sujet; Cause this is Thriller, Thriller night - Part 2 ( Duel avec Beatrix Carrow)

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"How fine you look when dressed in rage. Your enemies are fortunate your condition is not permanent. You're lucky, too. Red eyes suit so few."

"
[Topic en direct suite de celui-là.]

Ce n’était pas joie et cocotiers là.

Il était partit tellement abruptement mais le moyen de faire autrement aussi… si c’était pour la serrer contre lui autant l’embrasser. Si ‘c’était pour l’embrasser autant plonger complètement.

Non.

On était un, on était indivisible, on était un insurgé. Ou un truc dans le genre.

Il avait transplané en bordure d’un petit village dans lequel il s’était déjà arrêté avec Harry et Hermione il y a de ça plusieurs mois maintenant. Il y avait pensé sobrement, parce que c’était la population était composé d’autant de sorciers que de moldus rendant l’endroit parfait pour une planque pépère. Dans les deux cas, les habitants avaient pour moyenne environ 60 ans. Aucune chance de les voir courir derrière Ronald et c’est exactement ce qu’il trouvait réjouissant.
De toute façon c’était histoire de finir la nuit. Demain matin, à l’heure où blanchit la campagne, il bougerait, direction la Chaumière aux Coquillages de son frangin. Il aurait pu évidemment y aller de suite mais l’idée ne lui plaisait franchement pas. Il avait besoin de calme et de s’asseoir un bout pour ne plus penser.  Prévoyance était mère de sureté mais de toute évidence elle n’avait pas le GPS intégré car à peine Ron apparut  en bordure de route, les lampadaires grésillants au-dessus de lui dans un silence angoissant qu’il entendit le bruit distinctif d’un autre transplanage.

Quoi ?

Sa baguette à la main, il crut pendant un bref instant que Sue l’avait suivit. Un vrai film de moldu.

C’était bien une jeune femme cela dit. Juste pas la bonne.

« Qui êtes-vous ? » Ron fronça les sourcils, sur ses gardes, s’approchant à pas mesurés.

Ils commençaient tous à l’emmerder sévère là. Il avait une tête à nager dans la patience ? Il aurait du prendre du polynectar mais il se faisait rare. Hermione en engloutissait une quantité incroyable. Elle avait beau dire que c’était pour la plupart des insurgés, ça n’avait aucun sens. Elle lui mentait. Il savait toujours quand Hermione lui mentait à vrai dire. Même en troisième année c’était le seul à avoir topé qu’il y avait anguille sous roche avec le fait qu’elle soit présente pour toute ses options scolaires. Ou c’était parce qu’il avait toujours fait attention à elle. Aucune idée. Il avait fait attention à Sue aussi et il n’avait pas vu le mensonge arriver cela dit.

Deux poids deux mesure.

« Ecoute Barbie, t’es mignonne mais je suis pas d’humeur. T’annonces la couleur maintenant, j’ai pas de temps à perdre. »

Le souffle de Ron remonta pour s'assécher sur la langue dans un hoquet de stupeur intégral.Mignonne c’était littéral se rendit-il enfin compte.

Littéral et terriblement en-dessous de la vérité.

Sa première pensée fut qu’elle n’était pas humaine. La jeune femme avait ses cheveux châtains foncés et entrouvrit ses lèvres pleines pour parler ou rire. Aucune idée. Pendant un vague instant, il y eu un brouillement de sens inhabituel.

Elle n'était définitivement pas complétement humaine.

Les bras fins émergeaient nus d’une tenue noire, toute simple, dont l’échancrure révélait la naissance des seins. Dans le halos diffus de la lumière de la rue, une fine veine bleue sinuait, tout juste visible, sous la peau d’albâtre de sa gorge.

On remontait le regard Ronald maintenant. Vite.

Une putain de vélane.

Il recula.

Blasé.

« Y'a vraiment qu'à moi que ça arrive ces merdes... »


Dernière édition par Ronald Weasley le Dim 7 Juin 2015 - 22:38, édité 1 fois
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Enragée, fatiguée, épuisée. Tu cherchais ta soeur sans relâche depuis que sa mère t'avais transmis la nouvelle. Tu étais partie du manoir des Crouch, avec une tente et ta rage au ventre. L'insurgé qui avait ta soeur allait se souvenir de ton nom, celui que tu allais graver dans sa peau boueuse. Ta soeur, tu la rêvais au fond de la forêt, ta mère aussi, celle que tu ne connaissais pas, qui aurait bien pu venir te trouver une nuit, te réclamer comme tu réclamais celle qui ne partageais que la moitié de ton sang. Les réponses de ton frère n'étant que vagues et peu aidante, tu avais décidé de te dédié à la recherche, à la rafle, en solitaire. Tu ne pouvais pas avoir Marcus sur les pattes pour retrouver Susanna. Tu suivais les traces de des insurgés depuis quelques jours, attendant simplement qu'ils bougent, que leurs gardes se baissent pour les attraper, les torturer, jusqu'à ce qu'il dévoile une planque, ou des informations sur ta soeur. Après une course, tu avais entendu un transplanage, en faisant de même, espérant arriver à suivre l'inconnu malgré le peu de probabilité que cela fonctionne. Pourtant, quelqu'un était là, dans la pénombre, ta baguette pointée, ton bras tendue. Un insurgé, un sorcier louche, tu n'en avais pas la moindre idée. « Qui êtes-vous ? » Cette voix rouge résonnant te revenais en mémoire. Elle avait un jour été familière, un tant soit peu. L'homme s'approchait, tu étais prête à le décapité, le dépecé pour quelques petites pièces d'information. « Ecoute Barbie, t’es mignonne mais je suis pas d’humeur. T’annonces la couleur maintenant, j’ai pas de temps à perdre. » Tu reconnaissais enfin son visage. Comment ne l'ignorer. Il était recherché partout et ce n'était pas la première fois de ta vie que ton chemin croisait le sien non plus. Tu étais crispée, il était dangereux, mais tu avais besoin de ce qu'il savait. Prête à le vendre pour retrouver ta soeur. Il reculait devant l'odeur de la menace. Grognant dans sa barbe rousse. « Y'a vraiment qu'à moi que ça arrive ces merdes... » Toi, tu faisais un pas vers lui, ton regard figé dans le sien, espérant l'abrutir assez pour arriver à le désarmer.

« Weasley...» Crachais-tu, le détestant sans raisons, détestant tous les insurgés, dans le même paniers, tout les nés-moldus, comme tu en voulais à Jazmin, morte, faible. « Je cherche ma soeur, n'ai pas peur, je veux juste quelques informations...» Faisais-tu doucement, t'approchant un peu de lui, un doux sourire aux lèvres, ta baguette toujours en main, toujours pointée, tendue. Déclarant pourtant la guerre d'un battement de cil. « ENDOLORIS.» Le sort fonçait vers lui, ratant pourtant sa cible qui bougeait, de peu, quelques étincelles éraflant probablement son bras. Merde. Tu fonçais vers lui sans réfléchir. Une main attrapant celle qui tenait sa baguette, pointant l'autre sous sa gorge, peu assurée que ta force physique te fasse remporte ce combat, désespérée pourtant. Tu voulais ta soeur, t'étais même prête à risquer ta vie pour elle.
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"How fine you look when dressed in rage. Your enemies are fortunate your condition is not permanent. You're lucky, too. Red eyes suit so few."

"
A la façon dont elle prononça son nom, il sut qu’elle était un paquet d’emmerdes hyper joliment ficelés. Cela se confirma dès qu’elle projeta un sortilège interdit. Un putain d’endoloris bien brillant de cruauté merveilleuse.

Mais qu’est-ce qui se passe ? Mais on ne t’a pas donné de cookies quand t’étais plus jeune ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu veux qu’on en parle Béa ?  

La jeune femme posait une interrogation muette de par sa présence. Non pas qu’elle soit mystérieuse dans ce qu’elle était. De toute évidence elle était vélane à un certain degré. Ron avait toujours été certes bon avec la bouffe et faible avec les bikinis mais il savait discipliner son corps. Au moins un peu.  Et quand à savoir qui elle était… vraisemblablement elle était la sœur de quelqu’un.

Cool beans.

Non là c’était autre chose. Il la fixa effaré tandis que son si joli visage se déforma sous la rage qu’imposait le sortilège prononcé. De suite, il la trouva franchement moins bonne.  Les traits se remirent en place. Il la connaissait aussi. D’avant. Poudlard. Plus petite, plus maigre, des allures qui promettaient sans doute mais il n’avait jamais fait gaffe. Crevette. Voilà. Une crevette.

Ron changea de couleur. Une Carrow. Il n'étais pas sur... une Carrow ou autre chose? mais là vu qu'elle parlait de sœur...

« Ta sœur ? » Un rire incrédule, presque un ricanement. L’ironie avait décidé de briller fort au-dessus de sa tête ce soir. La loi de Murphy était en place ou quelque chose dans ce genre. «  MAIS MERDE @#HJGFSHJ !!!! Et alors ! Je vais te conseiller un truc là ! Ne dis pas à quelqu’un de pas avoir peur en lui lançant un sortilège endoloris !! C’est comme si je disais à Rogue qu’il a une super coiffure et que je lui tendais du shampoing ! »

Il avait manqué le sortilège de peu. Le temps d’émettre un mouvement de poignet en lançant un « Wingardium Leviosa » qui foira tout autant. Il n'avait pas assez levé sa baguette et du coup c’est un pauvre petit lapin qui traversait la route qui se retrouva en l'air (les aventures de Super Lapin seront peut-être disponible un jour). Elle avait déjà fondu sur lui avant qu'il ne puisse recommencer. Comme quoi, il n’attirait réellement que les psychopathes quelque part.

« Baisse ta baguette ou sinon je te la pète ! » Ron, super poète et rimeur de génie regarda avec autant d’aplomb que possible Béatrix. La famille Carrow commençait à sérieusement lui gonfler les steaks. Surtout qu'il avait encore le gout de l'ainée sur sa bouche.

Sentant la pointe de la baguette sur son cou endolori par Constantin il y a de cela à peine quelques heures, Ron fixa de son regard azur le visage de la cadette.

« Tu m'as confondu avec un de tes petits camarades serpentards là. On donne pas d'informations chez nous. Rien. Donc je vais t'épargner les gros discours qui me plombent la vie hein. Je me fous de savoir si t'es pas bien, si t'as pas dormi, qui tu cherches et si ton cactus est mort. Je sais rien. Je sais strictement rien et ta sœur est chez toi donc arrête de me grimper dessus. »

Ron lui fit le coup de la balayette. Pardon Bea, mais Crevette tu étais et Ron avait franchement eut sa dose cette soirée.

Il passa une jambe sous celle de la jeune femme pour la déséquilibrer et la repoussa des bras en serrant à mort ses poignets. « Lâche » gronda t'il.

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Ta soeur, la moitié de ton arbre, la moitié de toi-même. Déjà loin d'elle à cause de ce diamant qu'on t'avais enchaîné, soudé au doigt, t'encageant. Depuis sa disparition, tu avais brisé cette alliance, recrachant cette bague, la vomissant. Embrassant une dernière fois Constantin, puis partant, le vent emmêlant déjà tes cheveux. Tu ne savais pas depuis combien de jour tu la cherchais, combien de fois elle était venue te voir en rêve, déesse ombrageuse hurlant, comme une banshee. « Ta sœur ?  MAIS MERDE @#HJGFSHJ !!!! Et alors ! Je vais te conseiller un truc là ! Ne dis pas à quelqu’un de pas avoir peur en lui lançant un sortilège endoloris !! C’est comme si je disais à Rogue qu’il a une super coiffure et que je lui tendais du shampoing ! » Le cimetière de tes rires ne soupir même pas. Ta joie est quelque part, dans les pièges d'un insurgé. Captive, affamée, dégradée. Tu allais le torturer jusqu'à ce qu'il ouvre sa bouche pour te dire ce qu'il savait ou qu'il te supplie de le tuer. « Wingardium Leviosa » Tentait-il à son tour avant d'essuyer, lui aussi, un échec. Rageuse, tu avais fondue sur lui coulant toute ta colère contre sa peau diaphane. Ta baguette creusant sa gorge comme si elle en faisait partie. « Baisse ta baguette ou sinon je te la pète ! » Non. Tu n'obéis pas, tu l’enfonce encore, tu ferais une mangeoire pour oiseau de sa trachée. « Tu m'as confondu avec un de tes petits camarades serpentards là. On donne pas d'informations chez nous. Rien. Donc je vais t'épargner les gros discours qui me plombent la vie hein. Je me fous de savoir si t'es pas bien, si t'as pas dormi, qui tu cherches et si ton cactus est mort. Je sais rien. Je sais strictement rien et ta sœur est chez toi donc arrête de me grimper dessus. » Enragée, tu te batterais jusqu'à en saigner. Pour elle. Comme une coquerelle grattant dans ton crâne, elle était dans ta tête, toujours, entendant ses rires, ses pleurs, comme un fantôme, une belle torture de vapeurs noires comme ses cascades de cheveux. Ronald était pourtant avantagé, plus fort que toi physiquement. Est-ce que ça voulait dire que tu étais déjà vaincue, transpercée d'une épée, non. Passant une jambe sous la sienne, te repoussant alors que tu luttais contre son vent, ses mains en étaux sur tes poignets, l'un d'eux brandissant encore ta baguette comme une lame acérée. « Lâche » Protestait-il, sentant ton dos se courber. Tu perdais cette guerre.

Un battement de cil. Puis deux. Ton regard serpentant, s'insinuant doucement dans celui du démon. La tension quittant vos muscles, sur la même mélodie devenue calme d'un charme qui n'avait rien de normal. «Shhh... » Faisais-tu, faisant doucement retomber vos mains, posant ta baguette sur le sol en signe de paix. Tu essayais la manière douce, pas moins cruelle, pas moins destructrice. Tes mains se libérant des siennes, remontant doucement sur ses bras poussiéreux, ses épaules brisés par la fatigue et les combats. Retrouvant son visage, quelques boucles de braise. Un doux rire quittait ta poitrine, ton front trouvant le sien, dans le chant calme d'une sirène qui allait le noyer, dans la terre, la boue, l'étouffant avec les feuilles. Parce qu'il n'était pas roi ici, l'insurgé. Tu étais une enfant de la forêt. Naissant contre les feuilles, dans la boue et le sang, nue comme une bête, belle comme une démone. Une enfant qui avait appris à parler avec les oiseaux, à courir pied nus, à vivre les jours jusqu'au bout, à caresser les étoiles, à chasser la nuit, à charmer, à broyer, à détruire, à survivre. À hurler, à rager, à rendre déments. Il n'était pas chez-lui. Avec tes genoux et tes mains pleines de terre, avec des branches dans tes cheveux et l'odeur de sapin collé à ta peau ; tu étais reine. Vélane. Tes doigts trop doux caressant doucement le cou endoloris de Ronald, que tu t'offrais sans même lui demander son avis.  Être versatile. Une tempête qui avait décidé de se calme. Un coin de rivière plus sage. «Tu as mal ? » Demandais-tu doucement, tes yeux innocents glissant dans les siens, un sourire tendre aux lèvres. «Aides-moi. Je t'en supplie. Je peux te guérir de tes maux en échange. Je veux simplement retrouver Susanna... » Tentes-tu, redoublant de charme, pour entendre un oui d'où coulerait des aveux.  Découragée, assoiffée, aussi, un peu. Tes besoins passaient pourtant après cette rage, saccageant déjà ton corps.
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Never a possession, always the possessor, with skin as pale as smoke (...). Desire is everything you have ever wanted. Whoever you are. Whatever you are.

Everything.

"
Elle avait un sérieux problème psychologique celle-là. Un truc à lui imploser le système nerveux. Déjà qu’il n’avait pas énormément de patience (il suffisait de demander à Hermione et Harry), il en avait encore moins avec les poupées Barbie version 2002 qui lui sautaient à la gorge.

« Mais tu fais chier putain ! » Grogna t’il en essayant de serrer un peu plus ses doigts autour des poignets graciles.

Sincèrement, ça délimitait bien dans quel environnement avait pu grandir Sue. Au final, force était de constater qu’il ne connaissait pas cette dernière. Il l’avait eu ‘pour lui tout seul’ quelque part et cela faussait toute ses données. Il ne lui avait rien demandé, ni des détails sur sa vie d’avant, ni sa famille, ni quoi que ce soit de ce genre. Rien qui puisse l’ancrer totalement en elle -ce qui avait foiré de la plus prestigieuse des façons-.

Un battement de cœur et un bourdonnement aux oreilles tandis que son regard s’attarda sur les cils de la jeune femme. Hypnotisé. C’était putainement pénible. Il avait envie de se mettre à genoux, de lui crier fidélité, de lui embrasser le creux des cuisses, de lui apporter une limonade et plein d’autres choses encore totalement inavouables.

Le tout en étant parfaitement conscient dans le bas fond de son esprit qu’il était en train de se faire manipuler.

Une rage sourde lui vrilla l’estomac qui se combina de manière abjecte à un tremblement nerveux de son bas ventre quand elle susurra contre son visage. Il ne pouvait strictement rien contre le charme qui agissait sur son corps. Un long soupir franchit le seuil de ses lèvres et Ron ferma ses yeux sous le toucher sensuel sur sa nuque. Il était grand, large d’épaules, il aurait du l’écraser de sa supériorité physique et au lieu de ça il avait à peine un murmure de protestation.
C’était dans le galbe nacré de la poitrine qui tressauta quand elle se mit à rire (et Ron eut un sourire brumeux tout aussi immédiatement, incapable de se contenir), dans la façon doucereuse qu’elle avait de le couver du regard.

«Tu as mal ? »

Pétasse.

Comme si ça pouvait l’intéresser de savoir comment il allait. Sans déconner.

Ron ouvrit la bouche mais il sentit confusément que seuls des mots tendres en sortiraient s’il avait le malheur de parler. C’était plus fort que lui. Elle était digne d’adoration. Oui c’est ce qu’il devait faire. Lui raconter qu’il avait bloquer le souaffle des quantités de fois d’ailleurs et même que c’était lui qui avait inventé le quidditch !
Elle aussi, elle l’adorerait !

Ses paupières se firent lourdes en suivant la ligne élégante de ses clavicules, la façon dont sa jambe remontait sur lui, comme ça, l’air de rien. Voldemort aurait du ranger ses méthodes poisseuses d’Endoloris, les vélanes étaient autrement plus efficaces.

«Aides-moi. Je t'en supplie. Je peux te guérir de tes maux en échange. Je veux simplement retrouver Susanna... »

Le rouquin remonta sa main sur le haut froissé de Béa , effleura l’arrondi d’un sein avant de venir refermer ses doigts sur la gorge de la jeune femme. Serrer juste ce qu’il faut pour qu’elle arrête de parler, qu’elle cesse son manège de sirène aux ondulations magnétiques. Il ne se rendit pas compte qu’il appuyait son bassin déjà sur le sien en frottements inéluctables.

Fallait se barrer.

Il n’était pas de taille. C’était sans doute dur de l’admettre, mais il n’y avait pas le choix. Des mois de frustration avec Hermione et une nervosité accrue durant les derniers jours avec Sue n’avait fait que le rendre plus faible à ce genre de pouvoir néfaste.

« Non. » Parvint-il à déglutir. Il vint à son oreiller, respirant du bout du nez mutin son odeur en suivant la courbe de sa mâchoire, puis murmura un « Va crever » qui semblait presque tendre.

Il l’avait vu en colère il n’y a pas dix minutes et elle n’avait rien eu d’aimable à cet instant. Se raccrocher à ça.

Se relever et se casser. Il allait le faire, voilà. Merci, et au revoir.
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Désespérée après tant de jour à camper dans la forêt. Cette bague ayant quitté ton doigt. Tu n'avais rien à perdre. Et faire du charme à l'un des indésirable recherché était la moindre des choses. Tu ferais bien pire, bien plus pour retrouver ta soeur. Laissant même la main du jeune homme remonter sur toi. Tant pis s'il t'arrachait un baiser et quelques caresses. Il attrapait pourtant ta gorge, ses doigts s'y resserrant, te coupant le souffle. Ta main joignant la sienne pour l'arrêter. Surtout alors que son bassin se formait au tien. Se moulant dans des frottements qui faisaient mentir ses mains qui t’étranglaient. Ton regard braqué dans la sien. Lâche-moi. Lâche-moi. « Non. » Formait-il finalement de ses lèvres, s'approchant de ton oreille, son souffle contre ta peau alors qu'il te soufflait quelque mots tendre : « Va crever ». Tu allais crever ici, s'il ne lâchait pas ta gorge. Tes ongles se taillant un chemin dans sa peau, pour finalement t'en libéré, aspirer à grandes goulée l'air qui entrait trop rapidement dans tes poumons, à t'en faire tourner la tête. Désormais  descendue de sur lui, tu te laissais simplement tomber par terre, te recroquevillant. Le souffle court, encore plus raccourcis alors que tu tentait de tuer ses larmes, ses sanglots qui venaient. Sue était la dernière chose qui te restait. Ta seule raison de vivre ? Tu aurais dû le laisser partir, mais pourtant, tu ne pouvais pas. Te redressant, n'essuyant même pas les larmes tachant ton visage.

« Imagines si c'était ta soeur à toi. Et que je te disais d'aller crever. Hein ? », hurles-tu, luttant contre les sanglots qui remontent. Elle te manque, tellement. Tes nuits sont trop longues, trop noires, trop vides sans elle, sans personne. Tu es pathétique et ça ne te choque même pas. « Je l'aime, bordel. Ça fait cinq jours que je la traque et je serais prête à n'importe quoi pour la retrouver. S'il te plait. Demandes-moi ce que tu veux... » Soufflais-tu vers lui. Tes larmes ne coulaient plus, mais elles mouillaient encore tes joues. Tu ne savais plus comment prendre l'insurgé, ce qui le gagnerait. Est-ce que la pure sincérité, comme en cet instant, fonctionnerait ? Ton charme, pourtant encore présent sans pour autant en recouvrir tout le visage de ton interlocuteur.

Tu voulais simplement la retrouvée. Tu étais épuisée, vidée, abandonnée. Il n'y avait rien pour toi, nul part. Tu avais besoin d'elle, en tant que soeur. Besoin de ses conseils, de son soutient. Besoin qu'elle fasse le ménage dans ta vie, y redonne un sens, la repeigne en plaisirs. Parce que, depuis ton départ de chez les Crouch, tes cauchemars te revenait en tête. Tu pourrais retrouver ta mère, peut-être, les autres vélanes aussi. Abandonner le monde des sorciers, risquer le rituel pour devenir une vélane à part entière. Après tout, n'était-ce pas ce vers quoi tu tendais depuis des années. Tu répéterais les erreurs de ta mère. Volant un enfant à un homme qui viendrait récupérer son bien. Un bien, désormais abandonné qui ne trouvait refuge nul part. Trouver Sue et après. Où est-ce que vous irez quand tu l'aurais trouvée. Elle pouvait toujours retourner chez les Crouch, mais pas toi. Tu n'étais certainement pas la bienvenue. Pas après avoir brisé le fils et déçu le père. Ce rouquin prenant la forme de ton dernier espoir.
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And when I leave,
you will finally understand,
why storms are named after people.

"
Dans le genre  ‘catastrophe nucléaire’, elle se posait là.

On lui avait grave mentit. La tentation n'était pas un serpent et le fruit défendu n'était pas une pomme. Le fruit défendu, c’était même pas un fruit.

Selon Ron, cela aurait plutôt été comparable à un gros steak, cuit dans du beurre et revenu bien rouge dans une poêle brulante. Peut-être même recouvert de fromage et d'un œuf et assorti de frites.  Quelque chose de doux sur la langue, qui mettait la fête dans la vie tout le temps où on le savourait.

Un truc dont tu savais qu'il te filerait la gerbe, du cholestérol voir une crise cardiaque à un moment ou un autre. Dont tu savais que tu finirais par te dire “Putain, mais à quoi je pensais?!!”. Un truc dont tu savais qu'il provoquerait la chute du ciel sur ta gueule et te ferait passer du jardin d’Éden au désert de Gobi.

Bref, dans le genre ‘fruit défendu’, Beatrix Carrow se posait là.

Elle en jouait. Beaucoup trop. Et les gens oubliaient comment était Ron. L’un de ses plus grands défauts était d’être entêté au possible.  On se laissait berner par son air bon enfant et par son manque de confiance –réel- en lui. L’un n’annihilait pourtant pas l’autre.

Il ne ferait jamais rien qu’il n’ait pas choisit.

« Ne me refais plus jamais ça. » Un feulement entre les dents tandis qu’il se relevait sèchement, reprenant sa baguette et son sac. L’effet l’avait laissé étourdi et il respira pleinement une fois puis deux avant de la regarder pleurer. Elle passait d’un sentiment à un autre avec une rapidité qui le laissa sans voix et quelque peu perplexe. Dans sa simplicité, Ron n’imagina pas qu’il s’agisse là d’’encore une entourloupe mais il se fit méfiant tout de même.

« Je l'aime, bordel. Ça fait cinq jours que je la traque et je serais prête à n'importe quoi pour la retrouver. S'il te plait. Demandes-moi ce que tu veux... »

« Cinq jours ? Ça fait des semaines qu’elle n’est pas rentrée. » Il eut un rire craché. N’aurait-elle pas hurlé comme un coyote, il aurait été plus en empathie mais elle avait cru bon rajouter un pathos qui n’avait jamais été nécessaire. « Et tu cherches à ce que je te demande quoi exactement ? A pouvoir te prendre sur l'asphalte de la route là ? Tu crois pas que j’ai autre chose à foutre ? » Une pause et Ron eut un petit mouvement de tête, incapable de conserver son ironie pour lui. « Littéralement. »

Famille de barge. Il avait bien fait tiens.

Sa langue passa sur ses lèvres. Elle était différente de Sue.

Sue. Le gout était encore là. Fin et fantomatique.

Boh. Il passa une main dans ses cheveux, les repoussant en arrière avant d’arborer une moue.

« Tu sais c’est quoi ton problème ? T’es sacrément mignonne alors personne n’a jamais du te dire d’écraser et d’écouter ce qu’on te disait. J’ai commencé par te dire que ta sœur était rentrée. Elle est chez toi, enfin chez vous. Donc arrête de me casser les couilles et rentre aussi. »

Ron farfouilla dans la poche de son sac et vint déposer un mouchoir sur le genou de la jeune femme avant de reculer en la fixant.
« Dis-lui… » Il fronça les sourcils. « Non… lui dis pas que tu m’as vu d’ailleurs. Je sais pas si tu fais ce genre de plan à tous les gars… tous les gens que tu rencontres mais j’ai pas envie qu’elle s’imagine des trucs. »

Mmmmm. Normalement ça n’avait pas d’importance. Normalement. Mais l’idée lui déplaisait tout de même.

Ron secoua la tête, indécis, avant de disparaitre en un ‘pop’.

Il avait transplané.

Dans le genre 'emmerdements de première', les Carrow se posaient là. Tous.

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