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sujet; (Event 5 ; groupe #4) there's only power and those too weak to seek it

FONDA • tomorrow's a mystery
Oblivion
Oblivion
‹ inscription : 13/09/2013
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‹ crédits : Heresy.
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‹ occupation : Big Brother.
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#4. Groupes Mangemorts & Sorciers & Hunted & Insurgés :
10 SEPTEMBRE, 20h. Une trahison permet aux Mangemorts de dénicher l'un des lieux de ressource d'une poignée de criminels recherchés par le gouvernement. Godric's Hollow, où ils ont été recueillis, est encerclé le soir même, mais les habitants refusent de livrer les criminels. Les dialogues stériles sont interrompus par le Lord furieux, et l'ordre de destruction ne tarde pas à être formulé : les villageois seront asphyxiés à coup de sorts, avant que l'ensemble de la zone ne soit incendiée. Mangemort : vous avez été missionnés pour participer à cette expédition punitive. A votre nombre s'ajoutent non seulement des collabo, mais aussi des wizards au fanatisme devenu extrême depuis qu'ils ont été reformatés après l'exécution massive des rebuts. En face, les Insurgés et Hunted ayant eu le malheur de se retrouver coincés au village durant l'attaque seront témoins de l'affreuse scène : protégés par les habitants, puis forcés de trouver un moyen de passer à travers le barrage ennemi pour fuir.

agresseurs : Aramis Lestrange, Rabastan Lestrange, Lowell Underwood, Joseph Fitch, Adam Meyer, Garden R Haugen, Rodolphus Lestrange, Darja Valkov
victimes : Elli Llewellyn, Alec Donovan, Emily Callaghan, William Yaxley, Lysander Z. Weaver, Elphaba Duchannes, Erin McAlister, Sansa Rosier, Nathaníel Auderic

type de mission : extermination / fuite
précisions : les mangemorts lanceront l'assaut. après quoi, ni tours de passage ni intervention de pnj, l'évolution du sujet dépend entièrement de vous !
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Godric’s Hollow… Clairement pas l’endroit qui avait le plus la côte sur l’échelle de l’estime Rabastanienne ; non pas que l’endroit soit laid ─ il n’était pas un expert en architecture et n’irait de fait jamais se permettre de critiquer les toitures en ardoises où les maisons de style victorien. Mais dans son esprit de brave homme au courant de l’histoire de son siècle, ce village représentait l’endroit où le Lord avait failli, on dit bien failli, laisser sa peau. Ce qui est absolument super pour un gros pourcentage de la population : lieu de recueillement, amassez-vous devant la maison des putain de Potter et faites péter les fleurs ! Lui, en revanche ─ et c’était compréhensible ─ avait plutôt envie de raser entièrement ce bled d’emmerdeurs, de tout détruire et de se la jouer moyen-âgeux en semant un peu de sel sur les pavés. Après, très sincèrement, en toute neutralité, c’était même un coin plutôt agréable : un bon petit village où passer ses vacances ou bien sa lune de miel. Sauf que Rabastan n’avait pas de vacances (il se faisait littéralement exploiter au Ministère) et que sa lune de miel n’était pas quelque chose dont il aimait se resouvenir. De toute façon, vu ce qui n’allait pas tarder à arriver aux pauvres habitants de Godric’s Hollow (les Godriciens ? Les Hollowains ? Oh et puis qui s’en souciait, demain plus personne n’aura l’occasion de parler d’eux…) mieux valait ne pas avoir prévu une étape repos dans la chambre d’hôte de la commune. Clairement, ça allait péter.

C’était déjà quelque chose d’avoir un Rabastan Lestrange prêt à tout casser sous les yeux, c’en était une autre quand il était entouré d’un bon nombre de ses collègues. Aux abors du village, plusieurs silhouettes noires et masquées se tenaient debout, droites, menaçantes. La plupart ne savaient pas vraiment pourquoi ils étaient ici, la plupart ne connaissaient pas la finalité de cette expédition. Rabastan savait, lui. Et c’était certainement ce savoir qui étirait ses lèvres dans un sourire de pleine satisfaction sous son masque. Plus encore que l’idée de débusquer des Insurgés ou autres emmerdeurs, la possibilité de passer ses nerfs sur des civils aux tendances un peu trop héroïques le mettait en joie. Il commençait à en avoir marre des héros, des beaux sacrifices et des putains de martyrs. C’est peut être esthétique à regarder mais ça faisait moche dans les dossiers. Il avait déjà trop payé pour les conneries de ces abrutis… La nuit n’était pas encore complètement tombée mais bientôt le soleil allait définitivement s’eclipser derrière l’horizon. Le clocher du village sonna les vingt heures : une marche funèbre aurait été sans doute mieux appropriée. Est-ce qu’il savait ? Terrés comme des rats dans leur habitations est-ce qu’ils savaient ce qui allaient venir ? Ou espérait-il un quelconque geste de clémence ? C’était bien tout le mal que Rabastan leur souhaitait, un peu d’espoir… Car de concret il n’auraient rien d’autre que la mort : son frère se tenait à ses cotés, son fils également. Une petite brochette de gênes qui ne pardonnaient pas. D’autres Mangemorts étaient là également, et des collaborateurs en prime. Ça allait être un massacre, et c’était à Rabastan de donner le signal de la curée.

Avec plaisir

Il se tourna vers ses camarades (et subordonnés par la même occasion) posa la pointe de sa baguette contre sa gorge pour être certain que tous les siens l’entendent, ce n’était pas le jour de se planter encore. Tout en parlant, derrière son masque, Rabastan gardait ses pupilles rivées sur son fils : il n’irait pas jusqu’à dire qu’il s’angoissait pour lui mais… Vu ce qui était arrivé à la dernière grande démonstration de force… Il estimait qu’il avait quelques raisons d’être au moins un peu inquiet. “Bon, ça va faire déjà un certain temps qu’on est là à attendre… Je vous sens un peu à bout. C’est parfait.” Il fit un geste en direction du village de sa main gauche “Je vous le dis tout de suite, nous ne sommes pas là pour faire les boutiques. Chacune des âmes qui grouillent dans ce maudit patelin est condamnée, et nous sommes les bourreaux désignés pour leur faire rejoindre l’Au-delà. Je vous déconseille fortement d’en oublier une. Butez tout ce qui bouge, achever tout ce qui résiste. Des hommes, des femmes, des gosses on s’en fout. Nous ne sommes pas là pour faire des prisonniers ou bien dans la dentelle.” Il s’accorda un bref moment de pause “Nous allons former des groupes. Si l’un d’entre vous n’a pas les tripes qu’il faut pour foutre un Avada entre les yeux d’un mioche, qu’il y pense dès maintenant et se mette avec quelqu’un d’un peu plus capable.” Nouvelle pause histoire que l’on mesure pleinement ses paroles “En plus d’être en groupe vous allez avoir la chance d’avoir cette caillasse” faute d’un meilleur mot hein… “C’est ce qui va nous permettre d’asphyxier ce putain de village. N’allez pas les confondre avec des pierres banales.” Il en sentait certain capable… “Vous les utiliserez donc pour piéger les civils, et comme mieux vaut éviter que l’on crève dans le processus…” ce serait à crever de rire, vraimentVous allez prendre de ça…” il sortit la super gomme préparé par les soins notamment de Valkov “et la mâcher. Ça vous permettra de respirer. Bien, c’est clair ? Très clair ? Parce que je préviens que s’il y a bien une chose que je ne veux voir se renouveller c’est une situation à la Rebut. Pas-de-quartier.” Et on se garda bien de préciser que la principale personne à avoir accepté un compromis lors de l’opération rebut étant lui même, il était sacrément gonflé de causer à ce sujet. Cette nuit là, on pouvait sentir qu’en effet, Rabastan Lestrange n’était pas prêt au compromis…
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Travailler dans la précipitation, sans savoir pourquoi, sans savoir comment. Elle avait été tirée à l'aube de son sommeil empli de flammes et escortée jusqu'à son laboratoire, qu'elle n'avait plus lâché dès lors. Le réveil forcé corsé, l'absence d'informations qui la rendait nerveuse – la suspectait-on de quoi que ce soit ? Qu'y avait-il à suspecter ? -, et sa liberté entravée faisaient d'elle une bombe sur le point d'exploser, presque aussi dangereuse que celles, miniatures, qu'elle était en train de confectionner. Elle portait encore en elle la douleur de ses nuits, d'une humanité qu'elle ne parvenait à toucher qu'un instant, une infime seconde, alors que ses paupières se séparaient, des sensations qu'elle voyait fuir, qu'elle sentait s'envoler, jusqu'à ce que son cœur retrouve un rythme normal, que son décor redevienne gris, sa coquille vide, son apparence tranquille. Alors, il n'y avait plus de flammes, plus de corps calcinés, de morts entre les feuilles des arbres, de sourires d'une rebut évadée. Il n'y avait plus rien. Elle n'était plus rien. Mais il fallait donner au rien un sens, et là, ça devenait trop compliqué. «  Vous me demandez de réaliser vos pacotilles en dix heures, mais je ne peux pas savoir de quoi il s'agit ? Je ne peux pas savoir de quelle manière elles vont être posées, à quel point elles doivent être dangereuses, sur quel type de terrain elles vont finir ? Vous vous foutez de moi ? Vous voulez tous crever ou quoi ? Parce que c'est ce qui va se passer, je vais tous vous faire crever, vous allez voir ! Ça va vous exploser à la figure ! » Et Draco qui n'était pas là. Ni même Théo. Elle l'aurait encore préféré à cette bande d'incapables qui envahissait son territoire, son espace, qui gambadait au milieu d'échantillons précieux, qui posait ces mains inconnues sur leurs dossiers. « Pourquoi ne pas faire comme si vous alliez les poser ? » finit par lui répondre celui qui semblait chaperonner les autres, parfaitement silencieux quant à eux, immobiles, de véritables statues amplifiant son angoisse. Il devait vouloir calmer la furie, mais alors qu'elle dardait sur lui un regard noir, que son esprit cogitait, il dut comprendre qu'on était loin de l'effet escompté. « On peut savoir ce que vous essayez de me dire ? Pourquoi ne pas être plus précis ? Est-ce que vous seriez en train de suggérer, par hasard, que JE mettrai en péril une mission ? Est-ce que tout le monde a déjà oublié que si je n'avais pas sauvé vos jolis petits culs il y a un peu plus d'un mois, on serait tous en train de rôtir en enfer ? Mais c'est moi que vous allez faire passer pour une incapable et une possible traîtresse, vraiment ?! » Rarement on avait entendu la Valkov aligner tant de mots, qui plus est avec de l'émotion dans la voix. Ne plus jamais tirer Darja du lit. Ceux-là semblaient l'avoir compris, et s'y déroberaient avec grand plaisir, la prochaine fois. La blondinette sentit la bile traverser sa cage thoracique, sans parvenir à atteindre son but. Le stress de ne pas être à la hauteur. Elle était en charge, à présent. C'était du sérieux. Elle avait son équipe, et voilà qu'elle se plaignait de ne pas être au courant ? Qu'est-ce que cela changerait, de toute manière ? Elle n'était pas suffisamment arrogante pour clamer le droit d'être aux faits de tous les petits secrets du Lord. Elle n'était rien, et elle n'aspirait pas à devenir qui que ce soit. Pas à leurs côtés, et les autres chemins avaient rapidement été bouchés. Elle était une Marquée. Il lui fallait s'acquitter de sa tâche. Alors elle avait bossé. Elle avait bossé comme si c'était elle, qui allait les poser, ces foutues bombes.

Et voilà qu'elle devait les poser. Elle avait pu se reposer, un peu, quand on avait envoyé les pierres chez les runistes et que l'équipe s'était tirée du labo – l'endroit où elle avait dormi, on ne l'avait pas laissée partir, au cas où il y ait besoin de retouches, et sûrement aussi parce que le chef avait fini par cracher quelques informations minimes lui permettant de réaliser son travail au mieux des contraintes qui pourraient s'imposer à eux. Quand ils accédèrent au terrain à « raser », tous en tenue de soldat – robe et masque obligatoire - un petit sourire de satisfaction naquit sur ses lèvres. C'était plus ou moins ce qu'elle avait imaginé, alors ça devrait marcher. Il restait pourtant encore une étape des plus délicates : réussir à faire poser les pierres correctement à ces gens pas forcément très débrouillards, n'ayant pas forcément de solides connaissances en la matière et surtout, pas forcément dignes de confiance. Voilà bien des critères aléatoires qui risquaient de faire capoter son plan et ça, ça pourrait ternir encore un peu l'humeur de la journée – bien que le repos lui ait fait du bien, et que l'envie de voir ses petits cailloux à l’œuvre l'euphorise quelque peu. Elle écouta le discours de Rabastan d'un peu plus loin que les autres, caressant la caillasse qu'on avait entassé par blocs. Plus une trace d'humidité sur les pierres : runes et matières s'étaient alliées pour que les cailloux boivent les différentes potions dans lesquelles on les avait baignées.

Rabbi Lestrange termina sur la gomme à mâcher, et précisa qu'il ne voulait pas se retrouver face à une situation semblable à celle de l'exécution des rebuts – ce qui lui tira forcément un haussement de sourcils, au vu de la mauvaise place qu'il occupait pour prononcer ces paroles, mais il fallait que ce soit fait, et il restait un collègue respectable et respecté. C'était donc à son tour.

« Bien. Vous allez voir, c'est simple comme bonjour, et pour les plus joueurs d'entre vous, ça peut pratiquement être amusant. Comme vous l'avez compris, ce sont des pièges. » Elle s'interrompt et se baisse pour prendre une poignée de cailloux sous ses pieds, sans runes, ceux-là. « Première chose à savoir : un caillou sur lequel on marche met quinze secondes à s'activer. Je suis forte, mais je n'ai pas pu faire mieux. Alors si vous activez vous-mêmes le caillou, il va falloir faire preuve d'un peu d'imagination et de jugeote pour tenir vos cibles dans le rayon du caillou le temps qu'il s'active, et par la même occasion, vous débrouiller pour être à l'extérieur de celui-ci au moment de l'activation. Un caillou donc crée une « bulle » de cinq mètres carrés de diamètre. Il génère à l'intérieur de celle-ci des gaz asphyxiants qui vous font tousser, vous coupent la respiration, attaquent vos cordes vocales et vous font donc perdre la voix, pour finalement vous faire perdre connaissance au bout d'une minute. D'éventuels effets secondaires peuvent être remarqués en cas de trop longue exposition, j'avoue ne pas m'être penchée sur la question par manque de temps, vous m'excuserez. Si vous désirez bloquer une rue : il vous faudra deux cailloux, un à chaque extrémité de la rue ! » Elle joignit le geste à la parole, faisant tomber un caillou, puis fit quelques pas pour en lâcher un second en face. « Pour un lieu public, sans toit, sans murs : trois cailloux en forme de triangle. Et enfin, pour un bâtiment, quatre cailloux, s'il est besoin de le dire : un à chaque angle, ou un sur chaque côté, à votre convenance. Il faut savoir que plus l'endroit est grand, plus il est difficile de le garder sécurisé. Essayez donc de garder le procédé le plus discret possible, et de ne pas voir trop gros : il sera difficile d'encercler la mairie à deux personnes. Enfin, on m'a laissé entendre aujourd'hui qu'il y aurait des traîtres dans nos rangs alors laissez-moi vous expliquer : mes bijoux sont infaillibles. Le gaz se mélange à tout et reste présent partout. Le seul moyen qu'il y aurait de l'estomper, éventuellement, serait de l'enfermer dans du métal, mais le temps qu'il se dissolve, croyez-moi, nos petits amis seront déjà à terre. Évitez donc de vous faire enfermer dans une « bulle », parce que même si vous êtes protégés par la gomme, le seul moyen de vous sortir de là sera de déplacer le caillou. A propos de la gomme, elle vous protégera pendant deux heures. Je conseille d'en prendre une seconde avec soi, si les Lestrange sont d'accord, sans quoi il faudra bien penser à retourner en chercher une auprès de l'un d'entre eux, après les deux heures s'ils n'y sont pas favorables, après les quatre heures s'ils le sont mais que nous sommes d'une inefficacité désolante. Si vous avez des questions, demandez à votre voisin et priez pour qu'il ait un cerveau plus gros que le vôtre. »

Elle se tut, le palais un peu sec d'avoir tant parlé. C'est qu'elle n'y était pas habituée, que ça faisait beaucoup trop de mots pour une journée.
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event #5
(play)

D'un œil clair, tu observes à travers le masque le village sorcier. Taillé dans la pierre, perdue au fin fond de l'Angleterre, le secret est bien gardé, soigneusement cultivé. Là se mêle la terreur, les douleurs, les trop nombreuses horreurs. Et vous allez de nouveau frappés, les incliner sous vos pas, vos lois, des doigts.

Personne n'est vraiment au courant.
Personne n'est tellement naïf, dubitatif.

La trahison a filtré, s'est infiltré. Telle une gangrène, elle pollue, évolue dans vos rangs, sans sentiments, sans un instant de répit, de dénis. Godric's Hollow abrite les criminels, les enfants à abattre, à battre.  De relations en discussions stériles, ils ont refusés de rendre les armes. Ils ont refusés de vous laisser  les cueillir, les accueillir. Ils ont eu le choix. Soit. Au fond, tu sais, tu savais, que ça allait arriver. Tu savais que la patience n'est pas amante de la violence. Le lord n'attend pas, ne comprend pas. Tant pis. C'est à vous que revient l'horreur des masques, les douceurs des drames, la brutalité des armes mêlés aux larmes. Vous dévorez la mort, sacrifiant, violentant, terrifiant tout sur votre passage, dans vos sillages.

« Bon, ça va faire déjà un certain temps qu’on est là à attendre… Je vous sens un peu à bout. C’est parfait. », les mots choquent, s'entrechoquent. L'assemblée observe, réservée, affamée d'indécences & de violences. Les mangemorts sont en marche, ils arrachent, tenaces & vivaces. Ils prennent tout, ils prennent place. Les yeux de glace attrapent les yeux de feu, orageux. L'énervement est susceptible, tangible. Tu l'as agacé, tu n'as pas été assez parfait. Lamentablement, ridiculement, douloureusement, tu as échoué. Les cicatrices du sort sont encore visibles. Elles ne partiront jamais. Jamais. Comme une sombre litanie, la carte de ta peau se grave de magie noir en désespoirs. Il n'y a pas assez de maux, de mots. Il n'y en a jamais assez. Et tu ne peux pas te rattraper. « Parce que je préviens que s’il y a bien une chose que je ne veux voir se renouveller c’est une situation à la Rebut. Pas-de-quartier. ». Les lèvres se mordent, le cœur se  tord. « Compris. », claque ta langue, brisure & blessure du prince des glaces s'enfonçant sur chacune de ses failles, de ses entailles.

Et la petite taille, les cheveux que tu devines en batailles sous le masque s'affiche, s'en fiche. La voix se fait sèche, pressée, calculée. Les souvenirs défilent, s'enfilent. L'enfance coule en innocence, en sentiments d'impuissances. Vous n'êtes plus des gosses. Vous n'avez rien de gosses. «  Si vous avez des questions, demandez à votre voisin et priez pour qu'il ait un cerveau plus gros que le vôtre. » , le ton se fait aride, sensible. La sécheresse se meurt dans les anciennes délicatesses. « Et laissez aux traitres potentiels une chance d'en distribuer aux criminels recherchés ? C'est non. Vous reviendrez ou vous mourrez. ». Tu les verras s'incliner ou s'écraser. Tu ne feras aucunes différences dans les froideurs, dans les insolences méfiantes de ta voix. Le but est après tout de les débusquer & de les achever, n'est-ce pas ? Tes yeux scrutent l'approbation de tes aînés. Au fond, tu n'es que l'enfant bien né, pas celui qui décide, qui assassine.

« Pour vous expliquez un peu. Godric's Hollow est découpé en endroits stratégiques. Merci à la Brigade de Police Magique pour leur plan, n'est-ce pas ? Un sourcil se hausse sous le masque. Pour vos cultures, il y a des endroits stratégiques tel que la mairie moldue, des boutiques, des quartiers d'habitation, la place du village. Le but du jeu est de faire carton plein. », ta langue claque. Tu les laisses intégrer. « Un groupe pour un lieu. Si le lieu n'est pas convenablement gazé, ce sera de votre responsabilité. Darja, tu vas avec Rabastan. », les yeux clairs fixent la blonde. Elle n'a pas idée que tu lui confies toute ta vie dans ce geste. La confiance se donne sans méfiance, sans patience. « Les autres, débrouillez-vous. ». Tu fais un geste en direction de ton père, te baissant à son oreille. « Jevaismemarier. Fais gaffe à toi. », tu clignes des yeux, tu signes tous les aveux. « Mon oncle, voudriez-vous faire équipe avec moi ? ». Entre maladresse & détresse, tu ne diras jamais « je t'aime ». Avec cette étrange tendresse, tu étouffes les remous de ton cœur, toutes les erreurs.
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    Ils étaient tous là à en juger par la liste qu’il avait eu entre les mains. Des mangemorts prêt à accomplir leur mission, qu’importe ce qu’elle impliquait. Ils étaient tous dans l’ignorance, tous sauf les Lestrange, et pourtant ils étaient présents, pour le Magister, pour leur idéaux… Rodolphus scrutait les regards qui étaient les seules parties des visages encore dévoilées par les masques que tous portaient, cherchant quelque chose, un indice. Les idéaux… encore fallait-il qu’ils partagent tous les mêmes. Rodolphus n’était pas paranoïaque, mais l’idée qu’il y ait des traîtres parmi eux ne lui semblait pas impossible. Cela aurait été une grosse erreur de se croire en sécurité même si c’était le cas. Il fallait toujours rester sur ses gardes… Il comprenait donc pourquoi la mission était restée secrète jusque là.

    Il se tenait aux côtés de Rabastan lorsque celui-ci exposa les faits. Il ne l’enviait pas pour ce rôle : son frère était plus haut placé dans la hiérarchie du Ministère que lui, cela lui semblait juste qu’il soit le leader pour cette mission, et il aimait sa façon de faire. Il était direct, ne faisait pas dans la dentelle. Un petit sourire naquit sur les lèvres de l’aîné à mesure que le cadet parlait. Puis la petite Valkov se lança dans ses explications à son tour. Il n’était pas difficile de la reconnaître avec ses cheveux blonds qui dépassaient de sa capuche mais aussi et surtout parce que c’était elle qui avait confectionné tout ces trucs. Rodolphus l’écouta attentivement, concentré à l’extrême. Il n’était pas question de se faire prendre au piège par une de ces conneries. Elles avaient été créées afin de les aider alors autant bien assimiler leurs fonctionnements afin de ne pas faire foirer la mission.

    « Et laissez aux traîtres potentiels une chance d'en distribuer aux criminels recherchés ? C'est non. Vous reviendrez ou vous mourrez. » Aramis s’est faitsait entendre et un éclat illumina le regard de son oncle. Il lui ôtait les mots de la bouche ! Il était fier de lui, il pensait intelligemment et cela il le devait à son côté Lestrange et non à sa garce de mère. Son filleul continua alors décrivant les lieux et Rodolphus ne pouvait s’empêcher de hocher la tête d’un signe approbateur à chaque fin de phrase. Il hausse néanmoins un sourcil lorsqu’il ordonna à Valkov de se mettre avec Rabastan. D’ailleurs ne pouvait-il pas dire ‘mon père’ ? Ce gamin était d’une telle insensibilité parfois…

    Il laissa aux autres le soin de se débrouiller. Ce n’était pas à lui de les guider. Puis il murmura quelque chose à l’oreille de son père que Rodolphus essaya d’entendre mais rien ne filtra, le frustrant. Il ne savait que peu de chose sur Aramis et cela le contrariait, alors si l’occasion se présentait d’apprendre même une bricole, il ne la refuserait pas. « Mon oncle, voudriez-vous faire équipe avec moi ? » Joie et fierté l’envahissaient. Son neveu voulait faire équipe avec lui. Il l’aurait bien pris dans ses bras pour lui montrer son accord et son ravissement, mais même s’il se fichait que cela ne se fasse pas lors de mission et en présence d’autres mangemorts, c’était surtout que son filleul avait horreur qu’on le touche. Rodolphus s’était fait une raison malgré lui, il se contenta donc de hocher la tête d’un signe affirmé.

    « Aramis et moi allons aux boutiques. Consultez vous pour savoir où vous allez, qu’on ne se retrouve pas avec plusieurs équipes sur la même zone. » Il jeta un regard à son frère. « Et comme l’a dit Rabastan : pas de quartier. Nous ne sommes pas là pour faire dans le sentimentalisme ! Ils ont refusé de se rendre, mettant les habitants en dangers, et ces derniers ne voulaient pas collaborer de toute manière. Ils doivent tous payer, même les mioches. Ne vous y trompez pas, vu le milieu dans lequel ils sont élevés et le bourrage de crâne qu’ils subissent, se sont des futurs opposant du Magister, autant régler ce problème maintenant. » Il haussa soudainement le ton, comme si on ne l’entendait pas suffisamment : « Un échec de votre part sera automatiquement considéré comme de la traîtrise. » Son regard se posa alors sur le mangemort aux yeux de glace. « Rabastan et moi-même vous emmènerons pour un petit interrogatoire dont les Lestrange ont le secret, alors ne merdez pas. » Cela s’adressait en premier lieu au traceur dont il se méfiez. Le Magister n’avait pas donné cet ordre, c’était Rodolphus qui l’avait décidé, il prenait d’ailleurs peut-être son frère de court, mais il était persuadé qu’il le soutiendrait. Au pire, cela découragerait peut-être les potentiels traîtres de faire foirer la mission. Au mieux, ils allaient cueillir un ou deux gars qui ne leur semblaient pas clairs et à force de doloris, réussiraient à démasquer les taupes.
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D'un pas lourd, Adam s'approchait de Godric's Hollows en compagnie de ses frères mangemorts. Ils étaient nombreux, trop nombreux pour que ce ne soit qu'une mission de routine. Parmi les sorciers présents, le mot d'ordre était de traquer et capturer les insurgés qui se terraient au sein du village qui résistait à l'appel du Seigneur des Ténèbres. Même s'il était encore traceur débutant, n'ayant que trois ans de pratique à son actif, Adam savait distinguer une traque classique d'une mission d'un autre genre. Jusqu'au dernier moment, il ne s'était douté de rien, le nombre des mangemorts affectés à la mission étant demeuré secret. Et même maintenant, tandis que les bottes noires foulaient la terre à proximité du village, les doutes étaient encore permis. Mais une chose était sûre : il ne s'agissait pas d'une traque. Adam avait traqué suffisamment d'insurgés et de traîtres pour savoir que la mission d'aujourd'hui différait. Arrivé à une distance sereine de son objectif, le groupe stoppa nette sa progression. Adam, comme les siens, attendit patiemment que viennent les ordres définitifs, tandis que la brise lui chatouillait la peau, s'infiltrant par les ouvertures que laissait subsister son masque. Le soleil se couchait, et bientôt la nuit envelopperait les mangemorts sous son voile lugubre. Adam ne risqua pas un coup d’œil autour de lui, bien que le sort d'une personne ce soir lui tienne particulièrement à cœur. Il lui avait fait une promesse, s'était engagé auprès d'elle. Il ne la laisserait pas tomber.

Rabastan Lestrange leur dévoila la vérité, ou une partie au moins. Sous son masque, les sourcils d'Adam se froncèrent légèrement, mais sa bouche ne trahit pas la pression qui lui enserrait le cœur. « Je vous le dis tout de suite, nous ne sommes pas là pour faire les boutiques. Chacune des âmes qui grouillent dans ce maudit patelin est condamnée, et nous sommes les bourreaux désignés pour leur faire rejoindre l’Au-delà. Je vous déconseille fortement d’en oublier une. Butez tout ce qui bouge, achever tout ce qui résiste. Des hommes, des femmes, des gosses on s’en fout. Nous ne sommes pas là pour faire des prisonniers ou bien dans la dentelle. » Son estomac se crispa, mais Adam était bien entraîné, trop habitué à son rôle pour en laisser rien paraître. Ainsi donc, les doutes qui l'avaient assailli en voyant autant de mangemorts se rejoindre aux abords de Godric's Hollow étaient avérés. Ce n'était pas une traque, plutôt une extermination. Adam se fit violence pour garder les yeux rivés sur Rabastan alors qu'il s'exprimait. Il voulait savoir comment elle prendrait l'annonce. Il savait le supplice que cette nuit deviendrait pour elle. Car les plans que présentait leur Leader désigné étaient d'une limpidité horrifiante. Cette attaque avait été préparée, de puissants enchanteurs avaient certainement été affectés à la confection des runes, tandis que les gommes à mâcher devaient être le fait de botanistes émérites. Dans l'ombre et le silence, un groupe de personnes s'étaient vus confier l'organisation méthodique de la mission. Mais lui n'en faisait pas partie. Il n'était pas fou, il était bien jeune pour être mis dans de telles confidences, et son nom n'inspirait rien à personne avant lui. Mais c'était ce qu'il devait s'employer à rechercher, cette place d'élite, où aucune information ne manquait.

Une sorcière, Darja Valkov, prit la parole. Elle présenta les items qu'ils emploieraient pour coincer les insurgés et tous les civils soupçonnés de près ou de loin de leur accorder asile, pour les asphyxier et, finalement, les assassiner. Darja avait son âge. Comment pouvait-elle mériter les informations plus que lui ? Pourquoi ? Qu'avait-elle fait de plus ?

Deux autres Lestrange s'exprimèrent, des mots creux, qui pourtant révélaient une information capitale. On soupçonnait certains d'entre eux d'être des traîtres. Les Lestrange se déclarèrent en binôme, bien décidés à camper au niveau des boutiques, où ils offriraient aux innocents qui croiseraient leur chemin une mort lente et douloureuse.

Adam ne chercha pas à s'avancer, sa voix portait suffisamment lorsqu'il prit à son tour la parole.

« Seul un manque d'organisation peut nous faire échouer. Il faut se répartir en binôme de manière intelligente. » Ses pupilles glissèrent sur Rodolphus Lestrange. Cet homme manquait de discipline, et n'avait pas l'étoffe pour ce genre de missions. Il n'était bon qu'à semer la mort, sans raison, sans ordre et sans loi. Il pensait que la mort était le seul résultat valable. Et Adam ne se priva pas pour poser sur lui un regard sévère, bien que sa lucidité lui interdise toute critique devant son frère Rabastan, qui semblait mener la mission. S'il était un mangemort auquel il devait plaire aujourd'hui, c'était cet homme. A quoi bon tenter un sauvetage de civils désespéré ? Leur sort était déjà scellé. Le mieux qu'Adam puisse faire pour les insurgés était de s'illustrer aujourd'hui, afin de servir leurs intérêts plus tard. Aucune guerre ne pouvait être gagnée sans sacrifice. « Je peux utiliser mes dons de traceur pour les acculer jusqu'au dernier. Au début, ce sera facile. Et moins ils seront nombreux, plus il faudra être vigilant. Ils vont se cacher, se terrer comme des rats. Je les traquerai dans les ruelles des quartiers d'habitation. Mais quand « j'active » en quelque sorte mon don, je suis une cible facile. » Il cessa de fixer Rabastan pour embrasser ses frères mangemort d'un regard d'analyste. « Il me faut un guérisseur à mes côtés, au cas où je serais touché en déployant mes talents. Il me faut quelqu'un qui pourra me couvrir tout en étant un appui en cas de besoin. » Son regard passa sur elle. L'espace d'un instant, leurs regards se croisèrent, mais Adam demeura stoïque et continua à regarder tour à tour ses congénères. « Qui se sent prêt ? » Il savait qu'elle saisirait la perche. Dès le moment où la nécessité de binômes était apparue, elle avait du penser à lui. De cette façon, Adam lui signalait que l'heure n'était plus à la prudence entre eux, mais bien à l'entraide, car leur survie était en jeu.
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Lowell était la petite voix nasillarde que vous détestez, mais qui ne peut s'empêcher de traîner dans votre tête. Il était une chanson d'aujourd'hui avec des cuivres à l'arrière. Le genre de personne qui vous tue avec un sourire amusé, car votre sang gargouille d'une manière un peu étrange. Enfin. Il secoua doucement la tête lorsqu'on lui annonça la faute des habitants de Godric. Il eut juste un petit sourire et posa ses pieds sur son bureau, dépliant un journal avec l'air détaché si détestable du jemenfoutiste qu'il était. Il y avait un effet très sympathique à être assez puissant dans la hiérarchie pour se savoir à l'abri des courroux hasardeux des autres, mais d'un sang trop impur pour succomber à tous les impératifs et obligations d'un "chef". Bref. Les habitants, il n'en avait rien à secouer, les détails du plan, ce n'était pas à lui de le faire et quant au fait d'être assez efficace pour ne pas décevoir le Lord, il ne doutait pas une seconde de lui-même. Aussi, il ignora le messager dès qu'il eut compris de quoi il retourna et baissa ses lunettes sur son nez pour mieux analyser le sudoku devant lui. C'est qu'il s'ennuyait quand il n'avait jamais à réfléchir.

Le jour même, il était là, reconnaissable entre tous malgré son masque. Il était le seul imbécile à croiser les mains derrière son dos en regardant le village. Comme on juge l'état d'un chantier. Accompagné de ses dear fellows, les Lestranges étaient en première ligne. Lowell eut une grimace en coin, ce n'était pas le moment pour ces chers nobles sanglants de faire une deuxième bourde du style de l'ancienne. Underwood avait pu seulement observer de loin la catastrophe provoquée par l'incompétence et rire derrière sa barbe. Un peu. Dans ce genre de situation, c'est presque nerveux. Il jugeait tout le monde du regard, dodelinant légèrement dans la tête. Cela faisait un moment qu'ils attendaient ici, en périphérie de la ville, le groupe de mangemorts et adeptes commençait à être légèrement tendu. Alors Rabastan y alla de son petit discours qui fait peur. Ouuuh. Qu'est-ce qu'il fait peur, son discours. Lowell eut un sourire amusé  : sérieusement, reporter la faute des rebuts sur eux était le mouvement de mauvaise foi le plus saillant qu'il avait vu depuis quelques semaines. Et c'était pourtant son pain quotidien. Le masque sauva l'apocryphe d'une torture douloureuse de la part du chef de famille qui n'aurait définitivement pas apprécié qu'Underwood -malgré ses habituels écarts de conduite envers lui- se moque de lui aussi visiblement devant un parvis de jeunes graines.

Ce fut au tour de Valkov d'expliquer le stratagème qu'ils allaient utiliser à présent. Lowell appréciait la jeune femme pour son intelligence, mais la connaissait finalement assez peu. Il avait bien remarqué son haussement de sourcil interrogateur. Elle restait un mystère pour elle, tout comme il devait être un mystère pour lui. Il devrait tenter de se renseigner un peu plus en avant à son sujet. Enfin. Il écoute religieusement ce qu'elle avait à dire et commença lentement à façonner un plan dans sa tête sur comment utiliser ce nouvel artifice au mieux. Pas besoin de prendre un bâtiment entier dans son champ d'action, il suffira de quelques pièces. Car lui savait exactement ce qu'il allait faire. Il écouta à peine les autres Lestranges ajouter de leurs "Agrougrou on est méchant et on n’a rien à voir dans la dernière débâcle. Et on va faire bande à part, car on est trop méchants pour vous.". Ces sangs purs étaient si passionnés, au moins pourraient-ils s'offrir le luxe d'être logique de la même manière. Mais c'était sans doute trop demander que de partager leurs puissances avec d'autres. Le duo était d'une frappe de force impressionnante et il ne fait aucun doute que les insurgés et habitants qui traverseront leur route seront des plus malchanceux.  

Lowell regarda un peu les perspectives restantes de duo. Adam demandait un partenaire digne de soigner. Il n'était pas vraiment de cet acabit. ll se rappela avoir vu Joseph avant que les masques soient mis.  

Mais voilà qui était parfait.

Lowell frappa dans ses mains gantées d'un cuir noir légèrement ambré, ce qui fit un bruit étouffé et mat. Sa voix fut accentuée de dynamisme et presque d'une joie malsaine. Si bien que sa façon de parlait détonnait presque parmi toutes les menaces précédentes.

"Bien, voilà qui fut réellement instructif ! Je vais aller m'occuper de la mairie avec ce cher Joseph que j'ai cru reconnaître -il fit un mouvement vers un tas de gens où il espérait trouver l'homme- par là-bas. Je suis mesuré, il ne l'est pas. Ce sera parfait. -il fit un légère pause, le temps que le choisi sorte de la foule et il s'adressa en particulier aux nouveaux râfleurs- Cher amis, je ne puis que vous conseiller de faire au mieux et de tuer toutes personnes contrevenantes sans réfléchir. Coincez-les, gazez-les, brulez-les, peu importe. Soyez efficace et prenez plaisir à bien faire ce travail. Quoi que vous pensiez, sachez juste qu'ils méritent amplement leurs sorts."

Il se retourna, s'attendant naturellement à ce que Joseph vienne près de lui. Il se ravisa à la dernière minute, se tournant en levant le doigt.

" Oh. Au fait. Si votre partenaire de duo venait à mourir par l'entremise d'un événement malheureux, tâchez de vous greffer à un autre groupe. Rester seul n'est jamais une bonne idée."

Ceux qui le connaissaient pourraient sans mal imaginer le sourire charmant qui accompagnait cette phrase, totalement artificiel. Si des traîtres se trouvaient dans les rangs, il n'y avait aucun doute qu'ils chercheraient à s'isoler de leur binôme ou de le tuer. De manière totalement implicite, il se préparait à faire payer au moindre d'entre eux l'idée de félonie. Un mort de plus ou de moins, qu'importe.
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    Elle s’était portée volontaire pour cette mission alors qu’elle n’était plus elle-même, que la potion qu’elle prenait lui avait fait oublié ce pour quoi elle se battait. Il ignorait ce dont il s’agissait, mais elle s’en fichait, elle était persuadée qu’elle pouvait tout entreprendre, tout réussir. Cependant, elle ne prenait plus cette potion – grâce ou à cause d’Adam – ce qui lui laissait sa conscience complètement éveillée, lui dictant ce qu’elle devait faire, ce en quoi elle croyait. Elle était nerveuse : être tenu dans l’ignorance n’était jamais bon signe mais elle pensait vraiment – et espérait surtout – qu’il s’agissait d’une mission de traque et de capture. Ça elle pouvait le faire, du moins elle surmonterait sa culpabilité et ne chercherait pas à imaginer ce qui allait leur arriver par la suite. Elle devait faire ses preuves. Montrer qu’elle était réellement du côté de la faction dont elle portait la marque afin d’attirer la confiance des autres, d’avoir des informations et ainsi aider les insurgés par l’intermédiaire d’Adam. Elle se préparait mentalement mais toute la préparation du monde ne lui servirait à rien, pas après les explications de Rabastan Lestrange.

    « Chacune des âmes qui grouillent dans ce maudit patelin est condamnée, et nous sommes les bourreaux désignés pour leur faire rejoindre l’Au-delà. » Elle devait… tuer ? Jamais elle n’avait commis un tel acte même si elle portait la marque et que l’on pensait donc le contraire. C’était atroce. Exécuter tous ces innocents… comment pouvait-on accepter de faire une telle choses ? Elle tenta de trouver un moyen d’aider les sorciers visés alors que Darja, son ancienne amie qui semblait l’avoir complètement oublié, expliquait le fonctionnement de ses cailloux puis de la gomme… La gomme ! Il suffisait d’en prendre un peu plus et d’en donner, couper en deux, son effet ne serait pas aussi puissant mais pourrait certainement permettre aux futures victimes de s’échapper sans trop souffrir des runes !

    « Et laissez aux traitres potentiels une chance d'en distribuer aux criminels recherchés ? C'est non. Vous reviendrez ou vous mourrez. » Aramis venait de briser tous ses espoirs. Garden se décomposait peu à peu sous son masque qui heureusement la dissimulait. « Ils doivent tous payer, même les mioches. Ne vous y trompez pas, vu le milieu dans lequel ils sont élevés et le bourrage de crâne qu’ils subissent, se sont des futurs opposant du Magister, autant régler ce problème maintenant. » Même les enfants ? Mais qu’avaient-t-ils donc à la place du cœur ?! Comment pouvait-on sérieusement envisager de tuer un enfant ?! Les menaces de Rodolphus concernant la capture de potentiels traîtres la firent déglutirent difficilement. Les Lestrange n’étaient pas connus pour leur tendresse. De tous les mangemorts, c’étaient certainement entre leurs mains qu’elle ne désirait surtout pas passer ! Mais soit ! On ne lui laissait pas le choix ! Elle aiderait le plus de monde possible et quand elle se ferait prendre – parce qu’elle ne pourrait pas agir impunément dans cette situation, elle le savait – elle accepterait sa mort en se consolant des vies qu’elle aura pu sauver.

    « Je peux utiliser mes dons de traceur pour les acculer jusqu'au dernier. Au début, ce sera facile. Et moins ils seront nombreux, plus il faudra être vigilant. Ils vont se cacher, se terrer comme des rats. Je les traquerai dans les ruelles des quartiers d'habitation. Mais quand « j'active » en quelque sorte mon don, je suis une cible facile. » Une cible facile ? Elle ignorait que le don d’Adam l’exposait à ce point, ce qui eu le don de l’inquiéter. « Il me faut un guérisseur à mes côtés, au cas où je serais touché en déployant mes talents. Il me faut quelqu'un qui pourra me couvrir tout en étant un appui en cas de besoin. » C’était un appel subtile à faire équipe sans laisser entendre qu’ils étaient proches au point de se choisir mutuellement comme équipier. Cependant, si elle se retrouvait avec Adam, elle ne pourrait pas mener à bien ses plans. Si elle se faisait prendre, on le soupçonnerait aussi. Que devait-elle faire alors ? « Qui se sent prêt ? » Et maintenant ? Elle ne pouvait plus hésitait : elle fit deux pas dans la direction d’Adam et fit entendre sa voix. « Je suis médicomage, je pense être la personne qu’il te faut. » Neutralité, ton égale… Elle jouait le même jeu qu’Adam. Elle garda son regard rivé au sien, cherchant un indice qui lui confirmerait qu’il avait un plan.

    « Cher amis, je ne puis que vous conseiller de faire au mieux et de tuer toutes personnes contrevenantes sans réfléchir. Coincez-les, gazez-les, brulez-les, peu importe. Soyez efficace et prenez plaisir à bien faire ce travail. Quoi que vous pensiez, sachez juste qu'ils méritent amplement leurs sorts. » Non mais : sérieusement ?! Ils étaient tous des barbares ! Elle voulait bien que les mangemorts aient des croyances stupides et arriérées mais ils avaient besoin d’être des sadiques en quête de victimes ? A croire qu’ils étaient tous fous…

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HERO • we saved the world
Emily Callaghan
Emily Callaghan
‹ inscription : 10/08/2015
‹ messages : 907
‹ crédits : mathy, et tumblr pour les gifs
‹ dialogues : #ff9966.
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‹ âge : vingt-trois ans
‹ occupation : perdue sans but dans la vie.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : septembre 1992 et mai 1998.
‹ baguette : est celle de ma mère. Elle est en bois de bouleau, contient un crin de licorne et mesure 26,5 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 4135
‹ réputation : je suis une petite poupée abîmée, malmenée et détruite.
‹ faits : je suis d'origine irlandaise et de sang-mêlé. J'ai un tempérament de feu, suis énergique, loyale et parfois possessive.
J'ai fait partie de l'AD, ai combattu pendant la bataille de Poudlard, ai été rebut, ai participé à la reprise de Poudlard et à la bataille finale et suis maintenant un héros de guerre.
Je manie également parfaitement une dizaine d'armes blanches et maîtrise le combat rapproché.
‹ résidence : dans ma maison d'enfance mais y passe très peu de temps. Le plus souvent vous me trouverez dans des bars ou des boîtes de nuit à tenter d'oublier ce qu'est ma vie.
‹ patronus : un panda mais il m'est encore très difficile d'en produire un
‹ épouvantard : l'oubli. Visuellement cela se traduit par un voile noir qui l'enveloppe.
‹ risèd : ma famille réunie autour de moi pour fêter mon diplôme d'auror.
http://www.smoking-ruins.com/t2937-emily-chaos-and-the-calm
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« Harry ! Je sais que tu as beaucoup à faire, mais je me disais … Tu penses qu’à la prochaine mission de ravitaillement à Godric’s Hollow je pourrais accompagner ceux qui y vont ? Ça serait un bon moyen pour moi de tester nos nouvelles cartes et d’en parfaire des esquisses. Et puis, je ne pense pas que la mission est aussi risquée que d’autres … Les insurgés sont plutôt bien rôdés pour des missions comme celle-ci ! » C’était ce qu’elle pensait. Mais elle était loin d’imaginer que cette mission tournerait au vinaigre dès les premiers instants …

Lorsqu’elle était arrivée au camp des insurgés après sa libération, elle n’avait pas pensé un seul instant qu’elle serait aujourd’hui, à ce point impliqué dans la vie au camp. Tout ce qu’elle avait vu au travers de sa liberté toute relative était une échappatoire face aux tortures qu’elle avait subies durant de très longs mois. Elle s’était toujours vue solitaire, cachant sa souffrance et ses douleurs aux siens, les protégeant de son impulsivité et son manque de contrôle. Pourtant, certains avaient réussi à l’attendrir, à la rendre plus calme, plus vraie. A certains moments, elle avait l’impression de retrouver une part d’elle, celle qu’elle était vraiment, celle que ses parents avaient élevée. Mais au fond, elle savait que les choses seraient à jamais différentes. En y réfléchissant bien, elle n’aurait jamais été capable de blesser ou tuer à mains nues si elle n’avait pas été rebut. Elle n’aurait pas non plus cultivé une dépendance à la drogue au travers de cette potion de force que lui fournissait Alecto. Encore plus que ça, elle n’aurait jamais trahi sa famille pour de la drogue … Elle avait changé ; son esprit avait été manipulé, détraqué, rendu inapte à prendre – parfois – de bonnes décisions. Elle s’était livrée à des échanges parfois brutaux entre son ancienne personnalité et la nouvelle. Cependant, derrière cette trahison purement motivée par les intérêts, elle voulait se rendre utile, elle voulait aider ses amis, prendre la place qui lui était réservée dans ce combat. Elle ne laisserait pas Alecto la mettre à genoux indéfiniment, et aujourd’hui, était le jour où elle ferait un premier pas dans la bonne direction.

« Bludgers, Erin ! Vous êtes en mission repérage et récupération d’informations à Godric’s Hollow, pendant que les garçons s’occuperont du ravitaillement. Vous serez accompagnées par Dora, qui aura besoin de vous pour la protéger afin qu’elle puisse travailler sur sa propre mission cartographique. » Elle rechigna comme une enfant. « J’ai pas besoin qu’on me protège ! Je préfère dire que chacun assure les arrières des autres. Je ne veux pas être un boulet non plus ! » Elle agita la tête de droite à gauche avec contrariété et finit par retourner à sa tente pour préparer ses affaires. Elle fourra, dans un sac à dos auquel Ron avait généreusement appliqué un sortilège d’extension, une série d’armes blanches qu’elle avait réussi à récupérer au campement. Ces armes constituaient sa seule protection face à son absence de baguette et son incapacité à s’en servir … Elle mit également dans les poches extérieures, des feuilles de parchemin, une plume et son matériel à dessin. Fin prête, elle passa à l’étape métamorphose. Grâce à des professionnels du camouflage, elle était quasiment méconnaissable. Ses cheveux étaient passés du brun au châtain blond et avaient gagné en longueur. Son visage avait été allongé et la couleur de ses yeux étaient devenus bleu clair. Seule l’étincelle emplie de hargne qui brillait encore dans ses yeux pouvait la confondre. Elle avait également pris un soin particulier à revêtir une tenue confortable mais qui se fondrait parfaitement dans la population de Godric’s Hollow. Elle était nerveuse et ne savait pas vraiment si elle était prête pour aller sur le terrain. Elle avait un peu peur de perdre le contrôle de ses émotions et de faire du mal autour d’elle, mais au fond d’elle-même une petite voix la poussait à continuer et à prouver qu’elle avait réellement sa place ici. Je vais faire ce qu’il faut, pensait-elle lorsque le doute s’insinuait … Et à cet instant même, elle se le répétait avec le plus de conviction possible.

L’heure du départ sonna. Elle mit son sac sur son dos et demanda à quelqu’un de lancer un sortilège dessus pour le rendre invisible – un habitant du village ne se promènerait pas avec un sac comme celui-ci … Elle resserra les pans de sa cape autour d’elle, mit sa capuche et accompagnée d’Erin et Elli, elle quitta le campement des insurgés. Dès qu’elles furent suffisamment loin du repère, elles rejoignirent Sansa. Lorsque vint le moment du transplanage, Emily s’accrocha au bras de son amie qui accepta généreusement de la prendre en transplanage d’escorte. Lorsqu’Harry avait accepté qu’elle aille sur le terrain, elle avait immédiatement pensé à Sansa pour assurer sa protection. Quelques années plus tôt, alors qu’elles étaient encore à Poudlard, Emily pouvait confier aveuglément sa vie à son amie. A présent, une apaisante sérénité se dégageait toujours de l’aura de la jeune Rosier. En sa présence, Emily ne se sentait pas en danger ; elle se sentait apaisée.

Atterrissant sans encombre aux abords du village, le reste du trajet s’effectua à pied. Le groupe d’insurgés se sépara en deux, comme il était prévu au départ. Une fois le groupe de garçon parti, Emily sortit d’une de ses poches la carte de Godric’s Hollow qu’elle avait dessiné à partir des quelques plans et des souvenirs de certains insurgés, et que Fred et Percy avaient ensorcelé. Prononçant les paroles magiques qui permettraient à la carte de faire apparaître son contenu, elle vit les pseudonymes de Lysander, Nathaniel et William apparaître sur le parchemin et flotter entre les bâtisses du village. Les fanions portant les noms tressautaient un peu, mais pour l’instant la carte semblait marcher. Emily fixa quelques instants les quatre prénoms accolés à l’endroit où les filles se tenaient avant de lancer. « Par où on commence ? Je vous suis ! Tout ce que j’ai besoin de faire, c’est observer, et si vous arrivez à obtenir des habitants des informations sur de possibles passages secrets, je prendrai note ! » Elle baissa à nouveau les yeux vers la carte et susurra les paroles nécessaires à la disparition des inscriptions qui s’y trouvaient. Ensemble, elles rejoignirent les habitations sorcières qui subsistaient encore en ces lieux et commencèrent leurs investigations sans savoir que leurs heures étaient comptées.

« Vous voulez dire que dernièrement il y a eu plus d’agression ? Savez-vous … » Emily écoutait passivement la conversation, postée à côté de la fenêtre, évitant malgré tout de se mettre à découvert. Elle observait les environs plus par méfiance que pour parfaire les plans du village. En réalité, depuis cette maison, de ce point de vue, elle avait déjà esquissé tout ce qu’elle avait pu et avait vérifié les proportions de ses plans. Tout ce qui pourrait encore l’intéresser serait de possibles passages secrets souterrains que certains habitants auraient pu aménager … Cependant l’habitante chez qui elles se trouvaient leur avait affirmé ne pas disposer de passages de ce genre. Dès lors, Emily s’était légèrement éloignée et avait commencé à observer les environs. Alors qu’elle regardait au loin, elle vit quelques ombres bouger. Soupçonnant d’abord la fatigue et le vent qui mouvait les branches des arbres d’en être responsable, elle se frotta les yeux et s’accroupit au pied de la fenêtre. Elle se mit alors à fixer avec obstination les arbres qui se trouvaient aux abords du village, ils ne bougeaient pas … Il n’y avait pas de vent et elle ne se souvenait pas non plus en avoir senti lorsqu’elle était à l’extérieur … Pourtant les ombres bougeaient. Ils se passaient quelque chose, elle ne savait pas quoi, mais elle en avait la sensation. Son instinct la trompait rarement. « Sansa, viens voir ! » Elle chuchotait, intimant son amie à venir se poster à côté d’elle d’un geste de la main. Elle savait qu’en appelant Sansa, Elli et Erin remarqueraient également que quelque chose se tramait. Le silence s’était installé dans la maison. « Je ne sais pas trop si je suis folle ou pas, mais je crois qu’il y a des gens ou des choses là-bas ! » Elle s’adressait à présent à tout le monde, désignant de l’index une zone dégagée et assez éloignée sur laquelle donnait la fenêtre. « Qu’est-ce qu’on fait ? » Elle avait une boule au ventre, elle avait peur de se tromper et de faire paniquer ses partenaires pour rien. Peut-être était-ce des animaux, ou une famille qui rentrait, ou … Agitant la tête de droite à gauche, elle se leva et se colla contre le mur à côté de la fenêtre en fixant tour à tour Sansa et les autres.
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Emily. Sansa est là pour Emily, sa douce Emily (plus si douce que ça, d'ailleurs, depuis que la guerre a officiellement commencé, il semblerait). Depuis leur rencontre à Poudlard alors qu'elles n'étaient que deux gamines, une amitié solide s'est forgée ; et malgré les changements qui se sont opérés depuis en elles, les deux insurgées restent liées, restent ensemble. Ensemble - un mot qui sonne si étrange au milieu de ces temps troublés ; mais un mot que la blonde a encore en tête, pourtant. C'est pour la fille Callaghan que la fille Rosier est ici, seule Belliqueuse au milieu de tous les autres - la folle parmi les fous, diraient certains, mais l'animagus n'est pas tellement persuadée d'être la pire. A vrai dire, si elle est ici, c'est bel et bien pour aider (encore un mot à l'intonation bizarre) - aider une Emily qui n'a plus de baguette et dont les défenses sont par conséquent assez réduites. Sansa, quant à elle, a toujours sa fidèle, avec son bois de charme si lumineux et son crin de sombral si ténébreux ; mieux encore, elle a ses griffes et ses crocs si le besoin de se transformer se fait ressentir. C'est pour cela qu'Emily l'a personnellement appelée, même si la blonde n'est pas la seule animagus du coin - elle a dans son champ de vision Erin, qu'elle ne connaissait pas tellement il y avait encore quelques minutes à peine. Mais là n'est pas la composition finale du groupe : Elli est la quatrième membre, celle que Sansa ne connait que de réputation, c'est à dire assez vaguement (mais toute information est bonne à prendre pour savoir à qui l'on a à faire, même s'il s'agit d'une rumeur erronée).

La belliqueuse s’accroche à Emily pour un transplanage rapide. Elle est heureuse d’être en mission, comme toujours - elle se sent utile, sentiment qu’elle n’éprouvait jamais lorsqu’elle jouait à la sang-pur docile, peu bavarde et trop brisée par les deuils. Maintenant, tout est différent - maintenant elle s’exprime, se donne le droit de cracher sa haine à la face du monde, le droit de blâmer les Mangemorts pour tout, la mort de son frangin, la mort de sa frangine, celle de ses parents, pourquoi pas, allons-y. Oh, ils n’ont rien à y voir, bien entendu - mais il lui est trop difficile de se rappeler que les insurgés ont tué Evan, puis indirectement Yselia, et que la folie a eu raison du reste de la famille. Trop difficile de réaliser qu’elle est la dernière de cette putain de branche familiale - branche morte, à part elle, abjecte au point de rejoindre l’ordre responsable de ses malheurs. Ah, la puissance des idéaux. Quelque chose qui n’est pas négligeable, pense t-elle tout en posant ses yeux sur Emily, dont elle reconnait le regard malgré les transformations physiques obligées. « Merci d’avoir pensé à moi » bafouille la Rosier, peu habituée à ce genre d’effusion de gratitude, mais plus légère à l’idée d’être libérée de l’emprise plus que lourde de l’asile abandonné où elle a posé ses bagages. L’ancienne rebut hoche la tête, et les deux filles retournent à leur mission. Tout se déroule sans accro dans un premier temps : les trois hommes partent au ravitaillement d’un côté, tandis que les filles restent avec la carte. Sansa y jette un coup d’oeil moitié dubitatif, moitié émerveillé : ce truc est pratique, mais il le serait encore plus s’il était perfectionné. C’est bien pour cette raison qu’elles sont là : parfaire les plans déjà esquissés par la main savante d’Emily. Cette dernière demande d’ailleurs par où commencer, et la Rosier pointe une direction d’un mouvement de tête, prenant en compte qu’il lui faudra obtenir des infos.

Elle n’est pas très douée pour cuisiner les gens - trop brute de décoffrage, peut-être. Elle ne sait que donner des ordres sans appel, surtout pas suivre ceux des autres, mais elle essaye, pour Emily. Remballe sa voix dure et se fait presque caressante tandis qu’elle parle à cette habitante de Godric’s Hollow : « Vous voulez dire que dernièrement il y a eu plus d’agression ? » Le groupe est rassemblé dans la cuisine, la Callaghan à la fenêtre, Sansa assise sur le bord de l’évier, un pied sur une chaise. Malpolie, diraient certains ; surtout rassurée, comprendraient d’autres. Elle reste un félin, avide de hauteur pour se sentir à peu près bien. Elle mène la conversation, parle de passages secrets même si on lui a déjà dit non, parce qu’elle a eu l’impression de déceler une pointe de mensonge. Sait-on jamais. Les subtilités dont elle doit user pour obtenir sa réponse accaparent toute son attention et elle ne remarque pas Emily qui s’accroupit et s’inquiète - tout du moins, pas avant que son amie ne l’appelle. « Sansa, viens voir ! » Fauve fronce les sourcils, se glisse jusqu’à la fenêtre avec une prudence qui lui semble soudainement utile. « Qu’est-ce que… bordel. » Dehors, ça bouge. Et ça n’est pas bon signe. Pas besoin d’avoir un instinct d’animal pour s’en assurer. Un éclair de peur passe dans les yeux de la Rosier - éclair bien vite anéanti par les méninges qui cherchent une solution. « Qu’est-ce qu’on fait ? » demande Emily avec précipitation. « On rappelle les autres. Il faut les prévenir. J’espère qu’ils ont leurs miroirs avec eux. » Ses mains tremblent, parce qu’elle sait qu’elle doit faire vite. Vraiment vite. Elle se blâme déjà pour les morts familiales, pas besoin de rajouter des cadavres supplémentaires.

« Et on se casse. On est à peine sept, putain, on peut rien faire à sept. Ils nous faudrait des renforts. » Mais elle n’est pas totalement sure que les renforts puissent arriver à temps (pas du tout, même) et encore moins que laisser le village pour s’enfuir ne soit une très bonne idée. La survie avant tout, pensent les Belliqueux, peu importe les sacrifices - mais elle est la seule Belliqueuse ici et elle sent que les autres risquent de désapprouver ses manières trop radicales. « Ou alors… on se bouge et on essaye d’en apprendre plus. Si on attend là, on va se faire piéger comme des rats, peu importe ce qu’ils planifient. » Ils - elle les a vus. Et s’ils ne cherchent pas à se cacher, c’est qu’ils sont en nombre. Surs de leur réussite. C’est suicidaire, peut-être, de se jeter dans leurs gueules affamées. Mais les choix ne sont qu’au nombre de deux : fuir ou se battre. « Ecoutez, la dernière fois, on a pensé qu’on était perdus. Que les rebuts l’étaient aussi. Que c’était désespéré. Mais jusqu’à preuve du contraire, on est toujours en vie aujourd’hui et ils ont essuyé un sale échec. » Sauf que les deux camps se battaient à armes égales, à ce moment-là.
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