☇ Infos complémentaires ; Ecriture Exutoire à tous ses ennuis, Matteo a toujours eu le nez vissé à un parchemin recouvert de son écriture depuis son plus jeune âge. Enfant, il écrivait des histoires rocambolesques pour ses sœurs dont elles étaient toujours les héroïnes. Il n'a jamais réussi à lire tous les livres de la bibliothèque de ses parents et la perte de cet héritage est un de ses plus grands regrets, maintenant que les ouvrages ont tous été réduits en cendres après l'incendie criminel qui a ravagé tout Herpo Creek en septembre dernier. Ils étaient une source intarissable d'inspiration, nourrissaient son imagination sans limites et attisait l'envie de devenir, un jour, écrivain. Passion que sa mère qualifiait volontiers de futile et que son père dénigrait en des termes qu'il a préféré oublier. Voyages Lire les aventures des sorciers ayant traversé les contrées les plus folles n'a pas manqué de lui donner envie de faire de même. C'était un projet qu'il ne manquait jamais de signaler comme le plus ambitieux de sa vie. Il voulait voyager et écrire, écrire et voyager. Et il l'a fait, quatre ans après sa sortie de Poudlard. Carrière Véritable catastrophe aux yeux de ses parents, Matteo n'a jamais nourri d'ambition véritable en dehors de devenir écrivain ce qui, pour Laureen et Giustino, était un véritable outrage (ou une vaste blague). Avoir un métier décent, un revenu digne de ce nom et un projet d'avenir tangible lui passait au dessus de la tête. Ses ambitions étaient bien loin des bureaux du Ministère ou de tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une pièce fermée. Amateur de Quidditch à l'époque de Poudlard, il a été plus ou moins placé au Département des Jeux et Sports Magiques de force après un coup de pouce à peine voilé de son père, qui travaillait à l'époque au Département de la Coopération Magique Internationale. Il y travaillera quatre ans en tant que simple employé avant de tout envoyer balader pour réaliser son plus grand rêve. Il quitte l'Angleterre et commence par le Japon. Epicurien D'un naturel facile à contenter, Matteo savait se satisfaire de plaisirs simples ; les repas que sa mère mettait tant de soin à élaborer, les bons vins, l'art et la littérature, les rencontres (féminines, pour beaucoup). Cela l'a sans aucun doute mené à faire quelques écarts de conduite, notamment envers Eirene, qu'il trompera lors d'une soirée bien arrosée. Et malgré les regrets et le risque de la perdre, cela ne l'empêche pas de recommencer, une fois. Mais le temps où il s'inquiétait de passer la nuit avec une étrangère est loin derrière lui, désormais. Ces choses là ne l'intéressent plus depuis qu'Eirene a disparu de son existence. Peu de choses l'intéressent à vrai dire, en dehors de sa famille. Famille Excessivement protecteur envers ses sœurs, Matteo s'inquiète toujours plus pour son entourage que pour lui-même. Enfant, cela le poussait à s'interposer entre Anna et les coups de leur mère. Plus tard, c'est la mort de Teresa, sa cadette et benjamine de la famille, qui le poussera à rejoindre les Insurgés. Anna est devenue une inquiétude constante ; entre sa relation houleuse avec un ancien Mangemort, la mort de son premier époux, de son premier enfant, l'éloignement forcé de sa première fille en Italie et la naissance chaotique de la dernière... Il lui semble qu'il ne cessera jamais de s'en faire pour elle. Quelque part pourtant, il sait qu'Anna a moins besoin de lui qu'il n'a besoin d'elle. Il se bat pour obtenir la garde de sa nièce Charlotte, dernière née et bambin retiré à sa mère pour d'obscures raisons qui le remplissent de colère. Avec l'aide d'Elias, il se fait un devoir d'être un parent exemplaire pour elle, mais les tares et les erreurs sont nombreuses. Et comme si le sort ne s'acharnait pas assez sur eux, le mystérieux syndrome dont souffre Charlotte ne rend pas les choses plus faciles. Il payerait cher pour qu'Eirene soit la pour l'aider, si Eirene n'était pas en fuite quelque part dans ce foutu pays, ou ailleurs, qui sait. Quant à ses parents, dans leur fuite vers l'Italie, ils se sont fait rattraper par leur cousine, Cara. Laureen n'y survivra pas, et il reste sans nouvelle de leur père depuis. Magie Féru de sortilèges et enchantements, il a mis du cœur dans l'apprentissage de magies exotiques, s'essayant à beaucoup de choses. Duelliste plutôt correct, il a perdu définitivement le goût des duels depuis la guerre. Il se considère comme un sorcier aux talents multiples mais peu approfondis ; toucher à tout sans jamais aller plus loin est une de ses grandes spécialités. Il se sert rarement de la magie, désormais. Il ne garde la baguette trouvée sur le cadavre d'un Mangemort que dans l'éventualité où il serait forcé de se battre. Sa première baguette ayant été brisée sur le champ de bataille, il se retrouve avec cette chose inerte et capricieuse qui ne lui sied absolument pas. Le voilà réduit à tout faire à la moldue. Tout a un début, mais rarement une fin Tout a un début, mais rarement une fin Matteo a toujours eu des centres d'intérêt variés, diversifiés, des projets aussi multiples qu'irréalisables, des idées plein la tête, des ambitions farfelues. Pour beaucoup, il s'est donné les moyens de les voir se réaliser, avant de tout laisser tomber pour s'intéresser à autre chose et oublier ce qu'il était en train de faire. C'est autant l'illustration de sa curiosité et de son intérêt pour toute chose que de son incapacité patentée à terminer proprement un projet commencé. Il est fermement décidé à changer cela, et les plans montés avec Albane seront tenus jusqu'à leur aboutissement, il se l'est promis. Il a de toute façon besoin de ça pour se changer les idées, pour le sortir de la dépression qui le guette. Insurrection Matteo n'a jamais été une figure exemplaire en terme d'engagement politique et tout ce qui touchait à des choses aussi emmerdantes et ennuyeuses que la vie réelle. Même son implication chez les insurgés ressemblait à une farce, pour beaucoup d'entre eux. Rares étaient-ils à croire en sa sincérité, et nombreux étaient ceux qui ne voyaient que le confort dans lequel il continuait d'évoluer, sorcier de l'élite aux bonnes manières, quand ceux qu'il disait soutenir devaient se contenter de survivre dans des campements froids et hostiles. Il disait avoir repris le flambeau de Teresa et quelque part, c'était vraiment ce qu'il essayait de faire. Quand il réalisa que ce n'était pas assez, il était presque trop tard. La guerre touchait déjà à sa fin et ce qu'il y vit l'ébranla sérieusement. Matteo n'a rien d'un guerrier et les horreurs commises par les deux parties l'ont pas mal secoué. Il n'est pas le seul : combien sont-ils à essayer de se remettre de tout ça, maintenant ? Ils sont en vie, certainement, mais à quel prix. Personne n'est encore en mesure de connaître l'étendue des séquelles qu'ils garderont. Il se sent déjà dévaler une pente dangereusement glissante, s'enfoncer dans une apathie dangereusement attirante. Le moindre moment d'inactivité le rend malade d'angoisse alors tout est bon pour s'occuper.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi pseudo/prénom. J'ai âge, je viens de pays/région et j'ai connu le forum via top site / membre / bazzart / prd / ... Si tout va bien vous me verrez connecté(e) x jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? facultatif.

❝ At the beginning everything was so bright ❞1980 & Grimaldi's
Le bruit d'un choc, celui d'un gémissement craintif attira l'attention du gamin, qui stoppa net devant la porte de la salle à manger. Matteo entrebâilla un peu plus la porte, capta la tension palpable, la peur significative qui prit tout son sens lorsqu'il vit sa propre mère se tenir face à sa sœur, le visage recouvert d'un rideau de cheveux roux, la main à demi levée devant son visage comme pour se protéger d'un choc. La main se leva une nouvelle fois sur Anna, qui ploya sous la volée. Le gamin encaissa le coup en même temps que son aînée, le corps meurtri de voir son sang souffrir par la folie de leur propre génitrice. Qu'elle cesse. Il fallait qu'elle cesse cette débâcle qui n'avait ni queue ni tête. Cela faisait trop longtemps que ça durait, les sévices pleuvaient sur elle qui, bon sang, était l'enfant la plus obéissante et la plus droite que les Grimaldi pouvaient espérer. Pas assez à leur goût, apparemment. Pris d'une folie furieuse, Matteo déboula dans la salle et se jeta sur sa mère, frappant à son tour chaque partie de son corps qu'il pouvait atteindre du haut de ses douze ans. « Arrêtez ! » L'expression qui déforma les traits de sa mère ne l'empêcha pas de continuer, seule la poigne de fer qui lui enserra le bras et tordit sa bouche en une grimace suppliciée parvint à l'éloigner. Anna s'était levée, et observait la scène avec des yeux écarquillés, choqués. Matteo n'avait jamais, au grand jamais, osé une telle chose auparavant. Il fallait dire aussi qu'il n'avait pas été témoin, directement, de la cruauté de Laureen jusqu'à ce jour. Il n'avait été que tributaire de la douleur dans le regard d'Anna, il n'avait pu que soupçonner, et qu'avant ça il n'aurait rien pu faire, garçon malingre et faiblard. « Matteo, sors d'ici tout de suite. » Le ton glacial coupa net à ses tortillements. L'éducation faisait ses preuves, jugulant la rébellion intense que Matteo s'évertuait à laisser sortir, tentative désespérée pour tirer Anna de là. Alors qu'elle risquait d'en pâtir d'autant plus à cause de son intervention. Sa mère le jeta hors de la pièce, et claqua la porte.

La silhouette recroquevillée d'Anna gisait dans l'ombre de sa chambre. Matteo repoussa le battant et s'infiltra dans la pièce, à pas feutrés. Et l'ombre de l'engloutir tout entier, sapant les ombres et les courbes des corps. « Anna ? » Le son étouffé de respirations lentes et profondes lui parvint ; Anna dormait. Matteo s'avança un peu plus. « Anna je suis désolé. » Murmure glissant dans l'obscurité, qui ne toucha personne dans ce silence oppressant. Elle n'entendrait jamais ses excuses. Elle n'entendrait jamais sa culpabilité. Si je pouvais te protéger. De mère, de toi-même, de toutes les vilenies de ce monde imparfait. Matteo se glissa sous les couvertures, entoura sa sœur de ses bras, jurant en son sein qu'il ne la laisserait jamais tomber. Elle était son sang. Sa chair. Sa moitié. Et il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour la garder du moindre mal qui aurait l'intention de s'attaquer à elle. Il le jurait.

❝ Titre de partie au choix ❞Année & Lieu
Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.