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sujet; [EVENT #6] sujet de rp ⊹ CACHOTS ET REZ-DE-CHAUSSÉE |
WIZARD • always the first casuality Amara Bataglia | SALLE COMMUNE DES POUFSOUFFLE
Les choses venaient de déraper. Il n'y avait rien d'étonnant là-dedans, évidemment, cela n'avait été qu'une question de temps. Quand les voix commencèrent à se durcir, quand on commença à questionner leur présence ici, Albane en tête, Bill cherchant une excuse juste à sa suite, Hermione réalisa qu'il était trop tard pour espérer une résolution calme. Déjà les sorts fusaient et l'ainé des Wealsey se retrouvait à terre, caché derrière un sort de protection. Aussitôt, elle chercha à s'en prendre à son adversaire, lançant un premier sortilège, puis un second. « Expelliarmus » éructa-t-elle, deux fois, baguette levée, se demandant un peu combien se frapperaient le front de la voir utiliser un sort si bénin face à un assaillant, mais ça restait un élève, un innocent. La première gerbe d’étincelle fila de son arme mais rata pourtant sa cible, le jeune Poufsouffle ayant bougé trop vite tandis qu’elle cherchait à viser pour ne pas trop l’amocher, juste le désarmer. Le second sortilège, lui, alla ricocher contre une décoration métallique, revenant vers elle à pleine vitesse et percutant son poignet avant qu’elle ne puisse esquiver. Impuissante, elle ne put que regarder sa baguette s’envoler et atterrir plus loin, puis rouler sous un des sofas tandis qu’elle jurait, fixant l’adolescent en face d’elle, lui semblant surpris, pris de court même, sans doute. « Blackfish » siffla-t-elle par-dessus la commotion pour avoir l’attention de leur guide en ces murs « Bloque les avec le canapé, ma baguette est dessous ! » espérant qu’Albane puisse agir assez vite ou qu’au moins, ils se concentrent sur autre chose qu’elle et Bill, afin qu’ils se relèvent, se réarment. « Le gamin, il avait une baguette sur lui ? » ajouta-t-elle à l’intention du roux, par-dessus son épaule, attrapant entre-temps, dans la panique, un tisonnier appuyé contre la cheminée où ronflait un large feu.
- Spoiler:
Hermione là de suite :
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HERO • we saved the world Albane Oswell ‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4436
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
| SALLE COMMUNE DES POUFSOUFFLE
Tout se passa très vite, en quelques instants Bill était au sol et Hermione était désarmée, dans quelques secondes d'autres éleves feraient irruption dans la salle commune. C'était un véritable fiasco. « Blackfish ! Bloque les avec le canapé, ma baguette est dessous ! » À ces mots, Albane ne se fit pas prier. D'un vif mouvement de baguette elle envoya le canapé à toute vitesse sur les deux élèves qui se retrouvèrent projeté en arrière. Le premier heurta le sol de plein fouet, assommé sur le coup. Le second parvint rapidement à se relever. Plus rapidement qu'elle ne l'aurait cru. Le sortilège de stupefixion qu'il jeta vers elle avec une vivavité impressionnante pour son âge, la frôla de peu, elle du vivement se retourner pour l'éviter. « Locomotor Mortis ! » Dragonsfly avait profité de la concentration du jeune homme sur Albane pour lui lancer le maléfice d'entrave qui fit preuve d'une efficacité surprenante laissant aux trois autres le temps de se reprendre. «Petrificus totalus !» Enchaîne vivement Albane pour achever de pétrifier le jeune homme.
Mais le tapage avait attiré quelque curieux, la porte des dortoir s'ouvrit à la volée sur une dizaine d'élèves en robe de chambre certains d'entre eux avaient pris leurs baguettes. Et observèrent la scène d'un air abasourdi. À cet instant, le signal du couvre feux retentit dans la salle. La majorité des élèves s'agitèrent et se précipitèrent en sens inverse, sur la porte des dortoir, leur curiosité balayée par la peur de passer la nuit hors de leur lit.
En moins d'une minute la salle s'était de nouveau vidée, ou presque... Six Poufsouffle étaient restés dans la salle commune. Sixème année, grand maximum, songea Albane en les regardant. « Qu'est ce qu'il s'est passé » demanda l'un d'eux. Les quartes insurgés se lancèrent des regards tendus, bientôt le polynectard cesserait de faire effet, il fallait vider cette salle commune et trouver le socle au plus vite. Le temps n'était plus aux pourparlers.
Dernière édition par Albane Oswell le Sam 9 Avr 2016 - 0:00, édité 1 fois |
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HERO • we saved the world Emily Callaghan | COULOIR DES CACHOTS
Chasser les Mangemorts à coup de pieds au derrière … Ginny n’avait pas tort. Elle aussi avait envie de les faire sortir de sa maison, de leur faire payer tout le mal qu’ils lui avaient fait. Elle frapperait, elle les assommerait, elle ferait tout ce qu’il faudrait, mais ils ne resteraient pas … Elle se le promettait. La petite bille lumineuse qui représentait l’issue de ce passage secret semblait à la fois si proche et si lointaine. Prête. L’était-elle ? « Allons-y ! » La conviction était incertaine, mais cela suffirait. Neville la poussa légèrement et elle remarqua que son rythme s’était ralenti. « Désolé, je … ça va, on y va ! » Ils atterrirent dans un couloir du premier étage qu’Emily avait déjà parcouru par le passé. Le souvenir était lointain, mais il revigora en elle un sentiment profond de mélancolie. Ils se mêlèrent aux derniers élèves qui rôdaient dans les couloirs à l’approche du couvre-feu et ses pas la guidèrent instinctivement vers la Grande Salle qui avait autrefois accueilli ses folies et ses peines. Seulement, elle ne s’attendait pas trouver la carcasse vide de son ancienne directrice de maison, empêchant les élèves de passer. « Non. » Les larmes ne montèrent pas jusqu’aux yeux, mais les poings se serrèrent. Le choc était tellement grand que ses membres eurent du mal à se mouvoir lorsque Neville l’interpella. « Allez, Dora, il faut y aller ! » Puis s’adressant aux deux : « Je pars devant, traînez encore quelques minutes dans le couloir et rejoignez les cachots ! » Emily acquiesça et obéit. Sous l’apparence de cette Poufsouffle, les deux filles ne devraient pas avoir trop de mal à descendre en bas. Et c’est ce qu’elles firent. Terrée dans l’obscurité d’un couloir des cachots, Emily guettait l’instant où elles devraient agir. Elles étaient en sécurité ici. Pourtant, des pas retentirent dans le couloir et la silhouette qui apparut au loin la fit réagir d’instinct. Elle agrippa @Ginny Weasley jusqu’à l’abri qu’elle avait repéré quelques minutes plus tôt et usant du langage qu’elles avaient toutes les deux développée au début de leur amitié, elle expliqua à son amie qu’elle pensait avoir repéré Alecto. Elle savait que sous cette apparence, le risque d’être reconnue était moindre, mais elle ne voulait pas tenter le diable. Adossée au mur, elle attendit que les pas s’éloignent, lorsqu’un craquement attira son attention. Ses yeux se détournèrent de sa cible et un cadavre inanimé apparut sous ses yeux. Aidan. Son frère. Mort. |
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| Salle commune des Poufsouffles
Il fallait se rendre à l’évidence, tous ces mois à lutter contre les mangemorts j’en étais arrivé à préférer les attaques franches, directes, musclées plutôt que les arrestations propre et sans douleur. Je n’aimais pas cette situation même si nous devions le faire. Reprendre Poudlard était devenu plus qu’un but, une réelle nécessité, un besoin vital d’une avancé, une bulle d’oxygène. Pourtant nos gestes sont gauches, nos sorts incertains, aucun de nous ne souhaite blesser des enfants… Mais il faut agir et alors que je me protège d’un sort mon regard croise celui d’Hermione, elle aussi est une enfant et une seconde à peine j’imagine Ginny quelque part entre ses murs en train de se battre elle aussi… Alors je n’ai plus le droit de douter, d’hésiter et alors que je me relève, parviens à donner à Hermione la baguette du jeune homme précédemment assommé Tiens. Pas d’ambages, ni de fioritures, il faut agir vite et bien. La sonnerie retentie, ceux qui ne seront pas dans leur chambre dans quelques secondes seront bloqués avec nous. Je vois un autre élève s’approcher d’ Albane inquiet de comprendre le comment du pourquoi et pourtant déjà prêt à en découdre pointant sa baguette sur elle et Dragonsfly . Stupefix. Il n’aura pas sa réponse, ce qui se passe ce soir c’est le son de la liberté en marche, un jour il le comprendra. En attendant son corps touche le sol et les autres arrivent. Ils sont cinq. Ma baguette pointe le premier qui se présente et nos sorts se croisent, retentissent à nos oreilles sans nous toucher, sans nous arrêter. Déjà il revient à la charge et s’échappe de mes lèvres un Expulso ! énergique. Le sort m’est renvoyé avec violence, me faisant basculer en arrière avec force. Reculant sur un chaudron en cuivre dont le bord entame ma chair alors que ma tête heurte un pot contenant des fougères qui dégringolent joyeusement dans une danse étrange. Je ne peux retenir un grognement de douleur alors que ma main se porte par réflexe sur mon flanc ensanglanté comme tranché par une lame. Si la plaie est douloureuse, si le sang coule, il n’y a rien de grave, c’est plus impressionnant que mortel. Rien, en tout cas, qui ne puisse me couper dans mon élan. JE ne me suis pas loupé… quel troll.
- Spoiler:
Les dés veulent notre peau...
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WIZARD • always the first casuality Amara Bataglia | SALLE COMMUNE DES POUFSOUFFLE
Ils prenaient sans doute trop de gant, c’était là le souci. Ils fautaient, encore et encore, se faisant mal pour épargner les gamins plantés là, abasourdis le désordre. Elle récupéra la baguette que Bill lui tendait, grimaçant en sentant l’inadéquation entre elle et l’arme, mais ça irait pour le moment… et le Weasley se blessa avec un sort malencontreux. Trop de surfaces lisses et brillantes ici, trop d’options pour que tout rebondisse. D’autres jeunes menaçaient d’arriver, les potions finiraient par s’étioler, ils n’avaient pas le temps. Il fallait agir avant qu’il ne soit trop tard, avant que n’arrivent des Mangemorts… quoi qu’eux, au moins, pourraient être attaqués sans scrupules. « Accio baguette » siffla l’ancienne préfète en pointant dans la direction générale de son arme perdue un peu plus tôt et un sourire fugace anima son visage lorsqu’en dépit de la nouveauté, la baguette empruntée l’écouta, amenant à elle sa fidèle compagne, qu’elle attrapa avant de ranger l’autre dans sa poche arrière au cas-où. Se tournant vite vers Bill, elle demanda d’une voix pressante « You okay ? » avant de s’approcher pour essayer d’estimer les dégâts, essayer de le soigner aussi. Murmurant un « Vulnera Sanentur » elle grimaça presque aussitôt tandis que l’incantation et le sortilège se retournaient contre elle, l’entaillant à son tour au niveau du bras. La blessure était peut-être trop profonde, ou bien avait-elle peut-être trop la tête ailleurs. De tout son saoul, elle jura, un chapelet d’injure impliquant plusieurs bouses de dragon. Elle avait besoin de se reprendre, elle valait mieux que ça, elle le savait, même dans ses heures de doute. « tu peux marcher ? » lança-t-elle au sorcier de quelques années son ainé, sans pour autant le materner et puis un sort manqua de la frapper, s’écrasant au-dessus de sa tête. Lorsqu’elle releva le nez, elle vit deux adolescents qui la fixaient. Un cria à l’aide, à plein poumon, tandis que l’autre arquait déjà le bras pour tirer à nouveau. Secoue-toi, par Merlin. « Confondus » siffla-t-elle, le maléfice heurtant sa cible de plein fouet et envoyant le jeune homme dans une rêverie hébétée. « Le prochain qui tente d’attaquer finira plus que sonné » siffla-t-elle, menaçante, essayant d’être implacable : « Ne rendez pas ça plus difficile que ça ne l’est déjà, il est inutile de resister, c'est trop tard » - autant être assurée dans ce carnage, aucun demi-tour n’était plus possible et à cet âge, ils pouvaient peut-être se faire intimider par un semblant d’autorité, pas vrai ? Elle jeta un regard à Albane, hochant la tête. Ca allait aller. Il le fallait. |
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HERO • we saved the world Albane Oswell ‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4436
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
| SALLE COMMUNE DES POUFSOUFFLE
Les jeunes Poufsouffles étaient vifs et bon duellistes pour des étudiants, et les insurgés retenaient leurs coups, pour éviter la casse. Albane ne voulait pas blesser des innocents, encore moins des gosses de sa propre maison. Elle se plaça devant les cinq dernier élèves, dans son dos elle entendit Hermione jurer tant est plus, mais n'eut pas le temps de s'en inquiéter : l'un des étudiants levait déjà sa baguette « Expelliarmus ! » Lança Albane avant qu'il ait eut le temps d'ouvrir la bouche, mais le sortilège le rata d'un cheveux. « Expulso ! » réplica-t-il. « Protego ! » rugit Albane, mais son charme du bouclier se retourne contre elle et la propulse violemment en arrière, et si elle ne s'écrasa pas au sol aux côtés de Bill, elle ne le dût qu'a Dragonfly qui la rattrapa de justesse par le bras.
« Confondus » Lança alors Hermione et celui qui venait d'attaquer Albane et s'apprêtait à recommencer, se retrouva neutralisé. « Le prochain qui tente d'attaquer finira plus que sonné Ne rendez pas ça plus difficile que ça ne l'est déjà, il est inutile de résister, c'est trop tard » Les quatres élèves encore debout semblèrent soudain paralysés par la peur, malgré les baguettes qu'ils tenaient encore à la main. «Posez vos baguettes, et on ne vous fera aucun mal. On n'est pas là pour ça. Faites les rouler au sol, ça vaut mieux pour tout le monde. » D'un geste d'apaisement, Albane abaissa sa propre baguette, sans pour autant n'en quitte un seul des yeux, une seconde d'inattentions et ça pouvait de nouveau dégénérer. Après une interminable minute de silence, ceux qui semblaient être les deux plus jeunes s'exécutèrent, les trois autres baissèrent leurs armes sans pour autant les lâcher « Teddy, contact Charlie, dis lui qu'on en a six KO et quatre autres conscients qui vont pas tarder... » Fit elle d'une voix moins forte. Toujours sans quitter les élèves des yeux, elle se pencha et ramassa les deux baguettes. Pourvue que ça continue sur ce ton là avec les deux derniers. |
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| Salle commune des PoufsoufflesJ’allais en entendre parler longtemps de cette blessure. Non pas parce qu’elle était grave, non, mais parce que j’avais réussi l’exploit de me la faire chez les gentils Poufsouffles et tout seul ! Comme un grand ! Ça n’était décidément pas mon jour. ça va… Avais-je répondu, ou plutôt grogner à l’intention d’ Hermione . Non pas que la demoiselle m’agace mais je contenais la douleur comme je pouvais. Elle pointa sa baguette sur moi et je fus surpris de voir le sort se retourner contre elle, ok elle était visiblement dans le même état de nervosité que moi. Ca va aller t’occupes pas de moi. Mieux valait qu’on se concentre d’avantage sur notre mission. Nous savions l’affaire importante, cruciale même ce qui expliquait, en partie notre manque de réussite côté magie. Nous devions nous reprendre. Je soulevais le pull et la chemise découvrant l’étendue de la plaie. Je lançais un « ferula » informulé qui, bien qu’il fit apparaitre un bandage me serra si fort que ma respiration en fut coupé net. Si j’avais souhaité un garrot je ne m’y serai pas mieux pris, sauf que j’avais potentiellement, besoin, urgemment, de respirer. Je serais ma baguette tout en tentant, manuellement de desserrer le bandage. Par chance, les filles se chargèrent des derniers élèves présents et encore conscients avec brio. J’hochais la tête en direction d’ Albane pour lui signifier que je prévenais mon frère. C’est ce que j’allais faire mais en croisant le regard des deux derniers Poufsouffles encore debout je reconnu ce petit air de défi que j’avais parfois à leur âge et avant qu’il n’ait pu faire quoi que ce soit d’idiot je lançais un Incarcerem ! qui cette fois-ci fit mouche, enserrant d’une corde les deux élèves l’un contre l’autre. Je me rapprochais d’eux pour récupérer leurs baguettes. Les dames vous avaient prévenues. Je m’éloignais ensuite pour appeler @Charlie Weasley sur son miroir. On commence à vous en envoyer mon p’tit lézard, des nouvelles des autres ? Petit nom tendre pour mon frangin et une demande de quelques nouvelles… de Fleur, de mes frères, de Ginny, de tous ceux occupés eux aussi entre les murs de ce château. Je m’occupe d’eux, occupez-vous de trouver le socle. Autant user de la force brute que je possédais pour faire ce genre de travail. |
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HERO • we saved the world Ginevra Weasley | HALL, EN DIRECTION DES CACHOTS. Il est calme, peu bavard, un peu sombre, concentré. Il a bien changé, Neville – elle le regrette parfois mais c’est un mal pour un bien, surtout dans ce contexte, surtout quand il se fait pilier de maîtrise face à la fébrilité qu’elles affichent. La statue s’écarte et ils se retrouvent dans un renfoncement, alcôve sombre d’où observer les environs avant de plonger en eaux troubles. Silencieuse et appliquée, Ginny trace d’un large cercle un Tergeo qui les encercle tous trois, pour les rendre présentables après ce passage dans les égouts, bien que l’odeur lui semble lui coller à la peau. Une ouverture et ils se lancent – se fondent parmi les derniers trainards, concentrés… et Ginny pile net. Bouche entre-ouverte et yeux écarquillés, elle savait et pourtant elle avait oublié et c’est horrible et la nausée qui la prend à la gorge manque de la plier en deux mais la poigne de Neville sur son bras l’arrache à la contemplation morbide de McGonagall. Regard échangé avec @Emily Callaghan : sa folle envie d’arracher la carcasse vide à sa prison ouverte est palpable. « Pas l’moment », marmonne Nev en bougeant à peine les lèvres et elle rectifie – « Pas encore », tandis qu’il booste Emily. Mais bientôt, elle s’en fait la promesse. S’ils réussissent leur mission ce but sera atteint ; d’une pierre deux coup. L’idée la ravive le brasier de sa détermination et elle continue son avancée, mâchoire crispée et regard déterminé. Ils se séparent, elles restent unies, concentrées. Un instant, tout est sous contrôle. Le suivant, Emily l’entraîne plus profondément dans la pénombre et tout s’enchaîne trop vite : Alecto Carrow qui se profile, tel un cauchemar faisant bouillonner son sang et enfler sa rage au même titre qu’une peur liée aux réminiscences et – et tout à coup elle a des chaines aux poignets et aux chevilles et s’effondre à genoux et le ricanement infect du mangemort dont le souvenir la hante, celui qui l’avait agressée au camp, juste avant sa vente en tant que rebut ; il l’a retrouvée. C’est ce qu’elle est, une rebut, une esclave, une moins que rien, brisée, elle est une ruine et elle ne s’en sortira jamais. Ses phalanges s’accrochent à ses mèches rousses et elle tire hargneusement, désespérément dessus en étouffant un sanglot alors que la voix de Pansy lui susurre à l’oreille combien elle est seule, lui rappelle qu’elle a tout perdu […]. Elle ne sait pas combien de temps s’écoule dans ce brouillard de panique ; son palpitant rugit au creux de sa cage thoracique, comme prêt à s’en échapper, mais à travers le drame que joue son esprit, elle perçoit les halètements d’une Emily qui suffoque à ses côtés. Il lui faut un moment pour se rendre compte du décalage – Emily est libre, que fait-elle ici ? Du temps pour comprendre qu’elle n’est plus en cage, non, ni sous la tente, que tout s’embrouille, que c’est une vision plutôt que la réalité. Du temps pour discerner la provenance de cette superposition de hantises : un Epouvantard. Forcément. Du temps pour rassembler la force de briser les chaînes chimériques (comprendre qu’elles sont fausses, fausses, fausses), attraper sa baguette d’une main tremblante et se nourrir de sa hargne, puiser dans sa colère sa rancœur l’affront dû aux horreurs subites la conscience de devoir faire vite et bien pour échapper à Carrow et ne surtout pas freiner l’insurrection et d’une voix basse mais ferme et d’un mouvement résolu – « Riddikulus ! » terrasser leur agresseur.
- Spoiler:
c’est trop long mais difficile de raccourcir, fallait expliquer que Ginny réussisse à se défendre alors que techniquement elle est fragile émotionnellement, c’t’un peu le pire obstacle pour elle
Dernière édition par Ginny Weasley le Mar 17 Mai 2016 - 11:30, édité 1 fois |
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HERO • we saved the world Emily Callaghan | Comme figée, incapable de se mouvoir, incapable de réagir … Pourtant, son esprit tournait à plein régime. Pourquoi ? Comment ? Aidan n’avait-il donc jamais quitté Poudlard ? Etait-il mort ici comme un malpropre ? Les minutes défilèrent et tout se mélangeait dans un brouillard diffus. Elle serrait les dents, rugissait de fureur. Elle fit un pas en avant, alors que la forme semblait se flouter. Quelque chose clochait. Aidan n’était pas vraiment là. Trop charnel, aucune odeur, et cette imperfection de la scène. Ses yeux se détournèrent vers @Ginny Weasley alors que celle-ci s’immobilisait après une vaine bataille contre … rien … Lentement, la logique prit place dans sa tête et elle comprit. Mais Ginny avait été plus rapide et les mots avaient été murmurés. Riddikulus. La scène se transforma en cette habituelle déferlante de couleur et la créature disparut dans les recoins sombres de son habitat. Elle tentait de se reprendre lorsque l’alarme qui signalait le couvre-feu retentit. Il était temps, elles avaient une mission à accomplir. Jetant une œillade vers le couloir, elle s’assura qu’Alecto y avait disparu. « Il va falloir qu’on retrouve Nev’ … » souffla-t-elle. Avant cependant, elle devait appeler @Harry Potter, comme leur mission le prévoyait. « Hey. C’est Dora. Confirmation de la position du directeur, s’te plait ! » Pas le temps de tergiverser, elles allaient devoir agir, vite et bien. Réponse obtenue, elle leva son regard vers Ginny, la questionnant dans un léger hochement de tête. Tu vas bien ? Faisant un pas dans le couloir, elle regarda à droite et à gauche. Jusqu’alors, elles n’avaient pas eu beaucoup de résistances, et l’heure du couvre-feu atteinte allait sûrement leur faciliter la tâche. L’optimisme était cependant un caractère auquel Emily accordait très peu de crédit. A peine avait-elle mis un pied à l’extérieur qu’une ombre se projeta sur les pavés. Cette fois, elle ne pouvait plus reculer. Son couteau glissa dans sa main gauche et de l’autre sa baguette se préparait à attaquer … |
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HERO • we saved the world Ginevra Weasley | COULOIR DES CACHOTS. Le rire arraché par la transformation de l’épouvantard, sous l’effet du sort, fut plus nerveux et soulagé que réellement amusé. Drainée, Ginny se redressa sur des jambes tremblantes sans même se souvenir précisément de l’effet de son dernier sortilège. « Allons le plus loin possible de cette fichue alcôve », suggéra-t-elle d’un ton pressant en trébuchant jusqu’à la lumière, à la suite d’@Emily Callaghan qui, de son côté, contactait Harry pour les informations concernant leur cible. La rouquine se pencha par-dessus l'épaule de son amis tandis qu’il leur montrait par le biais du miroir l’étiquette du directeur de Poufsouffle. Ginny écarquilla les yeux, oscillant entre hâte et panique. « Sa chambre n’est qu’à deux couloirs d’ici ! » Trop tôt pour crier victoire – l’ombre qui surgit devant elles le prouva. Le couvre-feu passé, elles n’avaient aucune raison de se trouver sur place. Ce qui laissait deux choix : subir une punition corporelle ou se battre. Le visage qui se présenta à elle fut d’abord marqué par la surprise, mais à peine eu-t-elle lancé un Expelliarmus que déjà, le mangemort expérimenté brandissait un bras armé et déviait le sort. « Vous venez de gagner une place aux cachots à vie ! », scanda-t-il, enragé. Ginny saisit l’opportunité, enchaînant aussi rapidement que possible en évoquant autour d’eux un mur de silence. L’homme ne risquait plus (si tout jouait en leur faveur) de dénoncer leur présence en rameutant des secours. En quelques gestes, elle indiqua à Emily ce qu’elle prévoyait : une approche suivie d’une distraction, afin de lui permettre d’user de la proximité pour porter un coup physique à l’adversaire –magiquement parlant elles n’avaient aucune chance sur la durée et devaient donc faire en sorte que ce duel s’achève vite.
L’autre usa de ces quelques secondes de flottement pour les bombarder de maléfices, Ginny eut juste le temps de dresser pour Emily et elle-même un Bouclier – avant de plonger en avant sans crier gare. « Globos Flammarum ! » s’exclama-t-elle dans la foulée, croisant les doigts pour réussir ce sort qu’elle n’était encore jamais parvenue à lancer correctement.
Au lieu des boules de feu attendues cependant, des pics de glaces fusèrent de sa baguette, manquèrent leur cible mais la verrouillèrent – modifiant leur trajectoire pour l'atteindre. Echec critique, d’après ses cours. C’eût été gérable si les blocs assassins qui s’écrasaient aux murs au passage ne propageaient une épaisse couche de gel. Elle paniqua : la température venait de chuter brutalement en dessous de 0° et des plaques de glace se formaient au sol sur plusieurs mètres du couloir, piégeant leur avancée. Mais aussi la tentative du mangemort de les bloquer à distance. |
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| | | | | [EVENT #6] sujet de rp ⊹ CACHOTS ET REZ-DE-CHAUSSÉE | |
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