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sujet; Oseras-tu? - Garden [WARNING] |
| A Poudlard, Adam avait beaucoup de mal à énoncer à voix haute ses sentiments. Il avait la sensation que s'il leur donnait une consistance par le langage, il ne pourrait plus s'évertuer à les renier, ils prendraient vie en lui et au delà, et il ne pourrait plus jamais refermer la cage qu'il avait ouverte afin de les enfermer à nouveau à l'intérieur. Depuis quelques années, Adam avait appris à dire les choses, et il lui était dès lors devenu plus aisé de parler de ce qu'il ressentait, bien que ce ne soit toujours pas au nombre de ses habitudes. Ressentir n'était pas un exercice auquel il se livrait facilement, raison pour laquelle il avait tendance à piétiner ces derniers temps dans son apprentissage de traceur. Pourtant, avec Garden, les choses n'étaient pas exactement comme avec le commun des mortels. Ses émotions semblaient démultipliées lorsqu'elle se trouvait dans les parages et les expliciter demeurait une épreuve éprouvante. « Je le serai toujours. » Cette petite victoire concédée par la sorcière lui donna la force et le courage de continuer. Leurs lèvres se situaient désormais à à peine quelques millimètres de distance, et Merlin qu'il eut envie de les capturer, sceller les aveux qu'il lui faisait dans un baiser qu'il crevait de lui offrir. Mais il se fit violence. Ce qu'il ressentait pour Garden était plus profond et compliqué que ça. L'embrasser ne changerait strictement rien à la situation. Et même si ce n'était qu'une union de façade, Garden était engagé envers un autre homme. Adam détruirait le fils Selwyn qui se tenait sur sa route s'il en avait l'opportunité, mais il n'accaparerait jamais Garden au risque de la mettre en périls. Il ne pouvait pas la faire promettre de ne pas se mettre en danger si lui même la plaçait dans une situation difficile par rapport à la famille qui constituait son laisser passer chez les mangemorts.
D'un geste un peu brusque mais sans violence, Garden apposa ses paumes sur son torse et le repoussa. Il ôta alors ses mains de sa nuque et se contenta de son regard pour seul contact. Le mouvement négatif que décrivit sa tête contraignit le mangemort à accueillir à contre cœur le refus ainsi formalisé. « Je ne peux pas te promettre de ne pas me mettre en danger… tout comme tu ne peux pas me faire la même promesse. Pas avec ce que nous faisons. » Le cœur lourd, Adam devait reconnaître qu'elle avait raison. Ce qu'il lui demandait était impossible, et ça lui coûtait de le reconnaître, car c'était admettre qu'il ne pourrait jamais complètement la protéger du mal. « J'aimerais que ce soit possible. » Sa voix traînante ne pouvait pas cacher la douleur qu'il subissait. Garden s'était mise dans une situation très délicate, et malgré toute sa volonté, Adam ne pouvait rien y faire. Un beau jour, il la regarderait souffrir, impuissant. Et ce jour là, il perdrait sans doute le dernier soupçon d'humanité qu'il conservait comme un joyau précieux. « Tu n’as pas non plus renié toute ta compassion. Regarde comme tu es avec moi en ce moment… le fait que tu sois aussi intervenu pour sauver cet insurgé que j’aurai pu… » La gorge serrée, elle n'eut pas la force de terminer. Dans un automatisme qui lui sembla naturel, il attrapa la main de Garden et la serra dans la sienne. « Tu n’es pas ‘néfaste’ Adam. » Il réprima un frisson au contact de la main fraîche de Garden sur sa joue. « Tu es quelqu’un de bon. Tu sacrifies ta vie pour notre cause et je refuse que tu en fasses encore plus parce que je suis incapable de le faire… cela te coûte de faire du mal, je le sais. Je refuse te t’imposer ce poids en plus sur tes épaules. » Il afficha un air résolu, tâchant de signifier par là même à la sorcière qu'il était prêt à accepter ce poids. C'était un choix qu'il avait fait en connaissance de cause. Aucun refus ne pouvait être admis sur ce point là. Sous ses yeux, Garden retrouva la blondeur qui lui convenait si bien. Malgré les circonstances, Adam se surprit à esquisser un sourire. Une tendresse retrouvée s’immisça dans ses prunelles océanes, et il détailla le visage de la jeune femme, encadré par la chevelure blonde, et légèrement plus courte que dans leur adolescence, qu'il aimait tant.
L'air était toujours chargé en émotions, et Adam avait presque la sensation de se trouver dans un espace hors du temps. Dans cette chambre d'auberge miteuse, il échappait au quotidien et aux horreurs qui étaient perpétrées dehors. Il n'y avait plus qu'elle et lui. Les mains de Garden capturèrent son visage, et il plongea un regard perçant dans ces prunelles qui l'avaient réduit en esclavage, des années auparavant. « Je ne sais pas comment te remercier pour ce que tu as fait, mais… » Elle ne termina jamais sa phrase, capturant les lèvres d'Adam avec une avidité certaine. La douceur première laissa place au désir, sensuel, qui émanait de la jeune femme. Elle s'approcha davantage de lui, et il plaça ses mains sur ses hanches sans même réfléchir. Les lèvres de Garden se pressaient contre les siennes, et il ne sut déterminer qui d'elle ou de lui força le premier la barrière des lèvres de l'autre. Sa langue retrouva celle de l'ancienne poufsouffle avec une intensité qui le rendit fébrile. Garden avait ce don, chaque contact l'enflammait, sans qu'elle ait le besoin d'en faire davantage. Le simple fait d'être elle-même suffisait à transporter Adam, à perturber ses sens au point qu'il lui devenait impossible de mobiliser ses neurones. Elle le faisait tout simplement se sentir humain, avec son lot d'émotions et de contradictions.
Bien que luttant contre ses démons, il ne pouvait pas résister à son contact, à cette proximité qu'elle avait instauré en se rapprochant un peu plus. Assurant sa prise sur ses hanches, il la souleva avec une sublime facilité et la percha à califourchon sur ses genoux. L'une de ses mains remontant jusqu'à son visage, se posant sur sa joue. D'une pression, il éloigna à peine leur visage, rouvrant les yeux pour planter son regard dans celui de la jeune femme. « Garden ... » Le murmure rauque se brisa et, plissant le regard, transi, il l'embrassa à nouveau, à plusieurs reprises. Il ne pouvait pas se contenir face à cette bouche, ce regard qui le rendaient dingue. « Tu n'imagines pas à quel point j'en ai envie mais .. » Il attrapa son visage en coupe entre ses mains et instaura une nouvelle distance entre leurs lèvres, qu'il espérait enfin propre à éloigner la tentation. « Selwyn. » Il ferma péniblement les yeux et agita la tête en signe de contestation. Non, ce n'était pas Selwyn. Adam avait beau défendre la fidélité, ce n'était en rien l'homme qui partageait la vie de Garden qui constituait un réel obstacle entre eux. Le seul obstacle qui se tenait entre eux, c'était lui même. Il rouvrit les yeux et une expression résolue se peignit sur son visage. « Je n'ai pas peur de Selwyn, et tu ne devrais pas en avoir peur non plus. Mais tu devrais me craindre moi. Je ne suis bon qu'à te faire du mal, même si tu crois le contraire. » Un sourire sans joie s'esquissa sur ses lèvres, et il retira d'un mouvement presque mécanique ses mains du visage de Garden, les éloignant lentement et distinctement. Ses lèvres se tintèrent alors soudain d'une note plus joviale, et s'étirèrent davantage, jusqu'à imprimer sur le visage du mangemort un sourire malicieux. « Je ne suis pas l'homme qu'il te faut mais si tu veux t'accorder une pause alors ... » Ses mains revinrent attraper les hanches de la sorcière et il approcha à nouveau son visage du sien, la couvant d'un œil piquant. « C'est l'instant rêvé pour mettre nos vies entre parenthèses, et prétendre que ce n'est pas la guerre dehors... » Ses doigts glissèrent contre la combinaison en latex que portait la sorcière, jusque dans son dos, et il l'attira contre lui, prenant dans le même temps possession de ses lèvres, mêlant leur langue dans un baiser passionné. Dans un souffle, il ajouta : « et que nous aurions pu être un couple comblé. » Puis il l'embrassa à nouveau, avec véhémence, et se laissa tomber sur le lit, Garden dans ses bras. |
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| Ses mains sur ses hanches étaient tout ce qu’elle voulait : un simple signe d’abandon en plus du fait qu’il répondait plus que positivement à son baiser et lorsqu’il la souleva, elle ne chercha pas à opposer la moindre résistance, bien trop ravie de se retrouver sur ses genoux lui donnant la possibilité de se blottir un peu plus contre lui. Entre ses bras, elle se sentait mieux, il arrivait presque à lui faire oublier ce qu’elle avait fait… parce que c’était Adam et qu’elle devait chérir chaque moment de ce genre à lui. Cela ne se présentait pas à elle tous les jours. Adam était devenu inaccessible, tant qu’il avait disparu de sa vie. Le retrouver était déjà quelque chose d’extraordinaire, pouvoir lui parler, mais surtout pouvoir le toucher, relevait du fantasme. Et elle en avait un autre de fantasme qu’elle pensait sur le point de se réaliser vu la tournure que prenait leur baiser et la façon dont Adam murmura d’une voix rauque son nom. Si c’était bien la dernière fois qu’elle l’embrassait, il lui faisait vraiment plaisir en faisant durer le plaisir. Elle ne pouvait qu’imaginer le suite avec délice mais – car il y a toujours un mais – Adam s’échappa à ses lèvres, tenant son visage entre ses mains comme pour l’empêcher de revenir à la charge. « Tu n'imagines pas à quel point j'en ai envie mais... Selwyn. » Il n’était pas sérieux ? Il n’allait tout de même pas mêlait Paris à ce qu’il se passait. D’ailleurs, comment avait-il pu penser à lui dans un moment pareil ? Il y avait de quoi être vexée mais en le voyant fermer les yeux, elle l’eu l’impression qu’il souffrait. « Je n'ai pas peur de Selwyn, et tu ne devrais pas en avoir peur non plus. Mais tu devrais me craindre moi. Je ne suis bon qu'à te faire du mal, même si tu crois le contraire. » Pourquoi se voyait-il si manière si négative ? Oui, il l’avait fait souffrir, mais n’avait-il pas eu ses raisons ? La première fois, en l’abandonnant : il lui avait mentit afin d’aider les insurgés alors même si elle avait souffert, pouvait-elle lui en vouloir ? Elle n’était pas égoïste, pas à ce point. Et la seconde fois, ce furent ses paroles qui l’avaient blessé, mais là encore, il craignait que de l’avoir près de lui allait mettre en péril sa mission. Elle était fautive en fin de compte, pas lui.
Ses mains relâchèrent son visage et le sourire espiègle qui étira ses lèvres la troubla. Ce changement d’expression avait de quoi… « Je ne suis pas l'homme qu'il te faut mais si tu veux t'accorder une pause alors... » Les mains d’Adam à nouveau sur ses hanches, leur visage ayant retrouvé une proximité certaine et le regard qu’il posait sur elle la firent frissonner. Cependant, elle avait un peu de mal avec le concepte de ‘pause’. Adam n’était pas qu’une distraction, il n’était pas un jouet mais elle avait envie d’être dans ses bras, à cet instant plus encore et ses paroles achevèrent de briser le peu de rétiscence qu’elle avait. « C'est l'instant rêvé pour mettre nos vies entre parenthèses, et prétendre que ce n'est pas la guerre dehors... » Le baiser qu’il lui offrit par la suite, lui fit tourner la tête. « et que nous aurions pu être un couple comblé. » Comment ? Comment pouvait-il dire des choses comme celle-là ? N’imaginait-il pas ce que cela pouvait faire à son cœur ? Probablement pas puisqu’il s’empressa de reprendre possession de ses lèvres tout en s’allongeant sur le lit avec Garden dans les bras. Elle n’avait pas à se plaindre, c’était ce qu’elle voulait après tout : être avec lui, dans ses bras, goûter ses lèvres… et elle allait très certainement avoir plus.
Allongée sur l’homme qui lui avait fait ressentir le plus de sentiments dans sa vie, Garden souffla entre deux baisers : « J’en ai rêvé… » Elle ne parlait pas des rêves que l’on faisait sur son avenir mais bel et bien d’un rêve qu’elle avait fait d’Adam et elle, heureux et amoureux. Ils semblaient vivres alors dans une autre époque. Elle avait pensé qu’il s’agissait peut-être d’une de ces fameuses vies antérieures dont parlait beaucoup de gens, mais elle s’était aussi dit que son subconscient avait mis en forme ce rêve après avoir lu quelques articles sur le sujet. L’un comme l’autre, elle ne savait pas pourquoi elle avait ressenti le besoin de l’avouer à haute voix et elle oublia ses propres paroles tandis que ses mains glissaient sur les parties du torse d’Adam qui n’étaient pas recouvertes par son corps. Elle descendirent jusqu’au bat de son tee-shirt sur lequel elle tira. Il compris sans doute ce qu’elle voulait faire car il se redressa juste assez pour qu’elle puisse lui retirer le vêtement. Elle s’empressa alors de couvrir de baiser brûlant cette peau mise à nue.
Elle revint attraper ses lèvres avec envie et ce fut le regard pétillant qu’elle lui avoua : « Tu es la personne que je crains le moins… » Elle se redressa et sans le quitter des yeux, elle défit la fermeture de son corset qui se trouvé sur le côté, lentement mais sûrement. Elle le retira complètement et elle le laissa tomber hors du lit en tendant le bras. Plus rien ne couvrait sont buste, n’ayant pas besoin de soutien-gorge avec ce genre de vêtement dont elle se demandait encore la provenance. Elle laissa quelques secondes à Adam afin qu’il puisse s’imprégnait de l’image de son corps. Elle savait qu’elle était jolie et que ses formes étaient attrayantes et elle n’était pas pudique, pas dans l’intimité. Elle se pencha finalement vers lui et murmura à quelques centimètres de ses lèvres : « Mais puisque tu sembles croire que tu ne peux me que me blesser, alors fais moi mal… » Elle l’embrassa rapidement, juste afin de pouvoir attraper sa lèvre inférieure entre ses dents et tirer dessus. « De la plus délicieuse des façons. » Conclut-elle une fois qu’elle eu relâcher le morceau de chaire. Elle embrassa son cou puis le long de son torse, descendant toujours bas, la pointe de ses seins effleurant sa peau. Elle marqua un petit temps d’arrêt juste avant son pantalon, puis lança un regard qui se voulait indéchiffrable à Adam et déposa un baiser au dessus du vêtement, juste en dessous de son nombril. « A moins que ce ne soit moi qui te fasse souffrir. » Le provoqua-t-elle en lui lançant un regard espiègle.
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| [ Warning: Ce rp peut heurter la sensibilité des joueurs / Déconseillé aux moins de 16 ans.]
Retrouver les lèvres de Garden contre les siennes, pouvoir serrer à nouveau son corps près du sien, savourer sa fragrance si particulière, sentir ses mèches blondes lui chatouiller le visage, tout ça semblait nouveau et à la fois si familier. Ces contacts, Adam n'aurait jamais imaginé les retrouver un jour. Ses rêves les plus fous ne lui faisaient pas même toucher du doigt cette possibilité. Et pourtant, aujourd'hui... « J’en ai rêvé… » Le sourire d'Adam étira ses lèvres à cette réflexion puis disparut dans un baiser fiévreux. Il ne pouvait pas répondre à Garden par la réciproque car ses rêves à lui n'avait jamais été si doux. Il peinait à croire ce qui leur arrivait, mais il ne cherchait plus à raisonner. Car toutes les connexions de son cerveau lui disaient d'arrêter, de fuir et de mettre enfin un terme à ses contacts avec Garden. Ses sens l'invitait à faire l'exact opposé et à profiter de l'instant sans chercher à le rationaliser. Et c'était précisément ce second conseil qu'il entendait appliquer. Son t-shirt lui fut enlevé, sans qu'il ne cherche à s'y opposer, favorisant plutôt les gestes de Garden en se soulevant légèrement, faisant fonctionner les muscles de son abdomen avec une efficacité qui ne lui coûtait aucun effort. Les lèvres de Garden s'empressèrent de couvrir son torse de baisers, sous lesquels Adam se sentit frissonner avec un délice qui le fit réagir. L'ancien couple qu'ils formaient à Poudlard se retrouvait ainsi, des années plus tard, avec déjà quelques confrontations à son palmarès. Adam ne pouvait s'empêcher de penser que ça n'était pas correct. Les lèvres de la jeune femme étaient trop douces, sa langue heurtait douloureusement son âme. Pouvait-il seulement se comporter comme un parfait salop avec elle ? « Tu es la personne que je crains le moins… » Revenue à l'assaut de sa bouche, elle lui glissa ces mots après l'avoir embrassé, exacerbant la sensibilité d'Adam. Merlin qu'il aimait ces sensations qu'elle lui faisait ressentir ! Et lorsqu'elle se redressa pour faire glisser savamment la fermeture éclaire de son corset noir, il se mordit la lèvre pour contenir l'envie furieuse qui remontait de son bas ventre. Il plissa légèrement les yeux lorsque la peau fut enfin découverte. Il la regarda sans ciller, mais il n'y avait aucune fixation perverse dans ses prunelles, seulement le désir que lui inspirait le corps désormais à demi-nu de Garden. Doucement, il leva les mains vers elle. Sa main droite se fixa sur sa taille, tandis que la gauche effleura sensiblement la courbe de son sein droit. Puis elle se pencha, forçant sa main à venir se plaquer contre son sein, laissant un frisson électrique lécher sa colonne vertébrale. L'excitation brûlait dans ses yeux, et il manqua de dévorer les lèvres de la sorcière lorsqu'elle le approcha dangereusement des siennes. « Mais puisque tu sembles croire que tu ne peux me que me blesser, alors fais moi mal… » Leurs lèvres se touchèrent à peine, et Adam fronça les sourcils lorsque Garden malmena sa lèvre inférieure. « De la plus délicieuse des façons. » Il émit un rire bref et rauque, mais ne fit pas de commentaire. Car déjà, la jeune femme faisait glisser ses lèvres contre son corps, jouant avec son envie, martyrisant son désir. Elle frôla la barrière de son pantalon, et Adam ne put retenir un souffle d'excitation lorsqu'elle stoppa sa progression, et releva un regard mutin vers lui. « A moins que ce ne soit moi qui te fasse souffrir. » Elle n'imaginait pas à quel point elle visait juste. La voir, la sentir sous ses doigts, la savoir prête à se livrer à lui, tout cela le torturait, tout en lui inspirant une flamme intense. Il n'était plus le serdaigle de leur adolescence, rougissant à l'idée d’effeuiller l'objet de son adoration, et pourtant, une part de lui ne pouvait s'empêcher de considérer Garden avec tous le respect et la tendresse qu'il nourrissait jadis pour elle. Le passé avait la vie dure, qu'importe la force avec laquelle il avait tenté de le mettre de côté. Il avait rejeté, repoussé, enterré les sentiments qu'il avait pour elle. Mais ceux-ci ne pouvaient s'empêcher de revenir, le submergeant telle une vague immense, alors qu'il caressait adroitement sa joue. Il lui sourit, une infinie tendresse baignant ses prunelles océanes. « Je suis le seul à m'infliger ce traitement, toi ... » Il attrapa son menton et attira à lui son visage, sans geste brusque ni aucune sorte de violence. Lorsqu'il eut obligé Garden à revenir à sa hauteur, délaissant la frontière au seuil de laquelle elle s'amusait à le supplicier, il planta son regard dans le sien, sérieux et amusé à la fois. « tu n'es et seras jamais que douceur à mes yeux. » Il fronça un sourcil, et son regard s'intensifia alors qu'une douleur sourde avait creusé ses racines en lui. « Pourtant, ta présence est une souffrance et ... » Sa voix mourut, il pressa ses lèvres contre celles de Garden et ferma les yeux avec la force du désespoir, cherchant à faire fuir ses idées noires. Ses doigts se détachèrent de son menton et il vint saisir sa taille à nouveau, pour la faire rouler sur le lit. Il se réserva la position de force, n'ayant suivi le mouvement qu'il avait fait décrire à Garden qu'à moitié. Il restait partiellement tourné, avait lâché d'une main sa hanche afin de prendre appui du coude sur le matelas. La plaçant sur le dos, il amplifia leur baiser et prit possession de la langue de la sorcière sans jamais jouer, la passion qui l'étreignait étant son unique moteur. Sa seconde main, demeurée sur sa taille, en glissa à son tour, et ses doigts sinuèrent sur le corps dénudé qui lui était offert. Il se sépara des lèvres de Garden, à contre cœur, et leurs visages furent séparés d'une distance dérisoire, qui permettait uniquement à Adam de plonger à nouveau son regard dans les prunelles où il aurait apprécié se noyer. « ton absence est pire encore. » Il poursuivait sa phrase comme s'il ne l'avait jamais suspendue, et un sourire revint percer ses lèvres. Il se redressa, avec une hâte certaine qui ne pouvait pour autant se confondre avec de la précipitation. Quoique Garden ait une place particulière à ses yeux, il n'en perdait pas pour autant ses moyens. Adam savait précisément ce qu'il faisait, pour l'avoir fait des dizaines de fois avec les partenaires les plus diverses. Il se remit debout et se délesta du jean qui l'encombrait, ne laissant subsister, pour tout vêtement, qu'un boxer incapable de dissimuler vraiment son excitation. Il revint ensuite s'allonger sur Garden, les paumes sur le matelas. L'une de ses mains se glissa dans son dos, à la courbure de ses reins, et il la souleva juste assez pour la faire avancer plus proche de la tête de lit, et la reposa entre délicatesse et fermeté, ses doigts glissant jusqu'à la naissance de sa colonne, où ils se figèrent afin de maintenir la jeune femme tandis qu'il pressait son corps contre elle, son bras se pliant, son avant bras portant désormais la totalité de son corps. Ses lèvres effleurèrent celles de Garden, et il soupira, la voix suave : « Pardonne mes erreurs, pour ce soir au moins. » Il l'embrassa brièvement, puis sa bouche descendit dans son cou et son bassin commença décrire des mouvements lascifs, préalable à un contact charnel qui serait rapidement instauré. |
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| Elle se faisait joueuse, aguicheuse. Elle aimait l’être parfois et à cet instant plus que tout, peut-être pour convaincre Adam de rester auprès d’elle, de ne pas faire marche arrière, mais peut-être aussi parce qu’ils avaient décidé de faire abstraction de ce qui se passait dehors de n’être que deux amants se donnant l’un à l’autre. Alors elle profitait, s’amusait… et peut-être aussi voulait-elle laisser une trace en lui, celle de sa présence contre lui, que ce moment lui revienne, qu’il le hante, qu’il pense à elle… C’était égoïste, elle le savait mais elle ne voulait pas disparaître de son esprit et elle tenait à ce que ce moment soit unique.
« Je suis le seul à m'infliger ce traitement, toi... » Son visage se retrouva près du sien grâce aux doigts d’Adam qui s’étaient entourés autour de son menton et avait fait tout juste assez pression pour lui faire comprendre ce qu’il désirait. Son regard était peiné. Elle n’aimait pas savoir Adam en souffrance. « tu n'es et seras jamais que douceur à mes yeux. » Elle le gratifia d’une petit sourire gêné. Elle n’était pas parfaite, loin de là. Elle commettait bien des erreurs et pourtant il semblait toujours lui trouver des qualités. Elle ne su quoi répondre à cela, si elle lui avait dit qu’il exagérait, il l’aurait contredit, elle le savait et elle n’avait pas envie de s’opposer à lui, pas maintenant, pas dans un instant pareil. « Pourtant, ta présence est une souffrance et... » Ce fut un coup en plein cœur, et elle ne su comment réagir par la suite à son baiser.
Elle sentit ses mains s’emparer de sa taille et le laissa la faire rouler sur le lit. Allait-il finalement mettre fin à leurs ébats ? Avait-il eu un sursaut de conscience ? Si c’était le cas, alors le baiser qu’il lui offrait devait être un adieu tant il était intense. « ton absence est pire encore. » Elle cligna plusieurs fois des yeux comme si elle cherchait à assimiler ce qu’il venait de dire, et c’était le cas. Son baiser lui avait complètement tourné la tête. Il ne supportait donc pas son absence ? C’était tellement… fort, ce sentiment qui déferlait en elle à l’entente de ses paroles. Elle aurait voulu lui dire qu’elle resterait à jamais à ses côtés si c’était ce qu’il désirait, mais elle ne pouvait pas faire une telle promesse, elle le savait.
« Pardonne mes erreurs, pour ce soir au moins. » Comment pouvait-elle répondre par la négative à cette requête alors même qu’il s’était allongé sur elle et que leur corps étaient suffisamment collés pour qu’elle puisse sentir tout le désir qu’il avait à cet instant ? Il la tortura alors, baisant son cou tandis qu’il ondulait des hanches contre elle, la faisant se courber. Elle ne pouvait rester plus longtemps passive. A son tour elle le fit basculer, se libérant de son emprise seulement pour se débarrasser de ses derniers vêtements et en faire de même avec Adam. « Tout est pardonné… » Souffla-t-elle avant d’effleurer du bout des doigts son membre le plus intime déjà tendu. Elle s’installa ensuite sur lui et se pencha l’air mystérieuse. « Fais moi tout oublier… jusqu’à mon nom. » Lui susurra-t-elle tout près de ses lèvres dont elle s’empara passionnément tandis que son bassin décrivait les mêmes mouvements qu’il lui avait offert juste avant. Elle soupirait déjà contre sa bouche. C’était plus que ce qu’elle n’aurait osé imaginer et elle prenait tout ce qu’il lui donnait comme si c’était la dernière chose qu’il lui cédait.
Elle quitta finalement ses lèvres, sa main caressant son visage puis son torse tandis que sa bouche couvrait son corps de baisers jusqu’à atteinte son membre éveillé. Elle laissa alors sa langue jouer avec se délectant des sensations qu’elle allait lui arracher. Elle revint lentement vers le visage d’Adam, ses lèvres effleurant son torse tout comme la pointe de ses seins. Elle planta un regard illuminé par le désir dans le sien mais gardant un certain degré de sérieux lorsqu’elle lui demanda : « Mais toi, ne m’oubli jamais. » Un nouveau baiser plus court que le précédent et elle se redressa. L’envie lui brûlait les entrailles, attendre plus semblait un supplice insurmontable. Elle le fit alors pénétrer en elle rejtant la tête en arrière et soupirant de bien être. Aussitôt elle se pencha pour prendre appuis sur ses mains. Ses jambes tremblaient tant l’excitation la submergeait mais cela ne lui empêcha pas d’entamer un mouvement lent mais sensuelle.
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| Le mangemort ne savait plus quoi penser, que faire, à part mettre sa raison en sourdine et profiter de ces instants précieux que lui offrait Garden. Depuis qu'elle était revenue dans sa vie, elle ne cessait de torturer son âme, et Adam avait tendance à se laisser aller à des considérations dignes d'un adolescent, réminiscences d'un passé serein, loin de la guerre. Et l'instant d'après, il se souvenait celui qu'il était devenu, le sorcier que cette guerre qui faisait rage avait transformé une année après l'autre, lentement, enfonçant ses racines loin sous sa peau et jusqu'à son cœur. Adam sentit Garden lui glisser entre les doigts, mais lorsqu'il rouvrit les yeux, il constata qu'elle était en train de ses débarrasser de ses derniers vêtements. Elle s'attaqua bien vite aux siens, arrachant un éclat fourbe au fond de ses prunelles avides. « Tout est pardonné… » La facilité avec laquelle elle pardonnait le mal qu'il lui avait fait le fit se sentir coupable, quelques secondes, avant que Garden n'entre dans le vif du sujet. Ses caresses sur son point sensible finirent de faire s'envoler les remords du sorcier. Le temps n'était plus au mot, mais aux actes uniquement. Garden se plaça sur lui, en position de force, et lorsqu'elle se pencha, l'une de ses mains se posa en une caresse sur sa joue, tandis que l'autre la saisit au niveau de la taille. « Fais moi tout oublier… jusqu’à mon nom. » Un frisson électrique lui chatouilla le creux des reins et remonta contre sa colonne tandis que les lèvres de Garden se posaient, fougueuses, sur les siennes. Les doigts du mangemort glissèrent jusqu'à la nuque de sa partenaire, la maintenant ainsi à proximité de lui. Alors qu'elle entamait des mouvements de va-et-vient destinés à enflammer ses sens, Adam leva vers elle un regard brûlant. Il la dévora des yeux, contracta l'abdomen et se souleva légèrement pour aller cueillir les lèvres de Garden, qu'il dévora à leur tour, concluant la promesse qu'avait scellé ses prunelles de feu.
Les lèvres de Garden sinuèrent contre son torse, déposant ça et là des baisers fiévreux, tandis ses doigts les accompagnèrent dans une caresse subtile. Sa bouche atteignit le point sensible d'Adam, et sa langue le plongea dans une torpeur délicieuse. Une main toujours dans nuque, Adam s'était détendu, et son second bras reposait sur le matelas, sans chercher à agir. Les sensations que lui faisaient revivre Garden était d'une infinie douceur et d'une luxure sans pareille. Il ne pouvait sortir totalement tout remord de son esprit, quand bien même Garden prétendait avoir déjà tout pardonné. Lui n'oubliait pas ce qu'il lui avait fait subir, il n'oubliait pas qu'à Poudlard, il avait hérité de son cœur, cadeau ô combien précieux, car elle ne l'avait jamais offert à personne d'autre avant lui. De bien des façons, elle avait fait preuve de patience avec lui pour finir par le pousser jusque dans ses derniers retranchements et l'obliger à admettre les sentiments qu'il avait pour elle. Garden avait été la première, la seule à ce jour, à franchir la toile froide et cérébrale qu'il avait tissé autour de lui afin de s'y enfermer comme dans un cocon. Il s'était entièrement et parfaitement ouvert, laissant une brèche fendre sa carapace pour lui permettre de pénétrer. Le jour où il l'avait abandonné, il avait verrouillé son cœur et colmaté les fissures de ses remparts. Une cicatrice demeurerait à jamais présente dans son âme, et Garden s'évertuait à la rouvrir et à le faire saigner à nouveau. Il tentait de rejeter les remords, de repousser les sentiments qui l'assaillaient, mais Garden était intrusive et déterminée. Ses lèvres reprirent la direction de son visage, et elle s'arrêta quand elle fut à nouveau à hauteur de celui-ci. Une flamme qu'Adam ne pouvait pas manquer brûlait au fond de son regard, plein de désir et d'interdit. « Mais toi, ne m’oublie jamais. » Leurs lèvres se retrouvèrent violemment, puis Garden se redressa. La tension les enveloppait, pénétrant leurs corps au point que toute résistance semblait futile. Adam planta sur elle un regard un regard ardent, et ils se comprirent sans avoir besoin d'échanger une seule parole de plus. L'attente avait assez duré. Les années les avaient longtemps séparés, et ni l'un ni l'autre n'étaient prêts à perdre une seconde supplémentaire.
Retrouver la peau satinée de Garden sous ses doigts, la chaleur de leurs étreintes, être présent en elle plus sûrement et violemment qu'aucun autre, la posséder, l'avoir pour lui seul, même si cela ne durait qu'une nuit. Ces sensations retrouvées le transportèrent, l'irradièrent, le tétanisèrent presque avant que l'ultime instant n'arrive. Après l'acte, Adam s'allongea sur elle et plongea son visage contre ses mèches redevenues blondes. Il se délecta du parfum qui s'en dégageait, retrouvant les notes fruitées qui lui étaient chères, ainsi qu'une fragrance nouvelle, supplémentaire. Était-ce le goût de l'interdit ou la saveur du pêché qui chatouillait les narines d'Adam ? Il choisit de ne pas apporter de réponse immédiatement à cette question, et se laissa tomber sur le flanc, au côté de Garden. Le sommeil les emporta subitement, et il devait bien être deux ou trois heures du matin lorsque le mangemort émergea des bras de Morphée. Garden était là à ses côtés, et ce constat lui fit un bien fou. Pourtant, la place de l'ancienne Poufsouffle n'était pas là, pas encore, pas tant que la guerre durerait.
La mort dans l'âme, Adam quitta le lit discrètement, rassembla ses affaires et les enfila sans perdre de temps. Les anciens amants avaient profité d'une parenthèse merveilleuse, et aucun des deux ne pourraient consciemment la regretter. Adam ne remercierait jamais assez Garden pour le trésor auquel elle lui avait permit de goûter à nouveau ce soir là. Mais il ne pouvait ni ne devait en attendre plus. Lui même n'était pas en mesure d'accorder davantage de lui même à celle qu'il aimait pourtant viscéralement, depuis toujours et à jamais. Au beau milieu de la nuit, le sorcier s'éclipsa, sans un mot ni même une note. Tout avait déjà été dit et fait. |
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