#3. Groupes Insurgés & Hunted :14 SEPTEMBRE, 01h45. Les attaques de musées sorciers la veille et l'après-midi même vous sont parvenu exceptionnellement tôt, et pour cause : elles sont sur toutes les lèvres. Les insurgés, dit-on, s'en prennent aux lieux de culture, vident les étagères des musées sorciers anglais et s'approprient les trésors des collectionneurs. Impossible de déterminer si l'information est réelle ou pas : les rebelles sont trop éparpillés pour être correctement interrogés, et en dépit des questions adressées par le biais des miroirs ou au cours des réunions organisées d'urgence, vous n'êtes pas parvenus à démêler le vrai du faux. Après tout, comment croire ceux qui se disent innocent ? Peut-être les coupables refusent-ils simplement de partager leurs nouvelles acquisitions...
Justiciers dans l'âme, vous vous êtes mis en tête de sauver quelques-unes de ces pièces inestimables pour les mettre de côté, préserver l'histoire du monde magique en vue de la fin de cette pénible guerre... ou pour en revendre discrètement quelques-unes à des collectionneurs fiables laissés saufs par les autres bandes de voleurs, avant de distribuer une part des bénéfices aux plus pauvres. Il vous faudra agir vite - pas question de vous laisser devancer par les autres pilleurs. Vous devrez déjouer les protections et vous emparer d'autant d'objets coûteux que possible, en faisant un minimum de dégâts. Pour vous, pas de victimes : vous avez pris soin d'organiser votre périple en pleine nuit et en toute discrétion, tant pour limiter les risques de vous faire prendre que pour éviter de devoir attaquer des innocents.
agresseurs : Lucrezia Rowle, Perceval Weasley, Luna Lovegood, Ron Weasley, Harry Potter, Bill Weasley, Hermione Granger, Désiré Perrault, Hank Pepper, Ilario E. Leonelli type de mission : pillage, camouflage, protection des trésors de la communauté précisions : ni tours de passage ni intervention de pnj, l'évolution du sujet dépend entièrement de vous !
Ça avait été partout sur les réseaux clandestins de cheminettes et les quelques agents en tapinois qu’ils avaient les avaient informés aussi rapidement que possible: on pillait les musées. Et le ‘on’ était terriblement confus. Aucune source ne permettait réellement de comprendre qui. Certains parlaient d’insurgés même, d’autre de mangemorts, on avançait des victimes … mais à vrai dire non. Rien n’était fiable à part cette vérité concrète : les temples de la culture sorcière se faisaient piller au sein de la Grande Bretagne. Adieu chapeau de Merlin l’enchanteur, au revoir Codex de la reine Maëva, salutations au premier strutoscope inventé par Edgard Strougler. Bill en avait été outré. D’autres aussi, quand à Hermione –avec sa perspicacité légendaire- elle avait de suite pensé aux artefacts liés aux fondateurs de Poudlard.
Ce fut sans parler des horcruxes mais en insistant tout de même sur l’importance de préserver avant tout les objets liés entre autre à Poudlard qu’Harry parvint à réunir sur le qui-vive une équipe de casse-cou en quelques heures. Certains suivaient, d’autres en profitaient tout d’abord pour sauver ce qu’ils considéraient comme être des pertes inacceptables.
Venir jusqu’au musée, avait été on ne peut plus compliqué. Se déplacer était déjà ardu lorsque l’on était insurgé, se déplacer dans un endroit dit ‘public’ et ce en pack de chicken nuggets révélait carrément de la mission impossible.
Azy, ça met dans l'ambiance.
Ron se mit à gratter la masse de cheveux informes sur sa tête. Sous polynectar il avait une dégaine impossible, les cheveux longs de rocker des années 70 et le corps crevette qui allait avec. Les rangers mal attachés, il manqua de se casser la binette en s’avançant derrière ses camarades, les regards tous tournés vers le haut building du musée. Ils avaient beau avoir étudier le plan et trouvé la faille dans la porte sud (celle avec les hautes statues des de femmes ailées qui ne disaient rien de bon à personne), la tension persistait.
« Tout le monde à son sac et son miroir? » Un soupir nerveux sous le chuchotement. « … toujours su que les musées c’était pas normal. Tu fous pas autant de reliques au même endroit. » Bougonna Ron en fronçant le nez.
‹ baguette : en bois d'aubépine, mesure 30 cm et a en son cœur un crin de licorne (anciennement à Draco Malfoy) ; je suis également le maître de la baguette de Sureau.
‹ gallions (ʛ) : 8302
‹ réputation : je suis un dude très cool maintenant que j'ai tué Voldemort (rip).
‹ particularité : Fourchelang.
‹ faits : j'ai beaucoup changé, je suis devenu froid et maîtrisé, prudent et confiant ; les foutues répercussions de la guerre qui m'ont fracassé la gueule. Parmi les Insurgés, je suis Specs, anciennement parmi l'un des leaders des Audacieux. Membre du conseil de la RDP – les seuls étant au courant que je suis en vie. J'ai passé un marché avec Drow : 80 années de ma vie en échange d'un talisman prévu pour détruire l'horcruxe en moi.
‹ résidence : au 12 Grimmauld Place (Sirius m'a désigné comme étant son héritier pour reprendre la demeure familiale des Black).
‹ patronus : un cerf
‹ épouvantard : un détraqueur (la peur elle-même).
‹ risèd : mes parents, une femme et des enfants - une famille complète.
Que dit un citron cambrioleur ?
« Plus un zeste ! »
Pas le temps de s’ennuyer, ces derniers jours ont été particulièrement éreintants pour la joyeuse troupe d’Insurgés. Les informations ont fusé plus vite qu’un Vif d’Or, tellement vite que tout s’est mélangé au point de leur embrouiller les cerveaux ; au final, ils restent tout de même dans le flou. Joie, bonheur, papillons et fleurs, il a fallu cogiter des heures entières pour préparer un plan et rassembler du monde. Surtout qu’Hermione a précisé à Ron et Harry qu’il pourrait y avoir le dernier Horcruxe dans le musée – forcément, lié aux fondateurs, plus précisément Gryffondor. Heureusement que d’autres Insurgés se sont joints à eux, à trois gougnafiers ils ne seraient pas allés très loin. Quoique… Sous sa cape d’invisibilité, Harry scanne du regard l’immense immeuble du musée, en tant qu’éclaireur de l’ombre trop invisible même pour la mort elle-même. Il a pourtant du mal à avancer sans jeter des coups d’œil persistants à sa poitrine nouvellement acquise grâce au polynectar : il s’était trompé de flacon, au lieu de prendre l’apparence d’un homme, il avait pris celle d’une femme aux longs cheveux noirs. Le seul avantage, c’est que son nouveau corps est jeune et en bonne santé – il ne risque pas de se préoccuper de déplacements d’organes ou d’arthrite. Ne trouvant rien de suspect durant son inspection, il se lance un sort de silence, par précaution, et prend son miroir. « Allo Batman et Robin, vous me recevez ? Ici Princesse au rapport. Les elfes sont libres. Je répète, les elfes sont libres. Princesse retourne à la base dans deux minutes. » Sans attendre de réponse, il range son miroir et fait demi-tour. Le langage codé pour cette mission a été préparé à la va-vite avant de partir, il espère que les autres réussiront à le décrypter. Trop de précautions prises et jusqu’ici, aucun danger ne s’est présenté devant eux – faut dire que ça ne fait pas longtemps qu’ils sont arrivés devant l’immeuble. Il décide d’arrêter d’être pessimiste et de croire que peut-être, tout se passera bien. À une dizaine de mètres, il repère quelques têtes connues sous polynectar alors il enlève sa cape et s’avance vers la rockstar d’une autre époque. « … toujours su que les musées c’était pas normal. Tu fous pas autant de reliques au même endroit. » Il tente de marcher correctement sous son corps de femme, même s’il échoue lamentablement : ses jambes trop espacées, il a plus la dégaine d’une drag-queen qu’une créature mirifique tout droit sortie d’une mythologie grecque. « Surtout des reliques magiques, à coup sûr on va se faire attaquer par des antiquités et des babioles inutiles. » ajoute-t-il à son tour tout en se prenant un regard noir de la part d’Hermione.
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10435
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
i suspect the nargles are behind it
Les yeux torves, le regard en biais, l'Insurgée observait les portes du musée d'un air serein et apaisé. En tout cas, aussi sereinement qu'un Inferi accepterait sa nature véritable : celle d'un mort ambulant. Lèvres blafardes pincées, besace en cuir serré contre une poitrine étrangement plate, Marie se préoccupait plus des cheveux dont elle avait hérité plutôt que l'hypothétique problème que pouvait engendrer la prise de deux doses totalement différentes de Polynectar. Une pointe de jalousie enserra son cœur en voyant la tignasse du maigrichon incarné par Ron : elle ne pourrait absolument pas faire ça sans que ses propres doigts masculins ne deviennent complètement huileux. Un coup de coude plus tard, la tête dépressive se tourna vers une Hermione dont l'apparence restait un véritable mystère pour elle : si le regard ne flambait pas de cette constante lueur déterminée, alors, même elle n'aurait pas pu la reconnaître. Avoir observé la transformation de ses compagnons avait aussi pas mal aidé, accessoirement. Un sourire hésitant défigura le visage anguleux, pour rassurer Hermione, que l'erreur d'Harry ne l'ennuyait pas outre mesure. « Allo Batman et Robin, vous me recevez ? Ici Princesse au rapport. Les elfes sont libres. Je répète, les elfes sont libres. Princesse retourne à la base dans deux minutes. » Les miroirs résonnèrent alors, avertissant du retour imminent de l’Élu qui arborait sa couverture en lieu et place de celle qu'il s'était choisi.
Les musées, pillés en masse depuis la veille, étaient devenus la cible privilégiée d'insurgés peu scrupuleux, révoltant l'ancienne Serdaigle qui sommeillait en elle. Tout comme Hermione, elle n'avait pas pu accepter les saccages relatés par les nombreux contacts des rebelles. Le chaos inhérent aux pratiques barbares des leurs (les Nargoles étaient derrière ces actions hérétiques, elle en était certaine) avait mit en mouvement le Trio doré. Pour une obscure raison, ils avaient décidé d'en faire de même. Qu'à cela ne tienne, elle voulait converser avec les statues depuis un moment. L'apparition soudaine d'une femme, à la démarche bancale, amena Grease (tel était le nom qu'elle s'était attribué) à se rapprocher des autres. « Surtout des reliques magiques, à coup sûr on va se faire attaquer par des antiquités et des babioles inutiles. ». Inutile de jeter un coup d’œil vers Hermione pour savoir qu'elle lui servait un grand cru : son regard meurtrier. D'une voix traînante, profondément caverneuse, elle ne put s'empêcher de lui rétorquer. « Sûre qu'avec mon apparence, tu les attireras toutes. Merci de nous ouvrir la voie, Princesse ». Même avec deux apparences différentes, les effets étranges de leur dynamique relationnelle ne pourraient s'annuler. Un coup d’œil vers la voûte céleste puis : « On voit les étoiles. ». Pas plus d'explications. Dans l'esprit fantasque de Luna, cela voulait dire que tout irait bien. Le poète maudit passa la anse de sa besace autour de ses épaules et attrapa les gants en peau de dragon qu'elle avait jeté à l'intérieur avant leur départ. « On entre, on choisit, on prend et on ressort, pas vrai ? ». Les regards se tournèrent vers elle/lui et d'un haussement d'épaules lâche, Grease ajouta : « En évitant l'immolation, bien sûr... ». Les scintillements suffiraient à les prévenir de la présence de Magie noire. Les flammes ? Qu'il faudrait fuir les artefacts le plus rapidement possible.
Le feu les aiderait juste à courir plus vite.
Dernière édition par Luna Lovegood le Lun 12 Oct 2015 - 15:16, édité 1 fois
Toucher aux oeuvres d’arts c’était touché à toute notre histoire. Sans histoire pas de futur possible. Dans les rues on chuchotait que les insurgés volaient ces artefacts anciens pour les revendre, il n’en était rien. Du moins je doutais sincèrement que la première pierre ait été jetée par les nôtres, la seconde en revanche était à mes yeux bien plus incertaine. Il s’agissait encore d’une tentative de manipulation du Magister et de ces hommes. Une nouvelle manière de discrédité nos actions et malheureusement fort et de constaté que le peuple y croyait de plus en plus. Alors après la destruction d’objets aussi précieux que rare nous avions décidé qu’il était temps d’agir pour tenter de sauver ce qui pouvait encore l’être. L’idée pouvait paraître folle, inutile, que nous avions mieux à faire que de nous préoccuper de livres poussiéreux, de vases ancestraux ou d’armures en piteux états mais il n’en était rien. J’étais animé par un besoin, une envie d’offrir à nos enfants la chance de pouvoir grandir dans un monde ou on ne considérait pas le passé comme un enchevêtrement d’erreur à ne pas reproduire. Sans arts, sans écrits comment se souvenir, à terme de tous les événements marquants de l’histoire sorcière? Pourtant si l’idée était louable, si l’envie était bien présente, restait au creux de mon estomac cette boule douloureuse, cette culpabilité qui ne me quittait pas. J’avais réellement l’impression de voler ce que j’avais pu découvrir pour le compte de Gringotts en Egypte mais il fallait agir et une fois décidé je n’étais pas du genre à renoncer. J’avais donc emprunté l’apparence d’un sorcier brun, cheveux mi long -mon catogan me manquait- plus âgé, la barbe de trois jours vêtu d’une tenue qu’on croirait intégralement en peau de dragon, chapeau compris, un noir des Hébrides aurait ajouté Charlie. Seule touche qui dénotait légèrement ma tenue était le gilet que je portais sous cette veste bien trop longue et ce sac en bandoulière qui m’étranglait à moitié. Nous nous étions retrouvé avant de prendre le polynectar et je n’avais pu faire autrement que de lever les yeux au ciel en découvrant l’échange entre Marie et Harry. Entre sa tête et la mienne nous allions formé un beau duo de sombres dépressifs. D’un mouvement presque naturel mes deux mains vinrent trouvé l’arrière des têtes de Ron et Harry. Rien de méchant, juste une pichenette pour faire circuler le sang correctement jusqu’à leurs cerveaux! Dans un musée il n’y a jamais rien d’inutile, un peu de respect pour votre histoire. Voilà ça c’était dit, non mais, les sales gosses. Petit rappel, une fois à l’intérieur, on ne touche à RIEN directement et on ne prends le moins de risque possible.... Surprotecteur un jour... surprotecteur toujours. Je ne pouvais retenir un sourire amusé aux paroles de Marie concernant Princesse Harry, en effet nous comptions sur elle! En revanche les paroles suivantes me firent haussé un sourcil... je me retenais de lui répondre “oui, la nuit on voit les étoiles”... Aussi étrange que logique non? Voilà et on oublie pas que notre temps est compté. Le polynectar même préparé à la perfection ne durait pas une nuit complète. Oui si possible, on conserve la fumée pour notre départ. J’enfilais mes gants incitant tout le monde à faire de même et tenait fermement ma baguette. Mesdames... Inutile de préciser que nous étions tous là pour protéger les distractions de ces messieurs les gardiens.
Ça ne veut absolument rien dire pour toi. Les vols causés, les réputations entachées. Quelle importance? Vous avez toujours été qualifiés de monstres immondes, par tout le monde. L’hypocrisie se découle des lèvres soumises, comme si l’ampleur de la situation avait été comprise. La seule souffrance qui s’en ensuit est le manque d’alliés lorsqu’ainsi vous êtes catalogués. Mais là encore, qui voudrait être associé à pareils niais? Pas toi en tous cas. Tu n’es nullement atteint ni par les mots ni par les sots. Et comme un mouton, tu suis ton troupeau pour faire cesser les agissements. Ou plutôt les anticiper pour qu’ils n’aient pas lieu. Le plan est mis en place, avec tous les détails qu’il vous faut. Tout a été vu et prévu. Peut-il pour autant être considéré comme infaillible? Le savoir à l’avance vous est impossible. Mais il est hors de question de rester passifs face à l’agressif. Les artefacts sorciers renferment une puissance non escomptée, et s’ils tombent entre les mains de l’ennemi, qui sait l’usage qu’il pourrait en tirer? Malgré le sérieux de la mission, quelqu’un a jugé judicieux de s’amuser à te faire une blague. Le polynectar, potion qui permettait la couverture requise pour passer inaperçus, t’a doté une apparence plutôt incongrue. Tu aurais beau essayé de les convaincre que tes traits normaux auraient fourni plus de discrétion, tu n’y serais pas arrivé alors tu t’es résigné à ingérer le contenu de la fiole et le goût t’avait étonné. Au lieu de l’âcre habituel, il était plutôt acceptable. Ce n’est qu’après t’être retrouvé dans la peau d’une dame aux courbes plutôt épatantes que tout s’est expliqué. Tu avais haussé les épaules, ça ne changeait rien pour toi. Un homme, une femme, quelle importance? Ce n’est pas toi, ça ne te résume pas, et si ça amuse, qu’ils ne se gênent pas.
Tu assistes à la scène sans y participer. Tu ne les connais pas assez, tu n’es pas intégré. Volontaire, il y a un rempart qui se dresse entre toi et eux. Tout un monde de souffrance dont ils ne soupçonnent même pas les contours. Même les ex-rebuts ne peuvent se targuer d’avoir enduré les mêmes épreuves inoubliables que tu as vécues. Tu voudrais être amusé par les événements qui prennent lieu devant toi, mais il n’y a qu’un soupçon de sourire incontrôlable qui vient étirer tes lèvres. Qui sont désormais pulpeuses à souhait. Tu détestes ce rôle qu’on va t’attribuer. Car oui, les belles vont devoir conquérir les loubards qui gardent les portes. Et c’est un rappel que te fait l’un des Weasley, qui d’ailleurs sont en surnombre parmi vous. Un tiers des roux dans le groupe, c’est à croire que ce genre d’expédition est fait pour eux. "Prêt. Ou plutôt prête au vu des circonstances." Tes iris frôlent chacun des présents dans un regard mordant. Il n’est pas question d’échouer, et il n’y a pas de risque pour que tu joues l’insubordonné. Les désirs de vengeance intense qui parcourent tes veines ne trouveront pas écho dans tes gestes ce soir. Tu joues la carte de la sécurité, de la tranquillité. "On y va tous… toutes ensemble? Parce que je crois que Princesse et moi serions suffisantes pour instaurer le trouble voulu. La nature nous a évidemment bien dotées." La pointe d’humour subtile et futile, qui ne trouve pas d’origine en ton fort intérieur. Une presque amertume sur le bout de ta langue, un goût de bile qui t’obnubile. Tu es tellement acide, tellement placide. Ressaisis-toi, putain.
L'Histoire dérobée, le passé qui part en fumée et ses secrets avec. Non, ce n'est pas quelque chose que tu pouvais laisser passer. Tu ne participes pas à toutes les missions qui se présentent, tu es un médicomage avant d'être un duelliste, mais tu ne pouvais pas ne pas participer à celle-ci. Le monde magique a bien trop a perdre dans cette histoire pour que tu restes indifférent. Et puis, en étant réaliste, il y a de fortes chances pour que les objets magiques du musée soient protégés par de multiples sortilèges et surtout des malédictions. Dans ce genre de situation, il est toujours plus prudent d'avoir quelqu'un capable de soigner un blessé que de prendre le risque de faire des victimes inutiles. Alors tu es là, dans un nouveau corps qui ne te déplaît pas du tout. Un asiatique. Tu ne peux t'empêcher de penser à ta petite sœur, qui rirait beaucoup de cette situation. Vous vous ressemblez un peu plus que d'habitude, maintenant que tu es sous cette apparence... Allez, cesse de te déconcentrer et prête attention à ce qui se passe autour de toi. Ce sont les derniers préparatifs. Et toi, tu glisses une main dans tes cheveux sombres, prêt à partir à l'action. Mais ton regard actuellement brun s'arrête sur une demoiselle. Et tu ris légèrement, lorsqu'elle parle. Tu reconnaîtrais cette voix entre mille. Tu as réussi ton coup, le transformant en fille. Enfin, tu espérais qu'il réagirait un peu plus que cela... Un soupir t'échappe, tandis que tu prononces un « Prêt aussi. » à ton tour. Tu te dis que tu n'aimes pas le voir ici, savoir qu'il va être à nouveau en danger, mais tu ne peux pas l'enfermer non plus. Alors tu laisses faire, la mort dans l'âme... Toutefois, avant de le laisser commencer à jouer son rôle, tu le retiens par le bras.
-Fais gaffe à toi, piccola volpe. Ah, et une chose : tu es très belle ainsi, Miss D.
Miss D. Ton sourire, ton accent, cette manière de parler parfaitement italien. S'il avait un doute sur ton identité, il ne peut plus en avoir. Tout comme il ne doit plus en avoir sur l’investigateur de son actuelle apparence. Oui, tu as encore fait des tiennes. Comme à Poudlard. Mais la situation a changée. Il ne va pas te râler dessus comme avant. Et puis, vous n'en avez plus le temps. Tu sais ce que tu as à faire, et tes doigts blanchissent sur le poignet de ta baguette magique. Tu es prêt, oui.
Dernière édition par Ilario E. Leonelli le Mer 7 Oct 2015 - 10:43, édité 2 fois
La nuit, comme d'habitude. Et le sentiment persistant qu'il n'avait pas à être là. Presque deux heures du matin, et Hank circulait encore, tous feux éteints, dans sa camionnette. Les gens normaux dormaient. Il aurait du dormir. Conclusion logique, il n'était pas une personne normale. Il était un criminel, ou tout du moins considéré comme tel. Il louvoyait aux frontières du Londres moldu et du Londres sorcier. Puis il échoua l'épave contre un trottoir. Il était l'heure de changer de peau et de nom, de devenir pour cette nuit au moins, quelqu'un d'autre. Il serait impossible à reconnaître sauf pour ceux qui saurait d'avance qu'il était.
Il secoua la fiole de polynectar devant son nez. Elle avait une couleur de mauvais café. Hank soupira. Il fallait bien sacrifier un peu à son confort. Puis il l'avala d'un trait. Le polynectar avait effectivement le goût du mauvais café, un peu de sueur rance et de fish'n'chips bon marché. Pas très étonnant selon lui. Le type qu'il avait choisi était un moldu, un fonctionnaire de poste, qui s'était viré de chez lui par sa femme et qui vivait dans la chambre à coté de la piaule minable qui servait provisoirement de planque à Hank Pepper dans un hôtel moldu. Ledit Sergent Pepper portait actuellement un costume vert pas très reluisant, auréolé d'une tâche de ketchup, adapté à la morphologie de sa nouvelle apparence. Il ne tarda pas à se sentir un peu bizarre : plus massif, plus grand. Un peu étrange, mais pas désagréable. Il se regarda dans une vitrine : il avait exactement la gueule de ce qu'il allait devoir être : celle d'un mec ayant le droit – et étant obligé à cause de son boulot, sans trop avoir le choix – d'être au PC sécurité d'un musée sorcier.
Quelle soirée de merde.
Il s'assura d'avoir son équipement, puis il s'enfonça à grand pas dans le Londres sorcier, pour atteindre au plus vite le point de rendez-vous. Il n'était plus vraiment un audacieux, mais il répondait présent pour ce genre de mission, parce que ce genre de situations confuses où on ne savait pas bien ce qu'il se passait, mais où il fallait faire quelque chose, c'était le domaine de Hank Pepper. Il finit par rejoindre le petit groupe...il ne pensait pas être le dernier. « Le guide est arrivé, messieurs dames. » Il n'en connaissait pas la plupart. Un peu le trio, bien sur, et même bien, et puis les membres de l'Ordre. Mais plus personne qu'il ne fréquenta vraiment depuis son retour d'Irlande. Pourtant, il ne pouvait pas refuser une mission proposée par Potter lui-même. Il se renfrogna : « Je pense que Bill a déjà tout dit. Confondez pas vitesse et précipitation, les jeunes, c'est tout. Et écoutez ce que je dis. Je vous donne pas d'ordre, c'est pas moi le chef. Mais les yeux, ça va être moi, et si je dis on se casse, c'est qu'on se casse, ok ? » Personne ne voulait voir de près des mangemorts. « Sinon, quand vous voulez. » Du grand Hank Pepper : ronchon, pas bien luné, et à peine aimable. Mais vachement inquiet pour ses petits camarades
Il alluma une cigarette et siffla deux ou trois notes. Tonight's the night, tonigh'ts the night, yes it is...
Dernière édition par Hank Pepper le Mer 7 Oct 2015 - 9:15, édité 1 fois
‹ baguette : en bois d'aubépine, mesure 30 cm et a en son cœur un crin de licorne (anciennement à Draco Malfoy) ; je suis également le maître de la baguette de Sureau.
‹ gallions (ʛ) : 8302
‹ réputation : je suis un dude très cool maintenant que j'ai tué Voldemort (rip).
‹ particularité : Fourchelang.
‹ faits : j'ai beaucoup changé, je suis devenu froid et maîtrisé, prudent et confiant ; les foutues répercussions de la guerre qui m'ont fracassé la gueule. Parmi les Insurgés, je suis Specs, anciennement parmi l'un des leaders des Audacieux. Membre du conseil de la RDP – les seuls étant au courant que je suis en vie. J'ai passé un marché avec Drow : 80 années de ma vie en échange d'un talisman prévu pour détruire l'horcruxe en moi.
‹ résidence : au 12 Grimmauld Place (Sirius m'a désigné comme étant son héritier pour reprendre la demeure familiale des Black).
‹ patronus : un cerf
‹ épouvantard : un détraqueur (la peur elle-même).
‹ risèd : mes parents, une femme et des enfants - une famille complète.
Que dit un agent secret après avoir raté sa mission ?
« J'ai pas été Bond.»
Quelle charmante réunion de bras cassés, surtout avec autant de changements de sexe dans l’équipe. Ils iront loin, comme ça, se dit Harry en observant le vampire tout droit sorti de son cercueil. Étrangement, l’apparence de Mary lui rappelle un groupe de gothiques qu’il croisait souvent à Little Whinging, de jeunes dépressifs qui parlaient toujours de ce Beau de L’air comme d’une divinité. Avant de se faire chasser par les racailles-garous armées d’ails et de crucifix. « Sûre qu'avec mon apparence, tu les attireras toutes. Merci de nous ouvrir la voie, Princesse. » Il se contente de grogner, et se rend compte que le son produit est plus plaisant sous sa forme féminine. Note pour lui-même : ne pas trop s’habituer à être une femme, ce n’est vraiment pas bon du tout. Surtout que ses parties intimes lui manquent terriblement. « On entre, on choisit, on prend et on ressort, pas vrai ? » Il hoche de la tête vigoureusement et regrette son geste aussitôt : les mèches de sa frange lui tombent devant les yeux, il est obligé de souffler pour les déloger de-là – heureusement qu’il a déjà vu des filles faire ce genre de choses. Mais dès qu’il parvient à discipliner les mèches-qui-lui-donnent-un-air-trop-coquin, elles retombent sur son front immédiatement quand Bill lui donne une pichenette. « Hey ! » essaye-t-il de protester plus pour la forme qu’autre chose. L’instant d’après, il arrange sa chevelure divine et espère qu’il n’y aura pas d’incident ; pour une fois que ses cheveux ne prennent pas des directions totalement inattendues et étranges. « Dans un musée il n’y a jamais rien d’inutile, un peu de respect pour votre histoire. » Son roulement des yeux qui suit est en parfaite synchronisation avec celui de Ron, auquel il fait un clin d’œil complice. « Petit rappel, une fois à l’intérieur, on ne touche à RIEN directement et on ne prends le moins de risque possible.... » Avec un autre hochement de tête, cette fois-ci plus en douceur, il repère d’autres Insurgés parfaitement bien déguisés. « On y va tous… toutes ensemble? Parce que je crois que Princesse et moi serions suffisantes pour instaurer le trouble voulu. La nature nous a évidemment bien dotées. » Une autre beauté des îles vient lui tenir compagnie dans sa féminité, puis un asiatique et un fossile assaisonné de poivre-et-sel cachant en vérité le sergent Pepper. « Le guide est arrivé, messieurs dames. » Son attention dirigée vers Pepper pour un petit briefing en tant que couteau suisse monsieur-le-guide-et-gardien-multi-fonctions, il attend les directives. « Je pense que Bill a déjà tout dit. Confondez pas vitesse et précipitation, les jeunes, c'est tout. Et écoutez ce que je dis. Je vous donne pas d'ordre, c'est pas moi le chef. Mais les yeux, ça va être moi, et si je dis on se casse, c'est qu'on se casse, ok ? » Il évite de hocher de nouveau, ayant peur que l’action puisse lui dévisser la tête dans le mouvement, surtout que son cou est beaucoup trop fin qu’en temps normal ; son corps féminin doit être protégé, après tout, c'est précieux. « Sinon, quand vous voulez. » En soufflant dramatiquement, un coup d’œil vers Désiré, Harry puise du courage pour l’étape suivante. Séduire les gardiens. « Quand faut y aller, faut y aller… » Dolorès et Princesse prennent la direction des gardiens, à plusieurs dizaines de mètres d’eux. Princesse tente de calquer sa marche sur celle de Dolorès, en essayant de rapprocher ses jambes pour ne pas mettre en péril leur identité. Et tout en regardant attentivement les jambes de Dolorès et les siennes, c’est de cette façon qu’il se casse la gueule sur le trottoir, à seulement deux mètres d’un gardien : avec un cri aigu, il sent une légère douleur dans sa poitrine qui s’est pressée contre le bitume. « Oups, désolé… » dit-il à l’attention de Désiré, toujours à terre, massant le haut de sa poitrine aussi discrètement que possible. Mais du coin de l’œil, il voit que l’un des gardiens a vu sa chute et semble mitigé : aider la jolie jeune femme ou rester à son poste ? Harry compte mentalement dans sa tête, jusqu'à ce que le gardien finisse par craquer. « Jeune femme, vous allez bien ? » Bingo, le gardien bedonnant a mordu à l’hameçon ; comme quoi, faire son Harry de temps en temps, c’est pas plus mal. Cela dit, peut-être qu’ils n’auront pas autant de chance la prochaine fois…
L’italien retentit dans un amusement non partagé, t’arrachant une grimace irritée. Tu le savais, tu n’en as jamais douté. Il est le responsable de tes tourments actuels, de tes afflictions éternelles. Tu hoches la tête, signe que tu seras attentif, que tu ne te laisseras pas avoir par tes jugements hâtifs. Il en a aperçu les conséquences, et il se perd en méfiance. Ignorant le restant de ses mots, tu observes le bâtiment. On dirait qu’il vous attend. Tu ne peux t’empêcher de penser au piège, au classique de la provocation pour faire du musée un siège. Il est certain que si vous tombez sur une vingtaine de Mangemorts, ce qui vous attend est la mort. Le regard qui veut tout dire, et le plan est mis en marche. Il ne reste plus qu'à espérer que rien ne le gâche. Si dans une aisance surprenante tu t’avances, on dirait qu’Harry a beaucoup plus de difficultés non escomptées. Sa progression est lente et effarante. Un semblant burlesque également, et tu te retiens de soupirer conséquemment. Au fond, on ne peut pas lui en vouloir, le changement n’est pas ce qu’il y a de plus agréable, et il peut même s’avérer insupportable. Et puis toi, ce n’est pas ta première fois. Tu as subi toutes les humiliations, toutes les dépréciations. Zahari n’a nullement connu de limites dans les pénitences que tu mérites. Et puis, il fallait passer inaperçu lorsque tu l’accompagnais lors d’événements impromptus. Et il a fallu très vite s’adapter si tu ne voulais pas être châtié.
C’est donc dans une certaine grâce efficace que Dolorès progresse. Mais Princesse, avec sa maladresse, rend l’ensemble plutôt sujet à la controverse. Et bientôt, elle se retrouve par terre. Et par Merlin, tu t’es vraiment empêché de porter ta main à ton visage devant ce spectacle désolant. C’est avec des yeux désespérés que tu regardes l’étalée, dont les excuses se diffusent. Oui, effectivement il est vivant. Le ridicule ne tue décidément pas. Vous êtes à portée de voix du gardien, alors il est temps de mettre à profit ce que tu as appris. Un jeu d’acteur dévastateur. "Non, Princesse, je ne peux pas t’aider à te relever. Je suis au moins aussi bourrée que toi, si j’essaie, on va toutes les deux tomber." Les syllabes s’allongent, la voix part dans tous les sens. Des aigus incongrus, et par-dessus tout, une voix amusée pour dénoter le risible des circonstances. Et le garde s’approche, à l’hameçon il s’accroche. Est-il possible que cela soit aussi facile? Empli d’incertitudes, tu les caches pourtant toutes. Il ne reste plus qu’à attirer le reste, car il ne peut décemment pas y en avoir qu’un seul. "Oui, elle va bien, elle est juste un peu pompette." Un rire clair qui retentit, qui anéantit. Tu en profites pour écraser la distance, enfonçant tes serres dans son épaule. "Veuillez nous excuser, on a sûrement du abuser sur l’alcool. Comme à notre habitude, n’est-ce pas, Princesse?" Tu te mets à caresser doucement les «muscles» avec un air de délurée. "Pouvez-vous aider mon amie, s’il vous plaît? Je crains que si j’essaie, je ne ferai que m’allonger sur le sol aussi." Sensuelle, ta voix se fait belle, et caresse les tympans en insistant. Il ne manquerait plus que tu battes des cils, mais ça tu n’as jamais essayé, alors tu vas éviter. Et puis, c’est quand il a l’air d’accepter de vous assister que tu tombes, jetant tes bras autour de son cou. Les demoiselles en détresse ont leur charme, elles séduisent avec leurs drames. Tu réprimes un frisson de dégoût lorsque son bras va entourer ta taille, afin d’éviter que la jeune femme défaille. "Finalement, je m’écroule toute seule, ce n’est pas possible." Perdu entre les deux créatures, il ne sait pas quoi faire, laquelle choisir, à quel choix céder. Puis avec un geste vers le musée, il siffle, et son collègue finit par débarquer. Parfait. Et le tour est joué.
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