Et la belle entra dans la tanière du loup, sans connaitre ce qui l'entourait, ni les dangers que cela pouvait présenter...
Depuis quelques temps, tu semblais ne recevoir que la pression de Beatrix qui désirait mettre fin à ses fiançailles, la disparition de ta cousine adorée n’aidait en rien à la situation puisque ce sujet devenait épineux au sein de ta famille. Ta tante venait t’implorer de la retrouver, ce que tu t’activais déjà à faire depuis quelques jours, tu recherchais ta chère cousine, tu parcourais les rue à la recherche d’une odeur, d’un simple indice et tu restais dans les bars à l’affût de renseignements, guettant les gens, écoutant les conversations, heureusement ton ouïe plus aiguisé te le permettait. Sans parler des disputes que cela engendrait avec Beatrix et des conversations que tu avais surpris au sujet de ta promise dernièrement, cela te rendait plus grognon, tu en avais assez et tu avais l’impression de faire du surplace ces derniers temps. Tes recherches ne donnaient rien, ton inquiétude t’épuisait et tes sauts d’humeurs devenaient de plus en plus fréquents. Sans parler des romans que ta mère de demandait fréquemment d’aller lui chercher à la librairie, la femme qui y travaillait ne semblait même plus surprise de te voir apparaitre, mais quand tu voyais les couvertures et les titres des romans de ta mère, tu doutais que tu passais pour ce que tu n’étais pas vraiment. Tu n’étais pas à la recherche du prince charmant comme Beatrix et tu commençais à douter que ta mère lui offrait certains de ses vieux livres pour la désennuyer dans votre demeure, ce qui devait encore plus lui remplir la tête d’idées, les romans n’était pas ton fort. Au moins la tenancière de cette boutique avait la politesse de ne jamais te poser de question sur ce qui semblait être tes achats, ta chère mère te faisait passer pour un homme rose en quête du parfait amour, c’était ridicule.
Tu devais être à ton deuxième verre lorsque tu la remarquas, c’était la jolie caissière de la librairie, ses yeux avait toujours cet air nostalgique, mais tu étais certains qu’on pouvait s’y perdre facilement. Cela faisait déjà un an que tu fréquentais sa boutique, pour ta mère bien entendu et parfois de vieux grimoires et même quelques livres concernant les plantes magique qui plaisait toujours à Sue. Tu la vis entrer, elle semblait chercher un endroit où s’asseoir tranquille, peut-être attendait-elle un ami? Alors qu’elle se dirigeait vers un endroit, un autre homme paru la remarquer, ce qui n’était pas si étonnant étant donné son joli minois. Pourtant cet homme était trop ivre et surement pas à la hauteur de cette demoiselle, tu n’intervenu pas, enfin tu ne voulais pas te précipiter à son secours, curieux de voir si elle parviendrait à s’en défaire, curieux de voir sa réaction, elle avait une baguette comme n’importe quel sorcier. D’ailleurs c’était la première fois que tu la croisais en dehors de sa librairie, tu associais toujours l’odeur des livres l’entourant maintenant que tu y réfléchissais. L’homme semblait se montrer insistant, cela faisait quelques minutes qu’elle semblait rejeter ses avances et l’ignorer, tu te levas donc en soupirant. Sue avait raison, tu étais trop bon parfois, sans doute pouvais-tu te convaincre que tu n’étais pas ce monstre qui t’effrayait donc ces derniers temps.
Tu avanças à leur rencontre et poussa doucement l’homme ivre. «Merci l’ami, d’avoir voulu tenir compagnie à ma chérie, mais je suis arrivé maintenant.» Tu préférais prendre la situation en main en te faisant passer pour celui qu’elle rejoignait que plutôt faire le gentleman en prenant la défense de cette femme et ainsi éviter d’offusquer un ivrogne qui voudrait en venir aux poings. Sans plus attendre, tu donnas une tape amicale au dos de celui en souriant puis tu te glissas sur la banquette face à la demoiselle qui semblait t’avoir reconnus, qu’elle femme aurait peur d’un homme qu’elle croyait accros au roman d’amour? Tu lui fis un petit clin d’œil complice et lui sourit, jouant le jeu. L’homme semblait un brin déçus de la tournure de la situation, mais ne resta pas pour voir ce «couple» se retrouver et en quelques enjambé maladroite retourna au comptoir se prendre un verre. Tu te penchas vers la brunette qui te regardait avec ce qui te semblait être de la surprise, peut-être de la peur? Peut-être que justement l’homme fou des romans à l’eau de rose pouvait paraitre dangereux finalement? «Cet homme est un habituer, il va voir toutes les femmes seules qui entre ici, je vous ai reconnus et préférais vous éviter à devoir faire affaire avec un homme qui n’a plus toute sa tête. Ils peuvent être assez collants, vous savez. Vous attendez quelqu’un?» Tu lui posais la question, prêt à partir si elle le désirait, bien qu’en ce moment, la voir dans cet environnement avec une autre odeur que celle de ses livres, te rendait curieux. «Ou bien, je peux vous offrir un verre? » tu n’aimais pas tant boire seule, bien que la plupart du temps tu étais plus solitaire dans ce genre d’endroit, tu n’invitais pas ta cousine à venir dans ce genre d’endroit, et la dernière fois que tu t’étais saouler à mort, tu avais fait une chose inacceptable qui t’avais value cette fiancée, cette mi-vélane qui te rendait dingue par moment.
Elle ne se souvient pas combien de jours ou de semaines ce sont écoulées. Tout ce qu’elle sait c’est que désormais elle est bel et bien seule. Complètement seule. Cela faisait longtemps que le cœur de sa pauvre mère était en sursis… C’est déjà un miracle qu’elle ait tenu si longtemps mais même la magie ne peut pas sauver tout le monde et Kira a perdu sa mère. Il ne lui reste plus personne à qui se raccrocher cette fois, personne sur qui compter. Elle a toujours trouvé des tas de défauts à sa mère comme sa grande fragilité notamment mais maintenant, elle aimerait tellement s’asseoir encore à ses côtés et lui faire la lecture comme ces dernières années. Prendre un livre de la librairie, modifier à sa façon l’histoire, comme elle l’a toujours fait. Désormais, elle n’a plus de personne avec qui elle peut être naturelle. Ce soir, c’est le cœur gros qu’elle ferme la porte de sa boutique, son carnet de notes en main. Les cauchemars ont repris de plus bel et elle dort très peu. Trop peu. Le pire c’est qu’avec la solitude, elle rumine ses pensées et arrive encore moins à se rendormir. Elle va finir par s’épuiser. Elle s’est renseignée sur des potions pour dissiper les songes désagréables mais elle n’a pas encore expérimenté. Ce n’est pas non plus pour ce soir car elle a décidé de sortir un peu pour se changer les idées. Ça fait un moment qu’elle n’est pas allée boire un verre, ça ne lui fera pas de mal. La boutique a eu quelques clients réguliers ces derniers jours : une jeune femme férue de quidditch, un vieil homme passionné du quidditch. Certains clients sont spéciaux comme cet homme qui prend toujours des livres d’histoires romantiques mais elle ne peut pas juger. Chacun ses goûts. Elle a prit sa baguette, la bourse avec la monnaie et elle se rend dans le bar.
Elle entre discrètement. Discrètement… elle a tant changé alors qu’elle a toujours été la première à courir dans les couloirs des couloirs, à se suspendre à des arbres, à faire mille et une sottises et se retrouver en heure de retenue. Elle a changé la dernière année et ensuite, elle n’a pas pu revenir en arrière car tout a empiré. Maintenant, elle ferme les yeux et se montre calme. Ce sont ses anciens camarades qui pour beaucoup, ont été déçus. Elle le sait bien. La jeune Crimson cherche du regard les places libres et avise une banquette qui semble lui convenir. Elle s’assoit et pose à peine ses affaires à côté d’elle que déjà on s’approche d’elle. Par réflexe, elle soupire. Le pire c’est l’odeur d’alcool qui se dégage de cet homme et elle retient une grimace. Elle retient aussi sa langue pour ne pas lui dire de dégager d’ici parce qu’elle ne fait pas de vagues. « salut ma jolie » suffit amplement pour que la sorcière n’écoute pas la suite et elle préfère totalement l’ignorer mais il ne semble pas abandonner l’idée de lui tenir compagnie pour autant. S’il s’approche trop près, elle lui jette un sort en croisant les doigts avec force pour que cela ne lui porte pas malheur mais elle ne supporterait pas qu’il fasse un pas de plus dans sa direction. « Navrée mais j’aimerais autant que vous me laissiez tranquille » annonce-t-elle poliment comme une requête mais il faut croire que quand on dit non à un homme bourré, il entend, « essaie encore ». Elle a déjà fini par se décaler sur la banquette et a désormais la main sur sa baguette. Il insiste le bougre et elle va pour parler à nouveau mais un homme vient de s’approcher et semble vouloir s’occuper de la situation alors elle laisse faire si ça peut lui éviter de provoquer des dégâts. Elle s’est doucement levée de son assise entre temps. Le nouvel arrivant se fait passer pour son copain et … ce genre de diplomatie semble fonctionner alors Kira se rassoit en silence.
Elle le reconnaît quand il vient s’asseoir en face d’elle : l’homme intéressé par les romans à l’eau de rose ! Elle est étonnée de le voir là mais elle lui sourit poliment, sans doute un peu trop froidement pour un « couple » censé se retrouver mais ça n’empêche l’autre type de se barrer. Kira laisse échapper un soupir de soulagement, tout de même reconnaissante à ce client d’être venu la tirer de ce mauvais pas « merci du coup de main ». Son ton est froid mais elle est juste comme cela. Elle l’observe étrangement, avec curiosité avec ses grands yeux clairs. Par réflexe, elle s’appuie négligemment contre son dossier quand lui se penche vers elle mais elle est à l’écoute de ce qu’il dit. Après tout, il vient de lui rendre service. Ce gars n’a pas l’air mauvais et puis connaissant les livres qu’il vient chercher dans sa librairie, elle peut lui accorder un minimum de crédit. Autrefois, il y a longtemps qu’elle lui aurait posé des questions sur ses lectures peu courantes. Elle ne l’a jamais fait jusque là, elle n’a pas envie de le froisser. Il lui explique que le type de tout à l’heure est un client habituel qui passe pas mal de temps à aller voir les femmes seules. Rassurant… ça donne envie de revenir souvent ça. « Vous devez également être un habitué pour savoir qu’il est régulièrement ici… dois-je en conclure que vous avez un penchant pour l’alcool ? » Elle dit ça sans méchanceté. En fait, c’est même de l’humour mais c’est simplement qu’elle a perdu le ton qui va avec. Cela ressemble à du sarcasme… alors elle esquisse un triste sourire en coin. C’est pas faute d’essayer. « Il n’est jamais arrivé de souci à cet homme ?... Oh non, je n’attends personne. Je suis venue ici pour me changer les idées. … Je ne pensais pas vous croiser en dehors de ma boutique. C’est que je suis dans ma bulle là-bas. » C’est vrai. La librairie c’est comme une gigantesque carapace pour elle. Encore plus ces derniers jours. Elle est devenue un vrai rat de bibliothèque par dépit, pour se protéger de la société et des souffrances. Elle l’entend lui proposer un verre et elle penche la tête sur le côté légèrement. Elle hésite mais elle ne va pas refuser, elle n’a pas de raison de lui dire non si ce n’est sa méfiance naturelle mais sociabiliser, ça ne lui ferait pas de mal. « volontiers mais je réalise que je connais pas votre nom. Je ne peux pas boire en compagnie d’un quasi-inconnu ! » Lui a-t-elle déjà adressé la parole dans la boutique. Autrement que pour lui proposer un bouquin bien sûr. Elle ne croit pas s’en souvenir et il est fort probable qu’il ne connaisse pas non plus son prénom. « Moi c’est Kira. »
Et la belle entra dans la tanière du loup, sans connaitre ce qui l'entourait, ni les dangers que cela pouvait présenter...
Elle parut soulagée que tu sois venu à son secours, enfin surtout que ses tentatives avait mené à rien envers cet homme. Suite à ton explication, elle dit ce qui étais logique, mais son ton te parut étrange, bien que tu n’allais pas t’offusquer pour si peu. « Vous devez également être un habitué pour savoir qu’il est régulièrement ici… dois-je en conclure que vous avez un penchant pour l’alcool ? » Tu lui offris un petit sourire, elle avait tapée dans le mile, elle n’était pas idiote la demoiselle. «Vous m’avez donc démasquée ma demoiselle, je suis certes un habitué des lieux, mais j’ai également un penchant pour se merveilleux nectar, par contre, je ne bois jamais au point d’en empester et d’approcher toutes les femmes qui entre ici seules.»
Tu avais remarqué qu’elle adoptait une certaine méfiance dans ses gestes, même ses paroles n’avaient aucune chaleur. Elle demanda pourtant une question étrange « Il n’est jamais arrivé de souci à cet homme ?... Oh non, je n’attends personne. Je suis venue ici pour me changer les idées. … Je ne pensais pas vous croiser en dehors de ma boutique. C’est que je suis dans ma bulle là-bas. » Elle se souciait vraiment de cet homme, tu levas un sourcil à sa question. «Vraiment, le sort de ce malheureux vous inquiète?» Tu lui souris amusé, mais tu allais sans doute lui répondre. «Parfois les hommes que les femmes attendent n’apprécie pas son comportement, certes, tout dépend de l’adversaire, c’est un homme fort et costaud, bien qu’il soit en désavantage par l’effet de l’alcool, mais non il ne lui est jamais arrivé rien de bien grave mis à part quelques ecchymoses.» Pour ce qui était de la suite de son explication, tu pouvais bien la comprendre, toi aussi c’était un certain divertissement. «Eh bien, ce soir nous sommes deux, disons que mon emploi est de nuit, j’ai donc un train de vie un peu plus nocturne à cette période du mois, la chasse arrive bientôt.»
« Volontiers mais je réalise que je ne connais pas votre nom. Je ne peux pas boire en compagnie d’un quasi-inconnu ! »Elle accepta ton invitation à boire alors tu fis signe au barman d’apporter deux consommations en levant les doigts simplement, elles vous parvinrent par lévitation, c’était plutôt le bon côté du monde magique, pas besoin de beaucoup d’employés tout pouvait souvent se régler avec la bonne formule, tu pris ton verre et glissa l’autre vers la jeune femme. « Moi c’est Kira. » Tu lui souris doucement. «Eh bien enchanté Kira, moi c’est Constantin!» Tu lui serras rapidement la main, geste automatique à vrai dire avant de prendre une gorgée. «Alors dites-moi Kira, avec tous ses livres qui vous entoure et toutes ses histoires des plus fantastiques, vous avez essayé d’en écrire un vous-même? Hum ma mère d’ailleurs a adorer le dernier achat, mon parfum de vie je pense ou c’était peut-être un parfum de rose enfin…» Tu roulas des yeux, les romans à l’eau de rose, ce n’était pas vraiment ce que tu appelais une distraction, mais plutôt de folles idées à entrer dans la tête des femmes, les hommes de ses livres créait toujours des attentes irréaliste même dans ce monde magique. «Vous aviez deviné que ce n’était pas pour moi j’espère? Je dois être le seul client qui vient dans votre librairie pour vous acheter ce genre de livre, mais ce n’est vraiment pas pour moi.»
Kira desserre les doigts autour de sa baguette, qu’elle garde néanmoins à proximité. Elle ne s’est pas rendu compte mais ses muscles se sont tendus et elle commence à relâcher la pression maintenant que ce type est reparti. Se débarrasser de quelqu’un de collant qui n’a plus sa totale capacité de raisonnement, ça a de quoi rendre nerveuse la jeune femme. Ça n’aide pas en tout cas à ce qu’elle se montre moins froide avec le jeune homme. Elle le traite presque d’alcoolique d’ailleurs, ce qui pourrait jeter un froid s’il décide de prendre la mouche. C’est vrai que parfois elle doit faire attention à ce qu’elle dit. Pas sûr que certain verrait la pointe d’humour. Comme certains le disent et comme elle aurait pu le dire avant : on peut rire de tout mais certainement pas avec tout le monde. Heureusement, il sourit, ne le prend donc pas comme une agression. Il répond même sans le moindre souci. Il confirme qu’il vient souvent et qu’il aime bien boire. De ce côté-là, elle ne jugera pas puisqu’elle est venue ici pour boire et parce qu’à la base, elle est d’ailleurs une demoiselle qui tient très bien l’alcool. « Eh bien au moins, on sait où vous trouver quand on vous cherche je suppose. C’est préférable pour vous de ne pas en être rendu à ce stade mais effectivement vous ne sentez pas l’alcool pour l’instant… Après je ne connais pas vos habitudes les autres soirs… » Là encore, c’est sa façon de faire de l’humour mais faudrait pas que ça le vexe.
Il n’y a même pas cinq minutes qu’elle est entrée dans le bar pour se poser un peu et elle n’a toujours pas commandé à boire. Elle n’a pas eu le temps. Elle est venue parce qu’elle ne veut pas passer sa soirée à cauchemarder et elle est déjà pas mal dépaysée dans un sens. Elle joue même le jeu de la conversation avec lui et fronce les sourcils quand il paraît étonné de l’interrogation de la jeune femme. Elle réalise qu’il a interprété comme il le peut mais qu’en réalité, il se plante sur la cause de la question. Il faut dire que ce n’est pas simple de deviner quand votre interlocuteur ne montre que peu d’expressions faciales. « Ah non… c’est ma curiosité qui m’a poussé à demander cela. » Elle passe une main dans ses cheveux en le laissant tout de même le loisir de lui répondre. Elle constate que l’inconnu de tout à l’heure s’en tire plutôt bien en général. « Je vois… il en a de la chance de s’en tirer comme ça… » Elle est détachée, elle regarde à droite et à gauche les divers clients que compte le bar avant de se tourner de nouveau vers lui. Son emploi est de nuit ? Tiens c’est vrai qu’elle ne sait pas ce qu’il fait comme métier. Normal, ils ne se connaissent pas. Que de vue : il achète des livres et elle ne lui tient jamais la conversation. Des fois, elle se dit qu’elle devrait essayer de s’ouvrir un peu plus avec ces clients. Elle se fige un peu au mot chasse mais se reprend très vite. Est-ce qu’il fait référence à … Elle hésite finalement à demander mais elle reprend la parole. « …Votre métier exactement, c’est chasser ? … Et ça ne vous dérange pas d’avoir un rythme décalé à force de vivre plus de nuit que de jour ? »
Elle accepte de boire un verre avec lui, après tout elle n’est pas venue dans un bar pour danser… Elle le laisse faire signe au barman et voilà que les consommations arrivent sur la table par magie. La magie fait pleinement partie de la vie de Kira et pourtant parfois, elle trouve que c’est une façon flemmarde de faire les choses. Par moment les moyens moldus, elle trouve que ce n’est pas si mal. Ils se débrouillent bien sans la magie mais ça elle n’en dira pas un mot, surtout pas depuis les événements derniers. Kira se contente d’un poli merci et d’ailleurs voilà qu’elle se présente. Lui apparemment s’appelle Constantin et il lui serre déjà la main alors que Kira se serait bien passé de ce geste. Elle pince doucement ses lèvres ne voulant pas montrer que cela l’a trop surprise. « Enchantée également ». Elle regarde un instant sa main et prend son verre. Elle joue avec le rebord de celui-ci pendant qu’il fait la conversation. Ecrire, à part son journal intime, non elle n’est pas réellement une passionnée. Elle préfère les recherches, elle tient un carnet qui lui sert de brouillons pour ses idées et puis elle dessine beaucoup. En fait, n’aime pas les fins alors elle n’a pas envie d’écrire une histoire car il y aura forcément une fin « C’est vrai que ça aurait pu mais si j’aime beaucoup lire, je n’ai pas l’art d’écrire. Je conte les histoires à ma façon et il paraît que c’est absolument horrible à entendre. Ma mère… » Elle s’arrête un moment. C’est venu spontanément et puis une ombre est passée sur son visage mais elle reprend comme si de rien n’était. «disait que parfois un sortilège pour me faire taire était tentant. Non… en fait, je préfère largement dessiner. Si je devais choisir, je préfèrerais illustrer des livres que de les écrire. » Il parle alors du dernier achat qu’il a effectué chez elle et sans doute se sent-il obligé de préciser que c’était pour sa mère. Elle comprend mieux soudainement. « Un Parfum de Rosée, je dirais, si j’ai bonne mémoire. Dans ce cas, je lui mettrais de côté un livre qu’elle appréciera sans doute, dans le même genre. » Elle le voit lever les yeux au ciel. Niveau littérature, Kira doit bien avouer qu’elle n’aime pas non plus ce genre de livres même si elle doit bien avouer en avoir déjà lu surtout quand elle n’arrivait pas à s’endormir. C’est fou l’effet soporifique que ça peut avoir. Elle boit une gorgée, une grande gorgée. Elle ne sait pas très bien discuter… c’est qu’avant elle disait pas mal de sottises alors que désormais elle restreint tout cela. Elle le fixe presque indiscrètement quand il lui demande, en quelque sorte, si elle avait deviné que les livres n’étaient pas pour lui. Elle est franche « Non. Je ne connais pas votre vie alors je ne peux pas deviner si vous achetiez pour vous ou pour quelqu’un d’autre. Je n’allais pas juger sous prétexte que c’est rare que des hommes lisent ce genre de romans. … Enfin c’est vrai que … j’ai jamais osé vous poser la question en fait. Oh non… vous n’êtes pas le seul : j’ai une petite grand-mère qui vient une fois par semaine pour m’acheter ce genre de livre ! » Charmante comparaison n’est-ce pas ? Elle a posé son carnet et sa plume sur la table. Elle avait bien envie de dessiné ce soir à la base. « Dites-moi, vous lisez un peu ? Je ne vous ai jamais vraiment vu acheter autre chose que ceux destinés à votre mère. »
Et la belle entra dans la tanière du loup, sans connaitre ce qui l'entourait, ni les dangers que cela pouvait présenter...
Elle ne semblait pas des plus chaleureuse comme femme, elle prenait sans doute cette distance avec la plupart des gens. Elle gardait une distance et se montrait beaucoup plus froide, pourtant tu avais l’impression qu’elle n’avait peut-être pas toujours été ainsi, elle avait un regard légèrement triste. Comme si quelque chose s’était brisée en elle, quelque chose de peut-être irréparable. Elle te semble plus ou moins à l’aise de ta présence, mais peut-être a-t-elle peur des hommes? Beaucoup de femmes vivaient des expériences tragique par la faute d’un homme et devenait craintive, tu ne connaissais pas sa vie et ton don n’était sûrement pas empathe, donc tu n’avais aucun moyen subtil de comprendre ce qu’elle vivait et tu n’allais sûrement pas lui demander, vous n’étiez que de simple connaissance. « …Votre métier exactement, c’est chasser ? … Et ça ne vous dérange pas d’avoir un rythme décalé à force de vivre plus de nuit que de jour ? » Elle te semblait pourtant curieuse, comme elle l’avait dit auparavant, elle posait beaucoup de question pour une personne qui semblait si détachée des autres. « Oui, je chasse, mon métier se résume à ça, donc pose des pièges et m’assurer que j’ai attrapé ma proie, ensuite une fois celle-ci attrapé, je dois m’assurer qu’elle reste prise, vous voyez le gibier que je chasse est une créature assez dangereuse et nocturne. On pourrait dire que chaque chasse met ma vie en danger, mais heureusement je suis plus malin que ces bêtes, le loup-garou n’est pas des plus civiliser une fois devenue la bête. Alors oui mon rythme est décalé, mais si cela empêche à des gens de mourir, je suis prêt à sacrifier un rythme de vie matinal.» Tu lui souris doucement avant d’avaler une autre gorgée de ton verre. Tu restes tout de même attentif aux petits détails qu’elle t’offre et tu remarques lorsque tu lui serres la main bien que brièvement qu’elle ne semble pas avoir appréciée ce contact. Peut-être est-ce une peur des germes également? Lorsque tu lui pose des questions sur elle, elle semble tout de même à l’aise de parler d’elle-même et te répond. « C’est vrai que ça aurait pu mais si j’aime beaucoup lire, je n’ai pas l’art d’écrire. Je conte les histoires à ma façon et il paraît que c’est absolument horrible à entendre. Ma mère… » Elle s’arrête et tu ressens l’angoisse dans sa voix, comme si elle venait de prononcer le mot interdit, sa mère a peut-être eu une fin tragique. Une ombre passe rapidement sur son visage avant qu’il ne revienne à la normal, mais tu la laisses terminer. «Disait que parfois un sortilège pour me faire taire était tentant. Non… en fait, je préfère largement dessiner. Si je devais choisir, je préfèrerais illustrer des livres que de les écrire. » Tu acquiesce à sa phrase, le dessin? Tu serais curieux de voir son talent artistique. «Si l’art est un talent, vous devriez exposer vos talents sur les mur de votre librairie, je serai curieux de voir l’une de vos œuvres.» Les Crouch aimaient bien l’art, aucun d’entre eux pourtant ne se présumait artiste, bon ta mère connaissait la musique, elle te l’avait enseigné d’ailleurs, tu savais faire sonner quelques notes sur un piano, mais rien de plus, peut-être aurait tu aimer mieux la musique si cette nuit où ce loup t’avais changé en ce que tu étais n’étais jamais arrivé.
Lorsque tu lui parlas du dernier achat de ta mère et qu’elle put mieux dire le titre de ce roman, elle parla de d’autre livre du genre pour elle et tu la remercias gentiment. Puis sur la fameuse question, celle que tu redoutais de perdre ta masculinité, elle te répondit en réaffirmant qu’elle ne te connaissait pas, chose que tu savais déjà et que tu trouvais étrange qu’elle insiste toujours sur ce point dans ses paroles. « Non. Je ne connais pas votre vie alors je ne peux pas deviner si vous achetiez pour vous ou pour quelqu’un d’autre. Je n’allais pas juger sous prétexte que c’est rare que des hommes lisent ce genre de romans. … Enfin c’est vrai que … je n’ai jamais osé vous poser la question en fait. Oh non… vous n’êtes pas le seul : j’ai une petite grand-mère qui vient une fois par semaine pour m’acheter ce genre de livre ! » Tu te mis à rire, peut-être un peu trop fort sur ce dernier point. «Mon dieu, vous m’encouragez, me comparer à une mamie.» Puis elle te posa une question. « Dites-moi, vous lisez un peu ? Je ne vous ai jamais vraiment vu acheter autre chose que ceux destinés à votre mère. » Tu avais certes lus certains livres auparavant concernant les créatures, ce que les loups-garous pouvaient faire aux gens, créer comme symptômes lorsque tu devenais ce que tu étais maintenant. «Hm, pas vraiment, je ne suis pas du genre à lire beaucoup, je ne crois pas avoir la patience pour les livres. Ma vie a sans doute assez de rebondissement ainsi pour ne pas avoir le besoin de m’évader. Quand je lis quelque chose c’est plus des livres qui me serve à me renseigner, des guides ou grimoires si vous voulez. Je ne serai pas un bon client de votre librairie si ce ne serait de ma mère.» Tu lèves un coin de tes lèvres afin de lui offrir un sourire léger. Tu vis qu’elle déposa sa plume et son carnet sur la table. «Vous comptiez dessiner? Ne vous gênez pas pour moi, je peux aussi vous laisser tranquille si vous préférez, je ne crois pas qu’il va revenir vous embêtez maintenant.» Tu lui montras l’homme qui était venu à sa rencontre plus tôt, il était déjà assis à une autre table avec une autre femme, qui semblait pourtant aussi saoule que lui pour lui sourire autant.
C’est instinctif pour elle de se comporter ainsi, elle ne se rend pas compte combien elle est distante. Enfin, elle ne pense pas être aussi froide que l’image qu’elle renvoie. Il y a quelque mois pourtant sa mère le lui a dit car elle s’est inquiétée de ce que devient sa seule fille et sans doute parce qu’elle a compris qu’elle ne pourrait plus veiller sur elle encore longtemps. La jeune femme lui a répondu d’un « ah ? Je ferais un effort alors. » Un effort comme celui de sortir un peu plus de sa librairie, d’essayer de reprendre le dessus et de se sociabiliser encore plus. Elle en a l’envie, elle peut même faire quelques pas en avant mais parfois il suffit qu’un sourire lui revienne en mémoire et elle pâlit aussitôt. Elle aimerait bien éviter d’y penser surtout quand elle voit bien que la personne en face d’elle n’a rien à voir avec cela. Il y a quelque chose de son ancienne elle qui est restée en tout cas, c’est sa grande curiosité même si elle pose des questions plus raisonnables qu’avant ! Oui, elle aime bien connaître la vie des gens sans vraiment savoir pourquoi. Elle lui en demande un peu plus sur son boulot. Elle se le permet puisqu’après tout, il n’est pas obligé de lui répondre s’il ne veut pas. Elle l’écoute vraiment quand il lui parle, elle ne fait pas semblant de s’intéresser à ce qu’il raconte. Elle évite de l’interrompre également jusqu’à ce qu’il ait fini d’en parler. « Vous vous portez plutôt bien pour quelqu’un qui a un métier dangereux comme celui-ci. Enfin vous avez l’air. … Les loups-garous… ça ne doit pas être ce qu’il y a de plus facile à chasser, après tout, un loup reste un prédateur. Mon boulot de libraire est bien calme à côté de ça, même mes clients les plus ronchons ne sont pas aussi sauvage que ça. » Avec cette histoire de loups, elle se dit qu’il faudra qu’elle en lise un peu plus sur le sujet. Elle pourra aisément trouver de quoi se renseigner parmi ses bouquins car la jeune femme est réellement très curieuse. Elle n’est cependant pas trop fanatique du boulot qu’il fait car ce ne sont pas que des loups qu’il chasse mais également des hommes. Certes, ils sont mu par un instinct sauvage mais… elle ne peut s’empêcher d’avoir le cœur un peu pincé pour certains. Elle n’en dit rien mais elle est un tantinet soulagée de parler d’écriture par la suite. Elle a eu du mal à évoquer sa mère mais elle doit bien faire le deuil de toute façon. Elle finit ses mots et penche doucement la tête sur le côté. Elle ne s’est jamais dit que ces croquis valent l’intérêt d’être exposé. Elle trouve l’idée un brin prétentieuse mais son visage s’éclaire un peu, du moins son regard, quand il dit qu’il est curieux de voir cela. Elle y réfléchit et peut-être qu’elle lui montrera ça. Elle n’a aucune raison de ne pas lui faire voir car elle n’a pas honte de ces dessins. Pouce sur le menton, elle semble y songer. « Dans ma librairie, je préfère mettre en avant le talent d’autrui mais l’idée est très bonne. Oui, à l’occasion je vous montrerais volontiers…» Elle boit un peu, plongée dans de soudaines pensées. Elle se demande ce qu’elle a fait des croquis de ses camarades d’écoles. Elle sait qu’elle a détruit de nombreux croquis de Seth mais le reste doit être scellé dans un grimoire où elle a classé les plus anciens et elle ne l’a pas rouvert depuis. Elle ne se sent pas encore prête à en tourner les pages.
Elle se souvient plutôt bien des titres des romans, comme elle a bonne mémoire pour les prénoms d’ailleurs par contre elle ne retient pas tellement les chiffres. Ne lui demander pas de mémoriser une suite de numéro c’est peine perdue. C’est d’ailleurs le seul petit défaut qu’elle a eu quand elle a apprit ses potions en cours. Elle est douée dans cette matière mais les proportions, les quantités… c’est très dur à garder en tête. Il la remercie et elle ajoute poliment un « de rien ». La question qui lui a posé ensuite, l’a amusé quelque part même si ça ne se voit pas et elle ne s’attend pas du tout à ce qu’il mette une petite touche d’humour en réponse à tout cela mais si elle l’a entendu rire, elle se demande si ce n’est pas un rire jaune. Enfin, il est marrant ce sorcier. « Je voulais vous rassurer. Je n’ai pas envie qu’après ça vous ne mettiez plus les pieds dans ma librairie. Ce serait dommage que je perde un client, n’est-ce pas ? » et normalement elle aurait accompagné cela avec un grand sourire mais à la place, elle plissa légèrement les yeux. Son regard est un peu moins froid. Elle continue et lui demande s’il lit mais comme elle s’en doute, suite à ce qu’elle a vu quand il passe à la boutique, il n’est pas un grand lecteur. Il prétend qu’il s’agit en partit de question de patience et qu’il n’a pas besoin de s’évader. Elle se mord l’intérieur de la joue et évite de faire de l’humour noir… parce que ça, ça ne passe pas avec tout le monde mais quand il dit qu’il ne serait pas un bon client sans sa mère, elle se retient de faire remarquer que si celle-ci n’est plus là… Non bon, Kira a perdu sa mère et c’est d’un très très très mauvais goût. On ne touche pas aux mères en plus. « Oui, la lecture ça ne peut pas plaire à tout le monde. Eh bien quand vous aurez besoin de livres un peu plus documentaires, j’en ai également… Du coup, entre votre boulot et puis le bar… vous avez des passions ? » Elle prend ses affaires et les pose sur la table ce qu’il semble remarquer et il le prend peut-être mal car il lui propose de la laisser tranquille. C’est vrai qu’elle est venue dessiner mais il voulait voir ses œuvres non ? « Oui c’est vrai mais si vous le permettez, je peux essayer d’esquisser votre portrait… du coup, j’aurais besoin que vous restiez assis là si vous êtes d’accord. Sinon, je prendrais un autre modèle. » Elle a ouvert son carnet, la première page est couverte d’inscription sur des propriétés de plante sur le sommeil. Ainsi que des schémas des fameuses herbes. L’autre page est vierge, elle le regarde et attend une réponse. A savoir s’il compte partir ou s’il accepte de se laisser tirer le portrait. Elle jette toutefois un coup d’œil à une table plus loin avec un regard curieux. Apparemment, la femme avec qui se trouve l’homme de tout à l’heure à l’air sacrément éméché ou bien elle est juste terriblement – c’est méchant – niaise. Kira se tourne de nouveau vers Constantin et acquiesce. « Ces deux là se sont très bien trouvé ! Et pas de petit copain jaloux en vue pour le moment… »
Et la belle entra dans la tanière du loup, sans connaitre ce qui l'entourait, ni les dangers que cela pouvait présenter...
« Vous vous portez plutôt bien pour quelqu’un qui a un métier dangereux comme celui-ci. Enfin vous avez l’air. … Les loups-garous… ça ne doit pas être ce qu’il y a de plus facile à chasser, après tout, un loup reste un prédateur. Mon boulot de libraire est bien calme à côté de ça, même mes clients les plus ronchons ne sont pas aussi sauvage que ça. » Un métier dangereux? Certes, chasseur de loup-garou n’était pas une mince affaire alors que libraire devait être très relaxant en comparaison. «C’est comme un cochon qui est dans le maïs, ce n’est certes pas très facile de tuer une telle bête, mais plus tu en mange et mieux tu le digères.» Mouais comparaison un peu douteuse de parler de cochon pour expliquer les loups garous, l’alcool devait commencer à faire son effet sur toi, après tout c’était ton troisième verre ce soir.
Elle t’offre de te montrer ses croquis la prochaine fois, tu acquiesce, tu serais enchanté de voir ses talents à vrai dire. Même si elle ne désire pas les mettre sur les murs de son commerce. «J’aimerais bien.» Elle semble à nouveau vivre un moment interne, elle boit et semble réfléchir, mais tu ne la connais pas vraiment et c’est normal d’avoir des trous dans la conversation alors que tu ne lui venais qu’en aide à vrai dire. Suite à sa remarque de mamie et de ton fou rire, elle semble chercher une excuse. « Je voulais vous rassurer. Je n’ai pas envie qu’après ça vous ne mettiez plus les pieds dans ma librairie. Ce serait dommage que je perde un client, n’est-ce pas ? » Tu lui souris doucement. «Ah ne vous inquiétez pas, tout comme ce n’est pas la veille qu’on verra Voldemort porter un Kilt, je ne vais pas arrêter de venir vous achetez des romans pour si peu, la comparaison était plutôt amusante.» Elle semble délaisser un peu plus sa bulle de verre, s’ouvrir un peu plus a toi, malgré la distance respectueuse que vous gardez tous deux entre vous. « Oui, la lecture ça ne peut pas plaire à tout le monde. Eh bien quand vous aurez besoin de livres un peu plus documentaires, j’en ai également… Du coup, entre votre boulot et puis le bar… vous avez des passions ? » Des passions? Tu ne t’es jamais vraiment poser la question, à vrai dire entre littéralement baiser, chasser, dormir, boire et manger tu ne faisais pas de choses très intéressante, bah y’avait toute ses réceptions auxquels tu assistais en tant que membre de l’élite, mais bon…
«Je ne crois pas, mais j’aime bien aller en forêt, c’est un endroit calme et je m’y sens aussi bien que chez moi.» Oui tu aimais la nature, sans doute le loup en toi, tu aimais les études autrefois, mais tu n’avais plus le temps d’être aussi intellect qu’autrefois. Quand elle sorti son calepin et que tu lui offris de a laisser tranquille, elle te demanda d’être son modèle. « Oui c’est vrai mais si vous le permettez, je peux essayer d’esquisser votre portrait… du coup, j’aurais besoin que vous restiez assis là si vous êtes d’accord. Sinon, je prendrais un autre modèle. » Se faire dessiner? Tu serais curieux de voir le résultat, alors tu acceptes et reste sur la banquette face à elle.
«D’accord, pourquoi pas?» Lorsque tu lui pointas le mec du départ, elle les regarda et remarqua la femme à ses côtés. « Ces deux-là se sont très bien trouvé ! Et pas de petit copain jaloux en vue pour le moment… » Ouais, à croire qu’il avait enfin trouvé celle qui lui fallait pour être heureux ce soir, le veinard. «Eh ouais, à croire qu’il a trouvé sa dame de la soirée.»
Alors qu’elle débutait son dessin, tu en profitas pour mieux l’observer à son insu, elle était mignonne, mais elle semblait peu encline à s’ouvrir aux gens, elle devait avoir peu d’amis d’ailleurs la pauvre. La solitude ça avait du bon, mais pas en permanence. «Ça fait combien d’année que vous dessinez?» Simple question qu’elle pouvait répondre en dessinant, alors qu’elle scrutait tes traits.
(PS : Dessine-moi comme tes française AHAHAH Titanic et pour les truc débile de cochon et voldemort c'etait un petit défi ahah)
Un cochon dans le maïs ? La sorcière plisse les yeux sans comprendre les mots. Elle a beau se creuser le ciboulot, elle ne voit pas le rapport avec la chasse au loup-garou. Même avec sa « phrase explicative », Kira est toujours en train de se demander ce qu’elle doit y comprendre. Elle ne sait même pas comment répondre à de tels propos : on dirait qu’il passe du hibou à l’hippogriffe. Finalement il a peut-être bu un peu trop de verres : elle ne sait pas depuis quand il est là et combien de consommations il a dans le sang après tout. « Pardon ? » C’est fou comme la boisson a une influence sur les mots qui sortent de votre bouche, Kira est toujours surprise par cela. Elle en a appris des choses en écoutant des personnes saoules… Bon lui il n’est pas ivre, il a l’air d’aller très bien mais faudrait sans doute pas qu’il boive plus. La sorcière regarde le verre de Constantin, elle fixe ensuite son regard. « Je ne suis pas certaine d’avoir tout saisi mais si vous le dites… » On va éviter de s’attarder sur un sujet aussi douteux que ça. Montrer ses croquis, elle ne fait pas souvent mais ça ne la dérange pas du tout. En faire l’étalage, non mais les partager, pourquoi pas. Elle ne répond cependant pas directement à son interlocuteur qu’elle va lui montrer mais elle passe une mèche de cheveux bruns derrière son oreille quand il dit qu’il aimerait bien. C’est vrai que durant les dernières années, elle a continué à accumuler des esquisses à droite et à gauche. Elle devrait peut-être songé à classer, à trier tout cela. Toutes les notes qu’elle prend, ça ferait un sacré grimoire d’illustrations… et encore, un seul ne serait sans doute pas assez. Petit moment de silence, elle ne se rend pas compte que cet homme doit un peu s’ennuyer mais le comparer à une grand-mère semble déverrouiller un peu la situation même si Kira ne sait plus si elle offusque les gens ou non. Avant ça ne l’aurait pas dérangé le moins du monde, désormais elle tente de ne pas se faire d’ennemis. Elle le voit sourire, se détend. Elle s’est assise un peu moins droite, elle l’écoute et ça l’amuse un peu parce qu’il pense qu’elle « s’inquiète ». Dans les apparences ce n’est pas entièrement faux mais elle n’a pas tant dit ça pour qu’il l’interprète dans ce sens. Par contre, là encore, ses comparaisons sont douteuses et sur le moment elle doit pâlir un peu parce que ce n’est peut-être pas à dire à voix haute. La demoiselle observe les autres tables mais au fond, elle doit bien avouer que c’est risible. Elle se mordille la lèvre, essayant de ne pas trop penser à l’image en tête. Elle semble un peu moins froide quand elle lui parle cette fois. Peut-être parce qu’il n’a pas l’air bien mauvais comme personne même si se méfier, c’est la nouvelle devise depuis quelques temps. « Une chance que vous ne soyez pas susceptible ! Je suis rassurée … mais vous avez une drôle de vision des choses et je ne suis pas sûre que ça plaise à tout le monde ». Ce n’est pas un reproche, bien au contraire et comme elle ne veut pas qu’il le prenne mal, elle « force » un sourire plus correct que les précédents. Elle oriente la conversation sur ses loisirs mais il ne sait pas vraiment. La forêt semble être un lieu calme pour lui et pour un chasseur … pourquoi pas. « Calme ? Pour moi, une forêt paraît calme mais ne l’est jamais réellement. Enfin la nature a parfois un côté apaisant je pense. » Elle aime bien les forêts et quand on pense à celle de Poudlard, ça lui rappelle des souvenirs. Des bons souvenirs bizarrement mais bon, elle a tendance à se perdre dans ce genre d’endroit.
Dessiner apaise aisément la sorcière. Pour l’ancienne Gryffondor, c’est sans doute un moyen également de se rapprocher des autres, qui lui permet de lever la barrière qu’elle s’est fabriquée. Comme un élément familier qui fissure temporairement la bulle sans la faire éclater définitivement. Avoir son accord fait que kira commence déjà à gribouiller les formes. Juste un portrait, le visage. Pour ça, elle étudie ses traits et plongée dans son dessin, elle perd de la dureté de son regard. Elle tend toutefois l’oreille et tourne à nouveau le regard vers le mec d’auparavant. Kira est assez ironique pour le coup, voire légèrement peu sympathique. « Oui… mais je sais pas lequel des deux est le plus malchanceux dans le lot. » Elle continue son dessin, tranquillement. Elle ne s’attend pas à sa question et pour tout dire, elle ne sait pas trop. Il lui semble que ça remonte à assez tôt. Plus jeune, il lui semble que la première fois que de la magie s’est manifestée sous ses yeux sans le concours de sa mère ou de son père, elle avait cru voir un de ses dessins se mouvoir. Elle n’était pas aussi appliquée que maintenant cependant. « Je crois que je dessine depuis que j’ai 8-9 ans mais au fond… ça doit faire 10 ans que je m’y suis vraiment mise. » Elle passe sa langue sur ses lèvres et s’attaque aux détails. « Vous ne m’en voudrez pas si je vous rate ? » demande-t-elle avec un brin de malice dans le regard. Elle croque les yeux, elle retrouverait presque le sourire dans ses moments-ci. Presque. Elle avait mit son verre de côté, elle se plongeait vraiment dans son croquis puis elle le prévint qu’elle avait bientôt terminé. Quand ce fut le cas, elle posa le carnet sur la table et le poussa dans sa direction pour qu’il observe le résultat. « Verdict ? » demanda-t-elle en prenant son verre et en le finissant.
ça donnerait ça à peu près:
(HRP : ah c'est pas le même genre de dessin :P mdr t'as fait un sacré rapprochement. Un peu bizarre l'histoire du cochon mais le second... xD)
Et la belle entra dans la tanière du loup, sans connaitre ce qui l'entourait, ni les dangers que cela pouvait présenter...
« Vous ne m’en voudrez pas si je vous rate ? » Pourquoi lui en vouloir? Tu lui souris doucement en hochant de la tête. «Il m’en faut plus pour être offusqué.»
Elle t’avait offert de te dessiner et tu t’étais laisser faire, la regardant faire sans parler, la laissant se concentrer, puis lorsqu’elle t’avait montré le résultat final après quelques minutes d’attente, tu avais pris la feuille en regardant ses traits de plomb sur la feuille. Tu pouvais aisément reconnaitre tes traits, oui le portrait te ressemblait, elle avait du talent la petite. «C’est plutôt ressemblant, vous avez beaucoup de talents.» Bon après tout, cela faisait bien une dizaine d’années qu’elle se pratiquait. Tu lui remis son carnet, faisant comme elle, terminant ton verre.
«Vous devriez essayez d’utiliser ce talent et d’en faire quelque chose, des commandes peut-être, essayer la peinture, beaucoup de gens aime se faire leur portrait.» Certes dans notre univers elle terminait toujours par s’animer une fois achevé, mais tout le monde aimait bien voir son propre portrait peint à la main dans sa demeure. Le dessin et la peinture ce n’était pas la même chose, certes, mais elle avait la base à constater l’étendu de la ressemblance qu’elle avait réussi à faire avec ton portrait. «Enfin, vous êtes sans doute pas mal occupé par votre librairie aussi.» Tu regardas l’heure, il était déjà rendu si tard, il était temps pour toi de quitter et d’aller te reposer. Tu avais soudainement une terrible envie de rejoindre la chaleur de tes draps et la fourrure de ton minet qui devait déjà s’y prélasser, saleté de chat. «Eh bien, ce fut agréable, je dois pourtant rentrer et je vous conseille d’en faire autant, plus l’heure avance et plus la clientèle devient étrange ici.» Tu lui offris un petit sourire, te levant de la banquette, ressentant ce besoin de bouger dans tes jambes, tu comptes marcher pour te rendre chez toi, mais peut-être prendras-tu une cheminée sur le chemin histoire de te rendre plus rapidement dans ta chambre rejoindre tes draps. «C’est l’effet de l’alcool, malheureusement, nous allons surement nous revoir bientôt, ma mère lit rapidement ses bouquins donc, je viendrais vous achetez autre choses prochainement.» Tu lui souris poliment et la laisse prendre son temps pour ramassez ses choses, tu es certes gentil, mais tu n’as pas envie de lui offrir de la raccompagner, malgré qu’elle soit une femme et qu’il fasse nuit à l’extérieur. Elle refuserait sans doute et tu n’as pas envie de faire de détour par politesse, par acte de gentlemen, puis elle ne te ferait surement pas aussi confiance pour te conduire jusqu’à chez elle. Tu enfiles donc ton manteau rapidement, lui offrant un dernier regard. «Soyez prudente sur la route, la nuit les loups sortent, garder votre baguette en main disons.»
Tu partis donc, quittant l’endroit ne sachant trop si elle allait y rester ou rentrer chez elle en suivant ton conseil, mais rendu là cela n’était plus de ton ressort. C’était une grande fille et elle semblait apte à se défendre, les baguettes et formules offrait cette force aux femmes que les moldus n’avaient pas. Tu marchas pour rentrer, la lune brillait ce soir et la nuit était fraiche. Cette Kira serait sans doute plus apte à te parler à l’avenir lorsque vous vous croiseriez dans son commerce, pourtant tu n’avais pas réussis sa carapace de glace, elle demeurait froide et distante, sans doute en faisait-elle autant avec tout le monde. Tu retrouva la chaleur de ta demeure, le confort de ton lit, oubliant les yeux bleus de la demoiselle, oubliant l’échange, ne pensant qu’à ton oreiller..
(voilà, je crois que nous pourrons le clore suite à ta réponse :3: )
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