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sujet; 'Cause this is thriller, thriller night (Feat Constantin S. Crouch)

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 Darkness falls across the land
The midnight hour is closer at hand
Creatures crawl in search of blood
To terrorize y'awl's neighbourhood - MJ

"
Faisons le bilan (calmement).

La sortie de l’hiver est toujours une période pénible, ne demandez pas à Ron pourquoi. On se sent mal, un peu triste, un peu seul, avec un peu pataud et maladroit et un peu du boulot par-dessus la tête.

Ça en tout cas c’était quand on était un sorcier lambda. La vérité c’est que Ron se sentait quand même un peu tout ça, surtout après le joli bordel dans l’ancien QG des Insurgés qui avait joyeusement dispatché et éparpillé la plupart de ses frères d’armes, compagnons, copains et tutti frutti.
Tout ça jusqu’à qu’il fasse une balade forcée en forêt Daeva et tombe sur un champignon plutôt longiligne et répondant au doux nom de Susanna. Plus tard, quand il raconterai toute cette escapade, Ron utiliserait plus le terme de jungle que forêt. Ça le faisait plus. Il trouvait ça carrément fantastique de dire qu’il avait vécu dans une jungle plusieurs semaines.

La classe à Dallas (expression 2.0).

Jungle : Formation végétale très dense des pays de mousson (Sic. Le Royaume-Uni est totalement un pays de mousson) et qui est le théâtre d’aventures toutes plus folles les unes que les autres. Exemple : « Hier soir, on a joué à Jungle Speed, on a bien rigolé et j’ai explosé la main de Kévin ».

Ok on exagère.

Il n’y avait pas de Kévin et Ron n’avait pas joué avec Sue à Jungle Speed (il lui avait proposé cela dit un jeu d’échec) mais il continuait dans sa tête à espérer le jour où il retrouverait et serrerait dans ses bras Ginny en lui disant toute ses aventures. Car notre bon Ron se considérait souvent comme un aventurier (contre tout chacal). Un aventurier qui prendrait le maximum de repas et qui passerait une bonne partie de son temps devant  son poste de radio à essayer de capter les derniers matchs de quidditch plutôt que les messages de la résistance certes, mais un aventurier néanmoins.

C’est en rentrant d’une réunion avec les copains que Weasley 36000ème du nom laissa son esprit vagabonder. Il avait eu du mal à expliquer à Harry que non il ne restait pas, il avait toute ses affaires sous sa superbe tente rapiécée et qu’il avait des missions particulières mais qu’au moindre pépin, Harry pouvait bien sur venir. Sue était clean et surtout sans baguette.

Mi casa es tu casa.

Il avait fait le pari de laisser Sue tranquille pour la soirée. Bientôt elle serait apte à rentrer. dans sa famille. Pour l’instant, étrangement, elle n’avait pas semblé marquer de désir particulier pour rejoindre les siens mais après ce qu’elle avait subit il y a quelques semaines, Ron ne se permettait pas de juger son comportement. Lui, il avait promis de la ramener saine et sauve au bercail. Et c’est exactement ce qu’il ferait.

Au-delà du fait qu’elle soit malheureusement serpentarde (agoniiiiiie) , Sue éclairait les journées du rouquin, il fallait bien l’admettre. Elle ne souriait pas très souvent mais on devinait par touches impressionnistes qu’elle était d’un naturel parfois espiègle, qu’elle était intelligente et surtout qu’elle était plus forte que ce que les événements ne laissaient transparaitre. Autant de qualités que Ron avait l'habitude de trouver chez toute les femmes qui l'avaient entouré dans sa vie.

Du fer qui plie, qui se fait escamoter, oui, certes, mais qui ne se brise pas.

« Dans la jungle, paisible jungle, le lion est mort ce soir… awouiboaué awimbauééééééééééééééé ahouuuuuuuuuuuuuu » chanta Ron tranquillement dans l’atmosphère crépusculaire, les mains dans les poches, la baguette dans un rond de cuir accroché à son torse comme si c’était un colt 45 et le visage dodelinant au rythme de la musique qu’il produisait de lui-même.

C’était décidé ! Quand ils auraient leur victoire et qu’on aura arraché le nez (ahahahah) de Voldemort, Ron ferait une grande fête déguisée dans cette forêt. Jungle. Bref. Il se mit à réfléchir à sa tenue : Indiana Jones ? trop connu. Rahan, trop blond. Tarzan, trop zoophile. Jumanji, c’est un jeu. Dans la famille Delajungle, il accepterait un rôle uniquement si Bill acceptait  de s’attribuer celui de Nigel, le père. On a tout de même sa dignité. Mowgli, peut-être, mais il portait mal le slip rouge (rapport au fait qu’il soit roux ahem…). Les noms défilaient dans sa tête tandis qu’il ne fit en aucun cas attention à ce qui se déroulait autour de lui.

Car Ron aurait-il cessé de chanter à tue-tête, il ce serait rendu qu’une silhouette venait d’apparaître dans l’obscurité cristalline du soir et ce, non loin de sa précieuse tente qui ne devait son anonymat qu’aux multiples sortilèges de protections enseignés si adroitement par Hermione Granger.

[color:a496=#FBB117 (]« Viens ma belle viens ma gazelleuuuuuuh …. »

De toute façon, si la guerre continue, Ron plaque tout et part monter une troupe musicale  en Australie  bde .


Dernière édition par Ronald Weasley le Lun 1 Juin 2015 - 22:48, édité 3 fois
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La bête rugissait, tel le monstre qu'elle avait toujours été, prête à bondir sur sa proie afin de se nourrir de son sang

Cela faisait des semaines déjà, aucune nouvelles, ta tante était venue sur un vent de panique, Susanna, sa fille chérie avait disparue à son réveil, elle n’était plus dans la maison, mais pire, elle n’était pas au travail ni chez les gens. Habituellement elle quittait rarement la maison sans un mot ou un avertissement et elle savait que la veille elle était présente. Ta tante était anéantie, elle ne savait pas ce qui s’était passée, elle ne comprenait pas, elle pleurait, inquiète du pire. Les premières journées tu croyais que Sue avait seulement fait une rebelle d’elle, qu’elle avait été retrouvé un homme qu’elle voyait secrètement ou bien que c’était pour le département magique pour lequel elle travaillait. Mais après trois jours, tu savais que ce n’était pas normal, Sue n’était pas ce genre.

Ce qui t’avais le plus épaté, était sans doute la réaction de Beatrix envers la disparition de sa demi-sœur, elle semblait vraiment inquiète pour elle, alors que tu aurais cru qu’elle s’en réjouirait. Elle  devait surement se ficher de sa belle-mère, mais elle semblait inquiète de ce qui était arrivée à Sue. Elle s’était même mise en tête qu’elle la retrouverait puisqu’elle était râfleuse. Tu lui avais suggérer  de vous y mettre à deux, tu savais suivre une piste et puis tu avais quelques années de râfleur derrière toi, mais cette conversation s’était plutôt mal terminer et tu étais partis de ton côté en murmurant de sales mots. Tu avais cherché partout en ville, tu avais cherché son odeur, tu étais même allé chez ta tante, histoire de renifler certaine choses pour bien mémoriser son odeur, tu avais subtilisé un chandail, tu avais regardé la maison à la trace de quoi que ce soit, mais tu n’avais rien trouvé. Tu étais resté dans les bars le soir, histoire de repérer une bride de conversation, quelqu’un connaissait la vérité et la débiterait un jour où l’autre. Un monde sans elle, te semblait impossible, tu imaginais le pire et imaginer quelqu’un lui faire du mal, te rendait mauvais, si tu apprenais la vérité, si quelqu’un lui avait fait du tort tu le briserais, lui arracherais le cœur, tu deviendrais une bête.

Tu n’avais pas encore cherché dans le monde moldu, mais ce monde était si vaste que tu ne saurais par où débuter. La pleine lune approchait pas à pas et tu n’avais pas le choix de retourner mettre tes pièges, préparé l’endroit afin d’attraper une de ses bêtes. Tu allas donc dans la forêt cette journée-là, alors que tu observais les piste, tu remarquas des traces, elle n’était pas celle d’un loup, mais plutôt d’un humain, mais les loups-garous revêtaient deux peaux possible, donc celles humaines restaient toujours une piste à tes yeux. Tu suivais la piste quand tu reniflas une odeur qui te sembla familière, cela te surpris au point de te figer un instant. Cet effluve, celle du sang, mêlée à l’odeur douce et miellée de ta cousine, tu t’accroupis pour regarder les herbes, cherchant un indice. Puis tu les remarquas, ses minuscule traces de souillures, il y avait bel et bien quelques tâche de sang sécher, tu respirais l’odeur de fer typique qui s’en dégageait. Tu grondas douloureusement en ton fort intérieur, s’agissait-il de son sang? Tu te relevas, suivant les traces, mais cela devenu confus et tu la perdis, pourtant l’odeur de ta cousine te semblait plus intense. C’était comme si elle était tout près et tu avais beau regarder autour de toi, à part les mince rayons de soleil qui se dégageait entre les arbres, il n’y avait rien, de la mousse, des arbres et quelques plantes. Tu n’entendais que le bruit de quelques oiseaux qui se nichait au creux des bois, tout semblait silencieux, comme si on savait que le loup n’était pas dans sa tanière, la forêt guettait tes moindres mouvements.

Plus tu approchais, plus l’odeur semblait te chatouiller les narines, elle te semblait si près et pourtant il n’y avait rien, cela te rendait fou. Tu gardais l’oreille ouverte, en cas que quelqu’un se cacherait, près à te bondir dessus. Puis tu reniflas quelque chose d’autre, tu entendis des pas approché, cette personne ne faisait pas si attention, écrasant de nombreuses brindilles sous ses pas. Tu entendis alors une voix, il chantait? Tu ne connaissais pas cet homme, comme tu savais qu’il approchait, tu te fis discret, peut-être était-ce lui qui avait Susanna? « Dans la jungle, paisible jungle, le lion est mort ce soir… awouiboaué awimbauééééééééééééééé ahouuuuuuuuuuuuuu »

Cet idiot ne semblait pas porter attention à ce qui l’entourait, peut-être croyait-il que sa cachette était si bien trouvée. Tu t’approchas de lui rapidement, à pas de loup alors qu’il entonnait ses nouvelles notes horribles. « Viens ma belle viens ma gazelleuuuuuuh …. » Alors rapidement, tu te glissas dans son dos et l’agrippa à la gorge, glissant ton couteau sous sa gorge. «Pas un geste, ou je t’égorge comme un poulet» Tu l’agrippais solidement, collant la lame froide contre la délicatesse de sa gorge, glissant ton nez dans ses cheveux, tu humas son odeur et retrouva une légère similitude à celle de Sue. «Que fais-tu dans les bois? Et je t’avertis, ne me ment pas, je sais reconnaitre les mensonges.» Tu lui soufflais doucement tes menaces dans l’oreille, en tant que semi-loup tu savais reconnaitre le bruit du battement de cœur, lorsqu’une personne mentait, son cœur semblait s’emballer, les signes ne mentait jamais.
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T’étais tranquille, t’étais peinard mais le grand esprit mi-truite mi-poulet (ou ce que vous voulez) en avait décidé apparemment autrement et te voilà dans les bras d’un gugusse inconnu. Cela aurait pu être perçu comme quelque chose de diablement romantique sauf que monsieur avait décidé de te faire de l’œil avec une jolie lame dont la pointe flirtait dangereusement avec ta pomme d’Adam.

On récapitule.

Ron chantait joyeusement dans la forêt crépusculaire sans faire attention il est vrai lorsqu’un sorcier sortit de derrière les fagots pour le menacer. Autant dire que l’effet avait été entier. Un gout de cendre perla dans sa bouche et Ron sentit son corps se raidir complètement malgré les rebonds prodigieux que faisait son cœur dans sa cage thoracique.
Il n’était pas encore mort ce qui indiquait clairement que l’autre n’était pas juste là pour le tuer et/ou qu’il n’avait pas vu qui il était.

Le cœur martelait dans la poitrine et Ron fut sur le point de tousser. Il se serait mis la main sur la bouche mais il l’avait sur l’avant-bras de l’inconnu qui lui tirait le cou en arrière malgré lui.

«Pas un geste, ou je t’égorge comme un poulet»

L’œil azur de Ron balaya du regard la cime des arbres. C’était amusant presque comme il parvenait à se maitriser dans les situations les plus terribles. Il en avait toujours été ainsi. Pour les bêtises sans véritable impact comme les araignées et ce genre de conneries, il paniquait énormément mais dès que la situation l’exigeait réellement comme s'échapper des brigades inquisitoriales menée par Malfoy ou les horcruxes à buter, il devenait pâle mais attentif. L’habitude des jeux d’échec peut-être. Lui-même n’en avait aucune idée. C’était comme s’il se dédoublait et pouvait voir la situation clairement de l’extérieur.
Ron perçut la façon dont l’autre avait respiré ses cheveux.

L’autre cherchait.

L’autre était probablement soit un gros détraqué, soit –avec plus de raison pour le coup- un loup-garou. Il y en avait pas mal dans la forêt de Daeva. Restait à savoir ce qu’il lui voulait et surtout de quel camp il était. L’un ou l’autre pouvait changer tout ce qui était en cet instant.

« Que fais-tu dans les bois? Et je t’avertis, ne me ment pas, je sais reconnaitre les mensonges.»

Ron étira son visage un peu plus vers l’arrière, un léger tremblement à la douceur inhérente des mots à son oreille qui contrastait si fort avec ses propos. La pointe de la lame grattait son épiderme un peu trop amoureusement pour son gout. Il s’arrêta pour écouter: sa respiration erratique et celle, plus rauque, de son agresseur. L’invisible soleil ne projetait plus d’ombre à cette heure-là. Pas de vent. Un silence propre aux forêts maintenant qu’il n’était plus perturbé par les chants chaotiques du rouquin.

« Je sais pas toi, mais je mens rarement quand j’ai un canif sur la gorge… »

Il n’avait pas le cynisme de la plupart des gens. Ron avait envie de vivre, il avait des projets qu’on lui avait volé avec cette guerre, des rêves de voyages, de coupes du monde de Quidditch, de joies simples et d’enfants rieurs. Des trucs à la con pour la plupart, des trucs qui lui faisaient rire les yeux à lui et dessinait un sourire frais sur son visage constellé de tâches de rousseur.

Oui, Ron avait envie de vivre et c’est bien pour cette raison qu’il ne courbait pas l’échine et qu’il partait du principe qu’après tout, c’était ce que tout le monde voulait en ce bas monde même quand on vous disait l’inverse. C'était ce à quoi tout le monde avait le droit et ce qu'elle qu'en soit son origine.

Daeva était loin de tout. Un monde humide où la mousse semblait couvrir la surface de toute chose. La terre se liquéfiait sous sa magie. Ron pouvait en fouler le sol sans peur. C’était comme le bout du monde et il pouvait le parcourir en souriant devant l’immensité d’un empire. C’est là qu’on façonnait son envie de se battre. Continuer. Rendre les coups qu’on lui avait portés. Cela démangeait parfois jusque dans les gencives. L’envie de mordre. Les faire tomber un à un. Tout ses sorciers qui vivaient dans l’impunité de leurs actes.

Ron était par essence têtu et brutal.

Mettre la peur de côté.

Ce pays, cet empire, ce monde, était autant à lui qu’à eux.

Le regard se fit plus acéré, toujours tourné vers la cime des arbres. Il était plus grand mais Constantin avait une poigne solide et bénéficiait largement de l’effet de surprise. D’un geste vague, Ron bougea sa main vers sa baguette.

Quelques centimètres encore.

Mais d’abord, il fallait savoir. Comprendre. On ne bougeait pas ses pièces dans le vide ou il fallait s’attendre à en sacrifier, or Susanna n’était pas loin. Il avait des missions, une promesse.

« Je marche dans les bois comme tu pouvais déjà le voir. Je chantais aussi. Si ça ne te plaisait vraiment pas suffisait de me le dire… c’est un peu vexant cela dit. Comme c’est vexant de pas voir qui pose les questions. » La voix grondait légèrement malgré le fait que Ron tâchait d’y laisser une touche infime de gouaillerie. « Tu fais quoi à me renifler? »

Ron fronça les sourcils. Si le type cherchait quelqu'un il était possible que ce soit un mangemort à la recherche du QG des Insurgés... Ron abaissa enfin son visage un peu majoritairement pour essayer de voir l'avant-bras du jeune homme.

Manche longue.

Bordel.

Impossible de voir si la marque était là.

Il espérait franchement qu'un jour cette pseudo journaliste Burke fasse un article décisif sur le fait que la prochaine mode été 2002 soit à fond les manettes les manches courtes. Histoire de pouvoir tout voir de suite.
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La bête rugissait, tel le monstre qu'elle avait toujours été, prête à bondir sur sa proie afin de se nourrir de son sang.

Tu avais réussis à le prendre par surprise, tu entendais son cœur battre avec frénésie, tu étais certain qu’il te cachait quelque chose, l’odeur de Sue était partout sur lui, certes il devait savoir ce qui lui était arrivé.  Pourtant,  tu n’avais pas porté attention à son apparence, ses cheveux roux orangé ne t’avais pas plus mis la puce à l’oreille non plus, tu ne pensais qu’à Sue, à l’odeur du sang que tu avais détecté sur l’herbe, tu n’avais pas remarqué qui tu détenais, un insurgé, le fameux Ron Weasley. Il te sorti une phrase absurde, « Je ne sais pas toi, mais je mens rarement quand j’ai un canif sur la gorge… » Les hommes étaient toujours prêt à mentir pour sauver leur vie et la lame rentrerait dans sa gorge s’il t’avouait le pire scénario, mais aucun homme n’avouerait une telle chose avec une lame sur la gorge, donc même avec ça il pourrait te mentir. Il semblait analyser la situation alors que ta poigne sur lui se refermait un peu plus, heureusement pour toi la lune arriverait bientôt, ce qui augmentait ta force physique, tes sens plus aiguisé qu’à leur habitude. Tu ne revêtirais jamais la peau du loup, mais en cette période, elle venait gratter sous tes muscles, elle venait creuser ton estomac, ta chair et tes os, tu étais beaucoup plus près du loup que de l’être humain.

Malheureusement pour lui, tu entendis le frottement léger de sa peau, sa main tentait de rejoindre quelque chose sur lui, sa baguette sans doute, tu seras un peu plus fort sa peau. «Ne tente rien où tu seras mort avant de comprendre ce qui t’es arrivé. Je n’ai pas envie de te tuer pour l’instant…» Il répondit afin à ta question, bien que sa manière d’éviter la question te rendait légèrement impatient. « Je marche dans les bois comme tu pouvais déjà le voir. Je chantais aussi. Si ça ne te plaisait vraiment pas suffisait de me le dire… c’est un peu vexant cela dit. Comme c’est vexant de pas voir qui pose les questions. »Tu ne portas pas vraiment attention à son ton de voix. « Tu fais quoi à me renifler? » Un léger sourire se glissa sur tes lèvres.

«Tu n’as pas vraiment répondu à ma question, peu de gens normaux se tiennent dans ses bois, à moins de vouloir se faire tuer par une créature qui hante cette forêt.» La forêt autour de toi semblait te donner de la force, elle se refermait sur vous, tu savais que tu pourrais le tuer sans que personne ne se pose de question. «Je sais que tu as des informations que je recherche, je peux sentir son odeur sur toi, alors si tu me dis tout ce que tu sais, je me fiche pas mal de ce qui t’amène à te cacher dans ses bois, je veux juste retrouver cette personne, je te laisserai la vie sauve. Je recherche une jeune femme, grande, cheveux foncés au prénom de Susanna. Ta réponse maintenant décidera de ton sort, alors choisis bien tes mots.»

Tu le maintenais toujours, ta lame effleurant sa peau, elle était bien aiguisée et pourrait facilement pénétrer la délicatesse de sa gorge. Tu restais attentif à ses mouvements, ses battements de cœur. Le loup en toi s’excitait, peut-être le sang coulerait-il? Tu n’avais pas vraiment envie de le tuer pourtant, bien que la vie s’en chargera sans doute seule, s’il fuyait quelque chose et chantait tout de même à tue-tête au lieu de rester vigilant.

«Si je te renifle, c’est parce que tu sens fort, tu devrais penser à prendre un bain.» Ouais tu lui répondais en vrai enfoiré, parce que de un tu ne désirais pas qu’il connaisse ta vrai nature, tu ne connaissais pas ce mec et de deux c’était plutôt sympa de se défouler sur une autre personne alors que tu étais clairement en situation de contrôle sur lui et s’il avait fait quoi que ce soit à Sue, il allait le payer cher.
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 “Double, double, toil and trouble;
Fire burn, and cauldron bubble!” Macbeth

"
Une ouïe du loup, un odorat de loup… franchement, Ron était certain maintenant que s’il allongeait sa main en arrière il allait tomber sur un mignon museau velu.

Le visage du rouquin s’allongea en sentant l’autre raffermir sa prise.

«Tu n’as pas vraiment répondu à ma question, peu de gens normaux se tiennent dans ses bois, à moins de vouloir se faire tuer par une créature qui hante cette forêt.»

En temps normal, ce qui voulait dire en temps où y’avait pas un gros couteau pointé sur sa gorge, Ron répondrait avec toute sa verve habituelle qu’il avait passé l’âge des devinettes et que si l'autre voulait des réponses à ses questions suffisait d’aller consulter Wikipédia (ou même de manger un carambar). Sauf que voilà, le grand méchant loup tenait toujours Ron en joue.

«Je sais que tu as des informations que je recherche, je peux sentir son odeur sur toi, alors si tu me dis tout ce que tu sais, je me fiche pas mal de ce qui t’amène à te cacher dans ses bois, je veux juste retrouver cette personne, je te laisserai la vie sauve.»

Ron arqua un sourcil. Ok, ça se précisait. Te gusta la tacata Constantin? le gusta la tacata à Ronny en tout cas.

On allait pouvoir danser un peu mieux maintenant qu'on venait de comprendre plus ou moins quel genre de rythme Constantin voulait appliquer.

Les lèvres de Ron se pincèrent avant qu'il ne fronce le nez.

« Hein? Bon alors déjà… garde ton état d’esprit que tu veux ma vie sauve. Ça j’aime bien, j’approuve total. »

Non, il n'était pas inutile de le redire de vive voix. On aimait bien vivre chez les Weasley même si on était prêt à mourir. C'était tout une question de timing et là, Ron, dans sa grande générosité, pensait que ce n'était pas le bon moment.
Le rouquin desserra légèrement la prise en s’arc-boutant, laissant tomber son plan de prendre sa baguette magique pour le moment. De quoi diable l’autre parlait-il? Une odeur sur lui?

Ron chercha durant les quelques secondes offertes en réflexion. A vrai dire il y avait bien ce petit écureuil qui ne cessait de le suivre parfois. Ça se trouve ce n’était pas le même. Ron avait quand même pensé à un animagus puis avait abandonné la chose.
Il s'avérait que l’écureuil de son agresseur était un peu plus grand quoique pas vraiment plus épais.

« Je recherche une jeune femme, grande, cheveux foncés au prénom de Susanna. Ta réponse maintenant décidera de ton sort, alors choisis bien tes mots.»

Ah ben s'il fallait compter sur Ron pour choisir bien ses mots, on était bon pour avoir un golden duo en fait... Ron déglutit nerveusement à la question.

Sue?

Il fut tellement surpris qu’il laissa un « Huh? » perler à ses lèvres.

Vite, vite it iz reflection time!

Il y avait là un début très net de double interrogation : Déjà est-ce qu’il cherchait vraiment juste Sue ? et ensuite est-ce que c’était un membre de sa famille ou un ami?

Après les révélations désastreuses (et non encore jouées) de Susanna sur ses origines, Ron avait dans l’idée que cela devait être ou pouvait être en tout cas un membre de la famille Carrow, ou un ami du cercle super réjouissant et jouasse de Lazarus jesuisunmangemortavecdessourcilstouffus Carrow…

Super.

Donc déjà si tu répondais oui à la deuxième question en fait, t’étais baisé de toute façon pour la première. Si tu répondais non à la première, t’étais baisé pour t’en sortir dans la vie parce que franchement Ron aurait du faire un poil plus gaffe en déambulant sur le chemin là. Il n'en serait pas là comme ça.
Cependant et ce, fort heureusement, Loupinou derrière lui avait précisé que son sort était encore à décider. Qu’il n’avait pas envie de le tuer. Deux éléments qui faisaient que Ron n’avait pas encore l’impression d’être dans une situation d'harcèlement vital complet.

«Si je te renifle, c’est parce que tu sens fort, tu devrais penser à prendre un bain.»

Mais! Bordel!

Ron prit la mouche (on a sa susceptibilité de rouquin que voulez-vous :3).

« Là j’envisage de te dire que j’ai genre une armée pas loin avec des bardes qui peuvent  t’attaquer la nuit. On est dans une forêt donc l'un d'entre eux a probablement un mouton, je serais toi, je ferais pas le con. »

D’un coup leste, Ron enfonça son coude brutalement dans l’estomac du ravisseur pour pouvoir enfin se sortir de cette situation. Il avait fait en sorte de frapper en pleine conversation chaotique.
Évidemment c’était le meilleur moyen, et ce malgré le fait qu’il avait bougé la tête pour l’éviter, de se faire taillader le cou.

Une longue raie rouge zébra la peau pâle d’une entaille heureusement peu profonde.

Le cœur battant, Ron leva les mains en l'air à hauteur d'épaules en faisant enfin face au jeune homme. Paumes ouvertes pour montrer à Constantin qu’il ne comptait pas se battre, le vent faisait picoter la blessure sur le coup. Si Constantin voulait sauter sur Ron en cet instant, il aurait l’avantage net vu qu’il avait probablement l’arme au poing encore et que Ron pissait le sang comme un goret.

@#hgvdfhjfgdhj !!!

Ça faisait un mal de chien.

Ron leva un regard méfiant, la respiration devenu plus chaotique maintenant. Le type devant lui était dans la pénombre mais il en devinait les traits réguliers.

« Carrow? »

Non parce qu’autant annoncer la couleur. Il tamponna son cou endolori  du revers de sa manche.  « Si t’es pas de sa famille, tu dégages. Elle retournera dans son manoir sponsorisée par la famille Addams seulement avec moi.»

Ron eut un pli dédaigneux des lèvres. Il avait fait une promesse, il la tiendrait. C'est tout. Le gugusse en face était probablement un mangemort. Il se tenait avec trop d'expérience des duels et autres.

I n'en revenait toujours pas. Il avait hébergé une fille de mangemort avec lui. A chaque fois qu’il y pensait ça le rendait dingue…
Le pire c’est qu’il n’arrivait même pas à regretter de l’avoir secouru.

« Elle va bien. Pas grâce à toi en tout cas. Et je ne sens pas fort, c’est toi qui a un odorat ultra développé.  Ça se trouve c’est proportionnellement inverse à ta putain de politesse. »

Ah oui, c’est vrai que niveau politesse, Ron il peut donner des leçons -___- .

Hashtag ironie.
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La bête rugissait, tel le monstre qu'elle avait toujours été, prête à bondir sur sa proie afin de se nourrir de son sang.

Ce garçon, ne te semblait pas des plus malins, pourtant tu imaginais rapidement ce petit hamster dans sa tête qui courrait rapidement dans sa roue, il devait réfléchir le plus possible pour essayer de ce sortir vivant de cette situation, tu pouvais comprendre, tu aimais mieux ta position que la sienne certes, mais il s’agissait de ta cousine en ce moment alors tu n’étais pas prêt à te montrer comme le gentleman que tu pouvais être.  Il parla, disant encore quelque stupidité qui te fit rouler des yeux au ciel. « Hein? Bon alors déjà… garde ton état d’esprit que tu veux ma vie sauve. Ça j’aime bien, j’approuve total. » Il te semblait jeune, tu pouvais comprendre qu’il tienne à la vie, mais tu avais l’impression qu’il ne gagnait que du temps, mais pourquoi? Attendait-il des gens, tu n’avais rien entendu, ni rien senti venir, tu l’aurais remarqué, mais tu gardais cela en tête, peut-être qu’il chantait si fort parce qu’il n’était pas seul? À ta question, il laissa sous-entendre un hoquet de surprise, devais-tu en conclure qu’il avait des informations? Puis sans plus répondre à ta question concernant ta chère cousine, il prit plutôt la mouche au fait que ses effluves soit prononcés.

« Là j’envisage de te dire que j’ai genre une armée pas loin avec des bardes qui peuvent  t’attaquer la nuit. On est dans une forêt donc l'un d'entre eux a probablement un mouton, je serais toi, je ne ferais pas le con. » Sa phrase, qui se voulait peut-être une menace, te fait même rire, il est amusant à sa façon, pourquoi un mouton devrait être effrayant. «Un mouton et des bardes, sérieusement, t’es un petit rigolo toi.» Mais ce fut un moyen sans doute de te distraire, puisque rapidement, tu reçus un coup de coude dans l’estomac, tu ne t’y attendais pas vraiment et beaucoup plus la surprise que la douleur te fit reculer, le gamin en profita pour se faufiler d’entre la lame et toi, et bien qu’il fut égratigné par son mouvement, il se dégagea assez rapidement. Tu tenais toujours le couteau d’une main et sorti ta baguette de l’autre. Le dévisageant un peu, mais en ce moment tu t’amusais, le défi devenait plus présent, le danger guettait et la bête en toi se pourléchait les babines, le loup avait envie de jouer. Le rouquin se plaça pourtant les mains en l’air, certes il aurait eu peu de chance de s’en sortir. Tu sentis l’odeur du sang et remarqua sa plaie à la gorge.

«Tu sais que tu as fait quelque chose de très imbécile, i y avait peu de probabilité que ma lame rencontre ta chair par ma main.» Puis il parla enfin. « Carrow? » Tu levas un sourcil, il parlait enfin. «Tu te décides enfin à parler, oui je parle bien de Susanna Carrow.» Puis d’un coup, le rouquin, dont le visage te disait bien quelque chose plus tu le regardais, ce mit à te parler avec plus de fermeté. « Si t’es pas de sa famille, tu dégages. Elle retournera dans son manoir sponsorisée par la famille Addams seulement avec moi.» Alors il la cachait? Il savait où elle était et elle était sans doute en vie, mais avec cet idiot, cela ne serait qu’une histoire de temps avant que le pire arrive. Il ne savait rien de toi et déjà, tu avais ta baguette et le couteau et il te disait qu’il connaissait son emplacement.

«La famille Addams? Tu me parais un peu bête pour arriver à la protéger et oui je suis bien de sa famille crétin. Non, mais attend, tes un Weasley non? T’es Ron Weasley, le célèbre rouquin de bras droit à Harry Potter?» Susanna qui détestait les insurgés aux dernières nouvelles s’était retrouver aux prises avec Ron Weasley? Elle devait avoir hâte de retrouver ses «précieux» mangemorts.

«Bon si elle est en vie et que t’es un insurgé, j’ai pas vraiment besoin de te tuer.» Tu rangeas la lame dans son étui à ta taille et releva tes manches. Puis tu lui montras tes avant-bras. «Pas de soucis, je ne suis pas un ennemi, tu vois, pas de marque.» tu gardas cependant ta baguette en main. «J’aimerai vraiment la voir, tu comprends ça fait des semaines que je la cherche, Susanna est ma cousine et j’aimerais bien comprendre ce qui lui est arrivée, car la connaissant, je sais qu’elle n’est surement pas venue dans ses bois d’elle-même à ta rencontre.» Tu refermas tes bras sur ta poitrine, un peu amusée à cette idée. «D’ailleurs, je ne comprends pas comment un insurgé comme toi la détienne, mais je continus à croire que t’es un imbécile, y’a personne dans ses bois pour te défendre et toi tu chantes à tu tête, tu sais ce qui arriverais si c’était un râfleur qui te tombait dessus, t’es pas discret tu sais? J’espère que t’auras appris la leçon Weasley.» tu hochais de la tête en signe de désapprobation, tel un adulte qui gronde un gamin.
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 “Double, double, toil and trouble;
Fire burn, and cauldron bubble!” Macbeth

"
QUOIQUOIQUOI ?!

Y’avait pas de mal à être un petit rigolo. Déjà parce qu’il n’était pas petit, il avait toujours été grand même que ça faisait criser sa mère, et ensuite parce qu’on ne riait jamais assez. C’était surement l’influence express de Fred et Georges, ou peut-être l’atmosphère familial qui faisait qu’on riait toujours au Terrier au moins une fois par jour, mais Ron avait gardé son humour même s’il était un peu plus noir qu’à l’ordinaire.

Très –trop- souvent on prenait les gens légers pour des gens idiots ce qui en soi était stupide (si la redondance déconcerte faut manger un yaourt). C’était après tout une façon comme une autre de désamorcer les situations de crises. Et là y’avait totalement crise si vous demandiez l’avis de Ron et de son sang qui coulait à l’exterieur de lui-même. Scandaleux!

«Tu te décides enfin à parler, oui je parle bien de Susanna Carrow.»


« Mais… » Ron resta surpris. Ce qu’il voulait savoir c’était si le gusse devant lui était un Carrow. Il savait qui était Susanna… enfin… autant qu’elle le lui avait dit. Ça se trouve c’était encore une entourloupe. Ron fronça le nez, les tâches de rousseur vibrant sous le mouvement gracile. Il n’aimait pas le sourire du gusse devant lui en cet instant. Un éclat étrange qui faisait reluire son œil.

S’il saignait devant un loupiaud, il aurait déjà dû être mort donc soit celui-là se maitrisait très bien, soit il y avait une astuce que Ron ne parvenait pas à saisir.

Peu importait.

Tel un joueur d’échec sur son plateau, Ron fit un pas puis deux vers le côté sans jamais s’éloigner. Si Constantin parlait du fait qu’il ne l’aurait probablement pas blessé volontairement, Ron plissa les yeux dans un regard méfiant. Il préférait largement prendre le risque lui-même en en percevant d’avance les dommages collatéraux plutôt que de laisser son sort dans un type qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam et qui semblait-il était de la connaissance de l’Auguste famille au Sang-Pur qu’était les Carrow.

On parlait pas d’eux dans les journaux ? C’était peut-être les Greengrass. Duchesse en couverture et des interviews à gogo.

Non les Carrow aussi… mais Ron n’arrivait pas à se souvenir ce qu’il avait lu sur eux… trop vieux. Rien à foutre à vrai dire. Des vieilles familles qui baignaient dans l’aristocratie et le flouze tandis que les Weasley avaient toujours payé au prix fort le prix de leurs convictions. La lutte elle n’était pas seulement idéologique, elle devenait sociale.

Son nom résonna entre les lèvres du jeune homme et le rouquin cilla.

«Bon si elle est en vie et que t’es un insurgé, j’ai pas vraiment besoin de te tuer.»

«  J’aime bien comment tu pars du principe que je te laisserais faire quoi que ce soit de ce genre. » ironisa Ron d’un air morne tandis que le brun releva sa manche sur son avant-bras. Pas assez de lumière. L’insurgé prit sa baguette et murmura un « lumos » qui les illumina tout deux. Le regard azur scanna Constantin puis vint se poser sur le bras.

Bien.

Non pas que Ron ait la phobie de la marque de Voldemort mais les mangemorts étaient un peu comme des pigeons face à une frite du macdo à chaque fois qu’ils le voyaient et ça c’était franchement désagréable.

Il se frotta doucement le cou ne récusant ni n’infirmant la question du bougre. Il aurait du se teindre les cheveux. D’ordinaire il n’avait pas trop à le faire. Quand il était avec Harry et Hermione, le polynectar était régulier pour les sorties de ce genre mais maintenant qu’il était seul depuis l’éparpillement des insurgés suite à l’attaque, il avait plus de mal. Il voyait moins Hermione or c’était elle qui savait le mieux préparé la potion.
Et il n’avait malheureusement pas eu le temps de perfectionner son sortilège capillaire. La dernière fois qu’il avait essayé, il s’était retrouvé avec une coupe en iroquois rouge framboise.

Le must pour passer inaperçu….
«J’aimerai vraiment la voir, tu comprends ça fait des semaines que je la cherche, Susanna est ma cousine et j’aimerais bien comprendre ce qui lui est arrivée, car la connaissant, je sais qu’elle n’est surement pas venue dans ses bois d’elle-même à ta rencontre.»

Ahhhhhhh le cousin. Ron se relaxa legerement mais à peine. Cousin d’une Carrow ce n’était pas nécessairement le summum sur une carte de visite pour Ron voyez-vous. Le fait par contre qu’il soit de la famille et qu’il s’inquiète pour Sue était déjà un tantinet plus rassurant.

«  C’est plus compliqué que ça. Je peux l’expliquer mais tu ne comprendrais pas. C’est une histoire étrange, longue, pleine de rebondissements et de princesses elfiques. Huuum, non, attends, ça c’est le Seigneur des Anneaux. Oui, donc je disais : elle te racontera si elle en a envie. »

Parce que ce n’était pas à lui de le faire. Il n’avait aucune idée de ce que voulait Sue. Que les autres le sachent ? que sa famille l’apprenne ? Il fallait tout de même qu’il donne une indication.

« Elle était mal en point, j’étais là. C’est tout. » Ron se renfrogna. Dit par quelqu’un d’extérieur c’était encore pire en fait. Un insurgé qui aide une Carrow.

Nope.

Rewind Ron.

Un gars qui aide une fille ça sonne mieux. Ron qui aide Sue c’est plus viable.

Sauf qu’on était en guerre. Les étiquettes comptaient. Il serra sa baguette entre ses doigts. Il avait aidé Sue parce qu’elle en avait eu besoin. Et il avait bien fait. Elle était… elle était bien.

Rien ne l’obligeait par contre à aider le type devant lui.

« Tu veux vraiment donner des leçons à un insurgé ? » Ron se mordit les lèvres, amusé. Ca faisait quasi 4 ans qu’il écumait les QG de fortunes, qu’il était toujours prêt à transplaner à s’en désartibuler les membres (ça lui était arrivé une fois… l’horreur). Là encore, il pouvait disparaître rapidement. L’essentiel était dans son sac-à-dos. Il y avait bien la tente et les quelques ustensiles mais repartir à zéro n’était plus vraiment du genre à effrayer Ron et il savait très bien où il pouvait ou devait attérir en cas de gros pépins.

Certes, il s’était fait surprendre sur le chemin mais il se serait battu –et vaillamment- si cela avait été nécéssaire.

Ron reprit un air sérieux.

« Je peux pas la laisser comme ça partir . J’ai promis de la ramener chez elle et… elle n’a pas l’air… je sais pas si elle veut rentrer… » Certes. Mais il le fallait. Avec des insurgés qui étaient en pleine mission, des plans de batailles qui émergeaient, des lettres en diverses langues à rédiger… Ron savait que le moment était venu. Il ne pouvait pas garder Sue avec lui plus longtemps sans la mettre en danger.

Le rouquin regarda le brun. « Elle peut pas rester cela dit. »

Oh putain.

OH BON SANG.

Le visage de Ron s’allongea. Il allait devoir ramener Sue lui-même au Manoir Carrow avec gugusse renifleur…

Ce n’était pas « le lion est mort ce soir » qu’il aurait dû chanter mais bien le générique d’X-files. C’était tout aussi creepy. Et moins casse-binette.

Hermione et Harry allait le tuer si jamais il revenait intégralement de cette expédition qui n’apportait rien à la Résistance.

« Mais tu la cherches tout seul ?… son père ? »

Méfiance.

Ron toucha à nouveau sa plaie piquante au cou et bordel de @#hgfjds!! Un mal de chien. Il s'avança en trois enjambées (ça sert d'avoir de longues guiboles) vers Constantin et lui décocha de nulle part un coup de poing sur son joil -ouhhh- visage.

«  Je t'emmène la voir mais ça c'est pour le cou. Ca fait rudement mal.» Ron agita sa main
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La bête rugissait, tel le monstre qu'elle avait toujours été, prête à bondir sur sa proie afin de se nourrir de son sang.

Ce gamin, car oui, il était clairement encore un gamin par son début de vingtaine, il avait le même âge que ce Draco, celui qui avait presque fiancée ta chère cousine, à croire qu’elle aimait les mecs de cet âge, tu espérais seulement qu’elle ne tombe pas sous le charme de ce rouquin. Nah sérieusement Susanna n’était pas aussi bête, que pourrait-elle trouver d’attirant à ce type, un insurgé qui ne savait pas vraiment se battre. Bon il ramenait tout à la blague, ce qui avait plus l’occasion de te rendre intolérant à lui. De plus, il se croyait vraiment invincible? « J’aime bien comment tu pars du principe que je te laisserais faire quoi que ce soit de ce genre. » Tu levas un sourcil à sa réplique, non sérieusement? Tu aurais très bien pu lui trancher la gorge plus tôt si tu ne désirais pas d’information, maintenant que la froide lame de ton couteau n’était plus sous sa peau, il osait dire cela? «Mouais on va dire…Ahem…» Aussi bien le laisser croire qu’il était invincible, c’était un pote à Harry Potter et certes il avait vécu pas mal «d’aventure» contre le seigneur des ténèbres, mais si tu arrivais à tuer un loup-garou, un Weasley ne serait pas si difficile à tuer surtout lorsque celui-ci n’était pas sous ses gardes. Il vérifia tes bras pour y voir la marque, si cela prenait une peau vierge pour te rallier à sa cause, pourquoi pas?

Lorsque tu lui dis combien elle était importante à tes yeux, en fait tu n’avais pas tout dis, il n’avait pas besoin de tout savoir nécessairement, tant qu’il t’amenait à elle, que tu la vois de tes yeux saine et sauve. Ta tante serait soulagée d’un poids lorsqu’elle connaitrait le sort de sa fille. Il se mit alors à parler, il semblait être un grand bavard, il parlait clairement trop, le plus dommage c’est qu’il disait plus de bêtises que d’information. « C’est plus compliqué que ça. Je peux l’expliquer mais tu ne comprendrais pas. C’est une histoire étrange, longue, pleine de rebondissements et de princesses elfiques. Huuum, non, attends, ça c’est le Seigneur des Anneaux.» Tu roulas des yeux, non sérieusement, s’il était seule sans doute avait-il finit par tomber sur le système des autres insurgés qui l’avait jeté de leur campement, c’était une vrai plaie essayer de connaitre la vérité à ce mec qui ramenait tout à la blague. «Oui, donc je disais : elle te racontera si elle en a envie. » En clair, il ne t’expliquerait pas et c’était peut-être mieux ainsi, il pouvait te raconter n’importe quoi et tu ne lui faisais clairement pas confiance, au nombre de stupidité qui semblait sortir de sa bouche. « Elle était mal en point, j’étais là. C’est tout. » Elle était mal en point? Une vague d’inquiétude passa sur ton visage, tu espérais connaitre la vérité, si quelqu’un avait tenté de faire du tort à ta chère Sue, il subirait ta colère, tu libérerais la bête. Tu te demandais si Sue arrivait à bien endurer cette tête de cloche… Bon, il disait l’avoir aidé, donc tu devais te forcer à être gentil avec lui, plus clément aussi.

Puis face à ta remarque il sembla amusé. « Tu veux vraiment donner des leçons à un insurgé ? » Oui carrément, car son geste était stupide, si tu avais eu de mauvaise intention tu aurais pu facilement le blesser ou pire. «Être un insurgé ne te rend pas invincible, il y en a plein en ville, ils ont fait une erreur et ce sont fait prendre et ils sont devenus des rebuts, je ne crois pas que quiconque devrait subir un tel destin, c’est barbare.» La raison pour laquelle tu n’en avais aucun et ne tolérait pas de voir ses gens réduit à l’esclavage.


« Je peux pas la laisser comme ça partir. J’ai promis de la ramener chez elle et… elle n’a pas l’air… je ne sais pas si elle veut rentrer… » Il parlait de Susanna? Pourquoi ne voudrait-elle pas revenir en sécurité avec son cousin, s’il fallait, il lui offrirait le logis chez lui, dans le manoir des Crouch. «C’est gentil de t’inquiéter pour elle, mais je ne crois pas que ce soit la meilleure des idées que tu la ramène, ta tête est rechercher, les mangemort ne ferait qu’une bouchée de toi. Puis, les bois ce n’est pas l’endroit le plus sécuritaire pour vous deux, Susanna reste en danger si on vous retrouve ensemble, tu es vu comme un ennemi du gouvernement.» Ron semblait avoir déjà réfléchi à tous cela puisque lui-même le confirmait. « Elle ne peut pas rester cela dit. »

Puis il sembla réfléchir avant de s’exclamer à toi. « Mais tu la cherches tout seul ?… son père ? » Tu le regardas étrangement, Susanna lui avait-elle dévoilé les secrets les plus sombres de sa famille? «Je ne sais pas ce que Sue ta raconter à propos de sa famille, mais ce n’est pas son père qui m’amène, c’est sa mère. J’aime Susanna comme une sœur, j’avais à cœur de la retrouver sans avoir les réclamations de ma chère tante, il faut que je la vois, tu sais, sa mère n’est plus que l’ombre d’elle-même, la folie cogne à sa porte depuis que sa fille n’est plus là et qu’elle ne connait pas la vérité, elle imagine le pire.» Il t’écoutait parler, puis avança dans ta direction, il toucha sa plaie qu’il s’était lui-même fait, l’imbécile et tu cru apercevoir de la douleur dans son visage. Puis, il te prit par surprise en s’approchant de toi et en te frappant au visage, la douleur fut poignante, mais surtout la colère qui explosa en toi alors que l’idiot t’offrait déjà une excuse à son geste. « Je t'emmène la voir mais ça c'est pour le cou. Ça fait rudement mal.» Tu grognas de colère, si ce n’était de Sue tu lui aurais sans doute sauté au cou pour lui arracher la peau, tes dents n’était pas aussi aiguisé que celle d’un loup, mais elle avait la force du loup dans la mâchoire surtout en cette période. Tu serras des poings, essayant de contenir cette rage qui bouillait vivement en toi. Il avait frappé à la mauvaise porte cet idiot. «Imbécile, tu t’es toi-même coupé, ne me refais plus ça, tu joues avec le feu et tu ne sais pas à quel point!» Tu essuyas le sang que ta dent avait causé à ta lèvre sous le coup qu’il t’avait envoyé, foutu con. Ton cœur palpitait dans ta poitrine, la bête rageait, elle te démangeait, prête à prendre la place, prête à le prendre en chasse, mais seul lui pouvait t’emmener à elle, tu pris un moment à te calmer, le laissant avancer un peu avant de le suivre à une certaine distance. Tu ne lui faisais pas confiance et maintenant encore moins. Léchant le sang qui s’accumulait sur ta lèvre inférieur qui étais maintenant légèrement enflée.
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 You don't have to stay anywhere forever.
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Constantin en définitive avait parfaitement raison. Ron, en son for intérieur reconnaissait le discours des types qui avaient bourlingué, qui en avaient vu d’autres. Un peu comme Davius ou Hank Pepper. Ou Herpo Coffin, sauf que lui c’était hyper creepy.
Un frisson invisible passa au travers de Ron tandis qu’il repensait à l’étrange sorcier et à ses paroles énigmatiques.

Les guerres, par essence, vous rendait paranoïaque. Elle vous gonflait le cœur de doutes, de nervosité, vous donnait des cheveux blancs avant l’heure, vous poussait dans ce qu’il y avait de plus sombre en vous-même.  Parfois Ron en était fatigué et fourbu. Il aurait aimé finir éparpillé au vent si cela devait être un jour.

Entendre la pluie qui martèlerait le sol et s’effondrer d’un coup en disparaissant sous les gravats du monde.

Un truc lyrique quoi, qui aurait pu servir en paroles dans une chanson de Queen.

Here we are, born to be kings. We’re the princes of the universe.

Et caetera, et caetera…

Au fond, Ron était prudent évidemment mais il ne se sentait pas de l’être constamment. Ce n’était pas négociable. Il avait sacrifié déjà bien assez. Il n’avait peur que de très peu de choses mais c’était de manière beaucoup trop intense (il avait toujours été si transparent, n’est-ce pas ?). Ce n’était jamais une bonne chose, la peur était mauvaise conseillère.
Les sentiments humains se tenaient dans la tête pour certains, pour d’autres dans le cœur, mais la peur ? La peur elle tenait au ventre. Elle ne construisait pas. Aller au risque, c’était toujours emprunter la voie la plus dure mais au moins elle emmenait quelque part. Ron avait appris ça avec les Audacieux. Avec Harry et Hermione. Avec sa famille, pleine d’intrépides têtes brulées.

« (…) et ils sont devenus des rebuts, je ne crois pas que quiconque devrait subir un tel destin, c’est barbare.»


Ron abaissa légèrement son poing endolori,  puis reprit une position droite en considérant le jeune homme qui avait l’air d’être plus ou moins du même âge (il était mauvais pour déterminer ce genre de choses).

La phrase prononcée avait fait autant si ce n’était plus pour rassurer Ron quant à l’esprit et aux convictions de Constantin, que l’absence de marque des ténèbres sur l’avant-bras. Il eut une pensée nette pour sa cadette Ginny aux prises avec l’infâme (insérer dramabutton) Parkinson.

«Imbécile, tu t’es toi-même coupé, ne me refais plus ça, tu joues avec le feu et tu ne sais pas à quel point!»

La mâchoire du roux se crispa en signe de souvenirs désagréables et il acquiesça, signe qu’il comprenait. Constantin n’était pas un bisounours, lui non plus. Un prêté pour un rendu.

« Je vais aller la chercher. Sue je veux dire.  Je ne savais pas … pour sa mère… »

Ron s’était assombrit légèrement. Sa propre mère n’était plus que l’ombre d’elle-même également. Un époux adoré perdu, un enfant mort, un qui avait sa photo placardée par le gouvernement comme un ennemi de la nation, une fille portée disparue… Molly tenait comme elle pouvait c’est-à-dire pas du tout. Le roux eut un pincement au cœur et passa ses longs doigts dans ses cheveux.

Tant de défaites personnelles inavouées.

Il finit par ranger complétement sa baguette son instinct lui soufflant que si Constantin avait réellement cherché noise ils seraient déjà tous deux en sang.

Le cousin avait l’air réglo. Et capable. Très bien.

« Sue va bien. »
répéta le jeune insurgé comme un mantra. «  Je ne t’emmènerais pas à elle cela dit. »

L’idée lui vint qu’il serait plus simple de dire à Constantin de partir devant. De se donner rendez-vous directement au manoir Carrow. Il suffirait de transplaner en se laissant guider par Sue.

N’importe qui lui dirait que c’était une mauvaise idée. Constantin venait juste de le faire d'ailleurs. On ne transplanait pas devant le manoir d’un putain de mangemort complètement dingo (comme tous les mangemorts d’ailleurs selon Ron).

Il avait promis cela dit. Il avait promis aussi à Hermione d’être toujours là pour elle et à Ginny de toujours la protéger.

Il allait falloir commencer à faire tout ça un peu maintenant.

« Je vais la chercher pour que tu vois ; que tu la vois. Ne bouge pas d’ici. Sinon j’te jure que je me taille avec et que tu pourras farfouiller toute les forêts du monde tu nous trouveras pas. » Avisa Ron sans aucune animosité dans la voix, en s’éloignant, les pas à reculons pour lui faire face encore.

Il allait prévenir Sue, la laisser voir Constantin puis voir ensuite ce qu’il en était. Dans tous les cas de figures, il prendrait sa tente et ses affaires dans son sac à dos. La planque était compromise. On ne restait pas.

Glissant ses pas dans l’obscurité de la forêt, il attendit d’être caché par les arbres pour chercher la tente, expliquer en quelques mots ce qu’il en était à Sue. A aucun moment il ne la regarda. L’étrangeté de la scène lui semblait incongrue. Cela faisait des semaines qu’il lui parlait de départ, qu’il lui disait qu’elle ne pouvait pas rester avec lui, qu’elle devait rejoindre les siens… et ce malgré le fait que les siens soient des Carrow.

Malgré ça.

Mais maintenant qu’elle partait probablement pour de bon, une curieuse sensation le tenait dans une pudeur muette.

Rangeant les affaires avec une vitesse et une précision qui sentait l’influence d’Hermione et des longues années d’errances en compagnie du trio d’or, Ron finit passer son sac sur son épaule, levant les protections et enchantements autour d’eux puis se retourna enfin vers la jeune femme devant lui. Elle devait avoir envie de rejoindre son cousin. Il n’osa pas répéter ce que Constantin lui avait raconté à propos de sa mère. S’imaginait qu’ils en discuteraient en se voyant.

Il y avait des moments très rares dans la vie où la pensée, l’émotion, nous remplissaient l’esprit mais aussi le corps. C’était vrai quand la joie était immense genre on revoyait un copain perdu de vue depuis longtemps, ou d’autres trucs dans ce genre.
Quand on devait vivre en milieu hostile, se cacher sans arrêt, ces moments, au lieu d’être plus rares, étaient plus fréquents. Il étouffait de joie quand il voyait Bill ou Fred. Il lui semblait que le ciel était plus bleu quand il se penchait sur une carte avec Harry. En contrepartie, c’était ces gens-là qui n’arrivaient jamais vraiment à dire à ceux qui restaient ce qu’ils aimeraient entendre. Ce qu’ils voulaient dire. Vice-versa.

L’instant présent n’échappait pas à la règle.

Ron resta silencieux avant d’acquiescer vers Sue et de l’emmener rejoindre son cousin. Il prit enfin la parole mais ce ne fut que pour expliquer sobrement les consignes de sécurité.

« Voilà. » fit Ron en ramenant d’un pas agile et long la jeune femme à son cousin, première pièce d'une vaste famille dont Ron ignorait pleinement les ramifications. La sienne c'était déjà un bordel sans nom et elle était reliée au Black. C'était bien suffisant.
Le jeune homme aux épaules solides se poussa de quelques pas pour surveiller les retrouvailles familiales, une moue légère sur les lèvres.

Voilà.

C’était simple en fin de compte.

Ou pas.
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She is brave with her words and slick with her heart. There is concentration dripping from her pores and love sticking to her bones. She is firmly planted, sticks in your mouth and slams against your jaw.
She is the warmth of lilac sheets.



Depuis combien de temps est-ce que Ron est partit ? Tu ne sais plus, mais il faisait encore jour lors de son départ et la nuit est tombée depuis un bon moment déjà. En fait, oui, tu peux calculer le temps qui est passé avec chaque nouveau pain de savon que tu as fait, avec chacune des pochettes d’herbe que tu as remplis. Parce que quitte à être là, tu t’es dit, dès la première semaine, que tu pouvais au moins te montrer utile. Pour Ron. Pour ces gens. Une façon comme une autre de tenter de racheter tes erreurs, tes bêtises. Ta colère aveugle. Bon, évidemment tu as aussi du remplir une feuille d’explication, Ronald ne sait pas reconnaitre les odeurs ou les textures, il est vraiment terrible avec les plantes et cette idée t’arrache un sourire. Tu as simplifié l’organisation avec des pochettes de couleurs, plutôt qu’avec des noms. À quoi bon hein ? Les couleurs, il doit bien les connaitre. Les noms, c’est une autre histoire. Alors ton petit kit de soin par les herbes, a été rangé dans son coffre en bois, préalablement glissé dans un caisson de bois. Tu le lui expliqueras demain probablement. C’est surtout celui de poison que tu veux lui montrer ce soir. Oui, tu es prête à l’aider à ce point. Celui de partager tes connaissances, de permettre qu’il utilise une partie de ton savoir sur des possibles amis à toi. Tu le regretteras surement autant que pour tous ses gens brûlés. Assurément. Les pochettes ont dû te prendre trois heures à faire, avec les feuilles, les pochettes, tout. Quant à tes pains de savon, tu crois pouvoir affirmer que Ron est absent depuis environ cinq heures déjà. Et tu dois absolument cesser de faire du savon, sinon le fils Weasley pourra s’ouvrir une boutique et en vendre, lorsque la guerre sera terminée. Cette idée t’arrache un minuscule sourire et voilà, tu ranges le dernier savon avec les autres, tous séparés par des bouts d’étoffe. Il pourra toujours partager tes créations avec les autres, il y en a pour plusieurs personnes. Des bouts de fleurs dans certain, des herbes dans d’autre, une odeur d’épinette, de bois, dans celles que tu lui réserves. Parce que c’est à ça que son odeur ressemble déjà. Tu as tout juste le temps de te poser sur le lit de fortune que tu partages avec Ron, que ce dernier fait enfin son apparition. Enfin il est rentré !

Tu abandonnes aussitôt toutes pensées de création artisanale et tu te redresses en souriant. Prête à venir à lui, prête à le saluer, mais il prend les devants. Il est tombé sur ton cousin, Constantin. Ton cœur cesse de battre un instant, affolé, c’est que Ron expédie les informations, tout en déplaçant des meubles. Constantin vous attend, il veut te voir, il s’inquiète pour toi et ta mère est en mauvaise posture aussi. Ton absence a été remarquée et Ron a promis de te ramener à Constantin, mais il est hors de question qu’il te laisse rentrer sans lui. Oh non, il compte te conduire à ton cousin, mais il te ramène jusque devant la porte de ta maison. Mais déjà, tu n’écoutes plus, tu as perdu le fil, parce qu’un filet cramoisie lui barre le cou. Tu le rejoins en moins de temps qu’il n’en faut pour qu’il ait réussit à bien ranger ses affaires dans son coffre, pour lui attraper une épaule et le menton, le forçant à te faire face. « Mais tu saignes ! » Il est entaillé, pas trop profondément, mais il saigne et tu soupires, inquiète. « C’est Constantin qui t’as fait ça ? Vous vous êtes battus ? » Tu redresses un regard inquiet sur lui, mais il refuse de te regarder. Une habitude qu’il semble avoir acquis en gagnant la tente ce soir. Tout comme il ne te parle plus, il attend, obstinément. Comme un enfant qui boude. Comme un enfant en colère ou triste. Tu ne sauras pas ce qui est arrivé, visiblement, mais tu peux au moins le soigner. Ta voix est la douceur même quand tu t’exprimes à nouveau, ta main serrant doucement son épaule, l’autre glissant presque tendrement contre le côté de son cou : « J’irais là où tu veux, mais laisse-moi d’abord soigner ton entaille. Les risques d’infections sont trop élevés... » Mais en fait, tu le supplies surtout de te laisser te montrer utile. Et déjà tu le relâche, à contre cœur, pour fouiller son coffre de bois. Tu retrouves les plantes qu’il te faut, attrape un bout de linge, puis tu t’occupes de lui. Il refuse de s’assoir, il est trop pressé. De quoi donc ? De te rendre à ta famille ? De se débarrassé de toi ? De ne plus t’avoir dans les pattes ? Tu ne veux pas y penser. Tu te fais du mal pour rien, battant des paupières pour ne pas laisser la tristesse s’y loger. Pour qu’elle ne fasse pas briller tes yeux. Tu te concentres sur tes doigts qui étalent doucement la pommade sur sa plaie, puis sur le pansement à appliquer, avant de bander lentement son cou.

Tu rentres à la maison. Cette idée te tord l’estomac d’anticipation, te pousse à laisser tes mains plus longtemps qu’il ne le faut, de chaque côté du cou de Ronald. Le bandage tiendra, tu es relativement douée comme infirmière de terrain, tu as raté ta vocation si ça se trouve. Mais tu ne bouges plus. C’est lui qui se détache de toi, qui te remercie tout bas et se remet à emballer ses affaires. « Que ce passe-t-il Ron ? Pourquoi est-ce que tu ne me parles pas ? » Tu le regardes faire un instant, triste. Il ne te répond pas, il se concentre. Il fait même mine de ne pas avoir entendu, non ? « Il ne dira rien au sujet du campement tu sais, tu peux avoir confiance en Constantin. S’il y a bien quelqu’un qui pourrait rejoindre le camp des insurgés, c’est lui ! » Il ne t’écoute pas et toi, tu pâlis à chaque secondes. À chaque mot supplémentaire, gaspillé. Oui voilà, son attitude te brise le cœur. Vous avez été proche le temps de ce mois et demi, non ? Peut-être que tu as tout imaginé. Peut-être que tout ça ne venait que de toi. Typiquement féminin que dirais ton père. L’élite acquiesçant. C’est à ton tour de baisser les yeux. Tu ne peux rien changer à la situation, le campement est compromis, Ron l’a dit. Et puis, il te répète que tu vas devoir rentrer, depuis le départ non ? Oui. Tu te mets donc au travail aussi, en silence, le cœur lourd. À deux, les choses vont plus vite. Trop vite même et bientôt, il enfile son sac, mais tu enfiles le second, tout en le fixant. Vos regards ont à peine le temps de se croiser, que déjà il détourne le sien. Il te punit ? Il ne veut pas de ta tristesse ? De cet attachement que tu lui portes ? Bien. Tu baisses les yeux, l’impression de revivre le rejet de ton père et tu marches en silence, près de lui. Tu t’entêtes à l’aider jusqu’au bout, en portant ce deuxième sac, en lui imposant ton choix. Ton corps va mieux, tu peux le faire. Et puis même dans le cas contraire, tu refuserais de te retirer ton sac. Cela dit, tu avances, comme une enfant obéissante. Comme si tu pouvais accepter qu’il te jette de cette manière, comme si tu comptais bel et bien rentrer chez toi.

Le trajet te semble douloureusement long. Pénible. Ça n’a jamais été ainsi par le passé. Ron a toujours fait la conversation, sinon il chantait. Bon d’accord, tu n’as jamais été une grande fane de ses chansons, mais elles ont toujours eu le bénéfice de t’amuser. Or, ce soir, rien ne sort de sa bouche. Il n’y a que la forêt pour vous bercer de ses sons, des chouettes et des insectes en majeur partie. Il fait sombre, mais Ron guide vos pas et tu as une confiance maintenant aveugle en lui. Ce qui ne t’empêche pas de tendre la main à quelques reprises, pour retrouver ton équilibre, le chemin te déstabilisant au point de te faire tanguer. Il ralentit son pas, à chaque fois, bien qu’il refuse de te regarder, il s’assure que tu le suis. Il veille encore sur toi, sa main dans la tienne. Ça ne t’aide pourtant pas à te consoler. Au contraire. Quand enfin, il ralentit ses pas, comme s’il craignait la fin du voyage, comme si ses pieds pesaient le même poids que son sac, autant que les tiens, tu en es à te mordre la lèvre au sang, les yeux brillants d’une douleur que tu croyais avoir oublié avec les années. Le rejet. L’abandon. Mais Constantin est là, près d’un arbre, à se redresser, bien droit. Une boule de lumière s’échappe de sa baguette et sans plus attendre, tu abandonnes ton sac sur place, entendant à peine ce que dit Ron, pour t’élancer dans les bras de ton cousin. L’espace d’un instant, tu oublies tout : la douleur, la tristesse, l’abandon, l’entêtement, que tu ne veux pas rentrer. Il n’y a que Constantin, dans les bras de qui tu voles. Tu n’as peut-être jamais été une femme très expressive, mais avec ton cousin, tu n’as jamais joué selon les mêmes règles. Jamais. Il représente tellement, trop peut-être. Il te soulève dans ses bras et déjà, vous cherchez à vous broyer mutuellement dans les bras de l’autre. Tu t’accroches à lui comme si une tornade menaçait de vous séparer et c’est plus fort que toi, tu échappes quelques larmes. De joie. De cette douleur accumulée tout le long de la longue marche. Tes doigts s’enfoncent dans ses cheveux et tu sanglotes dans le creux chaud de son cou. Tu reconnais son odeur, tu reconnais sa chaleur et par Morgana, tu sais qu’il t’a terriblement manqué. Le retrouver, c’est pareil à retrouver un bout de toi. Le meilleur de ta personne. Des éclats de rire, le réconfort d’un frère, la promesse d’avoir un allié à travers tout, le bon comme le mauvais.

Tu recules ton visage au bout de deux minutes peut-être ? Tu ne sais plus, tu n’es plus qu’un amas d’émotions, de sensation, de soulagement et de douleur se faisant la guerre. Là, tes doigts cours contre son visage, sur cette lèvre qui saigne, sur ce regard brillant de soulagement. D’amour. Ton frère est là devant toi et même avec tes joues humides, tu lui rends son sourire avec une dévotion qui vous connait tous les deux. Tu chuchotes son nom avec amour, avec quelque chose d’incrédule : « Constantin… tu es là. » Le plaisir de le retrouver passe pourtant, quand tu t’attardes sur cette lèvre entaillé et tu fronces les sourcils, déjà inquiète. « Tu saignes. Il faut soigner ça ! » Et déjà tu cherches à te libérer de son étreinte, pourtant puissante. Évidemment, tu te doutes que cette blessure, il l’a doit à Ronald. Ils se sont bel et bien battus, bande d’idiot. Mais déjà, tu rejoins le sac que tu as abandonné, ainsi que l’homme, à qui tu lances un regard. Qu’est-ce que Ron pense de tout ça ? Son visage te semble dur dans la lueur des lumos. Ce n’est pas le moment. Tu attrapes le petit pot dans lequel tu as laissé un peu du baume fait pour soigner Ron. Tu te doutais qu’ils ce serait battus aussi, le roux peut sembler insouciant et un peu bête même, il faudrait être stupide pour le croire inoffensif. Tu as la prétention de croire connaitre son plein potentiel : Ron est un héros en pleine ascension. Ce n’est pourtant pas le temps de te pâmer devant cet Hercule des temps modernes, qui espère se débarrasser de toi, comme on leste un ballon d’une poche de sable. Non. Alors tu retournes aussitôt auprès de Constantin, étalant un peu de pommade sur sa lèvre, parlant doucement, tendrement, « c’est pour empêcher le saignement et l’enflure. Ça te protégera de l’infection, ne le lèche pas. » Un petit sourire hante tes lèvres alors que tu observes Constantin, puis, ton pot prisonnier de l’une de tes mains, tu t’écrases à nouveau contre ton cousin. C’est toi qui l’enlace cette fois, tes bras autour de sa taille, ton visage enfoncé dans son torse, alors que tu le serres avec besoin. Ta voix est étouffé par ses vêtements, par votre étreinte : « tu m’as tellement manqué, tellement… » Mais tu sais que maintenant, il veut te questionner, qu’il veut comprendre et déjà tu te recules, un petit sourire triste aux lèvres.

Derrière vous, tu soupçonnes déjà Ronald de vouloir repartir. Ton sac à quitter le sol non ? Quel entêté ce type ! Mais toi aussi. Alors bien que Constantin te questionne, qu’il réclame ton attention, quitte à le faire t’attraper un bras, toi tu te tournes vers Ron. Tu le fixes alors que les questions tombent, que ton cousin exige des explications. La vérité te noue l’estomac, tu te sens tout autant en sécurité avec Constantin qu’avec Ronald. C’est mal, non ? S’il compte se lester de toi, oui. S’il crispe la mâchoire pour autre chose, non. Tu ramènes tes yeux sur Constantin et lui offre un petit sourire fatigué, pour finalement, tirer doucement sur son bras. « J’écouterais tes questions, pardon… mais allons par-là, d’accord ? » Parce que tu crains que sans ta présence, Ron ose fuir. Pourtant il a promis, il a juré, de te ramener et tu sais plus que quiconque, qu’il le fera. Même si c’est stupide, même si c’est dangereux. Il le fera. Alors tu attires Constantin plus près de lui, ton regard se braquant sur le roux, qui vous observe toujours en silence. Il va encore détourner le regard ? Peut-être. Mais tu ne t’arrêtes pas avant d’être près de lui. Et là, c’est plus fort que toi, ta main glisse contre sa veste, avant de rejoindre sa main. Que faisais-tu avec Ronald Weasley hein ? Tu ramènes ton visage en direction de ton cousin, de ton frère oui. « Ron m’a sauvé. Je serais probablement déjà morte si ce n’était pas de lui… il veille sur moi depuis la mi-avril. » Quant à la date d’aujourd’hui, tu n’en as aucune idée. Le temps passe différemment ici, éloigné de tout, éloigné de tous. Ta main serre doucement celle de Ronald, le force presque à nouer ses doigts aux tiens. Parce que tu as besoin de le sentir près de toi. Avec toi. Même s’il ne rêve peut-être plus que d’une chose : se débarrasser de toi. Ce n'est pas pour autant que tu comptes être un poids facile à laisser derrière soi. Non, plus maintenant. Pas après tout ça.
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