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La photo s'étale sous tes yeux. Le blond s'échappe, noyé sous un regard furax. Tu te mords la lèvre inférieure, déjà agacé, sensiblement délaissé. La sensation d'abandon t'écrase la poitrine. Le serpent s'enlace à ton cœur, écrasant les vestiges des dernières douleurs, tuant tes premières peurs. La photo bouge sous le pli du vent, froissant la chemise, emmêlant tes cheveux. Tes émotions s'emmêlent dans l'aube d'un matin trop incertain. La mission est simple, claire, évidente, trop tentante. Éternelle ritournelle, quelque chose cloche, s'écorche. « Bulstrode. », ta voix est claire, un peu tremblante. Tu portes encore les séquelles de votre escarmouche. Les voix se sont élevées, écrasées. « Lola. », concèdes-tu d'une voix plus douce. Lola sur le feu de ta langue. Lo. La. Deux pas sur le bout de tes dents, qui déjà te terrasses en violence, en imprudences, en insolences. « Je ne veux pas me battre avec toi. ». Pas aujourd'hui. Pas tout de suite. Tu veux taire ton cœur, écraser les douleurs. Tu veux juste faire ce travail & retourner à vos deux vies.

« On pourrait juste ... », ta voix se suspend, peu sereine, peu certaine. Quelque chose t'entrave la gorge. Quelque chose meurt dans tes cordes vocales & dans le creux de tes reins. Elle te bouleverse. « Travailler comme au début ? ». Avant que Felix ravage tout de sa présence, avant qu'elle traîne ton innocence dans le vide. Tu pourrais juste être cet ami, caressant le verre d'alcool, attendant qu'elle se saoule. Tu pourrais être son ami. Douce folie. « Laisse tomber. », murmures-tu. Dans un grognement, tu te dégonfles. Tu as encore peur du rejet, de son abandon. Après tout, elle l'a déjà préféré, non ?

« Tu le connaissais, Ypsos ? », tu tentes, maladroitement, tendrement de faire la conversation. Dix-sept jours. Il manque à l'appel depuis dix-sept jours. D'une simple chasse, il n'est jamais revenu, jamais réapparu. Et tous les mangemorts s'ébranlent de questions en interrogations alors que la maison du Burke se dresse. « On commence par quoi ? », elle est toujours celle qui choisi. Elle est toujours un peu le maître & toi l'élève. Alors, tu lui laisses les clés en main : fouiller le manoir ou se fier à l'interrogatoire de la femme en s'enfonçant dans les bois. « Après tout honneur aux dames. », souffles-tu, tentant l'humour, tentant la douceur dans des yeux clairs qui n'arrivent plus à trouver les siens.


Dernière édition par Aramis Lestrange le Mer 29 Juil 2015 - 4:35, édité 1 fois
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Plus de douceur, aucune tendresse dans tes nuits ni tes jours. Solitude, rage, luttant dans tes sombres rêves, dans tes aubes verdoyantes. Ton corps en constante guerre de tous ses drames coulés en pluie de lave sur le chef d'oeuvre de ton désastre, la virtuosité de ta solitude. Ses bras menant ton monde te manquaient, de ce temps où il te rendait invincible. Ce sombre roi que tu retrouvais à l'aube fragile. Armant tes genoux pour ne plus ployer devant lui, devant quelconque adoration face à sa couronne d'épines. Beau matyr aux yeux couleur de misère. Nouvelle raison de l’extinction de ton désir d'aider les mangemorts, tu venais le retrouver sur le flan de la coline, traînant tes chaines cliquetantes derrière toi. La seule consolation était de peut-être trouver ce mangemort en pièces détachées. Seule chorégraphie pouvait t'arracher un sourire. « Bulstrode. » Ton regard grogne, se prépare à lui cracher ton feu à la figure, le dévorer, rien que pour ce nom jeté comme une insulte qu'il a appris a maîtriser avec les meilleurs. Rien n'est éteint. « Lola. » L'air se clame, laisse la flamme, l'appétit calme. Ton silence est pourtant tout ce que tu lui laisses, ton regard de prés se coulant dans les pastels du matin brumeux. « Je ne veux pas me battre avec toi. » Ton regard se plante sur lui, nordique, olympien. Tes marques le pointant, hurlant à la fraude rugissant dans tes entrailles. Mensonge. Clyde tu mens. Tu mens comme un fusil qui crache qu'il ne se délectera pas de ton sang. Est-ce des excuses que tu vois perler au bout de ses lèvres ? Lèvres desquelles tu chasses ton regard aussitôt qu'il s'y risque, embrassant le trouble, le vide. « On pourrait juste ... » Oublier. Recommencer. Tout brûler, tout frapper, tout saigner, renaître, plus forts, plus beaux, plus enragés. Pendue à lui, à cette proposition d'oiseau de feu qui ne voulait pas se donner entière. « Travailler comme au début ? » La déception coule sur ta langue. Travailler. C'était donc ce que vous aviez été, des collègues, des obligés, jusqu'aux petites heures de la nuit. Ravalant la fumée de ta rage, de se regard qui l'avait oublié, qui ne savait plus comment le prendre, comment le rendre ivre sans lui casser la gorge avec une bouteille. « Laisse tomber. » Avortement. Parce que vous n'avez pas cette constance de lion, cet audace de retrouver ce qu'il a arraché à l'intérieur de toi, à défaut de t'avoir arraché la langue. Tu roules de yeux sur cette page que vous enflammée sans même l'avoir lue, ni tournée. Tu as essayé, le tirant, le jetant par terre, échec encore ardent au creux de ta bouche.

« Tu le connaissais, Ypsos ? » Lui parler est difficile. Pas tendrement, pas calmement. Tu as envie de crier ce qui n'est pas terminé, ce qui a été étouffé en pleine cuisson. N'as-tu donc jamais vénérer nos nuits d'abandon comme étant des plus pures, délicieusement insouciantes, bonnes, reposantes ? N'as-tu, donc jamais savourer cette amitié, la tournant sur ta langue avant que l'alcool n'en écorche ta gorge ? Tu ravales, tu t'en ivres, de cette colère. Dix-sept jours. Et lui, depuis combien de temps a-t-il cessé de t'aimer ? Tu fais un signe négatif, un signe de croix, croix sur lui, sur Ypsos. Froide, vidée par des gamins affamés par ta douleur « On commence par quoi ? » Tu réfléchis, te plonges, observant les lieux, observant le sol. De traces, dans les sol, des griffes ou pire. Sang léché peut-être. « Après tout honneur aux dames. ». Un léger rire quitte ta poitrine, enfin, le mirant.

« Que vous êtes galant, Lestrange. » Fais-tu, imitant ses cruches qui se pouvaient fondre pour lui, devenant liquide devant ce qui n'était que glace, rigidité, soldat sans failles qui ne soit colmatée déjà. « Forêt. » Fais-tu simplement, attrapant ta baguette, t'y glissant.     Tu regardais le sol, avançant déjà, t'enfouissant déjà, suivant le sentier, là où il n'était certainement pas. Tu marchais, sans un mot, pendant un moment, puis sortant soudainement de rage en t'arrêtant. « C'EST RIDICULE. IL NE RESTE PEUT-ÊTRE RIEN DE SON CORPS, PEUT-ÊTRE QUE DES OS, BORDEL. » Trop. Tu crachais, abandonnant déjà, te laissant tomber, t'asseyant sur une pierre, renvoyant tes cheveux bruns vers l'arrière. Tendant ta main vers Aramis, pour attraper la photo que vous aviez. « Ils étaient de quelles couleurs ses yeux, déjà ? » Questionnes-tu soudainement, tes mains s'aventurant sur ton collègue sans trop penser qu'elle pouvait s'y faire couper à se glisser ainsi dans sa cape.  
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Tu n'es pas vraiment doué.
Les sentiments humains te dépassent, te terrassent. Ton cœur est trop tenace. Un peu voleur, un peu vengeur, il se perd sur tes failles, tes entailles. Tu ne sais pas réellement aimer. Ta peau te gratte dans un malaise perceptible, tactile. Tu as sur les lèvres le goût ferreux de ton sang. La pureté menacée, tu ne veux plus lui en vouloir. Tu ne veux plus pouvoir. Elle te manque sans doute un peu. Elle te manque bien trop. Ton cœur s’alourdit à tes chevilles, ton cœur palpite, dégringole dans tes chaussures, écraser par tes pas.

Elle a des soupirs, des rires. Elle a aussi des sourires. C'est un peu cette Lola que tu as aimé. C'est un peu d'elle qui t'a abandonné, délaissé, désarmé. Elle s'est envolée sur d'autres rêves, ne laissant qu'une douce crève dans ta gorge. C'est fini. Tout s'éteint, tout s'étreint. Il ne sert à rien de résister, de tanguer. Tu ne fais que vaciller. Elle t'a déjà bousillé, pas la peine d'insister, d'hésiter. La fuite est ta seule solution, ta seule question. Tu feras l'effort. Tu décides d'aider, d'aimer un peu. « Que vous êtes galant, Lestrange. » , un sourire se dessine, éclipsant le ravage de tes souvenirs, d'une mémoire en perdition, en manque de raison. Elle imite les jeunes filles qui se pavanent aux soirées devant tes yeux. Grossièrement, elle s'éclipse dans les courbes de ses cruches, pleines de fêlures, refusant les murs que tu laisses. Tu refuses de tomber sauf pour elle, sauf pour Nyssandra. Ta peau dort encore sur les frissons de sa peau, sur ses soupires. Ton prénom se tordant sur ses lèvres. « N'est-ce pas ? », l'ironie s'échappe, s'éclate sur les rives de vos regards, de vos égards. « Forêt. » , elle condamne, elle s'arme. Tu lui laisses le jeu.

Secondes après secondes, tu la suis, laissant ta cape claquer au vent, s'éprendre du temps. Tu ne vas pas tourner à l'orage. Tu refuses le naufrage. Mais déjà elle enrage. Tu le sens à chaque pas sur le sentier, sur tes pas qui crissent sur le gravier. Ta baguette roule entre tes doigts, sans foi, ni loi.  « C'EST RIDICULE. IL NE RESTE PEUT-ÊTRE RIEN DE SON CORPS, PEUT-ÊTRE QUE DES OS, BORDEL. » , un soupir lui répond, tu ne supportes pas vraiment ses cris, son manque d'interdits. Dans ton monde, tout n'est que limite à ne jamais franchir. « Lola, calme-toi. », souffles-tu en douceur, laissant la brune s'imprimer, s'imprégner, exprimer tes mots. Tu ne la touches pas, te contentant de garder une main sur ta baguette, l'autre sur un pan de ta cape. Le sel de ta langue ne suffit pas vraiment. Il n'a jamais suffit. D'habitude, elle tape dans un arbre & ça suffit. Pourtant, tu ne penses pas vraiment que cela la touche. Tu n'as pas de réelle confiance dans ses ombres qui s'inclinent & se déclinent, faisant la cours aux enfers, aux bêtes guerrières qui foulent cette terre morte. Elle s'abandonne, s'isole déjà, chutant contre une pierre en laissant valdinguer sa crinière de lionne. « Ils étaient de quelles couleurs ses yeux, déjà ? »  , sa voix brise le silence & elle court de ses doigts déjà sur toi, te tirant un dégoût & des images en pagaille. Celle où elle t'embrasse, celle où elle t'encrasse. Ses doigts se faufilent, trouvant le chemin sous ta cape, sous tes drames. Tu déglutis difficilement, douloureusement. Ça se bloque dans ta gorge, ça te donne envie de la fuir, de la trahir encore. Tu résistes à l'errance, aux menaces subtiles, te dégageant lentement, retenant ses mains entre les tiennes. « Bleus. », craches-tu, la raboutant d'un regard fatal comme une lame la fouillant de bas en haut. « Aussi bleu que les miens, d'accord ? », reprends-tu, ne cachant pas le malaise derrières les falaises de tes drames, de tes larmes.

Tu t'écartes la relâchant brutalement. « Ne me touche pas, je te l'ai déjà dit. », murmures-tu, resserrant un peu plus le tissu autour de toi. Tu as plus chaud dans l'étau de tes mots. Tu te caches derrières tes airs dégueulasses, tenaces. Tu pourrais la tuer d'un instant, dans un moment. Ta langue claque encore & tu t'avances vers un bruit, t'écartant du sentier. « J'ai entendu du bruit par ici. Il paraît qu'il chassait. Et je parie que ce n'était pas des rats qu'il traquait. Tu viens ou tu boudes ? », tu essayes de te détendre, tu essayes de ne rien entendre de ta méfiance qui te crevasse les entrailles. Tu veux juste finir cette mission & retourner dormir. T'as pas envie de rester avec elle.
T'as pas envie d'être encore blessé.
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Petit monstre. Les souvenirs sont encore cuisants, grésillants entre rage et passion, brûlant au soleil à peine levant, pas moins nucléaire. Tu tentes d'oublier, d'effacer les horreurs de tes pensées, son dégoût le poussant jusqu'à s'étendre au sol dans des lapées laiteuses que tes lèvres lui avaient provoquées. Tu n'aimais pas qu'on touche ta peau sans ta permission, et elle se faisait rare, tu pouvais comprendre, quelque part, même si tu oubliais qu'il était aussi malade que toi, aussi fiévreux. Tu avais revis ses instants de guerre en boucle. Et si c'était lui qui avait eut ses gestes déplacés ? Certes, tu l'aurais frapper jusqu'à ce qu'il n'y ait plus une partie de son corps pâle qui ne soit recouvert de rouge, mais tu doutais que même en te forçant, tu puisses vomir tes entrailles au sol. Vexée, blessée, dégoûté de tout ce que pourrait naître de toi, ce que tu n'avais jamais voulu avec lui, de toutes façon. N'avais-tu donc pas compris après cet imbécile de né-moldu qui t'avais planté un harpon dans le coeur ? Tu n'apprenais pas, tu n'apprenais jamais, trop habituée à la douleur. Elle était devenue ton amie, ton amante, masochiste. Tu souris, plaisante, tentant d'effacer les erreurs, même si rien ne sera assez puissant pour tout effacer. Même à te verser de l'acide dans la gorge, en faisant couler dans ta poitrine, ça ne changera rien. Son dégoût si pur envers toi, tu l'as cueillis sur sa langue, engraisser dans son sang, tu l'as avalé, de travers dans ta gorge. Il est tombé, dans tes entrailles, dans ton thorax, graine, le bout pointu perçant ta terre noire, ravalant des larmes qui l'ont arrosé, l'ont fait germé et elle grandit déjà; la rancoeur. Plante grimpante qui bientôt sortira de partout, de toi. Plante vénéneuse que rien n'achève, rien ne peut nettoyer, même pas ta plaisanterie même pas sa réponse.  « N'est-ce pas ? » Ironique, marrant, mais même cette acide de tu fait couler dans ta bouche béante, dans ta gorge, ta poitrine, fouillant la terre pour nettoyer tout ce qui a brûlé, ce que tu a tué, il en reste, c'est partout en toi et ça te rattrapera, ça vous rattrapera tous les deux, malgré le mensonge. C'est une mine antipersonnel attendant que lui ou toi y mettiez le pieds, pour vous arracher la moitié du corps.

Il faut avancer, travailler. Vous vous enfoncez dans la forêt, sous tes ordres, ta décision. Peu encline à aller jouer dans le passé d'un inconnu. Marchant loin devant lui, pour éviter d'être trop près, de lui donner de nausées. Tu es puérile Lola, tu lui en veux encore mortellement. Tu pourrais l'embrasser encore, l'attacher et l'embrasser, encore, encore, encore, jusqu'à ce qu'il se vide de ses entrailles, des tiennes aussi, celles qu'il t'avais volées, celles qui te manquaient. C'est peut-être ce qui poussa si rapidement l’éclosion de ta colère, ton exaspération déchirée, béante dans des cris irritant assurément ton partenaire. Lui vomissait, toi tu criais, c'était ce qu'on t'avais appris à faire ; hurler, grogner et mordre. Il tentait de te modérer, te brimer avec un : « Lola, calme-toi. » On ne calme pas un volcan, même en lui demandant doucement, lui susurrant que c'est mieux de ne pas couler sur toutes ses vies innocents. Les volcans, les dragons n'écoutent personne, force de la nature, pas même leurs mères, mère nature. Ils explosent sans avertissements, n'arrêtent leurs tremblements pour personne, crâment tout, que ça plaise ou non, que ça dérange ou pas, avalant tout l'air. Force de la nature, catastrophe magnifique qui se calmait au gré du centre de la terre, des entrailles enflammées, comme les tiennes.

Ta tempête t'amènes déjà ailleurs, au loin, ton regard terreux perdu, ne quittant pas le vide, tes mains glissant sur lui. Escaladant le monstre de pierre, le monstre infernal. Tu oublies, Lola. Pourquoi est-ce que le toucher te paraît si normal. Un peu comme ton cousin, agrippant ses bras, sa poitrine, s’enfouissant sous la terre. Tu cherches juste la photo, ses yeux qu'il a gardé tout pour lui. Le bout de tes doigts remplis d'une affection pourprée, presque noir, le tachant, d'une marque mortelle qui ne partait pas, brûlant sa peau à ton contact, même au travers de ses vêtements. Lui refilant la peste alors que tu ne songe qu'au bien de cette mission. Il se dégage, enfermant tes mains dans les siennes, geste étrange, inhabituel, gorgé de malaise. « Bleus. » gerbe-t-il, âcre, démolissant tout ce que tu t'acharnais faire tenir en place. « Aussi bleu que les miens, d'accord ? » ajoute-t-il, ses prunelles te regardant avec violence avant de ne te jeter, te rejeter, encore. « Ne me touche pas, je te l'ai déjà dit. » Ta langue cogne contre ton palais.

« Sale gosse. » Râles-tu, te relevant, t'éloignant pour chasser l'élancement de ce coup qu'il t'as asséné furtivement, qui t'empoisonne. Tu butes une pierre, un branche t'enfonçais un peu dans un sous bois, attrapant quelque chose au sol, que tu avais repéré. « J'ai entendu du bruit par ici. Il paraît qu'il chassait. Et je parie que ce n'était pas des rats qu'il traquait. Tu viens ou tu boudes ? » Tu ne tardes pas à revenir vers lui, une main dans ton dos. « Impatient en plus. Ton père t'as vraiment refilé que des défauts hein ? » Le nargues-tu, douce pique qui ne peut certainement pas être pire que ce que tu lui as déjà fait. Tu t'approches un peu, raisonnablement, de lui. Un sourire aux lèvres, écrasés par des dents qui le cachent, comme une gamine qui va faire un mauvais coup. « Bleus comme ça ? » Questionnes-tu, l'air innocente avant de finalement sortir ton trésor. Déchiqueté, crevé, flétris, un oeil, que tu tiens entre ton pouce et ton index, le tendant vers lui. Tu as toujours eut un humour douteux, mais si cet oeil était véritablement le sien ?
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Un frisson court. Tu ne sais pas bien si tu la détestes. Dans les brumes de ta mémoire, tu soupires à votre étrange histoire. La cape se referme autour de toi, empêchant le froid de te dévorer, de t'acculer. Trempé de tristesse, tu retraces du bout de tes doigts les verres, les regrets, les été. C'était sans doute un peu trop facile. C'était un peu évident. La tranquillité t'a désertée, délaissée. Il n'y a plus d'amitié entre vous. Il n'y en a jamais vraiment eu. C'était un jeu de dupe. Ce sont des murs sur ton cœur, cloîtré, abandonné. Elle t'a abandonné. Elle t'a nié. Elle l'a préféré. Elle t'a rendu sourd de ses tours. Il n'y aura pas de retour.

Tes lèvres brûlent encore de son baiser. Dans le dégoût, tu t'inclines & te devines. Les ravages s'écrasent sur les rives de tes émotions, de tes sensations. Tu veux juste crever pour ne plus y penser, t'arracher l'estomac pour ne plus vomir, la punir encore & toujours. Tu te braques, t'écartes. Tu la détestes déjà. Tu la détestes pas après pas. Les mensonges s'enroulent, rendent tout moins dur, moins pur. Tu te froisses, te terrasses. Tu te fracasses. La vengeance coule, s'écoule. Tu veux qu'elle brûle sous tes doigts, qu'elle s'enflamme sous tes lois. Tu veux la pulvériser comme l'enfant gâté que tu es. Tu veux l'écraser, la tuer. Pour ne plus souffrir de ce cœur battant, de cet esprit horripilant. Derrière les moqueries, les rires, tu caches ton poison, ton manque de raison.

Arraché, brisé, tétanisé, tu t'obstines, dans un râle.
Tu refuses le peu de pouvoir qui coule en trahison, en pulsions sales, en passions fatales.

Et tu sais, tu sens. Ton chagrin ne dure pas qu'un instant. Et tu aurais aimé qu'elle se taise, cette violence. Tu aurais aimé ne rester qu'indifférence dans ta méfiance. Elle te tâche. Elle t'arrache au calme. Et ta langue claque, assassine, divine. « Sale gosse. » , elle s'enfonce dans les sous-bois & tu te braques vers un bruit, un indice. Tu veux juste aller vite & jeter au loin le reste, le trop. Elle râle, elle s'égare, revenant sur ses pas, sur tes crevasses. « Impatient en plus. Ton père t'as vraiment refilé que des défauts hein ? »  , tu la vrilles d'un regard cruel. Elle ne doit pas parler de ton père, de ses mystères qui t'enserrent la gorge, qui t'empêchent encore de parler, de gagner. La ressemblance est frappante, évidente, assénée comme des coups de couteau aux aveugles. Les même yeux clairs pressés par cette sauvagerie, cette barbarie intestine, pas très magnanime. La froideur se décèle, ensorcelle. Entre toi & lui, il n'y a pas vraiment d'interrogations, de questions. Il n'y a que la pulsation d'une magie, d'un nom bradé, ridé, écrasé sous la méfiance, les déviances. Il paraît que c'est plus de ton âge de l'aimer, de vouloir être aimé de lui. Il paraît que tu n'es pas vraiment important. Alors pourquoi il te protège ? Pourquoi tu le vénères dans tes silences, dans le reste de ton innocence ? Alors tu claques, tu la décapes ; « Mon père ne devrait pas traîner dans ta bouche. ». Il n'a eu que du mépris alors que toi, tu n'as que les rires d'une enfance. Elle ne peut pas comprendre l'absence, l'indifférence. Elle ne peut pas comprendre la patience. « Tu n'en es pas digne. », siffles-tu, peu soucieux d'une nouvelle guerre, d'un nouvel enfer. Il faudrait se taire, voir que les douleurs sont les même. Mais la violence picore, décore les murs de ton cerveau. La rage s'égare, s'enlace à ton ventre. Tu as les fureurs de ses douleurs d'enfant sans père, sans repères. Accroché, balancé, scotché à ton cœur, tes yeux la détruisent. Tu n'as jamais aimé & détesté autant. Tu veux la détruire, la haïr.

Elle s'approche, sale mioche. Heureuse de ses bêtises & de ses facéties, elle s'écorche les doigts sur quelque chose qu'elle cache. Tu soupires, passablement agacé, désagréablement borné. « Bleus comme ça ? » , tes sourcils se froncent. L’œil est abîmé, bousillé. Le bleu filtre encore un peu. « Rassure-moi, tu ne l'avais pas dans ta poche ? », lâches-tu, dégoûté. Alliés forcés, pressés, tu cueilles de tes doigts sa découverte macabre, agitant ta baguette d'un sort prononcé. Le bois rouge s'illumine. Le morceau de bois, de toi coincé entre les dents, tu tires la photo, relevant l'ampleur des dégâts sur ta chemise. Par Merlin, ça lui arrive de se laver les mains ? Tu lui tends la photo après avoir examiné les deux, approchant un peu plus d'elle dans un frisson dévasté, obligé. Ta peau sent la menace, ne supporte plus cette enfant tenace. Tu relâches ta baguette en douceur, en lenteur. «  Ça pourrait ... », et puis le bruissement des feuilles t'alertent. Les pas sont lourds, désagréables. Un peu pataud, la lueur de la peau verte te fait blêmir.

Un troll. Un putain de troll.

« Lola ... », souffles-tu, plus bas, très bas. Presque dans un sifflement. Tu te mets soudain à maudire la passion stupide, débile de ce crétin d'Ypsos Burke. C'est le seul sorcier, sur cette terre, qui a l'idée magnifique, sublime, mais foutrement conne, de ramener des trophées de chasses vivants. « Tu vas détester & souhaiter que ce Burke soit mort. ». Et toi aussi. Il a intérêt à être crever & ronger par les vers. Tu te crispes, les doigts s’enfoncent sur ta baguette, éraflent de ton ongle le bois. Tu vas le buter, cet enfoiré. « Je te conseille de te retourner très doucement. On a de la visite. ». En douceur, tes mains passent sur les épaules de Lola pour la retourner. Surprise?
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Tu t'en voulais, tu lui en voulais de t'avoir poussée là, dans les recoins sincère de ta haine. Tu lui en veut de s'être fait aussi détestable, de lui vouloir désormais tant de mal. Assassinant tout d'un baiser trop passionné, trop cruel, trop dégoûtant. Crachant à son visage, sur lui, son père, tout ce qu'il était, tout ce qu'il serait. Tu l'aimais encore, aussi cruellement que tu les gens que tu pouvais bien aimer. Aimant à coup de mâchoire, crochetant sa peau de tes griffes pour t'en faire une couverture. Proférant le nom de son père, celui même qui avait peint tes trous noirs plus sombre encore. Gravant sa rage sur ta peau, son nom. Tu pouvais dégueuler sur celui qui avait voulu te faire fléchir, son fils y étant presque arrivé, celui, aux même yeux de purgatoire, qui se tenait devant toi. Battant à l’unisson de cette rage que tu avais imprégner sur ses lèvres, insufflant pour le rendre aussi maniaque que toi. « Mon père ne devrait pas traîner dans ta bouche. » Un rire claque contre tes dents. Tu traînera dans ta bouche qui tu voudras, son père le premier. Le roulant sur ta langue, contre ton palais, le recrachant, le vomissant hors de toi, ce psychopathe. Il ne peut cracher sur ton père, il ne l'as pas connu, toi non plus, pas vraiment, n'aidant pas à te rendre moins animale. « Tu n'en es pas digne. » Oh si, tu l'étais. Après tout ce qu'il avait fait tremblé à ton corps, après tout ce qu'il avait laissé sur toi, tout le temps que tu avais mis à guérir, à recoller tes os, refaire ton armure, ton armée. Un nouveau rire t'étranglant. Toujours plus cruel l'un avec l'autre, cherchant qui mordrait en premier, toi qui ne croyait en rien, qui t'en étais pourtant sortie vivante. Crachant sur les temples qu'il avait construit pour un homme que tu avais appris à prier pour la mort, ta fin, la sienne, sa faim, sa fin.

Tu chasses les loups du passé d'un grognement. Le globe oculaire dans la main, t'approchant, pour le faire vomir encore, autrement que par un baiser. Le questionnant, fier, quelque part, joueuse, fouillant dans le sol comme une petite hyène pour retrouver ce que vous aviez enterrés sous les coups, le verre brisé, les cendres de démons. Tentant d'empêcher son corps de couler dans le sol, retrouvant le monde d'Hadès, de ses inferis, ses véritables monstres. « Rassure-moi, tu ne l'avais pas dans ta poche ? » Fait-il avec dégoût, un rire franc sortant de ta poitrine. Affichant un sourire sincère, que tu ne pouvais plus cacher, pas ravaler. Tu détestais qu'il arrive à te faire sourire comme ça, à te faire devenir toutes les catastrophes, les désastres du monde, en même temps. Soleil, brûlant, la peau et les yeux, rongeant les bêtes mortes, de faim et de soif. Mordant ta lèvre inférieur, comme pour ravaler ce sourire qui ne part plus alors qu'il examine ta découverte, désormais entre ses doigts. S'approchant de toi, oubliant la guerre en cours, le temps de se soigner un peu, regardant les photos sans être pourtant convaincue, ça pourrait être l'oeil de n'importe qui. Son oeil à lui, celui de son père ou de Felix. Dans une proximité devenue étrangère, cherchant à unir vos forces, ramer enfin ensemble contre le courant de la rivière de sang que vous aviez versée. Tu peux sentir l'électricité, l'orage qui se prépare sur la surface de vos peaux, mais tu te tais, tente d'ignorer l'ouragan que vous feriez. «  Ça pourrait ... » Commence-t-il alors que tu pinces tes lèvres, fixant encore les deux objets avec attention. « Lola ... » Chuchote-t-il alors que tu fronces tes sourcils, cherche le problème dans son visage. « Quoi ? » Souffles-tu, ton regard aggripé contre ses yeux, cherchant ce que tu avais fait, pourquoi il évitait de te regard, où se fracasserait votre prochain navire. « Tu vas détester & souhaiter que ce Burke soit mort. » Tu comprend rien, t'aime pas les devinettes, à quoi il joue ? Tu lui hurlerais dessus, mais pourtant tu vois que quelque chose ne vas fondamentalement pas. Attrapant son visage de tes mains, l'embrasant de partout, probablement. Cherchant à savoir dans quel drame vous baignez, vous vous noyez. « Qu'est-ce qu'il y a ? » Siffles-tu, à bout de souffle, tentant d'attraper son regard, de le harponner, sans y arriver. « Je te conseille de te retourner très doucement. On a de la visite. » Ton coeur flanche, tes mains retombent, dégringolent au ralentis de ses joues, ses mains se posant sur tes épaules et te retournant doucement.

« Fuck. » Échappes-tu dans un murmure, reculant, t'encastrant dans Aramis, te foutant bien de vos malaises de proximité à tous les deux lorsqu'il est question de survie. Ta main attrapant doucement celle qu'il a de libre, l'autre se glissant pour attraper ta baguette, tous tes mouvements lents, affreusement lents. « On cours ? On fait quoi  ? » T’essouffles-tu, le regard braqué sur le troll, qui a un plus mauvais caractère que toi encore. Plus violent, le genre de bête qui te mangerais tout cru, que tu ne pourrais pas saigner à main nues.
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Le bleu froid ne quitte pas le vert de sa peau. Le troll renifle, renâcle. Il cherche. Il vous a senti. Il sait que vous avez trahis en vous aventurant trop loin dans les bois. C'est son territoire, son histoire, sa mémoire. Tu foules sa domination, piétinant les ambitions de ce troll à l'esprit étriqué, barbare & rasoir. La fureur piétine ton ventre. Comment as-tu pu être aussi con? Tu avais lu & relu ce dossier, froissé la documentation, te démenant entre les interrogations, les questions aux collègues, aux parents, aux amis. Mais tu n'avais pas pensé à vérifier les créatures que ramenaient Burke de ses charmants voyages. Connard, il aurait pu faire comme tout le monde et adopter un boursouflet. Pas un foutu troll.

La haine te fouille de son nom, de sa raison. Elle griffe, jetant tes entrailles à terre, ne laissant que les marques des entailles, de tes failles. Ton cœur se fracture en million de morceaux. Tu n'es qu'un idiot. Les mots sifflent, s'enfilent, te devinent. Son rire a déserté la planète, ne craque plus d'allumette sur ton cœur. Tu ne fais pas d'erreurs. Tu n'en feras plus. Et ses doigts t’abîment, t'assassinent. Elle ripe sur ta peau, sur les mots. « Quoi ? » , tu voudrais lui dire de chuchoter de se la fermer. Gueuler n'est pas une bonne idée. Absolument pas. Tes yeux ne se détournent pas. Tu n'arrives pas à savoir ce qui t'a pris. Tu n'arrives pas à savoir comment vous sortir de là. Ses ongles d'enfant crasseuse, orageuse s'enfoncent sur le fil de ta peau, détalant sous les maux. Tu tentes de te dégager, de l'obliger à ne pas te toucher. Tu lui as interdit. . « Qu'est-ce qu'il y a ? » , et puis tu la retournes, tu la détournes. Ses mains retombent. La sentence tombe d'un « Fuck. »  . Elle vient, elle revient se collant à toi. Un frisson se perd. La peur la presse, l’oppresse. Et toi, tu n'as rien à faire de sa tendresse. Toi, tu ne veux pas de ses caresses. Elles ne t'inspirent que du dégoût. Tes blessures courent entre ta poitrine & son dos. Tu n'es qu'un mur de froideur sous sa chaleur. Sa main agrippe la tienne. Et tu ne veux pas. Tu ne veux rien.

« On cours ? On fait quoi  ? »  , lâche-t-elle & tu t'échappes un peu, te détachant de ses doigts & de sa chaleur. « Et rentrer sans Burke ou ce qu'il reste de lui ? Hors de question. », le murmure est cassant, blessant. Tu n'abandonnes pas. Tu ne laisses rien. Tu n'es pas de ceux à échouer les missions pour la raison. Tes yeux tournent à l'orage & tu te détaches. « Nous ne sommes plus amis, claques-tu. Votre relation finit dans le cendrier, sans pitié, sans amitié. Tu ne l'aimes plus. Tu ne l'as, sans doute, pas vraiment aimé. Menteur, tu détruis, réduis en charpie. Ne me colle pas. Tu m'empêche de réfléchir. ». De ta voix, tu assassines, tu tyrannises. Tu la ridiculises. Peu patient, peu charmant, tes phrases s'écrasent, formant les désastres, les ravages, les naufrages. Tes yeux se perdent sur le troll. Il ne vous a pas encore repérer. Cachés dans l'ombre d'un arbre, l'obscurité vous rend invisible, invincible. « Il paraît qu'il y a une falaise quelque part. », tu te souviens de la carte qui détaille les kilomètres de forêt, d'intérêt. « Il faut qu'on fouille la clairière où tu as trouvé cet œil. Et elle se trouve droit devant nous. ». Droit dans la gueule du troll. «  On a le choix : On combat ce troll ou on l'attire vers la falaise. ». Tes yeux se rivent dans les siens. Elle choisit, elle décide. Tu te plies encore à ses envies.
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Troll. Ton coeur se débat de rage, de survie, dans ton ventre, dans tes paumes, se mélangeant à lui, à t'en faire exploser les mains par sa rage, sa maladie. Foutu Lestrange. Tu l'aura, au détour, quelque part, à un moment où il oubliera. Haine amnésique, dégoût volatile, tu l'aura, il oubliera le baiser, oubliera que son corps est une propriété privée. Tu ne sais même pas pourquoi ça égratigne ton ventre, s'en est éreintant. Ce besoin de le toucher, pour te rassurer, t'assurer, vérifier qu'il te déteste toujours, qu'il n'es pas devenu indifférent. Que tu fou encore le feu à sa peau, explosant un à un les arbres de sa forêt interdite. Sale Lestrange. Tu le touches pour qu'il parle, te dise c'est quoi son foutu problème, crache, mette bas. Possédant à son tour tes épaules de ses mains trop brusque, qui ne savent que détruire, il te retournait enfin, devant le monstre, votre monstre. Aussi haineux que vous, aussi affamé, violent.  Fuck. Fuck. Fuck. Fuck. Tu recules, le regard fixé sur la bête, prenant même sa main. Trop tactile. Tu n'étais pas comme ça. Pas avant. Il te manque trop, comme un bout d'intestin arraché par une épée, un trou béant dans ton ventre, à t'en faire pleurer de rage. T'avais pas cru l'aimer autant, pas avant de le perdre. De ce manque il avait créer en toi le besoin, de l'avoir contre toi, le serrer, le caresser, comme une grande soeur. Juste, passer ta main dans ses cheveux, le serrer contre toi, pleurer sur ses bras. Jusqu'à être vide, jusqu'au bout de ton souffle, de tes cris. Il avait créer cet ouragan en toi, celui contre lequel il luttait. Ta main s'accrochant a lui, tes yeux suppliant, de ne pas t'abandonner. Tu avais besoin de lui, plus que jamais, à t'en déchirer de toutes part. Qu'il endure simplement ta foutue main dans la sienne, sinon c'était toi qui allait vomir. Vomir tes tripes et tout cet amour pour lui qui ne voulait pas mourir, même après tous les rejets, tous es coups de couteau. Ton ventre te hurlait encore de le ramener à la maison, reprendre ce bout de lui qu'il avait enlever de toi, qui te rendait incomplète, brisée, dysfonctionnelle. Aramis n'était pourtant que rage et déception, tu aurais exploser, si ce n'avais pas été de votre situation délicate, alors que tu sentais ses doigts fuir, le raz de marrée remonter en dégoût dans ton ventre sous un énième rejet. Il ne pouvait en être autrement, s'il avait été aussi tactile avec toi que tu l'étais désormais avec lui, tu te serais battue pour qu'il te haïsse, qu'il te laisse crever dans un coin, comme tu pouvais faire avec Felix. « Et rentrer sans Burke ou ce qu'il reste de lui ? Hors de question. » Il a peut-être raison, tu es trop orgueilleuse pour l'avouer, mais ta survie est ce qui prime, ce qui a toujours primé. Tu ne t'es pas rendue jusqu'ici pour finir sous les gros pieds d'un troll. Il se détaches finalement de toi, tu hurles, de l'intérieur, tout ce déchaîne, tu serres tes dents, jusqu'à ce que ta lèvre inférieure en tremble. « Nous ne sommes plus amis, Tu vomirais sur ses chaussures, tu détruirais tout, le réduirais en un amas de sang en lui hurlant : aimes-moi, aimes-moi. Tes yeux sont noirs, ton coeur aussi, noir de sang. Il te fait mal et pourtant, t'es prête à lui tendre de nouveau le couteau, qu'il lacère ta poitrine, voit comment tu tiens, comment tu es droite, comment tu pourrais être son phare, celui qui le ramène à la maison, peu importe les mers troublantes qui l'enlacent. Ne me colle pas. Tu m'empêche de réfléchir. ». Tu pourrais l'étrangler, le jeter par terre, le rouler dans le lit de terre à vos pieds, l'étouffer dans les couvertures de branches sèches et de feuilles mortes. Lui faire sa fête, l'enterrer.

«C'est pas ma foutue faute si toi et lui vous partager vos neurones. » Souffles-tu entre tes dents serrées, même pas certaine qu'il puisse l'entendre. Les yeux fixés sur la bête, faisant un signe de tête vers le troll, ignorant le monstre dans ton dos. « Il paraît qu'il y a une falaise quelque part. », tu te souviens de rien, rien du tout. Surtout maintenant. Attend peut-être un peu. Oui. Ça te dit vaguement quelque chose. Tu prend la rage, la serre dans un tiroir, la ferme à clé, la déversera plus tard, le noiera dans du poison un autre jour. « Il faut qu'on fouille la clairière où tu as trouvé cet œil. Et elle se trouve droit devant nous. » Merde. Pourquoi c'est toujours à vous que les merde arrivent. Vos karmas et vos caractères de merde. Tuer des gens, ça doit pas aider non plus à avoir des points de karma. «  On a le choix : On combat ce troll ou on l'attire vers la falaise. ». Tu soupirs, roule des yeux. Le choix est toujours tien, mais pas vraiment. Il râle, il sait toujours râler, t'insulter. Tu le détestes, tellement que tu pourrais l'embrasser encore, et encore, et encore.

«T'en a combattus beaucoup, des Troll, dans ta vie ? » Rages-tu, n'ayant pas confiance en ses talents une seule seconde. Ta langue claque contre ton palais. «Falaise. » Tu ne lui laisses pas le choix, l'embrassant de ta décision à lui en faire vomir de nouveau ses tripes. Violant son pouvoir décisionnel alors que tu te penches pour attraper une pierre, t'élançant pour la propulser dans le front de la bête. Ouais, vous auriez dû penser à un plan avant, discuter, quelque chose. Trop tard. «Hey, cousin des Lestrange, c'est par ici, gros balourd. »  Tu veux que Aramis t'aides, mais tu t'arranges véritablement pour qu'il te jette de la falaise avec le monstre. Fasses passer tout cela pour un accident, un coup de ton impulsivité, camouflant le meurtre. Tu courrais déjà, attrapant la foutue main de Aramis. Lâche-moi pour voir, que je te fasse trébucher et que le monstre te piétine. Tu lui foutrais jamais patience, jamais. Même morte, tu le hanterais, tu lui mordrais les orteils dans son sommeil et lui foutrait des coups dans le ventre.
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«C'est pas ma foutue faute si toi et lui vous partager vos neurones. » , tu roules des yeux. Bulstrode glisse de provocations, en passions guerrières, incendiaires. Les ravages s'amorcent, gavant l'orage, la menace de naufrage. Tu pourrais la tuer. Elle use, elle abuse. Et tu ne la supportes plus. Enterré, envolé l'amour, tu n'as plus de cœur pour les emmerdeurs. Tes lèvres s'ourlent d'une brise glaciale, bestiale. Tu es prince des glaces, dans ton royaume de neige & d'hivers. Tu la détruiras de la brûlure du froid, de ton manque de chaleur, de douceur. « Les Lestrange n'ont que faire de toi, de tes sentiments ou de tes avis, Bulstrode.  Tu obéis, point à la ligne.  », la tuer de tous ses maux, de trop de mots. Tu l'as déjà remplacé, balayé. Tu ne veux plus espérer. Elle te désespère, t'exaspère. Chaque jour, tu n'es plus dépendant de son amour,  de ses velours. Tu dévies la mauvaise mine. Au fond, tu as toujours su que la haine était indélébile, comme une mauvaise cicatrice, brûlant, tuant ton cœur. « Tu sais ce que ça signifie ? », souffles-tu d'une voix doucereuse, dans lequel se mêle l'acide & le miel de tous les artifices, de tous les maléfices. Elle est idiote. Et à tous enfants idiots, limités, dérangés, il faut toujours répéter. « Mes neurones ne te regardent pas, ni ceux de mon père. », tu la rejettes, la jettes. Fini d'être gentil, de l'enfouir dans le miel de tes souvenirs. Elle t'a trahi. Tu ne pardonneras pas. Elle ne gagnera plus, la demeurée profonde sans profonde réflexion.

Elle soupire, roule des yeux. Dans la pénombre, tu peux aisément distinguer ses yeux noirs, fauves, se lever, se relever. Tu veux pas de ses baisers, ni de ses écœurantes étreintes. Tu lui vomis dans la bouche la prochaine fois qu'elle te touche. Elle t'a insulté, balayé, usé en le choisissant lui . Et pourtant, elle refuse encore de se décider. «T'en a combattus beaucoup, des Troll, dans ta vie ? » , tu roules des yeux. Tu as beau accusé ta jeunesse, tu sais ce que tu sais faire. Tu n'as jamais reculé. Tu n'es jamais tombé. Tu as toujours vaincu.  « Je t'ai combattu, toi. Je pense que ça vaut tous les trolls du monde. », basse, l'attaque est basse, lâche. Elle griffe de tous les outrages, de toutes les  rages intestines, futiles, imbéciles. Elle a choisi la situation. Elle a choisi ta haine. Tant pis pour elle. Tant mieux pour toi. « Je croyais que c'était toi, la foutue gryffondor. », elle est censé avoir le courage qui lui brûle les entrailles, qui fait de chaque entailles une guerre personnelle. Elle n'est pas censée se défiler, tomber, enfant borné, enfant dépassé. «Falaise. » , conclut-elle. « Tu vois que c'était pas si difficile. », railles-tu. Lola sait parler, Lola ne sait jamais se décider. Elle est une enfant qui dodeline d'un oui ou d'un non. Lola n'est rien d'autre qu'une autre de ses enfants qui croit qu'ils ont vécus le plus terrible des drames. Elle aura beau pleurer toutes les armes, t'enfoncer, dans le ventre, une autre de ses lames, elle ne sera toujours qu'un bébé.

Toi, tu sais ce que c'est l'enfer. Toi, tu sais ce que c'est l'abandon. Il s'égare en fêlures, en ordures sous tes dorures, plissant ton cœur, froissant toutes tes rancœurs. Ils t'ont tous trahis, endormi de promesses sans ivresse. C'était du vent, c'était des mots. De tendresses en caresses, le poison des amitiés bousillés, des amours avortés courent dans tes veines. Drapé dans tes enfers, tu libères les guerres froides, te nimbant dans tes horreurs, dans tes douleurs. Elle se penche, attrapant une pierre, la balançant vers le monstre. Il grogne, tu frissonnes. Idiote, tu serres les dents. Tu devrais juste l'abandonner là, la laisser sous les pieds du monstre pour qu'il l'écrase, la crevasse. Tu devrais, oui. Tout irait beaucoup mieux. «Hey, cousin des Lestrange, c'est par ici, gros balourd. » , tu vas vraiment la buter, la tuer. Elle attrape ta main, le dégoût te fait griffer sa peau. Sans ambition, sans ampleur, elle n'aura de cesse de cracher sur chacune de tes douleurs. Elle n'aura de cesse de franchir tes limites. Tu en as assez. « Lola. », ronronnes-tu d'une voix douce, accélérant le pas, courant avec elle. « Tu sais que tu es la dernière des imbéciles ? », ta langue danse dans ta bouche, provocant des enfers sur ta peau, sous tout ton épiderme. Tu vas tellement, tellement, tellement la briser. Tellement, tellement, tellement la tuer.

Alors tu courses les guerres, lâchant sa main, pour être plus libre, pour la devancer, s'avancer. Le monstre grogne, lent, intelligent. Il cherche à vous piéger, vous êtes son dîner. La falaise approche, se rapproche, tu peux sentir l'air te fouetter la peau. Tu peux sentir la terre sous tes pieds. Tu grondes, grognes. Ton cerveau compliqué se met en marche, mâche le travail. A droite, à gauche. La carte s'étale sous tes yeux. Tu remercies ton perfectionnisme idéaliste, oscillant entre droite & gauche, avant de choisir. Alors brutalement, alors que tu es au bord du vide, tu l'attrapes, t'écartant derrière un arbre alors que le monstre s'écrase dans le vide. Du bout de tes doigts, tu peux sentir la peau tendue, les muscles dures. Un frémissement s'extirpe, tu la hais, tu as horreur d'elle. Tu ne supportes ni sa proximité, ni ses intérêt. La nuit se déchire d'un cri & le troll se fracasse, se crevasse. « Ne me sous-estime plus jamais, Bulstrode. Si tu me refais un coup de ce genre là, je laisse n'importe quoi te tuer. », tes yeux clairs deviennent une mer glacée, agitée lui promettant la mort à chaque vague destructrice.  La menace est sourde, lourde.  Tu l'appliqueras.  
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Tu l'aimes. Encore. Bordel. D'un amour rageur et brûlant. Comme un frère, comme un fils, un sale petit con qui ne fait qu'à sa tête. Comme ton propre enfant, qui lutterait contre toi, tes valeurs et ton autorité, comme un fils qui te ferait rager, hurler jusqu'à en perdre haleine, jusqu'à en faire trembler les murs. Tu les ais pour tous ses coups bas, toutes ses portes fermées par jalousie. Tu aurait pu faire la même chose, lui piquer des crises, t'éloigner bien avant, mais tu tenais trop à lui. L'énervant, le piquant dans les côtes, pour déclarer une autre guerre, avoir une autre raison de hurler, de te démener, de tout détruire et de mettre la faute sur lui. La tendresse ne coule plus de ses lèvres, s'en est-elle déjà échappée pour toi ? Peut-être. Probablement. Tu étais trop intoxiqué pour y prendre plaisir, laisser sa douceur glisser sur ta langue. Il te manques, ce morceau vide, béant, qu'il a laissé dans ton ventre. Tu as peur, qu'un jour il apprenne à t'ignorer complètement, il s'y exerce déjà et il y est plutôt doué. Tu voudrais crever, mais lui ne t'as jamais aimé, pas vrai ? « Les Lestrange n'ont que faire de toi, de tes sentiments ou de tes avis, Bulstrode.  Tu obéis, point à la ligne.  » Tu pourrais hurler, serrer dents et points pour préparer une lutte futur, mais tu ne fais que sourire, en coin. Tu obéis. C'est ça. Il demandera à son précieux père comment tu lui a obéis dans le bureau de votre département. « Tu sais ce que ça signifie ? » Tu arques un sourcil, attentive, sur tes gardes. Aurait-il quelque chose de brillant à ajouter, tu en doutes férocement. Rien qu'une flèche de plus, dans ton coeur devenu masochiste de sa haine. Donnes-moi des coups, si c'est la seule chose que tu sache encore me donner.

Il aurait pourtant pu te donner son coeur facilement, doucement, lentement. Tu en aurais pris soin, comme du tien, sinon plus. Tu l'aurais caché du soleil, du froid, des maux, des tempêtes, de toi. Tu l'avais presque eut, si ce n'eut été un mirage. Tu avais l'impression de l'avoir sentis, effleurer du bout des doigts, caresser faiblement, quelques jours seulement avant que Felix ne déboule dans vos vies. Tu n'avais pas compris de quoi il avait eut peur. Tu n'avais pas voulu de Felix, tu ne voulais même pas lui adresser un regard. Désormais, tes yeux avaient du mal à l'éviter, tes joues à ne pas rougir. Il n'aurait pas dû t'abandonner. Tu étais bien avec lui, avec ton prince des glaces, il n'y avait pas de danger, ni pour ton coeur, ni pour le sien. Tu serais restée avec lui, t'obstinais à rejeter Felix. Tu aurais était bien plus simple, tu n'aurais pas a craindre d'être dévorée par la folie, comme tu l'étais aujourd'hui. « Mes neurones ne te regardent pas, ni ceux de mon père. » Tu rigoles silencieusement, lui adressant un sourire amusé tricoter avec soin pour le faire rager. Il ne t'atteint pas, il ne sait rien de son père, il ne sait rien de toi. Il réagit, comme du poison qui se mélange au sang. C'est tout ce qui compte, qu'il t'intoxique, qu'il ne t'oublies pas. Qu'il n'oublies pas qu'il te détestes.

La question revient, la réalité, le danger, enterrant votre passé trop vite assassiné par sa jalousie. « Je t'ai combattu, toi. Je pense que ça vaut tous les trolls du monde. » Il ne te fâche plus, il n'y arrive plus. Aurais-tu cesser de croire en sa haine. Tu es la petite fille qui croit comprendre pourquoi il tire ses couettes. Tu roules encore des yeux, mais tu souris. Tu es bien pire qu'un troll, qu'un ouragan, tu le sais et pourtant, lui, n'as rien vu. Tu es trop douce avec lui, tu l'as toujours été, tu l'es encore. Le couvant de cet espèce de regard qui quémande une meilleure insulte. Il faudrait agir, mais quelque part, tu es bien, dans la panique, à l'insulter, comme un frère idiot que tu aimes trop. « Je croyais que c'était toi, la foutue gryffondor. » Encore un sourire, même si celle-ci est plus piquante. Peut-être que la témérité est sélective face au danger. Peut-être que tu en as marre de te battre ou encore tu veux simplement voir le Lestrange tomber d'une falaise, le Lestange vert qui vous cherche encore pendant que l'aigle veut établir son plan d'attaque. Toi, tu agis. Tu décides, puis tu passes à l'action. On verra comment. « Tu vois que c'était pas si difficile. » Tu lui foutrais bien un coup dans les côtes, mais le temps vous quittes, vous étouffent. Il en vomirait, de cette envie que tu as, ce besoin, de le toucher, de le sentir, de l'avoir, près de toi.  Cette envie que, toi-même, tu supportes difficilement.

La pierre vient déranger la bestiole, tu attires son attention, puis tu ramasses ton gosse, le Lestrange, ta main protectrice, maternelle, dans la sienne. Il va râler, encore, mais tu t'en fiches, tu le serres, tu l'emprisonnes, tu le tires. Tu cours, avec lui. Tu n'apprendras jamais. Tu ne veux pas apprendre. Tu veux qu'il apprenne, qu'il t'aide, te guérisse. Plus il te repousse et plus tu a besoin de le reprendre, le serrer, jusqu'à lui arracher tout air, toute résistance. Tu voudrais enfoncer tes ongles en lui, comme une louve, y planter tes crocs, pour qu'il n'aille nul part, pour qu'il reste contre toi et pleurer dans ses bras forcées, dégoûtés, le repos de votre amitié assassinée par ses soins dans un sacrilège que tu ne lui pardonnera jamais.  « Lola. Tu sais que tu es la dernière des imbéciles ? » Ça oui. Il ne t'apprend rien. Pour l'aimer et t'obstiner encore, tu es complètement cinglée. Il te rend heureuse, même au milieu d'un cauchemar, hochant la tête, continuant de courir. Grisée par le danger, cette idée que peut-être, vous pourriez mourir ensemble, main dans la main, comme deux enfants téméraires, affamés. Son père le renierait.

Il te lâche, t'abandonnes encore, encore, ton coeur se brise, ta main s'élance, tentes de le rattraper. Il court trop vite, il te devance, il t’assassine. Pourquoi est-ce qu'il te laisses encore ? Pourquoi est-ce que ton coeur se déchire, la peur s'y infiltrant dans toute son obscurité. La falaise approche et tu ne sais plus comment faire. Aramis est devant et crier ne sert à rien.

Merde, vous allez tomber dans la falaise. Merde, faudra t'attraper à une branche, ou quelque chose, tenter de transplaner, tenter n'importe quoi. Aramis t'attrapes avant le vide, vous tirant derrière un arbre, t'écrasant contre lui, t'agrippant, malgré toute l'horreur qu'il pourra te renvoyer. Il t'as sauvé. Tu es désarticulée, tendue, tu as envie de vomir, de crever dans ses bras, ton souffle presque inexistant. Tu ne le lâchera pas, tu ne peux pas le lâcher, s'il te lâche tu meurs. La mort du troll sonne dans un frémissement de sol, dans un cris d'agonie qui t'en fait frisonner.  « Ne me sous-estime plus jamais, Bulstrode. Si tu me refais un coup de ce genre là, je laisse n'importe quoi te tuer. » Il t'as sauvé bordel, il t'as attrapée. Ranimant tous ses espoirs qu'il avait lui-même meurtris, écrasés, dépecés. Tes mains ne se calment pas, restent serrés, contre sa veste, dans son dos. Ton coeur lourd, pas sa faute, tiré à la surface malgré l'encre qu'il y a attaché.

«Je... suis désolée Ara... »  Désolée. Pour tout. Pour vous. Pour avoir tenté de fracasser sa pierre, avoir voulu la pulvériser, la faire exploser. Désolée de toutes tes agressions que tu ne pouvais toujours pas retenir. Désolée de ne plus le lâcher, d'avoir besoin de le sentir, le toucher, ta maladie à toi, née du manque de lui. Désolée de ta voix émotive. Désolée de ta tête qui retrouvait son torse, y cherchant de l'air, un souffle, du courage, pour surmonter tout. Tu prenais avec lui des risques que tu ne te permettais même pas avec Felix. Ton coeur au bout des lèvres. Offert pour lui, sur un hôtel portant son nom. Sa dernière chance, d'arranger les choses ou de tout fracasser, de te briser, sans possibilité d'être reconstruite. S'il te brisait maintenant, autant te balancer dans le vide derrière vous. Ce serait probablement moins douloureux. 
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