I don't need your civil war, it feeds the rich while it buries the poor
Spoiler:
Cette intrigue sera la trame de fond du mois de janvier et devra être prise en compte dans vos rp.
La faim me ronge les entrailles avec autant d’acharnement que la soif de vengeance. Cette vie est cruelle, elle est injuste, elle ne m'a rien laissé. Chaque jour le désarroi éclipse un peu plus la lumière du soleil et, parfois, je me dis que l’espoir ne percera plus jamais le rideau de haine qui m’aveugle. Si je dois affronter la mort, j'en emporterai d'autres avec moi.
– Mémoires d'un inconnu, 5 janvier 2002.
La paix n’avait jamais semblé plus utopique et inaccessible qu’à cette heure. Les derniers mois s’étaient avérés éreintants, du fait des multiples attaques menées par les Insurgés et, désormais, leur image de justiciers était affreusement ternie par les nombreuses erreurs commises, les usurpations d’identité, les destructions massives et les morts dont ils étaient responsables. Partout à travers l’Angleterre sorcière, les affiches mettant en garde la communauté contre les sorciers recherchés se multipliaient, accentuant le climat de tension et de méfiance qui régnait depuis trop longtemps déjà. Le nom de Potter, toujours frappé d’un tabou le rendant imprononçable, était désormais synonyme de trahison, de folie, de danger pour l’opinion publique car, leader officiel d’un regroupement rebelle violent, il portait sur ses frêles épaules les conséquences des actes de ses paires.
Mais la colère qui grondait n’était plus exclusivement dirigée contre les Insurgés. Depuis des semaines, sorciers et sorcières rassemblaient ce qu’il leur restait de courage pour pointer ouvertement du doigt les torts d’un gouvernement abusifs, en dépit des vérités erronées distillées par les journaux. Si la crainte les avait longtemps réduits au silence, c’était le désespoir qui les poussait désormais à s’exprimer, cris d’agonies perçant dans un désert inhumain. L’Elite dansait, se réjouissait, se délectait de plaisirs raffinés et coûteux ; le peuple sanglotait sans que nul ne s’en soucie, croulait sous le poids des taxes, des exigences, de la souffrance. La bonne humeur et l’atmosphère festive accompagnant habituellement le Yule (21 décembre) et le Nouvel An (1er janvier) n’avaient pas été au rendez-vous cette année. Quant aux vitrines, elles étaient demeurées relativement pleines, tandis que les réserves de nourriture du sorcier moyen restaient à sec : qui pouvait encore se permettre le luxe de dépenser autrement qu’en comptant les noises ? Des journaux aussi éphémères qu’officieux paraissaient parfois, parlant de pouvoir d’achat au plus bas et de disparitions inexpliquées, nourrissant la colère légitime du peuple, encourageant un soulèvement. Contre tout : les Insurgés et leur morale distordue, les autorités et leur cruauté. Les murs encore intacts se couvraient de messages haineux et de nuit, dans les ruelles de plus en plus délabrées, des gangs s’amassaient, réquisitionnant ce qu’ils considéraient comme leur « territoire » et multipliant les passages à tabac ; la Tamise drainait les corps qu'ils y balançaient, tantôt morts tantôt presque vifs. Mères au foyer, pères de famille, enfants, veillards, mangemorts, nul n’y réchappait et il était désormais rare de voir quiconque se déplacer autrement qu’en petit groupe. De jour, le calme n’était toujours pas de mise : les émeutes timidement débutées en octobre 2001 dans l’espoir d’une annulation de la taxe de reconstruction prenaient désormais de l’ampleur, accroissaient en nombre et en agressivité.
Non, vraiment, la paix n'était nulle part, et il semblait que rien désormais ne saurait la ramener.
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