‹ occupation : musicienne, batteuse des Rotten Apple avant que le groupe ne se disloque. Autrefois elle était également une des boules de cristal ambulantes du gouvernement. Aujourd'hui, elle tente encore de créer mais passe surtout son temps à jouer pour les patients de Ste Mangouste.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : fait 21 cm, elle est en saule et contient de la poudre de griffe de sphinge.
‹ gallions (ʛ) : 5445
‹ réputation : Traîtresse, lâche, infâme catin du gouvernement de Voldemort. Parce qu'elle a aidé en toute connaissance de cause le Lord et ses sbires, par ses visions et par sa musique, et parce qu'elle est longtemps restée fiancée à un mangemort même lorsqu'elle était libre de se défaire de la promesse, Nephtys est regardée de travers la plupart du temps. Son sang pur n'aide en rien.
‹ particularité : voyante, affublée à sa naissance d'un don lui provoquant dans son sommeil des visions sporadiques et imprévisibles mais particulièrement violentes.
‹ faits : Orpheline de mère, il lui reste son père, Aswad Shafiq, devenu fou après l'attaque d'Herpo Creek.
‹ résidence : dans un appartement miteux sous les toits, quelque part dans un immeuble peu rutilant de l'allée des embrumes.
‹ patronus : un chacal, symbole de clairvoyance dans l’Égypte ancienne. Elle n'arrive que rarement à en conjurer une forme corporelle.
‹ épouvantard : Tantôt, elle craint que l'on abrège les souffrances d'Aswad et panique. Parfois, elle se dit que ça serait pour le mieux, moins égoïste. A ce moment là, sa véritable peur prend le dessus. Elle voit les gros titres, "Mangemort appréhendé et abattu" et l'avis de décès de Nott quelques lignes plus bas.
‹ risèd : Theodore en sécurité, avec ou sans elle. Des nuits calmes. Du silence. Ne plus rien sentir, à défaut de l'avoir lui.
liquored lips ⊹ REAGHTYS
Now it's three in the morning and I'm trying to change your mind, left you multiple missed owls and to my message you reply :"Why'd you only call me when you're high?"
Le menton appuyé sur sa main, coude fermement planté sur la table rendue poisseuse par une boisson renversée un peu plus tôt, Nephtys peinait à retenir un bâillement ennuyé. Dans ce bar bondé, plein de célibataires sans doute décidés à oublier la solitude à défaut de trouver quelqu’un à ramener, elle avait l’impression qu’il n’y avait personne pour la distraire. C’était la St Valentin et comme beaucoup, elle n’appréciait pas plus que ça la célébration, en faisant alors une excuse de plus pour faire la fête et trop boire, non pas qu’elle ait besoin d’une excuse pour ça, il fallait être honnête. Elle était peut-être encore un trop sobre, ou alors ses interlocuteurs étaient tout simplement soporifiques, à moins qu’elle soit le problème, pas d’humeur à se laisser porter dans une conversation banale, pas en état de hocher vainement la tête. Elle laissa un soupire filer. Quelle idée de s’être laissée entrainer loin de Prendahl, loin de Lilith, loin d’Oliver même. Se redressant un peu, tordant son cou en cherchant à voir ce qu’il se tramait à la tablée voisine, elle tenta de voir si à tout hasard, Astoria était là, mais non, et Théo n’était visible nulle part non plus. Elle était tout bonnement coincée sur une banquette, étriquée dans une demi-place, prisonnière entre deux personnes dont elle n’était même pas certaine de connaître le nom. Des amis d’Alastar, qui lui n’était pas là. Enflure. Quelle enflure de l’avoir laissé là, comme ça, toute seule.
En réalité il ne l’avait pas vraiment laissée seule. Elle était, comme trop souvent, sous le regard attentif mais distant de Reaghan. Il se tenait un peu plus loin, dans la pénombre du pub, sans doute prêt à débarquer tel le héros sur son hippogriffe pour la tirer de quelconque situation délicate. Dans un établissement bondé où l’alcool coulait à flot et où les gens entraient et sortaient comme dans un moulin, c’était peut-être pour le mieux, même si la jeune femme se demandait comment il pouvait bien supporter, jour après jour, soir après soir, de jouer les nounous et de la suivre du regard. A force, elle s’était habituée à sa présence, à lui, elle cherchait un peu moins à s’échapper mais ça devait quand même rester un boulot chiant. En dépit de sa notoriété, la brune n’avait pas forcément, en apparence, une vie des plus intéressantes, pas quand elle restait assise à ne rien faire, comme ce soir.
Elle soupira à nouveau et décida de bouger, s’ennuyant assez pour compatir au sort du garde du corps qu’on lui avait plus ou moins officiellement attribué. Se redressant un peu, attrapant la lanière de son sac qu’elle avait laissé glisser entre ses jambes, jusqu’au sol, lorsqu’ils s’étaient entassés là, elle siffla en guise d’explication : « J’ai besoin d’aller aux toilettes » et déjà ils bougeaient pour la laisser passer, trop lents, trop nombreux, trop peu réactifs pour quitter le cuir usé de la banquette, assez pour qu’elle ajoute : « Pas besoin, je me débrouille », terminant d’une traite sa boisson entamée avant de commencer à se contorsionner, finissant debout sur le siège et enjambant les gens – tant pis pour les doigts au milieu – jusqu’à pouvoir sauter et se perdre dans la clientèle du bar, filant jusqu’au comptoir.
Balançant son sac sur son épaule pour retrouver un semblant de liberté, elle joua des coudes jusqu’à attraper deux boissons, les volant sans doute à quelqu’un qui attendait pour se faire servir et allant se planter devant l’inquiétant rafleur qui la gardait en sécurité, ou la gardait tout court à vrai dire. « Juré, j’me sauve pas en courant » lança-t-elle, lui tendant un verre et levant le sien pour faire mine de trinquer, annonçant ses plans « J’vais pas trainer, si tu veux rester pour profiter je dois pouvoir rentrer seule pour une fois, de toute façon tout le monde est là, les rues sont vides… » et elle avala la moitié de la boisson qu’elle avait subtilisé, grimaçant un peu à cause du goût mais terminant quand même dans une seconde lampée, pas habituée à gâcher. Faisant volte-face, elle se débarrassa du verre à présent vide, évita de justesse une serveuse pressée et tourna de nouveau les talons pour faire face au jeune homme aux traits si singuliers. « J’suis sûre que t’as mieux à faire que de me border de toute façon… » avança-t-elle finalement, sans réaliser que sa voix minaudait un peu, peut-être, à moins qu’il ne se soit en réalité agit d’une pointe de possessivité sortie de nulle part, comme si l’idée de soudain le partager la contrariait grandement.
‹ occupation : ancien prisonnier à Azkaban, devenu un fugitif à plein temps.
‹ maison : serdaigle.
‹ scolarité : 1983 et 1990.
‹ baguette : anciennemet, elle faisait trente centimètres, elle était en bois de saule et un cœur avec un cheveu de banshee. maintenant, c'est le ministère qui l'a, elle ne lui est pas utile en prison.
‹ gallions (ʛ) : 4275
‹ réputation : Il dégoûte. Il répugne. Il effraie. Il fascine. La malédiction des Phillips existe réellement et c'est presque devenu un jeu d'essayer de croiser Reaghan à la tombée de la nuit lorsque sa tête mal peignée laisse place à un cadavre déambulant dans les rues. Personne ne souhaite le côtoyer à la nuit tombée sauf les curieux et son ancienne équipe. Il est considéré comme un assassin par les médias et les sorciers. C'est vrai qu'il a rétamé la gueule de plusieurs insurgés, mais c'était pas contre eux, il a aussi tabassé des mangemorts parce qu'on l'avait grassement payé.
‹ particularité : Il est maudit. Une malédiction qu'il compte bien enlever une fois sorti d'Azkaban.
‹ résidence : il squatte chez ariane moriarty en évitant de sortir parce qu'il est toujours un peu recherché par le gouvernement.
‹ patronus : inconnu.
‹ épouvantard : On ne dirait pas quand on le voit plaisanter sur ça, mais son apparence nocturne lui fait peur. Il se voit sans cesse rejeté par sa mère, par les autres et il finit par se voir lui dans ce corps décharné et ça lui fait peur. Il n'aime pas cette autre partie de lui.
‹ risèd : Une vie normale. Une famille.
La Saint-Valentin. Reaghan n’arrivait pas à comprendre cette fête. Depuis quand avait-on besoin d’un jour spécial pour prouver à une personne qu’on l’aimait ? Le rafleur levait les yeux au ciel à chaque fois qu’il entendait une fille glousser comme une dinde à chaque mot doux que son copain lui lançait à l’oreille ou à chaque poussin ou autre surnom ridicule qu’il arrivait à percevoir à travers la musique du club. Alors vous me direz : mais que fait-il là s’il n’aime pas ? Il accompagnait Nephtys (comme d’habitude, comme toujours). L’amoureux transi qui servait de rempart contre les autres abrutis. Il n’avait pas vraiment voulu qu’elle sorte toute seule ce soir d’une part parce qu’il ne voulait pas que ce qu’il s’était passé avec Lilith se reproduise et d’autre part, ça lui permettait de garder un œil sur les garçons de la soirée aussi. Alors il l’avait accompagné, en silence, toujours sa capuche sur le crâne pour éviter d’effrayer les jeunes couples. De toute façon, ils avaient l’air tous un peu à pris le nez dans leurs affaires pour prêter attention au rafleur. Il restait dans son coin bien sagement, le regard rivé sur la sorcière installée sur une banquette et qui avait l’air de passablement s’ennuyer. Reaghan souhaitait qu’elle vienne l’aborder pour lui dire qu’ils pouvaient rentrer. Écourter la soirée devenait quelque chose d’impératif pour le rafleur, il allait réellement finir par écraser le crâne d’un des nombreux amoureux de la soirée s’ils continuaient à venir s’embrasser non loin de lui. Le bruit de ces échanges buccaux lui donnait franchement envie de vomir. Il faillit à plusieurs reprises enlever sa capuche, mais il ne pouvait pas prendre le risque d’être expulsé du club et de laisser Nephtys toute seule.
Alors il prenait sur lui. On aurait une mauvaise image de lui si jamais il cédait à ses pulsions.
Pourtant il craqua lorsqu’un dixième couple vint à côté de lui et se laissa aller à des embrassades écœurantes. Reaghan se demandait si le gars allait finir par avaler sa copine à force d’ouvrir la bouche si grande. Il finit par l’ouvrir lorsqu’il vit sa main glisser sous son chemisier. « Ok, je crois qu’on va s’arrêter là. Vous pouvez aller ailleurs, voire carrément rentrer chez vous pour faire ce genre de… trucs ? » Le sorcier s’interrompit et lança un regard embrumé d’alcool en direction de Reaghan. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais le rafleur tourna la tête au même moment, laissant voir son visage. Le garçon referma la bouche et devint légèrement pâle. Il finit par entraîner sa copine plus loin. Reaghan eut un ricanement avant de croiser les bras et reporter son attention sur Nephtys… qui avait disparu. « Merde. » Ça faisait deux fois que ça arrivait. Deux fois qu’il la perdait de vue alors qu’il avait tourné la tête même pas cinq minutes.
Il sursauta lorsqu’il entendit sa voix sur sa gauche. « Juré, j’me sauve pas en courant » Elle lui tendit un verre qu’il prit. Elle fit mine de trinquer. « J’vais pas trainer, si tu veux rester pour profiter je dois pouvoir rentrer seule pour une fois, de toute façon tout le monde est là, les rues sont vides… » Il prit les premières gorgées et fronça les sourcils, trouvant un drôle de goût à cette boisson. Il en but les trois quarts non sans faire quelques grimaces. Merlin, qu’est-ce que c’était que cet alcool bon marché qu’ils servaient à cette soirée ? « J’suis sûre que t’as mieux à faire que de me border de toute façon… » Il secoua la tête et baissa la tête en souriant. « Nop, rien de prévu. Je te raccompagne. » Inutile qu’il précise qu’il déteste la St Valentin, Nephtys devait déjà s’en douter. « Je finis ce truc et je te raccompagne. Merci pour le verre au fait ! » Fait-il avant de le vider d’une traite. Non. Définitivement, cette boisson avait un goût de pas frais. Il reposa le verre sur un coin de table et ils sortirent du club. Reaghan poussa un soupir de contentement en sentant la fraîcheur du soir sur son visage et le brouhaha derrière lui. « Pfiou, je me sens mieux qu’à l’intérieur. Il fait tellement meilleur ici. » Ils commencèrent à marcher dans la rue et Reaghan sentit le besoin de lever la tête vers le ciel. Il contempla les étoiles. « Woa, j’avais jamais remarqué à quel point ça pouvait être beau des étoiles. Regarde ça, Nephtys ! » La morosité qui l’habitait quant au fait d’être de sortie un jour de St Valentin s’était évanouie au moment où il avait mis un pied dehors (ou était-ce quand il avait vidé son verre ? Il n’en était pas sûr). Tout lui paraissait mieux, plus beau, plus agréable. Il retira sa capuche qui l’empêchait de voir plus d’étoiles et continuait d’avancer la tête penchée en arrière, ses yeux captivés par le ciel.
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