☇ pseudo complet & surnom(s) ; longtemps il a porté ce patronyme comme atlas porta avec douleur le monde. le cou tendu, la colonne endolorie, les bras engourdis, l'aîné Rosier ne s'identifie par ce patronyme qu'au travers d'une souffrance mutine. Il n'est personne, ou du moins, plus grand chose désormais. On l'appelle et c'est à peine s'il se retourne : Elias ne répond plus à rien si ce n'est à la rancoeur et la vengeance, Elias, le seigneur est mon dieu, une jolie ode en cinq lettres à un lord qu'il ne proclame pourtant plus comme le sien. Une revendication interdite, une terrible félonie, qui engendre dans ses oreilles une réponse au plus terrible des blasphèmes : on le surnomme le Traître, une morsure se voulant douloureuse qui a fini par le renforcer, car on lui a fourni des armes au lieu de l'annihiler. Le Traître disent-ils, mais envers qui, envers quoi ? ☇ naissance ; on lui a enlevé sa légitimité, son propre droit d'exister. Le félon a déchiré le rideau de silence imposée par la reine nuit en 1967 par un cri strident, faisant trembler les étoiles dans lesquels déjà on pouvait lire ses futurs desseins. Et il a inspiré, pour la première fois, le douze janvier. Désormais, certains cherchent à décrypter dans le langage des astres une date de fin. Un mois, deux ans, ou peut-être demain ? ☇ ascendance; la raison de la haine qu'on lui porte coule dans ses veines, bat jusque dans ses tempes et parfois se retrouve à couler sur le sol. C'est une damnation déguisée en habit de tentation. Pas de macédoine qui tienne dans cette famille fracassée comme une écuelle de porcelaine : son sang est pur, immaculé, net, parfait, une hémoglobine dans laquelle il est dit qu'il a réussi à déverser un venin de révolte et d'infamie. Dans ses vaisseaux subsistent la dernière preuve de son lignage. ☇ métier ; élève doué, volontaire, prodigieusement motivé à fermer les clapets et aussi, à les faire parler : les faire mentir de son illégitimité, de sa honte, de son illicité familiale. L'ancien lion dont les méninges ont presque transformé sa crinière enflammé en un véritable brasier de connaissances : Elias, petit nid d'ingéniosité et de perspicacité scolaire, a réussi à se hisser dans les hauts lieux de la médecine. Inspiré par l'aide qu'il pouvait apporter, par le prestige d'une telle profession, il est monté au sommet et a décroché le poste de guérisseur en chef au service des virus et microbes magiques. Une occupation qui le passionnait, faisait bouillonner son sang si respecté dans ses vaisseaux, car c'était braver la mort et la renvoyer, comme braver les dires et les rendre tous aphasiques. Mais il s'en est vu déposséder. ☇ camp ; d'ignorant favorisé à indocile contestataire, Elias a flirté de tous côtés. Enfant protégé par une muraille de vermeille, il a voulu en traverser ses murs et cracher sur sa sève cramoisie, pour voir son visage être maculé de sang, du sien, des autres. Ancien rebut, révolté, insurgé, sa trahison lui a valu d'être déshérité d'estime, d'amour et de révérence, d'être vendu à ceux qui se tenaient à ses côtés et de fuir, fuir, pour rejoindre les belliqueux ; ces mômes de l'action, ces autolyses indomptables qui tentent de faire sauter, au pied de leur tour d'ivoire, les fondations de la monstruosité de leurs antagonistes. ☇ réputation ; prestige effacé, ascendance oubliée, moquée, terrassée. Elias n'a plus de nom, plus d'identité autre que celle du traître qu'il est. Petite graine gâchée par une place dans l'ombre de la rébellion, il avait pourtant tout fait pour retrouver les rayons du soleil. Il avait ses deux chaussures brillantes sur un piédestal désaxé, duquel on l'a poussé dès qu'on l'a affublé de couleur rouge et or. On le prétend fou parfois, pour avoir balayé les privilèges de sa naissance, et avec le temps, les murmures qu'il pensait entendre étant adolescent se sont mutés en véritables hurlements d'hymnes à sa perversion. ☇ état civil ; jusqu'à cela on l'a dépouillé. De son visage, il ne s'en souvient presque pas, comme s'il travaillait à se préserver dès que son prénom éclate dans l'air. Ca sonne doux, ça sonne fort, ça sonne beau, Margot. Il est veuf de sa voix, de ses caresses, de son odeur, de sa force. Margot, égérie de justice, guerrière d'enthousiasme, de détermination, de poésie. Margot, jolie française, jolie fleur, jolie femme. Dans la mort sa peau déjà pâle est devenue porcelaine, criblée d'un sang écarlate ; dans la mort, son corps immobile s'est écrasé contre le sol avec lourdeur comme pour sonner la fin d'un round terrible, et le début d'un autre. ☇ rang social ; il a gravi à l'envers la plupart des marches de cette échelle de terreur : d'abord c'était l'or de l'élite, sa brillance, son apparat, sa protection, et puis lentement c'est l'argent rouillé qu'on a déposé à ses pieds pour l'acheter en tant que rebut. Petit esclave, petit prisonnier, il a travaillé longtemps pour qu'on ne gratte pas à la surface de son apparence plaquée or, jusqu'à être découvert. Et finalement, la boue dans laquelle on les traîne, ce rang qui n'en est même pas un : Elias est un insurgé, un ennemi de la population. ☇ baguette ; il s'en souvient encore : taillée dans le sorbier, elle renfermait un crin de licorne, et sa taille approchait les trente et un centimètres, très, voir trop, souple. Son chemin s'est séparé d'elle lors de sa capture l'an dernier. Depuis, il utilise celle de sa défunte épouse, récupérée de justesse, comme un artefact. Elle est taillée dans du bois de cornouiller, avec en son sein une plume de phénix. Elle environne les vingt-sept centimètres, et est plus rigide. ☇ épouvantard ; c'est la forme à la fois cadavérique et magnifique de son ancienne compagne : elle parle parfois, chuchote des choses terribles, ou impose un silence doublé d'un regard chargé de rancoeur. C'est la personnification même de la plus grande conséquence de ses erreurs, motivée à le faire douter, à le freiner. ☇ risèd ; pas de blason redoré, pas de puérile espoir de reconnaissance, mais juste la foule de gens qu'il a déçu, trompé, tué, où l'échange d'un regard est au centre de la scène ; des prunelles exprimant la compréhension, le pardon. Une forme de justice simple, à peine inaudible. ☇ patronus ; d'aussi loin que lui permet sa mémoire, il ne retrace pas un seul moment où il a pu former plus qu'une vapeur légère dans l'air. ☇ particularités ; dans le creux de sa nuque, il y a une éternelle aura de ténèbres, une trace qu'on a tenté de noyer dans le néant. Une cicatrice d'ancien rebut à la liberté mystérieuse, incompréhensible. La preuve même de sa malchance et de sa chance. ☇ miroir ; de la forme d'un losange, qui s'habille d'un manteau de vermeil criard, terrifiant, contraste terrible.
☇ Avis sur la situation actuelle ;il a flirté avec la mort, frôlé l’exorde, valsé avec l’épilogue. S’il fut rebut, il ne l’est désormais plus, grâce à ses frères de cause. Ou du moins, c’est ce qu’il croit, aveuglément. Elias aurait pu se retrouver devant le fléau émeraude et tomber aux pieds de ceux qui pensent avoir déjà gagné. Conscient de sa chance insolente, de la vie que les étoiles ne cessent de lui étendre, à la faucheuse qu’il croise sans jamais rencontrer, il n’en est que plus motivé à faire changer les choses, à foutre le feu à leur condescendance. Trop longtemps spectateur de ce qui se joua devant lui selon ses propres dires, trop longtemps stoïque, trop longtemps immobile, trop longtemps réfléchi, il en a assez que le sort se joue de lui et supprime un à un autour de lui ses alliés, ses amis, son amour. Alors c’est sans hésitation, encensé par une fureur et une rancoeur exacerbées, qu’il a rejoint les insurgés ; ces guerriers de l’action, ces kamikazes de la justice, ces gens qui agissent, qui font entendre leur colère. En ancien guérisseur, il hurlera qu'aux grands maux on tend les grands remèdes ; et s'ils y voient du poison ? et bien, qu’ils en crèvent.
☇ Infos complémentaires ; il se murmure dans le camp qu’il est un consommateur régulier de fugatur fictio ; sans excès pourtant, il compte ses gouttes et s’offre un voyage criblé d’odeurs qui paraissent vraies, où son visage se redessine parfaitement, où sa voix se fait entendre distinctement, comme une musique, comme un hymne à une fausse vie. • il est le seul lion parmi une horde de serpents ; longtemps moqué, il s’est retenu de rugir en réponse à leurs sifflements, au venin qu’ils crachèrent sur sa crinière. à poudlard, il était reconnu pour traîner avec toute la marmaille que son père exécrait. • il devint très rapidement, à sa sortie, un brillant guérisseur, ce qui lui permis de diriger le service des virus et microbes magiques ; une époque qui lui manque, une profession dont il avait rêvé. • elias ne cache pas sa motivation à devenir l'un des leaders du groupe des belliqueux ; apprécié et respecté, il est conscient qu'il doit encore faire ses preuves. • il a entreprit de ranger soigneusement certains de ses souvenirs d'heureux marié dans des fioles qu'il conserve à l'abri. • on raconte qu'il est atteint de crises lunatiques : tantôt calme tantôt impitoyable, il travaille à rendre chacune de ses réactions légitimes. • elias, s'il se voit la plupart du temps méfiant, reste plutôt ouvert, et travaille à traiter tout le monde de la même manière. • il se marmonne que ses quelques emportements seraient dus à la cicatrice dans sa nuque. • il ne boit d'alcool, et raffole des chocogrenouilles. • il utilise la baguette de son épouse. • il a été préfet-en-chef lors de ses études et a réussi à obtenir le poste de batteur dans l'équipe de quidditch de sa maison. • il est l'un des guérisseurs des belliqueux, mais il arrive qu'il se déplace souvent ailleurs pour aider d'autres insurgés. • il ne parle pas souvent de ce qui s'est passé lorsqu'il fut rebut. • très pédagogue, il prend le temps d'apprendre aux plus jeunes des gestes et sortilèges de premier secours. •
flawless*** big up à toutes mes soeurs
Appelez-moi mel. J'ai 21 ans, je viens de pas loin et j'ai connu le forum via partenariat. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 10000 jours sur 7. : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [I THINK I DO] oui / [] non. Un dernier mot ? CMT CA IL FAUT L'AVAL MON FRATÉ DONNE MOI TON AVAL DISUITE. sinon j'aime le jambon (kassdédi adèle) et euh mes bottes sont remplies de neige car j'ai oublié de les rentrer.
Dernière édition par Elias Rosier le Mer 10 Fév 2016 - 17:01, édité 18 fois
the winds that awakened the starsARE BLOWING THROUGH MY BLOOD
(MCMLXXVIII; HOGWARTS) C’est lourd sur la tête. Petit bonhomme pas si frêle, presque aussi haut qu'un jeune adolescent : au bas de la liste, on l’appelle presque en dernier. Le petit héritier Rosier, droit comme un prince et déjà grand comme un roi, monte les ridicules marches et entreprend de prendre place. Beau comme un émir et fier comme un conquérant, comme monsieur Rosier, car il s’inspire sans arrêt de la démarche de son père, de la tenue de son père, de ses mimiques, de ses manières. Il lui ressemble, c’est vrai, mais ce n’est pas suffisant : il doit être comme lui. C’est son rôle de premier né, être à sa hauteur, toujours, répondre à ses attentes, constamment, calquer ses espoirs, ses rêves. Et ses idées, aussi noires soit-elles, aussi folles qu’elles puissent parfois lui paraître… Petit bonhomme pas si frêle alors, tenant de son père cette sorte d’agitation calme, de tempête silencieuse qui fait rage dans sa tête et qu'on n'espère pas se voir déchainer contre soi. Il est beau l’enfant Rosier, à lever ses yeux vers son paternel avec cette admiration et cet émerveillement, à encenser le moindre de ses faits et à hocher la tête à la plus cruelle de ses affirmations, à se taire quand il parle pour le valider, le soutenir, et retenir surtout ! retenir ce qu'il tente de lui faire comprendre, de lui apprendre, pour qu'il puisse faire de même. Il est parfait l’enfant Rosier : il deviendra le digne fils de son père. Comme lui il s’allongera dans des draps de soie et vantera la perfection de ses hémoglobines, crachera sur les impurs et scandera le nom du Lord avec la même ferveur. Comme lui il portera les couleurs des vipères, comme lui il sifflera, comme lui il sera producteur de perfidie, de malveillance, géniteur de privilèges, d'injustices, de passe-droit. En y pensant, les sourcils du descendant se froncent, mais dès que son père se tourne vers lui, il fait disparaître la preuve de ses doutes naissants, celle même qui creusait une fêlure d'hésitation au milieu de son front, celle même qui l'encadrait d'une aura de soudaine perplexité. On ne devrait pas douter de l'authenticité et de la véracité des paroles de son propre géniteur, n'est-ce pas ? Mais entre héros et bandit, il n'y a souvent qu'un pas... Le doux mensonge, la belle illusion, la terrible espérance. Il serait comme son père, et tant pis si c'est mal, dans leur monde c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qui est bien.
Ou, bien peut-être après tout, pourrait-il être lui-même ? Père comprendrait. Peut-être. Peut-être.
C’est lourd sur la tête. Le Choixpeau sur son crâne glisse jusqu’à lui bander les yeux, de sorte que ne se dessine devant lui que le néant, que l’obscurité, que les ténèbres. Il n'y a plus rien pour l'abuser : il est seul dans le noir, comme une lune en pleine phase croissante qui dans la plus profonde nébulosité, parvient à atteindre une certaine lumière. Il le sent se mouver doucement, l'autre, en pleine réflexion, et puis chuchoter, pour qu'il soit le seul à l'entendre. Intéressant. Alors Elias frémit presque imperceptiblement. Il ne veut pas être intéressant, il veut être comme son père voyons, ou du moins, il le croît. Peut-être, en fait, qu’en sait-il vraiment, il n’a que onze ans ? Que sait-on à onze ans : rien de plus que ce qu’on a bien voulu lui dire, rien de moins que ce qu'il a osé demander. Je pourrais t’envoyer là-bas, mais je te sens assez audacieux pour aller dans une toute autre direction. Alors ses lèvres s'entrouvrent mais demeurent muettes. Dans ses ténèbres, commence à finalement se lever les prémisses d'un petit orage : l’étrange chapeau vient de réveiller la perturbation qui sommeillait dans les méandres de son cerveau, qui brouillait ses certitudes. Deux courants contraires se rencontrent, origine d'une tension qui ne le quittait pas depuis sa propre genèse. Il aurait pu ouvrir la bouche, le savez vous. Il aurait pu dire que le vert lui convenait mieux ; et les étoiles elles-même auraient alors prédit un avenir beaucoup plus paisible, peut-être. Mais Elias avait eu la hardiesse de se taire, la témérité de ne pas contredire les faits, l’insolence de ne pas s’aligner cette fois, sur les pas de son père. Il y aurait bien quelqu'un pour le faire. Alors Elias ne répond pas. Et dans l’air, il y a le rugissement d’un lion qui semble accompagner le résultat de sa répartition.
(MMI; MINISTRY OF MAGIC) Autour de lui c’est les cris. Des mains qui se tendent en des signes obscènes et des visages qui se tordent sous le dégoût. C'était toujours mieux que l'ambiance pesante, sibylline, de la prison d'Azkaban. Ses genoux se souviennent de la pierre froide et de l'absence de tout, de l'omniprésence du rien, de cette peine là, qui creuse le ventre et le chagrin qui devient sien. Il avait vu la mort et senti son odeur sans jamais faiblir, comme pour défier cette fin trop précoce dans une histoire qu'il espérait longue, juste, et triomphante. Mais la Mort encore une fois l'avait acquitté, comme si elle appréciait ce soldat de la défaite, ce cavalier affamé qui jamais ne s'arrête. Alors elle danse autour de lui, toujours, avec la tranquillité de ceux qui patiente car ils savent qu'ils vont gagner.
Les Rosier n'auraient jamais inspiré une telle émotion auparavant, n’inspiraient aucun de ces sentiments abjects ; famille respectée, puissante, au coeur de cette élite illégitime. Une muraille de réputation derrière laquelle ils pouvaient tous se terrer, bander leurs yeux, bâillonner leurs lèvres, boucher leurs oreilles. Les Rosier sont à l’image de toutes ces familles riches de ce privilège ridicule, une source qu’on peut vider, qu’on peut faire couler, qu’on pourrait même souiller… et l'est-elle désormais. Aujourd’hui, ils sont agglutinés autour de sa cage, mais les barreaux s'étendent jusqu'à ses géniteurs et son frère, des barreaux derrière lesquels Elias les a tous fourré ; une cage de honte et pleine de bavures dont il est l’unique geôlier. N’avait-il auparavant dans ses mains toutes les clés pour les sauver, pour les laisser auprès du feu sans se brûler ? mais il les a abandonné pour ses valeurs, pour la dignité d'être du bon côté. Il a ôté le prestige avec ses idées de révolutionnaire, a dégueulé jusqu’à la bile sur sa situation, a écarté d’un geste sa propre chance. Quel idiot, l’aîné Rosier, peut-on entendre. Regardez le, debout, les mains liées, le regard presque fier, la liberté dépossédée, le coeur brisé. Regardez le, cet imbécile. C’est peut-être de famille. Le frère n’est-il pas vraiment non plus un modèle d’intelligence, je crois bien ? Et son regard se baisse, au prince Rosier. Son regard se baisse, ses muscles se tendent et ses joues se rougissent presque. Il n’a pas voulu tout ça : il ne voulait pas ça. Il a tout fait pourtant, pour que ses pattes de lion marchent silencieusement sur les feuilles de cette jungle d’injustice, pour que sa silhouette ne se détache pas de cette masse de soumis. Il a été même jusqu’à tenter de peindre son pelage clair d’un manteau d’écailles vertes, de redorer le blason jusqu’à son diplôme de guérisseur et son mariage heureux, fabuleux, avec cette noble petite dame. Son ange trop courageux, trop hardi ; qui s’est fait tué en plein vol. Il aurait tout tenté, l'insurgé, le traître. On scande un chiffre astronomique dans l'air et jamais on aurait pensé qu'un tel parjure pouvait coûter si cher.
Lui qui avait tout fait pour de pas fuir, s’était vu contraint de courir. Courir sans cesse, sans arrêt, de longs mois durant, jusqu’à trouver d’autres insurgés, et à se laisser bouffer par la colère, par le chagrin, par un deuil mal accueilli, mal ressenti, mal averti, et foutre en l’air ses premières actions. A lui alors les menottes, la froideur des détraqueurs et le fantôme de Margot sans cesse dans son esprit. Une torpeur inépuisable, dans laquelle il s’amusait, comme par folie, à imiter son paternel : ne pas perdre la face, fiston. Les sang purs ne ploient devant rien, sinon devant le Lord tout puissant. Quel lord. Quelle puissance. Il a craché sur leurs figures jusqu’à ce qu’on l’extirpe de sa prison. Il avait ri devant ce qu’il pensait être sa mort, quand tout ceci n’était qu’une énième épreuve.
Dans la charrette, le froid de l’hiver est aussi présent qu’au dehors. Les minces parcelles de bois sont recouvertes d’un manteau de glace et ses dents claquent. Il a l’allure d’un paria. Il a tout d’un paria. Il est loin le guérisseur propre sur lui qui déambulait dans les couloirs de Ste Mangouste. Loin le gryffondor qui, lors des étés qui leur semblaient toujours trop courts, courait avec des serpents, au fond le rire de son frère plus bruyant, plus éclatant encore, qui résonne encore. Il est loin le Elias qu’il aurait pu être ; au côté de son propre sang, dans cette lumière rouge qui les protège. Une marque aussi, à son bras, peut-être. Soudain, les sombrais s’arrêtent. Il peut entendre le silence que produit la tombée de la neige ; cette tranquillité immaculée, presque apaisante. Puis la porte s’ouvre. Vous voilà chez les Dolohov. Et sa tête s’écrase dans la neige. Joli rebut que celui là.
(MMI; DOLOHOV'S HOUSE) Elle avait le visage clair et des cheveux de ténèbres qui encadraient sa mâchoire. En certains points, elle lui rappelait étrangement sa mère lorsqu’elle était jeune, dans sa froideur, peut-être, sa mère dans une époque où elle existait vraiment encore. Jamais ne l’aurait-il vraiment regardé s’il n’y avait pas été contraint aussi souvent ; entourée d’une aura indéfinissable, belle sans nul doute, mais insolite, bizarre, effrayante. Il était constamment flanqué à ses côtés, petit présent du frère Dolohov à la soeur, il était sommé de la suivre partout où elle allait, de s’inquiéter de son état, de panser ses maux et d’assister ses assauts : véritable homme de compagnie, petit serviteur Igor d’une véritable docteur Frankenstein. Il se souvient des nuits entières à traquer la mort, à la chercher, à dénicher des preuves de son passage sur des carcasses inanimés.
Mademoiselle ne pouvait pas mieux tomber, en vérité : Elias avait le don d’attirer la Terrible vers lui et de lui donner les âmes qui flottaient autour de lui. Monsieur ne pouvait pas mieux tomber non plus : les bruits de couloirs murmuraient souvent des destins funestes et les quotidiens rudes de certains rebuts. Celui d’Elias était bordé de mystères, parfumé d’une atmosphère pesante, morbide, accablé d’obscures ordres chuchotés que son cerveau ne semblait même plus contrôler, même plus assimiler.
Mademoiselle était malade : bouffée par l’orviétan, par un rêve fou, par une obsession, celle de battre la faucheuse à son propre jeu, à l’envoyer loin, loin d’elle, à la repousser jusque dans les plus bas tréfonds, ceux dans lesquels elle tente tous de nous envoyer. Mais Mademoiselle était véritablement intelligente : méthodique, rusée, plutôt organisée, nécromancienne, talentueuse, elle continuait à donner du sens dans certaines de ses paroles, des paroles vers lesquelles plus grand monde ne tendait l’oreille. Sauf Elias, qui à son chevet chaque soir, reprenait ses habitudes de guérisseur, et où elle racontait à son oreille des pensées noires, des pensées floues, des pensées qui, sitôt qu'elles naissent, devraient disparaître. Mademoiselle était intéressante ; à sa manière, avec sa froideur et sa distance, avec sa folie et son intelligence. Mademoiselle était un paradoxe. Elle parlait vers la fin par énigme. Marmonnait beaucoup. Semblait perdue dans une existence qu'elle voulait éternelle.
Un soir, il sentit une brûlure terrible lui dévorer la nuque, là même où trônait son tatouage de rebut. Un monstre plantait ses crocs de feu dans son cou et sa langue travaillait à effacer par le brasier une trace indélébile. La torture sembla durer des jours et des nuits entières, comme si on tentait faire fondre sa peau pour en détacher la tête. Finalement, Mademoiselle lâcha sa baguette et lui intima de s’en aller. De sa manière stoïque, imperturbable, son regard vide ressemblait à l'abîme promis une fois la vie finie.
On raconte qu’elle est morte, depuis. Elias l’avait prévenu : la faucheuse ne le prenait pas mais se contentait autour de lui de faire le ménage.
(MMII; SOMEWHERE) Il referme la lourde porte, rétablissant un silence de mort. Elle est très dense, cette entrée ; en bois de chêne leur a dit quelqu’un, d’une vingtaine voir d’une trentaine de centimètres d’épaisseur, avec un loquet enchanté qui ressemble à celui d’une cage de prison. Quand on le referme, il ne fait pas de bruit, comme pour les enfermer silencieusement, insidieusement, et les endormir. Dormez tranquille, petits moutons, petits privilégies, petits chanceux, petits gens du grand peuple. Dehors c’est la terreur mais qu’importe quand le sang est rouge et les esprits endoctrinés. Dans le hall, le moindre son chuchoté se retrouve hurlé dans un écho migraineux. Et si elle n’est pas endolorie aujourd’hui, sa tête se pose un instant sur la porte et ses yeux se ferment, avec la lassitude du menteur et la fatigue de celui qui se voudrait honnête. Puis deux mains, comme des lianes blanches, s’enroulent avec douceur autour de son cou, encore vierge, encore ignorant de ce futur obscur qui l’attend, qui les attend. Et du gouffre, aussi, dans lequel leurs quatre pieds se balancent en croyant qu’un puit les accueillera au fond. Ils sont beaux, jeunes, désireux de bien faire. Les naïfs, les idéalistes. Alors ? Sa voix se glisse jusqu’à ses oreilles et ses cheveux lui chatouillent les joues. Elias se retourne, et Margot se détache à peine de lui. Elle et ses yeux clairs le fixent, presque rieurs. Et ses cheveux bruns… sont aujourd’hui d’un blond terrible. Sa main se tend et il lui assène un regard mi-réprobateur, mi-amusé. Et son rire éclate dans la pièce pour se répercuter contre les murs immaculés. Aucun son ne résonne aussi bien que celui ci. Quoi ? J’ai entendu dire que les hommes préfèrent les blondes. Qu’importe ce que les hommes veulent. Et si tu t’enquiers vraiment de ce que je veux, c’est toi, tout simplement. Alors dans un autre sourire et en un éclair, ses racines se teintent d’un brun naturel, contrastant avec sa peau porcelaine. Elle le fascinait à pouvoir se changer à sa guise, bien qu’elle ait du mal, parfois. Margot, petite fée française présentée un soir. Tous deux peu enclins à se marier, finissant comme dans un conte à s’apprécier sincèrement. Margot, petite rebelle fière et motivée. Margot, Margot, Margot. Le plus beau des cadeaux. Il lui remet lentement une mèche derrière son oreille. Alors ? me voilà traître. Si tu l’es, je le suis aussi. Elle arbore un ton sérieux et ses mains froides encadrent son visage, encadrent sa peur qu’il masque, parce qu’il risque tellement, elle risque tant, ils risquent tous de périr par sa faute. Puis son visage se fend et accueille un nouveau sourire, toujours, ses dents blanches qui se montrent. Mais comme un vrai prédateur tu sais te faire discret. Tu vas les dévorer. On va les dévorer. Tu n’es pas seul. Et elle marmonne un je t’aime, en français, avant de l’embrasser et de le tirer vers une table où, s’il plisse un peu les yeux, il croît, ça doit être cela, se dessine les silhouettes de sa famille.
Elias ? héritier, frère, époux, veuf, menteur, traître, parjure, assassin, ennemi, paria. Un nom renferme tellement de noms. Elias ? On l’extirpe de sa belle chimère, sans queue ni tête, de son chaleureux mirage où des parts de vérités se mélangent avec des souhaits. Elle aurait pu être vraie, cette vie là, si un démon d'honnêteté ne s'était pas infiltré dans la moindre parcelle de lui-même, des années auparavant. On lui secoue doucement le bras et il peut percevoir la voix de Sansa. Debout Elias, c'est fini ; debout petit prince, roi déchu, traqué, perdu. Adieu l’odeur fruité de Margot, la clarté qu’offrait leur maison aux milles fenêtres, la tranquillité derrière cette porte à la fois blindée et si fragile, si accessible. Adieu aux effluves d’une nourriture partagée, d’un repas familial, de retrouvailles paisibles, de la liberté, de la justice. Adieu cette illusion. Et qu’il tende désormais les bras vers la fumée qu’offre le crépitement d’un feu de camp, l’obscurité de nuits à la belle étoile, à la fuite et aux montées d’adrénaline qu’elle engendre, aux protections inexistantes, à cette situation terrible de renégat. Au combat de toute une vie, qu’il achèvera. Qui l’achèvera.
Le lion se fiche de partir si dans sa gueule sa proie le suit à la trace.
Dernière édition par Elias Rosier le Mer 10 Fév 2016 - 23:19, édité 17 fois
‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5331
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
‹ épouvantard : un précipice.
‹ risèd : une plage, avec Anna et Charlotte.
PREMS CTE FOIS CI JE ME FAIS PAS NIQUER MA PLACE JE REVIENS EDITER QUAND J'AI INTERNET OMG OMG OMG OMG OMG
edit1 (non mais là j'ai arrêté mes dl j'ai tout fermé j'ai redémarré l'ordi QU'INTERNET SOIT AVEC OIM :arf: )
vazy un peu plus et j'attendais ce soir pour venir genre peinard whassup et vous tous chacaux m'auriez piqué MA place MY RIGHTFUL SPOT anyway CEY PARTY
edit2 JORE JME RÉVEILLE ET QUOUA (cfou le nombre de choses qui arrivent quand je me réveille) je suis émotion et bonheur MON WIFI RAME SA MÈRE MAIS I'M HERE BRO t'imagines pas à quel point tu viens d'illuminer ma journée, et genre déjà ce que je lis, ça me plaît, ily eukey
/vide les bottes sur la tête du frangin/ bien fait pour toua gueux d'insurgé TRAÎTRE
L'ESPRIT DU MAL EST MARQUÉ SUR TA FACE:
ptn non mais là i'm so aliiveeee j'suis super happy que tu tentes le scénario et j'ai trop trop trop trop hâte de te lire et tout (BATS-TOI POUR MON AVAL YO EARN IT ) OK QUAND MON WIFI IL SERA STABLE J'IRAIS PLEURER DANS TON INBOX (t'y es vip tes mp passeront avant tous les autres, même ceux d'Adèle uesh )
edit3 @Adèle et son talent des edits (apprends-moi à éditer autant)
Dernière édition par Simon Rosier le Mar 9 Fév 2016 - 14:19, édité 2 fois
‹ occupation : en fuite, déchue de tout type de privilèges.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1976 et 1983.
‹ baguette : est en bois d'if, mesure 23,7 centimètres et possède un ventricule de dragon en son cœur.
‹ gallions (ʛ) : 5982
‹ réputation : je suis sans aucun scrupule.
‹ particularité : semi-Vélane.
‹ résidence : ici et là, clamant comme miens les différents cottages investis durant notre cavale.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : une vie silencieuse, ponctuée par des râles de douleur, et non plus par les rires des rares personnes auxquelles je tiens.
‹ risèd : une journée d'été, Artur m'aidant au jardin ; Owen Avery se moquant de l'activité sans chercher à dérober son regard attendri.
AZY DEUZ. J'REVIENS AUSSI (remercie moi Simone, j't'ai laissé du large uesh )
edit² :
edit3 : sisi, j'suis ze mastermind de l'edit (j'attends surtout que la technologie me fasse accéder à mon ordi, c'est pas coul le phone pour faire des welcomes officiels )
edit4 : c'est the last one celui-là, i swear
BREF OFFICIELLEMENT, LE GUEUX ( mood : t'as fait le meilleur choix de scénario possible)( mood : rien que la description du nom, je sais que je vais quipher ta fiche )( mood : JAKEEEEEEEEEEEEE )( mood : bien sûr, que j'porte des loubout', tacruquoi )( mood : parce que je vais tellement stalker les retrouvailles familiales des Rosier que ça me rend toute chose )( mood : KINDER BUENO. Fais gaffe, t'as promis - sisi, j'invoque ta couz' en même temps )
BIENVENUEEEE CHEZ NOUUUUUS bon courage pour la suite de ta fiche tu seras bien entouré, je le vois déjà d'ici (toi aussi, tu vois Simon courir pour le net et tomber en se prenant les pattes dans tes bottes pleines de neige ? ).
edit5 : j'ai menti. Encore on t'a déjà dit que tu avais le prénom d'une fille ?
edit6 : KEUWAH SIMON ? COMMENT CA SES MPS PASSERONT AVANT LES MIENS ? j't'apprends pas le souague des edits multiples, pfeuh et adal va te crever les yeux (jtem, tmtcey)
‹ occupation : chasseur de prime, ancien rafleur du gouvernement devenu insurgé contre son gré et aujourd'hui occupé à traquer des criminels de guerre.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : est en aubépine et contient un cheveu de vélane.
‹ gallions (ʛ) : 5966
‹ réputation : j'étais un chien fou dont il fallait se méfier mais que j'ai trouvé ma place, trouvé des gens avec qui travailler, avec qui être utile.
‹ particularité : particulièrement doué pour m'attirer des ennuis.
‹ faits : je suis sarcastique et insolent, que je démarre au quart de tour, que j'ai tendance à utiliser mes poings plutôt que ma baguette... mais il faut aussi savoir que je suis extrêmement loyal et qu'en dépit de ma tête brûlée, je ne laisse personne derrière.
‹ résidence : Après l'asile des aliénés, la planque des terroristes belliqueux et Poudlard, je suis de retour dans un appartement pas très reluisant du chemin de Traverse que j'occupe avec ma petit soeur Darcy, Blaise & Wendy.
‹ patronus : un rottweiler
‹ épouvantard : un fantôme.
‹ risèd : quelqu'un qui râle d'avoir été réveillée, perdue dans les draps défaits d'un lit baigné de soleil, un dimanche matin. Quelqu'un qui râle parce que "merde, pourquoi tu dois bosser le dimanche ? Putain ils se pensent tout permis ces aurors".
Je voulais faire tous mes accueils du jour avec Hermione mais en fait pour un Rosier, il faut que je sorte Kid ( ça va Simon, tu l'vis pas trop mal ? ) BREF CE PERSONNAGE + CETTE FAMILLE ( j'peux t'appeler Frérot ? C'est qu'une question de temps je crois /me se barre avant de se faire frapper par Sansa ou cramer par Simon ) BIENVENUE sur le forum en tout cas, ça fait super plaisir de le voir tenté. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à venir voir le staff (t'as l'air bien entouré ceci dit ) et bon courage pour la suite.
‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5331
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
avec autant de jambons sur cette fiche j'ai l'impression d'être dans une pub justin bridou les gars MERCI A TOUS OH. JE DÉFAILLE. sérieusement.
simon - eh beh t'as mis ta vie fraté NON JDÉCONNE MI AMOR MI FRATELLO j'ai hâte que tu viennes inonder ma boîte, on pourra nager tout nu dans nos larmes sisi rosier rpz, on est au dessus et on va tout niquer SI LE DÉBUT TE PLAÎT TOUT VA BIEN
adele - JE NE DOUTE PLUS DE MON CHOIX DEVANT TANT D'AMOUR stalke donc nous gaiement, j'adore ça bros before hoes ma gueule, même pour les mps, mais t'inquiète on t'offrira des louboutins tout neufs
ALLEZ viens on va manger du jambon ensemble
kid - PUTAIN MAIS l'honneur que tu m'offres, je suis toute émotionnée mdr des barres, battez vous pour moi je te garde un lien au chaud tkt on s'en balec de ce qu'il dit l'autre énervé (jtm bro) EEET JAMBON SUR tes fesses
‹ occupation : tisseur de mots, journaliste, coureur de monde. à la dérive.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1984 et 1991.
‹ baguette : était en bois d'érable, relativement flexible, mesurait 26,8 cm et contenait un coeur de phoenix.Désormais brisée, j'ai hérité d'une baguette récupérée sur le cadavre d'un mangemort: bois de noyer noir, 32 cm, coeur inconnu, et absolument pas faite pour moi.
‹ gallions (ʛ) : 4240
‹ réputation : j'ai l'air de regretter la fin de cette guerre, que ce qui secoue ce monde nouveau paraît me révolter bien plus que les atrocités commises par le précédent gouvernement, que je suis un piètre journaliste et écrivain qui tente de percer dans un milieu qui n'a jamais voulu de lui.
‹ particularité : en plein flou.
‹ faits : j'ai soutenu la rébellion, bien que je n'ai quitté ma vie que sur le tard pour aller les retrouver, au détour de la création de la Renaissance du Phoenix ; que beaucoup n'ont pas cru à mon implication, du fait de ma naissance surtout ; que j'ai une tendance fâcheuse à commencer des choses et à ne pas les terminer ; que ma plus grande ambition est d'enfin publier un livre ; que ma fiancée est en fuite et que je n'ai aucune idée de si je la reverrai morte ou vive, offerte aux bons soins des Détraqueurs ; que la nouvelle société me répugne presque autant que la précédente, voir plus ; que je ferai sûrement tout pour ma soeur.
‹ résidence : dans le loft de la Bran Tower ou Eirene et moi vivions avant que tout ne vole en éclat. J'ai réussi à garder l'appartement par je ne sais pas quel miracle, il sert aujourd'hui à ma soeur et à mon beau-frère, Elias, parfois. En vérité je n'y suis pas souvent, je fuis l'endroit.
‹ patronus : une méduse géante
‹ épouvantard : un grand feu, l'anéantissement total de ma famille, rester seul au milieu des cendres
‹ risèd : Eirene se tenant à mes côtés, aussi heureuse qu'elle l'était à nos débuts, lorsque nous étions encore pleins de promesses et de projets fabuleux avant que tout ne soit jeté aux flammes.
PONCHOUUUUR. Tu me mumutionne dans mon dedans avec ce choix de scénario de l'amorkitu uesh. T'as tout bon (sauf que t'es le frère de Simonde ha-ha, mais well, c'est pas de ta faute, je t'en veux pas.) ( ) (ET OUAIS JUSTIN BRIDOU, YAKOI)
SRSLY, bienvenue chez toi :fever: . Et donnes nous plus que deux pauvres phrases à nous mettre sous la dent steuplé, c'est pas cool ce que tu nous fais (mêmes si ce tout petit début est fabulous, je bave déjà partout sur ta fiche. ) J'ai hâte de stalker tes rp à l'infini darling. Welcome home :queen:
‹ baguette : est celle de ma mère. Elle est en bois de bouleau, contient un crin de licorne et mesure 26,5 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 4344
‹ réputation : je suis une petite poupée abîmée, malmenée et détruite.
‹ faits : je suis d'origine irlandaise et de sang-mêlé. J'ai un tempérament de feu, suis énergique, loyale et parfois possessive.
J'ai fait partie de l'AD, ai combattu pendant la bataille de Poudlard, ai été rebut, ai participé à la reprise de Poudlard et à la bataille finale et suis maintenant un héros de guerre.
Je manie également parfaitement une dizaine d'armes blanches et maîtrise le combat rapproché.
‹ résidence : dans ma maison d'enfance mais y passe très peu de temps. Le plus souvent vous me trouverez dans des bars ou des boîtes de nuit à tenter d'oublier ce qu'est ma vie.
‹ patronus : un panda mais il m'est encore très difficile d'en produire un
‹ épouvantard : l'oubli. Visuellement cela se traduit par un voile noir qui l'enveloppe.
‹ risèd : ma famille réunie autour de moi pour fêter mon diplôme d'auror.
A MOI À MOI À MOI ! JE VEUX ETRE SUR LA PREMIERE PAGE ! JE VEUX PAS PASSER À LA TRAPPE ! ... Et du coup bah je reviens ! J'vais mettre plein de couleur dans ce message !
édit ouaaane : naaaaaan /FAIL JE ME SUIS TROMPÉE DE COMPTE ! Pas grave, Emily elle t'aimera bien quand même ! t'inquiète pas Emily elle va s'entraîner à balancer des couteaux sur Elias à l'occasion !
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.