| Tu voulais défendre Jazmin, celle qui faisait battre ton coeur plus férocement que s'en était raisonnable. Celle-là même qui ne savait pas ta présence ici, ce que tu rendais encore d'avantage coupable du crime que tu avais commis. Tu avais un plan, qui pourtant était chancelant, qui, s'était fracassé alors que tu avais tenu l'enfant de Draco dans tes bras. Tu ne croyais qu'un être aussi infecte que Draco pouvait donner naissance à une créature pourtant encore si pure de toute son innocence, ne sachant même pas qu'il existait une ligne entre le bien et le mal. Après son départ, tu ne savais plus comment réussir encore ta mission chancelante. Tu devais lui parler, de Jazmin, qu'il t'écoute, qu'il comprenne que lui faire mal s'était comme n'importe qui faisant mal à son petit angelot, inconcevable. Tu t'étais approcher, le charmant licencieusement, espérant le calmer, retrouver une ambiance pouvant mener à une quelconque conversation sensée avec le blond. Il fermait ses yeux, tu croyais avoir gagné, but you were dead wrong. « Non » Répondait-il de sa voix rocailleuse à cause du désir qui enserrait sa gorge, ses yeux carnassier s'enfonçant dans ton âme, non sans que la crainte te prenne au ventre le quart d'une seconde. Non, Beatrix, tu étais forte, tu menais la danse, tu tentais d'y croire. « Parce que, vois-tu… je me moque comme tous les autres des inepties que savent formuler tes lippes affriolantes. » Tu ne savait plus quoi penser, lui offrant la mine innocente de celle qui n'avait rien fait, qui ne comprenait même pas ses charmes. Il relevait une main vers ta bouche, venant caresser tes lèvres du bout de son pouce. Pourtant tu connaissais Draco depuis trop longtemps, tu savais qu'il avait plus de contrôle sur ses envies que la plupart des hommes. Est-ce qu'il craquerait rien que parce que personne n'était dans les parages, ni son père ni le tien ni quiconque pour venir te sauver. Tu laissais ses lèvres approcher des tiennes dans un toucher si fiable qu'il n'était pas existant, ton souffle se fracassant contre les rochers du sien. Tu en oubliais ses mots mesquins dans ce souffle de baiser qu'il ne te donnerait pas. « Ce que tu dis ou pense, si tant est que tu en sois capable, ne m’importe pas le moins du monde. » Tu aurais dû le repousser toi-même, parce que tu ne méritais pas d'être traitée ainsi, bayonée, réduite au silence comme si tu étais une pauvre chienne qu'on ne pouvait pas comprendre. Tu prendrais d'autres moyens pour porter secours à Jazmin. But you were too late to avoid Pompei from being devour by the hungry gods. Sa baguette creusait déjà ton cou dans son sourire de psychopathe. Ton coeur s'accélérait sous la peur. Personne ne savait que tu étais ici, personne ne viendrais te sauver et c'était bien ce qui te faisais le plus peur. Tu en étais à te compter chanceuse s'il te laissait en vie, intacte. Toi qui avais voulu affronter le combat, tu t'étais plutôt offerte à lui en proie encore gorgée de son innocence de vivre. Quelques souffle plus tard, c'était la seule chose s'échappant encore, ton corps figé s'écroulant comme si tu n'étais plus qu'une poupée qu'il pouvait utiliser comme il en avait envie. Ce n'était pas comme ça que ça devait se passer, surtout pas avec lui. Tu gardais précieusement, jalousement, tes terres inexplorées en attente d'un homme que tu pourrais aimer sincèrement et qui te le rendrais entièrement. Il te rattrapa dans ses bras, tu aurais préféré t'écrouler, te briser au sol comme si tu étais de la porcelaine et qu'il te laisse là. Que tu le dégoûtes assez, comme il le disait lui-même pour ne pas salir ta peau de la sienne. Il te coinçait contre la porte, son corps contre le tien, même si tu avais pu le désirer intensément en d'autre circonstance ne te laissait aujourd'hui que la répugnance du brouillon de viol qu'il dessinait sur toi. Tu ne voulais pas, tu n'étais pas constante à ce qu'il te serre ainsi contre la porte de son bureau comme si tu étais un vulgaire objet. « Peut-être devrais-tu cesser d’oublier que le désir est une arme à double tranchant, et que la passion dénuée de respect peut se muer en Feudeymon : incontrôlable et destructrice. » Tu ne pouvais même pas fermer tes yeux, ne plus le voir, l'oublier, disparaître. Tu ne voulais pas être une victime, tu voulais te battre, refuser jusqu'à en saigner, jusqu'à ce que ta chaire soit bien brut s'il voulait y goûter convenablement. « Allumeuse » Quelque chose hurle à l'intérieur de toi. Une indignation qu'on ne peut pas tuer. Une haine d'être réduite. Une envie d'être plus grande que nature, de réduire tous les hommes à néant, même si la race en meurt. They deserved it. Ses mains glissant sur tes cuisses brûlaient ta peau et pourtant tu aurais pu aimer cela. Libre de tes mouvements, tu aurais sans doutes apprécier ses caresses, en redemandant, franchissant peut-être de limites que tu ne lui permettais pas de franchir seul. Le simple fait qu'il t'ai pétrifié rendait pourtant le geste immonde, immoral, même si on te dirait que tu l'avais cherché. « Veux-tu toujours que je succombe ? L’instant est idéal : nous sommes seuls, la porte est close, et tu es entièrement à ma merci… » Il te regardait alors que tu ne pouvais que lui renvoyer du dégoût et ton envie de lui trancher la gorge. Il calait son genoux entre tes jambes, là où il ne devait pas être et tu ne pouvais même pas déglutir, figée dans c moue tentatrice que tu avais avant qu'il ne te pétrifie, belle, à jamais. « Je pourrais te prendre contre cette porte comme une vulgaire catin, dans le seul but de combler mes désirs égoïstes. Tu n’as pas d’objection, n’est-ce pas ? Après tout… telles sont les mœurs de la créature qui t’a elle-même engendrée : abuser des pauvres hères égarés ou endormis sur leurs terres. » Tu savais qu'il avait raison, mais tu n'avais pas à payer le prix de ton sang. Tu n'avais abusé de personne alors qu'il était endormis alors il n'avait pas à posséder ton corps comme s'il était sien. S'il osait, tu le tuerais, tu le tuerais tôt ou tard, mais tu serais celle qui aurait raison de sa vie. Il prenait ta taille de ses mains Le haut de ton corps tombant sur le côté comme une pauvre poupée désarticulée. Il en profitant impunément, portant ses lèvres à ton cou alors que tu tentais de détourner ton regard de cette tête blonde que tu voulais arracher, voir devenir entièrement rouge. Pourtant c'est ta peau qui devient carmine alors qu'il y enfonça ses dents dans ce cris que tu ne pouvais même pas laisser jaillir. Les larmes perlaient à te yeux, seuls signe de lutte évidente, de cette mort qu'il infiltrait en toi. Tu avais tenté de les retenir, mais elles étaient plus forte que toi et il devait s'en délecter. Il se saisissait de tes cheveux, s'y agrippant pour faire couler d'autres larmes pour lesquelles il n'était pas sensible le moins du monde. « Et si je ne m’abuse ce sont aussi tes habitudes : priver les hommes de leurs facultés de jugement, altérer leur libre arbitre pour en faire des marionnettes dociles, dirigées par leurs envies licencieuses. A quel point te sens-tu puissante lorsqu’ils te cèdent ? » Personne ne t'avais céder, personne ne t'avais tout donner, parce que tu ne voulais pas tout. Tu ne voulais pas abuser des gens comme lui le faisait. Tu utilisais ton charme lorsque tu sentais que tu n'avais plus d'autres choix, ou alors quand tu voulais jouer. Il faisait couler ses mains sur toi, couvrant ton visage de larmes alors qu'il empoignait l'un de tes seins. Parce qu'il te faisait mal, parce qu'il n'avait pas le droit de te toucher ainsi alors que tu n'avais même pas laissé Loki le faire après six mois. « Délectable » Soufflait-il, cruel gamin devant tes yeux mouillés. Il lâchait enfin ta poitrine, mais ce n'était que pour glisser ses sales petits doigts sur les pans de ta robe. Relevant celle-ci sans la moindre tendresse jusqu'à découvrir tes hanches. Il s'amusait avec tes dentelles, laissant entrevoir comment il pourrait te dévorer toute entière, te saigner à blanc alors que tu ne pourrais même pas fermer les yeux pour ne pas le voir. Il cogna ta tête contre la porte, n'arrivant pourtant qu'à te faire plus mal alors qu'il lâchait tes cheveux pour attraper ta mâchoire. « Tu es de ces plantes exotiques pour lesquelles on cède à l’appel de la chair, si honteux soit le geste » Tu voulais le tuer, lui couper la langue, lui dire ce qu'il était lui. Lui cracher le monstre qu'il était, bien pire que toi. Lui dire qu'il ne te blessait pas, qu'il ne te blesserait jamais, que tu ne serais jamais ta victime. Qu'il y aille, qu'il déchire ton sous-vêtements et cède à cet appel au viol. Qu'il se nargue à enfoncer son sexe dans ta bouche jusqu'à t'en faire vomir et croyant naïvement que tu ne lui arracherait pas, même si c'était la dernière chose que tu ferais. « De celles qu’on laboure dans une sombre alcôve en espérant qu’elles soient trop fanées au matin pour en réclamer plus. Mais on ne fait pas d’une telle fleur sa compagne : on s’enivre brièvement de ses effluves et de son corps librement offert, puis on cueille une rose plus délicate dans ses jardins et on lui offre bague, nom, protection et considération. » Faible. Homme faible qui préférait une femme docile et obéissante plutôt que de jouer avec le feu, risquer de ne pas avoir le contrôle, sur elle, ses comportements et ceux des autres hommes. Tu rejetais les mots qu'il disaient, le vomissant, ils n'étaient pas des vérités. Son regard osait même encore trouver le sien. Tu te jurais de lui arracher les yeux, de le laisser crever dans son coin quand il aurait besoin de toi. « Par chance, bien que ton cerveau se situe quelque part entre ces cuisses pour lesquelles tu voudrais que je ploie, le mien est à la bonne place et est seul maître de mes actions. » Si ça t'avais été permis, tu aurais rit, rit à t'en broyer les intestins. Lui, en contrôle ? Il tentait bien de s'en convaincre, mais il n'était qu'un sorcier comme les autres. Un sorcier qui arrivait à faiblir, à se laisser berner et duper. Il tapotais sa tempe pour se faire croire que c'était l'endroit où résidait son esprit, mais tu savais que c'était pourris là-dedans, croulant sous les insectes dévorant ses dernière gouttes de lucidité et de bonté. Il attrapait ton bras alors que tu sentais doucement tes jambes reprendre leur vie alors qu'il te sortais de la pièce alors que tu te mettais à lutter pour tenir debout. « Assure-toi que mademoiselle quitte la propriété au plus tôt. » Ordonnait-il au petit être qui apparaissait, s'adressant ensuite à toi qui reprenait doucement l'usage de ton corps. « Les potentielles menaces ne sont pas admises dans cette demeure. A l’avenir, ne t’attends pas à ce que l’accès au Manoir te soit accordé, à moins qu’il ne s’agisse d’une visite officielle incluait quelqu’un qui se portera garant de toi. » Tu retrouvais l'usage de tes bras, mais pourtant pas assez pour te libérer de la poigne qu'il avait sur ton bras même s'il t'intimais de partir. Tu ne pensais même pas à prendre ta baguette dans ta main, tout ce qui coulait en toi était de l'essence de rage pure. Cette rage que tu voulait lui transmettre, l'en infecté alors que tu te jetais sur lui. Attrapais cette main avec laquelle il retenait ton bras pour y enfoncer tes dents près de son poignet. Ton autre main attrapant la sienne tenant sa baguette, crispant ses doigts vers l'arrière jusqu'à ce que sa baguette glisse et tombe sur le sol. Tu la poussais au loin d'un coup de pied, puis lui essayais tendrement un coup de genoux entre les cuisses pour lui faire payé d'avoir glissé son propre genoux entre tes jambes à toi. Son sang envahissais ta bouche, pulsant contre ta langue et en tâchant tes lèvres avant que tu ne le relâche brusquement pour reculer vers la sortie. Lui jetant un regard de pur dégoût. Refusant d'être une victime, refusant d'être sa victime, refusant qu'il nomme ta chaire comme bon lui plaisait. Il ne possédait rien de toi, n'en posséderais jamais rien. Tu lui lançais ce dernier regard dégoutté, lui crachant ses dernières menaces, ses dernières promesses.
« Reposes une seule main sur moi et je jure de te tuer, Draco Malfoy. Et, moi, je n'aurais pas besoin de te pétrifier pour t’assassiner. » Lui lances-tu lentement, pesant chaque mots. Tu trouvera un autre moyen de sauver Jazmin de sa poigne malsaine. Elle ne subira jamais ce que tu avais subis, jamais. Tu tournes brusquement les talons, te dirigeant vers la porte en attrapant ton manteau, ouvrant la porte à la volée pour la faire claquer derrière toi. Tu cours, pour t'assurer qu'il ne ressorte par sur le porche et décide de jeter un sort fatal dans ton dos, comme l'être faible qu'il est. Tu enfiles ta cape, puis tu transplane en disparaissant dans la nuit, laissant malgré tout, quelques menaces derrière toi. |
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