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sujet; Better watch your fucking neck [Blake] |
| Blake Ken Hamilton feat Tom Hardy • crédit Vampka | ❝You never really know the worth of a man until you knock him on the ground ❞Wizard ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Blake Ken Hamilton☇ naissance ;Premier octobre mille neuf-cent septante☇ ascendance; Sang mêlé, ce qui n'est techniquement pas l'idéal par les temps qui courent. La situation sied pourtant à Blake, qui apprécie que son statut du sang lui offre quelques défouloirs pro-régime sur lesquels taper.☇ métier ; A longtemps été auror, avant que la montée en puissance des ténèbres ne donne un tour nettement plus foklorique à sa vie. Depuis son retour d'exil, Blake tente de se tenir tranquille en travaillant le bois avec un vieil artisan ébéniste dont il va bientôt prendre la succession. S'il se tient tranquille. Il lui arrive en outre de se charger de l'une ou l'autre cible pour le compte de quiconque serait susceptible d'aligner la quantité de gallions requises. Mangemorts, résistance, quidams, Blake bouffe à tous les râteliers. ☇ camp ;Neutre. Bien qu'il ne ressente aucune sympathie particulière à l'égard des mangemorts, Blake n'est pas attiré par la perspective de rejoindre l'insurrection. Il se sent assez peu concerné par le conflit dans la mesure où son statut de sang-mêlé combiné à sa réputation de mec à pas emmerder lui assurent une certaine quiétude. Dans l'absolu, son amour de la guerre et du combat le rapproche des insurgés belliqueux, mais cela ne l'empêche pas de faire parfois affaire avec le gouvernement. D'ailleurs, il méprise les rebelles modérés autant que les pro-magister. ☇ réputation ;Disposant d'encore moins d'empathie que la plupart des portes de prison, il est extrêmement rare que Blake entretienne une relation personnelle avec autrui. Son respect ne s'obtient qu'à travers la violence. De facto, la plupart des gens portent à ses yeux l'étiquette de fiotte bien en évidence sur le front. Excellent auror, il était considéré comme le meilleur élément de sa promotion, pour ne pas dire de l'histoire du service, compensant ses lacunes administratives et procédurières par une habilité au combat quasi surnaturelle. Cependant, la suite de sa carrière tourna court lorsqu'il fut contraint à l'exil suite au meurtre d'un haut dignitaire de la société magique. L'assassinat ayant été commandité par plusieurs chefs de département du ministère, il fut d'abord envisagé de liquider Blake histoire de prévenir tout risque de fuite. Ce n'est qu'après avoir perdu six hommes plus que compétents dans autant de tentatives infructueuses que l'idée d'envoyer Blake en exil germa. Le deal était simple ; s'il acceptait de passer cinq années à l'étranger, loin de l'Angleterre, le temps que les choses se tassent, aucune mesure à son encontre ne serait prise à son retour. L'amnistie pure et simple, et la possibilité de poursuivre son existence comme si de rien était. Il finit par accepter, voyant là dedans l'opportunité de rencontrer de nouveaux adversaires par delà le monde. Pour cette raison, maintenant qu'il est revenu au bercail, peu de gens le connaissent vraiment. Sa longue absence lui permit de couper les ponts avec bon nombre de ses connaissances, et il n'entretient que peu de relations avec son entourage. Toutefois, sa réputation le précédant, un nombre non négligeable de mangemorts ainsi que le Magister lui même ont eu vent de ses exploits passés ainsi que ses facultés au combat. Ils le tiennent donc sous étroite surveillance, bien qu'il parvienne épisodiquement à déjouer l'attention de ses chiens de garde lorsque le besoin s'en fait sentir. Blake ayant déjà refusé par deux fois leurs invitations à les rejoindre, l'étau s'est considérablement resserré autour de lui, bien qu'il ne s'en soucie guère ☇ état civil ; Célibataire. Ça vaut mieux pour tout le monde, vous ne croyez pas ?☇ rang social ; Prolétariat. Blake n'accorde que peur d'importance aux possessions matérielles. Tant qu'il arrive à se caler un toit au dessus de la tête, à se dégoter de quoi se nourrir et à s'habiller décemment, cela lui suffit. C'est entre-autres pour cette raison qu'il ne prit pas la peine de prendre sa part de l'héritage paternel, à la mort de ce dernier. Il préféra laisser la totalité de la somme à Swan, sa jeune sœur, aussi mangemorte que leur paternel. Ayant choisi une route tout à fait différente et dans un soucis de cohérence, Blake ne se considère pas comme l'héritier de Bridger. L'argent de la famille, très peu pour lui. ☇ baguette ; Bois de chêne rouge, contient une écaille de Sombral. Vingt-cinq centimètres, assez rigide. Se montre particulièrement capricieuse lorsqu'il s'agit de lancer des Impardonnables, mais reste capable de les exécuter.☇ épouvantard ; Inconnu même par lui même, mais probablement existant☇ risèd ;Blake se voit titubant, un flot carmin ininterrompu coulant de son arcade défoncée, le visage déformé par la douleur mais le regard droit, rendu brûlant par la satisfaction d'avoir enfin trouvé un adversaire à sa mesure.☇ patronus ; Un corbeau.☇ particularités ; la demande est à faire obligatoirement avant la fiche.☇ animaux ; Aucun. Blake ne se souciant déjà pas de ses semblables, pourquoi voulez-vous qu'il s’embarrasse d'un sac à puce?☇ miroir ;Aucun. |
☇ Avis sur la situation actuelle ; Quelle différence cela peut bien faire ? Ils peuvent se cacher derrière leurs belles paroles, leurs manœuvres politicardes plus ou moins sournoises, leurs propagandes ou leurs discours grandiloquents, chaque homme sur cette terre est soumis à la loi du plus fort. Insurgés, mangemorts, citoyens lambdas, c'est du pareil au même. Blake est un nihiliste dans l'âme. Ne cherchez pas à déterminer son alignement politique ou son appartenance idéologique ; il n'en a pas. Mais si vous le harceliez assez longtemps et que vous parveniez à y survivre, il y a bien quelque chose auquel il croit. La force. La puissance. Il méprise plus que tout la faiblesse, la couardise et la fourberie. En ce sens, il est vrai qu'il se rapproche un tant soit peu des insurgés belliqueux, mais l'absence d'idéal qui le caractérise rend l'assimilation limitée.
L'état de la société sorcière lui donne des haut-le-cœur. Pas par empathie pour tous les malheureux qui subissent la politique du magister, mais plutôt à cause de l'apathie générale qui semble animer l'ensemble de ses contemporains. Les gens se cachent. Les gens mentent, se dénoncent entre eux, prêts à vendre un ami ou un voisin en échange du plus infime des avantages, lorsqu'ils ne le font pas simplement par crainte. Blake est un meurtrier, un criminel gracié, peut-être même un monstre, mais il possède son propre code d'honneur. Il ne se passe pas un jour sans qu'il n'éprouve le besoin presque vital d'arracher -littéralement- la tête d'un de ces lâches, d'un de ces cadavres sans vie qui pullulent dans les rues. Qu'importe le camp auquel vous appartenez ou les objectifs après lesquels vous courrez, ce n'est pas par ce biais que le respect de Blake se gagne. Que vous soyez la pire des ordures ou au contraire une espèce d'abbé Pierre des temps modernes, si vous vous comportez avec courage et que vous assumez jusqu'au bout ce que vous êtes, vos positions et vos choix, vous éveillerez peut-être son intérêt.
Dans le même ordre d'idée, il est assez indifférent au sort des rebuts. S'ils se sont fait chopper, c'est qu'ils étaient à chier, auquel cas il méritent de se faire buter. Cela ne l'a pas empêché de participer à la bataille du 5 juillet dernier, jouant sa propre partition, lors de l'exécution des rebuts en place publique. Pour lui, le prétexte importe peu, toutes les occasions étant bonnes pour faire la guerre.
☇ Infos complémentaires ; Extrêmement doué au combat, avec ou sans baguette • Est systématiquement en retard• Homme de parole • N'accorde pas beaucoup d'importance à la vie humaine • Ses deux poings se sont tellement endurcis avec le temps et l'entraînement que ses phalanges sont couvertes d'une solide corne• On dit qu'il aurait plus d'une centaine de meurtres à son actif, la plupart à l'étranger•Amateur de littérature moldue• Se nourrit très mal mais compense par une activité physique importante• Observateur. • Blake est proprement incapable de résister à la provocation • Fait parfois montre d'une forme d'humour qu'il est le seul à comprendre• La distance qui existe entre sa sœur et lui n'est pas pour lui déplaire •Adroit avec la plupart des armes à feu moldues • A le sommeil très léger • Loyal • Orgueilleux • S'est cassé le nez lors d'une bataille particulièrement âpre mais refuse de le remettre en place • Beaucoup s'interrogent sur la raison pour laquelle il ne se sépare jamais de cette mystérieuse jeune femme, et les rumeurs concernant leurs relations vont bon train • Très bon pour fédérer des gens autour de lui • Frappe souvent ses adversaires à la tête • Polyglotte, Blake parle l'espagnol, le français et l'italien en plus de l'anglais • Têtu • Accorde si peu d'importance à son apparence physique qu'il peut porter les mêmes vêtements pendant plusieurs jours• A déjà rencontré le Magister en tête-à-tête•Préfère le football au Quidditch • Rechigne à utiliser les sortilèges Impardonnables, bien qu'un Doloris peut sortir de temps en temps• Rancunier• ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi Ahcene. J'ai dix-neuf ans, je viens de BELGIQUE MA GUEULE et j'ai connu le forum via VALENTINA MA GUEULE.. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 ou 6 jours sur 7. Un dernier mot ?J'ai été dépisté de 17 mst différentes rien que l'année 2015. J'espère que vous m'aiderez à exploser ce score en 2016
Dernière édition par Blake K. Hamilton le Mar 23 Fév 2016 - 18:31, édité 11 fois |
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| Your worst fucking nightmare If you're gonna be bad, be bad with a purpose ❝Prémices❞Poudlard - Novembre 1981 La salle commune de Serpentard n'était pas vide, mais il y régnait un silence de cathédrale. Les quelques élèves qui avaient été témoin de la scène les dévisageaient tour à tour, Chase et lui. Encore une fois, Blake avait perdu le contrôle. Sans la moindre raison apparente. Il avança vers son ami et lui tendit la main, souhaitant au moins l'aider à se relever. « Ça va, je me débrouillerais tout seul. Pourquoi t'as fait ça ? ». Encore une question qui restera sans réponse. Pourquoi venait-t-il de lancer un puissant Impedimenta sur un de ses rares amis, le propulsant contre le mur ? Le jeune homme avait malencontreusement renversé un flacon d'encre sur le devoir que Blake était en train d'écrire. Agaçant, sans aucun doute. Mais la réaction était clairement disproportionnée. D'autant que ce n'était pas la première fois que ça arrivait. « Je suis désolé... je... je n'ai pas fait exprès. Excuse moi, j'ai besoin de prendre un peu l'air ». Mensonge. Blake était effectivement désolé, mais son geste était tout à fait intentionnel. Lorsqu'il vit son parchemin couvert d'encre, lorsqu'il se rendit compte qu'il était bon pour tout recommencer, une onde de colère le traversa. Chase devait être puni. Cela lui paraissait incroyablement logique, presque mathématique.
Action, réaction. L'erreur entraîne la sanction. C'est que son père lui répétait sans arrêt. Pour un petit garçon de onze ans, qui entamait à peine son troisième mois à Poudlard, Blake était plus qu'atypique. La plupart des sorts offensifs basiques, parmi lesquels comptent l'Expelliarmus, le stupéfix et l'impedimenta n'avaient plus aucun secret pour lui. Depuis presque trois ans, contournant toutes les interdictions et les réglementations censées encadrer l'utilisation de la magie chez les mineurs, Bridger entraînait Blake. Pas comme un père apprendrait de nouvelles choses à son fils. Plutôt comme un maître d'arme développerait le potentiel d'un de ses disciples. Impitoyablement. S'il effectuait mal un sort, il le recevait de plein fouet. Blake ne comptait plus les éclairs de stupéfixion que Bridger abattait sur lui. La douleur était le prix à payer pour acquérir ces compétences. La puissance magique de Blake n'avait rien à avoir avec celle d'un enfant de son âge. Cette fois, Chase en avait payé le prix, mais combien y passèrent avant lui ? Blake était incapable de maîtriser ses colères. Il regrettait systématiquement ses excès, mais il le ne parvenait pas à les retenir. Comme s'il essayait d'aller à l'encontre de sa véritable nature. ❝Highway to hell ❞Août 1993 - Cinquième sous-sol, Ministère de la Magie La pression sur mes épaules est conséquente, et que mon entreprise porte ses fruits ou pas, mon sort est plus qu'incertain. Vu de l'extérieur, ma situation doit sembler assez mal embarquée. Et elle l'est, sans nul doute. Pourtant, je ne ressens pas d'appréhension. Tout juste un peu d'adrénaline. Les Aurors ont toujours été réputés pour leur discipline et leur sens de l'organisation. Souvent pour le meilleur, d'ailleurs. Ce soir, ce sera pour le pire. J'ai pris la peine de complètement me désillusionner, et en tant qu'Auror, je connais parfaitement le fonctionnement du bureau. Les suspects en détention provisoire sont retenus captifs dans leurs geôles à l'aide d'un imposant dispositif magique, rendant toute tentative d'évasion impossible. Je suis moi même incapable de briser un si formidable enchantement. En revanche, l'inviolabilité de ces cellules a rendu le commandant Rufus Scrimgeour un peu trop confiant. Comment expliquer autrement qu'un lieu aussi important ne soit gardé que par deux malheureux aurors ? Qui plus est, ce soir, il ne s'agit pas des plus doués.
Caché dans le hall d'entrée du cinquième sous-sol du ministère, dos au mur et baguette dégainée, je ne me trouver qu'à quelques mètres de l'entrée. Dés l'instant où je lancerais l'assaut, ma carrière ministérielle prendra fin. Ce n'est pas pour défendre la veuve ou l'orphelin que je me suis engagé chez les aurors. A l'époque, je caressais encore le rêve de pouvoir mettre mon amour du combat et mon goût de la violence au service d'une cause quelle qu'elle soit. Au fil des années, je pris peu à peu la mesure de mon erreur. En tant que défenseur de la population sorcière, je suis loin de pouvoir laisser libre court à mes pulsions, étroitement surveillé par mes collègues et mes supérieurs. Combien de fois n'ai-je pas du laisser un salopard en vie parce que je me trouvais sous l'autorité d'une pédale trop clémente ? Combien de fois ne me suis-je pas senti frustré au moment de devoir plaider devant le Mangenmagot après des heures de préparation de dossier pour voir le-dit salopard s'en tirer avec un acquittement ? Le sauvageon, l'homme-bête que je suis n'a rien à faire dans un tel cadre. Alors, quand ces types sont sortis de nul part pour me faire leur proposition, je n'ai pas hésité un seul instant. Dans le pire des cas, il paraît qu'Azkaban recèle entre ses murs de nombreux guerriers de valeur. Je devrais m'y plaire.
Expelliarmus. Le sort a beau être informulé, cela n'empêche pas les baguettes de mes deux ex-collègues de voler plusieurs mètres plus loin. Je sors immédiatement à découvert. Pas question de perdre de temps. Tout déploiement inhabituel de magie étant détecté par le ministère, c'est à l'aide de mon poing que j'étends Jackson sur le sol. Ma maîtrise des sports de combat moldus me confère un cruel avantage sur ces deux aurors rookies. Flynt me dévisage, sa tête de con exprimant un mélange de surprise et de frayeur. « Quand tout ça sera terminé, tu feras remarquer à Scrimgeour que son dispositif de sécurité est assez foireux. Il serait injuste que Jackson et toi soyez les seuls blâmés pour ce qui va se passer ». Je passe derrière lui avant qu'il aie le temps de répliquer et enserre sa tête entre mon biceps et mon avant bras. Il braille pendant quelques secondes, mais en dehors de nous trois, il n'y a pas un chat dans tout le sous-sol. Au bout d'un moment, il tourne de l’œil et je sens ses muscles se détendre. Je le laisse choir sur le sol avant de ramasser sa baguette ainsi que celle de Jackson. Dans le cas peu probable où ils se réveilleraient avant que ma besogne ne soit accomplie, je ne tiens pas à les voir débarquer armés.
Je ne perds pas de temps avant d'entrer dans le cachot. Un rapide coup d’œil vers les premières cellules m'apprend qu'en dehors du type que je vais buter, il y a quatre autres détenus sur les lieux. Quatre témoins potentiels, donc. « Putain, le polynectar... ». Je savais que j'avais oublié quelque chose. Les plans bien exécutés, c'est vraiment pas ma tasse de thé. Je pense brièvement à les tuer également avant de me raviser. Leur mort ne ferait qu'alourdir le bilan et donc rendre plus difficile encore la tâche des mecs qui vont, je l'espère, faire le ménage derrière moi. De toute façon, je suis presque sûr qu'ils ont des Oubliators à leur solde. Le pensionnaire de la première geôle a l'air terrifié. Il faut dire que je ne suis pas particulièrement tendre avec les suspects que l'on enferme ici. Je souris. « Calme toi, c'est pas pour toi que je suis venu ». Je continue à marcher jusqu'à la cellule 420 B6. Dans ces cinq misérables mètres carrés néanmoins dotés de chiottes privatives se trouve Phineas Sigurdsson, alchimiste de grand talent siégeant de surcroît au Mangenmagot depuis presque huit ans. Il est à la tête d'une vaste chaîne de boutiques de pierres précieuses dont raffolent sorciers et sorcières dans tout le pays. Je ne citerais pas de nom. Ce serait de la publicité déguisée et je suis un homme intègre. Tout comme lui, d'ailleurs. Il n'y a pas plus droit et honnête que ce bonhomme. Problème : son projet de loi visant à instaurer le principe de séparation des pouvoirs dans une société sorcière qui n'en connaît même pas le concept a donné des sueurs froides à toute la classe politique, y compris au ministre. Et comme par hasard, à peine quelques semaines après que notre petit Voltaire aie soumis son rapport aux autorités compétentes, il devient l'objet d'une enquête pour trafic et recel d'objets ayant trait à la magie noire. Une unique perquisition avait permis d'en retrouver un stock impressionnant, tranquillement entreposé dans sa baraque, sans la moindre dissimulation. Sans que cela ne choque personne. C'est pas pour critiquer les collègues, mais pour des gens qui se targuent d'être le bras armé de la justice magique, ils sont un peu cons-cons. A moins qu'ils ne ferment leurs gueules volontairement. Quoi qu'il en soit, je sais très bien que Sigurdsson n'est pas plus coupable de ce dont on l'accuse que Lapina la Babille d'avoir orchestré une tentative d'insurrection populaire avec sa queue qui caquette.
Le grésillement du champ de force qui le maintient enfermé bourdonne dans mes oreilles. Je suis juste devant sa vieille tête de bourgeois rendu faible, gras et mollasson par le confort et l’opulence. Il se redresse brusquement, sans doute pour clamer son innocence pour la énième fois, avant de se figer sur place, les yeux écarquillés par la peur. Visiblement, l'expression que j'arbore en dit long. « Je sais ! Je sais pourquoi vous... pourquoi... pourquoi vous êtes là. Je vous en prie ne le faites pas ! J'ai de l'argent, beaucoup d'argent, je ne sais pas combien ils vous en ont donné mais je peux vous en proposer beaucoup plus ! ». Voilà qui simplifie les choses. Allez savoir pourquoi, je déteste buter quelqu'un sans l'y avoir préalablement préparé. Je sais que la majorité des gens me prennent pour un monstre, un mercenaire froid et cynique -ce que je suis sans doute- mais je ne suis pas dénué de tout sens moral. Bien que je ne dispose pas de beaucoup de temps, je tiens à écouter ce qu'il à me dire avant le grand voyage. Je suis le dépositaire de ses derniers mots, et ce n'est pas un statut que je prends à la légère. « Ce n'est pas aussi simple que ça. Vos ennemis sont nombreux, riches et influents. A l'heure qu'il est, vos avoirs font l'objet de discussions afin de savoir de quelle façon ils seront redistribués après votre disparition. Seul, vous n'avez pas la moindre chance. Sachez que je les méprise tout autant que vous. A vrai dire, le fait de vous tuer m'agace plus qu'autre chose. Je déteste me prêter à ces jeux de politiciens, et vos prises de positions m'inspirent un certain respect. Vous avez des couilles. Malheureusement, ce genre de considérations éthiques n'ont aucune prise sur moi. En revanche, si vous avez un dernier mot, un souhait, je le prendrais en compte ». Sa respiration se fait de plus en plus difficile à mesure que les secondes s’égrainent. Si ça se trouve, il va finir par s'auto-asphyxier et je n'aurais même pas à me salir les mains. Non pas que cela me pose problème. Devant l'absence de réponse, n'ayant pas toute la nuit devant moi, je hausse les épaules et pointe ma baguette sur lui.
Pas longtemps. Ce-dernier recouvre finalement l'usage de la parole. Sa voix ne tremble plus, son visage ne laisse transparaître aucune forme de crainte. En revanche, son regard est perçant, déterminé. « Lélio Sigurdsson. Mon fils. Le seul. Ils vont chercher à s'en prendre à lui, car il en sait beaucoup. Cela va au delà de ce que vous pouvez imaginer. Si vous avez une once de dignité en vous, ne les laissez pas faire. Voilà ce que je vous demande ». Je réfléchis, soupesant le pour et le contre. Je ne donne pas ma parole à la légère, mais je n'y déroge jamais. Je me surprends à admirer la façon dont cet homme affronte sa fin imminente. J'ai donné la mort à de nombreuses reprises, mais c'est la première fois que je vois quelqu'un se comporter de la sorte. Je hoche subrepticement la tête, le regard planté dans les prunelles de Sigurdsson, manifestant ainsi mon acquiescement. Quelques secondes s'écoulent pendant lesquelles nous prenons tous deux la mesure de ce qui vient d'être acté. Je vois à peine l'éclat vert émeraude de l'éclair qui le frappe.
❝Worthy❞Février 2000 - Merseyside La fumée est si épaisse que je distingue à peine ce qui se passe autour de moi. Le fracas assourdissant de l'explosion m'a probablement endommagé les deux tympans si je m'en réfère aux sons anormalement faibles qui me parviennent, et comme si ce n'était pas suffisant, me voilà en train de tâtonner le sol à l'aveuglette à la recherche de ma baguette. « Quelle pute ». J'aimerais retourner immédiatement dans le manoir histoire de remettre les pendules à l'heure avec cette fille, mais je dois d'abord parer au plus pressé. Sans baguette, je n'ai pas la moindre chance. Une violente quinte de toux me vrille les poumons. Saleté de gaz carbonique. Au bout de quelques minutes, mes doigts sentent un contact familier entre les touffes d'herbe. Vingt-cinq centimètres de bois de chêne rouge avec lesquels je suis capable de faire à peu près tout et n'importe quoi. La fumée se dissipe peu à peu, découvrant une masse sombre gisant sur le sol, pas très loin de moi. Lui, c'est le mec qu'on m'a mis dans les pattes pour cette mission. Je crois qu'il s'appelle Fabio, mais je n'en suis pas sûr. Je n'ai pas jugé capital d'encombrer ma mémoire avec son prénom, et vu la tournure qu'ont pris les événements, j'ai été bien inspiré. Il émet les faibles râles de douleur typiques des mecs qui vivent leurs derniers instants.
Je m'approche dans le but d'évaluer les dégâts et, effectivement, elle ne l'a pas raté. Ce n'est pas beau à voir. Son visage est calciné, l’œil droit totalement extirpé de son orbite. Je me penche au dessus de lui. « Tu veux que je t'achève ? Ça mettrait un terme à ton agonie. Je peux aussi te laisser en vie le temps que j'en finisse avec cette fille, mais t'as tout intérêt à plus être là quand je reviendrais. Tu as été aussi pitoyable qu'inefficace et à ce titre, tu mérites de crever ». J'ai droit à une énième quinte de toux en guise de réaction. Il est de toute évidence trop mal en point pour s'exprimer de manière intelligible. J’interprète cependant son absence de réponse comme étant une fin de non recevoir et décide donc de ne pas le tuer tout de suite. De toute façon, je doute qu'il en aie pour longtemps. Ce mec m'a plus ralenti qu'autre chose, je ne comprends pas pourquoi Travers et ses potes tatoués m'ont contraint à faire équipe avec lui. Ils connaissaient l'étendue des pouvoirs de cette nana, ils savaient donc que Fabio n'avait aucune chance face à elle. Peut-être souhaitaient-t-ils simplement qu'il se fasse tuer. Cela correspond assez à leurs manières habituelles, fourbes et sournoises. Je hausse les épaules. Ce n'est pas mon problème.
Je balaye rapidement la zone du regard, plus par acquis de conscience qu'autre chose. Nous sommes en lisière de forêt, et ce manoir est l'unique habitation à des milles à la ronde. Le lieu idéal pour isoler, séquestrer et torturer une jeune femme aux pouvoirs magiques prodigieux. C'est ce que les Mangemorts ont du se dire, je suppose. Selon ce que m'en a dit Travers, il s'agit d'une née-moldue qui disposerait d'une quantité de magie pratiquement illimitée. Mais également incontrôlable. Alors forcément, au vu de l'idéologie des mecs, ils ne pouvaient décemment pas la laisser vivre en toute quiétude. En général, lorsque des meufs dites impures se font chopper, elles sont soit violées, soit torturées, soit tuées. Parfois les trois. Il semblerait que les choses soient différentes lorsque les plus hauts lieutenants du Magister voient en l'une d'entre elles une potentielle super-soldate à asservir. Jusqu'ici, ça se tient. Ce que je ne comprends pas, en revanche, c'est cette décision de lui envoyer des centaines de maléfices, du matin au soir et du soir au matin, dans le but avoué de briser son esprit et de pouvoir le refaçonner à leur guise. C'était une idée de merde, et ça ne m'étonne guère que cela aie mal tourné. Ils ont juste fini par l'énerver et la rendre totalement incontrôlable. Elle a buté cinq membres du boys band de Voldemort et les deux survivants se sont enfuis de la baraque la queue entre les jambes. L'un d'entre eux ne reverra jamais sa main gauche.
Comme vous l'aurez compris, on m'a donc envoyé au casse-pipe. Il faut dire qu'après avoir passé cinq longues années d'exil un peu partout en Europe, le retour en Angleterre n'a pas été conforme à mes attentes. Je n'ai pour ainsi dire plus la moindre thune. Alors, quand on me propose cent gallions simplement pour aller calmer une nana un peu excitée, je ne me pose pas de questions. Que la demande émane des Mangemorts, de la Résistance ou du morpion de la bassiste des Bizzar' Sisters, je m'en cogne. Ce qui nous ramène dix minutes plus tôt. On venait à peine de transplaner devant le manoir que ce Fabio s'est rué à l'intérieur en gueulant des « ma jolie, ma jolie, tu ne resteras pas cachée bien longtemps ». Ayant été briefé quand aux capacités hors du commun de notre cible, j'étais conscient que cet abruti courrait à sa perte. Je n'ai rien fait pour l'en empêcher, somme toute très heureux qu'il finisse par mourir. Le problème, c'est qu'à peine cinq minutes plus tard, il volait par la fenêtre du second étage, le corps incandescent, avant de littéralement exploser au moment de l'impact au sol. Comme si elle était parvenue à le transformer en une espèce de bombe humaine. Je n'avais jamais vu ça auparavant, à fortiori chez les sorciers.
La suite, vous la connaissez. A présent que la fumée et la poussière soulevée par l'explosion se sont complètement dissipées, je vais repartir à la charge. Le manoir n'a plus de porte d'entrée, stigmate de la lutte à sens unique qui a opposé les mangemorts à cette fille. Ils se sont fait vraiment martyriser. Cependant, si elle pense qu'il en sera de même avec moi, elle commet une grave erreur, aussi surpuissante soit-t-elle. Je lève les yeux vers la fenêtre à travers laquelle Fabio est passé. Cela ne m'étonnerait guère que cette fille puisse détecter la présence d'intrus à l'intérieur de son territoire. En d'autres termes, je ne peux pas compter sur l'effet de surprise. Je souris. Ce n'était de toute façon pas mon intention. De plus, je ne tiens pas forcément à déclencher immédiatement les hostilités. Ma curiosité naturelle de guerrier me dévore ; à quoi ressemble la jeune femme responsable d'un tel déploiement de puissance. Ni une, ni deux, je monte sur le perron et pénètre dans l'imposante bâtisse.
Comme je m'y attendais, l'intérieur du manoir est ravagé. J'évolue prudemment à travers un long couloir dont le sol est juché de verre, vestige probable des cadres qui ornaient les murs. Je finis par arriver dans ce que je devine être de salle à manger. C'est du moins ce que j'en déduis au regard de la grande table en chêne massif qui trône au milieu de la pièce. C'est d'ailleurs le seul meuble a avoir survécu. Une quantité impressionnante de vaisselle cassée traîne ça et là. Les murs ont été violemment éventrés, plusieurs ouvertures béantes donnent maintenant vers l'extérieur. J'inspecte rapidement le reste du rez-de-chaussée. Personne. Je n'ai jamais été un très bon pisteur. Je ne me suis jamais caché. Pas une seule fois dans toute mon existence. Que ce soit des problèmes, des dangers ou des adversaires, j'ai toujours fait face. Je méprise intensément les fuyards. Alors j'ai du mal à réfléchir comme eux. Ceci étant, je n'ai pas l'impression que ma cible soit une froussarde. C'est ce qu'on va pouvoir vérifier.
Je m'apprête à monter l'escalier qui mène au premier étage mais ce dernier est obstrué par les débris issus de l’effondrement d'une partie du plafond. Voilà qui ne me barrera pas la route très longtemps. « Bombarda Maxima ». Nouvelle explosion. Moins violente que celle de Fabio, mais cela suffit à dégager le chemin. Je ne prête pas attention aux dégâts que j'ai engendré et m'engage dans l'escalier, gravissant les marches quatre à quatre. J'émerge dans un nouveau couloir. Baguette à la main, je tente d'ouvrir la première porte qui se présente devant moi. Fermée. Je la défonce d'un coup de pied., laissant l'Alohomora aux faibles. Vide. Je ne m'attarde pas à l'intérieur et m'attaque à la deuxième chambre, puis à la troisième.
Cependant, devant la quatrième porte, je m'arrête net. Pas par choix. J'arrive à peine à y croire mais mon corps ne répond plus. Je ne connais aucun sort permettant d'immobiliser ainsi son adversaire, sans le moindre contact physique, et à distance. Aucun éclair de lumière ne m'a frappé et je n'ai entendu aucune incantation. Le doute n'est plus permis, la femme que je recherche est derrière cette porte. Je grimace, tentant de toutes mes forces de lever mon bras droit pour l'ouvrir. J'y parviens au prix d'un effort colossal. La pièce n'est pas différente des trois autres. J'avance péniblement une jambe, puis l'autre. Et je la vois.
A trois mètres à peine de moi, assise à même le sol sur le matelas de fortune que ses bourreaux ont du lui laisser. Ses longs cheveux blonds sont sales, et pour qu'un homme tel que moi le remarque, c'est qu'ils le sont énormément. Sa robe blanche est maculée de sang, certainement ceux des malheureux qui avaient pour mission de la surveiller. D'ailleurs, je me rends compte que je suis actuellement debout sur le cadavre de l'un d'entre eux. Il a sûrement essayé de prendre la poudre d'escampette pour finalement se faire buter à la porte. Mais je reporte rapidement mon attention sur la jeune femme. Je lui donne 25 ans à tout casser, mais l'aura qu'elle dégage est anormale. De même que le froid polaire qui règne dans la pièce alors que nous sommes en plein été et que je suais comme un bœuf à peine une minute auparavant. Ses grands yeux bleus ne me lâchent pas une seule seconde, et je comprends que cela suffit généralement à faire tourner le sang de ses interlocuteurs en eau. Elle m'énerve. Je suis d'une toute autre trempe, autant qu'elle le sache. « Pas mal, tes petits tours de passe-passe. Je suis presque incapable du moindre déplacement. Mais sache que tu ne m'impressionne pas ». J'essaie une dernière fois de récupérer la baguette dans ma poche. Peine perdue. Ce qui était déjà très compliqué devant la porte est désormais devenu impossible. J'en conclus que son pouvoir est d'autant plus fort que l'on se trouve à proximité d'elle. Bon à savoir.
Elle ne me répond pas. Pas très surprenant. Tout chez elle, de ses ahurissants pouvoirs à sa situation en passant par son apparence physique respire l'instabilité mentale. En y regardant de plus près, sa fine robe à bretelles dévoile de nombreuses et profondes coupures le long de ses deux bras. Même si son visage est relativement épargné, en dehors d'une plaie sur le front, elle en a bavé, c'est clair. Pourtant, après avoir mis en déroute tous ses geôliers, elle n'a pas cherché à s'enfuir. J'ai beau être fait comme un rat, elle ne m'a pas encore attaqué. J'en déduis qu'elle me jauge toujours, donc que je l'intrigue un minimum. A moins que les jours de torture qu'elle a subi ne l'aient brisée au point qu'elle ne parvienne plus à parler. Une idée commence à germer dans mon esprit. Pas la moins risquée, mais ai-je déjà vécu sereinement un seul jour dans mon existence ? « C'est pas très sympa ce que t'as fait à mon camarade à l'extérieur. Tu l'as littéralement défiguré ». De même qu'elle s'est défait à elle seule de nombreux mangemorts, qu'elle a fait un véritable bastion de la maison dans laquelle elle est retranchée, et qu'elle est en train de tenir à sa merci l'un des sorciers les plus dangereux du pays. « On m'a envoyé ici pour que je te ramène à tes maîtres. Cent gallions de récompense, dont quarante m'ont déjà été versés en guise d’acompte. Un contrat en or pour une mission pas si compliquée que ça, au fond ». Je crâne un peu. En réalité, je ne sais pas si je suis capable d'y arriver. Quoi qu'il en soit, on ne le saura jamais.
Je ne vais même pas essayer de la ramener. Son pouvoir est immense, au delà de tout ce que j'ai eu l'occasion de voir. Je me suis battu contre les types les plus inquiétants du pays, j'ai sillonné l'Europe pendant cinq longues années, j'ai vu des créatures, des formes de magie dont le commun des mortels ignore jusqu'à l'existence, mais jamais rien de semblable. Bien qu'elle ne contrôle clairement pas tout son pouvoir, il est hors de question que je la livre aux mangemorts. Mon cerveau fonctionne à toute vitesse. Nous sommes en milieu d'après-midi, et j'étais censé la ramener au point de rendez vous en fin de soirée. Cela me laisse quelques heures de marge de manœuvre. En général, je règle ce type de situation en prenant la vie des mecs qui me gênent, mais je sais que ce n'est pas la solution. Ces types ont beau être individuellement très inférieurs à moi, ils sont nombreux et organisés. Je ne tiens pas à devenir l'ennemi du gouvernement. Mais si j'arrive à leur faire croire qu'elle m'a échappé... Le coup est jouable. Mais je dois d'abord m'assurer d'avoir vu juste. Pour une fois, je ne pourrais pas user de la contrainte. Il va falloir être persuasif. « Tu n'as nulle part où aller, c'est ça ? Pas de proches, pas de famille, pas d'amis. Ils ne pouvaient pas les laisser vivre. Voilà ce que je te propose. Tu me laisse libre de mes mouvements, et tu viens avec moi. Je ne compte pas honorer ce contrat. Je peux t'apprendre à maîtriser ta force, t'offrir un toit et une couverture. Aux yeux du gouvernement, tu vas t'évaporer, jusqu'à ce que ton existence même fasse débat. En échange, tu feras ce que je te demande le temps que notre arrangement durera. Réfléchis bien. C'est une proposition unique que je ne réitérerais pas ». Il ne faut pas que j'oublie d'achever Fabio, s'il n'est pas déjà mort. Pas question de laisser un témoin derrière moi, surtout quelqu'un d'aussi peu fiable que lui. « Je m'appelle Sinéad ». Voilà qui est mieux. Nous sommes visiblement d'accord. Pourtant, je reste aussi peu mobile qu'un séquoia. Son regard ne me quitte pas une seule seconde. Vraiment, je n'arrive pas à déterminer si c'est la méfiance, l’intérêt la peur ou la folie qui la fait agir de la sorte. Je m'apprête à sortir l'une ou l'autre remarque désobligeante quand à l'inconfort que son indécision me cause lorsque je sens brusquement un poids m'être enlevé. Je peux enfin me mouvoir décemment. J'en profite pour brandir ma baguette. Je me penche par dessus la fenêtre brisée. Le malheureux n'a pas bougé d'un iota depuis tout à l'heure. Sans chercher à savoir s'il s'agit de son cadavre ou s'il est encore en train d'agoniser, je sépare sa tête de son corps à l'aide d'un Diffindo. Dans tous les cas, il n'aura pratiquement pas souffert. « Je ne sais pas où vous voulez aller, mais je veux y aller tout de suite. Je ne veux plus être dans cet endroit ». Cette fois, c'est moi qui ne réponds pas. Loin de remettre en question cette décision que je viens pourtant de prendre sur un coup de tête, je vois déjà à quoi cette Sinéad pourra m'être utile. Elle doit être capable de localiser les assassins de Lélio. Je n'ai pas su honorer la promesse faite à Sigurdsson, loin de l'Angleterre suite à mon exil. Mais je peux encore le venger, et prendre ma revanche par la même occasion. Revenant subitement à la réalité, je prends fermement la main de Sinéad et nous disparaissons dans un craquement sonore.
Dernière édition par Blake K. Hamilton le Dim 21 Fév 2016 - 16:07, édité 14 fois |
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| Bienvenue officiellement monsieur J'espère que ton mister ne fait pas partie des belliqueux... mais si c'est le cas, que les insurgés de ce "parti" ne sont pas obligés de s'entrainer au corps à corps avec toi... Si c'est le cas quand même, bah... heureusement que Dante ne ressent pas la douleur Bon courage pour ta fiche |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Reaghan Phillips | Ah un nouveau rouge à chasser, bonheur (après mon autre personnage insurgé est plus que ravi ) (et quel choix pour l'avatar, Tom Hardy est juste parfait en gros bourrin) breeef bienvenuuuue sur exci si tu as des questions, n'hésite surtout pas à nous mp ! Bon courage pour ta fiche et j'espère que tu vas bien t'amuser parmi nous. |
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| - Dante A. Ehrensvärd a écrit:
J'espère que ton mister ne fait pas partie des belliqueux... mais si c'est le cas, que les insurgés de ce "parti" ne sont pas obligés de s'entrainer au corps à corps avec toi... j'me porte volontaire, allons-y, soyons fous #suicidairebienvenue sur exci en tout cas, et comme l'a dit reaghan, hardy colle super bien |
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HUNTED • running man Adele Bones | mais vous m'avez dit de dire Hardyyyyyyyyy (oups, wrong universe ). TOM FUCKING HARDY je suis morte - Citation :
- D'ailleurs, il méprise les rebelles modérés autant que les pro-magister.
Okay, tu n'aimeras ni Adele ni Luna (pourquoi tant de haine chez les belliqueux, pourquoi ) BIENVENUUUUUUE CHEZ NOUS plein de courage pour ta fiche, j'ai hâte d'en apprendre plus sur ton monsieur |
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HERO • we saved the world 'Kid' T. O'Faoláin ‹ disponibilité : dispo as fuck
‹ inscription : 04/09/2015
‹ messages : 2131
‹ crédits : shiranui
‹ dialogues : 'firebrick' / #B22222
‹ âge : 25
‹ occupation : chasseur de prime, ancien rafleur du gouvernement devenu insurgé contre son gré et aujourd'hui occupé à traquer des criminels de guerre.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : est en aubépine et contient un cheveu de vélane.
‹ gallions (ʛ) : 5966
‹ réputation : j'étais un chien fou dont il fallait se méfier mais que j'ai trouvé ma place, trouvé des gens avec qui travailler, avec qui être utile.
‹ particularité : particulièrement doué pour m'attirer des ennuis.
‹ faits : je suis sarcastique et insolent, que je démarre au quart de tour, que j'ai tendance à utiliser mes poings plutôt que ma baguette... mais il faut aussi savoir que je suis extrêmement loyal et qu'en dépit de ma tête brûlée, je ne laisse personne derrière.
‹ résidence : Après l'asile des aliénés, la planque des terroristes belliqueux et Poudlard, je suis de retour dans un appartement pas très reluisant du chemin de Traverse que j'occupe avec ma petit soeur Darcy, Blaise & Wendy.
‹ patronus : un rottweiler
‹ épouvantard : un fantôme.
‹ risèd : quelqu'un qui râle d'avoir été réveillée, perdue dans les draps défaits d'un lit baigné de soleil, un dimanche matin. Quelqu'un qui râle parce que "merde, pourquoi tu dois bosser le dimanche ? Putain ils se pensent tout permis ces aurors".
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | Tom quoi, je dis oui (pourquoi ce choix de camp, pourquoi ? tu trahis la #teamTom felton-hardy-jedusor, shame on your cooooow ) BIENVENUUUE parmi nous avec ton bg, blague à part on manquait d'insurgés pas beaux extrémistes alors tu tombes à pique, un peu j'te souhaite bon courage pour la suite de ta fiche et n'hésite surtout pas en cas de questions, on est à ta disposition |
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