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sujet; I don't want to miss a thing [Aden] Warning |
| Depuis combien de temps ne l’avait-elle pas vu ? En réalité, elle le voyait durant les cours qu’ils avaient en communs ou à l’heure des repas. Mais seulement, ils agissaient comme d’habitude, comme si ils n’étaient pas plus que des amis, voir des connaissances, afin ne pas éveiller les soupçons et que leurs compagnons d’aventure viennent à savoir qu’ils étaient ensemble. Ils leur arrivaient souvent de se croiser dans les couloirs mais ils échangeaient un simple sourire rapide ou parfois, ils s’arrêtaient pour discuter mais seulement lorsque c’était nécessaire et ils ne parlaient pas d’eux, jamais, les oreilles indiscrètes étaient partout à Poudlard. C’était assez dur parfois car Garden avait souvent besoin de contact physique, surtout avec Adam pour qui elle ressentait de plus en plus de chose, mais elle avait la désagréable et étrange impression qu’il l’évitait. C’était ridicule, il n’y avait pas de raison à cela, c’était juste sa façon de se comporter habituelle et elle se faisait des films, voilà tout. Mais c’était si dur pour elle de ne pas pouvoir l’approcher simplement, de ne pas pouvoir tout bêtement lui tenir la main, de faire attention à ses moindre faits et gestes. Ils étaient d’accord pour que leur relation reste secrète : c’était bien plus simple de cette façon. Garden était connue pour ses aventures bien trop courtes, Adam, lui, n’avait jamais eu de relation connue. Elle imaginait bien Bonnie allait le voir de tout faire pour la discréditer aux yeux du Serdaigle. Elle savait qu’Adam ne se laissait pas influencer aisément, mais était-ce une raison pour accepter ce genre de chose ? Du côté de Mason, il n’avait jamais vraiment apprécié Adam et il lui aurait fait la morale, aurait tenté de la dissuader de continuer cette relation. Juste à eux deux, Mason et Bonnie représentaient une épine dans leur relation. Voilà pourquoi le ssilence leur semblait plus judicieux. Vivre leur histoire loin des regards des autres était cessé être la meilleure solution. Sauf qu’à présent Garden en souffrait. Les moments avec Adam étaient si rares… Etait-ce cela l’amour ? Cette douleur dans la poitrine causée par le manque de l’autre ? Bien que la tête complètement remplie par toutes ses pensées et ses réflexions, Garden ne manqua pas de remarquer une silhouette plus loin dans le couloir et surtout, de la reconnaître. Personne d’autre qu’eux n’était en vu, alors Garden en profita pour ouvrir la première porte à sa portée et pour se dissimuler dans l’encadrement de cette dernière, les armures longeant les murs du couloir l’y aidant parfaitement. Elle attendit que le jeune homme passe à sa hauteur pour le prendre par surprise en l’agrippant par sa chemise et en l’obligeant à entrer dans la pièce qu’elle referma en la claquant du pied et plaqua son beau captif qui devait être encore sur le coup de la surprise, contre le mur tout en écrasant avec précipitation et envie ses lèvres sur les siennes. Elle profita de ce baiser et de ce contact pour se rapprocher au plus près de celui qui faisait s’affoler son palpitant et ses sens. Elle ne se détacha de ses lèvres que pour le contempler. Pouvoir l’admirer lui était également impossible car si on la voyait le regarder avec un peu trop d’insistance, les langues se mettraient à déverser leur venin. « Désolée… » Lui dit-elle à voix basse comme une enfant ayant fait une bêtise mais une petite étincelle illuminant ses yeux. « J’imagine que tu n’aime pas te faire alpaguer de la sorte mais ça fait tellement longtemps qu’on ne s’est pas retrouvés ensemble, juste tous les deux. » Elle en profita pour de nouveau capturer ses lèvres et glisser ses mains dans ses cheveux d’ébène qu’elle aimait tant. En réalité ils se voyaient plus que pendant les cours… ils faisaient tous les deux partis de l’Armée de Dumbledore, mais là encore, ils ne pouvaient pas se comporter comme elle l’aurait aimé. « Tu m’as manqué tu sais. » Avoua-t-elle finalement avec un petit sourire en coin. Elle espérait qu’il ne serait pas fâché qu’elle ait pris une telle initiative, mais après tout, qu’y avait-il de mal à ça ? Elle avait bien fait attention à ce que personne ne soit dans les parages, et donc, on ne pouvait pas l’avoir vu l’entraîner avec elle. Elle n’aurait pas pris de risques inutiles. Quoi que pouvoir se blottir contre Adam n’était pas vraiment pour Garden quelque chose qu’on pouvait qualifier de risque inutile.
Dernière édition par Garden R. Haugen le Dim 8 Nov 2015 - 13:53, édité 1 fois |
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| La dernière séance de l'AD trônait dans l'esprit d'Adam. Il ne pouvait s'empêcher d'exiger le meilleur de lui même. Lorsqu'ils s'exerçaient à un sortilège, il cherchait à se surpasser, dépasser le cadre qui leur était fixé, afin de trouver un sortilège plus approprié, plus puissant, ou plus discret. Il ne prenait rien de ce qui se passait lors des réunions de l'AD à la légère, et se triturait longuement les méninges pour proposer dès la prochaine réunion une solution parallèle à celle qui avait été retenue précédemment. Car si Adam exigeait autant de lui même, c'était pour en offrir davantage aux autres.
Il n'aimait pas que parmi ses autres, il y ait Garden. Car tout ce qu'elle apprenait dans le cercle de l'AD avait vocation à lui servir une fois à l'extérieur du château. Et Adam n'était pas très clair avec ce postulat de départ. Il ne souhaitait pas voir Garden prendre des risques, quand bien même son tempérament combatif et son abnégation faisaient sa force et sa beauté. Il aurait aimé les conserver égoïstement, cette force et cette beauté, dans un écrin de verre sur lequel il se serait promis de veiller nuit et jour.
Le soucis au creux de ses prunelles azurées, Adam avait emprunté le grand escalier pour se rendre à son prochain cours. Le cours de sortilège avait fortement cessé d'attirer l'attention de l'adolescent lorsque, à la fin du premier semestre, il avait déjà devancé par lui même le programme de l'année. Mais sa participation aux séances de l'AD n'avait fait que précipiter sa morosité. Il ne se rendait plus aux cours que pour faire acte de présence, par respect pour le professeur Flitwick, sans besoin particulier de faire bonne figure. L'opinion des autres n'intéressait pas Adam, du moins s'en persuadait-il avec une détermination effroyable. Le pas traînant, le serdaigle tourna à l'angle du couloir qui devait le mener à ce cours qui emplissait son cœur de joie et d'impatience. La tête baissée, il se fixait sur l'idée que ce ne serait qu'un mauvais moment à passer. Il avait rassemblé suffisamment de parchemins remplis de notes de toutes sortes dans le sac qu'il portait distraitement sur l'épaule pour s'occuper facilement durant l'heure qui allait suivre.
Il se focalisait sur ses pensées, le regard vissé au sol, lors qu'on l'agrippa par le bras. Une main téméraire et impérieuse s'était crispée sur la manche de son uniforme, et l'avait attirée fermement sur le côté, profitant de l'effet de surprise. Adam se retrouva précipité dans une salle dont la porte se referma aussitôt derrière lui dans un claquement sonore. On ne lui avait pas laissé le temps de réagir. Et, le choc passé, une expression contrariée se fraya un chemin jusqu'à son visage d'ordinaire impassible. Son regard croisa alors celui de Garden, à l'instant où son dos heurta violemment le mur de pierre derrière lui.
Les lèvres de la poufsouffle se pressèrent directement contre les siennes, atténuant son irritation, passant un baume apaisant sur son cœur. Elle se blottit davantage contre lui, et la première réaction qu'eut finalement Adam fut de la serrer par la taille afin d’accueillir cette étreinte surprise. Il goûta à ses lèvres, encore un instant, avant qu'elle ne recule son visage. Leurs prunelles convergèrent alors, et il se passa plusieurs secondes durant lesquelles ils n'eurent d'autre besoin que simplement se regarder. Cela revenait un peu à la redécouvrir à chaque fois. Passés les faux semblants, les apparences et les secrets, Adam avait enfin l'opportunité de regarder Garden dans les yeux, sans avoir à se soucier des ragots. Il avait tout loisir de la serrer contre son cœur, en formant le vœux de figer le temps sur cet instant, si rare, qu'il chérissait profondément.
« Désolée… » Le timbre si délicat de Garden vint à peine perturber le silence qui avait pris place. « J’imagine que tu n’aime pas te faire alpaguer de la sorte mais ça fait tellement longtemps qu’on ne s’est pas retrouvés ensemble, juste tous les deux. » La contrariété qu'il avait ressenti en étant propulsé contre son gré dans cette pièce avait volé en éclat sitôt l'identité de son ravisseur dévoilée. Mais Adam ne pouvait pas refuser le nouveau baiser dont lui fit présent la jeune fille. Ses mains dans ses cheveux arrachèrent un frisson équivoque au serdaigle. « Tu m’as manqué tu sais. » Un rictus souleva finement les lèvres de Garden et, par mimétisme, le même sourire s’immisça sur les traits d'Adam. Elle avait ce don. Il ne pouvait rien espérer lui contester, lorsqu'elle adoptait ce comportement enfantin dont elle avait le secret, pestant contre la distance qu'ils s'imposaient au quotidien. Doucement, Adam attrapa les poignets de Garden afin d'abaisser ses mains. Puis ses propres mains se lancèrent à l'assaut de la poufsouffle, l'une de ses mains se glissant dans sa chevelure bouclée, l'autre reprenant ses droits sur sa taille afin de la presser contre lui. Ses doigts caressèrent délicatement ses cheveux, dans un désir d’apaisement. Puis, les mots se déployèrent dans un murmure : « Tu m'as manqué aussi. Tu me manques constamment. » Les yeux plongés dans le regard de Garden, une ombre douloureuse s'y invita l'espace d'un instant. « Mais on a pris cette décision ensemble. Vivre au grand jour serait une erreur. Ils ne comprendraient pas. » Il voulait bien sûr parler de Bonnie et Mason, les deux autres membres de leur quatuor improbable. « Ce serait égoïste, et inconscient. » Il ne faisait que rappeler ce qu'ils avaient convenus, tâchant par là même de se persuader qu'ils avaient pris la bonne décision. Des temps sombres se préparaient, et sans pouvoir les qualifier encore, Adam sentait qu'ils avaient besoin, maintenant plus que jamais, d'unité et de sérénité. L'histoire de cœur qu'il vivait avec Garden, pourtant profonde et véritable, risquait de leur attirer des ennuis dont ils n'avaient ni le besoin ni le luxe de s'offrir.
Tout en se détachant du mur où elle l'avait plaquée, Adam tint plus solidement Garden par la taille afin de la faire reculer sans s'écarter d'elle. Puis ce fut à son tour de prendre possession de ses lèvres. Il quémanda un baiser plus approfondi, se faisant plus entreprenant qu'il n'en avait l'habitude. Adam était un novice avec la gente féminine. Garden était son premier et véritable amour. |
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| Elle espérait réellement ne pas l’avoir froissé en l’entraînant comme elle l’avait fait. Elle arrivait toujours à prendre les choses avec optimisme et à relativiser malgré la situation, mais avec Adam, elle était plus prudente. Elle ne voulait pas le contrarier pour la simple et bonne raison qu’ils ne se voyaient pas souvent. Elle ne pouvait pas profiter de sa présence comme tout son être semblait le désirer alors, si les peu de fois où ils arrivaient à se retrouver seuls, il se renfermait ou se vexait… cela aurait été difficilement supportable pour elle. Elle souhaitait juste être avec lui, dans ses bras, les sentir la serrer avec force comme s’il avait peur qu’elle ne lui échappe. Qu’il lui laisse croire qu’elle était la chose la plus importante à ses yeux. Qu’il ne voyait et ne voulait qu’elle. Qu’il avait besoin d’elle. Elle n’avait jamais ressenti cette envie d’appartenir à quelqu’un, c’était le Serdaigle qui avait fait naître ce sentiment en elle. Elle fut donc soulager en découvrant le sourire qui faisait écho au sien. Il n’était pas contrarié… pourtant il prit ses poignets en otages, les ôtant de son cou où ses avant bras étaient si bien. Bien qu’il fût doux dans son geste, Garden se demanda pour quelle raison il la privait de ce simple contact. Une lueur inquiète passa dans son regard, bien vite éteinte par les mains d’Adam s’installant dans ses cheveux et sur sa taille. Elle soupira d’aise lorsqu’elle se retrouva tout contre lui, sentant, entendant son cœur battre contre son oreille. C’était une douce mélodie. Elle aurai aimé rester là à l’écouter. Figer le temps n’était pas dans ses moyens. La magie offrait bien des possibilités, mais pas celle-ci et elle le regrettait. Blotti contre lui, sa main caressant délicatement ses cheveux… Elle se sentait protégée, comme si rien ne pouvait lui arriver. Pourtant elle n’était pas de ces personnes qui avaient besoin de se sentir en sécurité. Elle avait du caractère et elle savait l’affirmer. Se battre ne lui faisait pas peur, pour preuve toutes les fois où elle avait défié des imbéciles s’en prenant à des plus jeunes par exemple. Mais là, elle était comme une chose fragile qui ne demandait que de la tendresse.
« Tu m'as manqué aussi. Tu me manques constamment. » Leurs regards pris au piège l’un par l’autre, son cœur bondit dans sa poitrine. constamment. Elle aimait savoir cela. Elle ne souhaitait pas qu’il souffre, encore moins par sa faute, mais c’était tout de même… agréable, touchant. Mais aussi subitement que son palpitant s’était réjoui, il se serra violemment lorsqu’elle perçu ce qu’elle cru être de la douleur dans les prunelles du Serdaigle. « Mais on a pris cette décision ensemble. Vivre au grand jour serait une erreur. Ils ne comprendraient pas. » Elle se mordit la lèvre… Bonnie et Mason. Il s’agissait en premier lieu d’eux. Adam et Garden ne souhaitaient pas que leur relation qu’ils avaient peur d’imaginer fragile soit perturbée par les amis/rivaux. Ils ne demandaient qu’être ensemble, sans les regards, ses les murmures, vivrent leur histoire juste à deux. Ils auraient pourtant pu affronter ces quelques épreuves mais c’était comme si le temps leur était compté. « Ce serait égoïste, et inconscient. » Voldemort. Oui, Garden croyait Harry lorsqu’il disait que le Mage Noir était de retour. Surtout parce que Dumbledore le soutenait également. Elle ne pouvait nier ce danger qui planait sur leur Monde, voilà pourquoi elle avait rejoint l’AD. Et elle savait bien que son idylle avec Adam ne pouvait pas passer avant ce qui les attendait très prochainement.
Elle le sentit la serrer plus fermement tout en la faisant reculer tandis qu’il avançait. Perplexe, elle scruta ses yeux à la recherche d’un indice sur ce qui lui traversait l’esprit à cet instant, sans rien y trouver de particulier. Si ses iris ne lui apportèrent pas de réponse, ses lèvres s’en chargèrent en allant capturer sa bouche. Jamais ses lèvres ne s’étaient montrées si ardentes. Elle profita de se baiser et l’approfondit avec un plaisir non dissimulé, frissonnant de décile lorsque sa langue trouva sa consœur. Ses mains remontèrent jusqu’à ses cheveux dans lesquels elle glissa ses doigts tandis qu’elle se pressait contre lui. Son corps tout entier se tendait vers celui d’Adam lui prouvant qu’il lui appartenait, qu’il voulait être marqué par lui. Elle continua à reculer, mais de sa propre volonté cette fois-ci, entraînant Adam avec elle et sans jamais mettre fin à ce baiser enivrant. Elle y fut contrainte simplement lorsqu’elle sentit quelque chose lui faire obstacle : un rapide coup d’œil et elle identifia l’objet comme étant une table. Elle se hissa dessus, s’y installant avec élégance. Elle se pencha un peu en avant afin d’attraper la cravate du Serdaigle. Elle l’enroula autour de sa main, l’obligeant à se rapprocher d’elle le plus possible. Se faisant, elle ouvrit ses jambes afin qu’Adam puisse venir au plus près. Cette position avait de quoi perturber mais pas Garden : elle avait connu d’autres garçons et si elle pensait sincèrement qu’Adam était différent, elle n’oubliait pas qu’il restait un homme.
Elle prit d’assaut son cou, l’embrassant avec sensualité, tendresse et passion. Mélangeant le tout, intervertissant. Elle cessa malgré le plaisir qu’elle retirait de jouer avec un morceau de sa peau, la goûtant, humant son odeur. Elle se redressa et rejeta ses longs cheveux bouclés en arrière, puis elle passa son indexe sur le nœud de sa cravate aux couleurs de Poufsouffle et tira dessus, la défaisant négligemment. Elle délaissa sa cravate pour s’attaquer à celle d’Adam qu’elle défit complètement et elle entreprit de défaire deux de ses boutons. « C’est ce que tu veux ? » Elle avait levé un regard presque timide vers lui. Adam s’était toujours montré respectueux envers elle, peut-être un peu trop. Il n’avait jamais été plus loin qu’en lui offrant des baisers – certes tous délicieux mais elle commençait à croire que quelque chose n’allait pas – il avait peut-être atteint sa limite et elle ne lui jetait pas la pierre. Elle-même souhaitait partager ce moment intime avec lui. Pourtant, ses doigts tremblaient en défaisant les boutons de la chemise comme si elle était inexpérimentée ou qu’elle n’était pas sûre d’elle. Ce n’était pas le cas. Elle ne s’expliquait se comportement que d’une seule manière : c’était parce qu’il s’agissait d’Adam. « Je veux être à toi… entièrement. » Ses joues s’empourprèrent malgré elle. Jamais elle n’avait dit ce genre de chose – en général, elle n’avait pas besoin de parler aux garçons pour qu’ils se lancent – parce qu’elle le voulait vraiment et parce qu’elle craignait qu’Adam ne le comprenne pas.
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| Garden était plus proche qu'elle ne l'avait été durant des semaines. Adam se languissait de leurs rencontres sauvages, de ces minutes arrachées au quotidien où ils n'étaient que de simples amis. Il ne pouvait pas le dire, un murmure aurait fait s'écrouler l'équilibre subtil qui était le leur. Alors il se faisait violence, barricadait ses émotions, jouait au serdaigle brillant et solitaire qu'il avait toujours été. L'AD était un secret important, mais son amour pour Garden l'était encore davantage. Il savait qu'il n'aurait pas du classer par ordre de priorité ces deux points confidentiels de son existence. L'AD aurait du occuper toutes ses forces et être, justement, sa priorité.
Mais rien ni personne ne pouvait lutter contre Garden. A l'instant où il avait posé les yeux sur elle, son cœur s'était accroché à elle et il n'existait aucune force capable de supplanter les sentiments qu'il nourrissait à son égard. Un jour, ça lui jouerait des tours. Aucun être ne méritait de passer ainsi avant des préoccupations vitales. Mais sans cette jeune fille aux cheveux d'or, la vie d'Adam n'était pas grand chose. Aimer Garden, c'était en quelque sorte boire du sang de licorne. Cesser de l'aimer, s'en éloigner revenait à ne plus avoir qu'une demie-vie. Il faudrait être fou. Le serdaigle ne pensait pas être capable de se couper de son aimée un jour. Des jours sans pouvoir la serrer dans ses bras et la torture était déjà bien présente, il ne pouvait pas imaginer une vie sans elle.
Unis dans un baiser enflammé, Adam se persuadait qu'il ne pourrait jamais vivre sans elle. Il s'accrocha à ses hanches, la pressa davantage contre lui dans une étreinte possessive. Et leurs lèvres se caressèrent, s'entrouvrirent, pour laisser leurs langues se retrouver. Adam se serait damné pour ces baisers. Il oubliait l'expérience de Garden, ne se focalisait que sur l'envie qui irradiait de ses lèvres et de sa langue. Il voulait croire qu'elle ne désirait que lui, et que seuls ses sentiments parlaient. Notamment lorsqu'elle rompit un instant le baiser pour jeter un coup d’œil en arrière, avant de se hisser sur le bureau qui avait stoppé leur progression. Un sourire s’immisça au coin des lèvres d'Adam lorsqu'elle enroula sa cravate autour de sa main pour l'attirer à elle. Il se pressa contre elle, ses mains assiégeant son corps, remontant contre sa taille, puis jusqu'à sa poitrine, sur laquelle il dardait un regard envieux. Garden plongea dans son cou, et il attrapa sa nuque d'une main, l'accompagnant, tandis qu'il devait plisser les yeux sous le délice des assauts de la poufsouffle. Elle se redressa, rejetant sa chevelure en arrière dans un mouvement qui arracha un morceau du cœur d'Adam. Elle défit rapidement sa cravate, et Adam marqua un simple instant d'arrêt, la regardant faire, les lèvres tremblantes de désir pour elle. Elle s'attaqua à sa cravate, et le serdaigle se perdit dans ses prunelles consciencieuses, alors qu'elle enchaînait avec les boutons supérieurs de sa chemise. « C’est ce que tu veux ? » Adam fut troublé par la question soudaine de Garden, et le regard intimidé qui l'accompagna. S'il devait dire la vérité, Adam n'avait pas eu l'impression de vouloir quoique ce soit. Il s'était pressé contre elle, parce qu'il l'aimait, désirait profondément son contact. Le reste s'était enchaîne de lui même, sans qu'il n'ait aucun contrôle dessus. La blonde s'était sans doute légèrement enflammée, mais il n'aurait pas eu l'audace de le lui reprocher. Il avait envie d'elle, il ne pouvait pas le nier. Il voulait sentir sa peau contre la sienne, son souffle, sa bouche. Et, en même temps qu'il la désirait, cette perspective le terrorisait.
« Je veux être à toi… entièrement. » Le rose aux joues, Garden n'avait pas cessé de défaire les boutons de la chemise d'Adam, mais tremblait en le faisant, comme s'il s'agissait … de sa première fois. Le constat marqua le serdaigle, qui se figea brusquement. Il attrapa les mains de Garden dans les siennes, et les éloigna du vêtement qu'elle tentait d'arracher à son corps. Il les garda fermement dans son étau, tout en murmurant : « Je ne veux pas te perdre Garden. » Il planta ses prunelles d'un bleu profond dans celles, plus claires et pures, de son aimée. « Mais je ne veux pas être comme ces autres mecs qui te considèrent comme un morceau de chair. » Elle le savait déjà, mais Adam n'avait jamais trouvé l'audace de lui dire aussi directement. Il sentait que l'heure n'était plus à prendre des pincettes. Il relâcha ses mains et captura son visage, replaçant négligemment une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille. « Je n'ai pas envie de te posséder comme on possède un livre ou un animal. Je t'aime parce que tu es forte, courageuse et loyale. Et je t'aimerais toujours. » Un sourire éphémère passa sur ses lèvres, avant qu'il n'embrasse à nouveau celles de Garden. Il se laissa porter par ses émotions, choses qu'elle lui avait appris, et qu'il faisait naturellement avec elle. Il approfondit le baiser, quémandant le contact de sa langue. Il attrapa ses hanches et la serra contre lui, tout en se pressant davantage entre ses cuisses, faisant monter une flamme en lui. Ses lèvres glissèrent contre son menton jusqu'à son cou, et ses mains remontèrent pour tirer sur les pans de sa chemise, faisant céder les boutons, nettement moins patient que Garden. Entre deux baisers, son souffle chaud heurta la clavicule de la poufsouffle : « Je veux juste te prouver à quel point je t'aime » Sa langue sinua contre sa peau tandis qu'il écarta la chemise de Garden, ses mains caressant ses épaules en y retirant le vêtement. Il la laissa l'aider à accompagner son geste afin qu'elle se débarrasse complètement de sa chemise. Puis ses doigts se logèrent à l'arrière du soutien-gorge qu'il entrepris de décrocher. Sur sa peau, ses lèvres respectaient religieusement la barrière formée par le sous-vêtement, longeant son décolleté, le couvrant de baisers toujours plus fiévreux. « te prouver à quel point tu comptes pour moi. » Le soutien-gorge céda à son tour, mais Adam ne le retira pas immédiatement, se redressant pour planter son regard dans celui de Garden. « Je veux ce que tu veux. » Il attrapa sa nuque et força la barrière de ses lèvres dans un baiser fébrile. |
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| Elle avait peur : peur de se faire rejeter. Peur qu’Adam ne la désire pas comme elle le désirait. Il aurait été le premier garçon à se refuser à elle. Elle aurait pu l’accepter de la part de n’importe qui, mais pas de la sienne. Elle nourrissait pour Adam des sentiments qu’elle ne connaissait pas jusque là et elle souhaitait les exprimer physiquement. C’était pour cette raison qu’elle était tremblante, hésitante, intimidée. Elle sentait qu’ils étaient à un moment clé de leur relation et que seul Adam avait le pouvoir de les faire avancer ou douter. Elle le vit se figer, comment aurait-elle pu ne pas s’en apercevoir ? et elle commença à paniquer ? Adam ne la désirait-il pas ? Avait-il pour elle des sentiments ne s’arrêtant qu’à son image comme les autres garçons jusqu’ici, mais avec une bien meilleure conscience et volonté ? Elle ne lutta pas lorsqu’il s’empara des ses mains et les éloigna de sa chemise, même si ce fut à regret. Elle craignait par avance les mots qui allaient sortir de sa bouche : nous ne pouvons pas faire ça. Je me suis trompé sur mes sentiments. Je préfère qu’on arrête notre relation ici. Des mots qu’elle avait déjà entendu, qui ne lui avait fait ni chaud, ni froid, mais qui aujourd’hui lui nouaient l’estomac
« Je ne veux pas te perdre Garden. » Elle non plus ne voulait pas le perdre. Adam était un être précieux, une personne unique qu’elle désirait garder à tout jamais à ses côté. Cependant, elle sentait le ‘mais’ approcher : « Mais je ne veux pas être comme ces autres mecs qui te considèrent comme un morceau de chair. » elle le savait. Adam était bien trop respectueux à son égard pour la traiter ainsi, mais c’était elle qui lui demandait ce rapprochement. Elle appréciait la façon dont il la considérait même s’il ne lui avait jamais exprimé aussi clairement. Malgré tout, allait-il se contenter de simples baisers toute sa vie ? Ses mains furent libérées mais son visage devint le prisonnier des mais d’Adam. Délicieux captivité que d’être perdue dans ses iris d’un bleu glacé. « Je n'ai pas envie de te posséder comme on possède un livre ou un animal. Je t'aime parce que tu es forte, courageuse et loyale. Et je t'aimerais toujours. » Son cœur se gonfla et tous ses sens furent en alerte lorsque Adam repris ses droits sur les lèvres de Garden. Comment pouvait-elle se calmer et ne pas lui sauter dessus alors qu’il lui offrait un baiser tout en sensualité, qu’il la serrait tout contre lui et que ses mains s’attelaient à presque arracher les boutons de sa chemise ? Il était passionné et l’enflammait. Elle deviendrait folle si jamais il décidait de tout stopper.
« Je veux juste te prouver à quel point je t'aime » Un soupire lui échappa, entre plaisir et désire. Elle bascula la tête en arrière tandis que sa langue parcourait sa peau mise à nue. Elle avait chaud et pourtant elle frissonnait. Son souffle était irrégulier alors qu’il ne faisait que baiser son décolleté sans en franchir la barrière bien qu’il en ait fait sauter la fermeture. « te prouver à quel point tu comptes pour moi. Je veux ce que tu veux. » Ces mots aussi elle les avait déjà entendu, mais dans la bouche d’Adam, ils sonnaient vrais. C’était la première qu’elle croyait un homme, peut-être parce qu’elle le voulait, parce qu’elle refusait de croire qu’Adam ne connaisse pas la véritable nature de ses sentiments.
Le baiser qu’ils échangèrent par la suite lui tourna la tête. Elle s’en arracha à contre cœur et posa ses mains sur les joues d’Adam tandis que son front se posait sur le sien. Tentant de reprendre ses esprits, elle captura son regard et lui murmura doucement : « Je t’aime et je t’aimerais toujours quoi qu’il arrive. » C’était la première fois qu’elle prononçait ces mots car elle n’était jamais tombée amoureuse jusque là. Elle se détacha juste suffisamment afin d’enlever son sous vêtement qu’Adam avait gentiment laissé en place, se retrouvant à demie nue. Elle n’avait pas honte de lui exposer son corps, elle se savait bien faite et n’était pas complexée ni intimidée même si le regard qu’Adam allait portait sur elle comptait. Elle défit soigneusement les derniers boutons de la chemise du serdaigle mais elle ne l’en délesta pas pour autant, elle l’écarta juste assez afin de pouvoir se blottir contre lui et que leur peau se retrouvent en contacte l’une contre l’autre. Elle passa ses mains dans son dos et fut impressionnée par la chaleur qu’il dégageait. Elle repartit à l’assaut de son cou, puis ses lèvres descendirent à la conquête de son torse mais elle se sentit bien vite freinée dans sa progression par sa position, aussi descendit-elle de la table afin de pouvoir être plus libre de ses mouvements.
Après avoir couvert de baiser ce torse si bien dessiné, elle retrouva la bouche d’Adam pour un baiser pleins de promesses. Ses mains, elles, firent sauter le bouton de son pantalon, mais elles ne se montrèrent pas plus téméraires dans l’immédiat. Garden se demandait s’il s’agissait de la première fois d’Adam. Elle ne l’avait vu avec d’autres filles. Peut-être s’était-il caché avec d’autres ? elle avait du mal à y croire et elle ne se voyait pas poser la question. Si jamais il n’avait jamais passé le cap, cela pourrait le rendre nerveux qu’elle ait visé juste et si ce n’était pas le cas, il pourrait se vexer. Pourtant la question persistait, cela pouvait expliquer sa patience et la façon dont il la traitait. Essayant de passer outre cette interrogation, elle lui souffla : « Ce que je veux c’est toi. Être avec toi, ne faire plus qu’un. » L’une de ses mains frôla l’objet de ses désires par-dessus le vêtement, puis elle se fit plus audacieuse et passa sous les tissus pour rencontrer sa virilité qu’elle sentit gonflée. « Si c’est aussi ce que tu veux, alors fais-le. Je ne t’oblige à rien. Je veux que nous soyons en accord parfait là-dessus. » Et pourtant, elle caressait d’une façon si experte son entre jambe qu’elle était presque certaine qu’il ne pourrait plus reculer.
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| [WARNING NC-16]
Il y avait une alchimie entre eux, et cela allait bien au delà des mots et du touché. Adam avait le sentiment, d'une certaine manière, qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Il ne voulait rien brusquer, se détester de désirer ainsi Garden. Elle méritait tellement mieux que ce dans quoi ils étaient en train de s'embarquer. Adam, voix de la sagesse, aurait dû mettre un holà, stopper la frénésie qui s'emparait de lui, ne pas se laisser contrôler par ses émotions et les pulsions qui parcouraient son être. Il devait être plus fort que ces considérations triviales qui possédaient trop d'hommes à ses yeux. Pourtant, ce ne fut pas lui qui mit fin au baiser qui brûlaient ses lèvres, dévorait sa chair, la mettant à vif. Garden posa ses mains sur ses joues avec une délicatesse qui, bien qu'ayant vocation à contenir le feu qui irradiait en lui, arracha autre chose, plus subtil, deux centimètres sous son cœur. Un morceau de raison, de discernement et de prudence. Ces traits de caractère qui l'empêchaient encore de se noyer dans le flot de sentiments que la présence de Garden faisait naître en lui. Il se suspendit à ses lèvres, ferma les paupières une fraction de seconde lorsqu'elle posa le front sur le sien. Il ne voulait pas rompre cet instant, jamais, ni toutes ces émotions nouvelles qui se déchaînaient en lui.
« Je t’aime et je t’aimerais toujours quoi qu’il arrive. » Adam savait, l'avait toujours su. Son regard brillait lorsqu'il rouvrit les yeux pour les fixer à ses prunelles pâles. Il l'observa s'éloigner de quelques centimètres, et devina son geste avant qu'elle ne l’exécute. Il retint sa respiration alors qu'elle abandonnait le morceau de tissu qui protégeait sa poitrine des regards indiscrets. Cette simple vision le fit chavirer, mais une autre partie de son être continuait à se battre, s'acharnant à ne pas vouloir rendre les armes. Cette partie lui soufflait que son comportement était abject, que Garden n'avait pas besoin d'un homme intéressé de plus, qu'elle méritait mieux, tellement mieux que ça. Cette partie de sa conscience plaçait Garden sur un piédestal, et le moindre geste, la moindre tentative de la toucher, paraissait impropre. Adam la regarda faire, interdit, alors qu'elle faisait céder un à un les boutons qui maintenaient encore sa chemise attachée. Elle en écarta les pans et vint se presser contre son torse, leurs peaux entrant en contact, tirant un frisson électrique à Adam. Il frissonna encore lorsqu'elle passa les mains sous sa chemise, remontant contre ses omoplates. Sa conscience était en morceaux, partagée entre le besoin de protéger Garden et l'envie irrépressible de l'aimer, complètement, terriblement. Il laissa la poufsouffle agir, torturé par ses démons intérieurs, alors qu'elle couvrait son cou de baiser, puis la naissance de son torse. Elle délaissa son perchoir pour laisser ses lèvres poursuivre leur course entre ses pectoraux, contre la peau mise à nue, à sa merci.
Leurs bouches se retrouvèrent dans un baiser fiévreux. Adam savait ce qu'il allait advenir s'il se laissait entraîner sur cette pente glissante. Il n'avait pas suffisamment confiance en ses instincts masculins pour imaginer prendre la bonne décision au moment opportun. Garden s'attaqua à son pantalon, créant un certain malaise en Adam, qui n'en montra rien pour autant. Si c'était ce qu'elle souhaitait, ne venait-il pas de dire qu'il voulait ce qu'elle voulait. Complètement abandonné à ses désirs, à ses volontés, il demeurait capable d'estimer la situation dangereuse, mais pas de la suspendre pour autant. « Ce que je veux c’est toi. Être avec toi, ne faire plus qu’un. » Elle lisait dans ses pensées. Leurs cœurs résonnaient en échos. Un souffle lui échappa, dû à ses paroles certainement, mais surtout à ses doigts qui effleurèrent sa virilité à travers le tissu du boxer qui la préservait encore. Mais Garden ne dut pas percevoir son appréhension, cet émoi qui le tiraillait, et passa outre cette frontière formelle. Peaux contre peaux, la caresse subtile de la sorcière déchira les convictions du serdaigle. « Si c’est aussi ce que tu veux, alors fais-le. Je ne t’oblige à rien. Je veux que nous soyons en accord parfait là-dessus. » La modération de ses mots n'avait rien à voir avec la ténacité dont elle faisait preuve contre son entrejambe. Adam hoqueta, surprit par l'énergie qu'elle déployait, surprit également par l'excitation qui l'irradia. Il aurait pu la prendre, là, tout de suite, dans cette salle abandonnée. Il avait envie, besoin, de lui faire subir ce sort malsain qu'elle réclamait d'une main experte. Il se reprit, échappa un souffle rauque, puis attrapa le poignet de Garden, l'air contrit, et la força à retirer sa main de l'endroit sensible où elle avait élu domicile. « Non Garden. » Il hoqueta une nouvelle fois, submergé par le désir, sentant encore le contact fantôme des doigts de Garden contre son sexe. Il ferma les yeux, agita la tête, et reprit : « Je ne peux pas faire ça, pas comme ça. » Il fallait qu'elle comprenne. Il tenait trop à elle. Ça le dévorerait de l'intérieur s'il devait agir selon ses seuls désirs. Il plongea son regard dans le sien, tâchant d'y placer toute sa détermination. « Je veux ce que tu veux, mais pas comme ça. » insista t'il.
Il tira sur le poignet de la pousfouffle pour l'attirer à lui, attrapant sa taille de sa main libre. « Je t'aime. » Son regard gagna en intensité, alors qu'il s'apprêtait à lui faire un aveu qu'il n'aurait consenti à aucune autre. « J'imagine un avenir avec toi. » Il soupira, mais conserva toute sa franchise en poursuivant : « A Poudlard, on ne peut pas être nous même, s'aimer sans récolter les regards et la désapprobation. C'est dur, et on devrait sûrement ne rien en avoir à faire. Mais nous ne voulons blesser personne alors, on s'y astreint. » Il baissa légèrement les yeux. « On se fait du mal à nous même, à ne pas pouvoir se toucher, s'embrasser, ou simplement être ensemble comme un couple normal. » A nouveau, il revint capturer les prunelles de son aimée, et plongea en elles avec l'énergie du désespoir, et toute la force de son amour. « Mais nous quitterons Poudlard, et ces considérations nous paraîtrons lointaines et ridicules. » Un sourire se logea au coin de ses lèvres, alors qu'il approchait doucement son visage de celui de sa camarade. « J'ai envie d'une vie avec toi Garden, d'un amour prospère, de souvenirs rien qu'à nous. » Il effleura ses lèvres, son regard passant de ses yeux à sa bouche, plein de passion. « Et je veux me souvenir de cette première fois. » Il se sentait stupide, fleur bleue qu'il était, exposant ses envies midinettes à Garden. Et pourtant, il ne craignait pas qu'elle lui rit au nez, qu'elle se joue de lui, pas elle, jamais. « Je ne veux pas d'un coup vite fait entre deux cours. » Il était plus sérieux tout à coup, ce qui ne l'empêcha pas de prendre possession des lèvres de la jeune fille dans un baiser qui se voulait doux, mais se laissa gagner par la passion. Lorsqu'il écarta à nouveau son visage, il arqua un sourcil, le regard interrogateur. « Est-ce que tu peux m'attendre Garden ? Attendre que je sois prêt, et que ce soit parfait ? » |
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