 2016 - 15:06, édité 1 fois
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C’est étonnant qu’il soit encore en vie. Il finira par se faire tuer. C’était une certitude, un jour ou l’autre Franck se ferait tuer et à mon humble avis le sort ne viendrait pas du camp adverse. Il me donnait la nausée, il refusait obstinément de comprendre quoi que ce soit, il n’avait pas une once d’empathie envers quiconque et la patience des hommes avait des limites. La mienne commençait tranquillement à être atteinte. Mais je rongeais mon frein, je balançais mon pied dans une pierre plutôt que de serrer son petit cou de coq. Pourtant les gamins le savent, je ne suis pas méchante si je m’isole pour manger et dormir c’est pour eux. Un bruit de pas, je reste immobile, baguette entre mes doigts. La personne s’approche, je ferme les yeux une seconde, respire et fait passer ma baguette dans ma main gauche. Un homme. Une main se pose sur mon épaule et je pivote rapidement alors que mon poing droit s’abat sur son nez. Mes yeux s’écarquillent quand je le reconnais et je me mords la lèvre inférieure. Bien joué. Je suis debout, il est au sol, tout s’est passé beaucoup trop rapidement, une fois encore mon instinct à agit et la louve apprécie le spectacle du sang qui coule de son nez et s’écrase sur la neige immaculée. Mais merde Lee ! Comme si c’était de sa faute… il m’avait surprise, il m’avait touché merde, tout le monde le savait ! Je secoue la tête, passe ma main sur mon visage et met une mèche de mes cheveux derrière mon oreille nerveusement. Ca n’était pas la première fois que je cognais un ami mais je me sentais toujours aussi mal. Je n’aimais pas que mes réflexes soient aussi… déplacés, violents. Bouge pas tu vas en foutre partout. Je dégageais du bout du pied la couverture qui me couvrait les épaules quelques secondes plus tôt et qui avait fini au sol dans l’action. Manquerait plus qu’il la dégueulasse, c’était sacré une couverture pour un insurgé ! J’vais te soigner ça, arrête de gémir, sois un homme. Je l’aidais à se relever et pointais ma baguette sur son visage. Enlève tes mains. Episkey ! Il devait ressentir une intense chaleur puis un froid glacial alors que sous mes yeux son nez reprenait sa place initiale. Voilà, t’es comme neuf, peut-être même plus beau qu’avant. J’attrapais la couverture et l’invitais à rejoindre un tronc près du feu. J’suis désolée Lee, c’était un réflexe, j’ai un peu de mal avec les contacts.   Un peu ? Ok j’avais du mal tout court mais je prenais sur moi, ça s’arrangeait lentement mais surement. Je n’aimais pas l’imprévu, jamais, surtout pas quand il impliquait la main de quelqu’un d’autre sur une partie de mon corps quelle qu’elle soit. Je tentais un sourire d’excuse en lui disant. Ca faisait longtemps qu’on s’était pas vu, t’as vu je soigne nos retrouvailles.   Et d’un informulé je colore le bout de ses dreadlocks en bleu en souvenirs du bon vieux temps. Comment tu vas, à part ton nez ?   Une question bateau alors que j’envoie un bout de bois dans le feu qui crépite. Tu viens squatter quelques jours ? Ils t’ont filé ta ration ?   La bouffe aussi c’était sacré !
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JANVIER 2002 ; BRICE & LEE

Alors… Tenir son nez d’une main et essayer de prendre la baguette d’une autre pour essayer de faire… Euh quoi en fait car moi et les sorts ça faisait beaucoup quand même. ××× Mais merde Lee ! ××× Ah bah j’allais me faire engueuler en plus !!! Je savais qu’il ne fallait pas la toucher oui oui je le savais mais moi j’étais l’opposé : j’étais très très tactile alors j’avais tendance à oublier qu’elle ne l’était pas et on n’avait pas vraiment pris le temps de discuter depuis son retour alors bon… Ok là je risquais de ne pas l’oublier ! Cette démonstration était tout à fait suffisante pour que même un mec dans la lune comme moi n’oublie pas qu’il ne faut pas la toucher ! ××× Bouge pas tu vas en foutre partout. ××× J’sais ce que je beux ! ×××  C’est que ça faisait mal quand même et j’aimerais bien trouver une solution pour arrêter le sang qui était en train de partir par flot de mon nez. J’allais finir exsangue si ça continuait comme ça c’était sur !! ××× J’vais te soigner ça, arrête de gémir, sois un homme. ××× J’haussais un sourcil en la regardant. Genre j’étais  pas un homme parce que je me permettais de dire que j’avais mal ? Prendre une baffe d’une femme ok c’était pas bien grave mais prendre un gros coup de poing de Brice c’était pas tout à fait jouer dans la même catégorie quand même. Non ?! Et aux dernières nouvelles je n’étais pas sur que prouver à Brice qu’on était un homme était vraiment safe… Enfin on n’avait surement pas la même idée pour prouver ce fait.

Une immense chaleur monta soudainement dans tout mon visage. Une sensation pas forcément super agréable car la douleur était encore plus forte mais le grand coup de froid qui suivit me fit du bien et je lâchais enfin mon nez et le remuais doucement comme pour vérifier qu’il était bien à sa place et surtout que tout fonctionnait normalement. Quelques douleurs me firent grimacer mais ça allait bien mieux. ××× Voilà, t’es comme neuf, peut-être même plus beau qu’avant. ××× Trop fairplay de ta part ! ××× fis-je un peu ironique quand même. ××× J’suis désolée Lee, c’était un réflexe, j’ai un peu de mal avec les contacts. ××× J’en avais entendu parler mais j’ai oublié donc désolé aussi de t’avoir mis sur les gardes ! J’étais parti sur mes vieux souvenirs en oubliant que nous avons tous un peu changé. ××× Un peu ? Toujours optimiste mais bon c’était dans ma nature. Moi je pensais ne pas avoir beaucoup changé mais c’était me voiler la face. Mais je restais quand même égal à moi-même : l’histoire était déjà oubliée et mon éternel grand sourire éclairait de nouveau mon visage. ××× Ca faisait longtemps qu’on s’était pas vu, t’as vu je soigne nos retrouvailles. ××× J’vois ça ! Rappelles moi de ne surtout plus te perdre de vue car je suis pas sur que mon nez survive à chaque fois ! ××× fis-je en rigolant de bon cœur et m’installant auprès du feu. Mon regard se posa sur le bout de mes dreads et je me marrais en les voyant devenir bleues. Les bonnes vieilles habitudes restaient quand même apparemment !

Une fois assis sur un bout de tronc je posais ma vie mon sac parterre et pris un peu de neige pour pouvoir nettoyer mes mains pleines de sang. ××× Comment tu vas, à part ton nez ? ××× Bah écoutes je vais bien ! Je venais te proposer ma place au QG si tu avais besoin car j’ai pris l’habitude de dormir dehors maintenant. Moins je vois Franck et mieux je me porte donc… ××× Et puis j’étais mieux tout seul, je passais juste dans le QG des belliqueux histoire d’avoir les dernières nouvelles pour le potterwatch mais c’était tout. Sinon je préférais être proche des autres groupes. ××× Tu viens squatter quelques jours ? Ils t’ont filé ta ration ? ××× Non je passais juste pour avoir les dernières informations… ××× Les groupes d’insurgés n’étant pas super super proches j’aimais bien faire un tour pour savoir les infos et transmettre aux autres groupes. Je n’étais pas au courant de tout mais du principal au moins. ××× Non pas de ration j’ai encore a manger. J’ai rendu service y’a peu donc j’ai troqué contre de la bouffe. T’en veux ? ××× Genre j’avais un bon gros bout de bacon que je voulais bien partager avec Brice si ça lui faisait envie. ××× Et toi ? Quoi de neuf ? J’ai surpris ta conversation avec Franck ça n’a pas l’air facile de se faire une place… ×××


Dernière édition par Lee J. Jordan le Jeu 26 Mai 2016 - 15:07, édité 1 fois
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Je retiens un « tu peux peu » juste pour le jeu de mot, la rime bien pauvre et bien pourrie parce que JE suis responsable de son nez brisé, du sang qui se répand sur la neige. –Ils sont fragiles- « ils » les deux pattes, les humains sorciers ou moldus. Oui, ils sont très fragile et c’est pour ça que je dois modérer mes élans, pour ça que je dois parvenir à maîtriser mes instincts. Mais c’est raté pour cette fois et Lee en paye le prix. Il hausse les sourcils visiblement surpris que je lui demande d’être un homme. C’était un peu idiot comme commentaire mais je ne pouvais m’empêcher de penser à mon père qui me disait « faut être un bonhomme et encaisser les coups sans broncher », ancien boxeur professionnel il savait parfaitement de quoi il parlait et toute mon éducation reposait là-dessus. Etre forte, en toute occasion, ne pas mettre genou à terre chose que je n’avais pas pu faire… ni à Azkaban ni dans le camp d’entrainement, mais j’avais essayé s’il savait combien j’avais essayé. Je ne lui en avais jamais parlé bien sûr et doutais sincèrement le faire un jour. Il n’avait pas besoin de savoir. Lee, lui était en face de moi et je lui demandais par cette pique de simplement se tenir droit pour viser correctement son nez ce que je fis. Je l’observais amusée en le voyant remué son nez, il me rappeler Samantha, ma sorcière bien aimée, série qui m’avait beaucoup fait rire ! Je sais, on me le dit souvent, ma bonté me perdra ! Clairement, ils étaient nombreux à penser que j’étais douce et trop bonne surtout après les avoir boxé ! Oui, comme les scouts, toujours prête …   Plaisantais-je sans savoir si Lee comprendrait cette notion très moldu, le scoutisme… T’as pas l’air d’avoir beaucoup changé toi, tu mets toujours direct les pieds dans le plat ! Ah si peut être quelques cheveux blancs… Bien sûr que je savais qu’il avait perdu un frère en perdant un des jumeaux mais « physiquement » il n’avait pas, peu, changé. Et tu sens un truc bizarre. Même si je n’arrivais pas à dire quoi exactement, il n’avait pas l’odeur dont je me souvenais. –Pas naturel- Non une odeur que je ne reconnaissais pas. Le commentaire faisait très… « canin » mais j’avais appris à maîtriser mes sens et les développer de façon à en user pleinement c’était souvent très pratique. Il rigole, ça fait plaisir à entendre, c’est un peu comme se retrouver avec un vieil ami autour d’un feu de camp. Ça m’apaisait. Je vais tenter de plus disparaitre ouais. A dire vrai je m’étais fait la promesse de ne plus jamais me laissé enfermer vivante, si les raffleurs ou les mangemorts croisaient de nouveau mon chemin ce serait eux ou moi mais je ne pouvais penser une seule seconde à me retrouver de nouveau derrière les barreaux. Ah, t’as entendu notre gentille conversation… Ok j’avais peut-être parlé, un peu, fort. C’est gentil de proposer mais le clair de lune ça ira pour ce soir… impossible de trouver une place tranquille en ce moment, il se pèle les miches à l’extérieur et du coup ils se regroupent comme un troupeau de mouton, se serrant au maximum. Je supporte pas. Je n’aime pas être seule mais la proximité de tant de monde m’irritait aussi, surtout pour dormir ou pour manger. Le reste du temps, éveillé, je n’avais aucun mal avec les autres. T’as vu qui avant nous ? Pas trop de bobo chez les autres ? Je n’étais pas une belliqueuse par réel envie de tout détruire autour de moi mais parce que j’étais une lycane, parce que j’avais besoin de Daeva une fois par mois. J’écoute tes émissions quand je peux… Surtout quand j’ai accès à une radio. Dommage que je capte pas direct sur mon portable, j’vais tenter de bidouiller ça d’ailleurs. J’étais après tout technomage de formation et je n’avais de cesse de faire évoluer mon nokia qui n’avait presque plus rien de moldu. Nan c’est sympa mais garde pour toi tu sais pas ce que t’aura demain. Je suis gourmande mais… s’il me propose de la viande je sais que ça va enflammer la louve qui a déjà bien du mal à se calmer de l’altercation avec Franck. Je ne devais pas prendre de risques inutiles. C’est un connard, franchement s’il prenait l’envie à quelqu’un de le buter je le tiendrais pour lui. C’était peut-être un peu trop cash, un peu trop violent mais c’était sincère il faisait plus que m’hérissé le poil. Sinon, rien de vraiment neuf, je reprends du poil de la bête en espérant qu’on pourra bientôt délivrer tous les autres… Les rebuts encore bloqués chez des maîtres sans scrupules, contraint pour certain de combattre, tants de souvenirs douloureux. Ça commence à bouger un peu sur Londres.   Je parlais des divers heurts qui avaient eu lieu, des agressions, des soulèvements.
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JANVIER 2002 ; BRICE & LEE

××× Oui, comme les scouts, toujours prête … ××× Je me mis au garde à vue et fis le signe de « Scout toujours prêt » car oui je connaissais la référence. Après tout j’étais issu de moldu mais pas de ces sorciers à vouloir à tout prix oublier le monde où ils sont nés. J’étais issu de moldu et fier de l’être car cela me plaisait de connaitre deux mondes avec chacun leur particularité. ××× T’as pas l’air d’avoir beaucoup changé toi, tu mets toujours direct les pieds dans le plat ! Ah si peut être quelques cheveux blancs… ××× Hey ! J’ai pas de cheveux blancs ! Tu peux vérifier ! ××× Attention je n’étais pas chiant sur des tonnes de trucs et, vu ma dégaine, je n’étais pas très regardant sur mes affaires non plus -attention c’était propre mais c’était clairement assez vieux- mais mes dreads c’était autre chose. Je les bichonnais et étais capable de troquer de la nourriture contre de bons shampoings pour m’en occuper alors fallait pas déconner. Je regroupais mes cheveux derrière moi en rigolant cependant car j’étais pas du genre à me vexer facilement. ××× Bah… La guerre m’a forcément changé aussi mais j’essaie de rester fidèle à mes idées… ××× Moi et mes idées… Moi et ma naïveté comme dirait Franck… Moi et mes utopies comme diraient d’autre… Moi et mon éternel sourire comme dirait Hermi… Moi, la lumière comme dirait Albane… Je ne relevais pas le fait que je sentais une odeur bizarre car je ne pouvais dire ce qu’elle était. Mon sac avait contenu des tonnes de trucs alors ça venait peut être de là… De toute façon je n’avais pas assez d’odorat pour répondre à cette question.

Content de l’entendre dire qu’elle ne disparaitrait plus j’enchainais sur ma raison de venir la voir -et donc prendre une grosse baffe au passage- ××× C’est gentil de proposer mais le clair de lune ça ira pour ce soir… impossible de trouver une place tranquille en ce moment, il se pèle les miches à l’extérieur et du coup ils se regroupent comme un troupeau de mouton, se serrant au maximum. Je supporte pas. ××× Moi ça fait bien longtemps que je dors à la belle étoile. En fait ils ne connaissent tout simplement pas les moyens de se tenir chaud... Et du coup ça envenime encore plus les tensions… ××× Déjà que les groupes étaient clairement pas amis mais, en plus, avec le froid les tensions étaient à leur max. Je trouvais ça vraiment vraiment débile mais je ne pouvais rien y faire car, dans ce cas là, ils n’écoutaient pas forcément non plus les conseils. ××× J’ai du mal avec les tensions entre insurgés donc je préfère passer prendre des nouvelles, savoir si on a besoin de moi, et ensuite suivre mon chemin. ××× Après c’était mon avis personnel… ××× T’as vu qui avant nous ? Pas trop de bobo chez les autres ? ××× Non pas de bobos. Enfin pas plus que d’habitude… ××× Y’avait toujours des bobos mais rien vraiment de très nouveau sur les derniers jours.

××× J’écoute tes émissions quand je peux… Dommage que je capte pas direct sur mon portable, j’vais tenter de bidouiller ça d’ailleurs. ××× Un portable… Ca faisait bien longtemps que je n’avais plus de portable moi. Il était tombé un jour d’un arbre et n’avait pas trop apprécié la chute. Depuis bah… J’avais passé mes sous dans autre chose donc je n’en avais pas racheté. Mais il faudrait que je le fasse quand même ! Surtout que ça se trouvait facilement au marché clandestin. ××× C’est un connard, franchement s’il prenait l’envie à quelqu’un de le buter je le tiendrais pour lui. ××× A force il oublie que nous sommes humains. Je sais même pas s’il se rend compte qu’il devient comme ceux que nous combattons. Et je ne trouve pas que ce soit une solution. ××× Je ne disais pas qu’il fallait rester chez nous à rien faire mais je ne pensais que combattre avec autant de violence les mangemorts étaient une solution car, après, les gens pensaient que nous étions les dangers et ce n’était pas ce qu’on voulait faire passer à la base. ××× Sinon, rien de vraiment neuf, je reprends du poil de la bête en espérant qu’on pourra bientôt délivrer tous les autres… Ça commence à bouger un peu sur Londres. ××× Oui je pense qu’on va trouver une solution pour les libérer. De toute façon ça ne peut pas continuer ainsi. ××× Je ne savais pas ce que Brice avait vraiment vécu et je ne posais pas de questions. Elle m’en parlerait si elle avait envie et c’était tout. ××× Ca te dérange pas qu’on partage le campement pour la nuit du coup ? Promis je dormirais de l’autre côté du feu. ××× Comme ça je pouvais rester à papoter et non pas partir pour aller me trouver un arbre. ××× Tu sais… J’suis vraiment content que tu sois de retour. ××× Parce que, même si on n’était pas forcément de grands amis, j’avais de très bons souvenirs avec elle. ××× Promis je te ferais pas de câlin mais le cœur y est ! ××× Je tenais à mon nez !
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Sa réaction quasi-automatique m’amuse beaucoup, heureuse de trouver une personne qui avait les mêmes références que moi. Non pas que ce soit rare mais malheureusement en ces temps de guerre ou avoir du sang de moldu n’était pas bien vu, les sujets de conversations dérivaient rarement que des thèmes parfaitement moldu comme celui-ci et moi qui avais passé toute mon enfance entouré uniquement de moldus ça me manquait. La simplicité, les bêtises, les clichés… oui, une partie de ce monde qui effrayait les sang-pur me manquait.  La méconnaissance entrainait la peur.Je te taquine voyons il serait dommage que tu te fasses des cheveux blancs en t’inquiétant pour ça !   Je faisais un clin d’œil pour l’ennuyer encore un peu, un passe-temps qui remontait à notre enfance à Poudlard, ces quelques années au nous avions partagés les couloirs du château. C’est l’essentiel. Et au fond c’était sans doute ce qu’il y avait de plus compliqué, de conserver ses idées en temps de guerre. Je n’aurai jamais imaginé tuer quelqu’un de mes mains avant la chasse d’Halloween et pourtant. Oui les évenemtents nous changeaient tous d’une façon ou d’une autre, personne ne pouvait y échapper pas même ceux qu’on appelait « l’élite » sorcière dont le piédestal était vacillant. Je plaçais mes mains de façon à les réchauffer près du feu, je n’avais pas froid pourtant, juste un peu… nostalgique et peut être un peu triste aussi. Pourtant les paroles de mon ami me firent esquisser un sourire. Tu parles, aujourd’hui c’est ça et demain ça sera autre chose. N’importe quoi envenime la situation… l’emprunt d’une couverture, un bout de pain, l’ennui, la douleur, la proximité, l’exiguïté des lieux… tout est prétexte à bagarre. A défaut de pouvoir taper sur du raffleur ou du mangemort ils s’entrainent comme ils peuvent.   - Je veux m’entrainer sur Franck J’haussais les épaules en entendant ses préférences. Ouais, dans un monde parfait moi non plus je n’apprécierai pas, mais on vit pas vraiment dans un paradis terrestre, on manque de tout, on souffre du froid, de la faim, de tout…   J’approuvais pas les querelles stupides mais je pouvais les comprendre. Au fond c’était sans doute plus facile de fuir la réalité en divaguant d’un camp à l’autre mais moi j’avais besoin de présence. J’avais trop longtemps été enfermé, loin de toute vie pour en gouter aujourd’hui le plaisir même si c’était loin d’être toujours rose. Ma jambe bougeait par automatisme et ma main droite était occupée à jouer avec mon portable alors que mon regard se posait sur le feu, hypnotisé par la danse envoutante des flammes. Je suis pas d’accord avec une bonne partie des actions de Franck mais… t’en a une de bonne solution toi ? Si le mec qui avait tué George se trouvait devant toi, là maintenant, tu voudrais pas le pousser dans les flammes ? Qu’il souffre autant que tu as souffert de perdre un ami ? Autant que tu souffres toujours aujourd’hui ?   Le sang appelait le sang. Ce n’était pas bien, la vengeance n’était pas une bonne chose, mais je me savais parfaitement incapable de pardon lorsqu’il s’agissait de certaines personnes. J’étais pourtant du genre optimiste comme nana mais certain sujet de conversation ne portait pas à rire malheureusement. Si. Ça peut continuer comme ça longtemps.   Je relevais les yeux vers Lee. Si tu savais l’engouement des gens pour les combats. Ils aiment ça… Un frisson parcourait mon échine. Ils aiment voir le sang coulé, l’adversaire être à terre. Ils sont grisés par cette violence, il en redemande encore et encore se fichant complétement de savoir qui est l’être humain qui reçoit ou qui donne les coups. Alors pourquoi ils arrêteraient le spectacle ? Ils ne peuvent plus rien contre toi Raksha le sent, j’ai froid, les souvenirs sont douloureux, pénibles et si présents encore. Mais Lee a toujours eu un sourire communicatif, il fait partie de cette petite poignée de personne qui redonne des couleurs à la vie et ses paroles me réchauffent. Bien sûr que tu peux rester. Je suis contente moi aussi de voir que t’es entier, que personne d’autre que moi n’a touché à tes dreads.   Je le remerciais d’un sourire à mon tour, le serrer dans mes bras m’était encore impossible, même si l’envie se mêlait à la peur, la peur et le dégout de moi-même dominait encore beaucoup trop. Allez parlons sérieusement, tu t’es trouvé une petite insurgée ? Une petite speakerine ?   Si c’était sérieux voyons !
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JANVIER 2002 ; BRICE & LEE

××× Je te taquine voyons il serait dommage que tu te fasses des cheveux blancs en t’inquiétant pour ça ! ××× Nia nia nia ! Je lui tirais la langue comme un gros gamin avant de passer la main dans mes dreads comme pour leur dire « Ne l’écoutez pas… » Oui oui je parlais avec mes cheveux et je n’avais pas besoin d’Orvietan pour ça ! Uu ××× C’est l’essentiel ×××  Je ne pensais pas qu’il soit possible de ne pas changer car la guerre nous transformait tous et je ne savais pas si j’étais réellement comme avant mais j’essayais de ne pas changer de cap. Je restais celui que les gens aimaient voir car j’apportais de la lumière et du réconfort. Ca ne plaisait pas à tout le monde et certains trouvaient que ça servait à rien mais moi je pensais, au contraire, que c’était le plus important en ce moment ! Et je trouvais que le côté agressif des gens était vraiment difficile à gérer. Mais les évènements faisaient que les gens devenaient comme ça et je ne savais pas trop quoi y faire. Je ne le cautionnais pas mais je pouvais quand même le comprendre. Un tout petit peu… ××× Tu parles, aujourd’hui c’est ça et demain ça sera autre chose. N’importe quoi envenime la situation… l’emprunt d’une couverture, un bout de pain, l’ennui, la douleur, la proximité, l’exiguïté des lieux… tout est prétexte à bagarre. A défaut de pouvoir taper sur du raffleur ou du mangemort ils s’entrainent comme ils peuvent. ××× Et pourtant il y a beaucoup à faire… ×××  S’occuper des enfants, soigner les gens, essayer de trouver des solutions pour faire venir des vivres, dealer,… Je ne disais pas qu’ils ne le faisaient pas mais je pensais qu’on pouvait tous trouver une façon de s’occuper même dans des temps aussi difficiles qu’aujourd’hui. En tout cas c’était mieux que de se taper dessus pour tout et pour rien. Ca ne faisait rien à part créer des clans ou laisser une amie dans le froid car personne ne prenait trois secondes pour comprendre ce qu’elle ressentait. Si on avait le temps de se taper sur la gueule on avait le temps d’écouter les gens non ? ××× Ouais, dans un monde parfait moi non plus je n’apprécierai pas, mais on vit pas vraiment dans un paradis terrestre, on manque de tout, on souffre du froid, de la faim, de tout… ××× J’en suis conscient mais il y a justement mieux à faire que de se taper dessus. Trouver des vivres, du matériel, etc… Je sais que c’est déjà fait mais on devrait bouger ensemble dans ces missions et non pas se prendre la tête mais bon on va encore dire que je suis idéaliste ! Ce qui est bien vrai ! ×××  Et j’étais fier de l’être !

Je n’aimais pas les actions des belliqueux et je ne les aimerais jamais mais c’était comme ça ! Je trouvais qu’ils agissaient comme les mangemorts et nous étions en train de nous faire détester par les sorciers alors que nous étions normalement les « sauveurs ». De plus en plus de gens nous détestaient alors qu’on voulait la liberté. N’aurions-nous un peu oublié nos objectifs ? ××× Je suis pas d’accord avec une bonne partie des actions de Franck mais… t’en a une de bonne solution toi ? Si le mec qui avait tué George se trouvait devant toi, là maintenant, tu voudrais pas le pousser dans les flammes ? Qu’il souffre autant que tu as souffert de perdre un ami ? Autant que tu souffres toujours aujourd’hui ? ××× Je restais silencieux à cette question, les yeux posés sur le feu sans trop savoir quoi répondre. Est-ce que je tuerais de mes propres mains celui qui avait tué Georges si je l’avais devant moi. J’y songerais forcément car il m’avait ôté un frère, un ami, un mec que je considérais comme mon propre jumeau. Mais est ce que, pour autant, je lui ôterais la vie ? Devenir comme lui car c’est ce que je ferais en le tuant comme il l’avait tué. J’y penserais oui mais est ce que je le ferais ? Est-ce réellement ce que Georges désirerait ? Je savais bien que Fred avait changé et ne se poserait même pas la question mais moi… Je n’avais pas tant changé… ××× J’y penserais…. L’avoir devant moi, a ma merci…. Mais le tuer ne me ramènera jamais Georges. J’ai souffert mais ce n’est pas moi qui suis mort et je ne suis pas sûr de vouloir devenir ce que je combats… Mais je ne pourrais répondre réellement à ta question que quand la situation se présentera. ×××  Car là j’étais posé et réfléchi mais ce ne serait pas la même en situation de stress avec l’homme devant moi. Quant aux rebuts et nos amis séquestrés… ××× Si. Ça peut continuer comme ça longtemps. Si tu savais l’engouement des gens pour les combats. Ils aiment ça… Ils aiment voir le sang coulé, l’adversaire être à terre. Ils sont grisés par cette violence, il en redemande encore et encore se fichant complètement de savoir qui est l’être humain qui reçoit ou qui donne les coups. Alors pourquoi ils arrêteraient le spectacle ? ××× Je vis son mal être, son frisson et tout ce que son corps et cœur ressentaient et je compris un peu mieux tout ce qu’elle avait vécu. J’avançais ma main vers elle mais la repris car je savais qu’elle ne supporterais pas aussi je me contentais de répondre avec son assurance et ma douceur habituelles. ××× Nous on va le faire. ×××  Promis. On arrêtera tout ça et on passera à autre chose…

Mais autant profiter de cette soirée auprès du feu et je n’avais pas envie de repartir à la recherche d’un arbre. Autant rester ici a discuter si elle me le permettait. ××× Bien sûr que tu peux rester. Je suis contente moi aussi de voir que t’es entier, que personne d’autre que moi n’a touché à tes dreads. ××× Attends j’y fais super attention ! ××× fis je en rigolant alors que je m’installais plus confortablement, sortant de quoi me tenir chaud pour dormir et le livre que j’avais sur moi « l’histoire sans fin ». ××× Allez parlons sérieusement, tu t’es trouvé une petite insurgée ? Une petite speakerine ? ××× Ouh la non ! Enfin je cherche même pas a vrai dire… ××× Enfin j’avais des histoires d’un soir comme ça mais je n’avais personne dans ma vie. J’aimais tout le monde mais pas quelqu’un au dessus des autres et je ne pensais pas forcément avoir permis à quelqu’un de prendre cette place non plus. ××× Trop de choses à penser et a faire… Et puis j’suis pas sur qu’on me supporte ! ××× fis je en rigolant de bon cœur ××× Tiens au fait si ça te tente j’ai eu accès à pas mal de livres moldus y’a peu… Si jamais tu veux que je t’en file tu m’dis ! ××× Pour une fois que j’avais quelqu’un d’aussi fan que moi du monde moldu j’en profitais. Et oui je changeais de sujet Uu
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