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sujet; wash away my mistakes (astoria)
MessageSujet: wash away my mistakes (astoria)   wash away my mistakes (astoria) EmptyLun 24 Aoû 2015 - 15:17

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wash away my mistakes
Come back to me when your eyes are full Of crystal lakes and mountains torn. Across the sky of aging uniqueness, Tenderness I've rarely seen, Kiss the tips of trees and please True joy in this sunlight. I am awake, I am always awake. Wash away my mistakes, wash away my mistakes. Dirt the dirt in this holy summer, Teeth creak as my friends they sleep. I know you all as messy things, Water brings back all my tears, Tears torn before the sunset. I know, I know where I'm going. I am awake, I am always awake. Come back to me when your eyes are full Of crystal lakes and mountains torn, Across the sky of aging uniqueness. I am awake, I am always awake. Wash away my mistakes, wash away my mistakes. ~ rays, to kill a king.


I found you on the doorstep, it was brave to leave your room,
Mine is a safe place, I'll not abandon you.


Le soleil inondait sa chambre et réchauffait la peau de ses bras. La chaleur était étouffante, mais ses doigts étaient glacés. Daphne se perdit dans la contemplation du paysage qui s'offrait à elle à travers les vitres, ployant sous cette envie qu'elle mourait d'envie d'assouvir. Sa mère n'avait plus à insister pour la faire sortir de son antre ; désormais Hortense en profitait pour transformer sa fille en poupée, voyant qu'elle n'arquait plus le moindre sourcil méprisant à la vue de textiles coûteux, l'envoyant s'exhiber à la vue de tous armée de ses plus beaux atouts. Digne fille de sa mère. Mais au lieu de s'en offusquer, Daphne profitait de toutes ces attentions, comme si elle avait la sensation que cela ne durerait pas – que cela ne pouvait pas durer. Il y avait comme une zone de noirceur, une tumeur qui grossissait, dans le creux de tout ce qu'elle obtenait. S'éclipsant en dehors de la pièce qui lui était attribuée, Daphne fit claquer ses talons sur le sol, comme pour rappeler aux autres occupants présents dans le Manoir sa présence. Comme si elle avait finalement peur d'être oubliée au détour d'un couloir. Elle glissa un œil dans la chambre d'Astoria, ayant à peine ouvert la porte, laissant son visage s'immiscer dans la fente qu'elle avait créée. « Je sors prendre l'air, tu m'accompagnes ? » quelques instants plus tard, elles franchirent toutes les deux le perron et s'égarèrent à Herpo Creek. Daphne ressentait depuis peu le besoin viscéral de profiter de tout ce qui pouvait lui être accordé, à commencer par Astoria pour laquelle elle avait le devoir de se battre au quotidien. Un lien particulier liait les sœurs Greengrass et Daphne peinait visiblement à mettre un mot correct sur cette relation qui tendait à se renforcer jour après jour.

Les dents serrées en un sourire forcé, même si son âme était toujours plus légère en compagnie de sa cadette, Daphne plissa les paupières en apercevant ces ombres qui se déplaçaient avec dextérité vers leur duo. Enroulant son bras autour de celui d'Astoria, elle sentit très clairement ses propres doigts frémir sous l'envie impétueuse qu'elle ressentait le besoin d'accomplir. En désespoir de cause, elle agrippa simplement l'avant-bras de sa sœur, n'ayant cure de la rigidité presque cadavérique de ses phalanges glacées malgré la chaleur. Rien à déclarer, faites place bande de sales petits – Ils n'étaient pas encore arrivés à leur hauteur, ils n'avaient pas encore ouvert la bouche mais déjà un flot d'insultes heurtait la barrière de ses lèvres sagement closes et étirées. Où avait-elle pu apprendre de telles monstruosités ? Papillonnant des cils, elle avait l'impression qu'Astoria se raidissait également, comme si cette dernière pressentait l'arrivée imminente du déluge. Un tempête qui prendrait sous peu la forme d'un flot d'inepties. Daphne sentait la commissure de ses lèvres s'affaisser, à l'instar de cette placidité qu'elle avait pris l'habitude de revêtir. Elle les haïssait tous – avec leurs questions idiotes, leurs demandes incessantes et leur présence constante. Ils étaient toujours là. Mais il y avait un point à propos des journalistes qu'elle ne parvenait pas à comprendre, un relief embêtant qui s'appelait hypocrisie et qui lui revenait parfois en tête. Ce mot était là, terré quelque part dans son inconscient et laissait derrière lui une amertume peu commune lorsqu'elle y songeait. L'incompréhension se mêlant à la fatigue qui se mêlait elle-même à cette perdition interne qui l'avait assujettie quelques mois auparavant, Daphne se sentait faillir. Flancher. Pour la première fois depuis qu'elle avait appris la mort de Maverick Rowle, elle était envahie par ce qui ressemblait le plus à de la rage. Une colère noire, presque meurtrière, qui lui soufflait à quel point les choses pourraient être faciles si elle se décidait à cribler ces larves de sorts. Si seulement elle se décidait à agir. Mais, d'un mouvement rapide de la tête, Daphne chercha à chasser cette curieuse idée qui s'était installée dans les bribes désenchantées de son esprit malmené. Peine perdue, elle en était devenue obsédante et (presque) salvatrice. Sans surprise, les deux représentants des torchons – aussi appelés journaux ou fosse à purin - se jetèrent sur les sœurs Greengrass en arborant une fausse bienveillance.

Son sourire ne tarda guère à disparaître complètement, tandis qu'Astoria saisissait les événements à bras-le-corps. Si Daphne admirait la douceur apparente de sa cadette qui ne tarissait jamais de mots enchanteurs ou d'éloges mielleux, elle en était venue à frôler les limites de l'hystérie. Elle détestait l'entendre refuser des interviews, elle haïssait les entendre insister et, par-dessus tout, elle n'en pouvait plus de les entendre piailler et réclamer, réclamer, réclamer. Dans sa tête, une voix hurlait et réduisait à néant tout ce qu'elle avait pu construire jusque là. Sa vie, cette vie, qu'elle avait menée depuis janvier – avait-elle déjà été aussi heureuse ? Elle n'avait pas le droit de céder à ces pulsions dont elle ne comprenait pas la teneur, elle ne pouvait pas se permettre d'être irascible. Oh, on la comprendrait, elle en était certaine – après tout, cette pauvre gamine avait vécu six ans d'enfer à vaquer parmi les insurgés, esclave de leurs idéaux anarchiques. Pauvre Daphne. Pauvre, pauvre, pauvre Daphne. On la plaindrait, on ne se souviendrait même pas de ses insultes ou de ses gestes – non, elle représentait à elle seule un monde où elle était la martyre et l'enfant prodige. Quant à Astoria – et bien, Tori n'en menait pas large mais elle réapprenait à vivre, elle s'y efforçait. Daphne ne pouvait décemment pas donner un coup de talon vengeur à ce fragile fragment de bonheur qu'elle essayait désespérément de rattraper. Mais il y avait trop de bruit, trop de questions, trop de langues avides. L'aînée des Greengrass contracta davantage ses doigts autour du bras d'Astoria, ses phalanges blanchissant sous l'effort et dodelinant de la tête sous la litanie assassine qui lui était revenue avec davantage de férocité. « N'avez-vous pas d'autres personnes à aller importuner ?, la verve blessante et peu intéressée par ce qu'Astoria venait de dire, Daphne était obnubilée par ces deux énergumènes qu'elle aurait voulu abattre, des sorciers qui seront captivés par vos ramassis de sottises, vos faciès de scroutts et dont la patience sera sans doute plus résistante que la nôtre. » la menace était à peine dissimulée et ce, même si Daphne n'avait pas expressément brandi sa baguette sous le nez de ses interlocuteurs.

Aussitôt Astoria passa derrière ce qu'elle venait de semer, effaçant le tableau de ses idiotes avec une éponge mouillée, puis l'entraîna loin des journalistes qui jugèrent bon de ne pas les suivre. Sans se débattre, Daphne lui emboîta le pas, toujours férocement agrippée à ce bras qu'elle lui avait offert. La sorcière fixait les deux ombres qu'elles projetaient sur le sol au gré de leur marche, gardant sagement les lèvres closes. Le silence aurait sans doute pu perdurer davantage si elle n'avait pas pris la décision de le briser de nouveau. « Je suis vraiment désolée, je » elle se mordit la lèvre inférieure, cherchant l'inspiration qui lui permettrait de se racheter après ce petit écart « je n'ai pas été spécialement, hm, aimable. Mais ils auraient mérité bien pire. » Elle avait frôlé du bout des doigts les braises d'une colère qui la consumerait bientôt totalement. Elle se retenait, rongeait son frein, vivait d'un mensonge inconscient qui lui faisait perdre le semblant de raison qu'elle avait eu l'impression d'avoir retrouvé.

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MessageSujet: Re: wash away my mistakes (astoria)   wash away my mistakes (astoria) EmptyLun 24 Aoû 2015 - 22:12

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WASH AWAY MY MISTAKES

- DAPHNE & ASTORIA, GREENGRASS SISTERS -

La Manoir Greengrass était plongé dans un silence presque oppressant, mais je ne m'en souciais pas. J'étais ravie de pouvoir fuir, au moins pour quelques heures, l'atmosphère oppressante des journalistes, leurs questions incessantes et les mondanités qui n'en finissaient plus depuis mon retour, quatre mois auparavant. Je piquais une épingle dans l'étoffe de satin émeraude afin de la fixer sur le reste de la robe que j'étais en train de confectionner, sans prêter attention à ma position inconfortable, à genoux sur le parquet de ma chambre. Lorsque mes parents avaient découverts à la fois ma passion et mon talent évident pour la couture, ils s'étaient empressés de me fournir tout ce dont j'avais besoin. Sans doute était-ce là une sorte de thérapie, puisque je m'obstinais à refuser tout rendez-vous avec un psychomage. Je me relevais pour observer ma création. Une robe simple mais élégante, comme je les aimais, faite d'un tissu noble. Tout à fait le genre de robe que je pourrais porter. Mais il manquait quelque chose. J'avais toujours eu un goût très sûr et j'avais la conviction que cette robe n'était pas terminée. Mais un bruit de pas s'approchant de ma chambre dérangea mes réflexions. Le visage de Daphne apparu dans l'encadrement de la porte pour me proposer une balade. J'acceptais sans hésitation, un peu d'air frais me ferait le plus grand bien.

Herpo Creek n'avait pas vraiment changé, en l'espace de quelques années. Les grandes et belles demeures étaient toujours là, les collines, les arbres qui projetaient leurs ombres sur les chemins que nous empruntions étaient toujours là également. Seuls les moldus avaient disparu. Aujourd'hui, le village n'était habité que par des sorciers et partout on voyait des personnages de marques, ravis de ne plus avoir à se cacher ou à faire attention pour pratiquer la magie. Au loin, j'aperçus deux silhouettes bien trop familières, des silhouettes que j'avais déjà vu, de même que Daphne, qui se raidit et m'attrapa le bras, comme pour s'y accrocher. Des journalistes. Je posais une main qui se voulait apaisante sur celle de mon aînée. Daphne n'aimait pas les journalistes. Moi, j'étais l'enfant sage, celle qui répond aux questions avec le sourire et se prête volontiers au jeu. Pourtant, leur présence m'irritait autant qu'elle m'amusait. Très vite, ils arrivèrent à notre hauteur et le jeu débuta. Comme d'habitude, je me chargeais de répondre à la plupart des questions, avant que Daphne ne puisse ouvrir la bouche. J'avais toujours peur des réactions impétueuses de ma sœur, donc je me chargeais des réponses. La presse était un élément capital pour nous. Notre image avait grandement souffert depuis quelques années, Daphne était passé pour une traîtresse lorsqu'elle s'était enfuie, puis certaines langues de vipère avaient commencé à mettre l'idée que mon enlèvement n'en était peut être pas un. Notre retour avait provoqué par mal de rumeurs parmi la communauté magique et si les journaux nous présentaient sous un jour favorable, comme des victimes des insurgés, cela nous simplifierait considérablement la vie. C'est pourquoi j'avais tant prié Daphne de faire contre mauvaise fortune bon cœur et de se montrer patiente et aussi agréable qu'elle le pouvait face aux journalistes qui nous assaillaient de questions à la première occasion. Mais elle avait du mal à se contenir, elle avait toujours été l'enfant rebelle, emportée, j'étais la fillette douce et sage, celle qui ne faisait pas de vague et qui se conformait à être ce qu'on attendait d'elle. J'enviais souvent le courage et le fort tempérament de ma sœur, mais plus raisonnée et rationnelle, je crois que je la freinais dans ses élans, ce qui nous protégeait. C'était pour ça, au fond, que nous étions bien plus proches qu'on ne pourrait le soupçonner. Sans Daphne, je fonctionnais mal, je ne visais pas pleinement. Et sans moi, j'avais peur que Daphne ne se laisse emporter et ne se mette en danger. Quand elle envoya paître les journalistes d'une voix féroce, je me raidis. Je vis les deux sorciers en face de nous échanger un regard éloquent et sus qu'il était temps de rattraper ce léger dérapage. Je leur adressais un sourire et parlait d'une voix calme, empreinte d'excuse. Veuillez nous excuser, ma sœur est fatiguée, nous allons prendre congé. Je les remerciais de cette rencontre dans un sourire angélique et entraînais Daphne à l'écart d'un pas tranquille, comme si de rien n'était.

Je sentais à la raideur d'Astoria qu'elle se contenait à grand peine et qu'elle évitait à tout prix de laisser éclater sa colère, ce dont je lui étais reconnaissante. Un silence pesant s'installa entre nous, je ne le rompis pas, je savais que Daphne le ferait, qu'elle éprouverait le besoin de justifier ce petit éclat. Un oiseau s'envola d'une branche non loin, je le suivis des yeux un instant. Je suis vraiment désolée, je Je tournais mon regard vers ma sœur. Elle hésita un instant, j'attendis sans la presser. Nous ne parlions plus beaucoup, toutes les deux. Le simple fait de savoir qu'elle était là, à quelques mètres de moi, me suffisait. Je n'éprouvais pas le désir de parler des années passées, je tentais plus que tout de les oublier. Je réapprenais à vivre, même si je sentais, quelque part au fond de moi, que ce bonheur retrouvé, au-delà d'être fragile était aussi d'une certaine façon factice. Mais je m'y accrochais, parce que si je n'avais pas au moins ça, je n'avais rien.  je n'ai pas été spécialement, hm, aimable. Mais ils auraient mérité bien pire. Je poussais un soupir emprunt de lassitude et tournais mon visage pâle, qui peinait tant à reprendre ses couleurs vers Daphne. Parfois, j'aurais souhaité pouvoir lui communiquer un peu plus de sagesse et de retenue. Peu importe, tu n'aurais pas dû leur dire ça... Je m'efforçais de rester patiente, nous avions toutes les deux du mal à tenter de retrouver la vie qui était la nôtre sous le regard incessants des journalistes et les flash des appareils photos qui ne cessaient de crépiter. Les moindres de nos faits et gestes devenaient sujet à interprétation. Daphne supportait mal tout ce battage médiatique, mais nous n'avions guère le choix. Tu dois faire attention, tu dois te contrôler. C'était comme demander à un Scroutt à pétard d'être affectueux, mais il fallait qu'elle le fasse. La façon dont les gens nous perçoivent dépend de ce que ces journalistes écrivent dans leur feuille de choux ! C'était la pure vérité et c'était terrifiant de voir comme un simple journal pouvait manipuler des foules entières. Un jour héros, le lendemain paria. Mon ton se fit plus pressant et mon regard se mit à briller d'une lueur d'inquiétude. Beaucoup de gens nous voit encore comme des traîtresses, Daphne, ils ne croient pas que tu aies agis sous influence, ni que j'ai été enlevée. Je t'en supplie ne leur donne pas de raison de douter de nous en te montrant si... Irascible. J'étais parfaitement au courant des rumeurs qui circulaient sur nous, mais j'avais choisi de les ignorer. On disait que Daphne n'avait pas agi sous l'imperium mais qu'elle était pleinement consciente de ses actes et de ses choix. Chaque fois que j'entendais des absurdités pareilles, je sentais mon ventre de tordre et une colère sourde monter en moi. Je ne pouvais pas y croire. Ma sœur n'avait pas pu être témoins de mon calvaire pendant quatre ans et n'avoir rien fait tout en étant elle-même. Daphne était ma grande sœur, elle me protégeait.
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