❝ We will save your precious skin. Let the healing light come in. I'll cover you when the sky comes crashing in . ❞
Vous n'aviez même pas eut à provoquer quoi que ce soit. Les pauvres avaient faim et vous encore davantage. Les messages de haine tapisser dans la rue le prouvaient bien. L'autre princesse n'était peut-être pas voyante, mais elle l'avait bien prédit. La guerre civile était à vos portes, et pourtant, vous n'aviez pas d'autre choix. Tu étais prêt, avec ce polynectar, ses cheveux volés chez un coiffeur sorcier, tu aurais bien pu te transformer en n'importe quoi, n'importe quel mangemort. Une femme, peut-être bien. Tout, tant que tu n'étais pas toi-même. Tu avais repéré la nouvelle apparence de Vincianne et c'était tout ce qui comptait pour toi. Vous alliez faire votre petit tour, pour motiver les foules, enragés ceux qui l'étaient déjà, provoquer la colère, puis vous vous retrouviez là où il le fallait. Où c'était prévu. Tu étais prêt, petit con, prêt à foutre la merde, à faire pleurer la guerre, tomber le ciel. Ton cris se joignant à ceux de la foule enragée alors que les mangemorts attaquaient déjà la foule assassine. Tu aurais dû te joindre un peu à l'émeute, lancer quelques sorts sur ses sorciers qui tentaient de changer l'épouvantail et ses traits. Tu aurais dû, tu aurais du faire comme prévu et pourtant. Pourtant tu la voyais, de nouveau toute seule, recommençant à trembler comme une feuille. Parkinson, putain. Ta gorge se serrait. Elle regardait ailleurs, belle proie alors que tu t'approchais d'elle dans une envolée de pas. Une main sur sa bouche pour empêcher qu'elle hurle, l'autre autour de sa taille et, avant que quiconque ne se rende compte, tu transplanait avec elle dans une ruelle plus tranquille. Tu la serrais doucement contre toi, comme dans les sous-sol des Grimaldi cette nuit là. Ta main quittant doucement sa bouche pour descendre lentement le long de sa joue. Bordel, tu devrais pas être là. Elle s'en fichait de toi, de toutes, elle pensait qu'à son Blaise en pleurant dans son immense salon. Pourtant toi, t'avais besoin de prendre soin d'elle, de la consoler, de t'assurer qu'elle était correcte. Parce que toi aussi, tu savais ce que c'était de n'avoir personne à embrasser sinon le désespoir.
« You don't have to watch them all fall like toy soldiers, princess. Go home, or come with us. »
Elle tremble, elle tremble encore dans tes bras, ses bras inconnus qui ne sont pas les tiens. Tu ne sais même pas si elle te reconnait, si elle comprend, si elle pense que c'est Blaise. Ta mais glisse doucement dans ses cheveux, tes yeux bleus dans les siens, exactement comme lorsque tu étais rebut, les chaînes en moins, pour l'instant. Un homme rampant vers votre ruelle attire pourtant ton attention l'espace d'un instant avant que tu ne te retournes vers elle.
« Now it's my cue to go, precious. But I intend on seing you soon. I'll find you if you're lost and in need. Even thought i might don't look the same. You're not alone, Pansy, you never will be. Maybe with them, but not with us, not with me. »
Lui souffles-tu doucement, tes deux mains remontant à son visage dans un dernier espoir pour la calmer. Pour qu'elle arrête de paniquer et éviter de s'arracher les poignets sur un mur lorsque tu la laissera. Tes lèvres se glissent doucement vers son visage, son pose sur sa joue dans un tendre baiser que tu veux réconfortant, même si tu fraternise en ce moment avec l'ennemi. Tes mains retombent doucement de sur elle et tu recules vers le mur de briques, tu t'éloignes d'elle et transplane dans un sourire avant qu'elle ne puisse te retenir ou te pousser davantage. Tu atterris un peu plus loin, à quelques pas du Royals. Ton regard courant pour finalement retrouver la blonde au manteau vers, ta main se posant doucement sur son bras en lui adressant un sourire.
« T'es prête blondasse ? » Lui souffles-tu dans un sourire pour éviter qu'elle ne te dise que t'as mis trop de temps. Un sourire est sur tes lèvres, t'es prêt à foutre le bordel. T'as même hâte. Tu relâche doucement Vincianne, prêt, prêt pour le pire.
Enfin sortit de cette foule en compagnie d'une collègue de bureau, Abraxas pouvait respirer un peu, reprendre son souffle. En partant du ministère, il ne se doutait pas que cela serait si compliqué à intervenir dans cette grosse manifestation. Même si cette manifestation ressemblait étrangement à une rébellion. Un coup des insurgés encore une fois. Et il semblerait que leur coup soit une réussite pour l'instant vu la foule qu'il y avait. Mais il était encore temps de renverser la situation et pour se faire, Abraxas comptait bien s'occuper, dans un premier temps, de cet épouvantail à l'effigie d'un mangemort. Carrow semblait être aussi de la partie pour un petit relooking exprès. Maintenant protégé par les rafleurs et certains mangemorts, le jeune blond regarda alors faire sa collègue changer la couleur des habits. Une petite touche de rouge ? Choix intéressant pour représenter les insurgés. Regardant alors autour de lui, Abraxas remarqua que la foule s'agitait de plus en plus, ce qui n'était pas très bon signe. Il entendait tout un tas de propos contre le gouvernement mais aussi contre le magister lui-même. Ces gens-là n'avaient pas peur de la mort, une conclusion que fit bien vite le jeune secrétaire avant de se concentrer à nouveau sur l'épouvantail. Pointant sa baguette sur celui-ci, il murmura alors un sort et fit apparaitre alors la tête de Potter à la place de celui du mangemort. « Voilà ! C'est beaucoup mieux maintenant vous ne trouvez pas Carrow ? » Demanda-t-il avec une légère pointe d'humour, même si la situation ne laissait guère place à l'humour. Se retournant, il regarda alors un rafleur se fait expulser. « Carrow, il faut qu'on protège le bûcher pendant quelques instants pour que les gens voient notre message. » Mais eut-il finit de dire sa phrase qu'il dut se protéger d'un sort qu'on venait de lui lancer. Se reculant un peu, il fit le sort sonorus avant d'approcher sa baguette de sa bouche. « NOUS NE SOMMES PAS VOTRE ENNEMI !! CELUI QUI EST SUR LE BUCHER L'EST ! C'EST A CAUSE DE POTTER QUE TOUT CELA ARRIVE !! LUI ET SES INSURGES. NOUS SOMMES POUR LA PAIX NOUS AUSSI ALORS SI VOUS NE VOULEZ PAS PLUS DE DEGATS, JE VOUS CONSEILLE D'ARRETER SUR LE CHAMPS ! » Abraxas lança alors un regard sur la foule, certaines personnes se calmant alors, mais ce ne fut pas le cas de tout le monde. Certains semblaient croire ces paroles vides de sens, ne comprenant pas que sans cette rébellion, il n'y aurait pas de guerre. Abraxas voulait aider les insurgés mais s'attaquer ainsi contre le ministère, il ne comprenait pas trop l'enjeu. Mise à part retourner la population contre le système en place, mais cela ferait plus de mort qu'autre chose... Quoiqu'il en soit, aujourd'hui, le jeune blond allait devoir se défendre pour sauver sa peau. Retournant alors vers Carrow, il pointa sa baguette sur le premier qui oserait s'approcher de trop près du bûcher.
Bientôt, le sortilège qu’elle a lancé effectue son œuvre à merveille, et milles microcoupures se manifestent par coloration sanguine. Le râle de son ennemi sonne doux à ses oreilles, alors qu’il lève déjà la baguette pour tenter certainement de se défendre, d’arrêter l’hémorragie, ou au moins de se départir des morceaux de verres qui tentent de se frayer un chemin au travers de son corps. S’il s’en sort, peut-être y réfléchira t’il à deux fois désormais avant de lancer une attaque sans en subir les conséquences. Hélas, l’intelligence n’est pas de mise, alors qu’il tente une nouvelle attaque qu’elle pare trop rapidement, et autour d’eux, la foule semble s’écarter pour ne pas prendre un sort perdu, pour ne pas subir la douloureuse vengeance de la Russe. Et d’un, deux, trois petits sorts offensifs, maléfices de rien du tout, alors qu’elle avance, serpent autour du cou, se lovant jusqu’à siffler son mécontentement. Hélas pour lui, la nécromancienne ne comprend pas un traitre sifflement, et continue de s’acharner sur sa victime qui tient, encore et encore. Visiblement, les débris ne font pas assez rapidement leur travail. Et bientôt, un second assaillant s’approche, sans doute pour aider son compagnon de révolte, et il n’en faut pas plus pour que la Reine des Damnés l’envoie valser, le temps de donner un ordre de mort, le couperet qui tombe par sa main, geste subtile pour le reptile qui n’aura plus qu’à mordre pour achever, quant elle retourne à son propre jouet.
Autour d’elle, la foule hurle, s’amasse, s’oblige à partir le plus rapidement possible alors qu’au loin, le bûcher s’embrase de plus belle, alimentée par une silhouette dont elle ne reconnaît pas le visage. Son assaillant tient bon, et la belle commence à penser qu’il est temps de passer aux choses sérieuses, elle n’a guère plus de temps à perdre ici, seulement nourrie par l’obsession de retrouver Luce, alors que son fidèle compagnon ne tarde pas à la rejoindre de nouveau, se glisse de sorte à ne gêner aucun de ses mouvements. Moulinet de poignet, et le regard se glisse vers le petit groupe au loin, avise son sous-directeur de département (Salvador), puis les sortilèges qui visent le pantin pour le transformer. Et les attaques verbales fusent, à coup de provocation, d’ordre d’arrêt. Foutaises.. Comme si tout cela allait s’arrêter avec des mots. Nul doute que le peuple allait se battre jusqu’au bout pour ses idées, braves inconscients, et que les deux partis opposés allaient en profiter.
« AUJOURD'HUI C'EST À L'ELITE DE PAYER ! » sont les paroles qui scandent désormais, qui sont reprit en écho. Si la belle grimace, ce n’est que pour cette haine qu’elle perçoit. Fichu pays. Et plus loin, l’épouvantail a enfin changé de forme, le masque est tombé, un éclair à jaillit. Le rouge rappelle à l’ordre, et les paroles qui nourrissent la haine pour l’élu envahissent la ruelle. Foutue contrée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9019
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
Ses pas battaient le pavé alors qu’à bout de souffle, elle courait en regardant par-dessus son épaule. Elle avait été laissée dans une ruelle sombre par une ombre familière, une ombre qui, lui semble-t-il, l’avait prié de rejoindre la mutinerie. Se forçant à respirer, elle baissa la tête une seconde, se concentrant sur le sol qu’elle arpentait, courant presque. « Respire » avait dit Lucrezia, la tirant de la foule, avant qu’on ne la fasse transplanner loin du tourment… « Respire » murmura-t-elle, en écho. Baguette à la main, elle s’était reprise, serrant son arme à s’en faire sauter les articulations, mais elle avançait, cherchant à rallier un endroit sauf. Rentrer chez elle n’était plus une option, pas quand elle pouvait discerner les menaces proférées contre l’élite. « AUJOURD'HUI C'EST À L'ELITE DE PAYER ! » qu'ils gueulaient...
La gorge serrée, elle tourna à l’angle d’une rue, finissant par courir. Elle refusait de penser à l’identité de celui qui l’avait sauvé. Elle refusait de croire que cela pouvait être Blaise. Il l’avait abandonné une seconde fois, la laissant esseulée et surtout… surtout… machinalement, elle posa sa main libre sur son ventre, se demandant combien de temps elle pourrait encore cacher cette grossesse… se demandant ce qu’il allait bien pouvoir se passer quand l’information ferait le tour de la communauté magique comme une trainée de poudre. Secouant la tête, elle prit un nouveau virage, ralentissant le pas alors qu’un goût de guerre civile éclatait dans sa bouche. Devant elle, à l’embranchement du chemin de Traverse, le feu se propageait, la foule se pressait en hurlant, les colères se déchainaient. Elle pouvait déjà voir des corps, songeant à des visages familiers sur les cadavres... Il fallait qu’elle retrouve les siens. Elle s’approcha un peu, se concentrant pour que son palpitant ne parte pas à nouveau dans une course effrénée…
Elle se retrouva presque à sourire lorsqu’elle réalisa qu’un peu plus loin, dispersé au cœur du carnage, des mangemorts cherchaient à calmer le jeu. Les visages ne lui étaient pas inconnus, pas plus que les voix, qui résonnaient, hurlaient des ordres mais bien vite, elle réalisa que cela n’avait pas l’effet escompté. Nichée dans un coin, derrière quelques silhouettes floues, elle put entendre un conciliabule : « Fous le moi sous Imperium celui-là, qu’il tue un innocent dans la foule pour raviver la hargne » souffla un premier, avant que l’autre n’ajoute « Je peux le tuer directement, s’il tombe ils vont pouvoir le déchiqueter… » ajouta l’autre, tirant déjà sa baguette, armant son bras et pointant en direction du Mangemort le plus proche, occupé à autre chose. Sans trop réfléchir, Pansy tendit son bras et pressant l’extrémité de sa propre baguette contre le cou de l’homme devant elle, elle siffla : « Stupefix »
Aussitôt, elle recula de quelques pas, observant le corps tomber au sol, inanimé… Elle n’eut pas le temps d’être choquée, car relevant la tête, elle tomba nez à nez avec un des camarades soudain très énervé de cette victime. Un juron passa ses lèvres alors que, plus vite, elle faisait marche-arrière, tendant sa baguette en direction de l’insurgé. Elle n’était pas foutue de se battre en duel, encore moins pour de vrai et cet excès de zèle allait lui couter cher, elle le savait.
Tout se déroulait vite, trop vite. La peur m’enserrait l’estomac, elle était sourde et presque douloureuse. Elle avait néanmoins un avantage, elle me faisait oublié mes diverses plaies plus ou moins profonde. Il était évident que dans un moment pareil j’avais bien autre chose à faire que de m’appesantir sur mes “petits problèmes de plaies”. J’observais autour de moi, monsieur tout le monde était dans la rue et hurlait son désespoir. Absynthe était à mes côtés et elle allait bien, je reconnaissais quelques personnes, des “connaissances” plus que des amis. Nous étions au milieu d’une foule qui réclamait la justice, qui scandait notre perte et je leur donnait raison. Baguette en main je vis venir sur nous de nouveaux éclats de verre. Cette fois-ci je ne me ferai pas prendre par surprise. Je déployais un bouclier magique sur moi et les personnes les plus proches. Mon regard se stoppa sur le regard embué de larmes d’un enfant. Il ne devait pas avoir plus de trois ans, peut-être quatre. Que faisait il là?? Les sorts commençait à fuser de toutes parts et je voyais déjà des mangemorts et des raffleurs se déployer. Protego !! Je ne pouvais pas laisser faire ça... Ils étaient nombreux a être là, des femmes et des enfants, des innocents. J’étais consciente que la guerre apportait son lot d’orphelins et de veuves mais je ne pouvais pas rester les bras croisés même si ces femmes étaient venu ici pour me faire la peau. Je lâchais la main d’Absy pour attraper l’une de ces femme par l’épaule. Elle devait me regarder, m’écouter. Prenez ce dont vous avez besoin et fuyez !!! Pensez à votre enfant fuyez !!! Je me fichais qu’Absynthe m’entende, elle savait mieux que personne que je n’étais pas une femme sans coeur et elle pouvait comprendre que ces enfants ne devaient pas voir ça. Maintenant que toutes les auberges environnantes étaient vides ils pouvaient tous se servir et fuir. C’était la plus sage décision, il fallait qu’elles suivent mon conseil même si je représentais l’ennemi à leurs yeux. Susanna était avec des mangemorts, Lucrezia, Abraxas et Roman et il s’occupait de l’épouvantail pour retourner la foule contre les insurgés. Une belle manoeuvre même si la colère qui régnait ici ne semblait pas faiblir. Je me protégeais mais je n’attaquais pas. Le simple fait d’avoir la baguette levée était en soit une agression pour les personnes présentent, inutile d’en ajouter. Nous étions au milieu de cette foule et au moindre mouvement de panique il y aurait des morts... les gens tomberaient et seraient piétinés sans vergogne. Absy tout cela va mal finir... Je ne pouvait éviter tous les sorts et encore moins les coups. Les gens se bousculait les uns les autres, la désorganisation s’instaurait, les coups de coudes se multipliaient et je ne pouvais rien faire. Mon incapacité à faire autre chose que de me défendre au coup par coup était épuisante et me semblait complètement inutile. Je n’étais qu’un grain de sable sur un désert aride et le soleil commençait à me brûler les ailes.
Le regard d’Absynthe ne cesse d’osciller de droite à gauche. Ses yeux essayent de capturer chacun des mouvements de cette foule en colère. Peine perdue bien sûr. Mais elle essaye tant bien que mal de conserver du contrôle sur une situation qu’elle ne maitrise absolument pas. Partout des sorts sont lancés. Les gens hurlent. Crient. Souffrent. Des flammes montent des diverses maisons postées le long de la rue. C’est le chaos absolu peu importe l’endroit vers lequel Absynthe se tourne. Et au milieu des hurlements et du sang il y a Guenièvre. Guenièvre qui n’a rien à faire là. Et Absynthe crispe sa main sur la sienne. Il faut partir. En temps normal elle aurait rejoint les mangemorts qu’elle voit s’amasser dans un coin.Abraxas. Salvador. Roman. Mais elle ne peut pas tant que Guenièvre est là et qu’elle n’est pas en sécurité.
Mais alors ou aller pour être sûre que son amie pourra s’échapper de l’enfer qui semble s’être ouverts devant eux ? Soudain Guenièvre s’écarte d’elle. Absynthe se retourne un éclat de panique pour voir son amie se retourner et lancer un protego sur une femme et son enfant. Tendre Guenièvre. Absynthe comprend bien sûr. Mais ce n’est pas le moment de relâcher son attention. Absolument pas. Alors elle fait signe à la femme de fuir et fait passer Guenièvre derrière son dos dans une ridicule et parfaitement inefficace tentative de la protéger. Indifférent au malheur des autres Absynthe enjambe un corps tombé et entraine la jolie brune à sa suite. « Mal finir ? Tu connais une autre façon de terminer ce carnage ?! Evidemment que ça va mal finir … il reste juste à savoir si les victimes seront chez nous ou chez eux. »
Froide Absynthe. Cruelle presque. Mais Absynthe ne réagit que très mal aux attaques. Une trouée apparait dans la foule et Absynthe s’apprête à s’y engager avec Guenièvre lorsque soudainement elle aperçoit un homme jeter un sort dans leur direction. Un sort qui fait brusquement s’écrouler le mur de la maison qui se trouve au-dessus d’elles. Une douleur cuisante envahit le bras d’Absynthe et elle se retrouve projetée contre le sol. Incapable de se relever durant plusieurs secondes. Assommée par le choc et la douleur. Quand elle se relève c’est de façon hésitante. Une longue estafilade court le long de son bras et le sang se met à ruisseler jusqu'à la peau blanche de ses doigts. Un contraste d’une beauté étonnante au milieu du chaos. Absynthe secoue la tête. Se remet debout péniblement. Et se précipite immédiatement auprès de la forme que fait le corps prostré de la Lestrange. « Guenièvre ?! Guenièvre ! » Les yeux de la jeune femme s’ouvrent doucement. Papillonnent. « Ça va ? Dit moi que tout va bien !! » Mais sans attendre de véritable réponse Absynthe se tourne vers la foule. La haine au fond du cœur et dans les yeux. Sans hésiter sa baguette se lève et lance un sort mortel en direction de l’homme qui à jeté le sort. Elle n’attend pas de le voir tomber pour retourner auprès de Guenièvre. Prête à tuer quiconque osera encore toucher son amie.
Et Absynthe sombre encore un peu plus dans la noirceur. Dans la folie …
(CHE GUEVARA) ≤ « The revolution is not an apple that falls when it is ripe. You have to make it fall. »
« Vous nous tuez aussi bien que ces connards d'insurgés ! » Et Avery qui s’acharne sur tout ce qui passe sous ses yeux. Le sort de protection jeté, ta baguette s’abaisse, ton regard figé sur ce qui se déroule autour de toi. Les innocents traités à la même enseigne que les insurgés. Insurgés. Morgana. Ca heurte ton esprit comme un coup de fouet qui fait glisser un frisson aux griffes acérées dans ton dos. « Avery ! L’idée n’est pas de saigner la population comme une Acromentula de bas-étage ! » Mordante et suicidaire, n’est-il pas ? Tu n’as pas à juger les actes des tiens, pas lorsqu’ils sont en accord avec ce que l’on vous demande mais ça te révolte, à un point. Bousculade. Tu t’apprêtais à stopper un assaillant un peu trop enragé lorsque ton dos est heurté par un fuyard apeuré, ton sortilège plongeant droit vers l’un des tiens. Un Mangemort piégé par un Inlusio Carcerem virulent, le perdant à votre cause pour quelques minutes. Trop d’agitation, impossible d’attaquer sans risquer de toucher les tiens, ou pire, des enfants, des gosses qui n’avaient rien demandé. « Oups.. » Oui, enfin ça n’était peut-être pas le terme adéquat, pas lorsque tu venais d’emprisonner un camarade de bataille dans son cauchemar personnel. Pas le temps de te flageller, de toutes façons tu n’en as pas la moindre envie, tu tentes déjà de rejoindre ton serpent, perdu depuis trop longtemps.
Et Daeva mord brutalement, tous crochets dehors, sous l’ordre d’une Nhÿx plus redoutable que jamais. « NOUS SOMMES POUR LA PAIX » Entends-tu de la bouche d’un supérieur pour le moins convaincu de ses propres paroles. Sérieusement, vous voyaient-il comme la.. paix ? Etiez-vous, à l’instant, l’image de la paix ? Migraine pointant son nez. Tu avances comme tu peux, cherchant à pousser les plus jeunes vers des échappatoires. Où était passée Pansy ? Tu l’avais abandonnée et tu ne la retrouvais pas. Merde. Champ de bataille de merde. « Stop ! Non.. » Tu heurtes un mur tandis que tu cherchais à longer la foule pour respirer. Sensation de claustrophobie. Qu’ils en finissent, que quelqu’un se décide ! Tu entends le nom de Guenièvre, l’identifiant comme Lestrange mais tu n’as plus tellement de possibilités de mouvement. La tête, aïe. Et toute cette agitation, toutes ces paroles qui se rejettent la faute, inlassablement. Mais la faute, elle était à cet incessant gaspillage mondain. L’homme à capuche frôle ton champ de vision et ton seul réflexe est de te protéger. Jusqu’à ce que le vertige passe.
I wipe my brow and I sweat my rust, I'm breathing in the chemicals. I'm breaking in, shaping up, then checking out on the prison bus. This is it, the apocalypse. All systems go, the sun hasn't died, deep in my bones, straight from inside.
La foule se déchaîne et s'embrase, scandant des paroles absurdes car bien trop passionnées pour être réfléchies. Ils se jetaient la pierre, tous, réfutant toute responsabilité. Tous, en avaient une. Ces chiens d'insurgés se complaisaient dans la violence à travers des slogans aguicheurs alors que les sous-fifres du Magister se cachaient derrière la crainte d'un seul être pour commettre les pires abominations. Il n'y avait ni gentil, ni méchant, seulement des victimes. Rien n'était bon, tout y était mauvais. J'étais effaré de voir des enfants se joindre à tant de haine. Avaient-ils corrompu les êtres innocents de leur crasses ? Visiblement. Je continuais à guetter Gwen, lorsque je fus pris dans la foule qui m'emporta loin d'elle, encore. La marionnette était devenue rouge. Étaient-ils tant immatures ? Le véritable ennemi était celui qui nous avait tous soumis, autant les mangemorts que les insurgés. Les sorts fusaient et je comprenais alors que si je voulais survivre, il allait falloir que j'avise, et vite. Les rafleurs guettaient les chiens, les insurgés eux, traquaient les traîtres. Ils ne valaient pas mieux, autant les uns que les autres. Je tentais de revenir vers Gwen, lorsqu'un bruit sourd me stoppa net dans ma progression. Je vis ce mur tomber, espérant que personne ne se trouvait dessus. Un éclat vert jaillit, l'homme tombe. Cela devait être la première victime de cette cohue.
Je bousculais, ne me souciant plus de l'impact que je pouvais avoir sur autrui. J'avais l'impression d'être sourd tant mon coeur battait fort. Une fois devant la scène, mon sang se cristallisa, avant de se mettre à bouillir lorsque des rires moqueurs arrivèrent à mes oreilles. Rires qui devinrent jaunes devant le cadavre de leur compatriote. S'avançant vers elles, je pris une pierre de ce mur pour leur lancer. Je ne cherchais qu'à attirer leur attention ou, du moins à la détourner de Gwen et cette femme qui se tenait avec elle. Parmi les deux, l'un d'entre eux se lança à ma poursuite, alors que je partis en courant et peu discrètement pour le forcer à suivre ma trace. L'attendant fermement dans une vitrine éventrée, je me cachais derrière un comptoir avec pour seule arme, un large bout de verre. « Montre-toi, sale traître ! Il est temps que tu payes ! » Payer ? Mais quoi ? Son bout de bois le trahit, je m'empressais alors de la saisir pour la détruire alors que ce dernier se rua sur moi, me plaquant au mur. Spontanément, ma tête heurta la sienne, lui cassant le nez. Ce geste ne fit que réveiller sa hargne, alors que je le soulevais, le maintenant au sol. Ce dernier brisa un vase sur mon crâne et inversa la situation. Je me rattachais alors à ce fameux bout de verre, tranchant comme Excalibur. Imaginant Gwen, son corps inerte, une rage m'envahit. Il était un insurgé, un fauteur de trouble. Un de ceux responsables de la mort de ma mère et de celle que j'aimais. Je le lui plantais alors en plein coeur, à plusieurs reprises, ne me rendant pas compte qu'il aurait pu être un camarade de Quidditch, ou quelqu'un à côté de qui j'avais pu partager un cours à Poudlard. Il me gratifia de son dernier souffle alors que son sang coulait sur mon corps.
Néanmoins, je me rendis compte qu'il n'y avait pas que son sang sur moi. Un liquide chaud s'écoulait le long de mon cuir chevelu, alors que je dégageais son corps inanimé, choqué d'avoir pu faire preuve d'une telle barbarie. J'essuyais mes mains sur mon pantalon, noir par la plus grande chance dans cette infortune, et je passais par les différents murs brisés, contournant la foule pour rejoindre Gwen et son amie, ou sa collègue. Enfin, quelqu'un. Peu discret, je m'avançais vers elles. « Comment.. » La voix froide mais tremblante, je pointais son corps de mon doigt, tout aussi fébrile. « Vous devez partir. Il y a un chemin, par les débris. La foule est perdue, il faut la contourner. » Je fixais Gwen, inquiet mais retenant tout signe d'affection. J'approchais vers les deux sorcières, m'arrêtant brusquement à nouveau lorsque je vis la Marque de la sorcière sur son bras. Une mangemorte, près de Gwen, armée. Les sorts fusaient encore, une explosion se fit entendre. Cette émeute était entrain de virer au massacre.
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14294
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
« T’es sûr d’être encore capable de tenir là-dessus ? » Rictus moqueur adressé à Maksim avant qu'ils ne décollent et ne se séparent. Ils n’étaient pas dupes : l’émeute n’était pas réellement un coup des Insurgés mais une bouffée de rage du peuple brimé ; néanmoins, il était certain que ces rapaces de rebelles profiteraient de cette occasion inespérée pour faire des leurs. C’était la raison pour laquelle, tandis que les Rafleurs guidés par Roman, Pilliwickle et d’autres mangemorts et collaborateurs palliaient au plus urgent en s’occupant de la foule, Dolohov avait rassemblé la Brigade de Police Magique et enjoint d’autres sbires du Lord à tenter une autre approche : les airs. La stratégie avait été établie dans la précipitation, mais de façon à être efficace : ils s’étaient disséminés sur divers toits, à l’abri des regards, en mission de repérage, afin d’établir le périmètre à encadrer. Le Londres sorciers, par chance, n’était guère vaste, et ils étaient bien décidés à prévoir large – tous conservaient un souvenir cuisant des attaques utilisées par les Insurgés en guise de diversion en fin d’année passée, pour occuper les forces du Lord tandis qu’ils s’attelaient à enlever des Rebuts.
Malfoy scanna les environs, attentif ; d’où il se trouvait, il était difficile de distinguer clairement l’amas de mécontents en contre-bas, mais il était évident qu’ils se piétinaient dans leur rage, et que la levée des morts serait longue ce soir. A l’heure actuel plusieurs des manifestants se dirigeaient dans une autre direction (le Royals), mais il n’avait aucune idée de ce qu’ils visaient à présent. Ce qu’il craignait, ce n’était pas la plèbe. C’était le contre-coup qu’infligerait son Maître si ses bras armés tardaient à mettre un terme à ce soulèvement scandaleux. Le Magister ne faisait pas dans la délicatesse : s’il entrait en lice, ils paieraient tous. Enfin, le signal fut visible : éclair lumineux venu de son comparse de droite, indiquant que les ruelles sorcières étaient cernées de son côté. Malfoy, lui-même en position, fit passer le message en le renvoyant sur sa gauche pour qu’il atteigne l’homme suivant. Après quoi, il entama d’élever sur les mètres qu’il occupait la barrière anti-transplanage de rigueur, piège invisible mais incontournable. Les rats qui s’étaient faufilés dans la ville ne pourraient en sortir aussi aisément. Il fallut de longues minutes pour que tous les sorciers participant à la tâche achèvent leur part et, ceci fait, la Marque des Ténèbres s’éleva tout à coup dans le ciel, œuvre de Dolohov. La signification était une évidence : hurlez donc, pauvres hères, vous n’en êtes pas moins à la merci du Magister. Les regards s’élevèrent vers le ciel et des cris suivirent lorsque les sorciers perçurent les silhouettes clairement menaçantes qui les surplombaient. Mais surtout, la Marque qui ouvrait au-dessus d’eux sa mâchoire squelettique pour dégueuler un serpent servait de second signal, et Malfoy n’attendit pas plus pour formuler le sort suivant en même temps que ses pairs : « Protego Maxima Fianto Duri Repello Inimicum. » Certains usaient de ce bouclier dans un but défensif ; d’autres, comme c’était le cas à l’heure actuelle, l’appréciaient pour sa capacité à désintégrer tout ce qui tentait de passer à travers : sorts, objets et humains. Le dôme bleuté vibrant de magie s’étira sur les environs au rythme des voix qui l’incantaient et, en quelques instants, l’œuvre fut achevé : chaque parcelle de la capitale sorcière restreinte était prisonnière du huis clos.
Malfoy se pourlécha les lèvres avec un sourire mauvais. Il ne ressentait pas la moindre pitié pour le peuple, pas même d’intérêt pour ses invectives. Il voulait verser du sang Insurgé pour venger celui, si pur, que chaque intervention de cet ordre coûtait à sa mère. Visant les gargouilles, statues et autres créatures taillées dans la pierre à sa portée, que les sorciers aimaient à disséminer en guise de gardiens de bâtisses ou de portes, il scanda : « Piertotum locomotor. » Un bref élan de culpabilité le renvoya à la bataille de Poudlard, au vieux Dumbledore et à ses fidèles. A McGonagall. Well, on ne pourrait lui reprocher de ne rien avoir tiré de leurs enseignements. « Londres est menacé, faites donc votre devoir envers notre Maître : protégez les citoyens décents et éliminez l’ennemi. » Les quelques bestioles animées d’une conscience dictée par la vision biaisée de celui qui les avait éveillées s’élancèrent aussitôt, aptes à faire elle-même le tri des cibles ; elles furent rapidement rejointes par des comparses visiblement tirées de leur sommeil par d’autres Mangemorts et, avisant les membres de la Brigade qui quittaient leurs postes pour fendre les airs à la suite de l’armée de pierre, Draco enfourcha son balai pour suivre le mouvement.
You can torture or bombed us, blasted our district to the grounds. But do you see that ? Fire Is Catching... If we burn, you burn with us!
(colossal titan theme) De l'autre côté de la rue, elle entend Amelia Coulter, belliqueuse de la première heure, hurler les mots d'un philosophe moldu (quelle ironie), bientôt repris par la foule enragée : ● GOUVERNEMENT, INSTITUTION DE VOLEURS ! GOUVERNEMENT, INSTITUTION DE VOLEURS ! ● Les jouets de Fred Weasley font merveille entre les mains de la belliqueuse et de ses comparses, lancés vers les bâtiments et faisant exploser les vitres dans les flammes. Ca semble attirer l'attention des Rafleurs vers l'autre côté de la rue. Parfait. Sous les traits officiels du Limier, elle s'élance sur Roman Travers resté en arrière, en bon général. Tu seras le premier sacrifié. C'est devenu personnel, cette guerre. Elle les saignera tous pour expier le sang de Loup. N'attaque pas à moitié. Les préceptes de chasse résonnent dans ses oreilles, guident ses gestes secs et précis. Et contre la lame de sa dague, la chair du cou est tendre, elle vise directement la carotide et la jugulaire pour s'assurer la mort de sa cible avant de la pousser dans le feu où brûle la réplique d'insurgé. ● Vous brûlerez avec nous, chiens. ● Et crac.
Elle a voulu transplaner plus loin dans les rues alentours. A la place, elle a fini plus loin, dans les décombres et à genoux. C'est la barrière anti-transplanage qu'ils viennent de monter qui l'a empêchée d'atteindre destination. Son coeur bat à une allure folle entre ses côtes, mais elle se sent ... bien. L'odeur du sang sur sa cape lui donne la sentation de renaître. D'être vivante. C'est excitant. Ca lui rappelle l'ancien elle, la personne qu'elle était avant de ramener Loup à la maison.
Elle abandonne sa cape, lui lance un Incendio, et attrape un manteau vert qui traîne dans la poussière avant de tirer sur la capuche et de sortir des décombres quand Samwell la rejoint. ●●● T'es prête blondasse ? ● Un jour, ce gosse (Samwell, c'est bien ça son nom ?) se fera buter. Ce n'est pas qu'elle s'en soucie. C'est surtout que les muscles tendus d'anticipation, et les sens aux aguets, elle ne l'a pas entendu venir et elle a bien failli lui enfoncer la baguette dans sa gorge. ● Préviens les autres qu'ils ont levé des barrières anti-transplanage. ● Corvus doit être informé du timing. ● Je pars nettoyer le chemin et chercher Berserker et Lancer. On se rejoint à la prochaine cible. ● Et elle s'éloigne.
Dans la foule, elle pousse et repousse. La marée hurle, invective et enrage. Elle va pour rejoindre le Royals quand elle aperçoit Pansy Parkinson aux prises avec un des insurgés qu'elle cherche. Elle s'approche. ●●● Minute. ● Contre sa poitrine cogne la mioche des Parkinson et de sa hauteur, elle lui sourit avec des airs prédateurs. Elle tire sa capuche et dévoile le visage qui est placardé partout dans Londres. Le Limier, indésirable recherché. Avec ses joues laiteuses et ses manières de princesse, même Pansy ne peut pas avoir loupé qui elle est. ● Pas la peine de demander aux Mangemorts de tuer des innocents, ils font ça très bien tous seuls, Berserker. ● Elle saisit le poignet de la gamine qu'elle tord sans ménagement. Ca laissera sûrement des traces. ● Voyons, petite. Ne joue pas avec des choses que tu ne sais pas maîtriser. ● Ses doigts encore vernis du sang de Roman Travers s'enfoncent dans la chair blanche pour la forcer à lâcher la baguette dont elle s'empare. ● On ne te veut pas de mal. ● Derrière elle, la foule continue de hurler sa colère. ● Eux, c'est autre chose. Tu devrais t'enfuir. Survivre, tu sais faire ça, non ? Fais-le pour moi, princesse, et tu diras à tes amis Mangemorts que le Limier était là. Tu peux faire ça pour moi ? Et tu leur préciseras que le Limier les saignera tous un par un. ● Elle en ronronnerait presque et elle sourit en assommant Pansy d'un coup de poing à la tempe. Dans ses bras, la jeune sorcière fait princesse dans les bras d'un prince sanglant, et Vincianne la dépose à l'abri, dans les décombres d'une boutique pillée sous le regard surpris de Berserker. ● Qu'est-ce que tu attends ? Réveille-le et suivez-moi. ● Et glissant la baguette de Pansy dans la poche de son pantalon, elle reprend son chemin vers le Royals sans voir, de la foule, l'armée qui s'amasse contre eux.
Dernière édition par Vincianne de Lancastre le Lun 26 Jan 2015 - 3:12, édité 1 fois
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