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it's a revolution i suppose




Come, let the revolution take its toll

« Marcus ! » Je ne réponds pas à l’appel de mon prénom. Je ne me retourne même pas pour voir qui m’interpelle. Je m’en fous. Il faut que je sorte Aliss d’ici. Que je la mette en sécurité. Rien d’autre n’importe. Je ne suis même pas certain que ce beuglement m’est destiné. Et je n’ai pas de temps à perdre pour le découvrir. Je continue de pousser les gens. Sans me soucier de leur identité. Avant que quelqu’un s’agrippe à mon bras. Et me coupe dans mon élan. « Drôle d’endroit pour un type comme toi. » Je finis par reconnaître ce fou. Auquel je tenais il y a longtemps. Encore petit adolescent naïf et stupide. Qui s’est accroché. Encore et encore. Avant de me rendre compte que son cas était irrécupérable. Condamné par une maladie moldue. Justification de ses actes qu’il ne cherche pas à assumer. Je ne réponds pas. Prêt à emmener Aliss loin de ses crises. Mais il insiste. Avant que je puisse faire un autre pas de plus. « Tu fais quoi ici avec elle ? » Je l’entends à peine. Avec l’agitation. La foule. L’exaltation déplacée. Mais sa question me parvient quand même. Tel un bourdonnement à mes oreilles. Je sais qu’il n’aime pas l’idée de la savoir avec moi. Il me l’a clairement fait comprendre. Avant même nos fiançailles. Ça m’importe peu. Il m’a fallut peut-être trop de temps. Mais Wayland n’est plus mon problème. La haine a finit par s’envoler. Pour laisser place à l’indifférence. Je n’ai de toute façon pas le temps pour ses enfantillages. Il préfère la laisser un peu plus longtemps dans cette situation dangereuse ? Est-il si insensible ? Au point d’ignorer la sécurité d’Aliss ? Quel stupide gosse il joue encore. Il ne changera jamais. Son esprit tordu et cassé doit l’en empêcher. Le rencontrer au milieu de ce désordre ne me surprend même pas. Accro au chaos. Dérangé. Littéralement. « Casses-toi de là Tolly. » Je dégage mon bras de son emprise. « J’emmène ta sœur loin de ce piège. A moins que tu préfères discuter et laisser la foule la mettre en danger ? » Un mouvement de masse près de nous m’oblige à bouger. Et nous sépare. J’en profite pour nous éloigner de Wayland. Ma main toujours liée à celle d’Aliss me permet de ne pas la perdre. Pendant que la foule s’agite un peu plus. « AUJOURD'HUI C'EST À L'ELITE DE PAYER ! » Les cris se répètent. Alors que je parviens à nous sortir du plus gros de la masse. « Je n’arrive pas à transplaner. » Putain mais qu’est-ce qu’on fiche ici ? Pourquoi on n’est pas parti avant que ça dégénère ? Une vitre se brise près de nous. Les éclats de verre se répandent sur le sol. Alors qu’à quelques mètres de là, j’aperçois Roman tomber. Inerte dans les flammes. J’aimerai courir après son assassin. Mais avec Aliss impossible. Je ne peux pas l’abandonner là. Alors quoi ? Retrouver Wayland et la laisser avec lui ? Impossible aussi. Je n’ai pas confiance. Je sors ma baguette de la poche. Au cas où. J’ai été assez stupide pour ne pas la prendre plus tôt. « Tu devrais la sortir aussi Aliss. C’est plus prudent. »

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Des siècles, par Merlin, que mon séant ne s’était posé à même le manche d’un balai. Et si mon appréhension quant à l’opération tacite achève d’amuser Malfoy guigné tout à ma droite, je n’en demeure pas moins déterminé. Convoyage derechef saisi et enfourché, je ne peux m’empêcher de pester quant à l’improvisée mission qui m’incube. Quelle folie, cette fois encore, s’était emparée de ma pauvre carcasse ? Quelle névrose pour me susurrer pareille idée, moi qui ne sais plus même gouverner un foutu sceptre de bois ? La patrouille et cohorte aériennes permettraient une emprise plus forte sur tous ces débordements, pour sûr, à supposer qu’aucun de nos sbires ne finissent gueule encastrée aux pavés de Londres. C’est qu’aucun sort ne saurait prévenir de la chute ou d’une gaucherie patentée, mais qu’il me faille malgré tout placer suffisamment de confiance en chacun de ces chiens. Difficile labeur, que de s’en remettre aux autres, lorsque la Damoclès redoutée vacille tout au-dessus de sa propre nuque. Ma nuque de fieffé Marqué.

Ne dit-on pas du vol qu’il est une doctrine magique qui ne s’oublie jamais vraiment ?
Ma foi. Il vaudrait mieux pour nous.

Un pouffement éclot dans la trachée comme je mire la risette frondeuse étirer les traits de Draco. « Tu plaisantes Blondie ? » dégoisé-je alors, en réponse à la boutade avisée. « Je vivais et respirais quidditch avant même que ton crâne ne soit voilé de cette toison chatoyante. » Je raille pour détendre l’atmosphère, serres crochetées à ma nouvelle locomotion, puis m’élance, talon autoritaire frappant la glèbe de plein fouet. Lévitant enfin, je ne tarde pas à darder mes prunelles sur les collègues et suiveurs alentours. « Ayez rejoint vos postes avant les dix prochaines minutes. À mon signal, formez l'escadron. Brigade, c'est en défense que vous nous serez le plus utile. D'ici là, pas de sauvetage, pas de débordement, nous nous occuperons des indésirables une fois le dôme et les barrières anti-transplanage levées.  »

Dernier regard. Dernières inclinaisons de têtes en signe d’approbation. Et à ma barbaque de s’élancer, soudain, vers mon propre point d’observation érigé plus haut. Depuis les toits, je conçois que les repérages nous apparaissent plus prospères, même si plus approximatifs. En les ruelles que je surplombe, le peuple geint sa mélopée saumâtre. Sang et larmes se mêlent aux lamentations répugnantes et plus que l’émeute irritant mes tympans déjà contrariés, c’est l’idée d’arriérés Insurgés s’immisçant en le carcan de l’Élite qui me taraude. Les proches. Les amis. La famille. Où sont-ils ? Parviennent-ils à fuir en des mansardes plus sûres ou survivent-ils seulement aux beuglements et agressions primitives les acculant ? J’imagine la charpie dégraissée sur terre à mesure que j’élève mes propres barrières-geôlières autour du domaine. Jamais tout à fait déconnecté, j’inspecte nonobstant les horizons à la recherche d’étincelles et manifestations adverses, relai d’inspections qui ne manque d’ailleurs pas heurter mon perchoir de choix. Tous les recoins de la capitale sorcière cernés et encerclés, compatriotes ancrés à leurs propres postes d’avant-garde, il ne me reste bientôt plus qu’à lancer l’ultime hostilité.

Ainsi d’une menotte se voulant sanglante et ambitieuse, je dégaine une seconde fois la baguette criminelle et inspire, concentré. Une ou deux secondes s’écoulent, à peine, avant que je ne me décide à clamer « MORSMORDRE ! » d’un bras tendu vers les cieux devenus sombres. D’instinct, la Marque symbolique jaillit sur l’encre marine, serpent expié du goitre squelettique monstrueux, et ce sont les décibels aux quatre coins des rues assaillies par les sauvageons qui menacent de faire imploser chaque vitrine marchande. La crainte insufflée à même l’air inspiré, et pourtant, nos entreprises ne s’arrêtent pas là.

Le dôme céruléen érigé. Les statues de pierre ravivées.
Je suis presque sûr d’avoir l’adrénaline perfusée au sang lorsque je fends l’air de nouveau.
Direction l’esclandre.

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Les cris étaient certainement le plus dérangeant. Très vite, les ordres avaient été donnés dans un calme olympien, comme si la situation ne sortait pas de l'ordinaire. Il était vrai que les temps étaient durs et que les grondements du peuple résonnaient de plus en plus aux oreilles du Magister qui en plaisantait à la moindre occasion. Perché sur son balai, Theodore ne tarda pas à se poser sur le toit grisonnant d'une maison victorienne et put ainsi observer l'ensemble de la scène. Il dut plisser les yeux pour reconnaitre certains sorciers mais nul besoin de se concentrer pour voir Roman Travers se faire attaquer sauvagement par un type grisonnant. Il ne put s'empêcher d'ouvrir les yeux grands comme des soucoupes en voyant la lame s'abattre sur le cou du chef des rafleurs. Finalement, lui qui était de mauvaise humeur à l'idée d'être relégué à la brigade aérienne, se sentait soudain soulagé d'être si haut perché, inaccessible, laissant les pions avancer en premier.

Il jeta un regard vers Maksim, positionné quelques toits plus loin, lorsqu'il lança la Marque qui déchira le ciel de plus en plus ombrageux. Theodore laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres, satisfait de voir la supériorité du Lord et de ses fidèles, rempli d'orgueil à l'idée d'avoir choisi le meilleur camp, celui des vainqueurs. La Marque eut l'effet escompté puisque bientôt, une majorité de sorciers au sol leva les yeux pour apercevoir avec horreur les mangemorts qui les surplombaient. Presque inconsciemment, Nott bomba le torse et jeta un regard dédaigneux aux autres, ceux d'en bas. Sans savourer plus longtemps sa position, le brun commença à lancer les sortilèges de protection, ceux destinés à bloquer la zone, à supprimer toute issue.

Son balai fermement collé à sa main, Theodore prit un instant pour assister à la panique générale qui s'emparait de la foule désormais prise au piège. Dans la ruelle qu'il surplombait, il vit un malheureux tenter de s'enfuir en courant mais aussitôt eut-il passé la limite fixée par les sortilèges des mangemorts qu'il avait disparu, effacé de la surface du globe, comme le lâche qu'il était et dont on ne se souviendrait pas. La technique était plutôt intéressante pour supprimer les individus et Theodore se prit à réfléchir à un moyen d'utiliser ce genre de sort autrement, en tant qu'effaçeur il aurait un potentiel fou à faire disparaitre ses cibles grâce à des charmes de protection. Sans plus attendre et alors que les soldats de pierre appelés par ses comparses s'élançaient, Theo chevaucha son balai comme il l'avait fait de nombreuses fois lorsqu'il était à Poudlard avant de fendre l'air droit vers la foule. Dans sa descente, il aperçu Draco dont les traits tirés exprimaient tout à la fois le dégoût de ces pauvres gens en bas mais également une certaine joie de pouvoir entrer en action.

Une fois descendu à une hauteur raisonnable, c'est-à-dire pas assez bas pour pouvoir être touché du premier coup ni trop haut afin de pouvoir viser correctement, le jeune Nott tenta de repérer les opportunistes, les insurgés présents dans un seul et unique but : répandre le désordre et ébranler le Magister. Du moins tentaient-ils de semer le trouble et de déstabiliser le Lord, sans grand succès jusqu'ici. Repérant certains visages placardés, Theodore prit un malin plaisir à lancer des Inlusio Carcerem précis pour voir ses victimes piégées et soudainement angoissées au milieu de la foule, tandis que les sorciers, autour, s'éloignaient en courant, redoutant de subir le même sort.
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Elle te serre contre ses bras, tu ressens un soulagement de la voir saine et sauve, elle remarque tes blessures, mais ce n’est pas urgent à tes yeux, elle prend tout de même le temps de poser un sort pour t’aider à guérir les plaies moins profondes. Tu es habitué à la douleur cela ne te dérange pas. Lorsqu’elle te dit de les suivre, tu hésites un instant, à tu vraiment envie de prendre part à tout cela avec les mangemort, elle connait tes opinions sur la question. Elle se reprend et te demande au moins de te mettre en sécurité, mais il est hors de question que tu la laisses seule avec cette foule enragés. « Je ne te laisserais pas ici Susanna! » Tu la sermonnes que légèrement, tu préférais qu’elle prenne la fuite avec toi, qu’elle soit en sécurité, mais tu ne laisseras pas ta cousine seule face à cette foule avec de simples mangemort inconnus pour la défendre. Ils établissent alors un plan, surement inutile rendu à ce point, mais il transforme l’épouvantail mangemort pour lui donner l’allure d’un rebelle, d’un insurgé. Tu vois le changement, mais semble ne fonctionne pas comme ils l’espéraient.

Le ministère à laissé tomber son peuple, peut-être que la cause de tout ça est les insurgés certes, mais le gouvernement n’a pas non plus démontrer beaucoup d’empathie envers la classe moyenne. Ils ont crevés de faim c’est dernier mois, ils saccagent tous pour montrer leur fureur, le centre-ville gronde sous le feu, la rage, le sang. Tout ces évènements de dépasse et un simple chasseur de loup-garous ne viendrait surement pas à bout de quoi que ce soit. Sans doute que seul le « maitre des ténèbres » pourraient arriver à les calmer. Il devrait se montrer, que ce soit pour calmer les choses à la manière douce ou dure. Le connaissant il tuerait sans doute plusieurs de ces gens, enfants compris, il n’a aucun remords face à de tels crimes. Ne sachant trop comment faire, tu essais d’aider la troupe qui entoure ta cousine, bien que tu n’aimes pas prendre partie normalement et que tu prônes la neutralité. D’autre membre des mangemort se joint à vous, donc cet homme beaucoup trop vieux qui lance un sourire et un clin d’œil à Sue, non mais voir que c’est le moment de jouer le séducteur? Tu ne le connais pas, mais à voir ses habit, il travail au même endroit que Susanna.

Puis tout devint sombre, les mangemort venait d’ériger un dôme, un dôme afin d’éviter d’avoir sans doute plus de gens, plus de casse et sans doute que plusieurs insurgés s’était mêlée aux activités du peuple pour semer la rage et la discordes. Tu regardas la marque squelettique apparaitre sur les cieux. Tu savais que bientôt tout se terminerait, sans doute dans un bain de sang. Une guerre de pouvoir, une guerre qui n’en finissait plus et les gens qui l’avaient débutés allaient sans doute regretter leur choix. Tu regardas cette foule, des enfants encourager par leur parents à manifester et tu sentis une énorme angoisse envers ce qui allait bientôt arriver. Les mangemort reprenaient peu à peu le dessus et ils n’étaient pas reconnus pour être clément.

Voilà la seule fois dans ta vie où tu avais honte de l’endroit où tu te tenais, certes tu aidais les mangemort pour ta cousine, mais de devoir attaquer ses gens, de devoir prendre parti, tu n’appréciais pas, toi qui avais la chance d’être de l’élite, tu ne connaissais pas leur tourment. Sans doute aurais-tu été avec eux si tu mourrais de faim, le courage des partisans s’amenuisait peu à peu en voyant la marque sur le ciel, en voyant l’issu du combat qui était sans doute jouer d’avance, certaines femmes prenaient déjà leur enfant et essayait de prendre la fuite, se réfugier à l’abris considérant surement qu’il valaient mieux être en vie affamé que mort.
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Il n'aurait jamais pensé que la journée aurait pu prendre une telle tournure. Encore au ministère lorsque l'alerte avait été lancée, il n'avait pas hésité avant d'y répondre, rejoignant son frère ainsi que d'autres mangemorts rejoints par les raffleurs pour discuter du plan d'attaque. Car attaque il y aurait, nulle question de se considérer comme les assiégés dans cette histoire sordide. Ce n'était qu'une perte de contrôle, qui coûterait cher à ces écervelés. Ou alors à eux-même, s'ils ne parvenaient pas à satisfaire le Lord comme il le souhaitait. Posté sur l'un des divers toits surplombant la rébellion, il écoutait d'une oreille attentive la fureur de la foule. Il resserra sa prise sur son balais, phalanges blanchies sous l'effort alors que son regard glissait sur son frère, immobile près de lui, avant de ne dériver vers les autres mangemorts et collaborateurs prenant places ici et là. Ils étaient les renforts aériens, pseudos chevaliers venant refaire justice comme il se doit, sous les ordres de leur seigneur. Impassible comme à son habitude, il regardait l'amas d'âmes rageuses qui se propageaient dans les rues de Londres. Un groupe divergeait de la masse, mais il ne s'y attarda pas plus que ça, pas tout de suite, se concentrant plutôt sur le cœur de la haine, où un feu de colère brûlait littéralement, fauchant Roman Travers près de celui-ci. Fronçant les sourcils, il lève ensuite sa baguette, suivant le mouvement de ses confrères pour jeter les sortilèges, piégeant les rats dans leurs cages pour mieux les exterminer le moment venu. La Marque pu alors prendre la place qui lui revenait dans le ciel, imposante, inspirant terreur au peuple. Quelques cris résonnent alors qu'il s'imagine les visages se redresser vers eux, esprits vengeurs. Il laisse l'adrénaline, ce goût sirupeux du pouvoir lui brûler les veines, savourant les réactions. Qu'ils tremblent, puisqu'ils ne semblent pas réaliser à qui ils osent s'attaquer. « Londres est menacé, faites donc votre devoir envers notre Maître : protégez les citoyens décents et éliminez l’ennemi. » que scande Draco et il en fait de même sans tarder, mimique le sort pour faire s'élever les gargouilles tout près d'Ypsös et lui.

Il ne lui reste plus qu'à les rejoindre dans les airs, escadron de messagers sombres. Il pince les lèvres et regarde à nouveau la foule. Il se demande s'il reconnaîtra quelques visages ici bas. Sans aucun doute et cette simple certitude fait germé cette graine d'hésitation qu'il s’efforce d'écraser sans remord. Pas question de fléchir ni de se laisser distraire sauf si c'était nécessaire. Seulement, l'idée le trouble, la possibilité de retrouver son visage. Émilia ne pouvait pas être assez stupide pour se foutre dans un tel merdier. Il espérait qu'il en soit autant pour Nhÿx et Susanna, avec de la chance, elles seraient restées sagement chez elles ou dans un endroit sûr. La mâchoire tendue un bref instant, il regarde de nouveau son petit-frère « Prêt ? » qu'il demande simplement, même s'il connaît déjà la réponse. Aucune confirmation n'était réellement nécessaire, mais il insiste quand même à ajouter « tu me donneras une cigarette quand on aura terminé » puis prend place sur son balais et dans les airs, rejoignant la formation. Les jours où il était plus à l'aise étaient loin derrière lui et ce n'était pas étonnant de se dire qu'il n'était pas du genre très balais comme moyen de transport. Ça ne voulait pas dire que ça poserait un quelconque problème avec la tâche qu'ils devaient accomplir. Suivant les autres mangemorts, il fondit vers la foule, se contentant de jeter de simples Stupefix et Expulso précis en avant-goût. Après tout, ce n'était que le commencement.
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Welcome to the stomach of nature, where we are
all swallowed up and you can either crawl out or rot.
this is primal ; this is not poetic



Alors t’y voilà, tout près du bûcher, auprès d’Abraxas et Lucrezia, Constantin sur les talons. Et tout près, tu le reconnais, ce visage souriant, ce visage presque cruel sous les sorts qu’il lance sans vergogne : Salvador. Pourtant, tu lui réponds, tu lui rends son sourire, même si tout près de toi ton cousin prend cet air consterné que tu as toujours trouvé adorable. « Vous vous amusez autant que nous à ce que je peux voir. Vous en faites pas, je protège vos arrières. » C’est stupide, il y a toute une bande de rafleurs qui s’approchent de vous, prêt à en faire de même, mais quelque part ça te rassure bel et bien que Salvador soit là. Parce que tu lui fais confiance, même si ta mère t’a mis en garde contre lui. Un homme marié. Mais ce n’est pas le moment et tu te concentres sur l’épouvantail, ainsi que ton voisin, Abraxas, qui transforme maintenant la tête de l’épouvantail. Quelque chose remue en toi en discernant le visage de Potter, sa marque plus précisément. Une immense satisfaction coule en toi et un sourire éclaire tes lèvres, oubliant, l’espace d’un instant, d’un sourire, d’un battement de cœur, qu’autour de vous l’enfer fait rage. « Voilà ! C'est beaucoup mieux maintenant vous ne trouvez pas Carrow ? » la question de ton voisin t’arraches au spectacle du mannequin et tu lui offres ton sourire comme toute réponse. Oh oui, tu l’adores. Mais la foule ne comprend pas, ne se calme pas. Ça ne t’étonne étrangement pas, mais tu fronces tout de même les sourcils, te retournant en t’assurant que Constantin soit près de toi, mais pas non plus en danger. « Carrow, il faut qu'on protège le bûcher pendant quelques instants pour que les gens voient notre message. » Entièrement d’accord avec ton voisin, tu acquiesces déjà et serre ta baguette entre tes doigts, « comptez sur moi » tu lances un coup d’œil à Constantin, visiblement inconfortable de votre position et affirme avec plus de fermeté encore, « non, comptez sur nous. » Oui, qu’ils approchent ces sales chiens, toi qui t’es toujours montré neutre, tu ne laisseras pas le peuple se déchainé comme les insurgés ont osés le faire il y a quelques mois.

Abraxas tente bien de contenir la rage du peuple, lance un discours, alors que tu lances des expelliarmus sur le petit peuple, quand tu ne hurles pas des impedimenta pour ralentir l’avancé des gens. Mais ça ne sert à rien et bientôt, c’est les cris sur ta droite qui attire ton attention, qui attire a tous votre attention oui, parce qu’un des généraux se meurt. Roman Travers. La peur te noue aussitôt l’estomac, est-ce qu’un sort similaire vous attend tous ? Ton regard croise celui inquiet de ton cousin et ta main libre trouve la sienne. Non, pas vous. Pas maintenant. Vous devez encore vous battre, mais au-dessus de vos têtes un dôme s’étire. Le crane fait son apparition et pour la première fois de ta vie, tu ne ressens aucune angoisse à son apparition. Non, tu es immunisée il te semble, le Lord ne te semble plus aussi terrible. Ses mauvais choix n’ont pas disparus, son manque de chaleur humaine non plus, mais face à cette foule en colère, tu ne te sens pas non plus chaleureuse. Tu serres donc les doigts de Constantin et cette fois, c’est un regard haineux que tu tournes vers le peuple, crachant ton poison : « BANDE D’IDIOT ! CE SONT LES INSURGÉS QUI ONT FORCÉS LA MAIN DES MANGEMORTS ! RESTEZ ET VOUS CREVEREZ TOUS ! TOUS !!! » Le pire c’est surement que tu le penses, mais que tu n’as plus de compassion. Pas même pour ses mères aux visages effrayées, leurs enfants dans leur giron. Pauvres folles, elles ne méritent pas ta pitié. Aucune même. Tu souffles alors à ton frère de toujours une demande, « Constantin, je ne te demande pas de prendre part, seulement, protège nous » le tout appuyé d’un regard suppliant. Tu t’en veux de lui forcer la main, mais il le faut et quand il te questionne du regard, tes lèvres formulent un Impervius muet, pour lui indiquer ce dont tu as besoin. Il comprend l’horreur de ton plan futur, mais tu sais qu’il ne te tournera pas le dos. Pas lui. Jamais.

Reconnaissante de sa dévotion, de sa confiance complète, quand bien même il te regarde sombrer du mauvais côté de la clôture, tu te tournes vers ton voisin. « Combattons le feu par le feu, Mr. Pilliwickle. » Sur ce, tu rugis ton premier incendio, sans plus aucune pitié. Tu as déjà trop perdu, trop à perdre encore, pour te montrer faible. Si c’est du gouvernement que se trouve la force, que se trouve la raison, alors tu connais ton camp. Et près de toi, tu as l’impression que Salvador souris, tu sens son regard passer sur toi, appréciateur. Tant mieux. Tant pis. Parce que tous ses pauvres fous qui avancent, qui reculent, qui brulent même, ils ne sont pas digne de ton intérêt. Ils ne vont nulle part, sinon dans un mur. Ils n’ont pas ta logique, ne sont pas de ton rang. Ils ne sont rien. Sinon des victimes à venir. Du sang dont tu te laveras les mains, comme les insurgés ce sont lavés de celui de Julian. Le sang Carrow a aujourd’hui vaincu le sang Slughorn, au moins le temps d’un combat et il appelle celui des autres. Parce que parmi la foule en colère se dissimule assurément des ennemis. Des chiens à abattre. Des animaux qui ne doivent pas approcher le bucher, pas sans en goûter des conséquences. Et tu te lances dans un rugissement qui n'a plus de cesse; « ÉLOIGNEZ VOUS OU BRÛLEZ COMME DES INSURGÉS ! BRÛLEZ COMME POTTER ! » tout comme le feu, qui brûle et arrache des cris. Qui brûle et qui tue.
code by bat'phanie
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Crie, feu, destruction, tu avais aujourd’hui une vision d’horreur devant les yeux. Susanna avait craché ses flammes de l’enfer, elle avait fait son sort incendio alors que toi, tu te concentrais à créer une barrière, un mini dôme pouvant vous éviter le carnage, éviter les sort des autres, tu te concentrais à répéter la formule Protego totalum, protégeant elle, mais également les autres vous entourant. Il était hors de question qui puisse arriver quoi que ce soit à Sue, tu allais la protégée, bien que tu désapprouve son geste, sa folie meurtrière. En ce moment, cette femme, n’est pas celle que tu connais. Elle vient de se briser, la poupée de porcelaine viens de se fracasser, toute les fissures on éclaté, laissant place à une autre femme.

Le fait de voir ta Susanna dans un tel état alors que des gens brûlent, crient, se meurent, hurlent sous les flammes et qu’elle ne semble plus préoccupée du tord qu’elle cause te fend le cœur. La bête en toi aimerait également te briser, pouvoir profiter de ce moment pour faire comme elle, mais tu la tiens bien enchainer en toi. C’est avec un regard désolant que tu vois l’inévitable arriver, des gens souffrent, certes cela aurait pu être vous et tu en es conscient, l’un des mangemort a d’ailleurs été massacré par la foule, brûlé, poignardé, ne laissant qu’une fleur sanguine éclaté. Le peuple ont commis la plus grande des erreurs, ils ont attaqué ceux qu’on ne doit pas toucher, les mangemorts. Tu continue ton sort de protection, créant se bouclier vous entourant solidement, la foule ne peu rien contre vous… La plupart des gens encore en vie semble s’être calmé sous la tuerie de Susanna, des corps brûlés sont à vos pieds, chair carbonisé. Une odeur nauséabonde te glisse dans les narines, tu vois la fumée qui se dégage des corps recroquevillés contre le sol, ils sont mort, cette image te marque, tu sais qu’il y avait des enfants dans les victimes.

Tu essais de garder à l’idée que cela aurait pu être vous, tu essais d’accepter ce geste en te rappelant que cela aiderait peut-être à calmer ce peuple, la frayeur, c’est tout ce qui fonctionnait aux yeux des mangemort et tu ressentais que ta cousine porterait bientôt cette marque fatidique, tu étais certains qu’un moment important venait de d’être enclencher en Susanna, le début de la fin… Les gens ne criaient plus, on entendait des pleures, le désespoir sous ces victimes tués, les gens pleuraient leur mort et tu ressentais une colère immense en toi, tu crias alors. « Bande d’idiots, vous les avez forcés! Vous avez attaqués, vous auriez dû le prévoir, vous ne leur avez pas donné le choix! » La colère grondait, de voir cette cousine transformer, mais également de toutes cette perte d’énergie, cette perte de vie pour finalement rien du tout. « C’est de votre faute s’ils sont morts ce soir! » tu préférais t’en convaincre, Susanna n’avait pas eu le choix, c’était vous ou eux, elle n’était pas comme eux, non elle n’était pas une mangemort!
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Triste sort que celui de Londres, et pourtant, mille fois plus agréable que la paperasse dont il était victime, contraint de remplir des formulaires de rapport, de consigner chaque détail de ces chasses qu’il exécutait pour le compte du ministère. Ah la nouvelle d’un peuple jurant la révolution avait au moins l’audace de l’obliger à jeter la plume et l’encrier, de se lever et de rejoindre l’ascenseur le plus proche : difficile de se rendre compte de la situation lorsque tout le ministère se trouvait à six pieds sous terre. Repoussant sa chevelure blonde en arrière, il n’esquissa que de vagues saluts à certains de ses comparses ténébreux, eux-mêmes alertés de l’urgence vitale d’intervenir dans les plus brefs délais. Si le peuple anglais pensait pouvoir s’inspirer de la grande Révolution Française, nul doute qu’il se fourvoyait quant à son issue : personne ne voyait le Magister perdre sa tête sous la guillotine, perdre la vie tout court d’autre part. Potter avait échoué dès son plus jeune âge et sa disparition, ou tout du moins, sa fuite, n’aiderait jamais à aller en ce sens. L’ère était au Lord, au Magister.  Son pas rapide eut tôt fait de le mener vers Dolohov et tant d’autres mangemorts. Le plan quant à lui, se voulait simple, efficace… redoutable. A l’image de son aîné repéré, il attrapa un balai, qu’il eut tôt fait d’enfourcher. Depuis combien de temps n’avait-il prit la peine d’utiliser ce moyen de locomotion ? Des années. Depuis Poudlard. Depuis l’arrêt de sa carrière dans le quidditch. Bah. Ça ne peut pas s’oublier aussi facilement. Voilà qu’il décolle, quitte le ministère et rejoint les airs, puis les toits. Souffle rapide, il retrouve cet état grisant de liberté, alors qu’il extirpe sa baguette et observe le peuple ici-bas. Qui ? Qui peut-il connaître se trouvant parmi cette foule ayant perdu tout sens ? Il lui semble reconnaître une chevelure rousse, et pourtant il n’en est guère certain… Mais Lucrezia n’est pas parmi eux. Serre les dents et suit ses comparses, déclenche les sortilèges destinés à empêcher la fuite à quiconque sera coupable, à quiconque se trouve ici-bas. Son regard pourtant, est attiré par le bûcher, par la forme du pantin qui ne tarde plus à en trouver une autre… Pis encore, c’est impuissant qu’il assiste à la défaite permanente de l’un de ses compagnons d’armes : Travers. S’il serre les dents, il ne dit mot, alors que sa baguette achève les derniers monceaux de sort. Plus loin, Draco se veut efficace, et bientôt, c’est un rictus amusé qui s’empare des lèvres du mangemort, alors qu’il revoit nettement les efforts de McGonagall lors du siège de Poudlard. Qui n’a pas rêvé un jour de lancer ce sortilège ?

Plus haut, dans un grondement de tonnerre, Dolohov a lancé la marque, frappe les esprits alors que lui-même laisse un rire jaune lui échapper. « Prêt ? » le rappelle à l’ordre son aîné, alors qu’il enfourche son balai. Un signe de tête, alors qu’il fait craquer sa nuque, alors qu’il se prépare à l’assaut, baguette en main. « Tu me donneras une cigarette quand on aura terminé. » Cette fois, c’est le rire le plus sincère qui s’empare de ses épaules, ses  poumons. L’incorrigible taxeur. « Seulement si tu me paies un verre de ta meilleure bouteille, boucle d’or. » Oh la vile moquerie, alors qu’il se paie sa tête, de ces boucles dont lui n’a pas hérité. Mais déjà s’élance, fond vers la foule et redresse brutalement, repère son ennemi et se décharge de sortilèges offensifs. L’heure de mater la révolte à sonné. Et tout cela n’est que l’échauffement.
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Une bonne chose de faite avec l'épouvantail maintenant que celui-ci avait prit l'apparence d'un insurgé. Et pas n'importe lequel. Mr Potter lui-même. Abraxas voulait montrer aux gens du peuple qui était leur véritable ennemi. Après tout, les mangemorts et leur confrère ne faisaient que se défendre dans cette rébellion. Il n'avait rien demandé ! On les attaquent, ils se défendent. Quoiqu'il en soit, tout ne se passa comme prévu. Alors que le jeune secrétaire à la justice magique fit un petit discours pour raisonner la population, quelques instants après, Roman Travers, le chef des rafleurs, se prit un sort qui lui fut fatal. Abraxas le regarda alors tomber, les yeux sur son corps qui se trouvait à terre. Il ne le connaissait que par le travail, mais voir un collègue à terre, fit quelques frissons au blond qui semblait avoir plus de détermination pour contenir cette rébellion et aussi faire payer les insurgés pour cet affront. La mort de Roman semblait avoir mis Susanna dans une situation de trans, celle-ci devenant de plus en plus coléreuse. Que ce soit dans ces paroles mais aussi dans ces actes.

Malgré ce drame, Abraxas devait tenir bon, ne devant nullement baisser sa garde s'il ne voulait pas finir comme le chef des rafleurs, son corps allongé sur le sol, sans vie. Sa voisine et collègue semblait être assez enragé pour faire reculer la population par des moyens pas très diplomatique. « Je vous suis Carrow. Il est peut-être temps de monter d'un cran pour mater ces gens-là. » Voyant du feu sortir de la baguette de Susanna, il eut un léger pincement au coeur pour les gens qui allaient recevoir ce sort. Mais en même temps, il se disait qu'ils l'avaient bien cherchés. Quoiqu'il en soit, c'était lui ou eux. Et Abraxas tenait que trop bien à sa vie pour ne pas se défendre correctement. Visant une personne assez forte de corpulence, il lui lança un expulso, l'homme se faisant expulser sur quelques mètres, entrainant avec lui quelques personnes. On aurait dit une partie de bowling. Commentaire que le jeune homme préféra garder pour lui-même. Regardant alors derrière lui, les rafleurs essayant de tenir leur position, une sorcière visa alors Susanne, celle-ci étant trop occupé à se détendre contre ceux qui voulait l'attaquer par devant. Alors que le sorcier lança son sort, Abraxas fit un sort de protection en se mettant derrière sa collègue et la protégea de ce sortilège avant de lancer un « Everte Statim », expulsant alors le sorcier en arrière. « Je couvre vos arrières Carrow. » Abraxas lança alors quelques sorts pour repousser certains protestants, mais également quelques sorts de protection. Il fallait croire que certaines personnes voulaient leur mort. Cela n'allait pas être de la tarte pour rester en vie.
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FONDA • tomorrow's a mystery
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It was a revolution I suppose
All systems go, the sun has died



« RENDEZ-NOUS L’ANGLETERRE ! », scandaient-ils de toute la puissance de leurs cordes vocales. « RENDEZ LE MONDE SORCIER AU PEUPLE ! » Les revendications se multipliaient, se répercutaient à grands cris. C’étaient les éternelles victimes qui s’exprimaient enfin, celles demeurées si longtemps prise entre deux feux, du fait de leur refus de prendre part à la guerre. C’était un mouvement par le peuple, pour le peuple, visant à éliminer ce que les sorciers voyaient désormais comme une double menace. A travers leurs vindictes accusatrices s'élevaient des morales à deux mornilles, de fausses déclarations de paix de la part d'hommes et de femmes à la botte du Magister. Paix ? Ce mot avait-il seulement un sens ? Il sonnait creux aux oreilles du peuple affamé et enragé, il sonnait surtout aussi faux que les accusations qui suivirent ensuite, les insultes, les critiques beuglées par ces foutus collabo en colère.  « VOUS NE POUVEZ PAS NOUS COMPRENDRE ! » hurla un père de famille en retour de toute la force de son coffre. « VOUS NE CONNAISSEZ PAS LA FAIM, VOUS NE SUBISSEZ PAS LES INJUSTICES QU'ON ENCAISSE AU QUOTIDIEN ! VOUS N'AVEZ AUCUN - » La suite se perdit dans un brouillard de cris et de sorts tandis qu'il se faisait lui-même bousculer de toutes parts et jouait des coudes pour ne pas finir piétiné.

Quelque chose n'allait pas, pourtant. Les gestes précis et assassins qui avaient fait chuter Roman Travers n'étaient pas ceux d'un sorcier luttant pour sa survie mais les réflexes d'un assassin ; ici et là, des dialogues surpris à la va vite venaient s'ajouter au constat et, peu à peu, une nouvelle vague de mécontentement se mit à gronder. « Toi » s’éleva une voix assortie d’un regard écarquillé, furieux, et d’un index accusateur pointé en direction d’un Insurgé sous polynectar. « Tu n’es pas l’un des nôtres ! » L’accusation fut à peine tombée qu’elle électrisa la masse. « Ils sont parmi nous ! » Démasqués. « J’ai tout perdu par leur faute ! » « ASSEZ DE PAYER POUR LEURS CRIMES ! » « Crevez ces assassins, qu’ils arrêtent de nuire ! » A travers les rues, les sorts se tournaient contre quiconque était soupçonné de compter au nombre des Insurgés, tandis que les sorciers rugissaient d'insatisfaction à l'idée d'avoir été utilisés. « cette émeute n'est pas la vôtre ! » Le soulèvement venait de prendre un nouveau tour, toujours plus violent. Ce que voulait la communauté, c’était que cessent les conflits dont ils payaient lourdement le prix. Faire de ce soulèvement imprévu une opportunité grâce à laquelle porter un coup fatal au gouvernement était une chose ; mais révéler leur présence à une foule dont ils faisaient partie des ennemis en était une autre. « A BAS LE TYRAN ! », s’enhardissaient les uns, tandis que les autres exprimaient l’autre facette de leurs griefs : « A BAS LES INSURGES ! » Et tous de se rejoindre en une seule et même requête : « METTEZ FIN A LA GUERRE ET AUX INJUSTICES ! »

Le raffut demeurait inaudible dans les tréfonds du Ministère, mais la sombre silhouette du Magister n'en vibrait pas moins de haine. Les portes de l'Armoire à Disparaître qui ornait son bureau, et dont nul ne connaissait l'emplacement de la jumelle, vomissaient des créatures spectrales à l'aura de mort, qui semaient autour d'elles un vent glacial, un air de désespoir. Les Détraqueurs ondulèrent sans bruit hors de la pièce et glissèrent le long des couloirs en direction de l'intérieur. Manipulant un brouillard qui épaissit l'atmosphère et rendit leur progression difficile à situer, ils se déversèrent en nombre dans le Londres sorcier encore prisonnier d'un bouclier et surplombé par la Marque des Ténèbres, envahissant lieux publics et bâtiments. Alors qu'il fermait cette marche funèbre, baguette au poing, prêt à faire comprendre à l'ennemi ce qu'était le véritable chaos, Lord Voldemort se jura que ses sbires ne bénéficieraient que temporairement du soutien de cette nouvelle armée... avant d'en subir eux-mêmes les foudres, une fois la révolte matée.

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