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sujet; (FINIE) Hades ♠ The road to hell is paved with good intentions |
 | Hades Macnair feat Theo James • Mzelle Alice
 | Mangemort • Inventé
• nom complet ; Hades Macnair. Un nom de bourreau. Un nom qu’on crache avec dédain, qu’on murmure avec crainte. Un nom aux mains sales et au goût métallique, un goût sanglant. Il n’est pas de ces noms qui marqueront l’histoire, mais plutôt de ceux qu’on oubliera, mort de honte. De digne, il ne reste à Hades que son prénom. De mauvais augure, peut être, mais un prénom de Dieu quand même. Un prénom qu’on ne rencontre pas souvent, et que l’on oublie rarement. De toute évidence, un patronyme qui mène jusqu’au Cerbère. • surnom(s) ; Personne ne s’est encore aventuré à lui offrir un sobriquet. Avec un prénom aussi court, difficile de le surnommer. Mais autrefois, il pouvait entendre, soupiré entre des lèvres gonflées de volupté, un surnom qu’il n’oubliera jamais. Un surnom que nul autre n’a eut le droit de lui donner. Mon amour. • naissance ; L’ultime jour de décembre, dans une chambre de bonne sordide, à la propreté douteuse. Newcastle, Tyne-and-Wear, Angleterre. • ascendance ; Pure. Contrairement à ses mains, le sang de Walden Macnair est sans tâche, une fierté qui retentit dans chacune de ses veines. Une fierté qu'il porte en étendard. Quant à sa mère, certes, Française, le sang pur dans ses veines – et peut-être la dote offerte pour leur mariage – ne permet aucun doute quant à sa descendance. Loin de son Corbeau de mari, la belle Juliette est une blanche colombe à la naïveté inquiétante. • camp ; Mangemort. En doutiez-vous ? Loin d’être un suiveur néanmoins, le choix n’a pas été donné à Hades, dont le nom avait déjà tracé toute une vie. Et alors, plus que sa fidélité envers le Maître, c’est face aux liens du sang qu’Hades a courbé l’échine. On ne tourne pas le dos à son père, si ce n’est pour mourir de ses mains. • métier ; Chasseur de primes indépendant. Hades n’a jamais aspiré à monter l’échelle sociale, pas plus que dans l’estime du maître. Solitaire, il aime a travailler seul et surtout à son compte. Grassement payé, soyez certains qu’il retrouvera tout ce que vous souhaitez, du chaton égaré au meurtrier sanguinaire. Ne comptez pas sur lui pour faire le sale travail néanmoins, il n’a de bourreau que le nom. • réputation ; Malgré sa volonté de passer inaperçu, Hades n’est pas totalement inconnu au bataillon. Son nom, d’abord, l’affilie à l’un des plus fidèles mangemorts de Lord Voldemort, faisait de lui le rejeton d'un bourreau tristement célèbre. Pourtant, Hades n’est pas resté un fils de. Sa réputation dans le monde des chasseurs de primes le rattrape. On dit qu’il est l’un des meilleurs, que son flair n’a d’égal que son intuition et son sens de l’observation frôle la légende. Dans les quartiers les moins fréquentables, son prénom fait frissonner les badauds dont l'innocence reste à prouver. Ils ont sans doute raison, car jamais encore Hades n’a échoué dans l’une de ses chasses. • état civil ; Veuf. Sans doute la plus malheureuse et la plus douloureuse des situations. Mais pis encore, Hades aurait pu porter le titre de père. Comment se fait-il qu’il n’existe aucun terme pour désigner un père dont l’enfant est mort prématurément ? Et ce manque de reconnaissance est d’autant plus douloureux, qu’il ne reste à Hades plus aucune famille, si ce n’est son très cher père. • rang social ; Mangemort. • particularité(s) ; Mis à part son flaire et son intuition sans doute au delà du commun des mortels, Hades ne possède aucun don particulier. • patronus ; Peut-on lancer un patronus quand notre propre âme n'est rien d'autre qu'un miroir brisé en mille et un morceaux ? J'en doute. • épouvantard ; Hades a du faire face à sa plus grande peur, et sans doute pensait-il, naïvement, que plus jamais un épouvantard ne prendrait de forme face à lui. Et pourtant, plus douloureux encore que la mort de Flora, il la voit, se tenir face à lui, plus belle que jamais. Elle lui murmure combien elle a souffert, elle lui crie que tout est de sa faute, qu’il n’a pas su sauver sa famille. Et son cœur de s’émietter un peu plus à chaque fois que la culpabilité l’assaille. • risèd ; Une famille, unie. Flora plus belle et plus lumineuse que jamais, avec un ventre rond, recouvert de sa plus belle robe blanche. Ses longs cheveux d’or derrière elle lui donne l’air d’un ange. Et alors, quand Hades baisse les yeux, il réalise qu’elle tient par la main une petite fille, de deux ou trois ans, dont les cheveux aussi blonds que ceux de sa mère, ondulent doucement sur ses frêles épaules. Elles sont entourées d’un halo de lumière, et alors, Hades réalise que ce n’est qu’une illusion, un mirage au milieu du désert de solitude qu'est sa vie. Car au fond, il sait que Flora n'est plus. Qu’il ne la retrouvera jamais, parce qu’elle est quelque part, dans un Walhalla de pureté et que lui n’est autre que le détenteur des clés des enfers. • animaux ; Un chat noir. Discret, furtif, ses yeux verts sont à l'affût de tout, et alors il est le parfait coéquipier dans les traques qu'entreprend Hades. On l'appelle Pluto, mais rares sont ceux à qui il offre l'un de ses regards d'émeraude. • baguette ; Vingt-neuf centimètres et huit millimètres de bois de chêne centenaire. Contrairement à ses camarades de classe, c’est chez un baguettiste français que Hades a acheté sa baguette. Il renferme un crin de centaure, et lui assure un équilibre à toute épreuve. Jamais sa baguette ne lui a fait défaut, et Hades préfèrerait se trancher une main plutôt que de l'abandonner. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Parce qu’il a été touché, parce que sa chair à vif ne supporte plus l’assaut perpétuel du chaos, Hades ferme les yeux. On ne lui a pas donné le choix, et on a marqué son bras au fer rouge, brutalement, violemment. Depuis, Hades se mure dans un silence, fait du même plomb que celui qui façonne son âme alourdie. La tyrannie ne le taraude pas, parce qu’il est né dedans, bercé par la dictature patriarcale d’un père intransigeant. Peut être que dans un autre monde, un monde dans le quel Flora serait encore en vie, il se serait battu. Pour l’égalité, pour la paix. Mais dans ce néant sans limite, la vente des rebuts n’est qu’un détail insignifiant, la traque des rebelles une conséquence de la guerre. Et tant que celle-ci durera, tant que le sang coulera à flot dans les gouttières morbides d’Angleterre, Hades gardera les yeux résolument clos. Ce monde est trop laid, tout autant que la place qui lui a été désignée. ► Infos en vrac : Sportif , mais au Quidditch, Hades n'a jamais trouvé le moindre intérêt. Trop bruyant, trop brillant, sous les feux des projecteurs. La discrétion a fait d'Hades un coureur entraîné et un boxeur bien connu dans les clubs moldus les plus miteux, et illégaux • Son intuition est sa meilleure amie. Fidèle, infaillible, à l'affût. Si les femmes trompent, elle ne l'a jamais trahi. Hades la suit aveuglément, car jamais elle ne lui a fait défaut • Sa plus mauvaise habitude est celle qu’il a reprise après le décès de Flora. Il avait arrêté pour elle, parce qu’elle ne supportait ni l’odeur ni la fumée, mais depuis sa mort, il n’a trouvé aucune bonne raison de ne pas reprendre • Passionné, Hades ne souffre aucune limite, aucune faille qui ne vienne entraver le feu qui l'assaille continuellement. Il se passionne de tout, d’œuvres d’art et de musique, de détails insignifiants. C’est ce qui l’a fait épouser Flora en secret, et ce qui continue à le faire vivre, ou au moins, survivre • Solitaire et méprisant, Hades supporte difficilement les présences parasites. Celles qui l’empêchent de penser, de réfléchir. Et pour ces âmes en perditions, il peut se montrer mauvais, voire cruel dans ses jours les plus sombres • Tatoué, son bras gauche en est entièrement recouvert. S'il se sent marqué, à l'instar du bétail, pas la marque du maître, Hades voit en ses tatouages des œuvres d'art. On y voit quelques mots français qui se faufilent le long de son coude, Depuis toujours et à jamais, accompagnés d’autres motifs celtes dont la signification n’appartient qu’à lui-seul • Inhumain. On dit que la mort de son épouse a anéanti toute parcelle d’humanité. Il s’est retranché dans son travail, se lançant à corps perdu dans ses traques sans jamais penser aux conséquences. Mais c’est faux. Parfois, quand la nostalgie l’assaille et que la mélancolie flotte dans l’air, il se révèle être un homme doux et protecteur, qui connaît ses priorités. Nothing compares to you • pseudo & âge ; Blue & 22 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Une publicité sur Bazzart. • ton avis, tes suggestions ; Que du positif sur ce très beau forum  a part félicitations, je ne vois pas quoi ajouter  • connexion ; régulière, après mon concours fin juin, je n'aurai normalement plus jamais de partiels de ma vie . • quelque chose à ajouter ? Presque deux ans que je n'ai pas RP, so... hope it will be fine ! 
Dernière édition par Hades Macnair le Dim 14 Juin 2015 - 17:14, édité 16 fois |
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| | Here comes the hurricane J'entre avec une secrète horreur dans ce vaste désert du monde. Ce chaos ne m'offre qu'une solitude affreuse où règne un morne silence.
Apprivoiser mon chaos pour m'imaginer un futur  L’orage qui électrisait l’air à l’extérieur semblait insignifiant comparé à la tempête qui faisait rage dans le Manoir Macnair. Dans la salle à manger, la dispute avait éclaté de manière si inattendue que même les elfes de maison, habituellement discrets et désintéressés, avaient tendu l’oreille pour se rendre compte de la situation. « Tu quittes ce manoir dès la première heure, demain matin, Juliet. » La voix froide et profonde de Walden Macnair ne présageait rien de bon. En réalité, chacun savait qu’il aurait mieux valu qu’il lève le ton. Face à lui, son épouse depuis six ans, se tenait droite, la tête haute. Son port de tête altier la faisait ressembler à la reine déchue qu’elle était. Elle regardait son époux, un parfait étranger, de ses yeux océan comme elle aurait regardé un monstre : avec dégoût. « Hades vient avec moi. » Walden éclata d’un rire tonitruant dénué de toute joie. Son sourire hypocrite n’atteignait pas ses yeux qui restaient résolument froids, à l’instar de son cœur. « N’y pense pas. Mon héritier reste avec moi.» C’était tout ce que Hades avait toujours été aux yeux de Walden. Un héritier. Et non un fils que l’on chérit, que l’on comble, que l’on gâte. Un héritier, rien d’autre. Dans un coin de la pièce, caché par l’ombre imposante d’une statue de marbre, héritée de la branche italienne de la famille de Juliet, une silhouette semblait s’être fait avaler par le décor. Le petit garçon s’était recroquevillé, entourant de ses petits bras frêles ses genoux tremblotants. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, et peut être ses parents auraient-ils pu l’entendre, s’ils n’avaient pas été trop occupés, tout adultes qu’ils étaient, à se regarder le nombril. Boum boum. Son palpitant criait sa présence à quiconque voulait l’entendre. Mais personne ne l’écoutait, et il battait la chamade, irrésolument seul, unique témoin d’un ménage brisé. Des larmes de cristal vinrent habiller les iris mordorées du petit Hades, tout juste âgé de six ans. Il les avait entendus, depuis le début. Il n’avait pas tout compris, bien sûr, sa jeunesse et son innocence l’empêchait d’assimiler les maux des adultes. Pourtant, il avait compris, que plus rien ne serait plus pareil. Que sa mère s’apprêtait à quitter ce foyer de malheur à jamais, emportant avec elle le peu de chaleur qu’elle était parvenue à lui insuffler. Ce n’était que bien plus tard que l’amertume avait envahi l’âme naïve de Hades. Quand la belle Juliet s’en était allée, laissant derrière elle son fils unique, il n’avait pas compris qu’il ne la reverrait plus. Et bientôt, sa vie ne ressembla plus qu’à des tons mornes et des nuances ombragées, dénuée d’amour et débarrassée de toute faiblesse. Jamais plus les mots « je t’aime » ne furent murmurer dans sa chambre d’enfant, et son cœur jusqu’ici débordant d’amour ne fut rien d’autre qu’une cavité vide, dans le quel résonnait l’écho de l’absence. ✵✵✵✵✵ Hades, Mon désespoir n’a d’égal que ma déception. Comme toujours depuis le jour maudit de ta naissance, te voilà incapable d’entrer dans les rangs et de suivre la digne lignée de la famille Macnair. Plus de huit générations ont étudié la magie sur les traces de Salazar, et voilà que toi, tu entaches des décennies de tradition en prenant place chez Serdaigle. Tous les amis de notre famille en ont fait des gorges chaudes, et à cause de ton incompétence latente, nous voilà la risée de notre cercle. De ce fait, je t’ordonne de ne pas rentrer pour les vacances scolaires, et ce, jusqu’à ton ultime année. Tu ne rentreras que pour les vacances d’été, où je ferais en sorte de parfaire ton éducation – Merlin sait ce que vous-autres apprenez, dans les jupons de Rowena. Si des élèves de Serpentard sont assez tolérants pour t’ouvrir leur propre cercle d’ami, je te conseille vivement de faire profil bas et de faire en sorte de t’intégrer socialement. Je sais combien ton air antipathique en rebuterait certains, mais j’ose espérer que tu feras l’effort de te sociabiliser pour le bien de notre famille. Ne m’écris pas, je ne souffrirai aucune remarque de ta part, W.M. Les ailes de Cupidon. Ou peut être celles d'Icare  La première fois qu’Hades avait rencontré Flora, c’était dans la boutique de fleurs magiques qu’elle tenait avec sa sœur, dans le sud de la France. Pour fêter son vingt-troisième anniversaire, son père n’avait rien trouvé de mieux à faire que de l’envoyer en France, assister à un rendez-vous au quel Walden ne pouvait pas se rendre. En plein milieu de la vieille ville moldue, la petite boutique de fleurs ne semblait attirer l’œil de personne, et Hades comprit bien vite qu’un sort repousse-moldus avait été jeté pour empêcher les badauds à l’âme désenchantée de s’aventurer parmi les fleurs aux facultés magiques. Le parfum des fleurs se mélangeaient, se repoussaient, s’épousaient et se séparaient dans une danse entêtante qui fit tourner la tête d’Hades. Attiré par l’arôme fruité des ces merveilles de botanique, il n’avait pas pu résister à l’envie de passer le seuil de la boutique, et était tombé nez-à-nez avec la jeune propriétaire. Flora. Elle portait son nom à ravir, et avait habillé sa longue chevelure blonde de plusieurs fleurs aux nuances bigarrées. Jamais Hades n’avait vu de femme aussi belle. Sa peau d’albâtre appelait à la luxure, quand ses grands yeux promettaient les abymes océaniques. Bordés de cils si longs qu’Hades s’étonnait de ne pas les voir s’entremêler à chaque battement, ses yeux clairs semblaient avoir été empruntés à une poupée. Ils ne s’étaient presque pas parlé ce jour là. Mais Hades était revenu le jour suivant, et celui qui suivit encore. Et quand enfin, son courage se hissa assez haut pour le convaincre de lui proposer un café, ce fut elle qui prit les devants et l’invita à dîner dans son restaurant moldu favori. Quelle belle plante, elle était. Douce et sauvage, pulpeuse, délicieusement jolie ou peut être juste joliment délicieuse. Et quand ses lèvres s’étendirent pour la première fois d’un sourire, que sa gorge laissa s’échapper ce rire suave et mélodieux qui était le sien, Hades tomba irrémédiablement amoureux. ✵✵✵✵✵ Ils avaient décidé ça le matin-même. Parce qu’ils s’aimaient depuis plus d’un an, parce qu’ils ne voulaient plus se quitter. Parce que tout traditionnel qu’il était, Walden ne pourrait pas leur demander de rompre après cela. Le mariage, même chez les mangemorts, était un pacte qui ne se brisait pas. Les parents de Hades n’avaient jamais divorcé, même s’ils ne vivaient plus ensemble, qu’ils ne s’aimaient plus, qu’ils ne partageaient plus rien sinon des souvenirs vagues et parfois inventés. « Monsieur Hades Marius Macnair, voulez vous prendre pour épouse Miss Flora Lily Bellegarde ? » A ce moment là, jamais Hades n’avait été aussi sûr. Les yeux de Flora étaient baignés de larmes, mais elle souriait, doucement, tendrement. Dans sa robe blanche achetée à la dernière minute, il semblait à Hades qu’elle baignait dans un halo de lumière. Pour l’occasion, elle n’avait mis qu’un peu de vermeille sur ses lèvres sucrées, et cela suffisait à la rendre renversante. « Je le veux. » Et le sorcier marieur de reprendre « Promettez-vous de l’aimer, dans la richesse et dans la pauvreté, de la chérir dans la santé comme dans la maladie, de lui être fidèle jusqu’à ce que la mort vous sépare ? » Que pouvait-on répondre d’autre qu’un « Je le jure » clair et sonore, qui sonnait comme la promesse d’un amour éternel. Quand Hades glissa doucement l’anneau d’or au doigt oblong de sa dulcinée, et que le sorcier lui offrit le droit d’embrasser la mariée, il se sentit l’homme le plus heureux du monde. Et ses lèvres de fondre sur les siennes, de s’en accaparer comme s’il avait s’agit de la première fois. Et entre deux baisers de passion, un seul souffle, un murmure de l’haleine mentholée de Flore « Mon amour ». Prononcé en français, avec tant de tendresse et d’amour que Hades se sentit frissonner. Jamais plus il ne pourrait vivre sans ce surnom câjoleur. Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas le remède  « J’en ai assez, Hades » La voix de la belle Flora ne chantait plus ce soir là. Installée dans la petite salle à manger de leur appartement londonien, elle regardait son mari manger sans toucher à son assiette. Ses yeux brillaient et sa bouche carmin tremblait. Elle paraissait si fragile, si frêle que Hades se sentit défaillir. Ce n’était pas la première fois, et sans doute ne serait-ce pas la dernière, que Flora abordait le sujet. Et comme toujours, son estomac se noua, sa bouche s’assécha. Car il savait la réponse qu’elle attendait, et il ne pouvait pas la lui donner. C’en était d’autant plus douloureux. Tout amoureux qu’il était, il ne parvenait pas à lui offrir l’avenir qu’elle méritait pourtant. Il opta pour le silence, ce rempart invisible qui l’éloignait toujours un peu plus des personnes qu’il aimait. « Je ne veux plus que tu sois au service de Tu-Sais-Qui » Elle n’avait pas prononcé son nom. Non par peur, mais parce qu’elle savait combien Hades détestait ça. Le nommer, c’était donner un nom à la terreur à la quelle il participait. « Tu sais que je ne peux pas. » Il avait parlé à voix basse, sans la regarder, espérant sûrement qu’elle ne l’entende pas. Mais elle l’avait entendu, bien sûr. Et ses yeux se remplirent de larme, tandis qu’elle posa délicatement sa main sur celle de son mari. « Si tu ne le fais pas pour toi, ni pour moi… fais le pour notre bébé, mon amour. » Sa phrase eut l’effet du bombe. Hades releva la tête brusquement et plongea enfin son regard mordoré dans celui, transi d’amour, de Flora. Malgré la situation, elle souriait. Depuis quand savait-elle ? Hades la connaissait assez pour savoir qu’elle avait attendu le moment propice. Elle porta une main protectrice sur son ventre qui ne cesserait dès lors plus de s’arrondir. « Un bébé? » Son air ébahi élargit le sourire de Flora. Elle acquiesça doucement avant de se lever et de venir s’installer sur ses genoux. Elle s’empara lentement de la main d’Hades et la posa sur son ventre. « Retournons vivre en France. Nous l’élèverons loin de tout ça. » Elle avait prononcé le dernier mot en effleurant du bout de ses doigts la marque des Ténèbres. Cette marque qu’elle arborait tant, mais qu’elle supportait par amour. La naissance à venir du fruit de leur amour eut tôt fait de convaincre Hades qu’il était temps. Temps de s’éloigner du despotisme et de la tyrannie qui entravait l’Angleterre, temps de s’occuper de sa famille, celle qu’il était en train de fonder, et d’oublier définitivement son père, ce monstre d’égoïsme qui ne lui adressait presque plus la parole depuis son mariage avec Flora, dont le sang n’était que mêlé. ✵✵✵✵✵ La douleur déchirait chaque parcelle d’âme de Hades. A la place de son cœur, une plaie béante et sanguinolente battait au rythme de son supplice, à chaque fois que ses yeux daignaient se poser sur le corps inerte de la belle Flora. Sa chevelure blonde lui faisait une couronne d’or et des lumières, tandis que ses yeux résolument clos, le brilleraient plus jamais des milles éclats de la mer. Elle avait l’air serein, et sur ses lèvres à présent pâle, un petit sourire apaisé semblait s’être dessiné, juste pour lui. Elle avait les mains posées sur son ventre, les doigts croisés. Son alliance brillait au sommet de ce qui aurait du être leur enfant. Car au-delà de la mort de sa femme, c’était aussi son enfant, sa petite fille, qu’on avait retiré à Hades. Il était sur le point de quitter définitivement les mangemorts. Il avait tout prévu, jusqu’à feindre sa mort pour que personne ne le recherche. Ils avaient acheté une petite maison, près de la frontière italienne, et ils avaient décidé de s’y installer dès sa dernière mission terminée. Mais quand celle-ci fut finie, et qu’il rentra chez lui dans leur petit appartement à l’Est de Londres pour achever leurs derniers cartons, Hades vit sa vie voler en éclats. Il avait poussé la porte d’entrée, et s’était dirigé vers la cuisine, où elle l’attendait toujours, en feuilletant l’un de ses magazines de botanique. Le magazine était par terre, à l’instar de sa détentrice. Etendue sur le sol, la vie s’était échappée à jamais de son corps inerte. Hades avait compris. Avant même que son père ne lui rende visite, un large sourire au bout des lèvres, il avait compris qu’on l’avait percé à jour. Que ses projets de désertion n’étaient pas passés inaperçu et que le Lord, avec pour lieutenant des opérations, son bourreau de père, avait fait la seule chose à faire pour l’obliger à rester. « Il semble que le destin fait bien les choses. Nous sommes de nouveau une famille » avait murmuré Walden après avoir trouvé son fils anéanti, sur le perron du Manoir. Hades aurait pu partir. Mais sa douleur déchirante, et cette sensation étrange de vide dans son esprit l’en avaient empêché. Au lieu de cela, il se laissa envahir par la souffrance, et avec elle, la méchanceté et la cruauté. Son père avait fait de lui ce que Flora avait toujours détesté : un monstre. Nul ne peut se targuer de connaître à la perfection l’âme humaine, mais si une chose reste certaine, c’était que la mort prématurée de Flora, et de leur fille à venir, avait anéantir toute parcelle d’humanité en Hades. Mais loin d’être naïf, Hades avait courbé l’échine et continué à servir le maître, se promettant néanmoins qu’un jour, sa vengeance aurait raison de son père. Et alors, seulement, il se sentirait l’âme assez apaisée pour mettre un terme à cette vie qui n’en était pas une, et rejoindre peut être, celle qui avait fait ressortir le meilleur de lui.
Dernière édition par Hades Macnair le Jeu 11 Juin 2015 - 21:53, édité 10 fois |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy  | BIENVENUUUUE  c'est un excellent choix de famille que tu fais là, et les infos ajoutées sont déjà tout à fait prometteuses  j'ai vraiment hâte d'en lire plus sur ton vilain, du coup je te souhaite bon courage pour ta fiche ! ofc si t'as des questions, n'hésite pas à mp un membre du staff, on est là pour ça  |
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| | ASTORIA - Thanks, t'es pas mal non plus, faut dire DRAGO - Tu ne me mets absolument pas la pression  J'espère que le reste te paraîtra tout aussi prometteur dans ce cas. J'ai justement une petite question (a) Est-ce que les mangemorts "lambda" ont un métier ? J'avais pensé à Chasseur de Prime, mais soudain, le doute s'installe. PS: Les smileys sont rangés par ordre de couleur ? Ok, tuez moi, j'adore  |
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| | Chasseur de primes c'est classe ! Après, dans l'univers HP ça serait plutôt Rafleur, puisque c'est quand même plus ou moins son équivalence mais au service du gouvernement (donc tout à fait approprié à un mangemort).
Bon courage pour la suite ! |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson  ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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| | Comment oses-tu dire que les sangs bleus français sont des purs, saleté de mangemort tu insultes la noble famille des Lancastre, qui est sang mêlée depuis des générationsPlus sérieusement, je me permets juste de te corriger car la pureté du sang ne compte pas en France donc la noblesse n'est pas nécessairement pure (comme les Lancastre qui se sont mêlés aux noblesses moldues, pendant des siècles, tout en étant à la tête du duché sorcier de Bretagne) - Citation :
- La valeur du sang n’a donc que peu d’intérêt pour la Couronne. Seul le bien des plus nombreux prime et la mixité est perçue comme une manière de créer une certaine cohésion sociale.
Sinon, je te souhaite la bienvenue sur le forum  J'ai hâte de voir ce que tu vas faire avec ton personnage  Keziah a raison en parlant du poste de rafleur (sinon, chasseur de primes, ça semble bien  encore que ce n'est pas rattaché au gouvernement). Sinon, je ne sais pas s'il reste des places dans la Brigade Magique (qui chasse les criminels tandis que les Rafleurs chassent les nés-moldus) Bon courage pour ta fiche ! Et installe-toi bien chez nous ^^ |
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| | KEZIAH - Merci beaucoup ! En effet, Raffleur semble le plus approprié, mais comme l'a dit Vincianne, ce serait plus pour les nés-moldus... Bref, je vais voir ça, mais merci de m'avoir éclairée PANSY - Merci beaucoup ! Je vais aller réserver mon avatar dans ce cas, merci pour ton accueil chalereux  VINCIANNE - Exacte, j'ai très mal formulé la chose. Je l'expliquerai mieux dans mon histoire, et je vais remodeler ce que j'ai mis pour que ce soit plus claire, merci en tout cas  J'imaginai justement un chasseur de prime indépendant, qui se ferait payer par des particuliers. Sachant que Hades ne sera pas un mangemort très "important" aux yeux de Voldemort, je me disais que ça pouvait être cohérent. Merci en tout cas 
Dernière édition par Hades Macnair le Ven 5 Juin 2015 - 14:29, édité 1 fois |
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Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
+ le choix de famille est 
Dans les bouquins, les Ralfeurs n'étaient pas là que pour chasser les moldus mais n'importe qui ayant fuit le régime du Lord (né-moldu, sang-mêlé, sang-pur, phénix ou pas phénix). Les gonz c'est des limiers !