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sujet; Je n’ai pas besoin d’ennemis.... j’ai ma famille. - DG

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Je n’ai pas besoin d’ennemis.... j’ai ma famille. - DG - Page 2 Empty
Il est fier, il est droit, il est sûr de lui et je suis certaine d’avoir envie de le briser, d’effacer à jamais ce petit sourire arrogant qui ne lui a jamais sied. le faire souffrir comme je souffre et mes paroles font leurs effets, je vois dans son regard qu’il s’attendait à tout sauf à ça. Peut être imaginait il que je lui en voulais pour une peccadille qu’il aurait pu repoussé d’un simple signe de la main, d’une parole bien placée. Peut-être pensait-il que je m’étais trompée de cible mais il n’en était rien. Il était responsable, il était le coupable, il était l’assassin, je n’en avais aucun doute. Il mord, se drapant dans son arrogance, dans son bon droit auquel je répond sans hésité. Moi, moi je m’en soucie. Comment faire autrement quand on passe ses journées avec leurs dossiers, leurs vies entre les mains? Les rebuts n’étaient pas des objets de décorations, tous des sorciers fait de chaire et de sang, avec ce regard oscillant entre haine et peur. Je connaissais leurs regards, je connaissais leurs histoires, oui leurs vies m’importaient. Une joute verbal, le fiel quittant nos lèvres acides alors que je revois chaque visage, chaque nom, chaque numéro... Je pourrais tous les cités, un a un, jamais ces souvenirs ne pourraient me quitter, quoi que je fasse. JE les avait vendu, JE les avaient tous mené à la potence. Il en profite pour m’inciter à renoncer, une fois encore à mes choix, à mon statu d’adhérente, il voudrait que je m’éloigne de cette guerre sans comprendre que j’y suis plongé jusqu’au cou, empêtré jusqu’à la moelle. Son rire me blesse autant qu’il m’agace et un sortilège informulé fuse, la bouteille explose, plutôt elle que lui, pour l’instant. Il me doit des réponses. Je secouais la tête, écartant ses demandes impérieuses d’un simple mouvement. Non je ne me tairais pas, non il devait savoir et je me fichais bien retourner la baguette dans la plaie. De le voir lutter contre ses propres démons en tentant de ne pas entendre ce que j’avais à dire. Je me fichais bien de lui mettre le nez dans ses propres erreurs même si cela mettait les miennes en lumière également. Mes mains tremblantes sur ma baguette, les larmes au coin des yeux, un échange qui laisserait à n’en pas douter des traces. Ils étaient humains Draco, tu le sais, tu le sais!!! Hurlais-je sur le même ton que le sien, je ne pouvais pas accepter ses paroles. Ils étaient des hommes, des femmes, des maris, des épouses, des frères, des soeurs, des cousins, des enfants... des humains tout simplement et ça Draco ne pouvait pas le nier, je le connaissais assez pour savoir que ces paroles n’étaient pas ce qu’il ressentait au plus profond de lui. Mon Cousin n’était pas un monstre, non il... n’était pas ce monstre que je voulais qu’il soit pour apaiser ma douleur. Lui ou Liam, Liam ou lui... qu’aurais-je ressenti si Draco était mort ce jour là? Je ne voulais pas imaginer, la douleur et la peine avait trop d’emprise sur moi, je ne pouvais pas imaginer d’autres schéma possible. Les faits étaient là, les souvenirs bien trop présents, les images presque palpable dans mes yeux, il n’y avait pas eu de choix à faire Liam n’était pas armé. Draco chute dans le fauteuil, accablé par la révélation, par ma traitrise, mes aveux. Il sait, maintenant il sait combien il m’a blessé, il sait et ses réflexions cessent. Ses paroles sans queue ni tête ont quittés ses lèvres. Il sait. Ma respiration s’accélère. Il doit me trouver une bonne raison à son geste, il me le doit. Une larme perle sur ma joue, un murmure s’échappe... il était désarmé... Il n’était certes pas un agneau mais il n’avait pas sa baguette, le combat était inégal, perdu d’avance. Et Draco m’accuse à son tour, il souligne mes fautes, surligne mes erreurs, écrase mon coeur entre ses mots. C’est à mon tour de hurler mon désarroi. Je sais. JE SAIS!!! Je n’aurai pas dû retourner le chercher, le retrouver chez les Carrow... Je sais que je suis responsable, que jamais je n’aurai dû l’aimer, que c’est sans doute ce qui l’a conduit dans cette cage, je sais ce que j’ai fait!!! Mais l’amour ne se commandait pas et il en savait quelque chose, lui avait avait protégé son petit garçon, qui l’avait tenu éloigné le plus possible du monde impitoyable que nous côtoyons chaque jour. Je savais parfaitement que nos choix étaient limités, presque inexistant comme il venait de le dire pourtant nous en prenions malgré tout, chaque jour en ouvrant les yeux. Il capitule. Il ignore pourquoi et mes bras tombent lourdement contre mon corps. La peine est trop grande, le culpabilité me ronge et je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à me venger à laisser s’exprimer la haine que je ressens au plus profond de mon coeur. Un sort, un simple sort dont je suis parfaitement capable mais rien. Son regard est fuyant, il n’ose même plus supporter ma peine. Son aveu m’achève et je comprend le vide de son regard ce jour-là. L’impérium. Je comprends les paroles de Severus qui savait que Draco n’agissait pas de son plein grès. Je l’ai brisé et je n’en éprouve pas le moindre réconfort. Pire que ça, cela ne fait qu’amplifier mon désarroi. Je suis faible, incapable d’aller jusqu’au bout. Et je m’effondre face à lui, mes jambes cèdent sous mon poids, mes genoux heurtent le sol et le verre brisé sans que cela ne provoque la moindre douleur. Les larmes coulent sans aucune retenue sur les joues jusqu’à atteindre le sol à leurs tours. La douleur tenace broie mon esprit. Je voulais... Oui qu’espérais-je en venant ici? En lui disant la vérité? je voulais que tu sois ce monstre que j’aurai pu abattre facilement. Qu’il soit le mal en personne que je n’aurai eu aucun mal à achever. Je voulais te haïr, faire de toi le seul responsable de ma douleur mais... Et ma main se serre sur le tissus de son pantalon. Je suis venue faire de lui le coupable et je suis à ses genoux, a terre, à jamais emprisonné dans mes faiblesses et mes mensonges. ... mais j’en suis incapable. Incapable de haïr quelqu’un que j’aime comme un frère, malgré tout.  Trop faible pour user de ma baguette, pour le voir autrement que comme une autre victime, laissant la mort de Liam sans justice, sans réponse.Brisée, plus seule que jamais. J’avais l’impression de perdre encore une partie de moi, de cette famille créer de toute pièce par des années de mensonges. Ma main se resserre sur ma baguette et le sang coule, chaud, poisseux, des gouttes rouge carmin s’échappant de main inlassablement comme les larmes quittent mes yeux brouillant ma vue. “fais lui confiance”, “il peut t’aider”. Oui, il peut mais pas comme Severus le pensait, du moins pas seulement. Il peut aider Jeanne même si c’est Gwen qui pleure. S’il ne peut rien pour ma douleur il peut répondre à mes questions, m’aider dans la quête de mon identité. Eris me l’a dit c’est lui qui a utilisé l’armoire jumelle, c’est lui qui a peut être les clés de mon passé sans le savoir. Alors dans un souffle maladroit, abîmé j’avoue douloureusement. Tu peux m’aider... Mon coeur crie que non mais mon esprit hurle d’essayer, de tenter.  Tu peux te rattraper...  Pourtant je n’y crois pas moi-même au fond, rien ne pourrait effacer la mort de Liam, pas même savoir ça. Tu dois me jurer, faire le serment que jamais rien ne quittera tes lèvres, que tout ce que nous pourrons échanger restera à jamais entre toi et moi. Je relevais la tête, cherchant son regard, un point d’ancrage. Pas une simple promesse Draco, un serment. J’aurai aimé lui faire confiance sans concession, sans avoir recours à cela mais mon coeur était en miette et il avait pris une grande part à sa destruction minutieuse. Je n’avais pas le luxe de lui poser simplement mes questions dans l’espoir qu’il y réponde et n’en parle jamais était minime. La culpabilité ne s’effacerait jamais, surtout pas quand j’avais cette impression d’utiliser la mort de l’homme que j’aimais pour découvrir qui j’étais. Utiliser ma douleur comme un levier pour faire céder mon cousin. Je n’étais pas venue ici pour ça mais les faits étaient là et la demande avait quitté mes lèvres, j’étais cette jeune femme qui usait d’une faiblesse pour tenter d’avancer. J’étais celle que je ne voulais pas devenir.
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Draco Malfoy
Draco Malfoy
‹ inscription : 13/09/2013
‹ messages : 8775
‹ crédits : faust.
‹ dialogues : seagreen.
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‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; calixe davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ im jaebum ; even li w/ jeon jungkook ; jelena kuodzevikiute w/ ariana grande.

‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14106
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
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Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
http://www.smoking-ruins.com/t4710-draco-there-s-a-hole-in-my-so
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Je n'ai pas besoin d'ennemis, j'ai ma famille
05 AOÛT 2002 & Drenièvre
 

 
 
 
« Ils étaient humains Draco, tu le sais, tu le sais!!! » Les lettres s’égrainent autour de lui comme les éclats de verre parsèment le sol, explosion de douleur, implosion d’âme, et il y fait rempart. De son mieux il redresse les barrières chancelantes – ils n’étaient rien – et assène les arguments qui motivent ses actions. Tuer ou se laisser mourir, cependant, il n’y avait pas encore été confronté. Du moins était-ce une position peu enviable qu’il était parvenu à éviter jusqu’alors tout en prétendant le contraire ; il n’avait pas été prêt à affronter ce dilemme mais cette fois, on ne lui avait pas laissé le choix. Il écarte résolument le mal être, encore et encore, ou du moins essaye ; se concentre sur d’autres questions pour braquer les lumières sur elle plutôt que sur ses torts à lui. Il a des quantités de questions, d’incompréhension : comment peut-on aimer quelqu’un aussi fort qu’elle semble s’être attachée à ce rebut ? Sans lien familial s’entend ; et surtout, en dépit des redoutables différences que sont la naissance et l’inégalité des statuts sociaux. Comment, vraiment ? L’espace d’un instant, il ne veut rien d’autre que la secouer, la réveiller, marteler impitoyablement tout ce qui rend cette situation grotesque. Leur réalité, la guerre, et si la sacro-sainte importance de la pureté du sang reste informulée, elle se tisse entre eux en filigranes, épouse les courbes de l’obligation et du devoir derrière lesquels il tente de masquer ses torts. Mais les dizaines, les centaines d’explications qu’il lui rappelle, elle ne les connait que trop bien n’est-ce pas ? Et la douleur qui défigure ses traits réguliers, la souffrance et la colère qu’elle exhale par le moindre de ses pores lui hurlent que tout cela n’a pas été suffisant. Pas assez pour qu’elle recule, pas assez pour étouffer ses sentiments.

Il peine à les assembler – Guenièvre, la poupée de cire dont il scrutait les pas au collège, pour laquelle il s’efforçait de faire disparaître les obstacles à la demande d’Aramis. Guenièvre, la cousine fragile qu’il s’est tant appliqué à tenir à l’écart de tout, de lui compris. Et Gwen, celle qui se dresse devant lui forte de ses revendications furieuses, armée de blâmes et d’une blessure béante et tout à la fois d’une force insoupçonnée.

Il se surprend à y croire – à croire qu’elle puisse en effet maîtriser les formes de magie mentionnée plus tôt, révélations qu’il a accueillies avec un scepticisme dédaigneux. Qu’elle soit Occlumens ne semble plus si aberrant à présent, pas alors qu’elle lui révèle une tout autre facette d’elle-même, une qu’il n’avait jamais soupçonnée. Tout un pan de sa vie qu’il n’avait pas su deviner. Il ne sait pas s’il se reproche d’avoir été aveugle ou s’il se sent berné par la traîtresse. Il ne sait pas s’il lui en veut ou s’il est rassuré, lui qui doutait jusqu’alors qu’elle soit de taille à survivre parmi les mangemorts. Ce qu’il sait, Draco, c’est qu’il fait face à un fardeau qu’il ne peut pas porter : il ne veut pas continuer de survivre en étant l’objet de sa haine, alors qu’il n’a que si peu de personnes auxquelles rester attaché à présent que le monde s’effrite autour de lui. « Je voulais que tu sois ce monstre que j’aurai pu abattre facilement. » Le rire qui se coince dans sa gorge est sarcastique, amer. Elle avait fait son choix avant même de le confronter – elle avait choisi son sang-de-bourbe et avait été prête à le venger, à achever son œuvre. Il s’était préparé à l’impact au moment même de l’interroger sur ses attentes, mais ne s’était pas attendu à encaisser si mal son envie de le tuer. Peut-être n’y a-t-il simplement rien à faire pour effacer les torts ; après tout, quelle rédemption espère-t-il s’il n’est lui-même capable de se pardonner ?

C’est elle qui s’effondre pourtant ; elle qui esquisse un pas, un geste. Incapable de croiser son regard, Draco garde les yeux rivés sur le tissu de son pantalon qu’elle froisse avec l’énergie du désespoir, et ses phalanges blêmes que la pression vide de liquide vital. « Je voulais te haïr, faire de toi le seul responsable de ma douleur mais... mais j’en suis incapable. Incapable de haïr quelqu’un que j’aime comme un frère, malgré tout. » C’est assez pour lui faire lever les yeux vers elle – se noyer dans ses prunelles claires, noyées de larmes. C’est assez pour qu’il enserre son propre genou d’une main crispée, proche de la sienne mais incapable de la prendre. C’est assez pour lui insuffler de l’espoir, mais ils savent bien tous les deux que rien n’est effacé pour autant. Que perdurent les blessures qu’ils se sont infligées : lui en l’amputant d’un être aimé, elle en le voulant mort – prête même à l’achever de cette même main qui s’agrippe à lui finalement. Ça tourbillonne pesamment entre eux, pour se concrétiser sous la forme d’une offre de rachat : « Tu peux m’aider... Tu peux te rattraper... » Le prétendre surpris serait un euphémisme, et il scrute ses iris, à la recherche – « Tu dois me jurer, faire le serment que jamais rien ne quittera tes lèvres, que tout ce que nous pourrons échanger restera à jamais entre toi et moi. » – du piège. Elle n’exige pas n’importe quoi : un serment. Symbole de la confiance à jamais détruite peut-être, ou garantie pour de terribles secrets. Elle lui a avoué sans ambages un amour interdit qui, déjà, serait assez pour lui coûter la vie. Que peut-elle avoir de si terrible à cacher ? A cet instant il se surprend à regretter de n’être le legilimens implacable qu’est son père. Ou celui, insidieux, qu’est Severus. Mais aucun n’est infaillible, cette capacité peut-être bernée. Il ne serait pas en vie sinon et assurément, Gwen non plus. Il n’y a pas d’autres moyens pour savoir que de l’entendre de sa bouche même, mais est-il prêt à y faire face ? A s’impliquer, pour elle ? « Ton exigence n’augure rien de bon », murmure-t-il sobrement. Et s’il évite de contempler les pâles cicatrices qu’ont laissé d’autres contrats sur son bras droit, ses pensées n’en sont pas moins fixées sur elles.

Ne serait-il pas inconscient d’en glaner une de plus, avec les devoirs et les dangers et les actes répréhensibles qu’elle pourrait lui apporter ?

Quelque chose en lui se rebelle pourtant à l’idée de dénier à sa cousine ce qu’il a accordé à Granger, et c’est sans se laisser le temps de revenir sur la décision tout juste formée que d’un hochement de tête, il manifeste son accord réticent. « Tout dépendra des termes du contrat. » Ses mains se referment sur les coudes de la jeune femme ; il la relève en même temps qu’il se redresse, et c’est avec délicatesse qu’il la pousse à s’asseoir sur le fauteuil dont il vient de s’extirper. Plume, parchemin, signature tracée par la magie et scellée par le sang, si la plupart des serments formulés nécessitent un troisième participant – un témoin – ceux écrits n’en requièrent généralement pas ; ils ne laissent pas de trace non plus, car le document une fois signé peut tout à fait être détruit : rien ne peut plus le rompre. Il s’est déjà prêté à ce jeu avec Granger est ses pas sont lourds, sa poigne crispée tandis qu’il s’affaire avec des gestes lents et mesurés à récupérer le nécessaire, avant de revenir jusqu’à Gwen. L’encrier heurte avec un peu plus de force que nécessaire la table basse, projette son ombre tout en longueur sur la surface de bois. « Je garantis mon silence, mais je ne m’engage à aucune action pour l’heure. Pas sans savoir exactement de quoi il retourne. » Son timbre est lisse et à présent, ses traits creusés sont insondables. Le changement est perceptible : s’il se recompose, il ne s’est pas revêtu du manteau d’arrogance avec lequel il a repoussé ses requêtes un peu plus tôt. Non, cette fois, il s’adresse à elle comme à une partenaire, quelqu’un avec qui il s’apprête à s’engager. Mais pas aveuglément.
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Plus rien, plus rien ne peut m’atteindre, me toucher, me briser. Je me suis perdue. J’ai creusé ma propre tombe, grattant la terre de mes ongles, me recouvrant de tant de supercheries que la lumière ne me parvient plus. J’ai blessé mes proches, perdu ma famille, menti à ceux qui me sont le plus cher. Une vie entière de non-dits, de mensonges pour quoi ? Pour protéger qui ? La réponse aurait pu me sembler évidente voilà encore quelques semaines mais il n’en était rien. J’étais face à Draco et je le frappais consciencieusement alors qu’il était à terre. Mes actes, mes paroles, ma simple présence suffisait à rendre toute cette situation hors de contrôle. J’étais face à un simulacre de famille qui se brisait autour de moi ne laissant que des bris de verre et des gouttes de sang. Il aurait pu avoir mille et une raison d’avoir fait ça, inventer des excuses, même me dire que Liam avait menacé la vie de Scorpius mais je n’entendais plus rien. Qu’un bourdonnement incessant, une douleur lancinante dans ma tête et ce trou béant dans ma poitrine. Je ne le voyais plus, les larmes coulaient sans aucune retenue avec l’infime espoir, complétement ridicule,  de me noyer moi-même. Je sais que mes paroles ont fait leurs chemins dans l’esprit de Draco, il sait que j’étais venu ici pour venger l’homme que j’aimais mais il constate aussi ma faiblesse, mon manque de conviction pour lui faire payer ses crimes. Il voit ce que je montre depuis tant d’années, cette sorcière faible et fragile qui s’effondre devant lui, qui le supplie du regard de lui venir en aide ou de l’achever. Mourir ce jour-là avait été mon souhait mais Aramis et lui en avait décidé autrement, Severus s’était joint au duo pour me faire subir, de nouveau, une vie dont je ne voulais plus. Comme si ma vie n’était qu’une boucle infinie, que j’étais vouée à perdre ceux que j’aimais, frôlé la mort et recommencé encore et encore, perdant une part d’âme à chaque disparition. Qui serait le prochain ? Il me fait face mais ignore combien la personne en face de lui n’est qu’une coquille vide, pas de passé, pas d’illusion, pas d’avenir, pas d’horizon et aucun souvenir assez heureux pour pouvoir prétendre avoir quelque chose auquel se raccrocher. Pas même ce que je quémande avec ce serment. La réponse à mes questions, ma quête d’identité que je m’accule du sang de Liam et étrangle de la culpabilité de Draco. J’obtiendrais des réponses mais à quel prix ? Ses paroles m’arrachent un rire froid, un serment n’augure jamais rien de bon mais a-t-il réellement le choix ? A quoi pense-t-il ? Il hoche la tête et accepte silencieusement avant d’émettre des conditions. J’aurai pu dire qu’il n’avait pas le choix, et qu’il était plutôt déplacé qu’il n’était pas en position pour exiger quoi que ce soit mais je n’en avais pas la force. Un mouvement de surprise, de recul alors que ses mains se posent sur mes coudes. Draco n’était pas tactile, nous n’avions jamais échangé plus que de simples baisers entre cousins, des danses à la rigueur mais si je cherchais les contacts ça n’était pas son cas. Je me relevais, serrant ma baguette entre mes doigts et me laissais tomber dans le fauteuil vers lequel il me dirige. Un serment qui exigera notre silence le plus total sur tout ce que nous pourrons nous dire de… personnel, pas seulement aujourd’hui mais il inclura, bien sûr, ce dont nous venons de parler… pour Narcissa, Liam… J’incluais ses secrets, son fardeau parce que j’avais besoin de sentir que ce serment ne ferait pas que lier mes mensonges à sa vie. Au fond, dans mes paroles transparaissaient mon envie de partager autre chose que la douleur avec lui. Je lui avais proposé mon aide et c’était toujours d’actualité même si je n’étais pas en état actuellement, même s’il pouvait penser que je ne lui serais d’aucune aide, aucune utilité. Il s’éloigne, cherche nerveusement et ma baguette fait disparaitre le verre au sol, les gouttes de sang, un enfant court ici il pourrait se blesser... Du bout des doigts j’ôte les quelques morceaux incrustés dans ma peau. J’essuie douloureusement mes doigts sur ma robe de sorciers tentant de faire disparaitre le sang puis les larmes de mes yeux. Il revient, pose l’encrier sur la table sans que cela n’entraine une quelconque réaction de ma part. Anesthésiée, un regard vide de vie, de sens, coupable d’user d’un stratagème qui me rend nauséeuse. Je m’efforce de redresser la tête, de le regarder. Si signer ce contrat lui semble difficile il en est de même pour moi. Je ne me reconnais pas dans mes actes et pourtant c’est mon nom qui s’imprime en bas du papier, mon sang qui coule pour sceller le serment… Tu en sauras autant que moi, en temps voulu.   Parce qu’au fond c’était bien là, tout le problème, j’ignorais moi-même ce que j’allais découvrir. Je devais me lancer, nous devions avancer afin qu’il comprenne, en partie, ou je souhaitais en venir, ce que je voulais de lui en plus de son silence sur Liam.  Je sais que tu as en ta possession une armoire à disparaitre… que tu l’as réparé, utilisé.   Mes sources étaient fiables, Eris avait fait des recherches et obtenu des informations que je savais parfaitement exactes même si j’avais élaboré quelques conclusions peut-être un peu rapidement. Ou était l’armoire jumelle ? Qui possédait ses armoires avant toi ? Le début d’une réponse, il me fallait cela pour avancer, tenté de mettre un nom sur ma famille biologique. Si mon cœur appartenait à mes frères Aramis et Arsenius, mon sang lui n’était pas celui des Lestrange… J’avais besoin de savoir qui, pourquoi et comment. Malgré les silences de Severus et contre sa volonté j’avais un réel besoin de connaître mon identité.
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‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; calixe davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ im jaebum ; even li w/ jeon jungkook ; jelena kuodzevikiute w/ ariana grande.

‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14106
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
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‹ patronus : inexistant.
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Je n'ai pas besoin d'ennemis, j'ai ma famille
05 AOÛT 2002 & Drenièvre
 

 
 
 
« Un serment qui exigera notre silence le plus total sur tout ce que nous pourrons nous dire de… personnel, pas seulement aujourd’hui mais il inclura, bien sûr, ce dont nous venons de parler… pour Narcissa, Liam… » Il adresse un dernier regard à Guenièvre, surpris des termes qu’elle choisit – en incluant Narcissa et ses secrets à lui, elle lui garantit son silence, sa fiabilité. Elle rature l’option pour laquelle il avait opté au début de leur entretien – l’Obliviate. C’est une meilleure alternative car, de ce qu’il a découvert aujourd’hui, elle n’a rien de la cible facile qu’il avait vue en elle toutes ses années. Et surtout, il n’est pas en état de faire plus de mal qu’il n’en a déjà causé, pas après avoir été secoué par le rappel des meurtres qui l’ont laissé nauséeux et gorgé de remords. La longue plume glisse lentement le long de son menton tandis qu’il réfléchit à la tournure du contrat, puis l’appose sur le papier. Après lecture des deux partis, il paraphe au bas du parchemin et, d’un sort, trace une coupure propre et nette au bout de son pouce droit, avant d’en poser le bulbe sur la signature. Tâche carmine sur lignes noires, l’empreinte de sang scelle le serment et Draco repousse le document vers Gwen pour la laisser faire de même. Sitôt l’acte achevé, un filament intangible, fait de magie pure, trace un sillon lumineux sur chacune de leurs mains, remontant jusqu’à s’enrouler autour du poignet avant de disparaître. C’est bref, mais en passant sa paume gauche sur l’épiderme sensible et encore rougi, Draco sent plus qu’il ne la voit la fine marque laissée par ce passage – une de plus. « Tu en sauras autant que moi, en temps voulu. » L’annonce s’arrache à ses réflexions, mais son effet est immédiat : « Tu m’as fait jurer sur quelque chose que tu ne sais pas ? » – lance-t-il, incrédule, l’agacement palpitant déjà au creux de sa poitrine. Elle sert les lèvres, semble chercher par où commencer, et un tic aussi nerveux qu’agacé contracte brièvement l’œil du blond. « J’espère que tu as une excellente excuse, parce que – » « Je sais que tu as en ta possession une armoire à disparaitre… que tu l’as réparé, utilisé. » L’interruption, cette fois, le laisse muet. Qui ne dit mot consent, visiblement, puisqu’elle considère son silence comme une confirmation. « Ou était l’armoire jumelle ? Qui possédait ses armoires avant toi ? »

Le silence s’étire autour d’eux sans qu’il n’esquisse un mot. Ils se fixent seulement, sans qu’aucun d’eux ne tente de détourner le regard – et c’est Draco qui rompt le contact visuel en se levant brusquement pour se servir un verre. Double dose de Firewhisky cette fois, le liquide brûlant déloge le nœud qui lui obstrue la gorge depuis que sa cousine a abordé un sujet qu’il avait cru enterré, pour de bon. « Qui t’en a parlé ? » Le secret est resté intact : seulement connu d’un petit groupe de mangemorts, du Lord lui-même – aucun de ceux-là n’en auraient parlé. Saint-Potter bien sûr, avec sa manie de fourrer son nez où il ne devrait pas, en a aussi découvert plus qu’il n’aurait dû. Et enfin, les commerçants : Barjow et Burke, liés par une clause de confidentialité. C’est à peu près tout, et Guenièvre n’avait aucune place dans cette équation, aucune. Il n’était pas prévu que quiconque d’autre ait vent de la méthode employée à l’époque pour permettre aux mangemorts d’envahir le château, et pour cause : le Maître ne prendrait pas le risque de voir l’idée réutilisée contre lui un jour. Il est même surprenant qu’il n’ait pas organisé une vendetta visant à détruire toutes les armoires à disparaître restantes. La main du jeune homme tremble légèrement alors qu’il repose le verre, repousse les mèches blondes qui lui tombent sur le front. « Je ne vois pas en quoi c’est pertinent. Il n’était pas prévu que le serment ait des fins d’interrogatoire », réplique-t-il enfin d’un ton dur, sur la défensive. Mais à ses refus elle oppose des arguments insistants, refusant de lâcher prise, et ils débattent, persistent, jusqu’à ce qu’il accepte de céder du terrain. Lorsqu’il revient jusqu’à elle, c’est armé d’une nouvelle bouteille et d’un nouveau verre à placer devant elle – la conversation s’annonce plus pénible que prévu. « L’une des armoires se trouvait à B&B. L’autre à Poudlard. » Il est sec, bref, avare en détails ; c’est un sujet pénible, tabou, le point de départ des temps sombres qui ont bouleversé son existence. « Elles étaient inusitées depuis des années, vu leur état. Le précédent propriétaire… » Il s’interrompt, fronce les sourcils, cogite. « Sans doute un membre du corps professoral : aucun étudiant n’aurait pu faire entrer un tel meuble dans l’enceinte du château. » Et le mentionner lui ramène en mémoire un flot de souvenirs désagréables. Sa surprise lors de la découverte du meuble familier, dont il avait vu un double des années auparavant. L’intuition confirmée, l’espoir retrouvé. La crainte de se faire prendre, car toutes ces questions, il se les était posées : qui, comment, pourquoi ? Ce n’était pas un simple meuble de décoration mais un passage, certes rompu, mais tout sauf fiable. Dont l’autre entrée, qui plus est, se située à l’Allée des Embrumes, à portée de main des sorciers les plus mal intentionnés de Londres. Un mystère qu’il n’avait pas eu le temps de s’amuser à résoudre à l’époque, mais qui l’avait tracassé : et si le propriétaire devinait ses projets ? Et si Dumbledore était au courant ?

Et l’évidence, enfin. Dos et mâchoire crispés, il entend raisonner la voix qu’il avait refusé d’entendre, ce soir fatidique. « Il est… probable que le vieux fou ait tout su de l’histoire de ces armoires. » Il est incapable, encore aujourd’hui, de prononcer son nom à voix haute, et le quolibet dédaigneux est, en réalité, lourd de la culpabilité qui n’a jamais tout à fait cessé de l’étrangler. Le haussement d’épaules qui suit témoigne d’un détachement absolument surjoué. « J’imagine que la réponse a été enterrée avec lui. » Et il est soulagé de n’avoir à fouiller plus loin.
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Nous sommes liés l’un à l’autre, plus que par le sang ce serment nous exhorte de conserver précieusement nos secrets les plus profonds, les plus intimes et par la même occasion les plus douloureux. Le sang coule, s’appose, s’impose. Le papier absorbe nos craintes et nous rapproche un peu plus. Je ne pouvais pas me permettre de faire autrement, voilà ce que je tente de me répéter. Je tente de me convaincre que je ne suis pas cette jeune femme qui tient ce parchemin, que je ne suis pas celle qui use d’un subterfuge des plus douteux, des plus dégradants pour parvenir à ses fins. Que je ne suis pas celle qui vient de broyer minutieusement les protections de son cousin face à des actes abominables. Voilà ce que la vie nous pousse à faire. L’excuse est un peu fragile, un peu facile et elle est tellement usée, trop utilisée qu’elle n’a plus aucun effet dans mon esprit. Encore, je ne sais pas, encore, voilà ce que j’aurai voulu prononcer alors qu’il s’agace de voir qu’il vient de prêter serment pour du vent. Il ne peut pas comprendre combien ce grain de poussière ressemble à une montagne pour moi. Il voit le glaçon à la surface sans même effleurer l’iceberg qui se cache sous l’eau calme et limpide. Mais c’est vrai, il a raison et je me tais pour ne pas jeter de l’huile sur le feu. Nous n’avons pas de temps à perdre avec ce « détail » voilà pourquoi je provoque le choc. Une fois encore mes questions le surprenne sur des terrains qu’il pensait trop lointain pour être atteins. Je touche à des souvenirs passés, je remue des histoires douloureuses mais je ne cède pas. Pas maintenant que le plus douloureux est fait, je ne peux pas me le permettre. Il se lève, boit, encore. Il boit trop et je me retiens de lui en faire la remarque. L’alcool est un faux ami, il couvre, camoufle mais ne guéri pas. J’ai mes sources. Je suis consciente que cette réponse ne peut faire naître que la frustration, l’agacement mais il n’en obtiendra pas d’autres. Eris a menti à sa famille pour moi et l’existence même de ces armoires vient de paroles prononcées par mégarde par Severus. Je retiens tout, chaque pièce du puzzle est importante. Il me reproche de l’interroger de le rendre coupable d’un quelconque crime et je suis loin d’imaginer l’usage qu’il a fait de ces armoires pourtant j’insiste, encore, j’ai besoin de ses réponses. Je dois savoir. Et le fil d’Ariane se déroule, en découle des évidences à présent… mais pas sur le sujet qui m’intéressait au départ. Voilà comment les mangemorts avaient pénétré les barrières de l’école de magie. Surprise ? Non, pas vraiment, j’avais imaginé tellement de possibilité mais celle-ci semble la plus logique. Et j’aperçois l’étendue des remords qui le rongent. J’ai posé le doigt sur un engrenage qui le blesse, encore et encore. Je m’en veux. Je me mords l’intérieur de la lèvre, il m’avoue ses actes à mi-mot et je ne relève pas, je ne souligne pas tout ce que cela signifie. Il y a eu beaucoup de pertes ce jour-là, beaucoup de sang versé… beaucoup de choix difficile à faire. J’avale d’une traite le verre de firewhisky, pour faire passer cette angoisse.  Alors je décide de l’épargner, un peu et de ne me concentrer que sur ce qui m’intéressait, à la base. Un professeur ? Est-il possible qu’un de mes parents soit un ancien enseignant de Poudlard ? Je l’observe, chaque muscle contracté, chaque regard fuyant à l’effet d’un poison dans mes veines, qui s’insinuerait doucement pour finir par m’achever en silence. Je lui inflige une douleur que je perçois, que je ressens, c’est presque palpable et malgré la douleur qu’il m’a lui-même provoqué cela ne fait qu’amplifier ma culpabilité. Une dose de plus, j’y survivrai, comme toujours. J’hausse un sourcil « le vieux fou »… Dumbledore… Un murmure qui échappe à mon contrôle. Se pourrait-il qu’il sache tout ? Severus lui aurait-il parlé de moi ? De ma famille ? Je m’étais posé les mêmes questions lors du vol de la poudre de cheminette avec Lancelot, mais je n’avais pas eu le loisir d’aller plus avant dans cette réflexion, nous étions pressés. Le directeur de l’école savait forcement qu’une telle armoire était entre les murs de Poudlard, il devait savoir mais aujourd’hui il n’était plus là pour en parler. A moins que…Ou pas, on peut encore lui parler. Je sens le regard d’incompréhension de mon cousin, il doit se dire que j’ai perdu l’esprit, définitivement mais l’idée ne me semble pas mauvaise, au contraire. Je revois les portraits des différents directeurs de Poudlard décorant les murs du bureau directoriale ; Albus en avait un également, on pouvait lui parler, il pouvait répondre. Je ne te parle pas de le faire revenir à la vie ou d’user de la pierre de résurrection, non, mais son tableau trône toujours dans le bureau de Snape… Il peut répondre à mes questions.   Un espoir, un vrai. Je dois m’entretenir avec lui, sans la présence du professeur Snape. Je regardais Draco, accrochait son regard en énonçant clairement ma demande. Il te fait confiance… A moi aussi, je le sais bien mais pas pour ça, surtout pas pour ça. … aide moi à entrer dans ce bureau en son absence. Il fallait trouver un moyen. Draco était le seul à pouvoir m’aider.Je vois, enfin, une possible ouverture, un rayon de soleil, alors pourquoi avais-je l’impression de demander l’impossible à mon cousin ? De le blesser encore et encore, comme si au fond, je n'étais définitivement douée que pour ça. Blesser mes proches.
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