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sujet; La liberté n'est pas l'absence d'engagement, mais la capacité de choisir.

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La liberté n'est pas l'absence d'engagement, mais la capacité de choisir. - Page 3 Empty
Ses bras, son odeur, même le léger picotement de sa barbe naissante de fin de journée, j’aimais retrouver tous ces petits détails chez lui. J’aimais sentir son souffle sur ma peau, sa main dans mes cheveux. J’aurai pu rester là, des heures entre ses bras protecteurs mais je devais aussi penser à lui, parce qu’au fond si j’aimais être dans ses bras j’aimais plus encore le voir sourire, l’entendre rire, voir ses grands yeux pétillants. Tu n’oserais pas...  Avais-je souffler avant qu’il n’ajoute qu’il serait mon dessert dans ce cas là. Le rouge me montait rapidement aux joues, bien trop facilement en sa présence d’ailleurs. Mais je ne pouvais pas retenir cette réaction, je me sentais comme une gamine avec lui, le genre rougissante à souhait qui a toujours l’impression d’être gauche, de mal faire, de paraître idiote. Risible quand on savait que je donnais des conseils “amoureux” à certains de mes amis. Le dicton était vrai, fait ce que je dis pas ce que je fais. Il m’étais plus aisée de donner des conseils que de les suivre moi-même. Il fallait se rendre à l’évidence, rien ni personne ne pourrait me rassurer pas même lui qui tentait pourtant d’être le plus doux et le pus tendre possible. Mais je voulais croire à ses paroles, j’avais confiance en lui aussi esquissais-je un sourire plus large et j’hochais la tête pour lui confirmer qu’en plus de comprendre ses paroles elles me rassuraient, un peu. Il était charmant, charmeur même mais il en faisait sans doute un peu trop, j’avais du mal à croire que je puisse être si importante à sa vie. Je n’étais pas ce genre de fille qui rendait la vie de quelqu’un plus belle, plus colorée, plus vivante. Je n’étais pas de celle qui rendait son partenaire “meilleur” aussi j’avais beaucoup de mal à y croire même si le compliment était très agréable. Je me réinstallais face à la table et mangeait mon assiette en silence. Je sentais son regard sur moi c’était à la fois amusant et légèrement troublant. J’avais l’impression d’avoir 10 ans de moins et d’être face au plateau repas que l’infirmière de Poudlard m’avait préparé et dont je devais terminer la moindre miette. C’est d’ailleurs ce que je m’efforçais de faire ce soir. D’ailleurs à peine avais-je terminer la dernière bouchée et posé ma fourchette que Caleb débarrassa le tout tout en me disant que nous prendrions le dessert sur le canapé, ce qui me convenait très bien. Du bout du pied je touchais le jouet de macaron qui partait de nouveau dans une course folle dans l’appartement. Je m’installais sur le canapé, jambe repliée, observant quelques seconde la vue qu’il avait de son appartement. Je l’attendais sagement, le sourire aux lèvres lorsqu’il déposa les deux coulant au chocolat sur la table basse. Il s’installa sur le canapé et je me rapprochais de lui mais rapidement ses bras furent autour de moi et ses lèvres scellées aux miennes. Oh non, cela ne me dérangeait guère mais j’avais été surprise, une seconde, avant de lui rendre avec passion et désir son baiser. J’étais amusée lorsqu’il s’écarta de moi et que je découvrais ce regard que je connaissais bien. Il va falloir apprendre à maîtriser cela Sir Selwyn... Taquine? Si peu.... je me redressais l’éloignant légèrement de moi alors que mes pieds retrouvaient le sol. Vous devez savoir qu’on ne retire jamais, j’ai bien dis JAMAIS...  Au cas ou ça ne soit pas très clair je préférais répéter, le tout avec un air extrêmement sérieux. ... un fondant aux chocolat des lèvres gourmandes de Guenièvre Lestrange.  Je laissais à Caleb le soin de se réinstaller correctement sur le canapé et je me levais pour prendre un des gâteaux dans ma main. Je me plaçais en face de lui et m’installais sur ses genoux, proche, très proche de lui, avant de croquer dans le gâteaux. Du chocolat coula sur mon doigt et je déposais celui-ci sur les lèvres de Caleb avant de les déguster avec gourmandise. Je compte donc bien le déguster jusqu’au bout.  Je mordais une nouvelle fois dedans alors qu’une goutte de chocolat tomba sur la chemise de Caleb. Oups... J’étais partagé entre l’amusement et le ridicule, peu -d’accord, pas du tout- habituée à ce genre de petit jeu. Pourtant je mordillais mon doigt sur lequel le chocolat coulait également avant de déboutonner la chemise de Caleb et laissais le coeur du gâteau couler légèrement sur le torse de l’homme que j’aimais avec un petit air coquin. Mes lèvres frôlèrent sa peau, l’embrassant au coin de ses lèvres, sur sa mâchoire, dans le cou avant de descendre doucement. Avant de laisser ma langue récupérer les quelques gouttes de chocolat... avant de remonter pour lui mordiller le lobe de l’oreille avant de lui murmurer. Ne pas perdre... une seule miette. 
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La réponse à son baiser se fait presque instantanément. Elle répond à son baiser sans même hésiter une seconde une fois la surprise passée et Caleb se sentait totalement prêt à sauter le dessert pour le remplacer par Gwen. Cependant, celle-ci semblait avoir d'autre plan et elle le repoussa légèrement en lui disant d'apprendre à se contrôler avec son petit sourire taquin qui lui plaisait tant. Pourquoi apprendre à se maîtriser ? Ne lui avait-elle pas dit juste avant d'être lui-même ? Il le lui aurait bien dit pour continuer sur le ton de la plaisanterie, mais elle ne lui en laisse pas l'occasion, souhaitant visiblement lui donner une petit leçon de savoir vivre propre à la dégustation de gâteau. Leçon dont il profite pour dévorer son cou alors qu'elle lui parle de ne pas s'interposer entre elle et son dessert.

Il fit tout de même l'effort de s'asseoir correctement lorsqu'elle récupéra l'un des gâteaux et fut récompensé lorsqu'elle vint s'installer sur ses genoux. Prenant sur lui, il ne la toucha pas, certain de ne pas pouvoir résister à l'envie de lui faire oublier son fondant si jamais ses mains la touchaient à nouveau. En revanche il ne se gêna pas pour lécher le doigt chocolaté qu'elle posa sur ses lèvres avant de le lui rendre. Il ne réagit même pas lorsque le chocolat tomba sur sa chemise, les tâches, ça se lavait et il était bien trop occupé à dévorer Gwen du regard pour ce soucier de quelque chose d'aussi matériel. La gourmandise avec laquelle elle mangeait ce fondant lui donnait envie d'en être un aussi.

À peine eut-il formulé cette pensée que Gwen déboutonna sa chemise, aidé pour cette fois par un Caleb pas pressé, savourant le moment, mais ne la touchant toujours pas, puis fit couler un peu du cœur liquide sur son torse avec un regard à faire perdre son sang froid à n'importe quel homme. Caleb se força pourtant à se tenir tranquille alors qu'elle frôlait ses lèvres, sa mâchoire, son cou, puis que sa langue caressait son torse pour y récupérer la moindre goutte de chocolat. Elle faisait en sorte qu'ils méritent cette douche qu'ils prendraient ensemble.

Lorsque les lèvres de son aimée retrouvèrent son oreille, les mains de Caleb se libérèrent de l'injonction qui les forçait à rester sage et remontèrent le long des jambes de Gwen, caressant ses fesses, puis parcourant son dos pour défaire la robe pour une fois plus facile à délacer de son amante. Lentement, il la fit glisser le long de ses épaules, de ses bras, de son corps, sans cesser de la détailler avec envie, ses yeux caressant ses courbes aussi sûrement que ses doigts et découvrant avec délice un nouvel ensemble de lingerie comme Gwen semblait les apprécier.

-Ce n'est pas très gentil de commencer à manger sans moi, ronronna-t-il alors.

Lui aussi voulait s'amuser. Lui aussi voulait profiter du mélange entre le goût de sa partenaire et celui du chocolat. Une nouvelle fois, il la fit s'allonger, retirant totalement sa chemise au passage, faisant suivre le même chemin à la robe de Gwen avant de prendre son propre gâteau pour en goûter un bout. Délicieux, bien entendu. Il le déposa sur le ventre nu de Gwen, laissant le chocolat s'écouler un peu et se mit à sourire avec un air taquin.

-Je prendrais bien une photo pour immortaliser le moment, mais avant, quelques retouches... Tu pourras faire preuve d'un peu de patience tu penses ?

Il laissa là son gâteau et trempa ses doigts dans le coulant avant de doucement les faire glisser sur son corps, créant des lignes, les cassant, dessinant des motifs jusque sur l'intérieur de ses cuisses qu'il effleura également à l'aide de ses doigts non souillés par le chocolat. De sa main propre, il dégrafa habilement le soutient gorge de Gwen, bien qu'à regret, pour continuer son œuvre sur ses seins. Lorsqu'il en eu terminé, elle ressemblait à une princesse guerrière, presque féroce si on oubliait le rouge qui lui colorait les joues. Il se demandait si elle avait déjà réfléchit au fait que toutes ces lignes allaient devenir le trajet de sa langue, de ses lèvres, alors qu'il prenait ce qui restait dans son gâteau pour le manger en l'admirant.

-Ce fondant est délicieux, déclara-t-il, mais je pense que tu feras un bien meilleur dessert...

C'est avec un léger demi sourire qu'il se lécha les doigts avant de se pencher pour commencer à parcourir ce chemin chocolaté qu'il avait dessiné lui-même. Il aurait vraiment aimé prendre cette photo, mais il ne voulait pas embarrasser Gwen plus qu'elle ne l'était déjà visiblement.
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Il était calme, il se maîtrisait malgré ses sourires et ses regards qui en disaient long, je le respectais pour cela n’osant pas imaginer mon impatience s’il tentait le même petit jeu sur moi. Car oui, appelons un hippogriffe un hippogriffe, il me laissait jouer, jouir du gout de sa peau mélangé au chocolat. Il me laissait me découvrir plus taquine, plus sensuelle que je ne l’aurai cru. Jamais je n’avais imaginé user ainsi de mon dessert préféré et pire encore découvrir que le goût n’en était que meilleurs déguster de la sorte. Je le dégustais lui, laissant ma langue redessiner ses muscles, retrouvant le lobe de son oreille que je mordillais et sentir ses mains sur mes cuisses remonter doucement, caresser mes fesses et remonter plus encore pour m’ôter ma robe. Je dévorais son cou, caressais sa nuque, enfouissait mes doigts dans ses cheveux oubliant complétement le gâteau qu’il pouvait encore rester sur mes mains et que je transférais sur sa peau. Je me pressais contre lui alors que le tissu quittait mes épaules, mes bras… Il commençait à s’habituer aux lacets de mes robes de sorcier qu’il faisait maintenant disparaitre en moins de temps qu’il n’en fallait pour dire « passion ». De bien mauvaise grâce je retirais mes mains de son cou et me décollais légèrement de lui lorsque ses mains forcèrent le passage pour faire glisser le tissu, me retrouvant ainsi à moitié nue face à lui. Il dut s’arrêter au niveau de mes fesses, refusant obstinément de me lever, j’étais bien, je ne voulais pas le quitter, pas sentir le moindre espace entre nos corps. Jusqu’à ce que ses paroles ne me surprennent et que je ne comprenne qu’il voulait jouer, lui aussi. Qu’il souhaitait à son tour s’amuser avec le chocolat et mon corps. Mais ses bras se resserrent sur moi, il me porte, me dépose sur le canapé, le dos contre le tissus froid et mon teint rougi, bien trop consciente de ce que je viens d’entrainer. Sa chemise termine sa route sur le sol et en quelques secondes ma robe l’y rejoint. J’ai chaud, très chaud, trop chaud, si chaud que le moindre souffle me glace, que le moindre contact m’embrase. Je le sais, mes joues sont rouges, mes yeux papillonnent. Oui, j’ai été plus à l’aise dans ma vie qu’ainsi offerte devant lui. Encore gênée qu’il me voit nue, encore rougissante de lui appartenir totalement. Encore hésitante de lâcher prise. Mon corps est brûlant, brûlant de l’attendre, brûlant de l’angoisse de savoir ce qu’il voulait faire. Non… Un aveu, un murmure, comme un frisson. Je secouais la tête de droite à gauche me mordant la lèvre inférieure. Non j’étais incapable de patienter, incapable de ne pas frémir en sentant le gâteau tiède sur mon ventre, le chocolat coulant sur ma peau. Comme électrisé lorsque ses doigts parcours ma peau alors que mes mains griffent le canapé. Mon ventre se contracte, tous mes muscles s’y mettent, mon dos se cambre alors qu’il s’amuse, que ses doigts créent sur ma peau des chemins sinueux. Mes doigts de pieds se resserrent lorsqu’il caresse l’intérieur de mes cuisses. Un soupir d’aise, puis un second quittent mes lèvres alors qu’il décide que ma poitrine est son nouveau terrain de jeu. Ne voit-il pas que mon cœur s’emporte, que ma respiration devient difficile, rapide, quasi inefficace à une réflexion même primaire ? Je tente pourtant de le laisser jouer, de rester sage, de lui offrir tout mon être. Je ferme les yeux alors que sa langue remplace ses doigts, que des frissons se propagent dans tout mon corps. Il déguste, ne perd rien, s’attarde alors même qu’il n’y a plus la moindre trace de cacao. Il descend avec douceur et hardiesse, ses mains, sa langue, ses lèvres sont dans de petites aiguilles qui parcourent tout mon corps, qui font imploser mes sens. Je n’y tiens plus, un besoin pressant, pesant même de retrouver ses lèvres, d’apaiser mon cœur, mon corps contre le sien, peut-importe si j’écourte son jeu. J’attrape jalousement sa nuque, l’oblige à me revenir et fait de ses lèvres mes prisonnières. Le souffle est court, la respiration chaotique mais je n’y tiens plus. Fiévreuse je parviens à lui murmurer. Dévore…moi. Plus qu’une injonction, qu’un ordre, une supplique, une prière alors que je me colle à lui et que je retrouve ses lèvres, que mes mains parcourent son dos, ses reins, s’accrochent sans l’écorcher. Peu importe qu’il soit à présent recouvert de chocolat. Je suis égoïste et j’ai envie de lui, là, maintenant sous peine de lui prouver que la combustion spontané n’est pas un mythe. Sous peine de voir mon cœur se stopper net dans un souffle rauque de plaisir.
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La négation qui s'échappe des lèvres de Gwen décuple en lui l'envie de l'avoir, mais aussi celle de tester les limites de sa patience. Alors c'est ce qu'il continue de faire, promenant ses doigts sur son corps en étalant le chocolat sur toutes les zones qu'il sait sensible chez elle et d'autres qu'il apprécie tout simplement de toucher, d'embrasser, tout en ayant l'excuse de créer quelque chose d'esthétique sur son corps, comme des symboles tribaux et sauvages, comme s'il souhaitait transformer la femme qu'elle était en la recouvrant de chocolat.

Sous ses caresses, ses frôlements, ses tracés, elle se cambre, elle soupire mais reste sage et bientôt Caleb se décide à récupérer ce qu'il reste de son dessert sur elle. Alors il la goûte, suivant les traces laissées par ses doigts à l'aide de sa langue et de ses lèvres, voyageuses, exploratrices d'un terrain conquis, colonisatrices d'un corps qu'il veut faire sien. Le chocolat n'a jamais été aussi bon que sur la femme qu'il aime et le dessert, jamais aussi agréable. Cependant, il se voit soudainement obligé de cesser de la dévorer lorsque les mains autoritaires de Gwen emprisonnent son cou pour le faire remonter et capturer ses lèvres avec les siennes. Dans sa bouche, Caleb sens encore le goût chocolaté qu'il n'a cessé de suivre avec sa langue, désormais entremêlée à la sienne.

Son corps se presse contre le sien, se fichant bien que le reste de ses peintures de guerre ne se décalquent sur lui, obsédé par la sensation enivrante de sentir cette chaleur contre lui alors que celle qui grandissait en lui ne semblait pas vouloir s'arrêter de grimper. Elle ne se détache de lui que pour lui demander, le supplier de la dévorer, puis c'est elle qui revient le capturer, le maintenir contre elle comme si sa vie en dépendait tandis que Caleb se laissait peser sur son corps, avide du moindre contact.

Ses mains qui la détaillaient un instant plus tôt sont désormais occupées à retirer son pantalon, à libérer cette ligne redressée par les courbes de Gwen, par ses soupirs et ses caresses. La dernier tissu recouvrant la nudité de la jeune femme suit bien vite le mouvement et c'est désormais complètement nu que Caleb revient se presser contre elle, oppressé par le désir qu'il ressent pour sa compagne, incapable de se passer de ses lèvres, de sa présence, encouragé par l'humidité qu'il sent contre son entrejambe.

La dévorer ? C'est ce qu'il fait quand ses lèvres retrouvent son cou, quand son sexe rencontre celui de Gwen, lorsqu'ils s'unissent enfin, lorsque leurs corps retrouvent enfin cette intimité que Caleb ne peut cesser de rechercher lorsqu'il se retrouve sa présence. La chaleur continue de monter entre eux, de se faire débordante, insupportable, comme le témoin externe de la tempête interne qui se déroule en lui, entre eux, grâce à elle. Le temps passe et la passion avec laquelle il exprime son amour pour elle ne cesse de croître également. Le sang qui coule dans ses veines se fait peu à peu remplacer par un liquide inconnu qui lui brûle le corps, qui embrase ses reins en mouvement et qui provoque en lui des réactions sonores incontrôlables, gémissements et soupirs contre ses lèvres, dans son cou, délivrés au creux de son oreille qu'il mordille alors que l'apogée de son plaisir se fait de plus en plus proche.

Enfin, l'explosion tant attendue survient. Caleb sent tout les muscles de son corps se contracter tandis que son esprit s'envole, alors qu'il serre Gwen un peu plus fort contre lui et qu'un dernier coup de rein l'envoie dans un lieu où seul Gwen et lui étaient admis, où elle était la seule présence qu'il acceptait de supporter. Essoufflé, mais incapable de se détacher d'elle, de devoir se séparer de son corps ne serait-ce qu'une seconde, Caleb reste au dessus de son amante, blotti dans ses bras, enlacé avec elle et cherchant à calmer les battement affolés de son cœur. Puis, doucement, alors qu'il reste là sans bouger, un sourire se dessine lentement sur son visage. Ils avaient fini par la mériter, cette douche.

-Je suis pas sûr de vouloir bouger... murmura-t-il malgré tout.
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Je découvre les limites de ma propre patience, nos étreintes me rendent folle, je ressens une réelle addiction alors que je sens le bas de son corps s’éloigné juste assez pour qu’il retire son pantalon, juste assez pour que le dernier rempart de tissus ne quitte mon corps. Il n’a pas eu le temps de finir, il n’aura pas le temps de déguster l’intégralité de son dessert, j’en suis incapable. Je lui offrais tout, mon cœur lui appartenait déjà, mon corps s’enflammait sous ses doigts et mon âme suivait ce petit chemin de cailloux blanc qu’il avait laissé à mon intention. Je l’aime mais je ne peux me retenir, je l’aime mais je lui retire son jouet, lui tendant un second qu’il appréciera tout autant, moi. Je l’aime et la passion de mes sentiments passe, je l’espère, au travers de mes lèvres, de ma langue, du bout de mes doigts qui parcourent son corps avec fébrilité, avec envie. Il revient contre moi, en moi, nous ne formons qu’un seul être une seule entité qui s’embrasse littéralement par la fougue de nos sentiments. Nous nous appartenons l’un à l’autre et nous aimons avec la folie de notre jeunesse. Nous nous aimons jusqu’à atteindre ce partage ultime, ce moment de pure intimité qui rendent nos corps tendus à l’extrême, nos muscles au bord de l’implosion, notre amour plus puissant que jamais. Chaque expérience, chaque étreinte était différente, puissante, violente parfois même bestiale. La passion nous rendait aveugle jusqu’à ce que l’épuisement ne survienne. Jusqu’à ce que l’apaisement face son apparition. Puisqu’il n’y a jamais que là, dans ses bras que j’ai l’impression d’être à ma place légitime. De ne pas déranger, d’être moi-même. Un sentiment si fugace mais si important pour moi. Je pouvais lui offrir tout ce que je possédais mais la seule chose qui m’appartenait réellement et qu’il serait à jamais le seul à avoir était mon corps tout entier qui reposait entre ses bras. Le souffle est court, le corps encore tremblant de notre étreinte passionné. Je me décale juste assez pour qu’il puisse reposer tout contre moi, lui, dos au canapé, moi juste au bord. Tout deux sur le côté, se faisant face, jambe entrelacées. Un faux mouvement et je me retrouve au sol, un faux mouvement et je l’entraine dans ma chute tant il m’est douloureux de m’éloigner de lui, son corps, ses bras. L’amour rend aveugle, ça doit être vrai, car ça n’est qu’à cet instant que je remarque des traces de chocolat sur son visage, le bout de son nez, sur le tissus du canapé. J’ignore comment il est arrivé là et je m’en fou, complètement. Mes yeux ne se posent que sur lui. Je tente de reprendre une respiration normale alors qu’un frisson parcours mon dos, léger rappel de cette cicatrice meurtri que je viens de malmener avec mon accord le plus profond. Mais mon sourire ne quitte pas mes lèvres. Un rire, cristallin résonne quand il me dit ne pas vouloir bouger. Mes lèvres caressent avec une grande douceur le bout de son nez, récupérant juste la goutte de chocolat. Ma main frôle son visage et dans un souffle je confirme son souhait qui est le mien également.  Je suis certaine de vouloir rester contre toi, ici.  Mes doigts effleurent son front, sa tempe, descendent sur sa joue avant de se poser dans son cou. Mes yeux ne quittent pas les siens alors qu’un “poc” nous parvient rapidement suivie d’un bruit d’impact plus sourd et d’un miaulement plaintif. J’hausse un sourcil tentant de comprendre ce qu’il venait de se passer mais je ne bougeais pas, certaine, avec ma chance, de nous conduire tout droit vers le sol. Elle vient de se prendre le pied du canapé n’est ce pas? Demandais-je amusée à Caleb tout en imaginant la scène. La souris enchantée fonçant droit sur le pied, se le prendre et Macaron, dans son élan faire de même... Oh oui, j’imaginais parfaitement la petite chatte. Je pose mon front contre celui de Caleb et ferme les yeux quelques secondes, juste pour profiter de l’instant, juste pour me souvenir de ce moment simple de bonheur. La petite chatte miaula une nouvelle fois avant que je ne sente ses petites pattes remonter le long de ma jambe. J’ouvrais les yeux de nouveau et déposais un simple baiser sur les lèvres de mon amant. Je lui apprendrais a être plus discrète.  Des frissons parcouraient mon corps comme si un vent glacial venait de souffler sur nous. Il s’agissait en réalité des poils soyeux de Macaron qui venait tout juste de décréter que ma hanche était l’endroit le plus approprié pour faire sa toilette puisqu’elle venait de s’installer.
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Son rire résonne dans ton son corps et lui fait ressentir ces choses dans son estomac qui prouve qu'il ne pourra jamais se passer d'elle. Ce son est une prison qui retient son cœur prisonnier entre les lèvres de la jeune femme contre lequel il se repose, dangereusement proche de ses dents qui pourraient déchiqueter cet organe vital d'un simple mot. Cependant, c'était sans doute ça le plus beau. Caleb s'offrait à Gwen dans toute sa fragilité, totalement à découvert et jamais il ne regrettait de se dévoiler ainsi, vulnérable, car il avait placé en elle une confiance qui le mettait à l'abri de toute peur. Lorsqu'elle lui affirme être certaine de ne pas vouloir bouger, Caleb lui sourit et la serre un peu plus contre lui. Il avait ce sentiment que rien d'autre n'existait à part elle et lui.

Malheureusement, ce sentiment ne semblait pas fait pour durer puisqu'un bruit mat se fit entendre suivit d'un deuxième bruit de la même nature et d'un miaulement plaintif. Caleb ferma les yeux et soupira. Ils ne pouvaient décidément pas être tranquille aujourd'hui. Il tendit le cou pour observer si le chat allait bien, mais la petite boule de poil escaladait déjà le canapé, puis la hanche de Gwen, ce qui arracha un grognement mécontent au Mangemort. Il tendit le bras pour attraper Macaron et la reposer par terre.

-Non ! Pour le moment elle est à moi, attend ton tour !

Il soupira à nouveau, puis se redressa en tenant fermement Gwen pour l'emporter avec lui et l'empêcher de tomber. Il s'assit alors correctement et vola un nouveau baiser à sa compagne, baiser qui faillit d'ailleurs le faire repartir pour un round de plus sur le canapé avant qu'il ne se fasse mordiller le doigt de pied par Macaron.

-Ça va, ça va, j'ai compris, bougonna-t-il.

Il s'arracha à elle et observa d'un œil critique leur deux corps couvert de chocolat désormais étalé sur leur peau à cause de leur étreinte. Il lui sourit alors et prit ses mains pour la faire se lever et l'attirer à lui, cherchant à lui voler encore un peu de chaleur. Ils allaient avoir froid s'ils restaient nus sans rien faire.

-C'est le moment d'aller prendre cette fameuse douche. J'adore quand tu es couverte de fondant, mais je crois qu'on va finir par se faire dévorer par Macaron, si ça continue.

Ce qui serait un comble d'ailleurs. En général, c'était plutôt eux qui dévoraient les macarons. Le chaton avait de toute façon élu domicile dans la robe de Gwen, tombée par terre, sans doute déjà en phase de s'accoutumer à son odeur. Ce fait allait d'ailleurs très bien à Caleb qui espérait qu'elle fasse une petite sieste le temps qu'ils prennent une douche, ne souhaitant pas avoir à s'inquiéter de l'état de son appartement une fois qu'il serait dans son bain. Il embrassa le nez de Gwen puis s'écarta d'elle à regret, une fois encore.

-Je vais faire couler de l'eau chaude, je reviens vite.

Il s'éclipsa alors vers la salle de bain, sans aucune gêne de se balader nu devant elle dans son appartement. Une fois devant la baignoire, il actionna les robinets pour faire couler l'eau chaude, vérifiant la température, avant d'en ouvrir un autre pour rajouter de la mousse et de bulles, certain que Gwen appréciera l'idée. Lorsque le niveau de l'eau fut à son goût, il retourna dans le salon et fit une révérence parfaite devant sa bien aimée.

-Le bain de mademoiselle est prêt !
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Il est jaloux, contrarié par une petite boule de poils qui ne demandait que de l’attention et de l’affection. Et mon sourire se fait taquin, je suis amusée de cette situation, attendrie par ses réactions. J’ignore s’il se rend compte de l’effet qu’il a sur moi, des profonds sentiments que je ressens à son égard. Entre ses bras, j’oublie tout ce qui nous entoure, je me sens forte, capable de ce dont je n’osais espérer et plus que tout je me sens moi-même. Dans ses yeux je me sens belle, j’ai l’impression de compter. C’est une émotion qu’il est le seul à pouvoir me faire ressentir et il ignore sans doute combien je l’aime. Parce que je ne trouve pas les mots pour le lui exprimer pleinement, que les gestes sont tous trop futiles, trop volubiles. Mes lèvres, mes main, mon cœur, tout mon corps lui appartient, abandonnée consentante entre les mains de celui qui me fait tenir debout, qui me permet de vivre, simplement. Mon index passe sur ses lèvres alors qu’il soupire. Oui, Macaron semble vouloir attirer notre attention, encore. Mais c’est un bébé et si j’accepte ces frasques je peux comprendre l’agacement de Caleb. Vais-je devoir faire un planning? Partager mon temps, entre toi, Macaron et le travail? Partager mon corps entre vous deux ? J’arborais un large sourire en lui posant ces questions alors qu’il me serra d’avantage avant de se redresser. Je me maintenais à son cou, y déposant mes lèvres avec gourmandise avant que nous n’échangions un baiser. Je fus surprise qu’il le stoppe aussi vite et comprenais rapidement la situation en voyant la petite chatte « jouer » avec les doigts de pied de Caleb. Cette fois ci l’amusement quitta mes lèvres puisqu’il s’éloigna de moi, loin  beaucoup trop loin à mon goût. Il semblait m’observer. Bêtement ça n’est qu’à ce moment que je réalisais que nous étions nus tous les deux et dans un état pitoyable. Mon regard descendit sur ma poitrine… nue… mon ventre, mes jambes… recouvert d’un mélange de chocolat et de sueur. Je sentais le rouge me monter aux joues malgré ses paroles rassurantes. Gênée ? C’était peu dire heureusement je retrouvais pour quelques instants encore la chaleur réconfortante de ses bras. Il allait nous faire couler un bain, une excellente idée … sur le papier. Lorsqu’il quitta mes bras une vague de fraicheur me glaça le sang. Je récupérais la chemise de Caleb pour la mettre rapidement sur mes épaules. Je caressais Macaron qui s’était endormie dans ma robe puis rangeais déplaçais nos sous-vêtements. J’attrapais ma baguette pour tenter de nettoyer le plus gros de notre folie chocolatée. Ce canapé avait subi divers assauts aujourd’hui, il méritait un nettoyage que je n’étais pas en mesure de lui offrir, par manque de temps et sous peine de me retrouver bientôt frigorifier. Le plus « gros » était ôté et je me dirigeais vers la bibliothèque et d’un coup de baguette je mettais en marche la radio jusqu’à trouver un « programme » musical quel qu’il soit, me déhanchant sur le premier morceau entrainant.  Je me servais un verre d’eau avant que Caleb ne revienne dans le salon. J’esquissais un sourire amusé en le voyant faire une révérence et je pris les deux bords de la chemise comme s’il s’agissait des pans d’une robe afin d’effectuer à mon tour ce geste de moins en moins usité. Je me rapprochais ensuite de lui et lui murmurais à l’oreille un bientôt madame… avant de m’échapper vers la salle de bain tout en augmentant d’un sort le son de la radio pour qu’elle nous parvienne convenablement. Après avoir relevé mes cheveux par habitude je posais ma baguette sur le rebord de l’évier et explosais quelques bulles de savon avant de plonger ma main dans l’eau en appréciant la température. hmm, ça va nous faire du bien. Rien de mieux pour détendre les muscles et le corps tout entier qu’un bon bain chaud en très bonne compagnie. J’ôtais les deux boutons de la chemise et la laissais glisser sur le sol avant de mettre un pied dans l’eau puis le second et de m’assoir avant de me rapprocher du robinet afin de lui laisser la place de s’installer derrière moi. En l’attendant, je jouais de nouveaux avec les bulles avant de recueillir de la mousse dans mes mains et de souffler pour qu’elle ne s’envole dans la salle de bain, s’accrochant un peu dans mes cheveux et sur le rebord de la baignoire. J’avais sans doute l’air d’une vraie gamine mais je profitais simplement de ce petit moment de douceur. Je me collais contre lui lorsqu’il fut convenablement installé, évitant tout de même de l’écraser. Je posais ma tête dans le creux de son cou et enlaçais ses bras autour de moi. J’attrapais de la mousse que je déposais ici et là sur la peau de ses avants bras ou je faisais avancer mon index et mon majeur comme s’il s’agissait des deux jambes d’un petit bonhomme.  Tu me rends complétement folle Caleb Selwyn… Je tournais la tête juste pour déposer un chaste baiser dans son cou avant de fermer les yeux et simplement respirer pleinement son parfum. Folle de toi, de ta chaleur, de ta présence. Follement amoureuse, follement jalouse, prête à tout surmonter du moment que je pouvais le retrouver, lui. Je conservais les yeux fermés mais lui avouais en caressant toujours son bras. Je crois que tu ne te rends pas compte combien tu m’es précieux.  
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Lorsqu'il revient la chercher, elle danse avec sa chemise sur les épaules, comme une jeune femme normale et remplie de joie de vivre, désirable, désirée comblée, ou du moins il l'espérait. Elle avait trouvé son poste de radio et ne s'était pas gênée pour l'allumer. Elle répondit à sa révérence avec une grâce qui ferait pâlir de jalousie toute la noblesse sang-pur et ce malgré son accoutrement peu conventionnel. Une fois de plus il se penche lorsqu'elle s'approche pour recueillir à son oreille deux mots qui provoquent en lui un frisson d'anticipation le long de sa colonne. En effet, bientôt madame. Madame Selwyn, voilà qui elle allait devenir avec lui, voilà comment il avait hâte de la présenter.

Il la suit dans la salle de bain, son regard ne la quittant pas, son sourire ne souhaitant pas se défaire de ses lèvres en la voyant tester la température. Ça leur ferait du bien de se détendre un peu, en effet, surtout après les émotions qu'ils venaient de vivre tous les deux. Caleb refusait qu'elle soit malheureuse et refusait qu'elle prenne tout le blâme du monde sur ses épaules, en particulier lorsqu'il s'agissait de ses choix. Il préférait encore qu'elle se dispute avec lui, qu'elle le traite d'imbécile s'il le fallait, mais pas qu'elle se laisse à croire que tout était toujours de sa faute. Il oublie rapidement tout ça lorsque sa chemise trop vaste tombe le long du corps frêle de sa future femme et que celle-ci se glisse dans l'eau, lui laissant de la place derrière elle.

Il s'approcha alors lui-même de la baignoire et lui adressa une légère caresse sur la joue, du dos des doigts, avant de la rejoindre et de l'accueillir tout contre son torse, soupirant de plaisir en la sentant s'appuyer contre lui et laisser sa tête dans le creux de son cou. Dieu qu'il l'aime, ça en devenait presque douloureux parfois. Il l'enlaça bien volontairement, la laissant jouer avec ses bras alors que lui-même traçait de petits cercles sur la peau douce de son ventre, son sourire grandissant lorsqu'elle embrassa son cou et lui avoua toutes ces choses qui faisaient accélérer les battements de son cœur.

-C'est toi qui me rend fou, répondit-il dans un chuchotement. J'ai l'impression d'avoir passer ma vie à attendre d'être aussi précieux aux yeux de quelqu'un, à attendre de pouvoir adorer quelqu'un aussi complètement, aussi inconditionnellement. Il eut un petit rire. En vérité je crois que je me trompais. Ce n'est pas tout ça que j'attendais depuis le début. C'était simplement Gwen Lestrange. Celle qui m'apporte encore plus que ce que je désirais. Celle à qui je voudrais donner tout ce que j'ai, tout ce que je suis.

Il n'avait jamais cherché de relation avec application, il avait toujours eu un train de vie assez libertin en attendant de se faire vendre comme une marchandise pour une alliance avec une autre famille. Cependant c'est lorsqu'il avait obtenu de Gwen ce qu'il pensait vouloir d'elle qu'il s'était rendu compte qu'il avait été loin du compte, loin de comprendre ce que lui-même attendait de son futur, loin de comprendre ce que son cœur désirait ardemment, sa tête le rendant sourd jusqu'à ce que cette femme ne vienne lui ouvrir les yeux et lui mettre le cœur à nu.

-Je t'aime.

Tout simplement, sans complication, sans condition, sans « mais » et sans arrière pensée. Il l'aimait parce qu'il n'avait aucun moyen de ne pas l'aimer, aucune envie qu'il en soit autrement. L'une de ses mains commença doucement à la frotter là où des traces de chocolat subsistaient encore, en douceur, comme une caresse destinée à réveiller en elle une nouvelle fois cette passion qui l'avait animée à peine quelques minutes plus tôt. Il ne cherchait cependant pas à provoquer ces élans violents qui la poussent à capturer sa nuque pour le dévorer, mais plus cette lente et suave sensation de bien être, sensuelle, la touchant du plat de la main et non pas du bout des doigts.

-Ma vie je veux la passer avec toi, susurra-t-il. Tu es la seule qui compte, je crois que j'en mourrais s'il t'arrivait quoi que ce soit. Je veux que tu sois ma femme et je veux que plus tard, tu portes mes enfants.
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Je sens ses mains sur mon ventre qui se contracte naturellement. Mais quelque chose cloche... je regarde ses mains et aperçois le bandage à moitié défait. Ta main. Disais-je contrariée qu’il ait prit aussi peu soin d’elle même si j’étais responsable à... 10%? Ok 50% mais tout de même! Du bout des doigts j’attrapais ma baguette et après avoir ôter le bandage et sans avoir prononcer le moindre mot la main de Caleb fut recouverte d’une “protection” afin qu’il puisse mettre sa main dans l’eau s’il le souhaitait. Tu dois faire attention.  Ca n’était pas vraiment un conseil mais pas vraiment un reproche non plus. Après avoir déposer ma baguette je remettais sa main sur ma peau, éloignant de mon esprit le pourquoi du comment de ses blessures. Il ne sait pas, il ignore combien il me permet de vivre, de respirer, d’avoir ce petit morceau de ciel bleu alors que tout semble s’éffriter autour de moi. Alors que la jalousie envers Nyssandra me ronge petit à petit. Je ne suis que trop consciente que ces deux là ne peuvent se passer l’un de l’autre, qu’ils se retrouveront, que contrairement à ce qu’il ne fera jamais avec moi, il retournera la voir, il fera le premier pas. Je suis jalouse de cette exclusivité alors que j’en vis une moi-même. Je suis jalouse de devoir partager ce qui ne m’a, au fond, jamais vraiment appartenu, Aramis n’a jamais été à moi. Pourtant le voir s’éloigner m’est douloureux, de ces douleurs perfides que je camoufle si bien... De ses mensonges que je maîtrise parfaitement. Aramis à fini par ouvrir les yeux et m’a repoussé, délaissant notre relation fraternel pour retrouver les bras de son amante. Sans doute exactement ce qu’il me reproche lui aussi. Bien sûr que j’en veux à mon frère tout en sachant que je suis parfaitement incapable de le rayer de ma vie que lui aussi m’est essentiel, vital. Et Caleb ne peut pas imaginer une seule seconde que la fille qu’il tient dans ses bras doit être purement et simplement déranger pour ressentir des choses pareils envers son frère, des émotions si fortes mais surtout si destructrices. Mais accorder ma confiance, plus encore mon amour n’est pas si aisé, j’ai trop perdu, trop vu, trop vécu en peu de temps. Cette petite poupée fragile que je laisse entrevoir est couverte de fêlures, toutes prêtes à imploser au moindre contact violent, au moindre faux pas. Mais le jeune homme n’en commet aucun, bien au contraire, sans le savoir il me rend plus forte, il m’offre ce qu’aucun n’a fait avant lui. Des secondes de sérénités, de tendresse, quelques moments ou je n’appartient qu’à lui et ou il n’est qu’à moi. C’est pour ça que mes yeux se ferment, que ma garde s’abaisse, que je m’abandonne entre ses bras laissant flotter sur mes lèvres un doux sourire. Ses paroles me touchent, font mouche, caressent mes oreilles et trouvent leurs places dans mon coeur. C’était peut-être vrai que ce qui était précieux mettait du temps à s’obtenir. Des années à s’observer, s’inventer, à s’entendre, être de bons amis jusqu’à découvrir la douceur de ses lèvres, la chaleur de sa peau. Tout ce temps pour qu’au final la rencontre n’en soit que plus précieuse. je l’écoutais avec attention, sa voix guidait la moindre réaction de mon corps, comme ses frissons sur ma peau ou ses froncements de sourcils lorsqu’il évoqua le fait de s’être trompé. Je porte sa main à mes lèvres l’embrassant avec douceur avant de la reposer sur mon ventre et de poser la mienne dessus, caressant du bout des doigts les siens. Tu m’apportes déjà tout ça... Je voyais tous les efforts qu’il faisait pour moi, il exauçait le moindre de mes désirs, la moindre de mes envies. Son sourire n’était jamais aussi présent que lorsqu’il faisait écho au mien. Je le voyais, je ressentais tout l’amour qu’il éprouvait pour moi dans le moindre de ses regards. Je me sentais aimé, désirée et désirable. C’était naturellement que ces trois petits mots quittaient mes lèvres. Je t’aime.  J’ai l’envie de le dire, j’ai le droit de le dire, de le ressentir sans éprouver ni peine ni peur, bien au contraire un peu comme si cela allait de soi. Ma main caresse toujours son avant bras, le nettoyant avec de la mousse avec douceur, nettoyant chaque petite griffure avec soin comme l’aurait fait un tergeo. Mes gestes sont instinctifs, je n’y prends même pas garde, les yeux toujours clos, j’ai juste besoin de le sentir sous mes doigts et de sentir les siens sur moi. Je tournais légèrement la tête, ouvrait les yeux, pour le voir, voir ses yeux lorsqu’il déclara vouloir faire sa vie à mes côtés, sans imaginer un instant ce que cela pouvait bien représenter. Sentir mon coeur se stopper quelques secondes lorsqu’il parla de mourir s’il m’arrivait quoi que ce soit. Il ne devait pas penser à cela, pas alors que nous étions dans un monde en guerre, dans un monde ou chaque jours, dans chaque ruelle se déroulait des duels qui se terminaient bien souvent par des blessures graves si ça n’était pas la mort. Je m’était moi-même déjà battue, déjà défendue... il savait que j’avais été prise en otage, utilisée, blessée et je doutais que ce soit la dernière fois pourtant je ne voulais pas y penser, pas maintenant. J’entrelaçais ses doigts aux miens avant de lui demander. Tu y avais déjà penser avant? Je veux dire... avant que nos parents nous “guide” vers ce chemin? Je me mordillais la lèvre inférieure comme je le faisais toujours quand j’étais angoissée. Le mariage, la vie de couple, la maison... Les enfants, tu semble y avoir déjà réfléchi tu as dis “mes enfants” donc tu en veux plusieurs, non?  Comment se projetait il aussi loin? Je n’arrivais même pas à imaginer ma journée de demain... Tu connais déjà leurs prénoms?  Etre parents... être mère, voilà qui ressemblait beaucoup à se jeter dans un gouffre pour moi.
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Les sourcils de Gwen se froncent alors que son visage se tord dans une moue contrariée, provoquant un nouveau sourire chez Caleb qui s'occupa en embrassant son cou et son épaule en évitant les zones savonneuses, patientant le temps qu'elle libère sa main et l'emprisonne dans un sortilège de protection pour lui permettre d'aller dans l'eau. Faire attention... ce n'était qu'un peu d'eau avec du savon, dans le pire des cas son épiderme serait parcouru de frissons désagréables. Rien de bien méchant. Néanmoins il ne chercha pas à discuter, c'était elle l'experte désormais.

-Chef, oui chef ! Lança-t-il pourtant d'un air amusé.

Les yeux de la jeune femme se fermèrent alors, mais Caleb ne pouvait se résoudre à faire de même. Ses yeux détaillaient chaque détail de cet instant passé avec elle, comme s'il souhaitait en retenir absolument tous les éléments, jusqu'au plus insignifiant, pour s'en souvenir plus tard. Tout était important lorsqu'il était avec elle. Tout ce qu'elle pensait comptait, tout ce qu'elle faisait importait. Son « je t'aime » faisait écho au sien, dans la pièce tout autant que dans son cœur. Caleb n'aurait jamais imaginé qu'un jour ils en seraient tous les deux là, promis l'un à l'autre, à s'échanger des promesses d'amour comme il ne l'avait jamais fait avec personne, mais en regardant de plus près il se rendait compte qu'il n'y avait rien de plus naturel que ce qu'ils vivaient là. Ça n'aurait sans doute pas pu finir autrement.

Il embrassa sa tempe à la fin de sa petite déclaration, puis ses lèvres lorsqu'elle se tourne vers lui pour l'observer, tout en douceur et en tendresse. Puis, soudainement, le visage de son aimée change et un déluge de questions l'assaille. Des questions sur un avenir qu'il savait flou et incertain. Impossible de dire s'ils survivraient à l'année qui venait de débuter. Impossible aussi de dire s'ils seraient les mêmes lorsque tout ceci cesserait. Pourtant oui, Caleb y avait réfléchi, il avait déjà pensé au mariage car toute son éducation le poussait à le faire. Il avait déjà pensé à des enfants car son rôle était également de transmettre le nom de Selwyn pour qu'il survive dans le temps.

-Le mariage est quelque chose auquel je me suis toujours préparé. Je savais qu'on allait finir par me faire épouser une jeune femme de sang pur pour que je transmette mon nom et mon sang. Par contre je ne pensais pas qu'on me laisserait épouser une femme que j'aurais moi-même choisi. Que nos familles soient d'accord a été un véritable soulagement, je m'imaginais déjà devoir t'enlever à ta famille pour aller vivre dans un autre pays avec toi, plaisanta-t-il.

Et les enfants ? Les enfants faisaient parti du même lot. Le mariage servait à engendrer des enfants, si on suivait l'idéologie sang-pur dans laquelle il avait été plongé presque dès la naissance. Il trouvait d'ailleurs étonnant qu'elle n'ai jamais pensé elle-même à une descendance. Les femmes étaient tout autant une monnaie d'échange que les hommes pour les alliances entre sang-pur. Plus encore d'ailleurs, car la responsabilité d'enfanter leur revenait.

-Non je ne connais pas leur prénom ! Dit-il en riant. Plusieurs oui... combien je ne sais pas. Autant qu'on voudra ! Mais pas tout de suite. Tout de suite je refuse de te partager. Quand on sera marié je refuserais de te partager aussi pour encore quelques années. Je ne suis pas pressé d'en avoir, mais un jour j'aimerais, oui.

Il ne pourrait pas se résoudre à partager Gwen avec qui que ce soit pour le moment. Il voulait son amour, il le voulait entièrement. Il voulait être son exclusivité et qu'elle soit la sienne. De plus le climat actuel ne l'encourageait pas à vouloir des raisons de plus de s'inquiéter. Il envisageait un meilleur monde pour ses enfants.

-Pas toi ? Est-ce que le mariage et les enfants te font peur ?
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