Le Deal du moment : -45%
Harman Kardon Citation One MK3 – Enceinte ...
Voir le deal
99 €


sujet; FIEVRE ▲ Empire of dirt
MessageSujet: Re: FIEVRE ▲ Empire of dirt   FIEVRE ▲ Empire of dirt - Page 2 EmptyDim 8 Mai 2016 - 14:31

Invité
Invité
FIEVRE ▲ Empire of dirt - Page 2 Empty
GUENIEVRE LESTRANGE & FRED WEASLEY
AUGUST 28th, 2002 && HERPO CREEK

F
red secoue la tête quand elle dit qu’elle, elle est « toujours cap. ». Parce que ni Finn, ni elle ne comprend, ne sait ce que c’est. Aucun d’eux n’a perdu George. « Toi t’as rendu les armes. J’ai peut-être tenté de mettre fin à mes jours mais au moins je me sers pas d’un mort pour refuser d’avancer comme un hyppogriffe blessé dans son amour propre. » Le rire qu’il lâche est désabusé, il sonne comme une cloche fêlée ; et discrètement, les mains sont enfoncées dans les poches de son jean usé, cachant les doigts brusquement aussi crispés que sa nuque. « Ca n’est pas une histoire d’amour propre. Ni une excuse. » Assène-t-il un peu trop brutalement. Ils disent tous ça. Qu’il devrait vivre et avancer. Ca le gonfle toujours autant, c’est toujours aussi chiant à entendre parce que personne ne comprend que la solitude lui fait peur, que ça le bouffe. « C’est juste George. On a promis qu’on serait toujours ensemble. » Ils n’ont pas tracé de serment, ils n’ont rien signé – et pourtant, c’est évident. (ce connard de George a juste pris un peu d’avance et Fred ne le laissera pas s’en tirer avec un sourire) (ou peut-être que si – putain, il lui manque tellement)

« On a pas tous le courage, ou la folie, ça dépend du point de vue, des Gryffondor… mais dans toutes guerre il y a des civils. » Il y a toujours des lâches. « Ne rien faire, c’est aussi un choix. Et ils ont choisi de ne rien faire » Un tch lui échappe quand il englobe les alentours dans un grand geste du bras. « Même si ça veut dire accepter ça. » Toute cette pourriture, ces gens écrasés et piétinés – cette humanité gangrénée. Et pour quelle raison ? Rien que de vieilles traditions qui n’ont plus de sens, plus de valeur. « C’est aussi criminel que de faire. Ca encourage le système. » Ca leur donne l’illusion qu’ils ont raison, et putain, ils ne peuvent pas avoir raison quand c’est sa famille qu’on démolit. Jamais. « Tu expliqueras ça à Davius Llewellyn. On pose les questions Avant d’envoyer le doloris. » La réplique de Gwen le met mal à l’aise, met à mal l’image qu’il a du leader belliqueux – tout de suite, l’extrémisme de Davius est moins satisfaisant quand c’est une (… amie ?) que ça touche. « Il n’aurait pas dû … mais ils n’ont pas été tendres avec lui. » Le marmonnement est hésitant quand reviennent le narguer les souvenirs des vies qu’il a lui-même achevées sans se poser de questions (sans écouter les suppliques des embrigadés). « Et puis, n’oublie pas que dans mon cas je reste la nana qui a vendu certains insurgés, je doute être accueilli les bras ouverts dans votre camp même si mes intentions étaient… louables. » Lentement, il acquiesce mais ne dit rien. Ce point est pour elle. Sans Finn et Gill, il l’aurait juste détestée – purement et simplement – parce que les Weasley aussi avaient souffert de ce nouveau loisir. Pourtant … « on accepte les gens qui se repentent sincèrement. » Il ne dit pas je parce qu’il s’en sait incapable pour certains. Mais on trouve toujours des bonnes âmes prêtes à croire à la rédemption chez les insurgés. Et il s’apprête à le lui dire quand elle se moque gentiment de ses inquiétudes. (Et ça sonne tellement comme ce Finn qu’il ne connait pas et qui lui est tellement familier) Renfrogné comme un enfant vexé, il s’apprête à se lever quand la brune a le geste le plus évident et le plus étrange qu’il aurait pu imaginer. Un instant, il fixe la main, blanche, petite et fine, sur la sienne, plus grande, calleuse et tellement plus sale – et il ne sait pas vraiment comment réagir à ses prochains mots : « Mais si Finn se moque, Gwen, elle, te remercie. » Un rougissement vient mordre ses oreilles et il déglutit avant de marmonner : « Si tu as besoin, tu sais … » Il agite la main. « Tu peux compter sur moi. Je te protégerai, même face à Davius. » Il a un peu d’influence chez les insurgés, il peut la protéger. (Pas comme si ce serait la première fois en plus) Il veut lui renvoyer la pareille pour l’aide qu’elle lui propose. « Je peux faire ça. » « Il me faudrait de la peau de Moremplis, si jamais tu peux me trouver ça. » Difficile de trouver un Moremplis dans la nature, et l’ingrédient rare servant principalement à des magies sombres, Fred n’a jamais réussi à le dénicher dans les réserves des apothicaires. « Juste un peu, je n’en ai pas besoin de beaucoup. Pour le reste … » Il essaie de se souvenir de tout – tout est tellement compliqué à obtenir, c’est difficile de ne rien oublier. « Tu peux faire des listes… Je n’avais pas l’intention de te donner des vêtements « démodés » de mes frères, mais des couvertures, des capes plus épaisses… c’est toi qui vois mais je peux. » Il réfléchit un instant, se rappelle de Bill qui parlait des plus jeunes, du manque de grimoires pour apprendre la magie aux gosses. « Je vais me renseigner avant de te donner une liste … dis, ça inclut aussi des livres d’apprentissage ? » Demande-t-il, hésitant. Il ne veut pas paraître … trop demandeur. Trop pitoyable. Pourtant il lâche quand même le nom d’Angelina, et l’inquiétude éclate au fond des yeux, esquisse une ligne plus dure entre les sourcils froncés. Il y a trop de et si qui tourbillonnent dans sa cervelle, il en sursaute presque quand Gwen le taquine : « Ne t’ais-je pas déjà montrer que mes cercles étaient plus que vastes? Angelina Johnson n’est-ce pas? » Et ça le renfrogne un peu. Un peu parce qu’elle sous-entend qu’il y a plus que de l’amitié entre lui et Nana. Un peu parce qu’elle l’a pris par surprise. « C’est juste une amie. » Réplique-t-il, puérilement. Et c’est l’image de Harper qui s’imprime sur ses rétines, c’est l’écho de cette phrase mille fois usée qui résonne dans ses oreilles. « C’est une vieille amie. » Concède-t-il, admettant la tendresse et la complicité. « Je me renseignerai pour toi. Tu veux que je te contacte de nouveau via Lancelot? » Il secoue la tête. Pas via Lancelot, il est allergique au gamin et aux attentes idiots du Lovett envers les jumeaux Weasley (pourtant ça crève les yeux qu’il n’y a plus de Fred & George). « Merci. Je vais trouver un truc pour nous donner rendez-vous. » En tête, il a déjà le souvenir des sorts protéiformes comme ceux d’Hermione pour l’AD. Ou peut-être un Miroir à Double Sens, rien qu’entre elle et lui. Ce serait plus pratique qu’un rendez-vous fixe, lui qui est toujours à courir partout à la recherche d’ingrédients et d’idées. « Laisse-moi juste une semaine pour trouver un truc, et on se rejoint ici ? »
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: FIEVRE ▲ Empire of dirt   FIEVRE ▲ Empire of dirt - Page 2 EmptySam 21 Mai 2016 - 15:54

Invité
Invité
FIEVRE ▲ Empire of dirt - Page 2 Empty
C’est étrange de parler de la mort comme d’une vieille amie. Peut-être par ce que je la côtoie depuis mes 3 ans, peut-être parce qu’elle m’a toujours souri l’air de dire « c’est bientôt ton tour » et puis non, elle se ravise, toujours, me laissant là avec ma peine et mes regrets. La mort est une belle garce mais nous ne pouvons rien faire contre elle tout comme sa sœur jumelle tout aussi pourrie qu’on appelle vie. Nous n’étions que des pantins de bois sur une scène en feu.  Mais sa réaction ne m’étonne pas, j’ignore tout de la lutte qui se joue chaque jour dans sa tête, je veux juste… Finn veut juste… Juste pas le perdre. Les promesses… pour ce que ça vaut. Il est mort, toi tu es là. Fais juste pas de conneries. Il y a toujours des gens qui tiennent à toi et beaucoup ont, eux aussi, perdu George, même si ce n’est pas pareil même s’ils ne sont pas son jumeau, ils ont perdu George aussi…  Parce que personne ne peut comparer sa douleur à celle d’une autre personne mais qu’il y a toujours quelque chose qui rassemble, la peine bien sûr, la colère souvent et l’amour dans certaine famille. Et puis… t’es jamais vraiment tout seul tu as Gill quelque part en toi.   Bien sûr que c’était différent, qu’il n’y avait aucune comparaison à faire entre son frère et une réminiscence d’une vie antérieure mais si Gill était là, Finn aussi, toujours le même Finn qui ne pourrait se passer de sa meilleure amie, qui la rattrape toujours quel que soit l’époque. Concernant les civils, je ne dis rien, je ne lui donne ni raison ni tors, parce que je ne me permets pas de juger le choix des autres quand bien même celui-ci me révolte, parce que rien n’est simple, il n’y a pas les bons et les méchants, tout n’est pas blanc ou noir. Le système actuel vacille, ça n’est qu’une question de temps même si, bien sûr, c’est trop long, c’est toujours trop long. Chaque jour des gens meurent, chaque jour plus de familles sont détruites… alors il est évident que je voudrais moi aussi que les sorciers agissent, qu’ils comprennent qu’il faut lever sa baguette contre les inégalités, contre la barbarie.Non, c’est vrai, il aurait pas dû. Avec ce qu’il lui est arrivé j’aurai envoyé un avada directement.   C’est peut être surprenant, dit comme ça mais je suis sérieuse. Après cette « rencontre » dont je ne pouvais que me souvenir je m’étais renseigné sur lui et comprenant ainsi qu’il s’en prenne à moi qui portais le nom d’un mangemort reconnus, d’un mangemort qui avait torturé ses collègues et sans doute amis. Mais Davius avait préféré me faire souffrir comme d’autres avaient souffert avant moi de la main de mon père. Ne t’en fais pas, je n’attends rien.   De personne. Non pas que je sois incapable de me repentir mais… si c’était à refaire, j’agirai de la même manière afin d’obtenir les mêmes informations. Et puis j’avais encore un rôle à jouer et je n’avais donc pas l’intention de les rejoindre dans l’immédiat ou dans un futur proche. Il rougit et je souri plus largement, pour une fois que ce n’est pas moi qui vire à l’écrevisse, cela m’amuse beaucoup.  Je le sais maintenant, c’est gentil. Je ne vais pas lui dire que je ne demanderai pas, que j’aurai trop peur de le mettre plus en danger encore mais le savoir fait toujours chaud au cœur. Je vais juste essayer de me tenir loin des soucis… même si je suis plutôt du genre malchanceuse.    Me tenir loin de Davius c’était faisable, jouable… loin des ennuis en revanche s’avérait sans doute bien plus compliqué. Tel un aimant je les attirais et en subissais les conséquences régulièrement et avec mon choix de jouer double jeu cela n’avait rien d’évident mais je rassurais Fred comme je le pouvais. J’haussais les sourcils surprise de la demande. De la peau de Moremplis? Oui... je peux essayer de t’en avoir.  Ca n’est pas tant la demande qui me surprenait réellement mais les idées qui me venaient quand à son utilisation. Les Moremplis n’étaient pas vraiment des créatures affectueuses et l’utilisation de leur peau était réservés à de la magie noire, j’avais eu accès toute ma vie à beaucoup d’ouvrage sur le sujet dans la bibliothèque du manoir mais s’il en avait besoin, je la lui trouverai. Oui ça peut inclure ça aussi.  A part des baguettes je pouvais à peu près tout trouver relativement “facilement”, j’avais les accès, les gallions et le nom pour obtenir ce que je souhaitais. Je savais qu’il y avait quelques jeunes sorciers dans les camps insurgés et je me doutais que leur apprendre les bases ne devait pas être une tâche aisée. Nous avions eu la chance d’avoir Poudlard et des professeurs mais les cours dans le château étaient maintenant dispensés pour les enfants de ceux qui n’allait pas à l’encontre du système ceux qui tolérait et pire encore qui était responsable de la mort des sangs mêlés et des nés moldus. Alors il était évident que si Fred avait besoin de ses grimoires je lui en trouverai. Je te taquine, tu fais ce que tu veux.  Après tout je n’étais rien pour lui... en tout cas je n’avais aucune légitimité à lui en demander d’avantage sur les relations qu’il pouvait entretenir avec les filles. Même Jill et Finn n’était pas en couple, juste deux bons amis inséparables. D’accord. Mais tu ne dois pas prendre de risque.  Nous étions après tout dans une partie du jardin et je n’étais pas seule à vivre ici. J’observais l’endroit me mordillant la lèvre inférieure. S’il y a du lierre accroché au banc, ne reste pas, ça sera le signe que l’endroit n’est pas sûr pour toi.  faire apparaitre du lierre sur un banc dans un jardin n’avait rien de suspect et ce serait un bon moyen pour prévenir Fred. Tu devrais y’aller, elle va bientôt revenir.  Elle, Elena Lestrange qui revenait toujours avant la fin des soirées auxquelles elle assistait. Elle qui, si la soirée ne lui avait pas convenu, s’en prendrait à moi, au moins verbalement aussi devais-je être rentrée puisque j’étais sensée me “reposer”.
Revenir en haut Aller en bas
 

FIEVRE ▲ Empire of dirt

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

 Sujets similaires

-
» (arsenius) you can have it all, my empire of dirt
» DIRT AND GRIME AND FILTH INSIDE, THE STORY OF MY LIFETIME.
» Blood empire
» MULTI + children of the great empire
» (maolei) + vile romance, turned dreams into an empire.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
EXCIDIUM :: “ Until the very end ”
like the tiny dust floating in the air
 :: Evanesco; they lived happily ever after :: Trésors rpgiques
-